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27 février 2021 6 27 /02 /février /2021 08:22
Le PCF appelle à se mobiliser massivement en défense de la recherche, de l’université et du pluralisme
Publié le 23/02/2021 par PCF
Le PCF appelle à se mobiliser massivement en défense de la recherche, de l’université et du pluralisme.

Le PCF soutient et partage les fortes inquiétudes exprimées par le Conseil national des universités, la Conférence des présidents d’universités et les syndicats de l’enseignement supérieur et de la recherche, à propos des récents propos de la ministre de la Recherche. Sur CNews, Madame Vidal a en effet annoncé vouloir commanditer au CNRS une enquête sur "l'islamo-gauchisme" à l’université.

La mission d’une ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche est de défendre les enseignants et les chercheurs dans l’exercice de leurs libertés académiques, pas de mettre en place une police de la pensée !
L'« islamo-gauchisme », ce concept-valise qui ne sert qu’à stigmatiser la communauté éducative, n'existe ni dans les universités, ni au CNRS, ni ailleurs dans le monde scientifique. Quoi que l’on puisse penser de certains travaux, ce qui est visé n’est rien d’autre que le droit de savoir et de connaître, la liberté pédagogique, et finalement le pluralisme de la recherche.
Les déclarations de la ministre s’inscrivent dans le cours autoritaire et liberticide de la politique gouvernementale. À les suivre, le CNRS deviendrait demain une instance de contrôle de la conformité des travaux universitaires avec les vues du pouvoir en place.
Ces déclarations incendiaires interviennent au moment même où Madame Vidal s’attaque aux instances collégiales d’évaluation par les pairs. Comment peut-on penser garantir la qualité de la recherche et de l’enseignement supérieur français en supprimant les instances nationales d’évaluation par les enseignants chercheurs eux-mêmes, pour les remplacer par un mélange explosif de clientélisme local et d’autoritarisme étatique ?
L’indépendance de la science est une condition de la démocratie. Nous avons besoin de garantir la liberté, le pluralisme et la qualité de l’enseignement supérieur de la recherche. Cela passe par le renforcement du service public national d’enseignement supérieur et de recherche, et par la mise en œuvre d’un fonctionnement démocratique et collégial. Cela passe aussi par une lutte déterminée contre la précarité des enseignants et des chercheurs, par la fin des politiques de mise en concurrence généralisée qui favorisent la course aux résultats et nuisent à la qualité de la science.
L’urgence n’est pas aux polémiques stériles nourrissant le discours de l’extrême droite. Elle est à la mise en œuvre d’un plan de sauvetage pour nos universités et nos organismes de recherche. Elle est à la lutte contre la précarité étudiante aggravée par la crise.
Le PCF appelle à se mobiliser massivement en défense de la recherche, de l’université et du pluralisme, et à faire de cette nouvelle crise le point de départ du nécessaire processus de reconstruction d’un grand service public national de l’enseignement supérieur et de la recherche.

Parti communiste français,

 

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27 février 2021 6 27 /02 /février /2021 06:26

 

L'épisode numéro 2 du Vlog de Fabien Roussel à Paris, 19eme, et dans le quartier de la Noue à Montreuil.

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25 février 2021 4 25 /02 /février /2021 07:20
Manel Djadoun, Secrétaire à l'organisation de l'UEC et étudiante en Master 2 de recherche en sociologie politique à Nanterre (photo Clarté, journal de l'Union des Etudiants Communistes)

Manel Djadoun, Secrétaire à l'organisation de l'UEC et étudiante en Master 2 de recherche en sociologie politique à Nanterre (photo Clarté, journal de l'Union des Etudiants Communistes)

Derrière le terme "Islamo-gauchisme", l'offensive réactionnaire

Par Manel Djadoun, Secrétaire à l'organisation de l'UEC et étudiante en Master 2 de recherche en sociologie politique à Nanterre.

Depuis une semaine, notre pays est secoué par une vague de débats sur la présence d’un soi-disant « islamo-gauchisme » à l’université. Sur CNews, la ministre de l'Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, avait ainsi annoncé vouloir demander au CNRS de réaliser une enquête sur l’ensemble des courants de recherche afin de « distinguer ce qui relève de la recherche académique et ce qui relève du militantisme et de l’opinion ». Dans le même registre, Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education nationale, défendait l’idée selon laquelle il existerait « une matrice intellectuelle venue des universités américaines et des thèses intersectionnelles » qui « converge avec les intérêts des islamistes ». Ces déclarations constituent une atteinte extrêmement grave à l’autonomie universitaire, aux libertés académiques, bref à la démocratie. En faisant porter la responsabilité de l’islamisme sur les chercheurs de notre pays, le gouvernement cherche en réalité à discréditer des pans entiers de la recherche qu’il considère comme dangereux : postcolonialisme, gender studies, intersectionnalité, recherches sur la « race ». Si les débats vifs et contradictoires autours de ces travaux sont essentiels au progrès des connaissances- d’ailleurs l’ensemble de ces concepts font l’objet de discussions et critiques dans le champs académique- les instrumentalisations politiques qui en sont faites sont contraires à la démarche scientifique et au progrès des savoirs. Nous pourrions aussi simplement rire devant la déliquescence intellectuelle du gouvernement et l’utilisation ridicule du terme « d’islamo-gauchisme ». Mais nous aurions sans nul doute tort car ce n’est surement pas un hasard si les forces réactionnaires du pays en font un usage aussi virulent. D’abord ce terme recèle une véritable force sémantique. Il permet à lui seul de rapprocher les universitaires travaillant sur les questions de race, de terrorisme ou d’islam avec les milieux de gauche et les idéologies extrémistes. L’ensemble des intellectuels engagés, des syndicalistes, des personnalités mobilisées contre le racisme se voient ainsi associé·e·s , sans preuve aucune, à l’idéologie terroriste. Même si le terme émerge sous une certaine forme dans les textes de Chris Harman, dirigeant trotskiste du Parti travailliste anglais, l’histoire du terme en France est éminemment liée aux réseaux d’extrême droite qui vont largement le populariser après la guerre d’Irak pour s’opposer à la gauche.

Petit détour historique

Le terme d’islamogauchisme nous amène aussi presque inéluctablement à faire le rapprochement avec celui de « judéo-bolchévisme » puisqu’ils possèdent la même structure sémantique mais aussi parce que cela nous permet, dans une certaine mesure, de comprendre les dynamiques racistes à l’œuvre dans nos sociétés occidentales. Le judéo-bolchévisme est un terme qui se développe au XXe siècle, en Russie notamment. A cette époque, il permettait d’accuser les partis communistes d’être contrôlés par les Juif·ves . L’émergence de ce concept reposait tout de même sur une certaine forme de réalité : Les Juif-ves russes s’étaient largement engagé·e·s au sein du parti bolchévique puisque que, comme tous les prolétaires, de toutes confessions et de toutes origines, ils subissaient en Europe et aux Etats-Unis l’exploitation capitaliste mais aussi un racisme violent et légalisé comme en Russie. Pour faire plier le mouvement révolutionnaire, les tsaristes et les contre-révolutionnaires mèneront une offensive idéologique contre le parti bolchévique en faisant largement usage du terme « judéo-bolchevique » et en cherchant à unir stratégiquement les antisémites et les anticommunistes. C’est donc par l’antisémitisme que l’on devenait anticommuniste. Ce n’est qu’un peu plus tard que le terme arrive dans les mouvements d’extrême-droite européens, notamment le nazisme : à nouveau les antisémites et les anticommunistes formaient une alliance qui conduira aux conséquences tragiques que nous connaissons.

