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Monsieur le Ministre,
Fin 2018, nous avons eu le plaisir d’accueillir au groupe Communiste Républicain Citoyen et Ecologiste du Sénat, Salah HAMOURI, peu de temps après sa libération. Il nous a rappelé l’importance de poursuivre notre combat sur les conditions de détention des prisonniers palestiniens parmi lesquels on compte de nombreux enfants.
Aujourd’hui des centaines de Palestiniens sont placés en détention administrative. Sur le nombre total de prisonniers palestiniens derrière les barreaux plus d’un tiers des personnes auraient besoin de soins médicaux. De nombreux prisonniers palestiniens disent avoir été soumis à la torture et à des actes de violence en détention.
A cette situation déjà dramatique, le ministre israélien de la sécurité publique, a ajouté son intention « d’empirer » les conditions de détention des prisonniers palestiniens dans les geôles israéliennes. Ce projet prévoirait la suppression des droits de cuisiner dans les prisons, la limitation de l’accès des prisonniers à la télévision, à l’eau, le blocage des fonds de l’Autorité palestinienne, la réduction de nombre de visite familiales...
Comme vous le savez Monsieur le ministre, aggraver les conditions de vie de ces prisonniers serait contraire au Droit International. Comptant sur votre influence auprès du Gouvernement Israélien pour défendre les droits des prisonniers palestiniens, je vous prie de croire, Monsieur le Ministre, en toute ma considération.
Christine PRUNAUD
Sénatrice des Côtes d’Armor
Monsieur le Ministre,
L’Institut français de Naplouse a été fermé en août 2018. Cette décision avait alors indigné de nombreuses associations, citoyens et élus, tant sur le fond que sur le symbole.
En juillet 2018, j’avais adressé un courrier au Président de la République pour lui faire part de ma désapprobation. Je lui rappelais que compte-tenu du contexte local, cet Institut représente davantage qu’un simple lieu de culture française.
En octobre 2018, lors d’une audition sur le PLF 2019 au Sénat au sein de la Commission des Affaires Étrangères, nous avions échangé sur la situation de l’Institut de Naplouse. En réponse à mon inquiétude, vous aviez répondu « que le sujet n’était pas fermé ».
C’est pourquoi, je me permets de vous solliciter de nouveau sur l’avenir de l’Institut français de Naplouse. Quels engagements sont envisagés afin de permettre une réouverture de cet institut et le développement de ces activités ?
Je sais pouvoir compter sur toute votre bienveillance afin de veiller au maintien des liens de notre pays avec le peuple palestinien.
Dans cette attente, je vous prie de croire, Monsieur le Ministre, en l’assurance de mes sincères salutations.
Déclaration de la commission nationale du vote PCF
Les 31 janvier, 1er et 2 février, 47 349 communistes à jour de leurs cotisations et ayant adhéré au PCF il y a plus de trois mois, devaient se prononcer sur la liste proposée par le Conseil national pour les élections européennes 2019.
23 019 de ces électrices et électeurs inscrit·e·s ont voté, soit 48.62 % des inscrit·e·s.
Il y a eu 461 bulletins blancs ou nuls, et 22 558 suffrages exprimés.
21 578 ont voté POUR la liste, soit 95.66 %
358 ont voté CONTRE la liste, soit 1,59 %
627 se sont abstenus, soit 2,79%
La proposition de liste comportant 79 candidat.e.s et conduite par Ian Brossat est donc retenue conformément à nos statuts.
Merci à tous les communistes qui ont organisé et participé à ce vote,
Paris, le 02.02.2019
Bulletin de vote - Consultation des adhérents communistes du 31 janvier au 2 février
" Cette liste est un arc en ciel de luttes, blouses blanches, gilets jaunes, cols bleus, robes noires, bottes vertes et chasubles rouges avec une très forte représentation du monde du travail.
