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9 août 2021 1 09 /08 /août /2021 05:35

« Déçu » par Mélenchon en 2017, Fabien Roussel veut être le « candidat des jours heureux ».
Le secrétaire national du Parti communiste publie le 2 septembre Ma France (Le Cherche midi).

 

Être communiste en 2021, qu’est-ce que ça veut dire ?

C’est tenir compte de la crise que nous vivons, donc dire qu’il nous faut sortir du système qui privilégie l’argent et la compétition, pour remettre l’humain et la planète au cœur de notre projet de société.

C’est pour ça que je consacre un chapitre de mon livre au « communisme durable », loin du cliché du productivisme. L’idéal communiste bat toujours !

L’idéal communiste bat toujours !

 

Vous proposez dans ce livre un « pacte pour la jeunesse ». C’est-à-dire ?

Un axe fort de ma campagne sera la priorité donnée à l’éducation de nos enfants, parce que je veux la jeunesse la mieux formée du monde.

En cinq ans, je veux embaucher 90.000 enseignants, avoir des classes de 20-25 élèves maximum à tous les niveaux, construire écoles, collèges et lycées, et allonger les temps d’enseignement.

 

Vous souhaitez aussi une « sécurité sociale professionnelle »…

C’est un nouveau service public de l’emploi qui garantit à chacun un salaire en échange d’un travail ou d’une formation.

Tout l’opposé du revenu universel, par exemple !

Parce que je souhaite sortir la France de la spirale du chômage et des aides sociales.

 

Que prônez-vous pour pérenniser notre système de retraites ?

Au pouvoir, je garantirais un droit à la retraite à 60 ans à taux plein, soit dès 37,5 années de cotisation, en prenant en compte les années d’études, mais aussi la pénibilité.
Le financement de notre système devra aussi reposer sur les revenus financiers, aujourd’hui exonérés de toute cotisation, soit 30 milliards d’euros.

Avec moi, le capital participera au redressement du pays.

 

Après l’annonce de votre candidature, vous mettiez l’accent sur la sécurité, mais vous n’y accordez pas de chapitre dans votre livre…

Parce que mon parti pris pour la France, c’est le travail.

Mais je continuerai à faire des propositions sur le droit à la sécurité.

La droite et l’extrême droite nous donnent des leçons, alors que ce sont eux qui privatisent la police, qui créent l’insécurité dans nos villes, qui instillent le poison de la division, qui suppriment des moyens aux forces de l’ordre.

Mon parti pris pour la France, c’est le travail

 

Vous prônez, contre le changement climatique, des « mesures drastiques ». Être communiste et écologiste, est-ce possible ?

Je suis un écolo-coco, un pragmatique qui veut tenir l’objectif d’une empreinte carbone nulle en 2050.
Pour ça, il n’y a pas trente-six solutions.

L’énergie nucléaire est incontournable, comme l’hydroélectrique.

Il faut modifier nos modes de production, notamment en donnant aux travailleurs un droit d’intervention sur la gestion de leur entreprise, sur les modes de production, sur l’utilisation des richesses créées pour faire respecter la dignité humaine, les droits sociaux et la planète.
On a aussi à mener le chantier immense de la rénovation des logements, et celui de l’accompagnement de nos agriculteurs.

 

Pourquoi, dès lors, ne pas vous allier aux écologistes pour 2022 ?

Supprimer les centrales nucléaires, ouvrir les barrages hydroélectriques à la concurrence, s’inscrire dans les traités européens comme le veut Yannick Jadot ne nous permettra pas de réaliser nos objectifs de réduction des gaz à effet de serre.

Les écologistes qui n’affrontent pas les logiques capitalistes ne sont pas crédibles pour tenir nos engagements environnementaux.

 

Pourquoi ne pas soutenir Jean-Luc Mélenchon, comme en 2017 ?

Nous avons été déçus que cette force donnée à Mélenchon, ces 19,58% des voix, ne se traduise ni par un nombre bien plus important de députés, ni par une force populaire à même de mener d’autres combats.

Comme je l’écris dans ce livre, si nous, communistes, avions fait 20%, nous ne les aurions pas utilisés pour dire « c’est moi l’opposition », mais pour un rassemblement de la gauche, comme nous le faisons dans nos villes.

 

Mais en postulant seul, ne mettez-vous pas à mal ce rassemblement ?

C’est l’élection présidentielle, très personnalisée, qui veut ça.

Mais je reste partisan d’un dialogue entre les forces de gauche pour mener des combats ensemble et faire élire une majorité de députés communistes, Insoumis, écologistes et socialistes à l’Assemblée nationale en 2022.

Je reste partisan d’un dialogue entre les forces de gauche pour mener des combats ensemble

 

Les sondages ne vous créditent jamais de plus de 5% des voix… Quel est le sens de votre candidature ?

Si j’arrive en tête à gauche, ça donne du poids aux communistes pour les législatives, pour une majorité à l’Assemblée véritablement ancrée à gauche.

Mais au-delà de la gauche, je suis le candidat des jours heureux, de l’humain d’abord.
Je sais que j’ai un déficit de notoriété, mais j’apporte du neuf.

Que les Français découvrent nos idées ! Je leur fais confiance pour créer la surprise.

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3 août 2021 2 03 /08 /août /2021 05:49

Le 19 avril dernier, Fabien Roussel révélait que Pfizer envisageait une augmentation des prix des vaccins. Aujourd'hui nous apprenons que c'est effectivement le cas. Le prix du Pfizer va passer à 19,5 euros la dose pour 15 euros actuellement, alors que ce laboratoire prévoit un profit de l'ordre de 30 milliards de dollars!! Tout ça avec l'assentiment de la commission européenne qui se cache derrière le secret des négociations.

Nous réaffirmons le besoin absolu que la transparence soit faite sur les négociations entre l'UE et les bigpharmas et qu'une levée des brevets soit décrétée pour produire les doses suffisantes et mettre fin à la rapacité des laboratoires pharmaceutiques.