Mais pourquoi donc attaquer l’université pour lutter contre le terrorisme ?

Dans les pays où s’opère une résurgence des mouvements réactionnaires il n’est pas rare que les sciences sociales fassent l’objet d’attaques particulièrement violentes. L’arrivée de Jair Bolsonaro au pouvoir à la tête du Brésil en est l’illustration parfaite puisqu’il s’en est pris, dès son arrivée, aux universités de sciences sociales car elles sont de hauts lieux de contestation du pouvoir. La tendance autoritaire du gouvernement français répond à des logiques quelques peu similaires : celles qui visent à contrôler les espaces où s’organisent les mouvements contestataires, l’université en premier lieu.  Dès lors, parler d’islamo-gauchisme à l’université c’est d’abord prendre appui sur le racisme, en tant que système de domination et d’exploitation, pour ranger largement des franges de la population du côté de la réaction dans le but d’affaiblir le mouvement révolutionnaire – antiraciste, féministe, syndical et ouvrier.  En ce sens, les réactionnaires ne visent pas simplement les musulman·e·s engagés mais aussi les non-musulman·e·s  engagé·e·s à gauche qui deviennent complices d’une manière ou d’une autre des islamistes.

Ensuite cela permet d’attaquer directement les savoirs critiques, c’est-à-dire les savoirs qui remettent en cause l’ordre social et son fonctionnement. En posant les chercheurs et chercheuses engagé·e·s à gauche comme les traitres à la nation et aux sciences « véritables », le gouvernement cherche à disqualifier toute une frange de scientifiques opposé·e·s à ses politiques et à ses projets de société. Cela permet aussi de faire la promotion de politiciens, éditorialistes, publicistes, intellectuels réactionnaires comme Zemmour, Finkielkraut pour leur donner de la crédibilité… Enfin cela permet de mener une offensive brutale contre l’université, son autonomie et son indépendance en orientant notamment les sources de financement.

Conclusion

Défendre l’idée d’une présence de l’ « islamo-gauchisme » permet en réalité de créer une alliance objective entre les racistes (islamophobes notamment), les anti-intellectuels (notamment ceux opposés aux sciences sociales) et ceux qui s’opposent à la gauche, partagent les mêmes idées réactionnaires pour faire plier les mouvements antiraciste, féministe, écologiste et syndical qui mettent à mal le gouvernement actuel. Nous n’avons nul autre choix que celui de s’opposer pied à pied à toutes celles et ceux qui font la promotion de « l’islamogauchisme » et qui précipitent notre pays dans la division et la régression. Pour combattre toutes les formes d’obscurantismes, nos universités doivent être des lieux de progrès des savoirs et des connaissances mais aussi de liberté, d’indépendance et d’affranchissement. À rebours de leur projet destructeur pour l’université, nous voulons bâtir une université émancipatrice ouverte à tous·tes, notamment aux classes populaires parmi lesquelles se trouvent les musulman·e·s de notre pays.

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25 février 2021 4 25 /02 /février /2021 07:15
Pierre Dharréville : La santé au travail, ce devrait être du concret - L'Humanité, interview avec Stephane Guérard, 19 février 2021
Pierre Dharréville : « La santé au travail, ce devrait être du concret »
Vendredi 19 Février 2021 - L'Humanité

Votée mercredi soir à l'Assemblée nationale par la majorité, la proposition de loi ambitionnant de renforcer la prévention en milieu professionel ne fait qu’effleurer les problèmes, selon le député PCF des Bouches-du-Rhône. Entretien.

La proposition de loi portée par deux députés de LaREM pour « renforcer la prévention en santé au travail » a été votée par l’Assemblée mercredi soir. Censé insuffler une nouvelle dynamique de prévention, ce texte a été rejeté par le groupe communiste, les insoumis et les socialistes. Le député PCF Pierre Dharréville, par ailleurs auteur d’un rapport parlementaire sur les maladies et pathologies professionnelles dans l’industrie, critique sa faible portée.

Les salariés gagnent-ils de nouveaux droits avec ce texte ?

Pierre Dharréville Le seul point à peu près positif a trait à l’obligation d’archiver le document unique d’évaluation des risques professionnels. Cela va permettre une meilleure traçabilité des expositions aux risques. Pour le reste, il s’agit d’une loi de tout petit périmètre, dont certaines mesures sont problématiques. Il s’agit, pour une portion de la majorité, d’une opération de rachat. Le gouvernement reste celui qui a cassé le Code du travail en 2017, supprimant notamment les comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail, annulant les dispositifs de prise en compte de la pénibilité. Il porte la marque de ces décisions coupables. Les députés de la majorité tentent de donner un signal contraire.

Les textes existants sont-ils suffisants ? Ne fallait-il rien changer ?

Pierre Dharréville On aurait pu voir plus grand. Par exemple, on aurait pu modifier l’organisation et l’implantation des services de santé au travail, afin de les intégrer dans l’univers de la Sécurité sociale. Ils auraient gagné en indépendance, en capacité d’action pour agir sur le terrain. Cette proposition de loi aurait pu reprendre celle que j’avais formulée en faveur de la création d’un cadastre des maladies professionnelles. Cet outil permettrait de ne plus en rester au simple stade de la reconnaissance de ces pathologies, mais de remonter aux sources pour s’attaquer aux causes. Il faudrait d’ailleurs renouveler le tableau des maladies professionnelles reconnues pour prendre en compte tous les risques physiques, chimiques et psychosociaux encourus par les travailleurs. Le Covid-19 y a été intégré, mais c’est un parcours du combattant pour faire reconnaître son affection. Cette loi ne fait qu’effleurer le problème de l’explosion du nombre d’exclusions du travail pour inaptitude. La santé au travail, ce devrait être du concret, ça se joue au niveau de chaque poste de travail, de l’organisation du travail. Cette loi refuse de regarder les contradictions du travail, à la fois lieu émancipateur et où s’exercent des pressions sur l’être productif pour plus de rentabilité et de productivité.

À l’inverse, quelles sont les mesures problématiques dont vous parlez ?

Pierre Dharréville Un article crée une « offre socle » pour les « services santé et de prévention au travail ». Qui dit offre socle dit aussi offre premium. On introduit ainsi une possibilité de traitements différenciés entre les ­salariés, tout en portant atteinte à l’obligation de moyens fixée aux employeurs. Et on intègre des organismes de certification qui vont venir juger du travail des services de santé, alors qu’un agrément public existe. Je ne vois pas non plus la plus-value apportée par la visite obligatoire instaurée à mi-carrière. Quant aux passerelles établies entre le médecin du travail et le médecin traitant, elles posent des questions de transfert d’informations liées au secret médical. La question de la santé au travail reviendra vite vers le législateur, car cette loi est trop étriquée. 

 
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25 février 2021 4 25 /02 /février /2021 07:02

 

 

 

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25 février 2021 4 25 /02 /février /2021 06:51

 

Suite aux nouvelles révélations de l’enquête de la presse OpenLux, véritable radiographie d’un paradis fiscal, Fabien Roussel s’est rendu au Luxembourg mercredi dernier. Il a rencontré David Wagner, député dei Lenk au Parlement.

