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24 février 2019 7 24 /02 /février /2019 13:20
Marie Lambert, résistante, députée communiste du Finistère à la Libération, a aussi été journaliste à l'Huma et elle a eu, nous dit l'historien Alain Ruscio, cette lucidité au moment du début de la guerre, ou des "évènements d'Algérie", comme ils les appelaient.
Ci-joint l'article, que j'ai mis dans le Chiffon Rouge avec l'article du Maitron sur Marie Lambert que nous avait transmis Jean-Paul Cam.
Amicalement
Ismaël
 
Alain Ruscio : « La force communiste fut à l’origine de la protestation anticolonialiste en France »
Vendredi, 22 Février, 2019 entretien avec  Rosa Moussaoui

 

" Lorsque est déclenchée l’insurrection, le 1er novembre 1954, l’Humanité dépêche sur place l’une de ses journalistes, Marie Lambert. Dans un meeting au Vél’d’Hiv, le 5, Duclos prononce le mot « indépendance ». Pourquoi le communiqué officiel tardif du PCF est-il, lui, très ambigu ?

Alain Ruscio Merci de citer ces premiers reportages, totalement oubliés par l’historiographie, de l’ancienne députée communiste Marie Lambert (qui signait dans l’Humanité Marie Perrot). Grâce à elle, le mot « guerre » a été imprimé par votre journal dès le 3 novembre 1954. Vient, en effet, le 5 novembre, une réunion visant à célébrer l’anniversaire de la révolution d’Octobre, comme il était alors de rigueur. Jacques Duclos, après avoir salué les réalisations de l’Union soviétique, prononcera trois fois le mot « indépendance » . Et pourtant, vous avez raison, le mot n’apparaît plus dans le texte officiel qui suit, le communiqué du bureau politique du 8 novembre. Ici, nous sommes confrontés à un manque d’archives, les réunions du « BP » n’étant ni enregistrées, ni transcrites. Je risque une hypothèse : une semaine après le déclenchement de l’insurrection, les communistes étaient dans la totale ignorance de ses instigateurs. Rappelons que le sigle « FLN » n’était apparu que le 1er novembre. Une prise de distance est manifeste, marquée notamment par la crainte d’une provocation. Au passage, je signale que les communistes algériens, eux, ne partagèrent pas cette méfiance et tentèrent même de dissuader leurs camarades français d’utiliser cet « argument ».

 

LAMBERT Marie-Yvonne [née PERROT, Marie, puis épouse GOSNAT]

Par Christian Bougeard - pour le MAITRON

Née le 26 octobre 1913 à Landerneau (Finistère), morte à Ivry-sur-Seine le 22 janvier 1981 ; secrétaire fédérale communiste du Finistère (1947-1949) ; députée PCF du Finistère (1948-1951).

Originaire de la petite ville de Landerneau (Finistère), Marie Perrot avait un grand-père qui avait participé, contre son gré, à l’écrasement de la Commune de Paris mais aurait exprimé de la sympathie pour les Communards. Il aimait porter les jours de fêtes un chemise rouge pour manifester ses opinions.
Marie Lambert avait interrompues ses études après le brevet. Elle acquit par la suite, , en autodidacte, une importante culture. Elle avait épousé jeune Henri Lambert , avec qui elle eut trois enfants : Jean-Paul en 1932 ( serge nt cassé pour refus d’être appelé en 1956), Henri en 1935 et Annie en 1944. Elle fut brièvement institutrice pendant la "drôle de guerre".
Son mari fut un résistant FN et FTP. Arrêté en Ille-et-Vilaine en décembre 1943, torturé et déporté. Sous l’Occupation, Marie Lambert participa aux actions de son époux ,diffusant tracts et journaux clandestins dans la région de Landerneau. Elle servit d’agent de liaison à Daniel Trellu, chef des FTP du Finistère et organisa des groupes de « femmes patriotes », malgré une grossesse. Pour son action, elle obtint la médaille de la Résistance et la Croix de guerre.

Ayant adhéré au PCF en 1943, ettant u rapport se geste et la licture avec la lecture de Lyssagaray et la lecture de son Histoire de la Commune., « la ménagère » Marie Lambert fut élue conseillère municipale de Landerneau en mai 1945 (réélue en 1947) dans la municipalité dirigée par l’ancien maire révoqué et ancien député (réélu en 1945), le socialiste Jean-Louis Rolland. Elle appartenait aussi en 1945 au bureau de l’UFF du Finistère. N’ayant pas été candidate en octobre 1945, Marie Lambert figurait en 4e position sur la liste communiste du Finistère aux élections à la seconde Assemblée Constituante le 2 juin 1946 qui recueillit 95 343 voix en moyenne (24,6%) et deux élus, les députés sortants Pierre Hervé et Gabriel Paul. Le 10 novembre 1946, elle était toujours 4e alors que le PCF obtenait 27,8% des voix et trois députés (Alain Signor *en plus). Mais la démission de Pierre Hervé, le 15 juin 1948, permit à Marie Lambert de lui succéder à l’Assemblée nationale en juillet. Inscrite à la commission de l’Agriculture, elle déposa plusieurs propositions de loi en faveur des ouvriers agricoles.

