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26 août 2014 2 26 /08 /août /2014 18:36

PCF Front de Gauchepierre laurent

 

 

 

Paris, le 26 aout 2014

 

La démission du gouvernement Valls, cinq mois après son entrée en fonction était un premier et terrible constat d'échec. La liste du gouvernement Valls II en est un second, tout aussi éclatant. Avec une équipe toujours plus étroite politiquement et une politique annoncée plus droitière que jamais, symbolisée par l'arrivée d'Emmanuel Macron, homme-clé des banques et de la finance, l'exécutif s'enfonce dans une impasse dangereuse pour la France.

La politique Hollande-Valls n'obtient aucun résultat. Les causes sont connues : une austérité draconienne, une dépression de la demande par la baisse des salaires et du pouvoir d'achat, des libertés et des cadeaux accrus pour la finance et et le capital, une offre productive saignée par la rémunération des dividendes. Le nouveau gouvernement va amplifier cette politique, l'échec est programmé d'avance. La France peut gravement dévisser. L'autoritarisme et la brutalité comme méthode de gouvernement ne feront qu’accélérer cette grave crise politique.

Ce gouvernement sera incapable de rassembler les Français, la gauche et même les socialistes, pour renouer avec les exigences d'une politique de redressement national. Nous ne pouvons pas laisser faire car le prix à payer est déjà et sera plus lourd encore pour la France et les Français. Notre colère est d'autant plus grande que des solutions et des forces existent pour une autre politique. Le temps est venu pour tous ceux qui refusent ce cap suicidaire d'entrer en action, de débattre et d'agir en commun, de rassembler la gauche et le peuple pour construire une autre politique. Des fronts larges d'actions et de solutions doivent maintenant se constituer partout dans le pays pour la relance sociale, la justice fiscale, la lutte contre les gâchis de la finance, les créations d'emplois utiles aux services publics, au logement, à l'industrie et à la transition écologique, et pour la refondation démocratique de la République. Je donne rendez-vous à la fête de l'Humanité à toutes celles et ceux qui y sont prêts.

 

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25 août 2014 1 25 /08 /août /2014 13:14

PCF Front de Gauche

Mois après mois, au nom de l’austérité et de remèdes qui ne font qu’enfoncer la France dans la crise, notre pouvoir d’achat est attaqué, nos emplois sont menacés, nos vies sont rendues plus précaires. Dans le même temps, à l’autre bout de la chaîne, pour les actionnaires et les grands patrons c’est l’aubaine permanente au nom de la compétitivité. Et pour quels résultats ? Toujours plus de chômage, toujours moins d’investissements utiles au pays. Dans ce marasme, seuls les privilèges des plus puissants sont préservés tandis que la masse de notre peuple est poussée dans la précarité.

Cette politique est une impasse. Elle affaiblit la France, elle désespère le pays.

Elle trahit l’espoir de toutes celles et ceux qui ont voulu le changement à gauche en 2012. Mais elle n’est pas une fatalité. François Hollande et le carré des fidèles qui l’entourent encore portent une responsabilité immense. Le gouvernement se soumet à l’agenda du MEDEF, en reprenant à son compte les choix politiques qui livrent notre économie à la finance, qui creusent les inégalités, qui divisent au lieu de créer de la solidarité. C’est la cause du désastre.

Cette politique n’a jamais été souhaitée par notre peuple. Elle nous est imposée.

La volonté populaire est bafouée. Le choix des Français en 2012 et les valeurs de gauche sont piétinés. Les media et les experts en tous genres, aux mains des forces de l’argent, nous font chaque jour la leçon pour nous faire oublier le sens des mots « Liberté, égalité, Fraternité ». Ça suffit ! Nous sommes une grande majorité à refuser cela. Ensemble, nous pouvons reconstruire l’espoir. Nous refusons de voir nos vies, celles de nos enfants, l’avenir de la France, gâchés sur l’autel de la finance. Nous refusons de banaliser, de laisser ainsi confisquer nos valeurs, et de laisser faire les désastres programmés !

Nous savons que tant d’humiliations poussent certains à choisir le pire.

Ils pensent sanctionner le système. Nous leur disons : attention, vous ne faites que le conforter, et avec lui les nantis qui en profitent. L’extrême droite n’a jamais fait peur au grand patronat. Elle est poussée par la droite la plus réactionnaire.

Pour un Front du peuple !

Nous appelons notre peuple à faire le choix du rassemblement pour un autre avenir pour la France.

Oui, une alternative à l’austérité et à la compétition généralisée est possible. Une alternative qui place comme priorités : la réponse aux besoins humains, la lutte contre les inégalités, l’efficacité sociale et écologique et une démocratie véritable. La France est riche et les moyens existent, les forces pour soutenir ce nouveau choix politique aussi.

  • Il est urgent et possible d’en finir avec une société de l’hyper-concurrence, de libérer l’économie et le travail du poids du capital. Les salaires et l’emploi sont des richesses et non un coût. Les banques doivent financer la relance sociale et plus la finance.

