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4 mars 2021 4 04 /03 /mars /2021 09:06

 

Programmée au printemps, décalée à l’automne, cette exposition installée en novembre 2020 n’a pas pu être accessible au public en raison du deuxième confinement et des mesures sanitaires en vigueur en décembre 2020.

Pour lui donner toute la visibilité qu’elle mérite, la Fondation Gabriel Péri avec les deux commissaires de l’exposition, Guillaume Roubaud-Quashie et Corentin Lahu, a décidé d’en proposer une balade filmée. Un film réalisé par Nicolas Bertrand (les Nouveaux Messagers) sur une idée de Louise Gaxie. Ecrit par Guillaume Roubaud-Quashie et Corentin Lahu. Avec par ordre d'apparition, Louise Gaxie, Alain Obadia, Guillaume Roubaud-Quashie, Corentin Lahu, Fabien Roussel et C215.

Un immense merci au secteur Archives du PCF, aux archives départementales de la Seine-Saint-Denis, à Mémoires d'Humanité, aux Archives municipales d’Aubervilliers, à Ciné-Archives, à C215 et au Parti communiste français.

Vous pouvez consulter les sources de cette exposition en suivant ce lien :

https://gabrielperi.fr/centenaire/cre...

Merci également à BendOver pour son concours musical et aux Productions Alléluia–Gerard Meys pour leur autorisation d’utiliser « Ma France » de Jean Ferrat pour le générique.

Pour commander le catalogue de l’exposition: https://editionshelvetius.com/boutiqu...

Pour en apprendre davantage sur l'histoire centenaire du PCF: https://gabrielperi.fr/centenaire-pcf/​

En partenariat avec le secteur archives du PCF, les archives départementales de la Seine-Saint-Denis, Mémoires d'Humanité, Ciné-Archives et l'Espace Niemeyer.

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4 mars 2021 4 04 /03 /mars /2021 07:45
Quimper: pour la journée des droits des femmes un hommage à Nathalie Le Mel

Sur le site internet d'Ouest-France  :

https://www.ouest-france.fr/bretagne/quimper-29000/quimper-pour-la-journee-des-droits-des-femmes-un-hommage-a-nathalie-le-mel-7174147

en fait 1915, c'est l'année où elle est entrée à l'hospice d'Ivry, elle y est décédée en mai 1921, pou le 50ème anniversaire de la Commune.

Dans une réunion publique en 1886 où il était question du sort des femmes, elle avait déclaré :"Les femmes ne veulent pas être protégées, elles sauront bien se défendre elles-mêmes"

Un esprit en avance sur son temps!

Quimper. Pour la Journée des droits des femmes, un hommage à Nathalie Le Mel
Nathalie Le
            Mel.
 

À l’occasion de la journée internationale des droits des femmes et du 150e anniversaire de la Commune de Paris, la section PCF du pays de Quimper organise un hommage à Nathalie Le Mel, samedi 6 mars, à 14 h 30, devant la mairie quimpéroise.

Nathalie Le Mel est « une pionnière bretonne des luttes sociales et féministes, rappelle Yvonne Rainero, du Parti communiste. Fille d’un ouvrier corroyeur de Brest où elle est née en 1826, vécut à Quimper de 1849 à 1861, elle y tint une librairie et un atelier de reliure rue Kéréon puis rue Saint-François avant de partir pour Paris, où elle exerça son métier de relieuse, élevant seule ses trois enfants après la séparation d’avec son mari. En 1864, elle s’investit dans les luttes des ouvriers relieurs parisiens, revendiquant l’égalité salariale entre les femmes et les hommes. »

«  En avril 1871, Nathalie Le Mel, avec Elizabeth Dmitrieff, crée l’Union des femmes pour la défense de Paris dont elles prennent la tête et signent les proclamations, poursuit Yvonne Rainero. Lors de la semaine sanglante elle se bat sur les barricades contre les troupes versaillaises. Elle sera arrêtée, jugée, déportée en Nouvelle-Calédonie avec son amie Louise Michel, elle n’en reviendra qu’en 1879 lors de l’amnistie, ayant toujours refusé toute mesure de grâce, et finira sa vie dans la misère à l’hospice d’Ivry en 1915. »

Samedi 6 mars, à 14 h 30 devant la mairie de Quimper.

Quimper. Pour la Journée des droits des femmes, un hommage à Nathalie Le Mel
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4 mars 2021 4 04 /03 /mars /2021 07:40
Régionales en Bretagne. Les communistes votent pour leur alliance - Ouest-France, 3 mars 2021

Régionales en Bretagne. Les communistes votent pour leur alliance - Ouest-France, 3 mars 2021

Régionales en Bretagne. Les communistes votent pour leur alliance

Ouest-France, 3 mars 2021

Jusqu’au 6 mars, les adhérents du Parti communiste français (PCF) sont invités à s’exprimer sur le projet politique du parti pour les élections régionales en Bretagne. Les délégués régionaux poussent en faveur d’une alliance avec Loïg Chesnais-Girard, l’actuel président PS du conseil régional de Bretagne.

 

Quel camp choisira le Parti communiste français (PCF) pour les élections régionales de Bretagne ? Les adhérents du parti sont appelés à voter jusqu’au 6 mars. Trois possibilités : rallier le président socialiste sortant, Loïg Chesnais-Girard, qui fait face à une division au sein de sa majorité ; se greffer au projet politique de la France Insoumise, qui s’est vu refuser un espoir d’alliance par les écologistes ; oser une candidature nouvelle et tenter de rassembler d’autres mouvements de la gauche.

Les 41 délégués régionaux du PCF, qui ont voté le 20 février dernier, penchent en faveur d’une alliance avec Loïg Chesnais-Girard. « C’est le vote des adhérentes et des adhérents qui décidera définitivement du choix des communistes », prévient le PCF dans un communiqué.

- Le Télégramme, 4 mars 2021

Régionales : les fédérations bretonnes communistes favorables à une alliance avec le PS

Du 4 au 6 mars prochains, les communistes bretons devront se déterminer sur leur choix en vue des élections régionales, les 13 et 20 juin. En attendant, les quatre fédérations bretonnes du PCF se sont exprimées en faveur d’une alliance avec le PS.