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2 août 2021 1 02 /08 /août /2021 08:16

 

 

 

Quelques 13 millions de retraité-es perçoivent une pension de l'AGIRC-ARRCO. Ce régime complémentaire enregistre une baisse de ses recettes liée à la forte diminution de ses cotisations due au chômage partiel et aux délais de paiement accordés aux entreprises impactées par la crise sanitaire. Face à cette perte de ressources, son conseil d'administration a décidé, contre l'avis de plusieurs syndicats, de revoir à la baisse la revalorisation des pensions indexées sur l'inflation.

Avec cette décision, chaque mois, les retraités affiliés à l'AGIRC-ARRCO perdront donc en moyenne 2 à 3 euros, et bien plus pour certains pensionnés. Mais pour des millions de pensionnés, cette perte constitue un nouveau recul insupportable du pouvoir d’achat, déjà très maigre.

Car, dans le même temps, les factures d'électricité, de gaz, les mutuelles, les assurances, les carburants continuent de flamber !

Ce n'est pourtant pas à nos aînés de payer les effets d’une crise sanitaire qu’ils subissent déjà violemment et pour laquelle l’Etat a beaucoup plus accompagné les entreprises que les familles et les salariés. Par ailleurs, les caisses de l'AGIRC-ARRCO ne sont pas vides, puisqu’elles assurent encore l’équivalent de 9 mois de réserve.

  • Avec Fabien Roussel, candidat communiste à l’élection présidentielle, nous proposons une toute autre logique que cette nouvelle mise en cause du pouvoir d’achat des retraités avec :
  • L’augmentation sensible des pensions de base pour qu’aucune d’entre elles ne soient inférieures au SMIC ;
  • Une modulation des cotisations patronales qui pénalisent notamment les grandes entreprises qui s’en prennent à l’emploi et aux salaires et assèchent ainsi les ressources des caisses de retraites;
  • Une cotisation exceptionnelle sur les revenus financiers des entreprises pour qu’elles participent aussi à l’effort d’équilibre financier des caisses de retraites complémentaires, les retraités ayant déjà vus leur pension de retraite gelée l’année dernière.

 

Le PCF appelle à faire des échéances de 2022 un temps fort de débat et d’exigences pour consolider le droit à la retraite dès 60 ans, garantissant des pensions dignes pour toutes et tous et mobilisant de nouvelles ressources. Il faut pour cela cesser de s’attaquer aux salaires et aux pensions et s’attaquer aux immenses privilèges de la finance, qui profite allègrement de la crise sanitaire.

 

Parti communiste français,

Paris, le 29 juillet 2021.

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22 juillet 2021 4 22 /07 /juillet /2021 11:49
Éditorial de l'Humanité -  Banditisme d’État - par Patrick Le Hyaric, 20 juillet 2021
Éditorial. Banditisme d’État
Mardi 20 Juillet 2021
 

Qui, dans les chancelleries européennes, peut sans fard prétendre qu’il ne savait pas ? La vaste opération menée par plusieurs États visant à soutirer les informations contenues dans des milliers de téléphones, grâce à un logiciel espion fabriqué en Israël par une société liée à son ministère de la Défense, est connue depuis quatre années désormais. Des régimes qui piétinent allègrement les droits humains en ont bénéficié pour écraser la voix des démocrates, pourchasser les oppositions politiques et espionner journalistes, avocats ou responsables politiques. À la clef, harcèlements, emprisonnements, assassinats… La lutte contre le terrorisme a décidément bon dos !

Ce silence devient complicité. Pourquoi aucune explication n’a été demandée ni au pays hôte du logiciel ni aux États qui en font usage contre leur population ? Il aura fallu qu’un consortium de journalistes s’y penche de plus près pour briser l’omerta.

Le président de la République ne peut rester inerte, sauf à se faire complice de ce banditisme étatique. Il doit demander des comptes, notamment au gouvernement israélien avec lequel l’Union européenne est liée par un accord d’association. Car une question se pose : Israël use-t-il du commerce de son logiciel comme d’une monnaie d’échange pour garantir son impunité et ses positions géopolitiques ? Une question loin d’être anodine alors que les rapprochements se sont multipliés précisément entre Israël et nombre des régimes incriminés, dont le Maroc, l’Arabie saoudite, les Émirats, le Rwanda ou encore la Hongrie, seul pays européen embarqué dans cette barbouzerie.

La France et l’Union européenne doivent également suspendre les accords d’association avec le royaume du Maroc qui cible des journalistes français, dont notre collègue et amie Rosa Moussaoui, coupables d’avoir eu le courage de révéler le sort atroce réservé à des journalistes marocains. Pour bien moins que ça, d’autres pays sont actuellement placés sous un sévère régime de sanctions.

Dans la course effrénée aux nouvelles technologies, les pouvoirs politiques et les forces économiques ont acquis une puissance inédite pour surveiller et réprimer. Les citoyens ne doivent pas rester seuls face à cette sous-traitance de la surveillance qui menace gravement nos libertés, dont celle d’informer.

La France doit saisir le Conseil de l’Europe sur ces agissements délictueux et criminels et travailler avec l’ONU à la mise en place d’une convention internationale de lutte contre ces armes numériques qui violent nos intimités autant qu’elles menacent nos libertés.

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22 juillet 2021 4 22 /07 /juillet /2021 11:42
Pegasus.  L’Humanité et Rosa Moussaoui comptent parmi les cibles du logiciel espion-  Mardi 20 Juillet 2021 - Julia Hamlaoui
Pegasus. « L’Humanité » compte parmi les cibles du logiciel espion
Mardi 20 Juillet 2021 - L'Humanité

Selon l’enquête de Forbidden Stories, le téléphone de l’une de nos journalistes, Rosa Moussaoui, figure parmi les numéros sous surveillance.

 

Dans la longue liste des cibles mises sous surveillance via le logiciel Pegasus de NSO Group figurent de nombreux journalistes dont les téléphones ont été espionnés par les services de renseignements marocains. Victime de ces agissements comme les rédactions du Monde, de Mediapart, ou encore du Canard enchaîné, l’Humanité prend des dispositions en vue de porter plainte auprès du procureur de la République. Selon les données de l’enquête coordonnée par Forbidden Stories, le numéro de notre consœur Rosa Moussaoui est l’un des 50 000 potentiellement ciblés par le logiciel espion et aurait fait l’objet d’une surveillance à compter d’août 2019.