 

 

 

Le Luxembourg, place financière mondiale, compte 55 000 sociétés et 6 500 milliards d’euros d’actifs financiers, Fabien Roussel a proposé à Dei Lenk, mais aussi au PTB en Belgique, une rencontre à l’Assemblée nationale en France, « pour faire des propositions communes » pour lutter contre l’évasion et l’optimisation fiscale. « On doit pouvoir définir les paradis fiscaux, y compris dans l’UE, ce que les traités européens nous interdisent pour l’instant. À défaut de pouvoir modifier les traités européens, on doit pouvoir revoir la convention fiscale entre la France et le Luxembourg pour la rééquilibrer et examiner les possibilités de prélever à la source les impôts sur les bénéfices, les dividendes et les plus-values boursières, avant qu’ils ne partent au Luxembourg. »

L’affaire Luxleaks en 2014 a révélé l’existence au cœur de l’Europe d’un système organisé d’optimisation fiscale aux dépens des peuples et au seul profit des multinationales. Les communistes lorrains avaient créé un comité de soutien aux lanceurs d’alerte Antoine Deltour, Édouard Perrin et Raphaël Halet.

Sept ans après, l’enquête OpenLux réalisée par une quinzaine de journaux européens montre la persistance au Luxembourg de pratiques d’optimisation fiscale, voire de fraude et de blanchissement. Selon l’OCDE, les États perdent par an près de 300 milliards de recettes fiscales.    Alors que les États ont des besoins de financements importants, la lutte contre ces pratiques au seul profit des multinationales est un enjeu majeur pour la gauche et les forces progressistes en Europe comme dans le monde.

Le Luxembourg est aussi un État avec un développement économique reposant sur le travail frontalier. Sur 442 000 salariés au Luxembourg, plus de 200 000 sont des travailleurs frontaliers dont la moitié sont français, les autres sont allemands ou belges. Le Luxembourg utilise une main-d’œuvre fournie par les pays voisins, sans partager la valeur produite, et c’est une des clés de la prospérité luxembourgeoise. Et cela en toute légalité ! Il recrute une main-d’œuvre de plus en plus qualifiée sans participer à sa formation. Si l’attractivité des salaires des pays frontaliers est une réalité, des services et activités de proximité sont menacés en Lorraine par l’insuffisance de professionnels restant dans ces secteurs. Des entreprises lorraines « délocalisent » également leur siège au Luxembourg par commodité fiscale et sociale. Les professionnels de santé « fuient » les établissements français pour trouver des conditions salariées beaucoup plus attractives au Luxembourg. Pourtant aucun accord n’existe pour que le Luxembourg participe au financement de leur formation.

Les directives européennes ont facilité la libre circulation de la main-d’œuvre, sans se soucier des effets produits. Un nouveau modèle de coopération transfrontalière est nécessaire en partant en premier des besoins de la population pour relocaliser des activités, sécuriser la population et les territoires et faire reculer le libéralisme.

Depuis plusieurs années, une coopération existe entre les forces progressistes des quatre pays, Belgique, Luxembourg, Allemagne et France, sur des objectifs partagés. De nouvelles initiatives communes sont prévues dans le cadre de la campagne européenne Pas de profit sur la pandémie.    

Jacques Maréchal

membre du CN

 

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25 février 2021 4 25 /02 /février /2021 06:49

 

Le samedi 13 février, le Parti communiste a lancé, par une première journée nationale de travail et d’échanges sur le thème « Quelle industrie pour quel service public de l’électricité ? », un processus d’états généraux de l’énergie sous l’impulsion de diverses commissions et des revues Progressistes et Économie et politique.

 

 

Entre la participation à la plateforme zoom, et les diffusions en direct sur différents supports, ce sont près de 200 personnes qui ont suivi les échanges, témoignant de l’importance et de l’actualité d’un sujet qui appelle des suites, tant l’appréciation positive de l’évènement a été largement partagée. Des documents seront bientôt mis à la disposition de toutes et tous : résumé, interventions, contributions.

Si la production d’électricité a été abordée dans toutes ses dimensions, scientifiques, technologiques, industrielles, environnementales, économiques, géopolitique, structurelles, c’est sans aucun doute l’urgence de l’enjeu politique et de société qui a émergé le plus fortement.

Car l’idéologie de la sobriété énergétique qui se développe actuellement ne recouvre pas la seule préoccupation nécessaire d’améliorer l’efficacité énergétique ou de lutter contre les gaspillages, mais prépare le terrain à un changement complet de paradigme pour l’organisation du système électrique, où ce ne seraient plus les besoins qui piloteraient la production mais la consommation qui devrait dorénavant s’adapter à une production de plus en plus fluctuante. Les coupures ponctuelles de courant, la diminution du confort de vie dans une situation où pourtant 5 millions de foyers français sont déjà en situation de précarité énergétique, font partie de tous les scénarios envisagés par RTE, dans le moment précis où le capital financier entend s’emparer des derniers pans de service public de l’électricité avec le projet Hercule, et finir de se désengager du secteur stratégique de la filière industrielle française que représente General Electric.

Les prédations capitalistes déjà en cours dans la filière de l’électricité nous appellent à des réponses nouvelles de nature à recréer le lien de confiance entre la population et son service public de l’électricité.

Ainsi le soutien à la mobilisation très forte des salariés d’EDF pour obtenir le retrait du projet Hercule comme à celle des salariés de la filière industrielle contre les PSE doit s’accompagner d’une offensive politique très forte, réaffirmant :

  • La nécessité d’une part de nucléaire dans le mix électrique pour répondre au besoin croissant d’électricité, impliquant de nouvelles recherches pour un nucléaire plus sûr, plus efficace, capable de fermer le cycle des déchets, en parallèle de la poursuite des recherches sur l’hydrogène notamment.
  • Le caractère indispensable de l’outil de service public intégré et démocratisé pour répondre aux défis sociaux, écologiques, économiques, l’arrêt du projet Hercule, la fin de l’ARENH et de la CSPE, la réintégration d’EDF.
  • Le besoin de maîtrise publique et sociale d’acteurs industriels renforcés coopérant de manière étroite entre eux et avec le service public, reposant sur des pouvoirs nouveaux des salariés et des élus ; une réintégration de la filière pourrait commencer par prendre la forme de nouvelles nationalisations et d’un GIE (Groupement d’intérêt économique).
  • Le besoin de nouveaux financements échappant au critère de rentabilité immédiate.
  • Le besoin d’une nouvelle planification démocratique articulant cohérence nationale et définition des besoins à partir des territoires, dans le refus de toute régionalisation de la distribution et de la production d’électricité qui serait une atteinte grave à l’unité du pays.

La discussion a permis de donner un contenu à ce qui pourrait être un pôle public de l’énergie répondant à tous ces objectifs, à mettre au cœur du projet communiste.

La journée s’est conclue par un appel à la mise en mouvement de tous les communistes pour participer à la construction d’un grand mouvement populaire en faveur d’un service public et d’une filière industrielle de l’électricité aptes à répondre aux besoins. Construisons des actions partout sur le territoire : motions, interpellations d’élus, débats, rencontres avec la population, avec les salariés, convergences avec tous les secteurs industriels car l’industrie est couplée à l’énergie. La puissante mobilisation contre Hercule peut gagner et entraîner avec elle des exigences nouvelles de transformation progressiste.

Cette première journée nationale d’états généraux en appelle d’autres, sur les enjeux liés au gaz notamment, ainsi que sur les enjeux internationaux, dans le cadre d’un processus largement ouvert.

Muriel Ternant

secrétaire départementale, Territoire de Belfort

 

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24 février 2021 3 24 /02 /février /2021 06:08

 

Le PCF soutient et partage les fortes inquiétudes exprimées par le Conseil national des universités, la Conférence des présidents d’universités et les syndicats de l’enseignement supérieur et de la recherche, à propos des récents propos de la ministre de la Recherche. Sur CNews, Madame Vidal a en effet annoncé vouloir commanditer au CNRS une enquête sur "l'islamo-gauchisme" à l’université.