Lors de la Conférence régionale du PCF Bretagne, qui s’est tenue en visioconférence le samedi 20 février, les 41 délégués avaient le choix entre trois propositions. La première d’entre elles portait sur « la construction d’une liste commune avec le Parti socialiste menée par Loïg Chesnais-Girard, ouverte à d’autres formations politiques de gauche ». Seconde proposition : « Travailler à la constitution d’une liste avec la France Insoumise, ouverte à d’autres formations politiques de gauche ». Troisième choix : « Présenter une liste de rassemblement conduite par un-e communiste ». C’est donc sur la première proposition que s’est portée majoritairement la Conférence régionale. Maintenant, c’est au tour des adhérents de voter du 4 au 6 mars

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4 mars 2021 4 04 /03 /mars /2021 06:47
https://conference2022.pcf.fr - Un atout pour le débat des communistes sur nos choix pour les échéances de 2022 !
Un atout pour le débat des communistes sur nos choix pour les échéances de 2022 !

Le rythme des contributions publiées sur le site réservé à la conférence nationale s’accélère avec déjà plus de 70 contributions individuelles ou collectives, témoignant ainsi de l’intérêt des adhérent·e·s à participer au débat et à se saisir des enjeux des échéances présidentielle et législatives de 2022. La qualité de ces premières contributions, la richesse des enjeux abordés, constituent un véritable atout pour le débat des communistes.

 

Quelles caractéristiques de la situation politique ?

La domination, et simultanément la profondeur de la crise, du capitalisme qui a atteint les limites historiques de son efficacité, tant pour l’être humain que pour la planète, est largement partagée comme l’idée que cette crise est catalysée par la pandémie mondiale du Covid-19 produisant des épreuves très éprouvantes pour les peuples, conduisant contradictoirement à la perte de repères et à la prise de conscience de la nocivité de ce système, de sa responsabilité dans les immenses régressions en cours, l’explosion de la pauvreté et des inégalités, la casse des services publics, en particulier celui de la santé.

Aucun Président, aucun gouvernement de notre pays ne se sont autant mis au service de la domination du capital que l’exécutif actuel. Des contributions pointent ainsi l’urgence de mettre en lumière le scandale de l’enrichissement d’une minorité d’ultra-riches et d’actionnaires qui tirent profit de la pandémie et de s’attaquer au pouvoir du capital. Car la colère à l’encontre de l’exécutif ne remet pas en cause automatiquement cette domination. À cela s’ajoute une crise démocratique majeure, une rupture de confiance envers les institutions et la représentation politique.

Alors que nous vivons un affaiblissement du mouvement social, nombreux sont les camarades qui insistent sur les potentiels des mouvements récents : mouvement des gilets jaunes, contre la réforme des retraites, pour la défense des services publics, notamment de la santé et de l’école, la défense des libertés, les luttes contre les PSE, mouvements féministes, mobilisations pour le climat, mobilisation de jeunes et étudiant·e·s contre la précarité...

Si des divergences s’affirment sur l’appréciation des contenus portés par les différentes forces de gauche et le niveau de convergence de leurs projets respectifs avec le nôtre, le fait que le PCF est une force centrale à gauche, qui parle à toutes et tous, est largement partagé.

De nombreux camarades pointent le danger des glissements réactionnaire et autoritaire actuels. Pour certains la situation politique est plus instable que jamais et il ne faut pas conditionner nos choix au risque d’un duo Macron-Le Pen au second tour, duo rejeté par une majorité de Français. D’autres considèrent à l’inverse que nous ne pouvons pas nous déterminer sans prendre en compte le fait qu’un tel duo au second tour est le scénario le plus probable, malgré ce rejet, l’une comme l’autre dispose d’un socle électoral solide.

Quels objectifs pour les échéances de 2022 ?

L’enjeu de faire reculer l’abstention et de remobiliser les catégories populaires et le monde du travail est partagé.

L’ambition également de porter un message d’espoir aux échéances de 2022. De quelle nature ?

Un message qui batte en brèche l’idée que veulent imposer les puissants de l’impossibilité d’une alternative au capitalisme, s’opposant à la soumission des peuples et à des aménagements qui ne visent qu’à maintenir l’exploitation et la domination.

Un message qui contribue à nourrir les luttes d’une visée d’avenir, porte l’ambition d’une sortie du capitalisme et dessine un post-capitalisme, le communisme que nous voulons, en faisant progresser un projet en rupture avec les logiques capitalistes, marqué par des transformations radicales.

Et un message qui affirme le besoin d’une alternative à Emmanuel Macron pour notre pays, l’Europe et le monde, le refus des solutions de droite et d’extrême droite, le besoin qu’une gauche combative l’emporte à la présidentielle et aux législatives avec un PCF renforcé et la nécessité d’une nouvelle majorité politique de gauche.

Comment mettre en œuvre ces objectifs ? L’heure des choix !

Sur la démarche stratégique, il y a convergence sur plusieurs idées fortes : l’importance du projet et la nécessité de ne pas se rallier ou s’allier autour du plus petit dénominateur commun ; l’exigence d’une démarche collective qui n’alimente pas l’idée d’hommes ou de femmes providentiel·le·s mais s’ancre dans les exigences populaires et les luttes ; faire que les candidatures présentées par le PCF soient irriguées par les mouvements sociaux et citoyens.

Le débat montre cependant différentes appréciations du rôle que doit jouer le PCF dans la bataille politique et idéologique et de sa capacité à peser dans le débat public, des grands axes du projet qu’il doit porter, ou encore du sens de la nouvelle majorité politique à construire.

