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20 août 2022 6 20 /08 /août /2022 12:53

Après deux ans passés à Aix-en-Provence (2021, 2019), et quatre ans passés à Angers, cette année, l'université d'été du PCF aura lieu à Strasbourg les 26, 27, 28 août, avec un programme très intéressant comme d'habitude, ouvert sur le monde, la diversité de la gauche, l'histoire, la réflexion et les enjeux sociaux, sociétaux et internationaux. Une expérience très formatrice qui permet d'échanger avec des camarades de toute la France. Cinq camarades de la fédération PCF du Finistère au moins participeront à cette université d'été: Gladys Grelaud, Marion Francès, Enzo De Gregorio, Taran Marec et Ismaël Dupont.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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19 août 2022 5 19 /08 /août /2022 20:00
Le réchauffement climatique est là : nous devons nous y adapter ! - Déclaration des communistes de Bretagne, 15 août 2022
PARTI COMMUNISTE FRANCAIS

Comité Régional d'Action et de Concertation

70 rue Marcel Sembat

Lanester 56 600

02 97 21 01 26

 

Déclaration des  Communistes de Bretagne

 

Le réchauffement climatique est là : nous devons nous y adapter !

Le réchauffement climatique est bien là et nous en mesurons les premiers effets dévastateurs avec des incendies hors de contrôle qui frappent partout à travers la planète, y compris pour notre région, ce qui était encore inimaginable il y a quelques années.

Pourtant, ces vagues de chaleur aux conséquences multiformes ont bien été anticipées par les climatologues, y compris pour la Bretagne : hélas elles se répéteront au cours des prochaines années en s'aggravant. Ce réchauffement planétaire est mesurable, environ 1,1 degré supplémentaire par rapport à la période préindustrielle, et il pourrait atteindre dès 2035 1,5 degré. C'est un phénomène bien installé, et si la France a été relativement épargnée l'année dernière, rappelons que l'ensemble de l’Europe a été durement touché.

Le Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat (GIEC) nous incite à prendre dès aujourd’hui des mesures, à la fois d'atténuation pour baisser nos émissions de CO2, mesures nécessaires mais dont les résultats et bénéfices ne se feront surtout ressentir que dans la 2eme moitié du siècle, mais aussi et surtout, à prendre des mesures d'adaptation pour faire face immédiatement à ce changement inévitable.

La Bretagne doit pleinement s'inscrire dans ces mesures nécessaires d'adaptation préconisées par le GIEC dans son dernier rapport.

La gestion de l'eau fait partie de ces mesures. Il ne s'agit certes pas d’alimenter des réservoirs par pompage des nappes phréatiques destinées aux pratiques de l'agro-business, mais bien de conserver  les pluies d'hiver et de printemps, afin de soulager les écosystèmes fragilisés en été, de les mettre à disposition des usages essentiels domestiques et d'agriculture raisonnée.

Dans notre pays, l'agriculture consomme 48% des ressources en eau, dont 25% pour le maïs fourragé seul : il importe donc de s'engager vers de nouvelles pratiques culturales qui vont de l'usage de plantes peu consommatrices d'eau à de nouvelles formes d’irrigation mieux contrôlées et tout aussi efficaces.

La gestion du patrimoine forestier public et privé doit prendre dès à présent un autre cours. Nous avons besoin de retrouver une gestion équilibrée des massifs qui donne priorité à la diversité des espèces et notamment à celles résistant à la sécheresse et aux feux, et non pas à la rentabilité, au profit et à la production à à tout prix..

Il est urgent également de tourner résolument le dos aux politiques d'austérité qui depuis des années ont mis à mal notre système de sécurité et de lutte contre les incendies. Nous manquons cruellement de moyens aériens, de sapeurs-pompiers professionnels et de pompiers volontaires. Depuis des années les budgets sont contraints et le nombre de casernes est passé de 7000 unités à 6100.

La région Bretagne se doit d'être exemplaire en soutenant exclusivement les expériences et les secteurs professionnels qui ont fait de la transition environnementale et de l'adaptation au réchauffement climatique, un de leurs objectifs prioritaires.