Cette atteinte à la liberté de la presse et à la protection des sources vise l’Humanité, qui compte parmi les premiers médias à avoir régulièrement fait place dans ses colonnes aux mouvements sociaux, à leur répression ainsi qu’aux attaques qui frappent les journalistes indépendants et toutes les voix critiques du pouvoir au Maroc. Le ciblage du numéro d’une journaliste de notre rédaction est ainsi intervenu après de nombreux reportages et enquêtes sur ces sujets. En amont de cette mise sous surveillance numérique, notre consœur s’est notamment rendue sur place en 2017 pour rendre compte de la révolte contre le régime monarchique qui battait son plein dans le Rif, faisant par la suite état sans relâche des mobilisations exigeant la libération des prisonniers politiques du hirak marocain. De même, notre titre s’est notamment attaché à faire connaître et à dénoncer, après le violent démantèlement du camp de protestation de Gdeim Izik, le sort des prisonniers politiques sahraouis, dont 19 sont encore détenus aujourd’hui à l’issue de procès sans preuves.

Déjà, à l’occasion de différents déplacements au Maroc, une surveillance physique et visible s’est exercée, dont témoigne notre journaliste. Le piratage via le logiciel de l’entreprise israélienne n’en serait que le prolongement dématérialisé. Lors de l’enquête menée en collaboration avec Rachida El Azzouzi, de Mediapart, sur le cas du journaliste marocain Omar Radi, poursuivi par le régime sous couvert d’accusations fallacieuses, des signes préoccupants se sont déjà manifestés. Une personne inconnue s’est ainsi introduite lors d’une visioconférence conduite par les deux journalistes avec une source marocaine. Cette fois, l’usage de Pegasus, indétectable par les utilisateurs des téléphones concernés, n’en est que plus inquiétant, puisqu’il peut être activé à tout moment sans être décelé.

En accès libre, toutes les enquêtes de Rosa Moussaoui sur le Maroc :

Liberté de la presse Au Maroc, le journaliste Souleimane Raissouni condamné à cinq ans de prison
Samedi 10 Juillet 2021. Rosa Moussaoui - Rachida El Azzouzi

Maroc. Soulaimane Raissouni, un journaliste entre la vie et la mort
Dimanche 6 Juin 2021. Rachida El Azzouzi - Rosa Moussaoui

Maroc. En prison, l’état de santé du journaliste Omar Radi se détériore dangereusement
Dimanche 9 Mai 2021. Rosa Moussaoui

Fouad Abdelmoumni : « Ces pratiques avilissantes doivent cesser, sinon le Maroc va imploser »
Mardi 2 Mars 2021. Rachida El Azzouzi. Rosa Moussaoui

Libération provisoire de Maati Monjib : « C’est la police politique qui gouverne au Maroc»
Jeudi 31 Décembre 2020. Rosa Moussaoui. Rachida El Azzouzi

Trump, Netanyahou et Mohammed VI marchandent sur le dos des Palestiniens et des Sahraouis
Vendredi 11 Décembre 2020. Rosa Moussaoui

Au Maroc, l’unique témoin dans l’ affaire Omar Radi entendu comme accusé
Mardi 24 Novembre 2020. Rosa Moussaoui. Rachida El Azzouzi

Sahara occidental. Le cessez-le-feu de 1991 vole en éclats
Lundi 16 Novembre 2020. Rosa Moussaoui

La journaliste Hajar Raissouni  témoigne : « J’ai été violée par l’État marocain »
Jeudi 8 Octobre 2020. Rosa Moussaoui. Rachida El Azzouzi

Au Maroc, l’affaire Omar Radi connaît un nouveau rebondissement judiciaire
Mercredi 7 Octobre 2020. Rosa Moussaoui et Rachida El Azzouzi

Maroc. Hajar Raissouni, sentence politique
Mercredi 2 Octobre 2019. Rosa Moussaoui

Affaire Omar Radi : révélations sur les méthodes de la monarchie marocaine pour bâillonner la presse
Mardi 22 Septembre 2020. Rosa Moussaoui

Ils n’ont pas honte. Omar Radi harcelé par la justice du roi
Lundi 29 Juin 2020. Rosa Moussaoui

Au Maroc, ils partent trimer la peur au ventre...
Vendredi 10 Avril 2020. Rosa Moussaoui

Maroc. Omar Radi dans les tornades de l’arbitraire
Lundi 30 Décembre 2019. Rosa Moussaoui

Maroc. Aux libertés syndicales Free n’a pas tout compris
Jeudi 24 Octobre 2019. Rosa Moussaoui

Grèce. Un opposant marocain dans les filets de Mitsotakis
Vendredi 11 Octobre 2019. Rosa Moussaoui

Maroc. Hajar Raissouni, sentence politique
Mercredi 2 Octobre 2019. Rosa Moussaoui

Hajar Raissouni. Une plume dans le viseur du Palais
Vendredi 6 Septembre 2019. Rosa Moussaoui

Descente parisienne des nervis de Mohammed VI
Samedi 16 Février 2019. Rosa Moussaoui

Maroc. Hayat, nouvel emblème d’une jeunesse assassinée
Jeudi 4 Octobre 2018. Rosa Moussaoui

Maroc. Sur le Rif, Medi 1 fait sa Pravda
Lundi 2 Juillet 2018. Rosa Moussaoui

Maroc. Retour aux années de plomb pour les révoltés du Rif
Jeudi 28 Juin 2018. Rosa Moussaoui

Sahara Occidental. Au 30e jour, Claude Mangin Asfari suspend sa grève de la faim
Jeudi 17 Mai 2018. Rosa Moussaoui

Sahara occidental. Claude Mangin-Asfari, la française qui défie le roi du Maroc
Lundi 7 Mai 2018. Rosa Moussaoui

Maroc. À Jerada, le déchaînement répressif fait plusieurs centaines de blessés
Vendredi 16 Mars 2018. Rosa Moussaoui

Sahara Occidental. Deux avocates françaises expulsées du Maroc
Mercredi 14 Février 2018. Rosa Moussaoui

Sahara occidental. L’Acat honore le prisonnier Naâma Asfari
Lundi 29 Janvier 2018. Rosa Moussaoui