Aussi des divergences s’affirment naturellement sur le choix à faire pour l’élection présidentielle. Des camarades affirment l’atout que constituerait une candidature communiste à l’élection présidentielle pour porter les objectifs précités et une démarche qui renforce l’influence du PCF et la possibilité d’une victoire de la gauche, quand d’autres pensent qu’elle serait un obstacle à rassembler tout ou partie de ses forces sur un programme de rupture, seule condition possible à leur avis d’une victoire. Dans l’un ou l’autre choix, la difficulté de faire progresser la gauche est pointée, soit dans la concurrence des candidatures qui serait rejetée par les électeurs de gauche, soit dans l’absence de candidature communiste et donc de point d’appui dans le débat public sur le projet d’une alliance qui ne serait pas en capacité de mobiliser.

Sur la question gouvernementale, un camarade porte l’idée d’un gouvernement de transition pour aller vers une 6e République, issue d’une réflexion commune d’acteurs politiques et sociaux, composé de personnalités de toutes les forces auxquelles ils ou elles adhèrent, fondé sur le respect de chaque partie prenante, pour sauver et réinventer le modèle de société qu’ont porté des femmes et des hommes ayant œuvré à de grandes conquêtes tel Ambroise Croizat.

Concernant les législatives, les camarades pointent l’importance de lier cette échéance à notre choix, pour la présidentielle, car les législatives sont une échéance également décisive pour la politique du pays, l’identification et la perception de l’utilité de notre parti à l’échelle nationale. Le besoin aussi de faire grandir l’idée que l’élaboration des lois doit se faire avec l’implication populaire. L’idée enfin que nous pourrions engager dès maintenant le travail sur un contrat de majorité de gauche, en initiant les constructions politiques nécessaires dans chaque circonscription législative et travailler à ce que les rassemblements qui en résultent soient mis en avant dans la campagne présidentielle.

Le débat est en cours et d’autres avis se font jour. Concernant les échéances de 2022, la résolution votée au Conseil national du 30 janvier appelle « les communistes à s’emparer des enjeux de ce rendez-vous politique, qui sera décisif pour notre parti ».

À nous, collectivement, de poursuivre le débat et d’élargir le nombre de communistes parti-prenant de celui-ci. La décision - le positionnement final de la conférence nationale puis de tous les communistes - doit reposer sur un effort de démocratie interne inégalé. 

Marie-Jeanne Gobert, membre du CEN

 

Les contributions à la conférence nationale des 10 et 11 avril 2021 peuvent être déposées dans l'Espace contributions du site de la conférence nationale : https://conference2022.pcf.fr ou adressées par courriel à conference2022@pcf.fr

Toutes les contributions seront transmises à la Commission du texte et seront publiées sous la responsabilité de la Commission de transparence des débats.

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2 mars 2021 2 02 /03 /mars /2021 08:30
https://conference2022.pcf.fr  - Débats autour du choix sur les présidentielles, 39e Congrès - Appel aux contributions des adhérents : Lettres de Pierre Laurent, de Christian Picquet et d'Eliane Assassi

Le débat sur les enjeux des élections présidentielle et législatives de 2022 est lancé dans notre parti. Il va connaître un premier aboutissement important lors de la conférence nationale des 10 et 11 avril, puis lors du vote de l'ensemble des adhérent·e·s du 7 au 9 mai 2021.

Un Conseil national du Parti se tiendra le 13 mars, qui adoptera un projet de résolution préparatoire à cette conférence nationale. La commission désignée pour préparer ce projet de résolution est actuellement au travail.

Avec cette lettre du Conseil national, j'attire ton attention sur l'importance de ce débat, des décisions qui en découleront et qui nous engageront pour toute l'année qui vient. Je le fais pour trois raisons.

La première tient au caractère démocratique de nos décisions. Elles valent par l'engagement du maximum de nos adhérent·e·s. Or, la période est difficile pour la vie sociale et pour notre vie démocratique. Nous sommes en plus engagés au même moment dans de nombreuses batailles liées à la crise sanitaire et à ses conséquences, ainsi que dans la préparation de deux autres échéances électorales, régionales et départementales, prévues au mois de juin 2021.

Les sollicitations sont ainsi multiples. Il faut donc veiller, individuellement et collectivement, à garder du temps pour réfléchir à ces choix essentiels pour 2022 et s'y impliquer autant que possible.  Je t'invite pour cela à lire l'appel à contribution lancé par Christian Picquet et Eliane Assassi et à prendre connaissance du dispositif de contribution et d'information mis à la disposition de chaque communiste:

La seconde raison tient évidemment à l'importance des échéances politiques de 2022 pour le pays, et donc pour notre parti. Aurons-nous à subir un second quinquennat d'Emmanuel Macron ou ces échéances, présidentielle et législatives, peuvent-elles permettre de redonner espoir à notre peuple ? Une alternative de gauche, sociale et écologique est -elle possible ou les forces de l'argent, de la droite et de l'extrême-droite sont-elles une nouvelle fois capables de l'éviter en construisant, comme on le voit en ce moment en Italie, une alliance plus autoritaire et anti-sociale encore ?

Notre parti, les idées originales qui fondent notre projet, notre capacité de rassemblement ont un rôle à jouer pour dénouer favorablement cette situation qui est peut-être lourde de dangers pour l'avenir du pays. Comment jouer ce rôle ? Comment être utile ? Les conditions existent-elles pour présenter cette fois une candidature communiste comme l'a envisagé notre dernier congrès ?  Comment contourner la difficulté que nous pose l'élection présidentielle depuis plusieurs décennies, que l'on ait ou non fait le choix de présenter un candidat ? Et si nous faisons le choix d'une candidature communiste, quel sens donner à cette candidature ? Quels contenus mettre en avant qui mobilisent, sollicitent l'intervention sociale et citoyenne, le désir de politique, aujourd'hui si dangereusement méprisé ? Quelle initiative politique prendre, capable de renouer avec une dynamique qui sorte la gauche et les forces populaires des divisions actuelles pour rendre possible une nouvelle majorité politique ? Comment mener de front les deux élections, présidentielle et législatives, en s'assurant d'une représentation communiste renforcée à l'Assemblée nationale ?  Autant de questions cruciales qui mérite le débat du maximum de communistes et d'ami·e·s qui partout dans le pays travaillent à nos côtés.

