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10 février 2019 7 10 /02 /février /2019 11:48

Education populaire.
A l'invitation du PCF Finistère, samedi 2 février l'historien d'art Renaud Faroux a fait cette magnifique conférence en images sur les origines de l'abstration dans l'art contemporain pour faire comprendre l’œuvre de Jean-Marie Riopelle et Joan Mitchell, exposée aux Capucins à Landerneau. Merci à Mikaël et Karo pour le film de ce moment privilégié!

Prochaine Conférence de Renaud Faroux à l'invitation du PCF Finistère, en avril, pour l'expo Tal Coat au musée de Pont-Aven.  

Conférence de l’historien d’art, Renaud Faroux, spécialiste et ami de Ladislas Kijno, au Mille-Club de Landerneau, organisée par le PCF Finistère: aux sources des œuvres de Jean-Michelle Riopelle et Joan Mitchell, aux origines de l’abstraction.

Voir aussi:

PCF 29: Conférence de Renaud Faroux sur les origines de l'abstraction et visite guidée de l'expo Jean-Michel Riopelle et Joan Mitchell au FHEL des Capucins à Landerneau: du pur bonheur!

PCF 29, samedi 2 février: visite de l'exposition Mitchell et Riopelle à FHEL de Landerneau et conférence de Renaud Faroux

 

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10 février 2019 7 10 /02 /février /2019 10:36
Discours de Philippe Jumeau à la fête de l'Humanité Bretagne en novembre 2018 (photo Jean-Luc Le Calvez) - Philippe Jumeau a été élu secrétaire régional du Comité Régional d'Animation et de Coordination du PCF Bretagne ce samedi 9 février à Lorient

Discours de Philippe Jumeau à la fête de l'Humanité Bretagne en novembre 2018 (photo Jean-Luc Le Calvez) - Philippe Jumeau a été élu secrétaire régional du Comité Régional d'Animation et de Coordination du PCF Bretagne ce samedi 9 février à Lorient

CONFÉRENCE RÉGIONALE DU PCF :

Samedi 9 février, 45 communistes venus des 4 départements de la Bretagne se sont retrouvés à Lorient pour la Conférence Régionale de leur Parti.

Cela a été l’occasion de faire le bilan d’activités du Comité régional PCF entre 2015 et 2018. Pour se projeter dans le mandat suivant de ce Comité Régional, des ateliers de réflexion se sont déroulés autour des thèmes, de  la santé, la maritimité, la culture, l’énergie, la communication et la Fête de L’Humanité Bretagne.

Les synthèses de ces différents thèmes constitueront les grands axes du projet politique du Parti Communiste pour la région Bretagne. Un premier document présentant ces enjeux sera élaboré puis diffusé pendant la campagne des élections européennes, notamment au moment de  la présentation des 4 candidat.e.s bretons de la liste menée par Ian Brossat.

À l’issue de la journée, le nouveau Comité Régional comprenant 16 membres des 4 départements à égalité et à parité a été élu et Philippe Jumeau (secrétaire départemental du PCF Morbihan) en a été désigné comme l’animateur.

Conférence régionale du PCF à Lorient le samedi 9 février - les communistes planchent sur leur projet régional, Philippe Jumeau élu animateur du Comité Régional PCF Bretagne (CRAC)
Conférence régionale du PCF à Lorient le samedi 9 février - les communistes planchent sur leur projet régional, Philippe Jumeau élu animateur du Comité Régional PCF Bretagne (CRAC)
Conférence régionale du PCF à Lorient le samedi 9 février - les communistes planchent sur leur projet régional, Philippe Jumeau élu animateur du Comité Régional PCF Bretagne (CRAC)
Conférence régionale du PCF à Lorient le samedi 9 février - les communistes planchent sur leur projet régional, Philippe Jumeau élu animateur du Comité Régional PCF Bretagne (CRAC)
Conférence régionale du PCF à Lorient le samedi 9 février - les communistes planchent sur leur projet régional, Philippe Jumeau élu animateur du Comité Régional PCF Bretagne (CRAC)
Conférence régionale du PCF à Lorient le samedi 9 février - les communistes planchent sur leur projet régional, Philippe Jumeau élu animateur du Comité Régional PCF Bretagne (CRAC)
Conférence régionale du PCF à Lorient le samedi 9 février - les communistes planchent sur leur projet régional, Philippe Jumeau élu animateur du Comité Régional PCF Bretagne (CRAC)
Conférence régionale du PCF à Lorient le samedi 9 février - les communistes planchent sur leur projet régional, Philippe Jumeau élu animateur du Comité Régional PCF Bretagne (CRAC)
Conférence régionale du PCF à Lorient le samedi 9 février - les communistes planchent sur leur projet régional, Philippe Jumeau élu animateur du Comité Régional PCF Bretagne (CRAC)
Conférence régionale du PCF à Lorient le samedi 9 février - les communistes planchent sur leur projet régional, Philippe Jumeau élu animateur du Comité Régional PCF Bretagne (CRAC)
Conférence régionale du PCF à Lorient le samedi 9 février - les communistes planchent sur leur projet régional, Philippe Jumeau élu animateur du Comité Régional PCF Bretagne (CRAC)

Très riche journée pour cette réunion des communistes des quatre fédérations bretonnes pour le nouveau CRAC . Après une matinée de bilan et de travail en ruches sur 6 thématiques, un échange riche et sincère a permis de dégager quelques ambitieux chantiers régionaux. On vous en dit plus bientôt !

PCF BRETAGNE - https://www.facebook.com/particommunistebzh

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10 février 2019 7 10 /02 /février /2019 09:26
Nécrologie. Le Rennais Guy Faisant est décédé vendredi matin, à l’âge de 93 ans. Résistant dès 1940 contre l’Allemagne nazie, il a été déporté en 1942 dans un camp de la Gestapo. Il sera l’un des piliers du concours national de la Résistance en Ille-et-Vilaine.

Nécrologie. Le Rennais Guy Faisant est décédé vendredi matin, à l’âge de 93 ans. Résistant dès 1940 contre l’Allemagne nazie, il a été déporté en 1942 dans un camp de la Gestapo. Il sera l’un des piliers du concours national de la Résistance en Ille-et-Vilaine.