Un vent de contestation sociale et culturelle souffle sur le Maghreb
Jeudi 25 Janvier 2018. Rosa Moussaoui

Maroc. Au bord des puits de charbon de Jerada, le deuil et la colère
Mercredi 27 Décembre 2017. Rosa Moussaoui

Maroc. Le Palais à la chasse aux gosses dans le Rif
Mardi 26 Décembre 2017. Rosa Moussaoui

Maghreb. Mustapha Berhouchi : « L’Afrique du Nord a besoin d’un projet de civilisation »
Lundi 7 Août 2017. Rosa Moussaoui

Maroc. Grâce royale pour 58 détenus du Rif sur 270
Lundi 31 Juillet 2017. Rosa Moussaoui

Maroc. Des larmes aux normes françaises
Mardi 25 Juillet 2017. Rosa Moussaoui

Maroc. Dans le Rif, État policier et chemins de traverse
Vendredi 21 Juillet 2017. Rosa Moussaoui

Sahara occidental. Dures peines pour les détenus politiques de Gdeim Izik
Jeudi 20 Juillet 2017. Rosa Moussaoui

Maroc. Les enfants d’Abdelkrim
Jeudi 20 Juillet 2017. Rosa Moussaoui

Maroc. Nasser Zefzafi, l’icône du Rif devant les juges
Mercredi 12 Juillet 2017. Rosa Moussaoui

Maroc. Silya Ziani, voix bâillonnée du hirak
Mardi 11 Juillet 2017. Rosa Moussaoui

Maroc. Dans le Rif, la soif de dignité reste inextinguible
Vendredi 7 Juillet 2017. Rosa Moussaoui

Khadija Ainani. « Au Maroc, l’espace public est verrouillé »
Vendredi 7 Juillet 2017. Rosa Moussaoui

L’homme du jour. Hassana Abba
Jeudi 29 Juin 2017. Rosa Moussaoui

Maroc. Dans le Rif, « Sa Majesté le peuple  » défie le Palais
Jeudi 22 juin 2017. Rosa Moussaoui

Mohamed El Majjaoui, enseignant
Jeudi 22 Juin 2017. Rosa Moussaoui

Mohamed El Asrihi, journaliste
Jeudi 22 Juin 2017. Rosa Moussaoui

Mohamed Jelloul, enseignant
Jeudi 22 Juin 2017. Rosa Moussaoui

Mohammed VI, sanglant héritage
Mardi 20 Juin 2017. Rosa Moussaoui

Sahara occidental. Gdeim Izik, un réquisitoire très politique
Jeudi 15 Juin 2017. Rosa Moussaoui

Maroc. Macron en hôte conciliant du roi Mohammed VI
Mercredi 14 Juin 2017. Rosa Moussaoui

Maroc. À Rabat, l’écho de la révolte des Rifains
Mardi 13 Juin 2017. Rosa Moussaoui

Maroc. La révolte du Rif, ligne de faille d’une société inégalitaire
Vendredi 2 Juin 2017. Rosa Moussaoui

Maroc. Les rebelles du Rif dans le viseur du roi Mohammed VI
Mardi 30 Mai 2017. Rosa Moussaoui

Aïcha Ech-Chenna : « Les enfants nés hors mariage sont discriminés »
Mercredi 5 Avril 2017. Rosa Moussaoui

Maroc. La damnation sociale des mères célibataires
Mercredi 5 Avril 2017. Rosa Moussaoui

Oubbi Boucheraya Bachir : «Les peuples marocains et sahraouis doivent vivre en paix en Afrique»
Lundi 27 Mars 2017. Rosa Moussaoui

« Derrière le tribunal, il y a l’État et, à la fin, c’est le roi qui décide »
Lundi 27 Mars 2017. Rosa Moussaoui

Maroc. Le procès de l’occupation
Vendredi 17 Mars 2017. Rosa Moussaoui

Maroc. L’ombre de la torture sur le procès des militants sahraouis de Gdeim Izik
Mercredi 15 Mars 2017. Rosa Moussaoui

Sahara occidental. Le procès du camp de Gdeim Izik vire à la mascarade
Mardi 14 Mars 2017. Rosa Moussaoui

Sahara occidental. Rabat met en scène son retrait d’une zone tampon
Jeudi 2 Mars 2017. Rosa Moussaoui

L’épouse française d’Ennâma Asfari expulsée du Maroc
Lundi 6 Février 2017. Rosa Moussaoui

Maroc. Al-Hoceima réclame toujours la vérité sur la mort de Mouhcine Fikri
Lundi 9 Janvier 2017. Rosa Moussaoui

Khadija Ryadi : « La séquence ouverte par les soulèvements de 2011 est loin d’être finie »
Mercredi 4 Janvier 2017. Rosa Moussaoui

Sahara occidental. La justice marocaine, instrument de pouvoir et de répression
Mercredi 28 Décembre 2016. Rosa Moussaoui

Sahara occidental. Gdeim Izik, l’affaire qui embarrasse le palais
Mardi 27 Décembre 2016. Rosa Moussaoui

Le Maroc condamné par le Comité de l’ONU contre la torture
Lundi 26 Décembre 2016. Rosa Moussaoui

Sahara occidental. Le procès qui dérange les amis du roi du Maroc
Lundi 26 Décembre 2016. Rosa Moussaoui

Maroc. Le makhzen et la corde usée du chauvinisme
Mardi 8 Novembre 2016. Rosa Moussaoui

Maroc. Au royaume de la torture, l’impunité est reine
Mercredi 20 Mai 2015. Rosa Moussaoui

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22 juillet 2021 4 22 /07 /juillet /2021 11:37
Pourquoi je m'oppose à des mesures aussi inefficaces que liberticides - par André Chassaigne, député communiste
Pourquoi je m'oppose à des mesures aussi inefficaces que liberticides
 