La troisième raison tient au nécessaire climat de notre débat. Il doit viser l'exigence commune car les questions que nous avons à affronter ne vont pas de soi. Tout doit être mis sur la table, sans tabou, sans faux-fuyant. Nous n'avons pas le droit aux raccourcis ni à la facilité et, encore moins, aux anathèmes ou l’étiquetage des communistes. Nous devons instruire ce débat collectif dans le respect des uns et des autres, des différents points de vue, car il y en aura et c'est normal face à la situation que nous connaissons. C'est ainsi que nous nous donnerons les meilleures chances de travailler rassemblés  dans l'année qui vient.

Je ne doute pas de l'inventivité des communistes, de leurs directions locales et départementales, pour permettre au débat de se déployer à la hauteur des enjeux inédits d'une période historique et internationale décidément pas comme les autres.

Nous avons besoin de toutes et tous.

A vos  réflexions, à vos plumes, à vos contributions, à votre intelligence individuelle et collective !


Pierre Laurent
Président du Conseil national du PCF


 

Un grand débat s'ouvre au PCF

À l’issue de sa réunion du 12 décembre, le Conseil national avait élu une commission de 20 membres, chargée de lui soumettre des projets de documents à proposer aux communistes, d’abord à l’occasion de la conférence nationale des 10 et 11 avril, portant sur les choix à opérer pour 2022, puis du 39e Congrès, convoqué du 5 au 7 novembre prochains.

 

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Préparation de la conférence nationale du PCF des 10 et 11 avril 2021:

Pour avoir toutes les infos et accéder aux contributions du débat, allez visiter le site : https://conference2022.pcf.fr
 
Proposez vos contributions individuelles ou collectives: conference2022@pcf.fr.
L’appel à contributions : Grand moment démocratique

Un débat de très grande importance est lancé au Parti communiste français

La pandémie en cours révèle et aggrave la crise du capitalisme globalisé et financiarisé. Les crises sanitaire, écologique, climatique, économique, sociale, démocratique se font écho. L’humanité s’en retrouve confrontée à un véritable défi de civilisation.

Toutes les questions qui se trouvent soulevées dans ce contexte exceptionnel vont être au cœur de l’élection présidentielle et des élections législatives du printemps 2022. Elles appellent des réponses et des solutions d’un très haut niveau, pour répondre aux aspirations de notre peuple et rouvrir un chemin d’espoir à la France.

Il revient aux communistes d’instruire les enjeux de ce moment politique crucial. D’apprécier avec précision l’état du pays à l’issue d’un quinquennat de démolition sociale, la violence des réponses capitalistes à la crise et les attentes du pays comme du mouvement social, les dangers qui se précisent du côté de la droite et de l’extrême droite, la situation de la gauche. De contribuer, à partir de leurs expériences riches et multiples, à l’affirmation de notre projet pour la France, à l’élaboration des propositions de rupture à même de rassembler une majorité politique et populaire, à la définition de la stratégie à même de reconquérir le monde du travail et la jeunesse sans lesquels aucun changement véritable ne saurait voir le jour. De permettre ainsi au Parti d’être utile à notre peuple, de peser sur les débats politiques de 2022, de décider ou non de la présentation d’une candidature communiste à la présidentielle comme le 38e Congrès en avait donné le mandat, de prendre les dispositions pour conduire efficacement la bataille des législatives tout aussi déterminante pour l’avenir.

La conférence nationale des 10 et 11 avril prochains réunira 1 000 délégué·e·s (dont 11 de notre fédération du Finistère), dans les conditions fixées par nos statuts et dans le cadre d’un procédé de visioconférence, organisé à partir de toutes nos fédérations. C’est dire qu’il s’agira d’un acte démocratique exceptionnel, au moment où le pays subit les restrictions d’états d’urgence à répétition.

Dans les deux mois qui nous séparent de ce rendez-vous particulièrement important, les communistes vont avoir à exercer leur souveraineté. C’est-à-dire à réfléchir, écrire, exprimer leurs opinions, réunir leurs sections et conseils départementaux, faire remonter les procès-verbaux détaillés de leurs débats et les propositions qui en émaneront.

Le dernier conseil national, pour permettre l’organisation de ce vaste échange à tous les niveaux du Parti, et pour le nourrir des contributions individuelles et collectives, a décidé d’ouvrir un site Internet dédié, auquel il est possible d’accéder en se connectant sur le site  https://conference2022.pcf.fr    Les contributions peuvent également être envoyées par courriel à l’adresse : conference2022@pcf.fr.

La commission du texte, quant à elle, est déjà au travail. À partir des premiers échanges, elle présentera un projet de texte au conseil national du 13 mars. Il appartiendra alors à toutes les organisations du Parti d’y contribuer, en vue de la conférence nationale qui aura à adopter le document d’orientation définitif ainsi que le bulletin de vote sur lequel chaque communiste aura à se prononcer les 7, 8 et 9 mai.

Et c’est toujours avec le souci de permettre à chacune et chacun d’avoir toutes les cartes en main, que le conseil national a également décidé de créer les conditions d’une candidature communiste à la présidentielle si les communistes en décident ainsi, en lançant dès à présent un appel à candidature.

Ensemble, dans le respect de toutes les opinions, et fidèles à la tradition solidaire qui nous caractérise depuis toujours, faisons de ce moment un exemple de démocratie ambitieuse. µ

Éliane Assassi et Christian Picquet

co-présidents de la Commission nationale du texte"

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2 mars 2021 2 02 /03 /mars /2021 08:03
Appel franco-allemand contre l’utilisation d’armes explosives en zones peuplées (L'Humanité, 1er Mars 2021)
Armes explosives. Pierre Laurent : « La majorité des victimes demeurent des civils »
Lundi 1 Mars 2021 - L'Humanité

À l’ONU, les négociations contre les bombardements en zones peuplées reprennent le 3 mars. Pierre Laurent (PCF), le député Matthias Höhn (Die Linke) et Handicap International ont pris l’initiative d’un appel. Entretien.