50% d'ouvrières, d'ouvriers et d'employé-e-s, avec des élu-e-s de la ruralité ou de grandes villes: une liste à l'image de la France. Une liste féministe, antiraciste, écologiste, internationaliste, opposée à l'Europe libérale, co-conduite par Ian Brossat et Marie-Hélène Bourlard, une ouvrière des Hauts-de-France.
Les 77 autres candidats représentent plus de 54 départements, ainsi que des luttes dans la société.
Avec Ian Brossat comme tête de liste, nous gardons la porte ouverte au rassemblement de tous ceux qui convergent avec cette démarche. C'est une exigence et nous saisirons toutes les occasions pour y arriver, en accord avec les communistes.
Nous entrons en campagne pour une Europe des gens, pas celle de l'argent".
Les candidats de la liste soutenue par le PCF et République et Socialisme:
1. Ian Brossat (38 ans)
Professeur de français, Maire adjoint de Paris chargé du logement et de l'hébergement d'urgence, auteur de plusieurs livres, dont le dernier sur la nouvelle économie "Airbnb, la ville ubérisée". Outre son combat pour la régulation des géants du numérique, Ian Brossat a ouvert le premier centre d'hébergement pour sans-abris dans le 16e arrondissement de Paris".
2. Marie-Hélène Bourlard (61 ans)
Ouvrière textile pendant 43 ans à Poix dans le Nord et figure du documentaire "Merci Patron!". Marie-Hélène Bourlard a été à la tête du combat face à Bernard Arnault, première fortune de France (57 milliards de patrimoine) afin d'éviter la délocalisation de son usine. Le 26 mai prochain, elle deviendra la première femme ouvrière à siéger au Parlement européen.
3. Patrick Le Hyaric (61 ans)
Directeur du journal L'Humanité, député européen sortant et conseiller municipal d'Aubervilliers.
4. Marie-Pierre Vieu (51 ans)
éditrice, mobilisée sur les sujets de culture et engagée dans sa ville de Tarbes, députée européenne.
5. Mamoudou Bassoum (35 ans)
"J'avais pris deux choses en partant: le drapeau français et mon gilet jaune". Médaillé d'or aux championnats d'Europe de Taekwendo, le 1er décembre dernier, Mamoudou Bassoum est monté sur le podium des championnats d'Europe avec son gilet jaune sur les épaules, en soutien au mouvement qu'il a rejoint dès les premières heures. Ingénieur dans le Loiret.
6. Julie Pontalba (40 ans)
Enseignante au collège à Saint-Leu (La Réunion), Julie Pontalba est membre du Parti Communiste réunionais (PCR). Elle a été candidate de rassemblement des forces de gauche, et militante pour la paix.
7. Anthony Gonçalves (47 ans)
Cancérologue et enseignant à la faculté de Médecine de Marseille. Il milite contre les fermetures d'hôpitaux de proximité. A l'échelle européenne, il plaide pour la création d'un pôle public du médicament.
8. Maryam Madjidi (38 ans)
Prix Goncourt du premier roman (2017) et Prix Ouest-France étonnants voyageurs (2017) pour "Marx et la poupée". D'origine iranienne, Maryam n'est pas seulement une écrivaine reconnue et nouvelle figure de la littérature française: elle est aussi bénévole dans une association d'apprentissage de la langue française pour les réfugiés.
9. Arthur Hay (28 ans)
Livreur (Deliveroo), Arthur Hay est à l'initiative du premier syndicat de France des coursiers à vélo. Face à l'ubérisation de la société, il milite pour la régulation à l'échelle européenne et une protection des salariés de la nouvelle économie.
10. Barbara Filhol (45 ans)
Aide-soignante, secrétaire générale du syndicat des EHPAD du Val-de-Marne, investie pour l'amélioration des de l'accueil de nos aînés et des conditions de travail du personnel soignant. Dans un pays comptant 14 millions de retraités, il s'agit d'un sujet de société majeur.