Auparavant, Marie Lambert était devenue une des principales dirigeantes du PCF. Elle entra au bureau fédéral élargi de 9 à 13 membres lors de la IXe conférence d’août 1946, devenant ensuite secrétaire fédérale, sans doute en 1947, lors du départ de l’instituteur Alain Cariou. En 1948 et au début 1949, Marie Lambert assura de manière transitoire la fonction de première secrétaire fédérale du Finistère. Elle en fut écartée à la suite de la XIIe conférence fédérale de février 1949 présidée par Jeannette Vermeersch, et remplacée par Daniel Trellu. Elle fut critiquée pour n’avoir pas su diriger sa fédération, en perte de vitesse, et éviter les graves conflits qui divisaient la CGT, peut-être aussi parce qu’il lui était difficile d’assurer ses tâches de direction avec son mandat de députée. Les critiques portaient sur la trop grande importance accordée par la fédération à la question de la laïcité sous l’impulsion de Pierre Hervé. Au total, 24 membres de la direction fédérale sur une quarantaine furent remplacés. Cette véritable « purge » permit un durcissement et une stalinisation de la fédération avec son lot de critiques, d’autocritiques, d’exclusions (même temporaires) et de chasse aux « titistes » et aux « mous ». En 1951-1952, le bureau politique lui-même fut contraint de reprendre les choses en main.

En mars et avril 1950, une série de grèves très dures secoua le Finistère, provoquant une forte mobilisation syndicale et de solidarité. Le 14 avril, une manifestation des femmes de l’UFF à la mairie de Brest se transforma en affrontement avec la police : la députée Marie Lambert (tabassée gravement pendant la manifestation) et deux dirigeants communistes furent arrêtés. Le 17 avril 1950, une manifestation de protestation de 5 000 personnes fut vivement réprimée provoquant la mort de l’ouvrier communiste Édouard Mazé, le frère du conseiller municipal PCF Pierre Mazé. Alain Signor fut lui aussi arrêté et Jacques Duclos interpella le gouvernement sur ces arrestations considérées comme illégales, en violation de l’immunité parlementaire. Plusieurs milliers de personnes participèrent aux obsèques d’Édouard Mazé. Rapidement libérés, Marie Lambert et Alain Signor furent condamnés à cinq et à six moi s de prison avec sursis. Comme en 1935, la violence des affrontements avec les forces de l’ordre allait marquer durablement la mé moi re du mouvement ouvrier brestois.

Lors des élections législatives du 17 juin 1951, Marie Lambert , en 3e position sur la liste communiste qui obtint 20,9 % des suffrages ne fut pas réélue, le PCF ne conservant que les sièges d’Alain Signor et de Gabriel Paul. Il semble que l’ancienne députée communiste quitta rapidement le Finistère. De toute façon, en janvier 1953, elle ne figurait plus dans aucun organisme de la direction fédérale. On sait qu’elle devint journaliste à l’Humanité puis à France nouvelle et directrice de Femmes nouvelles, le journal de l’UFF, chargé de la culture, ce qui lui permit de connaître le principaux artistes communiste, notamment le couple Aragon-Triolet.. Le 8 novembre 1954, l’Humanité publia sous le titre "Des tortures dignes de la Gestapo", un reportage de Marie Perrot : "Les arrestations se poursuivent en Algérie et de nombreuses personnes à des sévices innommables dans les locaux de la police [...] la bastonnade, le lavage d’estomac à l’aide d’un tuyau enfonce dans la bouche et le courant électrique". Ces scènes lui rappelaient les tortures qu’avaient subies son premier mari en 1943. Elle participa en 1955 au premier voyage de journaliste au premier voyage de journalistes à Hanoi. Son statut de journaliste lui permit également de découvrir le Yougoslavie et laTunisie.

Marie Perrot, vécut avec Georges Gosnat à Saint-Ouen à partir de 1950. Elle l’épousa le 30 juillet 1970 (on trouve ailleurs le 30 décembre 1970) et habita avec lui à Ivry-sur-Seine. Georges Gosnat était député d’Ivry-sur-Seine et un des principaux responsables des finances du PCF. Elle décéda en 1981 dans ce bastion du communisme de la banlieue sud-est et fut enterrée au cimetière communal.

 
SOURCES : Arch. du comité national du PCF. Organigrammes des comités fédéraux du Finistère (1953-1968). — Arch. PPo., dossier Georges Gosnat. — Eugène Kerbaul, 1918-1945 : 1640 militants du Finistère, Bagnolet, 1988, notice Henri Lambert et Marie Perrot, p. 140 et 232-233. — Isabelle Picart, Le PCF à Brest de la Libération à la fin de la Quatrième République (1944-1958), maîtrise d’histoire, Université de Bretagne occidentale, Brest, 1989. — Le bande dessinée de Kris et Étinne Davodeau, Un homme est mort, Futuropolis, 2006. — Cédérom le Maitron. Notice Georges Gosnat par Jean Maitron et Claude Pennetier.
 
 
***

Dans une lettre datée du 16 octobre 1985, Pierre Le Rose donne à Pierre Crépel, un camarade de l'IRM (Institut de Recherche Marxiste) basé à Lanester, des renseignements complémentaires sur le Parti Communiste à la Libération, période qu'il a connue en tant que dirigeant et acteur. On trouve dans cette lettre des informations tout à fait importantes d'un point de vue historique qui justifient qu'on la publie, avec l'accord de la fille de Pierre Le Rose:

"L'audience du Parti était très grande dans le Finistère à la Libération. On évaluait les adhérents à 10 000 ou 12 000. Les cartes étaient placées aux réunions publiques au lendemain de la libération. L'organisation ne suivait pas. Mais dans les localités importantes (Brest, Morlaix, Quimper, Douarnenez, Concarneau), les cellules avaient des Bureaux et des activités réelles. Le premier pointage réel que j'ai pu faire en Avril 47 (je venais d'avoir la responsabilité de l'organisation fédérale) faisait apparaître plus de 7000 adhérents. Nous avons vu jusqu'à 12 000 personnes à nos fêtes fédérales (fête de la Bretagne, notre journal, avec Marcel Cachin; 40 000 personnes à Brest sur le cours d'Ajot avec Maurice Thorez le 6 juillet 1947). Parallèlement, les JC (44-45) puis l'UJRF (à partir d'avril 45) comptaient entre 9 et 10 000 adhérents (jeunes venus des FTP, jeunes filles très nombreuses). Les jeunes prenaient leurs responsabilités pour organiser les activités ( 400 Jeunes Communistes à Quimper, 200 à Concarneau, mêmes chiffre à Douarnenez; organisations existant dans les localités rurales du Centre Finistère, Riec sur Belon, etc...). Les meetings des JC rassemblaient autant et parfois plus d'auditeurs que le Parti. Ce sont les JC (garçons et filles) qui ont vite fourni les cadres du Parti (peut-être au détriment de l'organisation des jeunes).