Par André Chassaigne
 
http://www.andrechassaigne.fr
 
"Le 12 juillet, le Président de la République a pris la parole devant les Françaises et les Français parce qu’une quatrième vague épidémique s’apprête à déferler sur notre pays et le continent européen. Une nouvelle vague prévisible puisque, dès le 12 mai, le variant Delta avait été classé préoccupant par l’OMS. Deux mois après, pour tenter d’amoindrir sa virulence, le Gouvernement annonce brutalement des mesures engendrant de graves tensions et déconnectées des réalités du terrain, soumises à partir d’aujourd’hui au Parlement, devenu simple chambre d’enregistrement.
Les solutions préconisées par le chef de l’État tiennent en trois points : la vaccination obligatoire pour toutes les personnes qui travaillent dans le soin, un élargissement considérable du « pass » sanitaire et la fin du remboursement des tests.
L’élargissement du « pass » sanitaire, assorti d’un contrôle généralisé, et la fin du remboursement des tests convergent de fait pour rendre la vaccination obligatoire pour tous. Mais cette obligation ne veut pas dire son nom. Et elle est instaurée par le pire des détours : celui de la contrainte individuelle en mettant en avant une vision utilitariste et consumériste du vaccin. Il n’y a pas de doute sur le message envoyé par le Président de la République : vaccinez-vous pour pouvoir consommer, manger, vous distraire et voyager ! La protection des plus fragiles et l’immunité collective suivront.
Cette inversion, qui place l’intérêt collectif au second rang, n’est en réalité guère surprenante. Depuis quatre ans, le Président de la République et sa majorité appliquent avec méthode des politiques néolibérales qui détricotent, maille après maille, notre contrat social et ses valeurs collectives. Cette idéologie individualiste anime Emmanuel Macron en toutes circonstances. C’est pourquoi il lui est si facile d’évoquer dans la même séquence le « pass » sanitaire, la réforme de l’assurance chômage et celle des retraites. Pour le Chef de l’État, le collectif n’a pas sa place. Seuls comptent les individus soucieux de maximiser leurs propres intérêts.
Pourtant, la France porte en elle assez de générosité et de ressorts collectifs pour se mobiliser autour d’une stratégie vaccinale altruiste, fraternelle et acceptée par le plus grand nombre. À la double condition évidemment de s’en souvenir et de s’en donner les moyens.
Il faut d’abord rappeler l’importance des vaccins dans notre histoire. Les grandes campagnes de vaccination que notre pays a connues ont eu des motivations pour l’essentiel altruistes, protégeant autant, sinon davantage, la collectivité que l’individu lui-même. Les vaccins contre la rubéole et la coqueluche en sont les exemples les plus caractéristiques : les enfants sont vaccinés contre la rubéole pour protéger les femmes enceintes, ce qui a permis une baisse spectaculaire des cas de rubéole congénitales tandis que le rappel pour la coqueluche permet de protéger les nourrissons non encore immunisés. La vaccination contre le Covid-19 ne déroge pas à la règle puisqu’elle vise à freiner la circulation du virus et à nous prémunir contre l’apparition éventuelle de nouveaux variants potentiellement plus dangereux.
Il faut ensuite mener une politique de santé publique qui permette à tous de pouvoir se faire vacciner en toute conscience et en toute confiance. La campagne de vaccination menée par le Gouvernement dans le cadre de la vaccination contre la Covid, c’est un fait, laisse sur le bord de la route une partie de nos concitoyens et essentiellement les « non connectés », ceux qui vivent dans l’isolement social, la pauvreté et la précarité.
Nous devons, de plus, regagner la confiance des Françaises et des Français. Le gouvernement a nourri un climat anxiogène aux effets délétères. Les retards, les mensonges et les atermoiements dans la gestion de cette crise en sont les premiers responsables.
Il faut enfin revendiquer une autre vision philosophique de la liberté que celle qui prédomine aujourd’hui, fruit de décennies de politiques libérales qui ont écrasé nos valeurs et divisé notre société. Non, la liberté ne se résume pas à l’absence de contraintes. Si tel était le cas, que devrions-nous penser de l’instruction obligatoire pour les enfants ? Que devrions-nous penser du Code du travail ? Ces mesures ne sont pas coercitives pour le plaisir de l’être. Dans notre État démocratique, elles ont été discutées, parfois âprement, contre la volonté des puissants et pour lever les réticences individuelles, puis votées et appliquées pour permettre à nos concitoyennes et concitoyens d’exercer leur liberté. Dans un pays démocratique, la liberté est le fruit d’un approfondissement constant de la relation entre les citoyens et la communauté nationale. En ce sens, elle est toujours l’objet d’une recherche, d’une tension et d’un travail de conviction pour que les contraintes soient admises comme un progrès et non pas un affaiblissement démocratique. La liberté est toute à la fois équilibre et mouvement.
C’est pourquoi la vaccination ne peut être un acte liberticide. Elle doit être conçue comme un instrument mis à disposition par la puissance publique pour, à la fois, garantir l’intérêt général et préserver chacun des sévices de la maladie. Elle ne peut avoir comme objectif que de sortir de la crise sanitaire et éviter un nouveau confinement, source de terribles ravages pour nos enfants et les plus fragiles d’entre nous. N’écartons donc pas le principe d’une vaccination qui pourrait devenir obligatoire pour tous, plus respectueuse de nos principes républicains que ne peut l’être un « pass » sanitaire, mesure de police et outil de contrôle social.
Gageons que cette obligation s’appuierait sur une responsabilité retrouvée si elle était mise en place dans un climat de confiance, donc sans occulter d’éventuelles contre-indications médicales et en établissant un plan de gestion des risques pour parer à des évènements indésirables. Il serait alors inutile de recourir à des moyens coercitifs pour que 90 % de la population soit vaccinée et que nous atteignions ensemble l’immunité collective.
Cette approche altruiste nous oblige également à agir au-delà de nos frontières. La France a un rôle essentiel à jouer au sein de l’UE afin qu’elle plaide pour une levée des brevets sur les vaccins à l’OMC, condition indispensable pour faciliter la diffusion de la vaccination dans les pays qui en sont encore exclus. Tirons les enseignements de l’histoire : l’éradication de la poliomyélite n’a été possible que grâce à la mise en place d’un vaccin non breveté permettant sa large diffusion dans la population.
La levée des brevets sur les vaccins Covid reste donc une priorité. Elle n’est, hélas, pas celle d’un Gouvernement pour lequel la vaccination n’est qu’un outil au service du retour à un consumérisme sans frein, pour le grand bonheur des multinationales du médicament.
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18 juillet 2021 7 18 /07 /juillet /2021 06:53

 

Ceux qui en doutaient encore ont été prévenus : M. Macron est bien parti en campagne pour sa réélection. Lors de son allocution prononcée lundi soir dans un décor de toute puissance manifestée par une tour Eiffel en majesté, il nous aura gratifié de son axe de campagne : à droite toute ! Libéral, autoritaire et réactionnaire, le masque est tombé et bien tombé. M. Macron nous aura resservi les vieux plats du discours selon lequel « le mérite » serait étranger aux privés d’emploi, et le travail résumé à son exploitation par un « marché de l’emploi » aux mains du capital.