Philippe Jumeau

Porte Parole du CRAC

 

Lanester le 15 août 2022

 

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19 août 2022 5 19 /08 /août /2022 12:27
Des mots pour une alternative - Contribution au débat des communistes au sein du PCF - par Yvon Huet

YVON HUET

 

CONTRIBUTION AU DÉBAT DES COMMUNISTES AU SEIN DU PCF

 

Des mots pour une alternative

Pour que l'amour soit plus fort que la haine, à l’instar des bons conseils de Salman Rushdie, il faut redonner un sens aux mots qu'on utilise parfois à tort et à travers sans trop savoir d'où ils viennent et où ils vont. La décennie que nous venons de vivre a vu certains mots gonfler au point d'exploser, d'autres disparaître dans l'autocensure, d'autres encore mélanger les genres au point de ne plus savoir ce qu'ils veulent vraiment dire. Derrière tout cela, une énorme crise de société dont les règles sont régies par un jeune système âgé de quelque deux cents ans, le capitalisme, ressenti comme très vieux mais en fait très jeune au niveau de l’histoire humaine. Il fixe le terrain de jeu des guerres qui s'étendent, cristallise les incompréhensions et les défiances dont les mots sont les vecteurs. 

Pertes de repères

 

Pour étayer ce que j'exprime, je renvoie au port de l'étoile jaune par des jeunes, voire moins jeunes, mobilisés dans des manifestations dites « anti-vax » lors de la crise sanitaire. Un signe assez grossier du mélange des genres et de la négation de la mémoire historique. Au niveau de la communication politique, on atteint souvent le sommet de la manipulation qui mène à une sorte d’appel incantatoire au "tribunal populaire" contre ceux qui ne sont pas dans les cordes de la pensée dominante d’un moment de la révolte virtuelle érigée en grand soir permanent ou de son contraire, le dit « raisonnable » qui s’arrange de la fatalité de l’existant. Le vent de la perte des repères, conforté par cette crise savamment entretenue des mots, est particulièrement fort notamment depuis que les témoins de la Seconde Guerre mondiale ont presque tous disparu, mais aussi depuis que la révolution informationnelle a bouleversé le mode de communication traditionnel dans un sens totalement orienté par les GAFAS (Google, Apple, Facebook et Amazon).

 

Éclairage de l’objectif

 

L’accumulation des raisons de cette situation pourrait nous faire croire qu’on ne peut rien y faire. Il ne faut pourtant pas se laisser impressionner et aller à l'essentiel dans le cadre de la lutte que nous menons pour la justice sociale. L’objectif, comme l’a si simplement dit Victor Hugo qui, n’en doutons pas, n’était pas un léniniste, est l’éradication de la pauvreté, qu’elle soit physique ou mentale, et la mise au pas des profiteurs qui, entre autres, font la pluie et le beau temps des terminologies.


Mots brouillés

 

L'exemple du mot "fascisme" employé à la volée est symptomatique de l’ambiance. On a oublié ce qu’il génère réellement pour ne s’attaquer qu’à la forme actuelle de l’exercice du pouvoir qui en fait n’est que le résultat de l’autoritarisme d’un exécutif surdimensionné en tant que réponse des libéraux à la crise du capitalisme. Que dire du mot socialisme et son corollaire le communisme ? Ils sont employés à toutes les sauces, plutôt aigres, voire empoisonnées, dans un fracas de confusions dont le but est de susciter la réaction ultime, « Plus jamais ça », à partir de l’expérience avortée de l’Union soviétique, le but n’étant pas d’analyser ce qui n’avait pas marché mais de tirer à vue sur tout ce qui pourrait désormais remettre en cause un monde capitaliste qui a pu prendre sa revanche et le fait payer aux peuples au prix fort. Là aussi, l’origine des mots est occultée pour ne présenter que la pâle copie d’un idéal dont l’origine est en fait identique à l’éclosion du capitalisme et qui motive encore, sous des formes nouvelles, le corps militant les partis d’une gauche qui se veulent alternatifs. A partir de ces exemples, on peut constater une radicalisation diabolisant le sens des mots. Elle tend à figer les divisions et le rejet, donc toutes formes de clanismes.