 

Guy, André Faisant

Résistant, déporté - WIKI RENNES

( 23 octobre 1925 Rennes - 8 février 2019, Rennes)

Le père de Guy, ancien combattant de la guerre 1914/18, est agent de ligne aux PTT, militant syndicaliste et sa mère femme au foyer. Après l'école de la rue de Nantes il entre à l'école d'industrie pour y préparer un brevet industriel de tourneur. Il est sur la passerelle de Quineleu pour s'y rendre lors du bombardement du 17 juin 1940 par l'aviation allemande. À la fin de 1940, il est contacté par un membre d'une Organisation Spéciale (O.S.) de la Résistance pour recruter, au sein de l'école, des jeunes hostiles à l'occupation. Des collégiens s'assemblent autour de Guy : Gilbert Anquetil, Jean Annick, Michel Goltais, Jacques Tarrière, Yves Le Moigne et Pascal Lafaye, élève au cours complémentaire de l'école de la rue d'Échange, se joint au groupe en juin 1941.

 
Guy Faisant, après son arrestation en 1942

Ils distribuent des tracts du groupe de la Résistance de la SNCF, lacèrent des affiches prônant la collaboration, détruisent des panneaux de signalisation allemands. Le 17 juin 1941 : manifestation rennaise à laquelle ils participent au cimetière de l'Est, pour fleurir les tombes des victimes du bombardement allemand survenu un an auparavant, veille de l'entrée des troupes d'occupation dans Rennes. Le 12 novembre 1941, arrêté par la police allemande Guy est incarcéré à la prison Jacques-Cartier mais faute de preuve il est remis en liberté quelques temps après.

Guy Faisant et Yves Le Moigne sabotent un câble allemand passant sous le Pont de Nantes à Rennes. Le groupe récupère des armes à la Courrouze et dans un entrepôt des " Établissements Reiner ", boulevard de Chézy mais il est dénoncé par un étudiant en médecine qui, arrêté par la police allemande pour un trafic d'or, obtient grâce en devenant agent indicateur. Ils sont arrêtés par le S.D. (Service de Sécurité de la Police allemande). Ayant 16 ans et demi, Guy, arrêté le 5 mars 1942 au 33 rue des Ormeaux à Rennes, est le plus âgé du groupe et est incarcéré à la prison Jacques-Cartier. Au siège du S.D., au 10, rue de Robien ont lieu les interrogatoires sévères. Des perquisitions sont effectuées au domicile de chacun ainsi qu'à l'école d'industrie et des armes sont retrouvées.

Fin mai, les membres du groupe sont envoyés à Paris à la prison du Cherche Midi, en application du décret "Nacht und Nebel", "NN" ("Nuit et Brouillard"), du 7 décembre 1941. Les six Rennais sont déportés, le 4 juin 1942 vers l'Allemagne. Ils font partie du premier convoi de déportés d'Ille-et-Vilaine et le troisième convoi de France. Pascal Lafaye, qui n'a pas encore 15 ans, doit être le plus jeune déporté "NN" d'Europe Occidentale. Le 5 juin 1942, ils arrivent au camp spécial de la Gestapo à Hinzert en Rhénanie. Le 10 janvier 1944, à Breslau, Guy Faisant, ses camarades, comparaissent devant le Sonder-Gericht (Tribunal Spécial), où les armes retrouvées au domicile de ces derniers sont présentées comme pièces à conviction. Tous sont condamnés aux travaux forcés, sauf Marie Lafaye qui est condamnée à la réclusion et meurt à Ravensbrück. Les six Rennais sont envoyés dans une prison atelier de Schweidnitz, où ils doivent fabriquer des pièces. Le plus jeune, Pascal Lafaye, n'ayant pas d'expérience est dirigé au Camp de Mittelbau, bientôt rejoint par Jacques Tarrière qui après une tentative d'évasion est repris et envoyé dans le même camp. Il y meurt d'épuisement le 1er mars 1945 et Pascal Lafaye meurt pendant le bombardement du camp le 8 avril 1945.

Pendant l'avancée de l'armée soviétique, Guy et ses camarades sont transférés à pied sur 60 kilomètres, par –25 degrés, à Hirschberg, dépendant du camp de concentration de Gross-Rosen. Ils seront libérés le 8 mai 1945 par les Soviétiques.

 
Guy Faisant

Guy rentre à Rennes, le 10 juin 1945. Le groupe de collégiens de l'École d'Industrie sera incorporé aux Francs-Tireurs et Partisans Français (F.T.P.F.), Guy Faisant sera homologué sergent FFI. Grand invalide de guerre, il se remet physiquement au bout d'un an pendant lequel il suit des cours du soir à l'École des Beaux-Arts pour passer un examen de dessinateur. Le 1er juin 1946, il entre comme dessinateur à l'Intendance Militaire. En 1948, Guy épouse Jeannine et ils auront deux enfants et six petits-enfants. Il passe un concours d'entrée aux Ponts et Chaussées en 1954. En tant qu'ancien déporté, Guy peut prétendre à une retraite anticipée et quitte ce qui est devenu, entre temps, la Direction Départementale de l'Équipement (D.D.E.) le 23 octobre 1980. Il peut alors consacrer plus de temps à deux activités : les Hospitaliers Sauveteurs Bretons (H.S.B.) et la défense des intérêts moraux et matériels des anciens résistants et déportés. Pour la défense de ses anciens camarades de déportation, il s'investit dans différents comités. Guy devient le président de la section rennaise de la Fédération Nationale des Déportés, Internés, Résistants et Patriotes (F.N.D.I.R.P.). Au sein du Comité de Coordination du Mouvement de Résistance (C.C.M.R.), sous la présidence de Marcel Viaud, il devient secrétaire du Comité.

Guy Faisant adhère à l'Association Nationale des Anciens Combattants de la Résistance (A.N.A.C.R.) depuis son origine, et en fut président départemental à partir de 2002. Privé de la parole, il se faisait un devoir de participer à toutes les grandes manifestations mémorielles. Il décède à 93 ans.