 

Pierre Laurent Vice-président du Sénat

Les tractations diplomatiques sur l’élaboration d’un accord international contre les armes explosives (EWIPA) vont reprendre sous l’égide de l’Organisation des Nations unies à partir de mercredi. Plusieurs gouvernements dont la France s’y opposent.

Quel est le but de l’initiative franco-­allemande sur les armes explosives ?

Pierre Laurent Nous lançons, avec 150 parlementaires des deux pays, un appel contre l’utilisation d’armes explosives à large rayon d’impact dans les zones peuplées. Car l’ambassadeur permanent de l’Irlande auprès des Nations unies, Michael Gaffey, porte le texte et mène les discussions avec la participation de 80 États. L’objectif est d’adopter une importante déclaration politique limitant leurs usages. Mais plusieurs gouvernements, dont la France, se mobilisent pour limiter la portée de ce texte. Pourtant, ces armes provoquent des dégâts considérables et durables sur les civils qui sont niés par les pays qui les vendent et qui les utilisent. Les gouvernements s’abritent derrière l’argument qu’ils respectent les conditions d’utilisation en limitant les objectifs aux cibles militaires.

De quel type d’armes s’agit-il ?

Pierre Laurent Tous les modèles d’armement qui permettent de projeter en zones peuplées : avions, artillerie, drones. L’objet de cette campagne est de contester la thèse des utilisateurs qui mettent en avant leur précision et l’impact limité à la seule cible militaire. En vérité, la destruction qu’elles provoquent dans les zones d’habitations touchent les civils et les infrastructures qui leur permettent de vivre. Les habitants qui ont survécu aux bombardements quittent les lieux pour survivre car les infrastructures (réseaux d’eau et d’électricité, écoles, hôpitaux, ponts…) sont détruites. L’ONG néerlandaise PAX a démontré qu’en 2019 92 % des morts dans les lieux de conflits où ses armes explosives avaient été employées sont des civils. Cette enquête invalide le récit officiel qui consiste à mettre en avant leur précision.

Qu’attendez-vous de la déclaration ?

Pierre Laurent L’Irlande, qui mène la négociation avec l’appui du secrétaire général de l’ONU, veut obtenir une déclaration reconnaissant l’impact de ces armes et en limiter l’usage. D’autres pays, dont la France, qui tente de mobiliser ceux de l’Otan, veulent la rendre inopérante. Un nombre considérable d’enquêtes documentées ont été menées par des ONG regroupées au sein d’un réseau planétaire contre les armes explosives (PAX, Airwars, Handicap International…), et démontrent qu’en Syrie, en Irak, au Yémen, la majorité des victimes demeurent des civils parce que ces armes sont utilisées dans des zones urbaines. Il s’agit donc d’empêcher leur utilisation et d’obliger les États qui s’en servent à reconnaître leurs dégâts. Les pays qui les emploient refusent d’admettre les ravages sur les civils, donc ne leur portent pas assistance. Il faut changer les règles de leur maniement pour les rendre si contraignantes que leur ­recours devienne impossible.

Pourquoi une initiative commune avec Die Linke ?

Pierre Laurent Face à l’opposition du gouvernement français, Michael Gaffey, en charge des négociations, a appelé la société civile et les parlementaires à faire entendre leur voix dans les pays concernés. Nous avons donc pris l’initiative, avec Matthias Höhn, de Die Linke, en lien avec les associations, qu’une mobilisation franco-allemande pourrait favoriser une déclaration ambitieuse. En France, avec Jean-Paul Lecoq (PCF) à l’Assemblée, André Vallini au Sénat (PS), Hubert Julien-Laferrière (Génération.s), nous avons interpellé les parlementaires français afin qu’ils soutiennent notre démarche.

Appel franco-allemand contre l’utilisation d’armes explosives en zones peuplées
Lundi 1 Mars 2021
 

Les armes explosives en zones peuplées (Ewipa) blessent et tuent des dizaines de milliers de civils chaque année dans le monde – qu’elles soient utilisées par des acteurs étatiques ou non étatiques. Les souffrances humaines et les dommages aux infrastructures essentielles et à l’environnement persistent des décennies après la fin des combats.

Nous reconnaissons l’implication de nos gouvernements dans les négociations internationales en cours sur une déclaration politique contre l’utilisation d’Ewipa. En raison de la pandémie de Covid-19, les consultations ont été ajournées. Cependant, les souffrances des civils touchés par les armes explosives se poursuivent.

En tant que députés et sénateurs des parlements français et allemand, nous pensons qu’il est impératif que la communauté internationale élabore de nouvelles normes solides qui protègent les civils et leurs infrastructures. La déclaration politique ne doit pas relativiser les effets humanitaires évidents et bien documentés de l’utilisation d’Ewipa. Elle devrait reconnaître, en particulier, que l’utilisation d’armes explosives à large rayon d’impact en zones peuplées cause systématiquement des victimes civiles et doit donc être évitée à l’avenir, comme le demandent le secrétaire général des Nations unies et le Comité international de la Croix-Rouge. Une déclaration doit également contenir des dispositions strictes sur l’assistance aux victimes.

Nous exhortons nos gouvernements à prôner courageusement une telle déclaration politique contre l’utilisation d’armes explosives en zones peuplées et à inclure les initiatives de la société civile dans les négociations.