L'audience du Parti est venue du combat clandestin, puis de l'activité des militants, des élus et des ministres communistes, activité qui continuait le combat national, le confirmait.

Dans des élections législatives à la proportionnelle, le Parti Communiste recueillait 70 000 voix en novembre 1945 (2 députés), 80 000 voix en mars 1946 (2 députés), 105 800 voix en novembre 1946 (3 députés sur 10 députés finistériens).

La part de la jeunesse et des femmes fut considérable dans cette période. Nous avions la première femme maire (Kernevel), des adjointes. Notre Parti faisait le plus confiance aux jeunes (Gabriel Paul, député et secrétaire fédéral à 26 ans), Marie Lambert, députée et secrétaire fédérale à 33 ans (idem dans les Côtes d'Armor avec Hélène Le Jeune). On retrouve des jeunes de nos fédérations bretonnes également à Ouest-Matin (sur Rennes comme correspondants).

La direction du PCF milite pour la reconnaissance politique des femmes: "Les femmes viennent de plus en plus à la vie politique. Il faut les organiser et laisser de côté les préjugés encore tenaces sur l'infériorité de la femme qui ne sont pas dignes de communistes".  

La fédération vient de transférer son siège à Brest. Elle connaît déjà quelques difficultés financières qui l'ont contraint à réduire son nombre de permanents.  

* Note biographique de Jean-Claude Cariou sur Marie Lambert et Pierre Hervé

Marie Lambert remplaça ensuite à l'Assemblée Nationale Pierre Hervé (du secteur de Morlaix-Lanmeur), lequel quitta plus tard le PCF pour rejoindre la SFIO puis un groupuscule gaulliste. Il redevint professeur de philosophie, son métier initial en région parisienne. Sa femme, résistante, avait servi de modèle à Jacques Prévert, dont il était l'ami, pour son célèbre poème "Barbara". Marie Lambert divorça ensuite de l'officier d'infanterie dont elle était l'épouse et quitta la Bretagne avec son nouveau mari, Georges Gosnat, trésorier national du PCF et membre du Bureau politique. 

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24 février 2019 7 24 /02 /février /2019 07:19
Repas republicain du PCF Bigouden au Guilvinec, Château de Kergoz, le 23 février 2019 en hommage aux Penn Sardin de Douarnenez et du Pays Bigouden: le coeur de la Bretagne maritime rouge (reportage-photo)
Repas republicain du PCF Bigouden au Guilvinec, Château de Kergoz, le 23 février 2019 en hommage aux Penn Sardin de Douarnenez et du Pays Bigouden: le coeur de la Bretagne maritime rouge (reportage-photo)
Repas republicain du PCF Bigouden au Guilvinec, Château de Kergoz, le 23 février 2019 en hommage aux Penn Sardin de Douarnenez et du Pays Bigouden: le coeur de la Bretagne maritime rouge (reportage-photo)
Repas republicain du PCF Bigouden au Guilvinec, Château de Kergoz, le 23 février 2019 en hommage aux Penn Sardin de Douarnenez et du Pays Bigouden: le coeur de la Bretagne maritime rouge (reportage-photo)
Repas republicain du PCF Bigouden au Guilvinec, Château de Kergoz, le 23 février 2019 en hommage aux Penn Sardin de Douarnenez et du Pays Bigouden: le coeur de la Bretagne maritime rouge (reportage-photo)
Repas republicain du PCF Bigouden au Guilvinec, Château de Kergoz, le 23 février 2019 en hommage aux Penn Sardin de Douarnenez et du Pays Bigouden: le coeur de la Bretagne maritime rouge (reportage-photo)
Repas republicain du PCF Bigouden au Guilvinec, Château de Kergoz, le 23 février 2019 en hommage aux Penn Sardin de Douarnenez et du Pays Bigouden: le coeur de la Bretagne maritime rouge (reportage-photo)
Repas republicain du PCF Bigouden au Guilvinec, Château de Kergoz, le 23 février 2019 en hommage aux Penn Sardin de Douarnenez et du Pays Bigouden: le coeur de la Bretagne maritime rouge (reportage-photo)
Repas republicain du PCF Bigouden au Guilvinec, Château de Kergoz, le 23 février 2019 en hommage aux Penn Sardin de Douarnenez et du Pays Bigouden: le coeur de la Bretagne maritime rouge (reportage-photo)
Pour faire un magnifique discours d'hommage aux Penn Sardin des années 1923-1924-1925 avec des résonances dans l'actualité sociale, ou pour chanter Amsterdam de Brel avec une voix magnifique, pour servir le repas, Etienne Le Bellec, élu PCF au Guilvinec, toujours impeccable!

Pour faire un magnifique discours d'hommage aux Penn Sardin des années 1923-1924-1925 avec des résonances dans l'actualité sociale, ou pour chanter Amsterdam de Brel avec une voix magnifique, pour servir le repas, Etienne Le Bellec, élu PCF au Guilvinec, toujours impeccable!