11. Franck Saillot
Ouvrier de la papeterie Arjowigins de Wizernes dans le Pas-de-Calais, il a occupé avec ses collègues durant 3 ans, jour et nuit, son usine pour en éviter la fermeture et la délocalisation. Grâce à leur lutte, Franck Saillot et ses collègues ont trouvé un repreneur à l'automne 2018, et sauvé une centaine d'emplois.
12. Claire Cemile Renkliçay
Co-présidente du Conseil démocratique kurde de France, militante pour la paix et élue à Grigny.
13. Michel Jallamion (44 ans)
Président de la Convergence nationale des services publics, conseiller régional d'Ile-de-France. Membre du mouvement République et Socialisme.
14. Sophia Hocini
Salariée de l'économie sociale et solidaire à Paris, militante associative dans les quartiers populaires.
15. Stanislas Baugé
Chauffeur routier à La Rochelle (17), Stanislas Baugé s'est mobilisé avec ses collègues devant le Parlement Européen pour défendre les conditions de travail des routiers et éviter le dumping social et le travail détaché.
16. Manuela Dona (48 ans)
Douanière et syndicaliste au Havre. Militante pour la création d'une Douane européenne.
17. Michel Branchi
Économiste, élu à l'Assemblée de Martinique, dirigeant du Parti communiste martiniquais, conseiller territorial de Martinique.
18. Elina Dumont (50 ans)
SDF pendant 15 ans, Elina Dumont est de ceux qui plaident pour le retour de l'ISF et un meilleur partage des richesses en France et en Europe. Désormais comédienne et chroniqueuse régulière aux "Grandes gueules" (RMC), elle soutient le mouvement des Gilets Jaunes.
19. Benjamin Amar (42 ans)
Professeur d'histoire-géographie au lycée Gutemberg de Creteil, débatteur reconnu sur les plateaux télés, responsable syndical dans le Val-de-Marne
20. Sarah Chaussy
Paysanne, conseillère municipale à Sceautres, petit village de 150 habitants en Ardèche.
21. Loïc Pen
Médecin à l'hôpital de Creil, il a démissionné de son poste de chef de service des urgences pour protester contre la fermeture de la maternité. Lanceur d'alerte.
22. Christine Mequignon
Cheminote en Auvergne-Rhônes-Alpes, représentante des salariés à la SNCF.
23. Pascal Pontac
Grutier au port de Saint-Nazaire, responsable du syndicat des ports et docks.
24. Michèle Picard (51 ans)
Restauratrice, maire de Vénissieux.
25. Ralph Blindauer
Avocat au barreau de Metz, il a défendu de nombreux salariés en lutte dans toute la France, comme les 300 salariés marseillais d'une chaîne de fastfood, les métallos dijonnais contre TRW, ou encore les embouteilleurs aux Pennes-Mirabeau. Il a contribué au film "En Guerre" présenté au dernier Festival de Cannes.
26. Anne Laure Perez
Artiste sculptrice, maire-adjointe à Gennevilliers.
27. Franck Merouze
Salarié de la grande distribution, il a également accompagné les salariés de la biscuiterie Jeannette dans leur combatr victorieux pour sauvegarder les emplois (Calvados)
28. Marianne Journiac
Infirmière syndicaliste à l'Assistante publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP). Dirigeante de "République et Socialisme".
29. Belaïde Dedreddine
Vice-président du Conseil départemental de Seine St Denis en charge de l'écologie urbaine.
30. Amandine Miguel
Ancienne porte-parole de l'inter-LGBT, Amandine Miguel est militante féministe engagée contre l'homophobie? Paris.
31. Nacim Bardi
Ouvrier métallurgiste à Saint-Saulve et représentant syndicaliste.
32. Cinderella Bernard (40 ans)
éducatrice spécialisée, première adjointe de sa commune, présidente du groupe communiste au Conseil Départemental des Côtes d'Armor, militante associative
33. Jean Luc Bou
Enseignant, militant Droits Humains à SOS Méditerranée en Occitanie (34).
34. Isabelle Liron
Salariée à Pôle Emploi en Bourgogne Franche Comté, syndicaliste
35. Dominique Pani
Employé dans le secteur de l'énergie (26).