Décorations civiles et militaires :

Médaille d'or des H.S.B., Médaille de la reconnaissance de la S.N.S.M., Médaille d'or de la Jeunesse et des Sports, Médaille d'Honneur de Société et Encouragement au bien, Médaille de Combattant Volontaire de la Résistance, Médaille de Déporté Résistant, Médaille Militaire, Croix de Guerre, Officier de la Légion d'Honneur.

Liens externes

lien:http://falcya.free.fr/resistants/faisant/index.html

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10 février 2019 7 10 /02 /février /2019 08:11
Alain Mila, professeur d'histoire, écrivain, petit-fils d'un enfant réfugié espagnol accueilli au Guilvinec après la Retirada, invité du PCF Quimper le mercredi 27 février aux Halles Saint François, 18h
Alain Mila, professeur d'histoire, écrivain, petit-fils d'un enfant réfugié espagnol accueilli au Guilvinec après la Retirada, invité du PCF Quimper le mercredi 27 février aux Halles Saint François, 18h

Retrouvez Alain Mila, professeur d'histoire, écrivain tarbais, auteur d'"Une enfance retrouvée" sur l'histoire de son grand-père, d'une famille de républicain espagnol victime de la répression fasciste, accueilli par des communistes au Guilvinec, autour d'une conférence/dédicace à la Halle St-François à #Quimper, MERCREDI 27 février à 18h sur l'accueil des espagnols en 1939 dans le Finistère (et réfugiés d'aujourd'hui) à l'initiative du PCF Finistère. Je vous rappelle que mes droits d'auteurs des ouvrages vendus à cette occasion vont en totalité à la station de sauvetage en mer SNSM du Guilvinec.

Alain Mila, professeur d'histoire, écrivain, petit-fils d'un enfant réfugié espagnol accueilli au Guilvinec après la Retirada, invité du PCF Quimper le mercredi 27 février aux Halles Saint François, 18h
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10 février 2019 7 10 /02 /février /2019 06:52
Résistance bretonne: Stephanie Trouillard en dédicace pour Mon oncle de l'ombre le 22 et le 23 février 2019 à Dialogues Brest et Dialogues Morlaix

Stephanie Trouillard, l'auteur de "Mon oncle de l'ombre" sur son oncle résistant du maquis de St Marcel chez Skol Vreizh sera en dédicace dans le Finistère le: 

vendredi 22 février : rencontre/dédicace à la librairie Dialogues de Brest (29) à 18h

samedi 23 février: dédicace à la librairie Dialogues de Morlaix (29) à partir de 10h30

Par Catherine Lozach - le Télégramme, 2 janvier 2019

Le 9 février 2019 aux Invalides à Paris, trois enfants recevront la médaille de la Résistance française au nom de leur arrière-grand-oncle André Gondet. Une longue quête pour Stéphanie Trouillard qui rend sa place dans l’histoire et dans sa famille au jeune maquisard fusillé le 12 juillet 1944 à Kerihuel, en Plumelec (56).

En septembre 2018, Stéphanie Trouillard publie « Mon oncle de l’ombre. Enquête sur un maquisard breton ». La journaliste livre alors six ans d’enquête dans les pas d’André Gondet.

Dans la famille, ce grand-oncle n’est plus qu’un portrait. Son histoire tragique a imposé le silence, si bien que le jeune résistant breton est aux portes de l’oubli. Sur le terrain auprès des derniers témoins ou dans les archives, Stéphanie Trouillard retrouve patiemment une grande partie du puzzle des 23 ans de la vie de son grand-oncle. « En décembre 2015, je me suis renseignée auprès de l’Ordre de la Libération pour savoir s’il avait été décoré de la médaille de la Résistance », raconte la journaliste, passionnée d’histoire. Elle découvre alors qu’il avait bien sa carte de combattant volontaire de la résistance, mais pas de médaille. « Ils étaient surpris ».

 

Des demandes encore possibles

 

Trois de ses compagnons FFI, fusillés à ses côtés le 12 juillet 1944 à la ferme Gicquello de Plumelec, ont reçu cet hommage : Henri Louail, Emmanuel Le Breton et Georges Grillon. « Les familles avaient dû faire les démarches nécessaires dès les années 1960, mais à l’époque mes arrière-grands-parents étaient déjà décédés », explique Stéphanie Trouillard. Elle apprend alors qu’il est toujours possible de demander cette reconnaissance à titre posthume pour les personnes tuées pendant la guerre ou morts en déportation pour des faits de résistance. Elle dépose le dossier d’André Gondet début 2017 au bureau des décorations, émanation du ministère de la Défense.

Une cérémonie aux Invalides

 

La bonne nouvelle est venue en avril 2018 : par décret signé du président de la République, le jeune maquisard s’est vu attribuer la médaille de la Résistance française. Et Stéphanie Trouillard vient de l’apprendre : elle sera officiellement remise à la famille le 9 février 2019 aux Invalides, jour anniversaire de la création de cette distinction.

« Nous aurons d’abord une visite du musée de l’Ordre de la Libération », détaille la jeune femme. Deux autres visages de l’histoire de son grand-oncle y seront présents : Pierre Marienne et François Martin, parachutistes SAS et compagnons de la Libération, eux aussi tombés à Kerihuel. Puis ce sont les trois benjamins de la famille, de 4, 6 et 8 ans, qui recevront la médaille des mains d’un général. Toute la famille assistera ensuite à l’allumage de la flamme du soldat inconnu sous l’Arc de triomphe.

 

Faire vivre la mémoire

 

« André Gondet a repris sa place dans notre famille et dans l’histoire. Il a aujourd’hui un chemin à son nom dans son village de Bohal (56). Cette cérémonie est une belle manière de conclure. Tout cela c’est pour lui, mais comme mon livre, c’est aussi pour tous les oubliés », souligne Stéphanie Trouillard, heureuse que les gens viennent la voir pour partager leur histoire, commencer des recherches et ouvrir le dialogue dans leur famille autour de ce sujet encore lourd. Mais peut-elle vraiment conclure ? Dans quelques mois, seront commémorés les 75 ans de la bataille du maquis de Saint-Marcel et du massacre de Kerihuel. « Les dernières cérémonies importantes avec les témoins encore vivants… » Elle y sera évidemment présente.