Repas republicain du PCF Bigouden au Guilvinec, Château de Kergoz, le 23 février 2019 en hommage aux Penn Sardin de Douarnenez et du Pays Bigouden: le coeur de la Bretagne maritime rouge (reportage-photo)
Repas republicain du PCF Bigouden au Guilvinec, Château de Kergoz, le 23 février 2019 en hommage aux Penn Sardin de Douarnenez et du Pays Bigouden: le coeur de la Bretagne maritime rouge (reportage-photo)
Maxime Le Brun et Claude de Lunardo

Maxime Le Brun et Claude de Lunardo

Repas republicain du PCF Bigouden au Guilvinec, Château de Kergoz, le 23 février 2019 en hommage aux Penn Sardin de Douarnenez et du Pays Bigouden: le coeur de la Bretagne maritime rouge (reportage-photo)

Maxime Le Brun, à droite, qui milite depuis ses 14 ans au Parti Communiste, ancien éducateur spécialisé chez les Religieuses à Quimper, ancien marin-pêcheur, né en résistance. Son père, Jean Le Brun, maire du Guilvinec jusqu'en 1983, fut radio sur les cargos. Communiste, il aida à acheminer des armes à l'Espagne Républicaine et avec un poste émetteur remis par la France Libre, il organisa des transmissions radios avec Londres, allant chercher le poste avec sa femme et son fils, Maxime, né en 41, alors tout bébé. Dénoncé, Jean Le Brun fut déporté à Buchenwald où il intégra la résistance du camp. On lui doit notamment d'avoir protégé et sauvé Marcel Bloch (Marcel Dassault) selon la décision prise par le Parti communiste clandestin pour la reconstruction de la France. Jean Le Brun, animateur du journal Le Travailleur Bigouden avec Jean Kervision et Gaston Balliot, fut, aux dires mêmes du maire actuel du Guilvinec, de droite, un super maire, très humain, très respecté pour ses valeurs, sa proximité, son exemplarité, en plus d'être un héros de la résistance.
C'était hier au Repas Républicain de la section PCF du Pays Bigouden au château de Kergoz entre l'école Louise Michel, la rue George Politzer et la rue Neruda. Il reste des traces des Rouges dans ce pays de communisme populaire, chez les marins-pêcheurs et les ouvrières des conserveries.
A côté de Maxime Le Brun, il y a Claude De Lunardo dont le père, immigré italien, a fait de la résistance, comme son grand-père, Vincent Larnicol, qui cachait des armes dans sa carrière à Lesconil, et a connu deux ans de prison pendant l'occupation suite à une rafle, à Quimper, Vanves et Compiègne, avant de s'évader d'un convoi partant en déportation en Allemagne en 44.
Le Parti Communiste, c'est aussi l'ordinaire d'un héritage héroïque et cependant modeste.

Repas republicain du PCF Bigouden au Guilvinec, Château de Kergoz, le 23 février 2019 en hommage aux Penn Sardin de Douarnenez et du Pays Bigouden: le coeur de la Bretagne maritime rouge (reportage-photo)
Repas republicain du PCF Bigouden au Guilvinec, Château de Kergoz, le 23 février 2019 en hommage aux Penn Sardin de Douarnenez et du Pays Bigouden: le coeur de la Bretagne maritime rouge (reportage-photo)
Mon intervention au repas du PCF Pays Bigouden au Guilvinec le samedi 23 février: sur le mouvement social des Gilets Jaunes et la morgue de la bourgeoisie pour le discréditer, la sauvegarde indispensable de l'Humanité et du pluralisme de la presse, et la campagne des Européennes, avec la présentation de nos candidats, bretons notamment, et de nos axes de campagne. Une quarantaine de soutiens supplémentaires ont été enregistrés sur la liste du Comité de soutien finistérien à Ian Brossat et à la liste du PCF aux élections européennes.

Mon intervention au repas du PCF Pays Bigouden au Guilvinec le samedi 23 février: sur le mouvement social des Gilets Jaunes et la morgue de la bourgeoisie pour le discréditer, la sauvegarde indispensable de l'Humanité et du pluralisme de la presse, et la campagne des Européennes, avec la présentation de nos candidats, bretons notamment, et de nos axes de campagne. Une quarantaine de soutiens supplémentaires ont été enregistrés sur la liste du Comité de soutien finistérien à Ian Brossat et à la liste du PCF aux élections européennes.

La chanteuse, qui chante l'Internationale, le Chiffon Rouge, et bien d'autres chansons révolutionnaires, c'est Yvonne Gadonay, 91 ans, ancienne ouvrière d'usine à la conserverie du Guilvinec, toujours militante communiste, gracieuse, malicieuse et chaleureuse.

La chanteuse, qui chante l'Internationale, le Chiffon Rouge, et bien d'autres chansons révolutionnaires, c'est Yvonne Gadonay, 91 ans, ancienne ouvrière d'usine à la conserverie du Guilvinec, toujours militante communiste, gracieuse, malicieuse et chaleureuse.

Repas republicain du PCF Bigouden au Guilvinec, Château de Kergoz, le 23 février 2019 en hommage aux Penn Sardin de Douarnenez et du Pays Bigouden: le coeur de la Bretagne maritime rouge (reportage-photo)

Femmes du Pays Bigouden: le rouge leur va si bien!
La chanteuse, qui chante l'Internationale, le Chiffon Rouge, et bien d'autres chansons révolutionnaires, c'est Yvonne Gadonay, 91 ans, ancienne ouvrière d'usine à la conserverie du Guilvinec, toujours militante communiste, gracieuse, malicieuse et chaleureuse. Son père distribuait l'Huma clandestine à Lechiagat pendant la guerre tout en vendant des lapins pour survivre. Elle a connu les rafles au Guilvinec en 42, les frères que l'on doit cacher, car tous les hommes ou presque étaient suspects de résistance communiste. Elle s'est retrouvée avec le visage d'un russe blanc venant perquisitionner à la fenêtre de sa mère, héroïque d'avoir su faire face et sauver ses mari, fils, et filles.