36. Hulliya Turan
Assistante sociale, militante des droits humains à Strasbourg.
37. Khaled Bouchajra
Employé chez Amazon. Syndicaliste sur le site de Saran dans le Loiret
38. Katja Krüger (43 ans)
comédienne-chanteuse franco-allemande, ancienne syndicaliste et socialiste ouvrière allemande, élue à la Petite Enfance à Rennes
39. Pierre Lacaze (53 ans)
Infirmier, élu à la Métropole de Toulouse
40. Aicha Dabale
Militante féministe et altermondialiste vivant à Bagnolet (93), Aïcha Dabale est engagée sur la scène internationale dans la lutte contre les violences faites aux femmes
41. Jean Mouzat
Paysan, président du Modef (Mouvement de Défense des Exploitants Familiaux). Elu à Tulle
42. Delphine Pietu (48 ans)
Directrice de l'école primaire de la commune de Thénioux où elle est maire-adjointe (18)
43. Denis Lanoy
Metteur en scène de théâtre à Nîmes. militant des droits sociaux des artistes, des écrivains et intermittents du spectacle.
44. Charlotte Blandiot-Faride (37 ans)
Maire de Mitry-Mory (77)
45. Arnaud Petit
Ouvrier métallurgiste, maire de Woincourt dans la Somme
46. Virginie Neumayer (44 ans)
Technicienne, syndicaliste à EDF
47. Aurélien Gall (36 ans)
Représentant des salariés de l'agriculture. Conseiller prud'homal. Président de la Fédération colombophile de Picardie.
48. Patricia Tejas
Agent administratif des Finances Publiques. Secrétaire générale d'une fédération des Finances. Militante auprès des sans-papiers (67)
49. Aurélien Aramini
Professeur de philosophie au Lycée Gustave Courbet à Belfort
50. Sandrine Macigno
Travailleuse de l'Etat sur la base navale de Cuers dans le Var, syndicaliste (83)
51. Cyrille Bonnefoy
Infirmier, maire de la Ricamarie (42)
52. Emilie Lecroq (37 ans)
Militante de l'éducation populaire à Saint-Ouen (93).
53. Emmanuel Trigo (44 ans)
Enseignant et responsable syndical dans le Var (83
54. Cathy Apourceau Poly
Attachée territoriale, sénatrice du Pas-de-Calais
55. Michel Stefani
Conseiller à l'Assemblée de Corse (20)
56. Lucie Martin (18 ans)
Étudiante syndicaliste à Sciences-Po Grenoble.
57. Youssef Benamar
éducateur spécialisé, artiste et élu de la ville d'Allonnes (72)
58. Christelle Dumont
Aide-soignante de l'hôpital Yves Lanco à Belle-Ile-en Mer (Morbihan), syndicaliste, qui a fait une grève de la faim pour protester contre les conditions de travail dans l'hôpital public
59. Sébastien Nugou
Cheminot dans le Loiret. Secrétaire régional syndicat SNCF
60. Laëtitia Maure
Aide à domicile dans les Pyrénées-Orientales
61. David Blaise
Ouvrier métallurgiste et syndicaliste en Meurthe-et-Moselle
62. Lamya Kirouani
Fonctionnaire territoriale. Vice-présidente du Conseil Départemental du Val-de-Marne (94)
63. Aurélien Crifo (37 ans)
Auteur et interprète. Gilet Jaune (68)
64. Maryline Lucas
Maire de Guesnain (59)
65. Yves Dedevec
Salarié Airbus en Loire-Atlantique
66. Mina Idir (43 ans)
Responsable d'exploitation dans le transport de marchandise, secrétaire départementale PCF Vaucluse, militante associative
67. Glenn Le Saout (20 ans)
étudiant, ancien président de la FIDL Bretagne (syndicat lycéen), bénévole dans une association sportive
68. Geneviève de Gouveia (56 ans)
Militante au Secours Populaire à Montluçon, conseillère départementale de l'Allier
69. Alain Pagano
Enseignant chercheur en écologie et biologie à l'université d'Angers, conseiller municipal à Angers
70. Sandra Blaise (45 ans)
Formatrice, syndicaliste (88)
71. Edmond Baudouin (76 ans)
Dessinateur de BD et écrivain. Alpes-Maritimes
72. Ghislaine Noirault
Ouvrière retraitée à Trimouille (86)
73. Florian Monteil