En savoir plus
Stéphanie Trouillard fera une conférence le samedi 12 janvier, à 15 h, à la médiathèque de Saint-Jean-Brévelay (56).
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6 février 2019 3 06 /02 /février /2019 20:37
Morlaix. À 20 ans, il est sur la liste européenne du PCF (Ouest-France, 29 janvier 2019)

Glenn Le Saout est l’un des plus jeunes candidats du Parti communiste français aux prochaines élections européennes. Né à Morlaix (Finistère), il a adhéré au PCF à l’âge de 18 ans.

Il est membre du Parti communiste français depuis qu’il a 18 ans. À 20 ans, Glenn Le Saout est l’un des plus jeunes candidats sur la liste électorale du PCF pour les Européennes de mai 2019. Petit-fils de communistes, il était impensable pour le jeune homme, né à Morlaix, « de ne pas penser pour le collectif avant de prôner l’individuel ».

67e sur 79

Président local, puis régional, de la Fédération indépendante et démocratique Lycéenne (FIDL), Glenn Le Saout alertait récemment sur les conséquences de Parcoursup, « avec nombre de lycéens restant en attente d’affectation ou carrément sur le carreau ».

Même s’il n’est que 67e sur la liste du PCF (sur un total de 79 candidats) et a donc très peu de chance de siéger au Parlement européen, il prend son engagement à cœur. « J’ai accepté de m’engager sur cette liste des Européennes car je suis convaincu qu’il faut transformer en profondeur les institutions et les politiques européennes actuelles si on veut sauver l’idée européenne et les idées de progrès en Europe, face à la montée de l’extrême-droite. »

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6 février 2019 3 06 /02 /février /2019 17:14
Interdiction de lanceurs de balle de défense dans le cadre du maintien de l’ordre - Question écrite au gouvernement de Christine Prunaud, sénatrice communiste des Côtes d'Armor (6 février 2019)

Lire aussi:

Prisonniers palestiniens: Lettre de Christine Prunaud, sénatrice communiste des Côtes d'Armor, au ministre de l’Europe et des affaires étrangères -

 

République Française


QUESTION ECRITE

 

 

Question N° 08540

Publiée au Journal Officiel du Sénat le 24/01/2019

 

 

 

Interdiction de lanceurs de balle de défense dans le cadre du maintien de l’ordre

 

Christine PRUNAUD

 

Sénatrice  des côtes d’Armor

 

GROUPE COMMUNISTE, REPUBLICAIN ET CITOYEN

 

Commission des affaires étrangères Et de la défense

 

Membre de la Délégation aux Droits des Femmes

 

Mme Christine Prunaud attire l'attention de M le Ministre de l’Intérieur sur l’interdiction de certaines armes utilisées dans le cadre du maintien de l’ordre.

En effet, de plus en plus de signalements pour violences policières présumées sont effectuées auprès de l’inspection générale de la police nationale. Les griefs portent notamment sur l’utilisation de lanceurs de balle de défense LBD40 ou des grenades GLI-F4.

Ces armes provoquent de graves blessures pour les personnes visées, de la simple contusion, à la perte d’un membre, d’un œil, voire plus grave au comas et au décès.

Elle lui rappelle que notre pays est le seul à en être doté au sein de l’Union Européenne. De plus, le Défenseur des Droits, l’ONU, l’Union Européenne et de nombreuses associations jugent ces armes extrêmement dangereuses et appellent à leur interdiction.

Pour ces raisons, elle lui demande s’il entend interdire l’utilisation de ces armes par les forces de l’ordre, lors des manifestations.

 

Réponse du Ministre à venir

 

 

 

 

 

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6 février 2019 3 06 /02 /février /2019 05:59
Photo C Berardan: intervention de Ian Brossat

Photo C Berardan: intervention de Ian Brossat

180 personnes au Relecq-Kerhuon pour la rencontre-débat de Ian Brossat sur les élections européennes organisée par le PCF Finistère ce vendredi 1er février, dans une ambiance fraternelle et combative, avec les interventions aussi de deux autres candidats aux Européennes, sur la liste approuvée à 99,5% dans notre département le lendemain, Cindérella Bernard Première adjointe d'une commune rurale des Côtes d'Armor, présidente du groupe communiste au conseil départemental, militante associative Langue, école et culture bretonne (40 ans), une des étoiles montantes du communisme en Bretagne, et Glenn Le Saout (20 ans), le candidat finistérien, étudiant, ex-président du syndicat lycéen FIDL pour la Bretagne, animateur de la bataille contre la loi El Khomri dans le Finistère, bénévole associatif. C'était salle des associations Germain Bournot, le nom d'un camarade. Ian Brossat était chez lui.

Auparavant, Ian et les autres candidats ont effectué une table ronde avec des acteurs de la pêche, de la construction navale, et de l'économie maritime, pour évoquer différents aspects des enjeux actuels en termes de maritimité, de réindustrialisation, de protection de la pêche artisanale respectueuse de la ressource, de lutte contre les importations de poissons pêché dans des conditions bien moins glorieuses, de désarmement nucléaire, de relance de la construction et de la déconstruction navale, de développement des EMR, énergies marines renouvelables, et des éoliennes offshore, puis, pendant 40 minutes avant le meeting, toujours avec les autres candidats et moi-même, ainsi qu'avec Jacqueline Héré, maire adjointe PCF de quartier de Bellevue à Brest, et Christiane Caro, animatrice de l'atelier santé Bretagne du PCF, Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF Finistère, il a rencontré et échangé très fraternellement avec trois gilets jaunes brestois, lucides, courageux et déterminés, tout comme nous! .