  • Il est urgent et possible de reconquérir notre industrie, de développer un nouveau modèle productif au service de l’emploi et de la transition écologique. L’état doit mobiliser tous les moyens pour cela.

  • Il est urgent et possible de réaliser l’égalité des droits pour tous, développer les services de proximité, garants de cette égalité. Les services publics sont un atout qu’il faut développer et non affaiblir.

  • Il est urgent et possible de redonner le pouvoir aux citoyens, de construire une république de la citoyenneté : la VIe République. La casse de nos territoires doit cesser.

  • Il est urgent et possible de rompre avec cette Europe du fric et de refonder un projet européen, de coopération et non de concurrence. La France doit se battre et non se plier devant Angela Merkel et les états-Unis.

    Les communistes lancent un appel à toutes celles et tous ceux qui refusent l’impasse et l’injustice de la politique actuellement menée, qui ne veulent pas du retour de la droite, encore moins de l’extrême droite ; qui aspirent à sortir de l’austérité et construire un projet de gauche d’alternative aux choix du gouvernement Hollande/Valls.

    Les forces politiques, sociales et citoyennes existent pour soutenir un tel projet. Il y a le Front de gauche bien sûr, mais également toutes celles aujourd’hui encore trop éparpillées mais nombreuses dans notre pays et dans toute la gauche. Ensemble, convergeons pour construire des solutions de gauche. Et vite ! C’est maintenant que la France et notre peuple en ont besoin !

     A toutes et tous, nous disons : « Ouvrons le dialogue, le chantier commun de la construction de ce projet ». Et agissons ensemble sans tarder. Il est temps, grand temps que se lève un Front populaire, un Front large, un Front du peuple.

    Partout, entrons en dialogue, mettons-nous au travail, en action sous toutes les formes possibles, dans tout le pays, à tous les niveaux, pour décider la politique de gauche que nous voulons faire gagner maintenant et en 2017. Le temps est venu de ce grand rassemblement.

    Ensemble, faisons du changement  et du progrès partagé, non pas un simple slogan, mais une force irrésistible !

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2 août 2014 6 02 /08 /août /2014 06:05

PCF Front de Gauche

La loi de transition énergétique présentée en Conseil des ministres ce 30 juillet devrait être discutée à l’Assemblée Nationale début octobre.

L’objectif de diminuer par deux nos consommations d’énergie à l’horizon 2050 y est réaffirmé. Cet objectif est contestable et il est pour le Parti Communiste un objectif insoutenable ! Cette perspective est complètement incohérente avec l’évolution démographique de notre pays dont les prévisions s’acheminent vers 70 millions d’habitants en 2050 et d’autre part par l’exigence du droit à l’énergie pour tous en corrélation avec la satisfaction des besoins sociaux. Les baisses de consommation observées ne sont que les conséquences de la crise sur l’activité économique et l’augmentation de la précarité énergétique.

Le PCF ne se résigne pas à la désindustrialisation de notre pays. Et cela suppose un accroissement de nos capacités de production et donc de consommation d’énergie.

Notre première priorité : la réduction massive des Gaz à Effet de Serre (GES). En ce sens, nous pensons qu’il est inopérant de vouloir réduire la part de l’électricité nucléaire dans le mix énergétique.

Le transport qui reste le premier secteur émetteur de GES n’est évoqué qu’à travers le développement de la voiture électrique et du déploiement de bornes de recharge : le transport collectif ou le fret ferroviaire sont totalement absents.

Quand à la lutte contre la précarité énergétique, seul est évoqué un chèque énergie dont on ne sait comment il sera financé et à quelle hauteur et quelles seront les conditions de son obtention. Si celui-ci peut paraître plus « juste » car couvrant plusieurs modes de production, nous refusons que sa mise en place s’accompagne de la disparition des actuels tarifs sociaux. Cela n’est pas admissible.

L’inscription dans le projet de loi de l’ouverture à la concurrence des concessions hydrauliques à l’occasion de leur renouvellement participe à une privatisation pure et simple de la production hydroélectrique. Or notre hydroélectricité participe à faire face également à l’intermittence des énergies renouvelables comme l’éolien ou le photovoltaïque. L'eau est un bien commun de la Nation et un droit universel !

A l'heure où les besoins de financements sont considérables pour répondre aux objectifs de développement de nos énergies renouvelables et de réduction significative de nos émissions de GES, il serait inadmissible de participer à la grande braderie de notre parc hydraulique.

Pour les communistes il est essentiel de réaffirmer la place du secteur public dans toutes les composantes de l’énergie.

Avec cette première réaction, le Parti Communiste Français exprime son ambition de prendre une part active avec ses élus dans le débat parlementaire pour exiger de réelles avancées sur l’ensemble des sujets évoqués dans le projet de loi.