 

La mission d’une ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche est de défendre les enseignants et les chercheurs dans l’exercice de leurs libertés académiques, pas de mettre en place une police de la pensée !

L'« islamo-gauchisme », ce concept-valise qui ne sert qu’à stigmatiser la communauté éducative, n'existe ni dans les universités, ni au CNRS, ni ailleurs dans le monde scientifique. Quoi que l’on puisse penser de certains travaux, ce qui est visé n’est rien d’autre que le droit de savoir et de connaître, la liberté pédagogique, et finalement le pluralisme de la recherche.

Les déclarations de la ministre s’inscrivent dans le cours autoritaire et liberticide de la politique gouvernementale. À les suivre, le CNRS deviendrait demain une instance de contrôle de la conformité des travaux universitaires avec les vues du pouvoir en place.

Ces déclarations incendiaires interviennent au moment même où Madame Vidal s’attaque aux instances collégiales d’évaluation par les pairs. Comment peut-on penser garantir la qualité de la recherche et de l’enseignement supérieur français en supprimant les instances nationales d’évaluation par les enseignants chercheurs eux-mêmes, pour les remplacer par un mélange explosif de clientélisme local et d’autoritarisme étatique ?

L’indépendance de la science est une condition de la démocratie. Nous avons besoin de garantir la liberté, le pluralisme et la qualité de l’enseignement supérieur de la recherche. Cela passe par le renforcement du service public national d’enseignement supérieur et de recherche, et par la mise en œuvre d’un fonctionnement démocratique et collégial. Cela passe aussi par une lutte déterminée contre la précarité des enseignants et des chercheurs, par la fin des politiques de mise en concurrence généralisée qui favorisent la course aux résultats et nuisent à la qualité de la science.

L’urgence n’est pas aux polémiques stériles nourrissant le discours de l’extrême droite. Elle est à la mise en œuvre d’un plan de sauvetage pour nos universités et nos organismes de recherche. Elle est à la lutte contre la précarité étudiante aggravée par la crise.

Le PCF appelle à se mobiliser massivement en défense de la recherche, de l’université et du pluralisme, et à faire de cette nouvelle crise le point de départ du nécessaire processus de reconstruction d’un grand service public national de l’enseignement supérieur et de la recherche.

Parti communiste français,

 

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23 février 2021 2 23 /02 /février /2021 10:48
BRETAGNE – ÉLECTIONS RÉGIONALES 2021  En Bretagne, l’Humain et la Planète d’abord ! -Programme régional des communistes bretons

BRETAGNE – ÉLECTIONS RÉGIONALES 2021

En Bretagne, l’Humain et la Planète d’abord !

Proposition de projet régional des communistes bretons qui peut être enrichie et évoluer

adoptée à une large majorité par la conférence régionale du samedi 20 février 2021

(38 voix pour, 2 abstentions, 1 refus de vote)

Ce projet de programme régional du PCF Bretagne est soumis au vote de l'ensemble des adhérents communistes bretons du 4 au 6 mars 2021

Résumé du Projet régional des communistes bretons

Élections régionales 2021:

FACE AU CHÔMAGE, UNE RÉGION AU SERVICE DE L'EMPLOI :

• Création d'un fonds régional pour l'emploi et la formation

• Une politique de relocalisation donnant une ambition industrielle à la Bretagne

• Critériser les aides publiques régionales et création d·une commission de contrôle et suivi de ces aides

• Soutenir le service public de formation continue 

POUR LA SOLIDARITÉ, ET L'ÉGALITÉ, UNE RÉGION DE SERVICES PUBLICS :

• Investir dans le rail, fret et TER, avec un maillage de tout le territoire breton. Favoriser l'ouverture de nouvelles lignes. Maintenir une politique qui s·oppose à l·ouverture à la concurrence des TER.

• Gratuité des TER pour les moins de 25 ans

• Agir pour le maintien des hôpitaux de proximité

• Agir pour la création de centre de santé publics sur tout le territoire breton

POUR L'ÉDUCATION, UNE PRIORITÉ DE LA RÉGION : 

• Fonds publics pour l·école publique

• Gratuité des transports scolaires, Gratuités des livres scolaires pour les lycéens. Gratuité du matériel nécessaire aux lycéens en voie professionnelle • Sortir du « tout apprentissage » pour promouvoir les lycées professionnels publics • Agir contre la précarité étudiante

POUR L'ENVIRONNEMENT, UNE RÉGION QUI FAVORISE LA PROXIMITÉ ET L'ACCES DE TOUTES ET TOUS A UNE ALIMENTATION SAINE ET RELOCALISEE 

• Engager une mutation agricole de la région : diversification des productions, encouragement des filières bios et sans OGM, agir pour réduire l·utilisation des pesticides, favoriser les circuits courts, interdire l·installation de « fermes-usines »,etc…

• Soutenir une pêche respectueuse de la ressource et aide à la modernisation de la flottille.

• Révision du pacte électrique breton pour répondre aux besoins de demain

POUR LA DÉMOCRATIE, UNE RÉGION QUI ASSOCIE LA POPULATION : • Créer un droit d·initiative citoyenne, et la possibilité d'organiser un référendum sur les grands projets régionaux

• Favoriser le dialogue avec le mouvement syndical et le mouvement associatif

• Associer mieux les citoyens et les usagers : gestion démocratique des services publics, assemblée participative pour co-élaborer les politiques publiques et les orientations budgétaires

• Une région qui s·engage pour le féminisme et contre les discriminations 

POUR UNE RÉGION OUVERTE ET CONSCIENTE DE SON HISTOIRE,POUR DÉVELOPPER L'ACCESSIBILITÉ AUX DYNAMIQUES CULTURELLES POUR TOUTES ET TOUS

• Favoriser l·accès au pass culture en lien avec les structures culturelles et d·éducation populaire

• Soutien aux langues et cultures de Bretagne

Pour les options soumises au vote des adhérents du 4 au 6 mars pour la présence du PCF aux Régionales en Bretagne:

Choix 1 - Travailler à la construction d'une liste commune avec le Parti socialiste menée par Loïg Chesnais-Girard, ouverte à d'autres formations politiques de gauche. Elle participera au rassemblement de second tour des forces de gauche et écologistes pour battre la droite et l'extrême-droite.

Choix 2 - Travailler à la construction d'une liste avec la France Insoumise ouverte à d'autres formations politiques de gauche, au mouvement social.

Choix 3 - Présenter une liste de rassemblement conduite par un-e communiste, ouverte au mouvement social. Elle participera au rassemblement de l'ensemble des forces de gauche et écologistes au second tour pour battre la droite et l'extrême-droite.

Ou- Abstention (choix 4)


Vote de la conférence régionale du PCF Bretagne du 20 février 2021:

31 voix / 41 des délégués de la conférence régionale pour Choix 1 - Travailler à la construction d'une liste commune avec le Parti socialiste menée par Loïg Chesnais-Girard, ouverte à d'autres formations politiques de gauche. Elle participera au rassemblement de second tour des forces de gauche et écologistes pour battre la droite et l'extrême-droite.

3 voix sur 41 pour Choix 2 - Travailler à la construction d'une liste avec la France Insoumise ouverte à d'autres formations politiques de gauche, au mouvement social.

2 voix sur 41 pour Choix 3 - Présenter une liste de rassemblement conduite par un-e communiste, ouverte au mouvement social. Elle participera au rassemblement de l'ensemble des forces de gauche et écologistes au second tour pour battre la droite et l'extrême-droite.

5 abstentions
 

BRETAGNE – ÉLECTIONS RÉGIONALES 2021

En Bretagne, l’Humain et la Planète d’abord !