On pourrait faire un glossaire de toutes les évolutions de l'expression qui enflamment les discussions des réseaux sociaux. Elles font aussi apparaître une tendance à un ordre moral sous-jacent fondé sur les frustrations générées par cette société capitaliste (j’insiste) qui fait payer ses crises et enferme les consciences dans de multiples voies de garage où l’envie d’en découdre et la détestation aboutissent à des limites que savent gérer les idéologues de la diaspora capitaliste.

 

Résultat ? La majorité se replie sur le mode survie et quitte la scène de l’activité citoyenne pendant que qu’une minorité se paye majoritairement des déchirements de façade fondés sur les leurres de la délégation de pouvoir et du providentiel. Reste une conscience collective à gauche qui se réveille certes mais qui peine à tracer son chemin, elle-même en partie déstabilisée par la perte des repères.
 

Se former pour respirer et gagner

 

Pour sortir de cette chausse trappe récurrente, il faut privilégier l’école de la formation qui conforte l’école de la vie. Il faut prendre son temps dans la réflexion et privilégier les efforts de celles et ceux qui croient à juste titre aux bienfaits de la science quand elle est mise au service de l'humain. Sans compter l’importance à redonner un sens aux mots en expliquant ce qu'ils ont voulu dire dans leur source historique sans craindre l’évolution naturelle des terminologies, sous réserve qu’elles ne soient pas utilisées, comme le mot écologie, pour cacher la misère et les ravages provoqués par le capitalisme financiarisé.  

 

Dans ce contexte, la réflexion fondée sur l'investigation sérieuse* – qui ne contredit pas la nécessité d’une activation la plus importante possible du mouvement social – n’a jamais été si nécessaire qu’aujourd’hui. La relance d’une vie intellectuelle sortie des pratiques de l’élitisme doit permettre de sortir du feu de paille des colères pour entrer dans un processus qu’il faut savoir appeler par son nom, révolutionnaire (encore un mot souvent censuré), parce que remettant en cause la logique d’un ordre établi fondé sur la soumission, n’ayons pas peur non plus de ce mot qui ne mérite aucune capture sectaire. Au même titre que les Droit de l’Homme et du Citoyen si bien défendus par la revue de la LDH, Droits &libertés, qui répond toujours très justement et sur le fond à bien des sujets qui fâchent.

 

N’oublions pas non plus les nombreuses revues de la CGT, qu’elles soient confédérales ou fédérales, qui activent les réseaux de la réflexion syndicale en redonnant pour l’essentiel, du sens aux objectifs souhaitables pour le mouvement social, avec, cerise sur le gâteau, un excellent travail de mémoire réalisé par l’IHS (Institut d’Histoire sociale) ainsi que ses déclinaisons régionales et départementales.

 

Les nombreux outils de communication de la pensée alternative peuvent servir de socle à une formation citoyenne des militants, voire, plus largement, de ceux qui préfèrent la curiosité à la « philo de comptoir » qui se résume souvent à des tweets rageurs et réducteurs que les historiens auront bien du mal à répertorier parce qu’ils seront défraîchis le lendemain de leur apparition comme les lucioles d’un printemps inachevé.

 

Ce ne sont pas des « Bibles » mais des outils de référence qui doivent permettre à chacune et chacun de penser par soi-même, donc de ne jamais craquer devant la pression de la pensée dominante, libérale autant que brutale dans ses exigences, agissant comme un rouleau compresseur et sachant tirer à ses intérêts les contradictions d’une société dans laquelle elle a su individualiser l’essentiel des réflexes, dans le travail comme dans le mode de vie, en isolant chacune et chacun d’entre nous dans un environnement souvent peu propice au débat collectif.