A côté d'Yvonne, Jeannine Lagadic, ouvrière à la conserverie de Penmarc'h retraitée, et Cécile Thomas, secrétaire médicale retraitée, qui a connu les rafles de Lesconil, et dont le père, marin-pêcheur à Lesconil, avait un bateau qui s'appelait Crassine, du nom du premier ambassadeur soviétique en France. Son deuxième bateau s'appelait Marcel Cachin. Toutes les trois ont connu Marcel Cachin faisant ses discours à Pont L'Abbé pour la fête du Parti Communiste.

A côté de moi et d'elles encore pour le repas, Jacqueline Braire, dont la belle-mère était de Lesconil, Joséphine Monot, dans un milieu où tous les bateaux des marins-pêcheurs portaient des noms évoquant la révolution dans les années 30. Sa belle-mère avait la crise et le déplacement de la sardine dût émigrer au Croisic en Loire-Inférieure, sous Nantes, comme beaucoup de gens de mer du Pays Bigouden. Ils n'étaient pas très bien vu. C'était les Rouges. Patronne d'un bar-crêperie au Croisic, elle réussit néanmoins à se faire apprécier des marins-pêcheurs locaux malgré ses convictions communistes affichées. Quand le lieutenant colonel Hotz a été exécuté à Nantes (prétexte au massacre de Chateaubriant du 22 octobre 1941) elle a fait partie des Otages raflés. Mais une manifestation de femmes du Croisic a fait pression sur le maire pour qu'il intervienne auprès des autorités allemandes pour qu'elle soit libérée, sans quoi elle aurait peut-être été fusillée avec les autres communistes ou cégétistes, ou déportée. Le Cour des Otages à Nantes garde le souvenir de ce tragique épisode. Libérée, le maire du Croisic l'a contrainte à partir et elle s'est retrouvée réfugiée à Quimper. 2 de ses cousins résistants ont été fusillés à La Torche. Son mari de sa fille, métallurgiste, a été licencié des Chantiers Navals de St Nazaire après la guerre pour avoir organiser les grandes grèves d'après-guerre. Il a été secrétaire général de la bourse du travail de Paris jusqu'en 1983.

Toutes ces dames bien sûr soutiennent la campagne de Ian Brossat et font partie du comité de soutien de la liste européennes du Parti Communiste
Témoignages recueillis par Ismaël Dupont au Guilvinec, 23 février 2019

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24 février 2019 7 24 /02 /février /2019 06:59
Landivisiau : environ 900 personnes disent Non à la centrale ce samedi 23 février (Léo Rozé, France Bleu Breizh Izel)

Près de 900 personnes ont défilé à Landivisiau samedi après-midi, contre le projet de centrale à gaz. Des manifestants ont forcé les barrières de chantier qui entourent désormais le site. Une centaine de personnes y a pénétré, avant de repartir dans le calme, en fin d'après-midi.

Près de 900 manifestants ont défilé dans une ambiance bon enfant, au son de la musique, samedi après-midi à Landivisiau. Certains étaient déguisés, d'autres portaient des gilets jaunes. "On est partis à une trentaine de Brest. Moi je ne suis pas pour la centrale de Landivisiau, j'étais déjà opposé à Plogoff", explique Christian, l'un des gilets jaunes brestois.

"Là, c'est la force des citoyens. On ne doit pas accepter des projets aussi aberrants" Jean-Yves Quéméneur, un des leaders des opposants à la centrale

Une centaine de manifestants pénètre sur le site

Quand le cortège passe le long du site de la future centrale, des manifestants forcent les barrières de chantier installées récemment tout autour. Près de 100 personnes envahissent alors le site, les autres restent regarder de la route. Les manifestants quittent finalement le terrain en fin d'après-midi, dans le calme.

Avant de quitter le site du chantier, certains manifestants scandent : "on reviendra", en direction des forces de l'ordre. La mobilisation de ce samedi semble regonfler le moral de ceux et celles qui se mobilisent presque tous les matins à Landivisiau. 

"Depuis le 21 janvier, tous les matins, un groupe est présent sur le site de la centrale. On est entre 20 et 40 personnes pour faire pression et ralentir les travaux. Notre but est bien de stopper les travaux" explique Angélique, militante de l'association "Landivisiau doit dire Non à la centrale". Sur le terrain juridique, une décision du Conseil d'Etat est attendue d'ici deux semaines.

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23 février 2019 6 23 /02 /février /2019 08:58

Justice et démocratie en Catalogne - Déclaration du PCF
 

Le parti communiste français s’associe à l’appel de l’UDB à un rassemblement à Quimper place de la Résistance ce samedi 23 février à 14h pour protester contre le procès en cours à Madrid contre les 12 indépendantistes catalans accusés de rébellion, de détournement de fonds, mais poursuivis en réalité pour avoir organisé le référendum sur l’indépendance de la Catalogne.

Ce procès, qui se déroule sur fond de discours haineux de la doite nationaliste espagnole et de l’extrême-droite, lesquelles ont manifesté ensemble à Madrid il y a quelques jours, fait peser de graves menaces sur l’avenir démocratique de la Catalogne et de toute l’ Espagne.