Table ronde avec des acteurs du monde de la pêche, de la construction navale et de l'économie maritime à 18h (photo Jacqueline Héré)

Table ronde avec des acteurs du monde de la pêche, de la construction navale et de l'économie maritime à 18h (photo Jacqueline Héré)

Table ronde avec des acteurs du monde de la pêche, de la construction navale et de l'économie maritime à 18h (photo Jacqueline Héré)

Table ronde avec des acteurs du monde de la pêche, de la construction navale et de l'économie maritime à 18h (photo Jacqueline Héré)

Ian Brossat au Relecq-Kerhuon, 1er février 2019 -photo Daniel Ravasio

Ian Brossat au Relecq-Kerhuon, 1er février 2019 -photo Daniel Ravasio

Intervention préalable d'Ismaël Dupont - Photo C Berardan

Intervention préalable d'Ismaël Dupont - Photo C Berardan

Intervention préalable d'Ismaël Dupont - photo Mikaël Theng

Intervention préalable d'Ismaël Dupont - photo Mikaël Theng

Intervention de Cindérella Bernard - photo Mikaël Theng

Intervention de Cindérella Bernard - photo Mikaël Theng

Glenn le Saout très à l'aise, drôle et percutant pour son baptême du feu de candidat aux Européennes, a pris la parole vendredi au Relecq-Kerhuon après Ismaël Dupont et Cindérella Bernard, et avant Ian Brossat, en évoquant sa vision de l'Europe, des luttes de la jeunesse, d'une autre vision du développement et de l'efficacité du combat pour les droits et la dignité, nourrie de sa récente expérience au Burkina Faso. Sa devise, le chant des supporters de Liverpool pour cet amoureux de football, joueur et entraîneur de jeunes, "You'll Never Walk Alone!" En rouge, mes amis et camarades, vous ne marcherez jamais seuls et toutes les remontadas sont possibles, c'est pas le Milan AC de Berlusconi qui dira le contraire!

Le Relecq-Kerhuon - réunion publique Européennes, 1er février 2019 - Glenn Le Saout et Ian Brossat - photo I Dupont

Le Relecq-Kerhuon - réunion publique Européennes, 1er février 2019 - Glenn Le Saout et Ian Brossat - photo I Dupont

Glenn le Saout très à l'aise, drôle et percutant pour son baptême du feu de candidat aux Européennes, a pris la parole vendredi au Relecq-Kerhuon après Ismaël Dupont et Cindérella Bernard, et avant Ian Brossat, en évoquant sa vision de l'Europe, des luttes de la jeunesse, d'une autre vision du développement et de l'efficacité du combat pour les droits et la dignité, nourrie de sa récente expérience au Burkina Faso. Sa devise, le chant des supporters de Liverpool pour cet amoureux de football, joueur et entraîneur de jeunes, "You'll Never Walk Alone!" En rouge, mes amis et camarades, vous ne marcherez jamais seuls et toutes les remontadas sont possibles, c'est pas le Milan AC de Berlusconi qui dira le contraire!

Glenn le Saout très à l'aise, drôle et percutant pour son baptême du feu de candidat aux Européennes, a pris la parole vendredi au Relecq-Kerhuon après Ismaël Dupont et Cindérella Bernard, et avant Ian Brossat, en évoquant sa vision de l'Europe, des luttes de la jeunesse, d'une autre vision du développement et de l'efficacité du combat pour les droits et la dignité, nourrie de sa récente expérience au Burkina Faso. Sa devise, le chant des supporters de Liverpool pour cet amoureux de football, joueur et entraîneur de jeunes, "You'll Never Walk Alone!" En rouge, mes amis et camarades, vous ne marcherez jamais seuls et toutes les remontadas sont possibles, c'est pas le Milan AC de Berlusconi qui dira le contraire!

Glenn Le Saout, candidat du PCF aux élections européennes - Photo Daniel Ravasio

Glenn Le Saout, candidat du PCF aux élections européennes - Photo Daniel Ravasio

Photo C Berardan : Ian Brossat et Glenn Le Saout, candidat finistérien sur la liste "L'Humain D'abord. L'Europe des gens"

Photo C Berardan : Ian Brossat et Glenn Le Saout, candidat finistérien sur la liste "L'Humain D'abord. L'Europe des gens"

Le Relecq-Kerhuon - réunion publique Européennes, 1er février 2019 - Ian Brossat - photo I Dupont

Le Relecq-Kerhuon - réunion publique Européennes, 1er février 2019 - Ian Brossat - photo I Dupont

Le Relecq-Kerhuon - réunion publique Européennes, 1er février 2019 - photo I Dupont

Le Relecq-Kerhuon - réunion publique Européennes, 1er février 2019 - photo I Dupont

Le Relecq-Kerhuon - réunion publique Européennes, 1er février 2019 - photo I Dupont

Le Relecq-Kerhuon - réunion publique Européennes, 1er février 2019 - photo I Dupont

Le Relecq-Kerhuon - réunion publique Européennes, 1er février 2019 - photo Karo Berardan

Le Relecq-Kerhuon - réunion publique Européennes, 1er février 2019 - photo Karo Berardan

Le Relecq-Kerhuon - réunion publique Européennes, 1er février 2019 - photo Karo Berardan

Le Relecq-Kerhuon - réunion publique Européennes, 1er février 2019 - photo Karo Berardan

Le Relecq-Kerhuon - réunion publique Européennes, 1er février 2019 - photo Daniel Ravasio

Le Relecq-Kerhuon - réunion publique Européennes, 1er février 2019 - photo Daniel Ravasio

Le Relecq-Kerhuon - réunion publique Européennes, 1er février 2019 - photo Daniel Ravasio

Le Relecq-Kerhuon - réunion publique Européennes, 1er février 2019 - photo Daniel Ravasio

Le Relecq-Kerhuon - réunion publique Européennes, 1er février 2019 - photo Daniel Ravasio

Le Relecq-Kerhuon - réunion publique Européennes, 1er février 2019 - photo Daniel Ravasio

Européennes: réunion publique avec Ian Brossat, tête de liste du PCF, Cinderella Bernard et Glenn Le Saout, candidats sur la liste L'Humain d'abord aux Européennes: 180 personnes réunis pour une Europe des gens, et pas de l'argent!
Européennes: réunion publique avec Ian Brossat, tête de liste du PCF, Cinderella Bernard et Glenn Le Saout, candidats sur la liste L'Humain d'abord aux Européennes: 180 personnes réunis pour une Europe des gens, et pas de l'argent!
Européennes: réunion publique avec Ian Brossat, tête de liste du PCF, Cinderella Bernard et Glenn Le Saout, candidats sur la liste L'Humain d'abord aux Européennes: 180 personnes réunis pour une Europe des gens, et pas de l'argent!
Ian Brossat l'a promis au Relecq-Kerhuon: sa prochaine résolution, apprendre le breton pour lire Marx dans la langue des Bonnets Rouges! Merci Cindérella Bernard et Gaël Roblin pour le cadeau!