 

La tâche est donc difficile parce qu’à contre-courant de l’existant, mais aussi passionnante, parce qu’elle met en évidence la nécessité de savoir rêver sans perdre les pédales du réel qu’il faut regarder en face sans en être paralysé pour autant. Dans ce sens, les mots que nous utilisons pour exprimer des concepts correspondant soit à la réalité soit à l’espoir alternatif en construction doivent tendre à un retour de repères collectifs significatifs, faute de quoi les conditions durables d’un changement de société permettant aux citoyens de s’épanouir en toute liberté ne seront pas atteints, même en cas d’alternance à gauche.

 

En poussant plus loin le bouchon à titre d’exercice, faisons le tour de deux mots, alternatif et radical. L’utilisation du mot alternatif définit bien le sens d’une rupture pour une libération des forces sociales, avec le pari d’une pérennisation d’un changement de société, avec cette exigence de mettre le monde du travail au cœur des décisions et des préoccupations. L’utilisation du mot radical exclut de fait toute prise en compte de la diversité des options offertes dans le processus alternatif, dans le temps comme dans le contenu. Elle est donc source de soumission et/ou de simple témoignage face à un pouvoir centralisé. La démarche alternative, au contraire, permet la liberté du choix et de son rythme. En cela, elle garantit la liberté de conscience et le débat collectif qui lui donne un cadre, et ce n’est pas rien, quand on sait ce qu’ont donné les réductions pyramidales et ce qu’elles donnent encore aujourd’hui.

 

En cela, nous rejoignons la courageuse leçon humaniste de Salman Rushdie tout en suivant les enseignements d’un marxisme qui n’a d’intérêt que pour se libérer des chaînes d’une société moribonde qu’il faut remettre en cause sans pour autant rejeter tout ce qui a été fait de bon et sérieux grâce à la créativité du monde du travail.

 

Reste l’utilisation du mot dépassement. Je le trouve bien faible en regard des exigences même s’il est rempli de bonnes intentions. Mais c’est une autre histoire qui peut être facilement dépassée par un débat de fond sérieux autant que fraternel intégrant l’humour en tant qu’exigence d’une pensée révolutionnaire qui se doit d’être gaie autant que respectueuse d’une diversité riche de promesses dans mon parti, le PCF.

Yvon Huet

 

(*) Concernant la réflexion et sa méthode la gauche alternative, sous réserve de mise à jour, dont les communistes particulièrement actifs, a de multiples outils. En voici une liste non exhaustive :
 

–     Progressiste ;

  • La Pensée ;
  •  Recherche internationale ;
  • Cahiers d’histoire ;
  • Silo, agora des pensées critiques (plateforme internet).

 

Et tant d’autres déclinaisons sectorielles dont :

 

  • Le Réseau d’Action Promouvoir Sécuriser l’Emploi (Commission économique).

–    Terre Mer (Agriculture, pêche, forêt) ;