Marie-Pierre Vieu, membre de la direction nationale du PCF et députée européenne, se rendra la semaine prochaine à Madrid pour y assister en tant qu’observatrice.

Le PCF refuse que des responsables politiques ou associatifs soient emprisonnés et poursuivis pour avoir organisé pacifiquement un référendum. Cela ne peut en aucun cas constituer un délit, encore moins un crime de «sédition».

Quelle que soit l’opinion que l’on peut avoir sur le statut de la Catalogne, cette question ne pourra être tranchée par un procès qui n’a pas lieu d’être et porte atteinte aux droits et libertés.

Le futur des relations entre la Catalogne et l’État espagnol ne peut se décider que dans un cadre concerté, démocratique, pacifié et solidaire.

Seul un processus fondé sur un dialogue entre les forces politiques, entre les peuples et les nations qui composent l’État espagnol, peut ouvrir une issue à la crise actuelle.

La section de Quimper du PCF et la Fédération du PCF Finistère, le 21 février 2019

Justice et démocratie en Catalogne - Déclaration du PCF : appel au rassemblement du samedi 23 février à 14h à Quimper pour protester contre le procès politique des indépendantistes catalans
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23 février 2019 6 23 /02 /février /2019 08:57
Contre la construction de la Centrale à Gaz de Landivisiau, manif carnaval à Landivisiau le samedi 23 février à 14h
Samedi 23 février à 14H00
Place du Champ de foire à Landivisiau
📣 Grand rassemblement festif et militant ! Déguisez-vous ! 🎊
🐌🌿 Sortez vos plus beaux costumes d'escargots, vos chapeaux de fougères et vos instruments de musique ! 🎶
Pour  montrer que nous sommes CONTRE ce projet de centrale à gaz, projet d'un autre temps au vu de l'état d'urgence climatique,
et POUR une transition vers une société sobre en énergie et conviviale !
 
Landivisiau doit dire non à la centrale
Association loi 1901 à direction collégiale
 
Pour l’abandon du projet de Centrale à gaz en Bretagne signez la pétition sur change.org !
Pour nous soutenir, adhérez à l’association Landivisiau Doit Dire Non à La Centrale. FB @LDDNLC
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11 février 2019 1 11 /02 /février /2019 21:18
Toutes les condoléances des camarades et amis du PCF Finistère. Jean Maurice a porté haut les ambitions et valeurs du communisme à l'échelle locale et dans sa ville de Lanester. Notre reconnaissance sincère et notre admiration lui sont dues.
Amitiés à sa famille et aux camarades du Morbihan endeuillés.
Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF Finistère
Jean Maurice a été maire pendant 43 ans de Lanester. (Photo d’archives : Le Télégramme)

Jean Maurice a été maire pendant 43 ans de Lanester. (Photo d’archives : Le Télégramme)

Le Télégramme, 11 février 2019

Nous avons appris, lundi en début de soirée, le décès de Jean Maurice, qui fut maire de Lanester de 1953 à 1996. Il avait quitté la scène politique en 2001 mais restait pour les Lanestériens l’ayant connu le maire qui a façonné la ville, détruite à 75 % pendant la Seconde Guerre mondiale.

Né le 3 août 1925 rue Capitaine-de-Mauduit, Jean Maurice a rejoint à 18 ans les maquis FTP de la Marseillaise, puis de Saint-Marcel, avant de participer en 1945 aux combats de la libération de la poche de Lorient. En 1953, dessinateur modeleur à l’Arsenal, il est révoqué avec quelques autres collègues pour avoir suivi une minute de grève contre la guerre d’Indochine. En 1953, le militant communiste est élu maire de la ville qui compte alors 11.000 habitants. C’est lui qui la reconstruira, en pensant en priorité aux logements sociaux et aux écoles.

Jean Maurice est décédé, lundi soir, à l’âge de 93 ans.  | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Jean Maurice est décédé, lundi soir, à l’âge de 93 ans. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Il s’était mis au service de la commune de Lanester pendant 43 ans, maire de 1953 à 1996. Cet homme engagé est resté toute sa vie fidèle à ses convictions. Il est décédé à l’âge de 93 ans, ce lundi 11 janvier 2019.

Personnage emblématique du paysage lanestérien, Jean Maurice, maire de la commune durant 43 ans, est décédé à l’hôpital, ce lundi 11 février 2019. « Il va laisser un immense vide », confie Philippe Jumeau, secrétaire départemental du Parti communiste français, qui a appris le décès avec une grande tristesse et beaucoup d’émotion.

Né le 3 août 1925, au 32, rue Capitaine-de-Mauduit, d’un ouvrier de l’Arsenal et d’une couturière de la Marine, Jean Maurice obtient son certificat d’études en 1937 et rentre à l’arsenal comme apprenti, en août 1939. Sportif, il pratique l’athlétisme et le basket au club des Merlus, jusqu’en 1943.

En 1944, il rejoint les maquis francs-tireurs et partisans. En 1945, il participe aux combats de la Libération de la Poche de Lorient. Il est démobilisé en décembre, puis reprend son travail à l’arsenal, comme dessinateur-modeleur. À cause d’une grève d’une minute contre la Guerre d’Indochine, il est licencié en juillet 1952.

En 1953, il y a quatre listes aux élections municipales. Deuxième nom sur sa liste, le militant communiste est élu maire.

La priorité aux logements sociaux et aux écoles

Lanester, cité ouvrière, a alors une population de 11 000 habitants. La Ville est détruite aux deux tiers. Il en sera le reconstructeur, le bâtisseur et donnera la priorité aux logements sociaux et aux écoles. Pas étonnant de voir son nom sur la plaque d’inauguration de la plupart des structures municipales (lycée, école de musique et de danse, première crèche, médiathèque, stade, gymnases, piscine).