Ian Brossat l'a promis au Relecq-Kerhuon: sa prochaine résolution, apprendre le breton pour lire Marx dans la langue des Bonnets Rouges! Merci Cindérella Bernard et Gaël Roblin pour le cadeau!

La force de conviction de Cindérella Bernard (photo I Dupont)

La force de conviction de Cindérella Bernard (photo I Dupont)

Ian Brossat, salle Germain Bournot du Relecq-Kerhuon, un camarade communiste conseiller municipal de la ville côtière du sud de Brest, avec Claudie Bournot Gallou, sa fille, adjointe au maire PCF! L'esprit de famille, ça se cultive!

Ian Brossat, salle Germain Bournot du Relecq-Kerhuon, un camarade communiste conseiller municipal de la ville côtière du sud de Brest, avec Claudie Bournot Gallou, sa fille, adjointe au maire PCF! L'esprit de famille, ça se cultive!

Photo I Dupont - Les mousquetaires de la bataille contre l'Europe du capital. Trois candidats aux Européennes sur la liste "L'Humain d'abord. L'Europe des gens, pas l'Europe de l'argent": heureux après une réunion publique intense, chaleureuse et fraternelle: Cindérella Bernard Ian Brossat et Glenn le Saout Le Relecq-Kerhuon, 1er février. 99,5% des voix des adhérents communistes finistériens qui ont voté ont approuvé le choix de la liste soutenue par le PCF et République et Socialisme conduite par Ian Brossat, un formidable candidat doublé d'un homme tout aussi bien! Le communisme du XXIe siècle à ses visages! A l'image des 79 candidats de la liste présentée pour les élections européennes du 26 mai 2019.

Photo I Dupont - Les mousquetaires de la bataille contre l'Europe du capital. Trois candidats aux Européennes sur la liste "L'Humain d'abord. L'Europe des gens, pas l'Europe de l'argent": heureux après une réunion publique intense, chaleureuse et fraternelle: Cindérella Bernard Ian Brossat et Glenn le Saout Le Relecq-Kerhuon, 1er février. 99,5% des voix des adhérents communistes finistériens qui ont voté ont approuvé le choix de la liste soutenue par le PCF et République et Socialisme conduite par Ian Brossat, un formidable candidat doublé d'un homme tout aussi bien! Le communisme du XXIe siècle à ses visages! A l'image des 79 candidats de la liste présentée pour les élections européennes du 26 mai 2019.

Photo I Dupont - Cindérella Bernard et Glenn Le Saout avec Ian Brossat, la liste "L'Humain d'abord" au Relecq-Kerhuon et dans le Finistère ce 1er février 2019

Photo I Dupont - Cindérella Bernard et Glenn Le Saout avec Ian Brossat, la liste "L'Humain d'abord" au Relecq-Kerhuon et dans le Finistère ce 1er février 2019

Les 32 minutes de la première intervention de Ian Brossat au Relecq-Kerhuon à écouter ou réécouter!

45 minutes de débat au RELECQ KERHUON sur les Européennes après l'intervention de Ian Brossat, Glenn Le Saout, Cindérella Bernard

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5 février 2019 2 05 /02 /février /2019 13:31
Martha Desrumaux - la solidarité populaire au cœur - Conférences de l'historien Pierre Outteryck à Brest le lundi 4 février et à Morlaix le mardi 5 février, 18h
Martha Desrumaux - la solidarité populaire au cœur - Conférences de l'historien Pierre Outteryck à Brest le lundi 4 février et à Morlaix le mardi 5 février, 18h
Martha Desrumaux - la solidarité populaire au cœur - Conférences de l'historien Pierre Outteryck à Brest le lundi 4 février et à Morlaix le mardi 5 février, 18h
Martha Desrumaux - la solidarité populaire au cœur - Conférences de l'historien Pierre Outteryck à Brest le lundi 4 février et à Morlaix le mardi 5 février, 18h

Le lundi 4 février : les amis de l'Humanité invitent l'historien et camarade du PCF Pierre Outteryck pour nous parler de la magnifique figure d'ouvrière, cégétiste, communiste, résistante, déportée, féministe de Martha Desrumaux à la Maison du Peuple de Brest place Edouard Mazé à 18h

Le mardi 5 février : Pierre Outteryck sera à Morlaix pour les Mardis de l'éducation populaire sur Martha Desrumaux, 18h au local du PCF, 2, petite rue de Callac.

Martha Desrumaux - la solidarité populaire au cœur - Conférences de l'historien Pierre Outteryck à Brest le lundi 4 février et à Morlaix le mardi 5 février, 18h

Martha la solidarité populaire au cœur

Martha naquit à Comines (59) en 1897. À 9 ans, elle doit travailler comme bonne à tout faire, son père ayant été écrasé par la pompe à eau des pompiers. Parmi les domestiques règne la précarité, la misère et la peur... Aucune solidarité ! Très vite, elle décide de devenir ouvrière ; le monde ouvrier construit à cette époque des solidarités de classes face à un patronat qui se croit roi absolu. À 13 ans, elle adhère à la CGT, puis aux jeunesses socialistes d’avant 14.

Évacuée à Lyon, elle y vit la fin de la guerre et participe à la solidarité envers les populations de la Volga, victimes de la famine après la guerre 14/18 et la guerre civile.

Engagée dans le PC et la CGTU, elle va animer les luttes ouvrières de l'entre-deux-guerres et particulièrement la grève des dix sous à Halluin de septembre 1928 à avril 1929. Elle parvient à convaincre les mamans à accepter de laisser leurs enfants rejoindre pendant plusieurs mois des familles d'accueil ; les enfants échappent ainsi à la misère liée au refus de toute négociation.