  • La fabrique du possible (Culture) ;  
  • Communistes-féministes (Droits des femmes/féminisme ;
  • Rés’lib (Droits et libertés) ;
  •  Luttes de classes(s) (Ecole) ;
  • Carnets rouges (Ecole) ;  
  • Planète humanité (Ecologie) ;
  • Coopéractif (Economie sociale et solidaire) ;
  •  XYZ (Enseignement supérieur-recherche) ;  
  • Genres humains (Fière-s et révolutionnaires-LGBT) ;
  • Plein Temps (Retraités) ;
  • Globule rouge. (Santé/protection sociale) ;
  •  A cœur ouvert (Santé/protection sociale) ;  
  • Pour le sport (Sport) ;  
  • Au travail (Travail/emploi) ;
  • La Lettre aux vétérans (Vétérans) ;
  • La Lettre des Relations Internationales (Secteur International).
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18 août 2022 4 18 /08 /août /2022 12:24
CETTE ALLÉGEANCE QUI PROSCRIT TOUT SENS CRITIQUE... - par Francis Wurtz
CETTE ALLÉGEANCE QUI PROSCRIT TOUT SENS CRITIQUE...
Trois faits convergents intervenus ces derniers jours sont suffisamment graves pour qu'il soit utile d'y revenir. Ils ont en commun de contribuer à installer dans le pays un climat d'intolérance en montrant du doigt quiconque exerce son sens critique sur des sujets réputés sensibles. Au nom du « Qui ne dit mot consent », ne pas réagir à ce rabougrissement du débat public pourrait être interprété comme une acceptation tacite de cette culture de l'allégeance au « camp » dominant dans chacun des domaines concernés. Parlons donc franchement.
La première de ces « affaires » est celle provoquée par -excusez du peu !- le Garde des sceaux en personne à propos du désormais fameux projet de résolution de 38 députés de la NUPES, qui condamnait « l'institutionnalisation par Israël d'un régime d'apartheid à l'encontre du peuple palestinien ». Le ministre, rappelons-le, avait, sur cette base, insidieusement accusé les députés de gauche d'antisémitisme, à l'instar de la pratique honteuse d'un Netanyahu comme de ses successeurs à l'égard de quiconque exprime une critique de fond de leur politique discriminatoire à l'égard des Palestiniens. Une chose est de désapprouver l'usage, en l'occurrence, du terme d'apartheid : cela fait partie du débat normal en démocratie , même si, outre Amnesty International ou Human Rights Watch, la très respectée organisation israélienne B'Tselem ou la courageuse journaliste du quotidien israélien Ha'aretz, Amira Hass, entre autres, prennent cette notion à leur compte, et que la loi de 2018 sur « l’Etat-nation du peuple juif » institue officiellement la ségrégation...Ce qui est, en revanche, totalement inadmissible est de proscrire le débat de fond par le chantage à l'antisémitisme ! Tout démocrate devrait s'insurger contre cette dérive ignoble.
La deuxième affaire, également déplorable, est l'entreprise de culpabilisation menée par nombre de commentateurs contre les auteurs du rapport d'Amnesty International (A.I.) accusant l'armée ukrainienne de mettre des civils en danger, notamment en établissant des bases militaires dans des écoles et des hôpitaux. Si le Président Zelensky estime que A.I. tente ainsi « d'amnistier l’État terroriste russe », c'est son affaire. Rien ne devrait, pour autant, altérer le débat : oui, l'Ukraine est l’agressée et la Russie l’agresseur, mais les exactions des troupes russes ne rendent pas caduque la question des pratiques éventuellement condamnables de l'armée de Kiev. La seule question qui vaille est donc de savoir si les preuves apportées par A.I. sont contestables ou non. Le débat de fond, pas l'allégeance.
Enfin, l'accusation de « reprendre les éléments de langage de Pékin » (Antoine Bondaz) lancée contre les rares dirigeants politiques qui ont désigné la visite de Nancy Pelosi à Taïwan en pleine crise internationale par le terme approprié (« provocation ») est, là encore, une façon de troquer le nécessaire débat de fond contre l'injonction à s'aligner sur les positions d'un « camp », en l'occurrence le camp occidental. « Ayez le culte de l’esprit critique ! » conseillait, en grand scientifique, Louis Pasteur. C’est plus vrai que jamais.
 
Francis Wurtz
Ancien député européen communiste, 18 août 2022
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6 août 2022 6 06 /08 /août /2022 15:00

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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3 août 2022 3 03 /08 /août /2022 14:28

 

Avec les travaux des JOP 2024, la Fête est contrainte de déménager, mais nos équipes tout comme les collectivités du Cœur d’Essonne mettent tout en œuvre pour accueillir les quelque 600 000 personnes qui, comme chaque année, viendront rejoindre les allées de la Fête de l’Humanité pour partager un moment festif, culturel et politique.

 

 

 

La Fête de l’Humanité, qui se tiendra les 9, 10 et 11 septembre, sur un nouveau terrain, au cœur de l’Essonne, sur l’ancienne Base aérienne 217, sera un moment unique de la rentrée sociale et politique.

Construite par les équipes de l’Humanité, des milliers de militantes et de militants communistes, politiques, syndicaux et associatifs, elle est ouverte à toutes celles et ceux qui veulent venir y partager un moment, entre amis ou en famille, participer à un débat, assister à un concert, découvrir un film ou un livre ou simplement faire la fête dans les nombreux stands militants ou du Village du monde.