Il restera maire 43 ans. Il s’est toujours battu « pour la défense des libertés, de la paix, pour les luttes quotidiennes » . Un engagement hérité en partie de Jean-Marie Maurice, son père, devenu militant communiste au lendemain de la Première Guerre mondiale.

Un être charismatique

Un dévouement sans faille, une capacité de travail indéniable, une fidélité à sa famille politique, une grande pudeur, un être charismatique, ce sont les grands traits que note la plupart des gens qui l’ont côtoyé. Même encore récemment. On l’apercevait encore à la Fête de l’Humanité à Lanester, aux vœux… « Il arrivait toujours avec l’Humanité sous le bras, avec des trucs surlignés, entourés. Il s’intéressait toujours à l’actualité, à notre parti », relève Philippe Jumeau.

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11 février 2019 1 11 /02 /février /2019 08:42
Lorient. Un nouveau comité régional pour les communistes (Ouest-France, 10 février 2019)
Lorient. Un nouveau comité régional pour les communistes

 

Philippe Jumeau, secrétaire départemental du PCF Morbihan, a été désigné animateur du nouveau comité régional. | ARCHIVE
 
Samedi 9 février 2019, 45 communistes venus des quatre départements de la Bretagne se sont retrouvés à Lorient pour la conférence régionale de leur parti. Cap sur les Européennes.
 
Samedi 9 février, 45 communistes venus des quatre départements de la Bretagne se sont retrouvés à Lorient pour la conférence régionale de leur parti. Des ateliers de réflexion se sont déroulés autour des thèmes, de la santé, la maritimité, la culture, l’énergie, la communication et la Fête de L’Humanité Bretagne.

Les enjeux pour la Bretagne

Les synthèses de ces différents thèmes constitueront les grands axes du projet politique du parti pour la région Bretagne. Un premier document présentant ces enjeux sera élaboré puis diffusé pendant la campagne des élections européennes, notamment au moment de la présentation des quatre candidat.e.s bretons de la liste menée par Ian Brossat.

Ian Brossat, à Rennes

Les communistes commencent dès ce 9 février, la mobilisation pour assurer la réussite du meeting de Ian Brossat, à Rennes, le 24 avril prochain.

À l’issue de la journée, le nouveau comité régional comprenant seize membres des quatre départements à égalité et à parité a été élu. Philippe Jumeau, secrétaire départemental du PCF Morbihan, en a été désigné comme l’animateur.

Conférence régionale du PCF à Lorient le samedi 9 février - les communistes planchent sur leur projet régional, Philippe Jumeau élu animateur du Comité Régional PCF Bretagne (CRAC)

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11 février 2019 1 11 /02 /février /2019 06:41
L'union des forces - la seule solution! - par Ismaël Dupont
L'union des forces - la seule solution!

Augmentation du SMIC, rétablissement de l'ISF, abandon de l'augmentation de la CSG sur les retraités, réindexation des retraites sur l'inflation, taxes sur les GAFA, abandon du CICE qui bénéficie aux actionnaires des grosses boîtes et non à l'emploi, référendum d'initiative citoyenne, découplement des Présidentielles et Législatives, abandon du CETA et du TAFTA, arrêt des violences policières, de la répression contre les mouvements sociaux, interdiction des LBD, maintien des services publics de proximité, autant de revendications des Gilets Jaunes finistériens que partagent les communistes depuis longtemps et qui correspondent aux projets de loi déposés par nos parlementaires, véritables représentants du peuple.

Le mouvement des Gilets Jaunes est un combat de classe contre les dégâts d'une démocratie confisquée et les méfaits du néo-libéralisme, amplifiée par la politique inégalitaire et l'attitude méprisante d'Emmanuel Macron.

Ian Brossat, notre candidat tête de liste aux Européennes du 26 mai prochain, et Fabien Roussel, nouveau secrétaire national du PCF, portent les propositions progressistes des Gilets Jaunes dans le débat public et dénoncent à longueurs de journée la volonté de l'exécutif de confisquer le débat national au profit d'une politique en faveur des seuls privilégiés.

Ce mouvement des Gilets Jaunes permet le retour en force sur la scène publique du combat , des invisibles, des exploités, des dominés, des précaires: C'est un véritable et grand moment d'appropriation politique.

Aux côtés des syndicats qui luttent d'arrache-pied contre les politiques capitalistes, le parti communiste appuie ce mouvement populaire et tente de favoriser la convergence des luttes pour faire reculer Macron et infliger des défaite à ce fondé de pouvoir des milliardaires dont chaque déclaration ou presque est une provocation pour ceux qui voient leurs droits et leur vie quotidienne se dégrader.

Ensemble, on sera plus fort !

Ils ont les millions mais nous sommes les millions ! Aux élections européennes du 26 mai, il s'agit de battre cette politique néo-libérale, profondément réactionnaire, portée par Macron comme par la droite, mais aussi de refuser les séductions nationalistes xénophobes de l'extrême-droite pour promouvoir une Europe des travailleurs unis face aux pouvoirs de la finance !

La réinvention de notre démocratie, la révolution sociale et citoyenne sont de nouveau à l'ordre du jour mais seul le rassemblement de toutes celles et tous ceux qui ne supportent plus toutes ces injustices pourra la favoriser !

Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF Finistère

Photo Pierre-Yvon Boisnard

Photo Pierre-Yvon Boisnard

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10 février 2019 7 10 /02 /février /2019 17:43
Maryam Madjidi, auteur de Marx et la Poupée, écrivaine d'origine iranienne, militante pour les droits des exilés, candidate sur la liste Européennes du PCF et de Ian Brossat, sera à Morlaix et à Brest le vendredi 5 et samedi 6 avril à l'invitation du PCF Finistère
Maryam Madjidi, auteur de Marx et la Poupée, écrivaine d'origine iranienne, militante pour les droits des exilés, candidate sur la liste Européennes du PCF et de Ian Brossat, sera à Morlaix et à Brest le vendredi 5 et samedi 6 avril à l'invitation du PCF Finistère

Maryam Madjidi, écrivaine, professeur de Français Langues Etrangères travaillant avec les réfugiés, fille de militants communistes iraniens contraints à l'exil, militante pour le droit d'asile, auteur de "Marx et la poupée", un magnifique roman sur l'exil, son découverte de la France, son rapport avec l'Orient et les illusions de l'orientalisme, et l'engagement de ses parents qui a reçu le Prix Goncourt du Premier Roman en 2017 et le prix Ouest-France Etonnants Voyageurs en 2017, le prix Soroptimist de la romancière francophone 2018 !

Maryam Madjidi qui est candidate en 8ème position sur la liste Européenne de Ian Brossat et du PCF sera l'invitée du PCF Finistère le vendredi 5 avril et le samedi 6 avril. 

Elle donnera une conférence d'éducation populaire le vendredi 5 avril à 18h au local du PCF Morlaix sur sa trajectoire personnelle et familiale, sa vocation d'écrivain, son roman "Marx et la poupée". Elle fera une causerie et des lectures le lendemain en librairies et devrait animer une réunion publique à Brest le samedi 6 avril à 18h sur les enjeux des Elections Européennes, et notamment sur la question de l'Europe face au défi de l'accueil des réfugiés.

Maryam Madjidi vous présente son ouvrage "Marx et la poupée" aux éditions Le Nouvel Attila. Rentrée littéraire janvier 2017. Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/1931888...

«Marx et la poupée», premier roman de Maryam Madjidi - La Grande Librairie

Allez écouter la magnifique intervention de Maryam Madjidi, 55 minutes du meeting Européennes de la liste PCF conduite par Ian Brossat: Maryam Madjidi (la 15ème minute)! "Chers camarades, Je suis heureuse et fière d'être parmi vous ce soir. Oui, c'est de la fierté. Fière que mon nom soit sur cette belle liste qui rassemble dans la diversité ce qui fait la force de ce pays, des ouvriers, des salariés, des syndicalistes, des gilets jaunes, tous les militants que vous êtes et qui oeuvrez au quotidien pour une France et une Europe à visage humain. (...) Il est essentiel que les artistes s'engagent dans le monde. Notre tour d'ivoire n'existe plus depuis longtemps. Ou si elle existe, il faut en descendre. (...) Notre colère est une force. Une force face à tant d'injustices. (...) Être communiste, c'est précisément cela, œuvrer à un monde plus juste. "J'ai demandé un jour à mon père pourquoi il avait choisi de devenir communiste à l'âge de 17 ans en Iran. Il m'a dit: à un moment le spectacle des inégalités était devenu pour lui intolérable. (...) "Si j'ai accepté d'être sur cette liste, c'est parce que le PCF a le courage de construire et de défendre une véritable politique d'accueil des réfugiés "Nous devons être debout, forts et unis face à la menace fasciste qui gronde partout en Europe" (Maryam Madjidi)

Maryam Madjidi, auteur de Marx et la Poupée, écrivaine d'origine iranienne, militante pour les droits des exilés, candidate sur la liste Européennes du PCF et de Ian Brossat, sera à Morlaix et à Brest le vendredi 5 et samedi 6 avril à l'invitation du PCF Finistère
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10 février 2019 7 10 /02 /février /2019 17:34
Nasser Mansouri Guilani

Nasser Mansouri Guilani

28 février 2019 18h30 salle Isole Espace Benoîte Groult Quimperlé

 

Les Jeudis Rouges, organisés par le Réseau partage des savoirs PCF Finistère sud.

Rencontre débat avec Nasser Mansouri Guilani. Docteur en économie, universitaire, syndicaliste, représentant de la CGT au CESER de 2004 à 2015.

 

« La mondialisation à l'usage des citoyens ».

 

renseignements : pcfpaysdequimperle@gmail.com

Catherine Wihtol de Weden

Catherine Wihtol de Weden

28 mars 2019 18h30 salle Isole Espace Benoîte Groult Quimperlé

 

Les Jeudis Rouges, organisés par le Réseau partage des savoirs PCF Finistère sud.

 

Rencontre débat avec Catherine Wihtol de Weden Directrice de recherche au CNRS et docteur d'État en science politique  elle est une spécialiste des migrations internationales sur lesquelles depuis une vingtaine d'années, elle a mené différents travaux, conduit de nombreuses études de terrain, et dirigé différentes recherches comparatives, surtout européennes. Elle a été consultante auprès de l'OCDE, du Conseil de l'Europe, de la Commission européenne et "expert externe" auprès du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés. Elle est aussi membre de la Commission nationale de déontologie de la sécurité

 

« Les Migrations aujourd'hui : du mythe à la réalité »

 

renseignements : pcfpaysdequimperle@gmail.com

Jean Quétier

Jean Quétier

25 avril 2019 18h30 salle Isole Espace Benoîte Groult Quimperlé

 

Les Jeudis Rouges, organisés par le Réseau partage des savoirs PCF Finistère sud.

 

Rencontre débat avec Jean Quétier agrégé , doctorant en philosophie et enseignant à l'université de Strasbourg. 

 

Populisme..la balle dans le pied ?

 

 

renseignements : pcfpaysdequimperle@gmail.com

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