En 1936, Martha est une des figures de proue du mouvement ouvrier et du Front populaire. Dès septembre, elle organise dans les Hauts-de-France et en Champagne, la solidarité avec la République espagnole menacée par le coup d'État de l'extrême droite franquiste... Solidarités multiformes : impulsion des Brigades internationales en choisissant les jeunes susceptibles de partir en Espagne se battre aux côtés de l'armée républicaine, collecte de couvertures, de chaussures, de produits alimentaires et envoi d'ambulances pour aider les Républicains , accueil dans des familles du Nord Pas -de- Calais de plus de 500 enfants espagnols victimes du conflit. Notre ami Gilbert Avril, futur dirigeant du SPF du Nord, se souviendra de l'arrivée de ces enfants dans le bassin minier. Martha est présente à de nombreux meetings organisés par le SPF naissant pour favoriser la solidarité envers l'Espagne. Enceinte, Martha se rendra à plusieurs reprises en Espagne et deviendra l'amie de la Passionaria dirigeante du Frente popular espagnol.

Durant l'Occupation, le SPF aide des familles de mineurs déportés après la grande grève de mai/juin 1941. Plusieurs dirigeants du SPF seront arrêtés et déportés comme l'instituteur Résistant Willy Dubois.

Arrêtée le 26 août 1941, Martha est déportée au camp de Ravensbrück. Ici encore, elle y organise la solidarité. En décembre 1943 elle aide Charlotte Rosenberg et ses trois très jeunes enfants à survivre dans cet enfer. Aujourd’hui encore, Lili Rosenberg Leignel témoigne auprès de la jeunesse de cette solidarité qui lui a permis de survivre. Rescapée de Ravensbrück, redevenue responsable de la CGT, Martha organise avec le SPF la solidarité pour les enfants des mineurs grévistes de 1948 (aide alimentaire, aide vestimentaire, accueil des enfants dans la région parisienne, aide juridique pour les mineurs jugés pour fait de grève). En 1965, elle est présente lors de l'inauguration du premier local du SPF à Lille Wazemmes. Nous la retrouvons à Toulon dans les années 70 entre autres auprès du SPF piloté dont la cheville ouvrière sera Jo Séguy. Grande figure du mouvement ouvrier et de la solidarité, Martha est au centre de la campagne "Ouvrir le monde ouvrier au Panthéon, Martha Desrumaux, pour une ouvrière au Panthéon, campagne à laquelle participe, notre ami, symbole de la Résistance, Julien Lauprêtre.

Laurence Dubois
Présidente des Ami.e.s de Martha Desrumaux
Janvier 2019

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5 février 2019 2 05 /02 /février /2019 08:22
Christiane Caro aux côtés de Denis Durand

Christiane Caro aux côtés de Denis Durand

PCF Bretagne - compte rendu du débat de Saint-Brieuc le jeudi 31 janvier dans le cadre du grand Débat National sur le financement des hôpitaux, des EHPAD et de l'aide à domicile, avec Denis Durand, économiste du PCF
PCF Bretagne - compte rendu du débat de Saint-Brieuc le jeudi 31 janvier dans le cadre du grand Débat National sur le financement des hôpitaux, des EHPAD et de l'aide à domicile, avec Denis Durand, économiste du PCF
PCF Bretagne - compte rendu du débat de Saint-Brieuc le jeudi 31 janvier dans le cadre du grand Débat National sur le financement des hôpitaux, des EHPAD et de l'aide à domicile, avec Denis Durand, économiste du PCF
Jeudi 31 janvier à Saint-Brieuc, Salle de Robien
Grand débat national - Le financement des hôpitaux, des EHPAD, des soins à domicile en question
Avec Denis Durand, économiste du PCF
Débat organisé par l'atelier citoyen santé du PCF Bretagne et animé par Christiane Caro
 
Débat sur le financement des EHPAD, de l'aide à domicile et des hôpitaux à Saint-Brieuc avec l'économiste communiste Denis Durand, organisé par l'atelier santé PCF Bretagne et Christiane Caro, son animatrice.
Plusieurs représentants des collectifs de défense des hôpitaux de proximité étaient présents, dont Martine Carn, la présidente du collectif de défense de l'hôpital de Morlaix, parmi les 60 personnes présentes à la salle de Robien. Ce débat était organisé dans le cadre du grand débat national, et il a été ouvert par une vidéo très percutante des personnels de santé de l'hôpital de Toulouse, vidéo réalisée par la CGT sous forme flashmob avec un rappeur pour railler sur le discours techno de ceux qui assassinent l'hôpital avec 3 mots à la bouche: rentabilité, économie, ambulatoire...
Martine Carn: "dans beaucoup de structures, les soignants se disent maltraitants. Ils vont au boulot la boule au ventre. Tous les arrêts maladie ne sont pas remplacés. 28 patients par jour à voir en EHPAD, c'est un train d'enfer, vous ne pouvez faire que 24 toilettes. Du coup, vous sacrifiez la toilette de certains, ou vous ne faites que des toilettes partielles. C'est pareil dans les services de médecine. On met l'ambulatoire à tout va. La plupart des EHPAD n'ont plus d'infirmière de nuit. C'est aux aides soignants d'assurer la surveillance. Une aide-soignante va prendre le rôle de l'infirmière".
Une animatrice du comité de défense de l'hôpital de Lannion, ancienne infirmière elle aussi: "Quand j'ai fait mes premiers stages en gériatrie, on avait 1 infirmière pour 40 personnes âgées. C'était très dur. Il y a eu des embellies au fil du temps. Une montée de l'encadrement en personnel. Mais depuis une dizaine d'années, c'est la dégradation. Il n'y a que les murs qui ont changé. Plus ça va, plus on revient à la même prise en charge qu'en 1976"
Un autre animateur du comité de défense de l'hôpital de Lannion: "L'hôpital de Lannion-Trestel a été mis en faillite par des emprunts toxiques, une politique financière complètement hasardeuse. On a aujourd'hui des diminutions du nombre de lits dans des secteurs qui fonctionnent bien. On demande à des patients de la zone trégoroise de faire 80 km pour aller à Morlaix ou St Brieuc pour des actes médicaux qui pourraient être accomplis à Lannion".
Un autre intervenant met en avant le coût de l'EHPAD, 2000€ à Prevalon - Saint Brieuc: "sur place, pas assez de personnel dans les services, 3 ou 4 de jour. Les gens sont laissés à l'abandon. C'est pas le personnel qui est en cause. Un exemple, dans la chambre de ma mère de 98 ans, on a laissé le plafonnier avec des ampoules à changer, sans lumière, pendant 3 jours. La retraite moyenne est de 1000€ dans le secteur, comment se payer des EHPAD à 2000€".
Une autre intervenante: "Les soignants sont en situation de souffrance, ils décrivent une grande perte de sens de leur travail. Tout ce qui est relationnel ne rentre pas dans la comptabilité. Depuis qu'il y a les Agences Régionales de Santé, tout s'est dégradé avec la mise en compétition des établissements les uns avec les autres."
Une autre intervenante remarque avec force: "La santé n'est plus considérée comme un bien commun mais comme une marchandise. La pénurie de médicaments, touchant 30% d'entre eux, qui s'observe actuellement vient de ce que beaucoup de médicaments sont maintenant fabriqués en Inde et en Chine, et que leur approvisionnement obéit aussi à une logique de flux tendu. Le projet des gouvernements en France, depuis 15-20 ans, c'est celui d'une casse systématique des services publics. Il faut tout privatiser. On ne tient ni compte du coût environnement, ni du coût humain."
 