Ingénieur agronome. Syndicaliste agricole du Lot-et-Garonne
74. Nathalie Fabre (45 ans)
Présidente d'un club de Rugby en Dordogne et du club Agenais. Maire de Beaumont-du-Périgord
75. Fréderic Boulanger
Psychiatre à Nancy
76. Cécile Cukierman (42 ans)
Professeur d'histoire-géographie, sénatrice de la Loire, porte-parole du PCF avec Ian Brossat
77. Gilbert Garrel
Cheminot syndicaliste, président de l'Institut d'Histoire Sociale
78. Odette Nilès (94 ans)
Grande résistante française arrêtée par les Nazis en août 1941. Fiancée de Guy Môquet. Doyenne de la liste
79. André Chassaigne (68 ans)
Principal de collège, président du groupe communiste GDR à l'Assemblée Nationale
Ian Brossat, tête de liste du Parti communiste français (PCF) aux élections européennes, sera en meeting près de Brest (Finistère), vendredi soir. Il ne renonce pas à rassembler les communistes, Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon.
La désunion à gauche, entre le PCF, Génération. s, la France Insoumise, le mouvement citoyen Place publique, ou encore le PS et les Verts, vous tire vers le bas : comment l’analysez-vous ?
Cela fait longtemps que la gauche est traversée par ce débat sur l’Europe. Que ce soit pour le traité de Maastricht ou le référendum de 2005, le Parti socialiste par exemple a été divisé en son sein. Au PCF, nous avons rejeté tous les traités européens, même le traité de Rome. Quand nous regardons la réalité de l’Europe à ce jour, cela nous donne raison. Pour autant, nous souhaitons rassembler tous ceux qui souhaitent une autre Europe. Je ne renonce pas à rassembler Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon. Pour les Verts, ils ont décidé d’y aller seuls. C’est regrettable.
Quelle est donc cette Europe que vous dénoncez ?
Nous dénonçons l’Europe qui a créé la règle des 3 % de PIB du déficit public, qui crée l’austérité, la baisse des services publics et des services de santé publique. Il faut sortir de cette logique des 3 %. Je suis profondément européen, mais je ne veux pas de l’Europe qui délocalise, libéralise, fabrique des travailleurs détachés. Pour sauver l’Europe, nous devons l’arrimer à du progrès social. Si l’Europe continue comme elle est, elle se désintégrera.
Faudrait-il en sortir ?
Je ne suis pas favorable à un Frexit ! Quand on regarde ce qui se passe avec le Brexit, ça ne fait pas rêver. Pour les Britanniques, sortir de l’Europe ne veut pas dire sortir du libéralisme.
Avec qui travaillez-vous au sein du Parlement européen ?
Nous faisons partie du groupe « La gauche unitaire européenne » qui compte une cinquantaine de députés. Avec eux, nous menons des batailles comme celle concernant la directive « conditions de travail des routiers », qui empirait la situation des conducteurs routiers. Nous l’avons gagnée avec l’aide des syndicats et la mobilisation de nos députés. Cela veut dire que le Parlement a un rôle non négligeable. La Commission ne peut pas tout décider.
Des Gilets jaunes vont présenter une liste pour les élections européennes : qu’en pensez-vous ?
Que des citoyens s’organisent, c’est une bonne chose. Ensuite, j’attends de voir le programme, le contenu… Le PCF a cherché à construire une liste avec 50 % d’employés et ouvriers. La crise des Gilets jaunes a mis en relief l’inadéquation totale de la classe politique avec la société. En deuxième position, sur notre liste, nous avons Marie-Hélène Bourlard, ouvrière du Nord, qui, si elle est élue, sera la première femme ouvrière à rentrer au Parlement européen. En 5e position, nous avons Mamoudou Bassoum, qui s’est engagé dans le mouvement des Gilets jaunes.