Parmis les 210 signataires

◆ Au Parlement

Pierre Laurent (PCF)

André Vallini (PS)

Hubert Julien-Laferrière (Génération.s)

Éliane Assassi (PCF)

Clémentine Autain (FI)

Delphine Batho (Génération Écologie)

Esther Benbassa (EELV)

Marie-George Buffet (PCF)

André Chassaigne (PCF)

Jennifer De Temmerman (Libertés et Territoires)

Elsa Faucillon (PCF)

Olivier Faure (PS)

Fabien Gay (PCF)

Guillaume Gontard (EELV)

Fabien Gouttefarde (LaREM)

Brahim Hammouche (Modem)

Michel Larive (FI)

Serge Letchimy (PS)

Marie-Noëlle Lienemann (GRS)

Matthieu Orphelin (non inscrit)

Nathalie Porte (LR)

Fabien Roussel (PCF)

Sophie Taillé-Polian (Génération.s)

Boris Vallaud (PS)

◆ Au Bundestag

Matthias Höhn (Die Linke)

Katja Keul (L’Alliance 90 / Les Verts)

Karl-Heinz Brunner (SPD)

Aydan Özoğuz (SPD)

Doris Achelwilm (Die Linke)

Bela Bach (SPD)

Lisa Badum (L’Alliance 90/Les Verts)

Simone Barrientos (Die Linke)

Daniela De Ridder (SPD)

Diether Dehm (Die Linke)

Yasmin Fahimi (SPD)

Stefan Gelbhaar (L’Alliance 90/Les Verts)

Gregor Gysi (Die Linke)

Heike Hänsel (Die Linke)

Barbara Hendricks (SPD)

Uwe Kekeritz (L’Alliance 90/Les Verts)

Amira Mohamed Ali (Die Linke)

Martin Patzelt (CDU/CSU)

Margit Stumpp (L’Alliance 90/Les Verts)

Kathrin Vogler (Die Linke)

Gülistan Yüksel (SPD)

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2 mars 2021 2 02 /03 /mars /2021 07:58
Une rue Rosa Luxemburg à Brest pour le 150e anniversaire de la naissance de la grande militante révolutionnaire
Il y a 150 ans, le 5 mars 1871, naissait Rosa Luxemburg, révolutionnaire, militante communiste et théoricienne marxiste allemande.
La section du pays de Brest du PCF se félicite que la municipalité brestoise vienne de lui rendre un juste hommage en nommant une rue sur proposition des communistes .
 
En 1910 à Copenhague elle sera au coté de son amie Clara Zetkin, rédactrice en chef de la revue féministe L’Egalité ,qui menait une campagne internationale, pour que la journée du 8 mars soit retenue comme "Journée internationale de la femme", pour commémorer la lutte des femmes en particulier pour le droit de vote et de meilleures conditions de travail, lors d’une conférence des femmes socialistes.
Profondément internationaliste, et farouchement opposée à la Première guerre mondiale qui vient d'éclater, elle fonde notamment avec Karl Liebknecht et Clara Zetkin le "Gruppe Internationale", qui deviendra par la suite la Ligue Spartakiste, et ensemble ils appellent les socialistes du SPD à ne pas voter les crédits de guerre à l'Allemagne. Cependant les sociaux-démocrates comme la plupart de leurs homologues européens voteront ces crédits de guerre.
Rosa Luxemburg sera emprisonnée pour ses prises de positions contre la guerre.
En janvier 1917, alors qu'elle est encore en prison, elle est exclue du SPD ainsi que tous les socialistes opposés à la guerre.
En 1918 éclate la Révolution allemande, des conseils de soldats puis des conseils ouvriers se forment. En octobre la constitution est modifiée et l'Allemagne devient un régime parlementaire. Rosa Luxemburg est libérée le 10 novembre 1918.
Alors au pouvoir, les socialistes du SPD optent pour une stratégie réformiste. Les Spartakistes menaient par Rosa Luxemburg et Karl Liebknecht s'y opposent fermement revendiquant le pouvoir au Conseils ouvriers et souhaitent que se forme une République des conseils.
En janvier 1919, les spartakistes avec d'autres révolutionnaires organisent un congrès qui aboutit à la formation du Parti communiste d'Allemagne (KPD).
Le 5 et 6 janvier, les ouvriers berlinois s'insurgent suite à la décision du ministre-président Paul Hirsch (SPD), le 4 janvier, de congédier le préfet de police de Berlin Emil Eichhorn proche des révolutionnaires.
L'insurrection est écrasée dans le sang par les corps-francs, militaires envoyés par le ministre social-démocrate Gustav Noske pour réprimer durement les ouvriers insurgés.
Arrêtée le 15 janvier 1919 pour avoir organisé l'insurrection, Rosa Luxemburg sera assassinée d'une balle dans la tête dans la voiture qui était censée l'amener en prison.

Pour accompagner l'hommage qui est rendu à Rosa Luxemburg par la ville de Brest, retrouvons la saine et réjouissante colère de Rosa Luxemburg écrivant de prison le 28 décembre 1916 cette lettre au vitriol à une dirigeante socialiste et femme de dirigeant, ralliés tous deux à l'Union Sacrée: Mathilde Wurm.  Cette lettre a fait l'objet d'une interprétation théâtrale au Quartz par Anouk Grimberg dans son magnifique spectacle sur les lettres de prison de Rosa Luxemburg, où l'on voit toute la profondeur, l'intelligence et la spiritualité vraie de la militante communiste.   

 

La lettre de Noël de Rosa Luxemburg

 

" Ma chère Tilde!

Je tiens à répondre sur le champ à ta lettre de Noël, avant que ne retombe la colère qu'elle a fait naître en moi. Oui ta lettre m'a mise en rage, parce que si courte soit-elle, chaque ligne montre à quel point tu es retombée sous l'emprise de ton milieu. Ce ton geignard, et ces jérémiades à propos des "déceptions" que vous auriez subies, imputables aux autres soi-disant, alors qu'il vous suffirait de vous regarder dans une glace pour voir la réplique la plus parfaite de ce que l'humanité a de pitoyable!

Voilà maintenant que tu dis "nous" pour parler de ce tas de grenouilles nauséabondes, alors qu'autrefois, quand tu étais avec moi, "nous" désignait ceux de mon bord. Alors attends voir, je vais t'en donner moi, du "vous"!