La Fête, notre bien commun

Pendant trois jours, les espaces de débats, de l’Agora, de l’Humanité, du Forum social, du Village du livre, du nouvel Espace des territoires et du tourisme, mais aussi ceux de nombreux stands militants, donneront à entendre les réponses aux besoins urgents d’augmentation des salaires, du pouvoir d’achat et de la nécessaire bataille pour la réindustrialisation et notre souveraineté énergétique.

Dans les allées de la Fête de l’Humanité résonneront aussi les combats pour la paix en Ukraine, mais également partout dans le monde, en Palestine, au Yémen, pour les Kurdes, les Sahraouis, les combats antiracistes, écologistes, féministes.

On peut affirmer modestement qu’inscrite dans le paysage politique et social depuis des décennies, la Fête de l’Humanité l’est au patrimoine populaire de notre pays, singulièrement pour les progressistes et leurs amis. Elle est un bien commun qui dépasse nos frontières nationales, qui traverse des générations qui ont construit l’événement, y ont des souvenirs impérissables et heureux. C’est tout cela qui en fait un lieu si important.

La mobilisation populaire qui nous porte

L’an dernier, lors de l’édition 2021 de la Fête de l’Humanité – après les vagues de Covid, de confinements et de couvre-feux –, le bonheur de se retrouver était palpable, visible dans les larges sourires des visiteurs, sensible dans l’atmosphère conviviale, détendue et enthousiaste tout à la fois.

Comme nous avons su le faire par le passé, notre Fête est marquée par sa capacité de résilience et d’adaptation. Les dernières crises ont eu des impacts sur notre organisation auxquels s’ajoutent les difficultés économiques. Nous les avons surmontées à chaque fois par la mobilisation populaire qui nous porte et nous permet de réussir le rendez-vous.

 

Nous sommes aussi précurseurs et novateurs comme dans notre démarche pratique pour vous accueillir en essayant d’intégrer les exigences écologiques, de prendre en compte les évolutions et les manières de faire la fête à notre époque, de sécuriser notre site et de faire vivre les acteurs locaux par les pratiques les plus socialement ambitieuses.

Nous devons mesurer que cette Fête se déroulera alors que des crises successives s’accumulent et font planer des menaces inédites sur le genre humain. Il ne faut pas sous-estimer ce qu’il se déroule chaque jour. Les ruptures qui s’exacerbent quotidiennement sont le signal d’un système à bout de souffle qui ne répond plus aux besoins humains.

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21 juillet 2022 4 21 /07 /juillet /2022 08:12

 

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14 juillet 2022 4 14 /07 /juillet /2022 08:21

Lettre des élus communistes du Conseil Régional de Bretagne - Juillet 2022

Lettre des élus communistes du Conseil Régional de Bretagne - Avril 2022

Retour sur la session du Conseil régional de Bretagne des 30 juin et 1er juillet 2022
 

La lettre des élues communistes et progressistes
du Conseil régional de Bretagne

 

Juillet 2022 - Gladys GRELAUD
 

conseillère régionale membre de la CAO et de la Commission aménagements et mobilités
Durant cette session plénière du Conseil régional de Bretagne, Gladys GRELAUD prenait la parole au sujet de le stratégie régionale des transitions économiques et sociales :
 

« Cette stratégie que nous présentons nous donne des orientations claires dans la continuité de nos engagements de mandat. Elle nous donne un cap et une méthode pour promouvoir une économie sociale et écologique à l’échelle de la région Bretagne.
Nous n'avons eu de cesse de dénoncer les affres du libéralisme du projet présidentiel et son impact sur les hommes et la planète, il est bon que des contre-pouvoirs ressurgissent et que des projets de justice sociale et
de transition écologique voient le jour.
Face à ces grands défis de notre temps, nous saluons la méthode proposée qui s'appuie sur toutes les ressources de notre territoire.
Nous ne pourrons bâtir la Bretagne de demain sans être à l'écoute de l'ensemble des
Bretonnes et des Bretons et d’abord à l’écoute des travailleuses et des travailleurs parce que ce sont eux produisent les richesses de cette Bretagne, et rappelons-le dans cet hémicycle, c’est aussi en Bretagne que ce trouvent les plus bas salaires.