Ian Brossat, tête de liste du PCF, sera en meeting au Relecq-Kerhuon près de Brest, vendredi 1er février, à 20 h, salle municipale des associations Germain Bournot.
Le pays traverse une crise sociale et politique d’une gravité exceptionnelle. Les mouvements et les luttes engagées dans la période démontrent que le monde du travail, la jeunesse, les retraités et les privés d’emploi rejettent massivement la politique antisociale du gouvernement et sont disponibles pour la mobilisation collective. Il est urgent de redistribuer les richesses créées par le travail. La CGT revendique dans ce sens une augmentation générale et immédiate des salaires, des pensions, des minima sociaux, des revenus de remplacement de 300 euros, avec pour base le SMIC à 1800 € brut.
Pour que nos revendications soient entendues, l’union locale CGT de Morlaix appelle le plus grand nombre à faire grève et à manifester le mardi 5 février 2019.
Sur Morlaix, un rassemblement aura lieu le 5 février, place des Otages, à partir de 10 h 30.
Le PCF appelle à la mobilisation le 5 février
A l'appel de la CGT, le PCF sera mobilisé pour la grève et les manifestations mardi 5 février prochain.
Alors que la mobilisation des gilets jaunes continue, alors que les réponses apportées sont insuffisantes, le PCF sera mobilisé mardi 5 février partout en France pour répondre à l'urgence sociale.
Les communistes s’impliqueront dans tous les échanges citoyens, les favoriseront et aideront à ce qu’ils se traduisent en propositions concrètes.
C'est dans cet esprit que le PCF souhaite que s’élaborent partout des « Cahiers d’espoir », nouveaux cahiers de doléances de ce XXI° siècle, où chacune et chacun pourra s’exprimer, faire état de ses revendications, avancer des solutions qui correspondront aux besoins les plus urgents de nos concitoyens.
Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, participera à la manifestation parisienne aux côtés d'élu-es et de militant-es communistes.
Paris, le 30 janvier 2019.
Déclaration de la Fédération du Finistère du PCF
Manifestations, pétitions, interpellations des élus En Marche se succèdent dans une très large unité des syndicats et associations de retraité-e-s. Devant le traitement indigne et injuste que leur réserve le président des riches, leur colère, qui a contribué à alimenter celle des gilets jaunes, ne retombe pas.
Ponctionnés, pressurés, méprisés, qualifiés de privilégiés qui devraient mettre de leur poche pour améliorer le sort des salariés pauvres, comment les retraités ne seraient-ils pas en colère, eux qui ont participé quand ils étaient actifs à la création des richesses que le président dilapide en faveur de ses très riches amis et des actionnaires, eux qui ont cotisé pour les plus anciens, eux dont beaucoup ont de toutes petites retraites, des femmes particulièrement après une vie de travail morcelée et précarisée, et sont à la peine pour faire face aux besoins les plus élémentaires !
Essayer ainsi d’opposer les générations, de dresser les uns contre les autres actifs, précaires, chômeurs, retraité-e-s, c’est scandaleux. Et le comble du scandale, c’est d’appeler les victimes de sa politique à se partager entre eux les efforts pour permettre de dégager toujours plus d’argent public pour les banques et les multinationales qui elles ne participent pas à la solidarité nationale, pas même en payant leurs impôts, et dont les bénéfices explosent : plus de 100 milliards d’euros en 2018 pour les grandes sociétés du CAC 40, les dividendes qu’elles reversent aux actionnaires ont augmenté de 12,8 % soit 43 fois plus que les 0,3 % accordés aux retraité-e-s ! Rien d’étonnant : les divers cadeaux fiscaux du président à ses amis milliardaires et grands patrons se montent à plus de 150 milliards d’euros.