Nul doute que celui qui a refusé d’écouter les médecins et les scientifiques en janvier dernier espère ainsi regagner les voix de droite perdues lors des scrutins régionaux et départementaux. Pressé à engager sa campagne, il frôle l’irresponsabilité à un moment charnière pour le pays, entre reprise de l’épidémie et casse sociale pour les classes populaires.

Irresponsabilité de connecter les enjeux décisifs liés à l’indispensable progression de la vaccination à son préprogramme de campagne. Voilà le plus sûr moyen de renforcer la défiance populaire à l’égard du pouvoir, déjà bien entamée. Et si, au fond, telle était la méthode choisie : celle d’une stratégie de la tension assumée avec les classes populaires pour fédérer le bloc élitaire nécessaire à sa réélection ? Tout indique, en tout cas, la volonté de passer en force sur l’ensemble des sujets balayés pendant cette demi-heure de monologue télévisuel.

Irresponsabilité d’user d’un autoritarisme quand les chiffres de la vaccination publiés par la Sécurité sociale indiquent une corrélation quasi-parfaite entre la population vaccinée et le niveau de revenus : plus on vit aisément, plus on est vacciné. A contrario, plus on vit au bas de l’échelle sociale, moins on l’est. Et, que dire de cette fracture vaccinale mondiale au cœur de laquelle les pays les plus pauvres n’ont pas accès aux vaccins ? La vaccination est donc lourdement travaillée par le rapport de classes, pour des raisons variées qui tiennent autant aux enjeux d’accès aux droits qu’à la méfiance à l’égard d’un pouvoir qui se sera distingué par son mépris à l’égard des classes populaires.

Son autosatisfaction proclamée ne pourra cacher le vice originel du combat contre le Covid : il manquait de tout depuis le premier jour et la France, dépouillée de pans entiers de son industrie, est le seul pays membre du Conseil de sécurité des Nations Unies qui n’a pas de vaccin et elle demeure très en retard sur ses voisins pour la vaccination à deux doses, quelle que soit la tranche d’âge. Dans ces conditions, le président devrait garder pour lui ses leçons de morale à l’égard de celles et ceux qui n’y ont pas eu accès. Et, que dire des doutes émis à haute voix jusque dans les allées du pouvoir sur l’efficacité de certains vaccins ?

Le président de la République, en s’arrogeant seul le monopole de la parole sur la vaccination, n’a fait que renforcer la méfiance. Il aurait été bien plus sage et responsable de mobiliser élus locaux et corps intermédiaires, en lien étroit avec les médecins, pour convaincre depuis des mois de l’importance de la vaccination. Mais on sait que ce n’est guère la pratique d’un président qui pousse à bout les logiques césaristes de la Cinquième république. Ajoutons que le temps n’est pas si loin où, dès les classes primaires à l’école, était dispensée une éducation sur le rôle décisif des vaccins.

Le retard français sur la vaccination est donc bien de la responsabilité du pouvoir. Son empressement à entraver la vie de celles et ceux qui n’ont pas encore été vaccinés dès le 1er aout – et qui ne pourront l’être totalement à cette date – ne fera qu’amplifier la fracture sociale. Et les premiers de corvée, notamment dans le secteur de la santé, n’ont plus guère l’heur de plaire au monarque qui nous commandait de les applaudir : les voilà menacés de licenciements s’ils n’obtempèrent pas manu militari. Quand la conviction fait défaut, l’autoritarisme s’installe…

Irresponsabilité, quand, malgré les belles paroles, la France s’est constamment opposée à la levée des droits de propriété sur les vaccins alors que leur découverte n’a été rendue possible que par l’injection à forte dose de deniers publics. Voilà qui a permis à l’industrie pharmaceutique basée à l’étranger et à ses propriétaires de réaliser des records de profits et de dividendes. Il n’y aura pas de solution à la pandémie en un seul pays. C’est l’indispensable solidarité mondiale qui est à l’ordre du jour !  

Irresponsabilité encore d’un pouvoir qui conditionne la mise en place d’une nouvelle contre-réforme régressive des retraites visant à allonger l’âge de départ à la réussite de la vaccination. Autrement dit, le pouvoir exige des classes populaires rétives qu’elles se fassent vacciner pour les faire travailler plus longtemps… On a trouvé argument plus mobilisateur ! Ce monarque n’éprouve aucune gêne à vanter les bienfaits de notre « modèle » social qui a permis d’affronter les effets de la pandémie pour aussitôt réaffirmer sa volonté de le détruire. Un front social va devoir s’ouvrir qui nécessitera une mobilisation rassembleuse contre cet énième coup de canif contre le système de retraites ; une mobilisation toute aussi rassembleuse pour soutenir les agents des services publics, si précieux pendant les confinements, et que le président a osé accuser de bénéficier d’une situation de rente, tout en faisant de la remise en cause des statuts une priorité de son action, alors que, lui, encourage sans fléchir la seule rente qui vaille, celle des actionnaires.  

Irresponsabilité toujours d’user de mensonges éhontés, puisés dans l’arsenal traditionnel de la droite, pour faire passer au forceps son projet de destruction de l’assurance chômage. Non, « on ne gagne pas mieux sa vie en restant chez soi qu’en travaillant », comme l’a dit effrontément M. Macron. La moitié des privés d’emploi ne touchent aucune indemnité et 50% de celle et ceux qui sont indemnisés perçoivent moins de 1040€/mois ! Seuls 5% des chômeurs touchent plus de 2000€/mois au titre de leur dernier salaire.