En Préambule:

Depuis les dernières élections régionales de 2015, des faits majeurs ont bouleversé le paysage politique : les luttes contre la loi travail, contre la réforme des retraites, contre la réforme de la SNCF, pour la santé et l’hôpital public, pour les droits des femmes et les mobilisations féministes, la révolte des gilets jaunes, les mobilisations pour le climat, et bien sûr la pandémie de Covid 19. Ils ont révélé de grandes attentes en matière justice sociale, de développement des services publics, d’aménagement équilibré des territoires, de relocalisation des activités, de solidarités, de démocratie, de soutien à l'emploi stable, d’éducation et de formation. Les collectivités ont subi de telles contraintes budgétaires qu’elles n’ont pu répondre à tous ces défis sociaux et environnementaux.

Face à la dure réalité de la situation sanitaire, sociale, économique, et à une politique gouvernementale toute entière dévouée à la satisfaction des couches sociales les plus aisées, le Parti Communiste Français, en Bretagne, met en débat des propositions concrètes pour les prochaines élections régionales.

Plus que jamais, il faut que la région Bretagne soit un véritable bouclier social, un point d’appui fort aux besoins des populations, aux luttes.

En réorientant l’argent vers l’intérêt général, il y a urgence à construire de véritables politiques de solidarité, de développement durable et équilibré des territoires, de développement économique et d’emploi, de santé, de sécurité. Nous voulons traiter de manière transversale les questions environnementales. Toutes les actions conduites doivent se plier aux critères définis. ll faut développer en grand les services publics, sources d'égalité des droits, et en créer de nouveaux, comme par exemple un service public de l’autonomie.

Les quatre fédérations départementales du Parti Communiste Français de la Région, veulent œuvrer au rassemblement de toutes les forces de gauche et écologiques afin de mettre en œuvre ensemble un projet porteur d’espoir, de justice sociale et de solidarité dans un environnement préservé.

Un projet à la hauteur des défis qui nous attendent. Notre objectif est en effet de sortir de ces élections avec une Région gérée par la gauche dans sa diversité, avec notamment des élus communistes garants et acteurs des orientations progressistes que les Bretons auront choisies.

Pour cela, un rassemblement s’impose contre les droite LR et LREM et contre l'extrême droite, sur des marqueurs de gauche bien identifiés, de rupture avec les évolutions régressives actuelles et de constructions nouvelles au service de l'humain et de la planète.

De nombreux combats sont menés par les forces sociales de notre région, pour lesquels nous militons depuis longtemps, ainsi la lutte pour le respect de notre planète, son climat, son environnement, l’accès à une eau de qualité, la mise en place et l’accès pour tous à une énergie propre, renouvelable, un accueil digne et bienveillant des migrants, le refus de tout racisme et intolérance, l’application du triptyque social/environnement/économie dans toute décision d’investissement publique, la lutte déterminée contre les violences sexuelles, l’inceste, pour l’égalité femme/homme, le refus de la corruption, l’accès à la culture pour tous...

Nous partageons et faisons nôtres ces combats. Il s’agit de convergences prometteuses pour la démocratie et le mieux-vivre ensemble. C’est avec détermination et esprit de conquête que les communistes vous soumettent des axes d’actions tournés vers l’avenir.

FACE AU CHÔMAGE, UNE RÉGION AU SERVICE DE L’EMPLOI :

La région joue un rôle majeur dans la définition des orientations économiques avec les 59 EPCI de Bretagne. Elle accorde des aides financières aux entreprises, anime les pôles de compétitivité et agit en soutien à la recherche et au développement. Elle doit prendre à bras le corps la question des déséquilibres et inégalités grandissantes entre les territoires bretons et travailler à compenser ces inégalités qui mettent certains pays et secteurs de Bretagne dans des situations de grande fragilité sociale, économique et démographique, en travaillant le désenclavement, en soutenant les services publics et l’économie de ces secteurs en perte de vitesse (centre-Bretagne, ouest-breton).

Nous agirons résolument pour que l’État prenne toutes ses responsabilités et respecte ses engagements notamment financiers dans le cadre des transferts de compétences ou des stratégies d'égalité territoriale et de maintien des services publics quels qu'ils soient, particulièrement en zone rurale.

Nous voulons nous dégager des systèmes d'évaluation et de pilotage des politiques publiques calqués sur les systèmes privés capitalistes et nous appuyer sur des critères adossés à la satisfaction des besoins des populations, l'utilité sociale, et des critères fixés démocratiquement par les collectivités, les services publics et leurs usagers.

Les élus communistes se battent aux cotés des salariés contre les fermetures d’usines et d’entreprises, pour la création de nouveaux emplois de qualité, y compris accessibles aux travailleurs handicapés. Ce sont des élus qui agissent pour de nouveaux droits sociaux et l’amélioration des conditions de travail.

Nos propositions d’actions :

La région étant un employeur majeur, elle doit s’engager à ne pas recourir aux contrats précaires, notamment ceux ouverts par les nouvelles orientations gouvernementales en terme de « modernisation » des politiques publiques et de remise en cause des statuts des fonctionnaires territoriaux. Nous voulons faire de la région un employeur exemplaire qui lutte contre la précarité des agents.

La région doit être vigilante sur les clauses d’insertion et de production locale dans l’ensemble de ses marchés. Elle entamera une démarche pour promouvoir autant que faire se peut dans ses appels d'offre les productions locales.

La première préoccupation des femmes et des hommes de nos territoires est la question de l’emploi. C’est la raison pour laquelle nous mettrons au cœur de la campagne électorale pour ces élections régionales, deux lieux de décision déterminants pour l'emploi :

- Maintien et renforcement des Conférences Régionales Permanentes pour l’emploi, la Formation, et la Transformation Écologique des Productions.

Il s’agit de s’emparer démocratiquement de la question de l’emploi sur les territoires, de faire émerger la demande sociale en activités, nouvelles filières, de sécuriser les parcours professionnels, le tout avec des objectifs chiffrés de créations d’emplois et de moyens financiers. Nous devons reprendre collectivement la main sur l’avenir de notre région. Ces Conférences permanentes pour l’emploi et la formation associeront organisations syndicales interprofessionnelles et les conseils de développement pour travailler une perspective de sécurité sociale professionnelle.

- Création d’un Fond Régional pour l’emploi et la formation, bras financier associé à la Conférence régionale pour l’Emploi.

 

Nous souhaitons impulser une politique de relocalisation de l'activité donnant une ambition industrielle à la Bretagne.

La Bretagne est une des régions les plus désindustrialisées (hors agroalimentaire). Nous souhaitons développer une ambition d’industrialisation de la Bretagne dans plusieurs secteurs : bois, construction navale et déconstruction de navires (dans des bonnes conditions de travail, d’hygiène et de sécurité), qui peut être une nouvelle filière émergente, mais aussi recyclage, automobile propre, énergies renouvelables, marines, composants électriques et électroniques, métallurgie, plastiques, bio-composants, granit.

Par exemple, un investissement de 100 millions d'euros sur le port de Brest, avec notamment la mise à disposition d'un bassin en eau profonde pour la construction neuve, qui ne peut être laissée uniquement aux chantiers de Saint-Nazaire, et la réparation navale, renforcerait les compétences industrielles de la pointe bretonne et créerait 700 emplois directs. Ce renouveau industriel serait relié par le fret ferroviaire à une aciérie du 21ème siècle et par la mer pour le transport de la récupération des métaux et produits finis, ce qui suppose des formations qualifiantes et une production énergétique pour y répondre.