Pour les retraité-e-s par contre la potion est amère: augmentation de la CSG, impôt particulièrement injuste, pour boucher les trous provoqués par les largesses de Macron au profit de la finance ; décrochage des pensions par rapport à la hausse des prix, + 0,3 % ce n’est même pas une aumône, c’est la baisse organisée du pouvoir d’achat des retraites ; menaces sur les pensions de réversion...Et les quelques petits reculs concédés ces dernières semaines ne font pas le compte.
Les communistes se prononcent au contraire pour la revalorisation des pensions pour rattraper les retards accumulés, leur indexation sur les salaires, une fiscalité juste, le remboursement à 100 % par la Sécu des soins prescrits, la prise en charge de la perte d’autonomie, l’accès partout et pour tous aux services publics, à la culture, aux transports...
Ce sont les propositions que nous porterons dans la manifestation départementale des retraité-e-s du jeudi 31 janvier à 10h30 place St Corentin à Quimper à laquelle nous appelons à participer nombreux.
L’allongement de la durée de la vie n’est pas un coût à réduire, c’est une chance pour bâtir une société solidaire, intergénérationnelle, dont les retraité-e-s prennent leur part. Notre pays a les moyens d’assurer une vie sécurisée et digne de la naissance jusqu’au grand âge.
Il suffit de remettre l’argent au service de l’intérêt général, de l’humain d’abord !
Yvonne Rainero responsable santé-protection sociale du PCF 29
Ismaël Dupont secrétaire départemental du PCF
Nous organisons avec le PCF Finistère une nouvelle visite de l'exposition temporaire du moment d'art moderne ou contemporain du Fonds Edouard Leclerc à Landerneau avec notre ami conférencier, critique et historien d'art, Renaud Faroux, après les expositions Picasso, Figurations Libres, Henry Moore.
Ce sera le samedi 2 février à Fond Hélène et Edouard Leclerc des Capucins à Landerneau.
" Mitchell - Riopelle: un couple dans la démesure".
Nous ferons une visite guidée à 10h30.
Elle sera suivie d'une conférence avec projection d’œuvres de Renaud Faroux sur l'oeuvre de Mitchell et Riopelle dans son contexte, son intention et sa portée. La salle reste à réserver et la conférence d'une heure environ aura lieu vers 12h00-12h15 jusqu'à 13h30 environ.
Les deux moments sont ouverts aux non adhérents, bien sûr.
Suivi d'un pique-nique convivial avec des mets que tous ramèneront.
Pour l'instant, il y a 22 inscrits, nous pouvons prendre encore 8 inscriptions au moins. Et davantage de camarades encore peuvent participer en nous rejoignant à la conférence.
Le lieu de la conférence de Renaud Faroux à Landerneau sera indiqué ultérieurement.
Réservations et informations: 06 74 44 04 90
La peintre américaine Joan Mitchell (1925‑1992) et le peintre canadien Jean‑Paul Riopelle (1923-2002) s’inscrivent, à l’image de Camille Claudel et Auguste Rodin, de Lee Miller et Man Ray, de Frida Kahlo et Diego Rivera, de Lee Krasner et Jackson Pollock, dans la constellation des mythologies sentimentales et artistiques, où se révèle toute la portée d’un lien affectif étroit entre deux créateurs passionnés et audacieux. Pour la toute première fois, une exposition retrace leurs carrières artistiques respectives à l’aune de leur relation, à compter de leur rencontre en 1955, jusqu’à leur séparation en 1979. Des œuvres emblématiques et principalement de grand format, fruits de leur travail réalisé dans le contexte particulier de cette liaison, seront présentées à Landerneau.
Commissariat : Michel Martin
Exposition conçue par le Musée national des beaux-arts du Québec et réalisée en collaboration avec le Fonds Hélène & Édouard Leclerc pour la Culture, avec le soutien d’Yseult Riopelle et Sylvie Riopelle, de la Joan Mitchell Foundation, et de collections privées et muséales internationales.