Nous voilà donc prévenus de la politique antisociale et autoritaire que le pouvoir entend conduire ces prochains mois alors que rien n’est fait pour rebâtir un système de santé adapté, rien n’est entrepris de sérieux pour refonder l’hôpital public et mieux rémunérer le travail de celles et ceux qui s’échinent avec courage à prendre soins de notre santé et de nos corps. Et, que l’on ne nous dise pas qu’il n’y a pas d’argent pour y parvenir ! Les 500 familles les plus riches détiennent 1000 milliards d’euros. Si on augmentait de 500€ les 26 millions de salariés, on n’utiliserait que 13 milliards de ce pactole. Autrement dit on n’utiliserait que 1,3% du magot de ces pachas fortunés. Evidemment le président n’en a pas parlé. Et, pour cause, ce sont ces gens-là qu’il sert. Dès maintenant, il convient de construire la riposte.  La Fête de L’Humanité les 10-11-12 septembre prochains, y contribuera.

Patrick Le Hyaric

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18 juillet 2021 7 18 /07 /juillet /2021 06:50

 

Nous avons besoin de nous voir, de nous retrouver. Voilà pourquoi la Fête de l’Humanité a tant d’importance. Lorsque nous avons lancé les préparatifs d’une Fête de l’Humanité en format plus réduit sur les terrains de La Courneuve-le Bourget, tous les clignotants étaient au vert, le premier ministre et le président de la République ayant annoncé quelques jours avant que nous étions sortis du Covid de manière durable.

Le rebond de contaminations lié au variant Delta nous complique donc considérablement la tâche. Impossible, à l’heure qu’il est, de savoir ce qu’il en sera de la situation sanitaire au mois de septembre. Nous continuons de travailler en étroite collaboration avec les autorités sanitaires et étatiques qui détermineront avec nous le format spécifique que prendra la Fête selon les nouvelles lois qui se mettent en place.

Evidemment, dans nos réflexions nous ne pouvons pas écarter totalement l’hypothèse que les fêtes et festivals ne puissent plus se tenir dans deux mois. Mais pour l’instant, aucune contre-indication ne nous a été donnée. Au contraire, des réunions préparatoires se tiennent avec tous les corps d’Etat pour préparer l’accueil du public et sécuriser les participants.

Pour l’Humanité, la tenue de la Fête est un enjeu considérable. En effet la production de la Fête réclame des investissements colossaux. Il nous faut donc adapter notre dispositif aux évolutions.

Cependant, et quoi qu’il en soit, nous avons acquis la certitude de la nécessité de tenir une Fête de l’Humanité dans ce contexte particulier pour le pays, pour la gauche et les progressistes ainsi que pour le mouvement communiste.

Nous souhaitons le faire en ne prenant aucun risque pour la santé des participants, et en ne contribuant d’aucune manière à la propagation d’un variant du Covid quel qu’il soit.

 

Pourquoi mener la bataille pour la tenue de la Fête de l’Humanité ?

D’abord parce que la Fête représente un événement incomparable dans le paysage culturel, social et politique français. Son retentissement dépasse nos frontières.

La Fête représente chaque année un moment important de rencontres entre des militants communistes et leur entourage, entre les lectrices et lecteurs de l’Humanité qui tout l’été dialoguent autour d’eux pour inviter à la Fête. C’est le meilleur moyen de discuter des enjeux politiques et de préparer les échéances présidentielles et législatives qui auront lieu dans quelques mois.

La Fête c’est aussi la rentrée politique des forces sociale et syndicales, celle des communistes et de toutes et celles et tous ceux qui, parmi les participants, sans être communistes, rejoignent notre ambition de transformer le monde et de le libérer des logiques capitalistes. Cette dimension qui fait sa spécificité représente une force considérable qu’il est absolument nécessaire de préserver dans l’intérêt des forces progressistes et des forces syndicales et associatives qui concourent chaque année à sa réussite, mais aussi de notre groupe de presse.

 

Une nécessité

La Fête de l’Humanité doit être celle du retour de la convivialité, de l’échange physique, de la fraternité militante.

Il y a un enjeu à préserver la Fête de l’Humanité, pour aujourd’hui et pour demain. Je crois fondamental de préserver le caractère rassembleur de la Fête. Rares sont celles et ceux qui viennent à la Fête de l’Humanité par hasard, sans quelque idée en tête. Ils participent à ce savant mélange de détente, de découvertes culturelles, artistiques, littéraires et de débats politiques pour défricher les chemins nouveaux d’un processus et d’un projet de transformation de la société et du monde.

L’écrasante majorité de celles et ceux qui se rendront à la Fête le feront en ayant tête la terrible situation que nous traversons mais aussi des questions et des idées à mettre en partage. Evidemment, sur l’actuelle pandémie, ses causes et les moyens d’en sortir. La question de la santé devient un impératif de premier ordre. Elle ne peut être détachée de l’environnement, du développement agricole et forestier, des moyens à mettre réellement en œuvre pour lutter contre les modifications climatiques dont on voit les dégâts sous nos yeux.

La Fête sera également l’occasion de débattre de la nature du développement que nous souhaitons pour demain – valoriser le travail, impulser les formations tout au long de la vie – pour bâtir un nouvel avenir social et écologique non pas dans la perspective de la continuation du système actuel mais de sa transformation dans le cadre d’un processus de changement. De ce point de vue, la Fête consacrera une large place aux enjeux qui concernent la jeunesse étudiante et travailleuse.

Seront aussi débattues les menaces que représentent le tripode droite/Macron/Le Pen, soit le redoublement de l’offensive capitaliste (contre les retraites, les garanties collectives – chômage notamment –, les services publics, voire même la République et son indivisibilité), et de l’autre un national capitalisme raciste, xénophobe, autoritaire, antisocial, qui menace de profiter de la recomposition politique pour gagner le pouvoir.

Ensemble, à la Fête, nous pouvons contribuer à penser autrement pour une gauche de combat afin d’ouvrir enfin une alternative politique. La Fête sera la caisse de résonnance des luttes pour l’égalité, notamment entre femmes et hommes et contre toutes les formes de racisme qui ont désormais pignon sur rue comme sur les chaînes et les antennes.