Vous avez "trop peu d'élan" à mon goût, dis-tu mélancoliquement. "Trop peu" ne serait pas si mal! Vous n'avez pas d'élan du tout, vous rampez. Ce n'est pas une différence de degré, mais de nature. Au fond, "vous" êtes d'une autre espèce zoologique que moi, et vos personnes chagrines, moroses, lâches et tièdes ne m'ont jamais été aussi étrangères, je ne les ai jamais autant détestées qu'aujourd'hui. Çà vous dirait bien d'"avoir un peu d'élan", écris-tu, seulement après, on se retrouve au trou, "et là on ne sert plus à grand chose". Ah! quelle misère que vos âmes d'épiciers! Vous seriez prêts à la rigueur à montrer un peu d'"héroïsme", mais seulement "contre monnaie sonnante", et tant pis si on ne vous donne que trois pauvres sous moisis, pourvu que vous voyiez toujours le "bénéfice" sur le comptoir. 

Ils n'ont pas été dits pour vous les mots tout simples de cet homme honnête et droit: "Je suis là, je ne puis faire autrement, que Dieu me vienne en aide"*. C'est une aubaine qu'à ce jour, l'histoire du monde n'ait pas été faite par vos semblables, sinon, nous n'aurions pas eu la Réforme, et nous en serions sans doute encore à l'Ancien Régime.

Pour ce qui est de moi, qui n'ait jamais été tendre, je suis devenue ces derniers temps comme de l'acier poli, et plus jamais je ne ferai la moindre concession, ni en politique ni dans mes relations personnelles. Il suffit que je me rappelle la galerie de tes héros pour que ça me flanque un cafard noir: le gentil Haase, Dittmann, avec sa jolie barbe et ses jolis discours au Reichstag, Kautsky, le pâtre vacillant, suivi fidèlement, comme de bien entendu, par ton Emmanuel, - pour le meilleur et pour le pire, Arthur le magnifique - ah, je n'en finirai!

Je te le jure: j'aimerais mieux rester enfermée - et je ne dis pas ici, où je suis à tous les points de vue comme au paradis, mais même dans le salle trou de l'Alexanderplatz, où dans ma cellule de 11 m3, sans lumière le matin ni le soir, coincée entre le WC (sans W!) et le lit de fer, je déclamais mon Mörike, plutôt que de "lutter" - si l'on peut dire - aux côtés de vos héros, ou simplement d'avoir affaire à eux... Je te le dis, dès que je pourrai mettre le nez dehors, je prendrai en chasse et harcèlerai votre bande de grenouilles, à son de trompe, à coup de fouet, et je lâcherai sur elle mes chiens - j'allais dire comme Penthésilée, mais pardieu, vous n'êtes pas des Achille.

Ça te suffit, comme vœux de nouvel an?

Et puis... Fais donc en sorte de rester un être humainC'est ça l'essentiel: être humain. Et ça, ça veut dire être solide, clair et calme, oui, calme, envers et contre tout, car gémir est l'affaire des faibles. Être humain, c'est s'il le faut, mettre gaiement sa vie toute entière "sur la grande balance du destin" tout en se réjouissant de chaque belle journée et de chaque beau nuage. Je ne sais pas, hélas, donner de recettes, je ne sais pas dire comment on fait pour être humain, je sais seulement comment on l'est, et tu le savais toi aussi, chaque fois que nous nous promenions quelques heures dans la campagne de Südende, et que les rougeoiements du soir se posaient sur les blés. Le monde est si beau malgré toutes les horreurs, et il serait plus beau encore s'il n'y avait pas des pleutres et des lâches. Allez va! Je te fais un baiser, car tu es, malgré tout, un brave petit gars. Bonne année!

R. "

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1 mars 2021 1 01 /03 /mars /2021 09:42
Les communistes bretons votent sur leur projet et leur positionnement pour les Régionales du 4 au 6 mars 2021

Communiqué du PCF Bretagne : élections Régionales juin 2021

Du 4 au 6 mars prochains, les communistes des quatre fédérations bretonnes auront à voter en vue des élections régionales de juin 2021.

Le vote portera sur deux sujets : la demande d’approbation du programme que porteront les communistes avec leurs futurs partenaires et le choix de l’éventuel rassemblement des communistes décliné en trois propositions :

Choix 1

Travailler à la construction d’une liste commune avec le Parti Socialiste menée par Loïg Chesnais-Girard, ouverte à d’autres formations politiques de gauche, au mouvement social.

Elle participera au rassemblement au second tour des forces de gauche et écologistes pour battre la droite et l'extrême droite.

Choix 2

Travailler à la constitution d’une liste avec la France Insoumise, ouverte à d’autres formations politiques de gauche, au mouvement social.

Choix 3

Présenter une liste de rassemblement conduite par un-e communiste, ouverte au mouvement social. Elle participera au rassemblement de l'ensemble des forces de gauche et écologistes au second tour pour battre la droite et l'extrême droite.

Choix 4: Abstention

Lors de la Conférence régionale du PCF Bretagne qui s’est tenue en visio-conférence le samedi 20 février, réunissant 41 délégué.e.s, c’est sur le choix 1 que s’est porté majoritairement la conférence régionale.

Maintenant, à partir des débats dans les sections, c’est autour des adhérents de voter car comme à chaque élection, c’est le vote de celles-ci et de ceux-ci qui décidera définitivement du choix des communistes.

 

Lire aussi:

BRETAGNE – ÉLECTIONS RÉGIONALES 2021 En Bretagne, l’Humain et la Planète d’abord ! -Programme régional des communistes bretons soumis au vote des adhérents

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1 mars 2021 1 01 /03 /mars /2021 09:00
L'Italie: un laboratoire? - par Patrick Le Hyaric (L'Humanité Dimanche, 25 février 2021)

L’éditorial de L’Humanité Dimanche du 25 février 2021 – par Patrick Le Hyaric.

L’Italie vient de basculer vers un scénario inédit : un gouvernement dit « d’union nationale » dirigé par Mario Draghi pour utiliser les 209 milliards d’euros du plan de relance européen. Voici donc, à la manœuvre, l’apôtre des marchés financiers, lequel fit ses classes sous les lambris dorés de la banque états-unienne Goldmann Sachs alors que celle-ci s’illustrait en inondant les marchés de créances toxiques qui allaient déclencher la crise de 2008. Il a également maquillé les comptes d’Etats européens. Et le voilà installé à la tête de la troisième puissance européenne à la demande des industriels et des banquiers avec l’ardent soutien de Mme Merkel et de M. Macron.