 

Ces activités supposent le développement de formations qualifiantes, de fonds de recherche scientifique et un accès à l’électricité dont la disponibilité est garantie.

 

Devant la menace économique représentée par le Brexit, il nous faut développer l’économie de la mer et des ports bretons en travaillant à développer la diversification de leur activités, à préserver la pêche artisanale, le trafic de fret maritime national et international, le lien avec l’Irlande, et à développer de nouvelles filières autour de la mer.

 

La région doit développer l’agriculture paysanne génératrice d’emplois et travailler à l’amélioration des conditions de travail et de formation pour les salariés dans l’agro-alimentaire.

Nous voulons faire bénéficier prioritairement les TPE/PME, l’artisanat et les commerces de proximité, des aides et dispositifs publics régionaux en matière d’emplois.

Nous entendons conditionner les aides publiques régionales à des engagements précis sur les créations ou maintiens d’emplois, les conditions de travail, l’égalité salariale femme/homme, la formation, le dialogue social, la prise en compte du handicap, des critères environnementaux. Il faut élaborer collectivement des critères d’attribution des aides publiques en associant les salariés, les organisations syndicales. Contrôler étroitement les attributions d’aides publiques.

Nous soutiendrons un service public régional en capacité de répondre efficacement aux besoins de la population. Il est aussi un lieu d’apprentissage pour les jeunes et offre des possibilités d’emplois pour les personnes en situation de handicap.

Afin de pérenniser l’activité et l’emploi, nos élus aideront les salarié.e.s à reprendre leur entreprise en SCOP ou SCIC. Ils soutiendront le secteur de l’économie sociale et solidaire et ses différents pôles régionaux.

La formation n’est pas une marchandise. Face à la dérégulation du champ de la formation professionnelle des adultes, nous développerons une politique de soutien aux réseaux des GRETA, des AFPA, du service public de la formation continue. L’apprentissage ne doit pas être développé au détriment des lycées professionnels publics.

POUR UNE RÉGION DE LA PAIX :

La région doit se prononcer en faveur de la ratification par la France du traité d'interdiction des armes nucléaires (TIAN) officiellement en vigueur depuis le 22 janvier 2021. Elle doit s'engager à mettre en place un groupe de travail régional pour réfléchir dès maintenant à une réorientation des activités de l'île Longue et du DGA (ancien CELAR). De ce fait, la reconversion des emplois hautement qualifiés de l’île Longue peut être destinée à la recherche de tous les outils de développement dont la région a besoin, dans le domaine environnemental, maritime… La région Bretagne doit promouvoir une politique de la paix.


 

POUR LA SOLIDARITÉ, ET L’ÉGALITÉ, UNE RÉGION DE SERVICES PUBLICS :

Transports : pour une région des mobilités accessibles et respectueuses de l’environnement

Nous défendons l’accès au train et à la mobilité pour tous, y compris en réduisant le coût du transport public pour l’ensemble de la population, mesure écologique et sociale.

Nous voulons la gratuité des transports dans un premier temps pour les moins de 25 ans (TER et du réseau Breizh Go) ainsi qu’une offre renforcée et d’un développement de la tarification sociale.

Nous favoriserons les financements pour le développement des mobilités alternatives à la voiture des TER et du Fret, pour un maillage de tout le territoire breton. Nous chercherons à relancer la ligne Morlaix-Roscoff (utile à la continuité du fret par ferries) en portant l’exigence de l’investissement dans la rénovation de la ligne. Le développement des TER suppose la création de nouvelles lignes de train: Auray-Pontivy-St Brieuc; Rennes-Fougères; Auray-Quiberon à l’année ; Dinan-Saint-Malo, ce qui implique le renforcement de l'offre de train y compris les services en gares par des équipes fixes et de renforcer les capacités de stationnement gratuit (P+TER) pour permettre le transfert modal des usagers pour leur trajet domicile-travail.

Nous voulons améliorer les dessertes par autocars, en particulier pour les territoires enclavés qui n'ont pas d'accès au transport ferroviaire, expérimenter des lignes d’autocars à énergie verte (hydrogène, électrique) et une ligne d’autocar entre Châteaulin et Rennes pour désenclaver le Centre-Bretagne.

Nous nous battrons pour redonner au fret ferroviaire une place dans le transport marchandises (notamment à la technique du Wagon isolé qui était la plus grande activité des 12% du fret ferroviaire avant son démantèlement),, dans la desserte de nos ports et au niveau des embranchements ferroviaires vers les plateformes logistiques existantes, à développer ou à créer en partenariat avec la SNCF. Il convient de définir un plan régional de développement du fret ferroviaire, fluvial et maritime. En effet, Brest peut devenir, grâce au fret, un axe incontournable dans le transport de marchandises, les installations sont là, reste à relancer politiquement ce projet écologique et rentable économiquement notamment grâce aux wagons isolés.

Nous voulons maintenir une politique ferroviaire qui s’oppose à l’ouverture à la concurrence du transport ferroviaire régional, au démantèlement du réseau ferroviaire (nous sommes pour l’unicité du réseau ferroviaire). Une telle politique appelle à la réouverture des gares et des guichets fermés pendant le mandat, assure la présence d’un agent accompagnant dans chaque train afin de garantir le contrôle et l’information aux voyageurs ainsi que la sûreté dans le train mais aussi qui s'engage sur l'amélioration et développement du service gratuit d'aide à la personne par des cheminots formés dès l'entrée en gare (service accès plus).

Il nous semble essentiel de conserver une seule autorité organisatrice du transport ferroviaire sur l’ensemble du territoire régional pour préserver une cohérence en termes de tarification et de statuts des personnels. Nous chercherons à améliorer encore l’intermodalité et la complémentarité du transport régional entre le train, les transports urbains et les cars. A ré-humaniser, par l’embauche de cheminot-es, les gares et l’accueil des usagers dans les gares, comme dans les lignes TER, travailler à la réouverture des guichets dans les gares.

 

SANTÉ: Nous défendrons l’hôpital public et les hôpitaux de proximité

 

- Agir pour le maintien des hôpitaux de proximité avec le développement des services de  médecine et de chirurgie en devenant un interlocuteur exigeant de l’Agence Régionale de Santé, pour la création des centres de santé, pour une vraie prise en charge du handicap, du vieillissement de la population, pour la construction d’un service public hospitalier et la construction d’un service public de l’aide à l’autonomie permettant d’assurer la coordination avec le secteur « à domicile », la garantie d’égalité de traitement des usagers, du personnel sur tout le territoire

- Une véritable politique de services publics pour un dynamisme démographique permettant d’inverser le vieillissement de la population.

- Travailler au remplacement des ARS par des instances démocratiques et représentatives où les usagers et les syndicats auront toute leur place dans les décisions.

Les restructurations sanitaires se succèdent dans toute la Région depuis plusieurs années. La mise en place des Groupements Hospitaliers de Territoire (GHT) a accentué le phénomène. Une partie des hôpitaux de proximité ont été « dépouillés » de certaines de leurs activités (maternité, chirurgie, cardiologie, et même de l’accueil des Urgences...). Nous assistons à une concentration des activités, pilotées par l’ARS et à une mise en concurrence avec le privé, qui se concentre dans la région.

 

Un logement de qualité pour tous les Bretonnes et Bretons

La région doit accompagner les collectivités (EPCI en lien avec le PLH) pour développer le logement public (logement de tous les salariés, concernant potentiellement 70 % des Bretons), un des acteurs de la mobilité résidentielle en lien avec l’action logement et la problématique de liaison domicile-travail. Accompagner les travaux d’isolation thermique, pour le droit au logement, le droit au territoire, assurant le vivre ensemble de toutes les générations en veillant à une accessibilité financière, architecturale, culturelle.... Créer des petites unités d’EHPAD publics avec de vrais moyens humains et rejeter toute concentration au nom de la mutualisation.