Il y a, pour la Fête de l’Humanité, un enjeu crucial à se hisser à hauteur de ces craintes et de ces combats. Cette Fête doit être le rendez-vous de l’ensemble de celles et ceux qui veulent transformer la société pour en fonder une nouvelle sur la base de la liberté, l’égalité et fraternité. Elle doit être également la Fête de la solidarité internationaliste avec les peuples qui luttent et s’organisent en Amérique latine, en Palestine, au Maghreb, en Afrique et en Asie, pour leur dignité et contre les logiques impérialistes.

Enfin, cette Fête doit être celle des travailleurs de première ligne (professeurs, éboueurs, livreurs, ouvriers, caissiers, fonctionnaires notamment, et bien sûr dans le secteur hospitalier et sanitaire, etc.) que le pouvoir tente de renvoyer dans l’anonymat et l’exploitation alors qu’ils ont montré lors des confinements leur véritable force sociale (indispensables au service du bien commun et de la société qui ne fonctionnerait pas sans eux). Elle sera aussi le lieu de rencontre des créateurs et des défenseurs de la culture.

Accéder à la Fête est simple, il suffit de se munir de son bon de soutien à l’Humanité.


D’une valeur de 30€, celui-ci sera défiscalisé à hauteur de 66% dès lors que les versements seront libellés par chèque ou carte bancaire à l’ordre du « Fonds de Dotation Humanité en partage ». 1€ par bon de soutien sera reversé au Secours populaire pour ses actions de solidarité. Ce bon donnant droit à l’entrée de la Fête permettra également à chaque acheteur de recevoir le « Numéro spécial Programme de la Fête » dès les premiers jours de septembre.


Le site de la Fête de l’Humanité : https://fete.humanite.fr/


Bon de soutien : https://fete.humanite.fr/soutien/

 

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16 juillet 2021 5 16 /07 /juillet /2021 05:23

 

Du 6 juillet au 26 août, la caravane des Jours Heureux, floquée aux couleurs de la campagne de Fabien Roussel, s’élancera sur les routes françaises pour présenter aux habitant·e·s, aux saisonnier·e·s et aux touristes la candidature communiste à l’élection présidentielle de 2022. Cette caravane d’été sera le premier grand temps de mobilisation depuis le vote des militant·e·s pour la candidature de Fabien Roussel à l’élection présidentielle le 9 mai dernier.

Elle sera présente sur Morlaix le vendredi 13 août

 

 

La caravane partira de Marseille, dans les Bouches-du-Rhône, pour rejoindre Malo-les-Bains, dans le Pas-de-Calais, en passant par la côte Méditerranéenne, le littoral atlantique et les côtes de la Manche. Ce sont au total 25 fédérations de notre parti qui prendront part à cette belle aventure estivale, pour plus de 30 étapes prévues et 4 000 km parcourus ! Une ébauche de parcours avait été préparée en amont, à la présentation du projet aux fédérations, mais ce sont elles qui ont vraiment décidé des lieux d’implantation de la caravane dans chaque ville traversée. L’une des forces de notre parti est ce découpage en fédérations, qui permet un ancrage local extraordinaire, au plus près des gens et des militant·e·s et une meilleure connaissance du terrain.

Si l’objectif principal de la caravane d’été est de faire connaitre la candidature de Fabien Roussel, de partager nos propositions pour l’élection présidentielle et de renforcer notre base militante, nous souhaitons également écouter et recueillir les besoins et les attentes de milliers de citoyens afin d’enrichir notre programme et de présenter des propositions en adéquation avec les demandes de la population. La caravane des Jours Heureux alliera échanges politiques et convivialité, nous souhaitons en faire un lieu de débats, de rencontres, mais également de jeux et de bonne humeur.

Pour cela, plusieurs idées ont été retenues pour faire participer la population tout au long de la journée. Tout d’abord, les personnes rencontrées pourront remplir un questionnaire afin que l’on en sache un peu plus sur leurs intérêts et sur leurs souhaits pour la campagne. Pour rester dans le thème de l’été et pour donner un côté un peu plus léger à notre démarche, des cartes postales ont été dessinées par notre directrice artistique sur plusieurs thèmes : le pouvoir d’achat, la jeunesse, les retraites ou encore le droit aux vacances. Après les avoir remplies, les participant·e·s pourront ensuite les envoyer au Président de la République afin de faire entendre leurs revendications et leurs propositions sur ces thématiques. Enfin, un carnet de jeux pour adultes d’une dizaine de pages a été conçu afin d’en apprendre plus sur notre parti et nos idées tout en s’amusant. D’autres jeux seront prévus tout au long des étapes, avec des petits goodies aux couleurs de la campagne à remporter.

Si la caravane d’été est l’occasion rêvée pour rencontrer un grand nombre de personnes, elle sera aussi un grand moment d’échanges et de rencontres avec les camarades des fédérations traversées. Nous n’avons que rarement l’occasion de rencontrer les camarades des fédérations autres que la nôtre et la crise sanitaire a empêché la tenue des grands événements qui nous rassemblent d’habitude, comme la Fête de l’Humanité ou l’université d’été. La caravane d’été sera donc l’occasion de renouer des liens autrement qu’en visioconférence et de relancer les rencontres entre camarades.

Pendant ces deux mois, deux équipes de quatre personnes se relaieront pour conduire la caravane et le véhicule qui va l’accompagner, et des camarades du siège viendront elles et eux aussi passer plusieurs jours ou quelques semaines sur le parcours. Les camarades de la caravane seront logé·e·s chez les camarades des fédérations visitées, ce qui permettra de tisser des liens, d’échanger sur le fonctionnement de leurs fédérations respectives et peut-être d’apporter de nouvelles idées et des nouvelles manières d’envisager le militantisme.

Nous vous donnons rendez-vous tout au long de l’été sur le parcours de la caravane pour rencontrer les camarades et participer vous aussi à relever le défi des Jours Heureux !

Lena Mons

 

 

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16 juillet 2021 5 16 /07 /juillet /2021 05:12

 

 

 

 

 

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