Denis Durand a pris la parole à ce moment là, disant entre autre;
"Les services d'aides à domicile, les EHPAD, devraient relever de la Sécurité Sociale, financée à 100% sur les cotisations. Tout se lie. Le pouvoir des actionnaires nous pourrit la vie dans tous les domaines. La moitié des personnes de plus de 75 ans touche moins de 1700€ et pourtant le coût moyen de l'EHPAD est de 1940€. En 2015, la réforme du financement des EHPAD a donné de très mauvais résultats. On est passé dans les années 60-70 de conditions d'accueil très dures à une amélioration. Mais depuis 10 ans au moins, tout le monde remarque que la situation se dégrade rapidement. C'est la marque d'un système économique qui n'est plus capable de répondre plus aux besoins sociaux. L'espérance de vie augmente, c'est une bonne nouvelle mais pas pour le capital. C'est un système économique qui n'est pas calibré pour répondre aux besoins sociaux, mais pour servir l'intérêt des actionnaires. Le groupe de clinique Korian par exemple a multiplié ses bénéfices par 5 depuis 2016. Les normes d'austérité budgétaire européenne, le passage à l'euro, le TSCG, se sont traduits par des dispositifs dans la gestion des hôpitaux qui ont changé la donne: tarification à l'acte, changement de gouvernance, prééminence des critères de rentabilité, jusqu'à produire une situation intenable pour tout le monde.
Si la France est en révolte aujourd'hui, c'est aussi lié à un mécontentement vis-à-vis des services publics qui se dégrade, à une demande de plus de services publics. L'adhésion des Français au service public, notamment de santé, augmente fortement. Il faut une augmentation des dépenses publiques, y compris pour la croissance économique: c'est l'avenir. C'est à la rentabilité privée qu'il faut s'attaquer, au coût du capital: par exemple l'Etat reverse chaque année 40 milliards d'intérêts au banque sur les intérêts de sa dette.
A côté de ça, les groupes financiers s'appuient sur les banques, des prêts consentis de manière complaisante, pour faire leur casino financier, absorber des concurrents, supprimer des emplois, comme Sanofi qui a absorbé Aventis en contractant un emprunt de 16 milliards d'€ à BNP Paribas à un taux ridiculement bas pour une OPA financière alors que Aventis était plus gros que lui.
Il faut que nous nous battions contre la dictature des marchés financiers, que nous mettions en avant l'exigence d'un pôle public du médicament au niveau français et européen, pour la recherche et la production de médicament. Que nous laissions à nouveau l'Etat et les hôpitaux s'endetter car cette dette amène des recettes publiques et sociales. Il faut que la BCE prête aux Etats pour des projets de développement humain et écologique plutôt qu'aux banques (700 milliards prêtés aux banques à des taux ridiculement peu élevés). Nous devons passer d'un encadrement de 23 pour 100 usagers dans les EHPAD à 60 pour 1000, cela créerait 60 000 emplois.
La cotisation sociale doit à nouveau financer la sécurité sociale à 100%. C'est tellement simple que ça devrait être remis au goût du jour. Au lieu de ça, leur ambition est de détruire la sécurité sociale. Il faut enrayer le processus de privatisation dans le système de santé, dans la chaîne de médicament. Aujourd'hui, le capitalisme en crise depuis les années 70 réorganise la société pour que tout aille au profit, il se nourrit de fonds publics, il s'attaque violemment à toutes les institutions progressistes. C'est un problème de système: on ne peut pas recadrer ce capitalisme dans le cadre du système. Il faut changer de système économique. Il y a la possibilité d'éradiquer le chômage, d'intégrer ces 15% de la société qu'on ne laisse plus produire des richesses, c'est la révolution à laquelle conduirait l'application de notre projet de sécurité emploi-formation, cela financerait autrement la Sécurité Sociale".
 
Pour ma part, j'ai défendu une plus grande nationalisation- socialisation du système de santé avec une reprise en main de la recherche sur le médicament, une entrave aux logiques de profit qui s'emparent de la santé, et tondent la Sécurité sociale, une fin du système de complémentarité juteuse clinique privée-hôpital, avec la complicité de bon nombre de médecins, qui ramène les actes lucratifs à la clinique et les plus coûteux à l'hôpital. Un pôle public du médicament, un retour au modèle hospitalier dominant, une réintégration de la rémunération médicale dans un modèle cadré, permettrait déjà faire faire beaucoup d'économies à la sécu. J'ai aussi avancé l'exigence d'une montée en puissance des cotisations sociales faisant contribuer les entreprises pour financer la perte d'autonomie, les EHPAD, l'aide à domicile, afin d'assurer une meilleure égalité des personnes âgées et de leur assurer une vie digne jusqu'au bout.
 
Ismaël Dupont.
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