JEUNESSE : Pour que l’éducation soit une priorité de la Région

La jeunesse est durement touchée par la politique libérale du gouvernement et la crise actuelle. Cela confère des responsabilités particulières à la future majorité régionale. Les régions peuvent apporter des aides dans de nombreux domaines, afin d’améliorer les conditions de vie et d’autonomie des jeunes et participer à leur émancipation.

 

Nous demanderons:

- Un soutien privilégié de la région à l'école publique, seule à même de lutter contre la fragmentation de la société et d'accueillir tous les enfants. La région doit travailler auprès de l’Éducation Nationale pour impulser la réussite de tous. Elle doit agir pour des classes réduites et des moyens suffisants alloués pour donner les chances à chacun de réussir, également dans des domaines professionnels, artistiques et culturels. Nous devons permettre à tou(te)s les lycén(ne)s d'avoir accès aux mêmes formations sur tout le territoire régional. Améliorer l'équipement informatique des lycées publics.

- Développer les cuisines publiques dans les lycées en garantissant un accès à une alimentation de qualité, favorisant les produits de proximité et le bio en termes d'agriculture.

- La gratuité des manuels scolaires, des transports scolaires ainsi qu’une tarification solidaire pour la restauration dans les lycées. Gratuité du matériel nécessaire aux lycéens de la voie professionnelle

- Favoriser l’accès aux voyages scolaires pour les lycéens en visant leur accessibilité à tous les enfants.

- Aider au développement des langues régionales dans tous les lycées, y compris professionnels.

- Développer des dispositifs d’accès aux internats pour les mineurs isolés pendant les vacances.

- Lutter contre la précarité menstruelle en mettant en place des solutions gratuites et accessibles dans tous les lycées, les EREA, et les établissements universitaires suite aux expérimentations faites dans plusieurs établissements.

Des fonds publics pour l'enseignement public : récupération des moyens de la formation publique détournés au profit d'intérêts privés. Priorité à l’investissement dans les lycées publics.

- Plan de rénovation des lycées publics et favoriser le maintien des lycées à effectifs réduits.

- Contre la précarité étudiante, travailler avec le CROUS pour créer de nouveaux logements étudiants et financer des tickets gratuits de Restaurants Universitaires. Décider un plan de lutte contre la précarité étudiante, notamment en matière de logement, de transport, de santé et d’alimentation.

- Création d’un pass culturel et sportif pour l’ensemble des jeunes, assorti d’un dispositif d’accompagnement spécifique pour les publics empêchés 

- Promouvoir la coopération entre les Universités.

- Substituer au « tout apprentissage » une politique de promotion des lycées professionnels publics.

- Soutien à l’enseignement agricole public.

- Négocier avec l’État une feuille de route pluriannuelle pour le développement de l’offre de formation initiale sous statut scolaire.

- Soutenir davantage, par l’instauration d’ un dialogue régulier, les associations et fédérations d'Éducation populaire durement touchées par la crise sanitaire, permettant une offre éducative, de loisirs et de sport pour tous afin de renforcer le lien social.

POUR L’ENVIRONNEMENT, UNE RÉGION QUI FAVORISE LA PROXIMITÉ ET L’ACCÈS DE TOUTES ET TOUS A UNE ALIMENTATION SAINE ET RELOCALISÉE

La question agricole est un axe fort de la nécessaire transition écologique. Les modes de production dominants, productivistes, spécialisés et tournés vers l'exportation sont dans une impasse. Il en découle des menaces en matière agricole, alimentaire et environnementale. Les communistes défendent une agriculture raisonnée, un encouragement aux filières bio et durables sans OGM, un retour effectif à une agriculture paysanne, le développement de productions de proximité, des circuits courts...

Nous voulons une mutation agricole de notre région car il y a urgence.

- Une agriculture diversifiée pour nourrir les Breton.n.es et non pas une agriculture tournée vers l’exportation et trop spécialisée (porc). Sortir d’un dialogue privilégié qui tend à favoriser le patronat (breton) et les lobbies de l’agro-business. Encourager les filières bios et durables sans OGM. Accompagner les agriculteurs conventionnels dans l’optique d’une suppression de l’utilisation des pesticides et la transition écologique.

- Il est urgent de sortir les agriculteurs de la spirale de l'endettement en s'appuyant sur les Fonds régionaux de l'emploi et de la formation, il faut engager un accompagnement du désendettement des agriculteurs et des exploitations.

- Aider à la mise en place de productions de proximité.

- Nous nous opposons aux projets de « fermes-usines », dangereuses pour l’environnement, lieux potentiels de diffusion d’épidémies, peu soucieux du bien-être animal. Nous demandons un moratoire sur les aides aux fermes-usines.

- Permettre la gestion publique du foncier pour permettre l’installation de jeunes agriculteurs.

- Protéger nos forêts, de nos rivières et les nappes phréatiques, poursuivre et intensifier le travail engagé contre les algues vertes.

- Développer des filières industrielles compatibles avec les enjeux écologiques.

- Soutenir la filière pêche respectueuse de la ressource et aide à la modernisation de la flottille.

- Soutenir les filières d’économie sociale et solidaire qui consolident une autre modèle d’entrepreneuriat : Coopérer pour entreprendre, réseau des Coopératives d’activité et d’emploi

POUR UNE POLITIQUE ENERGETIQUE QUI RÉPONDE AUX BESOINS DE LA POPULATION

Nous proposons la révision du pacte électrique breton au regard des besoins futurs et des connaissances actuelles. Les besoins ne vont pas diminuer, si nous voulons relocaliser, réindustrialiser, et répondre à une croissance de la population, il faudra plus d’électricité. Cette capacité à répondre aux besoins futurs, production et acheminement, ne peut être garanti que par un service public national. Pour cela il faut de nouveaux investissements d’EDF et renoncer au projet Hercule. Les communistes veulent parvenir à un mix énergétique en développant des énergies renouvelables et des moyens pilotables qui assurent la continuité et l'approvisionnement électrique.

La Bretagne a des besoins en puissance d’énergie électrique permanente d’environ 5000 MW, avec des pointes qui peuvent monter comme par exemple le 8 janvier dernier à 5200 MW. Le risque de coupures a été évité au moyen d’un délestage de gros clients qui reçoivent une compensation financière. Le mix énergétique que nous revendiquons, doit intégrer une réalité : celle de la possibilité ou non de piloter les énergies. Les énergies pilotables sont le nucléaire, le thermique (fuel, gaz, charbon) et en partie l’hydraulique. Les énergies non pilotables : éolien, photovoltaïque, bioénergie (elles dépendent de la nature) et depuis quelques années la méthanisation. Sur les 130 installations en Bretagne, 109 produisent de l’électricité non pilotable puisque ce sont les agriculteurs qui mettent leurs génératrices quand ils en ont les moyens. Le pacte breton prévoyait capacité de production d’énergies renouvelables de 3600 MW pour 2020. En réalité les capacités de productions installées en Bretagne sont de 2600 MW, dont 1047 MW éolien,236 MW solaire et 74 MW Bioénergie (les 3 sont non pilotables). Le pacte électrique breton prévoyait aussi la centrale gaz de Landivisiau, c’est le seul investissement à être pilotable. Hélas cet investissement a été confié au privé, pour le plus grand bonheur des actionnaires. Les énergies renouvelables sont plus souvent d’initiatives privées, avec beaucoup d’équipements importés et des coûts de production très élevé. EDF paye un prix élevé aux producteurs et L’État lui rembourse la différence en récupérant ces sommes sur nos Impôts (la CSPE sur nos factures jusqu’en 2015 et la TICPE depuis 2016, afin de ne plus augmenter les facture d’électricité pour compenser le coût des renouvelables). Pour l’année 2018 le coût de la TICPE s’élève à 7,8 milliards d’Euros. C’est ainsi que les énergies renouvelables sont devenues un moyen de faire du profit. Les besoins et les investissements publics ne sont pas au cœur du système.