Et rappelons encore les 2/3 des smicards sont des smicardes. Il est essentiel dans cette stratégie de reconnaître et de comprendre les attentes des travailleurs, au même titre, voire plus, que celui des entrepreneurs.
Il est primordial de s'adresser à toutes et tous et pas seulement à celles et ceux qui décident, qui possèdent, mais aussi celles et ceux qui produisent les richesses de notre territoire.
Ne répétons pas les erreurs du projet présidentiel qui fait fi des aspirations populaires et ne répond à l'inflation galopante que par des opérations pièces jaunes. L’aumône, la becquée, en toute sérénité, ça n’est pas ce que nous défendons dans cette majorité.
Les travailleurs et les privés d’emploi qui vivent dans les quartiers populaires des métropoles, mais aussi des villes moyennes ou encore dans les lieu-dit à la campagne sont souvent loin des objectifs.

Nous tenons à souligner l'importance de leur prise en compte en priorités dans les politiques économiques de la région. Ce schéma dans sa construction s'adresse, d’abord, à celles et ceux qui ont si peu, qui survivent, et
où la vie chère frappe de plein fouet. Pour beaucoup, cet argent public que nous investissons améliore concrètement le quotidien et est parfois le seul rempart face à des politiques libérales qui fracturent et qui aggravent l'existant.

Là où le projet présidentiel se limite à la pose de rustine, construisons pierre par pierre un modèle breton, qui rassemble et qui protège.
Personne ne sait de quoi demain sera fait, à nous d'apporter un peu d'espoir dans une période qui en manque cruellement ».


Pour retrouver l’intégralité de son intervention:


Gladys GRELAUD session juillet 2022 -
YouTube

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13 juillet 2022 3 13 /07 /juillet /2022 07:02
Fête de l'Humanité Bretagne 2022: les 22 et 23 octobre 2022 avec Gauvain Sers, Les Wampas, etc.
Fête de l'Humanité Bretagne 2022: les 22 et 23 octobre 2022 avec Gauvain Sers, Les Wampas, etc.
La Fête de l’Humanité Bretagne avancée au 22 octobre à Lanester
Publié le 06 juillet 2022 - Le Télégramme
 

Le comité d’organisation a dévoilé la programmation et la date avancée par rapport aux précédentes éditions. Le comité d’organisation a dévoilé la programmation et la date avancée par rapport aux précédentes éditions.

La 31e Fête de l’Humanité Bretagne se déroulera les 22 et 23 octobre 2022 à Lanester. Une date avancée par rapport aux précédentes éditions.

Depuis près de trois décennies, la Fête de l’Humanité-Bretagne est le rendez-vous politique et musical du dernier week-end de novembre, au parc des expositions de Lanester. Pour la 31e édition, il faudra inscrire une nouvelle date sur son agenda. « Le parc est pris aux dates habituelles. Nous invitons le public à venir, cette année, les 22 et 23 octobre », explique Catherine Quéric, la présidente du comité d’organisation de la fête.

Les Wampas le samedi soir

Réunis mardi 5 juillet, les bénévoles de la fête en ont aussi profité pour dévoiler la programmation musicale : les Bigorneaux de lavoir, le samedi après-midi, la Ruse du père Lafeinte et les Wampas, le samedi soir, Chokao, dimanche après-midi, et enfin Gauvain Sers, « le nouveau Renaud », pour Marc Guillevic du comité d’organisation.

Des débats seront proposés sur l’Algérie, la Nupes et l’avenir du communisme.

Les billets, qui passent à 18 € pour les deux jours et 22 € sur place, seront en prévente sur helloasso dès lundi prochain.

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13 juillet 2022 3 13 /07 /juillet /2022 05:24
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  • : Favoriser l'expression des idées de transformation sociale du parti communiste. Entretenir la mémoire des débats et des luttes de la gauche sociale. Communiquer avec les habitants de la région de Morlaix.
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