A la présidence de la Banque centrale européenne, il épongeait l’écroulement financier qu’il avait contribué à créer pour offrir des débouchés au capital en manque d’investissements lucratifs tout en exigeant des peuples privatisations et sacrifices sociaux, non sans avoir dépecé la Grèce au nom de la « stabilité monétaire ». Nous avons ici le prototype de ceux qui sont présentés comme les représentants d’une « élite apolitique » par ceux qui veulent cacher qu’il s’agit d’un valet du capital.

La grande nouveauté du scénario italien tient à un renversement des données d’un débat initié depuis plus d’une décennie, dans lequel, à la faveur de l’affaiblissement des partis communistes, les structurations politiques ont été déportées des enjeux des antagonismes de classe vers l’invention de catégories nouvelles : d’un côté les « européistes », représentants des « élites », de l’autre des « populistes » de droite ou de gauche censés être les opposants des premiers. Sous couvert de « gouvernement technique », l’alliance scellée sous l’égide de l’ancien président de la BCE réunit le Parti démocrate, la droite de Forza Italia, les populistes du Mouvement cinq étoiles et l’extrême droite de la Ligue du Nord. Autrement dit les représentants « des élites » et « les populistes » de toutes tendances font gouvernement ensemble.

On aura noté les cris unanimes des forces se réclamant du consensus libéral pour célébrer cette « entente » au nom d’un intérêt supérieur que l‘on voudrait faire passer pour l’intérêt général. Mais l’intérêt supérieur, ici, n’est autre que celui du grand capital européen qui compte bien faire du cas italien un cas d’école pour tous les pays européens. Car l’union nationale est la condition pour faire accepter aux peuples des « réformes » imposées par la Commission européenne. Cette « réconciliation nationale » s’opère ainsi sous les auspices du marché capitaliste et d’un nouveau degré de « financiarisation » de l’économie. Mais surtout sur le dos des travailleurs qui sont une fois de plus appelés à servir de monnaie d’échange contre les lignes de crédit de la Banque centrale européenne. Par ricochet, la voie est ainsi ouverte aux néofascistes du parti Fratelli d’Italia pour incarner l’opposition à ce consensus bruxellois droitier, mais sur des bases précisément et ouvertement… fascistes.

Le discours d’investiture de Mario Draghi en dit long sur la nature de ce consensus : une dose de xénophobie pour complaire à la Ligue du nord, une autre d’écologie pour satisfaire le Mouvement cinq étoiles, une autre encore de baisse de la fiscalité sur le capital pour neutraliser la droite berlusconienne, et enfin une ode à l’Union européenne pour s’accorder les faveurs du Parti démocrate. Le tout agrémenté d’un serment de fidélité à l’Alliance atlantique.

Les représentants des classes dominantes considèrent à juste titre qu’elles ne disposent plus de majorité populaire pour progresser vers l’étape nouvelle que réclame le système capitaliste pour son déploiement. Ils travaillent à l’alliance des anciens partis sociaux-démocrates et des forces baptisées populistes de droite ou de gauche pour tenter de s’assurer la majorité sociale et politique qui leur échappe, pour ainsi éviter toute forme de contestation trop radicale. Les mouvements sociaux discontinuent et celui des Gilets jaunes avec le soutien massif qu’ils ont reçu, comme la sourde protestation qui se répand sur les enjeux de santé fait cogiter en haut lieu et bien au-delà de la France. Ceci au prix d’une inquiétante redéfinition du champ politique qui se déporte toujours plus vers la droite et tend à gommer toute expression anticapitaliste. L’ingestion par le pouvoir macroniste et la droite des thèses de l’extrême droite en France, spectaculaire ces derniers jours, laisse augurer une nouvelle recomposition politique si ceux qui ont intérêt à un changement de politique et de société ne se lèvent pas. Entre des pans entiers d’électorat socialiste conquis en 2017 et neutralisés depuis, et M. Darmanin qui braconne sans vergogne sur les terres idéologiques de l’extrême droite, l’arc macroniste n’est en effet pas si éloigné de celui de M. Draghi. Avec, une fois encore, les réformes structurelles contre les retraites, la propriété publique et la Sécurité sociale pour viatique.

On observera dans l’actualité italienne la grande faiblesse de la force communiste. Celle se réclamant du populisme de gauche, qui, en refusant de s’organiser sur une base solide de classe et recourant à des raccourcis souvent outranciers, se trouvent finalement ballotée par le vent politique. Jusqu’à se fondre dans un gouvernement au service des puissances financières.

Ceci nous oblige à réagir. Les forces libérales, instruites par le succès de Trump et des extrêmes droites européennes, sont en train de pactiser avec ces dernières pour défricher le terrain d’une offensive redoublée contre les droits sociaux et démocratiques. Avec pour notable conséquence un glissement considérable du débat public vers l’extrême droite. La séquence xénophobe orchestrée par le pouvoir la semaine dernière — entre le rapprochement Darmanin/Le Pen, la loi séparatisme, la polémique sur Trappes puis sur un prétendu « islamo-gauchisme » l’illustre parfaitement.

Cette opération d’envergure a pour principale fonction de rendre invisible le durcissement de la lutte de classes, les désastres sociaux, la corruption de l’industrie pharmaceutique, la misère galopante et les mauvais coups en préparation contre le monde du travail, la jeunesse et les familles populaires sous prétexte des dettes contractées par l’Etat pour faire face aux conséquences de la pandémie.

Sans l’organisation d’une résistance contre la dé-civilisation capitaliste, sans force ni visée communiste rassembleuse sur un projet de civilisation nouvelle, la stratégie adoptée par les forces capitalistes risque d’entraîner notre continent vers de très sombres lendemains. Travailler à l’union populaire pour des changements de politique et de société relève d’une urgente nécessité.

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28 février 2021 7 28 /02 /février /2021 06:30

 

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