 

POUR LA DÉMOCRATIE, UNE RÉGION QUI ASSOCIE LA POPULATION :

Pour nous communistes, il faut mobiliser tous les atouts de la Région, et donner de nouveaux pouvoirs aux citoyennes et citoyens pour réellement les associer aux décisions et à leur mise en œuvre concrète.

- Nous voulons introduire la possibilité d’organiser des référendums sur les grands projets régionaux et mettre en place un référendum d'initiative citoyenne (RIC).

- Nous voulons créer un observatoire des marchés publics, pour lutter contre la corruption et les conflits d’intérêt.

- Nous voulons une gestion démocratique des services publics avec la mise en place de processus de délibération collective sectorielle : élaboration des schémas et plans régionaux, assises pour les services publics, comité de lignes...

- Nous souhaitons élaborer les politiques publiques et les orientations budgétaires, dans des assemblées participatives en travaillant avec les citoyens, et les comités d'usagers (dans le ferroviaire, la santé…) en s'appuyant sur leurs propositions, celles des organisations syndicales ainsi que sur les travaux du CESER.

- Nous défendons la mise en place d'une commission permanente d'évaluation des politiques menées par la Région dont la tache première sera de définir les outils d'analyses de l’évaluation de l’action publique. Elle sera composée d'élus, de représentants du CESER (pour la Région), d'organismes professionnels.

- Il faut diversifier et rééquilibrer les interlocuteurs avec qui la Région a des relations institutionnelles ou non-institutionnelles, en donnant toute leur place au mouvement syndical dans son ensemble et aux associations dans les instances officielles.

- Nous voulons une région Bretagne qui s’engage contre toutes les discriminations (racisme, orientations sexuelles, âgisme, validisme...).

- Une région qui se mobilise pour le féminisme, pour l’égalité des droits femme/homme, ce qui suppose des mesures salariales, la construction de crèches avec du personnel qualifié, l’accès aux formations. L’accès à l’IVG doit être garanti par l’existence suffisante des services en Bretagne, et la lutte contre le patriarcat.

 

Pour une Bretagne ouverte et consciente de son histoire, développant l’accessibilité aux dynamiques culturelles pour toutes et tous

 

Nous développerons l’exigence d’une culture de qualité pour tous dans la diversité des territoires bretons, en garantissant la promotion du spectacle vivant, des artistes et créateurs, comme le développement des pratiques artistiques et culturelles dans une approche qui ne privilégie pas seulement la dimension économique et la concentration des investissements.

Nous proposons de :

-Favoriser l’accès au pass culture en lien avec les structures culturelles et d’éducation populaire

-Développer les liens entre équipements, festivals culturels et structures d’éducation populaire

- Maintenir les soutiens d’accès à la pratique des langues et cultures de Bretagne. Connaître la langue originelle de sa région est une façon de s’ouvrir au monde.

-Favoriser le développement des pratiques artistiques et culturelles amateur.e.s.

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21 février 2021 7 21 /02 /février /2021 07:20
Conférence régionale du Parti communiste en Bretagne ce samedi 20 février - La délégation finistérienne réunie à Morlaix
Conférence régionale du Parti communiste en Bretagne ce samedi 20 février - La délégation finistérienne réunie à Morlaix
Conférence régionale du Parti communiste en Bretagne ce samedi 20 février - La délégation finistérienne réunie à Morlaix
Conférence régionale du Parti communiste en Bretagne ce samedi 20 février - La délégation finistérienne réunie à Morlaix

11 camarades étaient réunis à Morlaix 2, petite rue de Callac ce samedi 20 février - délégués finistériens à la Conférence Régionale du PCF Bretagne - Marion Francès, Yvonne Rainero, Gladys Grelaud, Christian Gagou, Jean-Luc Le Calvez, Corentin Derrien, Enzo de Gregorio, Gilbert Sinquin, Pierre-Yves Thomas, Dominique Gontier, Ismaël Dupont - auquel il faut ajouter Erwan Rivoalan qui suivait depuis Brest la viséo-conférence qui nous reliait avec les délégués des trois autres fédérations bretonnes réunies pour l'essentiel des camarades dans les locaux de fédérations à Lanester, Saint-Brieuc, Rennes.

Les 12 délégués du PCF Finistère ont participé avec beaucoup d'intérêt et d'implication à des discussions constructives sur le projet porté par les communistes bretons pour les régionales "En Bretagne, l'Humain et la Planète d'abord!", projet d'une dizaine de pages encore modifiable et susceptible d'être enrichi qui a été approuvé dans ses grandes lignes par 38 voix pour, 2 abstentions, 1 refus de vote, après qu'une vingtaine de camarades ait pu proposer des amendements. 

Puis, lors de l'après-midi, nous avons débattu de trois options possibles pour les élections régionales:

Choix 1 - Travailler à la construction d'une liste commune avec le Parti socialiste menée par Loïg Chesnais-Girard, ouverte à d'autres formations politiques de gauche. Elle participera au rassemblement de second tour des forces de gauche et écologistes pour battre la droite et l'extrême-droite.

Choix 2 - Travailler à la construction d'une liste avec la France Insoumise ouverte à d'autres formations politiques de gauche, au mouvement social.

Choix 3 - Présenter une liste de rassemblement conduite par un-e communiste, ouverte au mouvement social. Elle participera au rassemblement de l'ensemble des forces de gauche et écologistes au second tour pour battre la droite et l'extrême-droite.

Ou- Abstention (choix 4)

Le bulletin de vote qui sera proposé à l'ensemble des adhérents communistes des 4 départements de la Bretagne administrative à jour de cotisation a été approuvé par 37 voix pour, 2 voix contre, 2 abstentions.

Et les 41 délégués de la conférence régionale, représentant les fédérations du Morbihan, du Finistère, de l'Ille-et-Vilaine, et des Côtes-d'Armor, ont aussi exprimé un avis majoritaire de la conférence régionale, compte tenu de l'ensemble des discussions, des éléments à disposition, et du contexte politique et de nos objectifs, sur nos choix pour les Régionales en terme d'alliance: 

31 voix / 41 pour Choix 1 - Travailler à la construction d'une liste commune avec le Parti socialiste menée par Loïg Chesnais-Girard, ouverte à d'autres formations politiques de gauche. Elle participera au rassemblement de second tour des forces de gauche et écologistes pour battre la droite et l'extrême-droite.

3 voix sur 41 pour Choix 2 - Travailler à la construction d'une liste avec la France Insoumise ouverte à d'autres formations politiques de gauche, au mouvement social.

2 voix sur 41 pour Choix 3 - Présenter une liste de rassemblement conduite par un-e communiste, ouverte au mouvement social. Elle participera au rassemblement de l'ensemble des forces de gauche et écologistes au second tour pour battre la droite et l'extrême-droite.

5 abstentions

Désormais, c'est à l'ensemble des adhérents à jour de cotisation du PCF Bretagne de s'exprimer lors d'un vote sur le programme et la stratégie d'alliance au cours d'une consultation qui aura lieu entre le 4 et le 6 mars 2021.

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