 

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31 juillet 2014 4 31 /07 /juillet /2014 14:03

pierre laurent

 

Pierre Laurent

Secrétaire national du PCF - FDG

 

 

 

TAISEZ-VOUS ET LAISSEZ PARLER JAURES

 

« Je ne suis pas un modéré, je suis avec vous un révolutionnaire." Oui, Jean Jaurès, ce militant de la civilisation humaine, cet infatigable défenseur de la paix et du progrès, était un révolutionnaire de son temps, avec son temps. Aux libres interprètes contemporains de gauche ou de droite voire d'extrême droite qui cherchent à l'enrôler, pour ne pas dire à l’usurper, nous disons aujourd’hui, cent ans après que les deux balles tirées à bout portant par Raoul Villain lui ait fauché la vie : « taisez vous et laissez parler Jaurès ». Pas une page qui ne dise en effet son ardent désir de libérer l’humanité. Dans notre France de 2014, Jaurès a fort à nous dire. Oui, laissons là les usurpateurs et écoutons cette voix forte, chaleureuse, généreuse d'un homme enraciné dans la réalité vivante du peuple et agissant sans relâche pour les valeurs universelles d'humanisme qui fondèrent le socialisme français.  

La guerre tue à Gaza, en Irak, en Syrie, en Lybie. La guerre, c’est pour préparer la paix, nous disent-ils encore. Mais la guerre appelle la guerre et toujours plus de barbarie. Où sont les leçons de Jaurès ? « Si chauvins de France et d’Allemagne réussissaient à jeter les deux nations l’une contre l’autre, la guerre s’accompagnerait de violences sauvages qui souilleraient pour des générations le regard et la mémoire des hommes ». La souillure est là. Mais Jaurès n’avait pas seulement alerté, il avait dit la cause : « tant que dans chaque nation, une classe restreinte d’hommes possèdera les grands moyens de production et d’échange (…), tant que cette classe pourra imposer aux sociétés qu’elle domine sa propre loi qui est la concurrence illimitée (…), il y aura des germes de guerre. »

Jean Jaurès n’a jamais renoncé. "J'espère encore malgré tout..."Jusque dans les derniers discours qu'il prononce, à quelques jours de la déclaration la guerre meurtrière, Jaurès affirme avec ardeur la force de l'optimisme qui a été le socle de son engagement. Un optimisme qui anime tous ses combats pour la paix, la justice et la liberté. Jaurès porte, face à l'adversité la plus féroce, son message avec conviction: "les capitalistes sentent, quoi qu'ils fassent, que l'avenir est leur ennemi". Il avait, comme nous devrions l'avoir, une confiance inébranlable en la force de l'humanité à se libérer d’un capitalisme qui l’entrave. "La peur resserre ; l'espérance dilate" disait-il. Le fatalisme, aujourd’hui érigé en doctrine d’Etat, ne faisait pas partie de son vocabulaire. Pour Jaurès, la solidarité humaine, le sentiment de justice, le désir d'émancipation ne sont pas des rêves stériles mais le moteur même de toute vie authentiquement humaine. Neuf millions de personnes vivant sous le seuil de la pauvreté quand les plus riches augmentent leur revenu de 20% en un an, la France cinquième puissance mondiale et championne d'Europe en nombre de millionnaires !  "Cherchez l'erreur " nous aurait dit Jaurès. Et il aurait, avec nous, chercher la solution.

Pour Jaurès, révolutionner la société, c’est sans cesse réformer. « L’évolution révolutionnaire », comme il l’écrira. Il est d’une grande constance sur cette question. Pour lui, il n'y a pas d'autre voie pour aller vers une révolution durable que des réformes déterminées avec et dans l'intérêt du peuple. Penser la révolution sans penser aux réformes possibles -ici et maintenant- c'est être paralysé. Réformer sans avoir l'idéal "toujours discernable en chacun de ses actes, en chacune de ses paroles" c'est être aveugle. Avec lui, nous refusons effectivement la paralysie et l’aveuglement.

Ceux qui maquillent leurs mesures de régression sociale et économique derrière les mots de Jaurès ne peuvent  faire illusion. La réforme exige une hauteur de vue à mille lieues du réformisme néo libéral d'aujourd'hui qui ne fait que mettre en œuvre ce qui est présenté comme inéluctable et sans alternative. Pour les gouvernements successifs la réforme n'est plus un choix qu'on incarne mais une obligation dictée par le Medef et les marchés qu'on met en forme. Reprendre le chemin de réformes sociales authentiques dans l’esprit de l’évolution révolutionnaire de Jaurès, c’est aujourd’hui la seule alternative à la barbarie soft qui nous est chaque jour imposée.

A l’inverse du détournement de sens actuel, Jaurès plaide pour le progrès permanent de la démocratie sociale et politique comme une seule même cause. Il le comprend très tôt. La République ne peut plus l’être à moitié, elle sera sociale ou ne sera pas vraiment la République.  

"Ce qui manque à la démocratie c'est la confiance en soi-même… » L’inébranlable optimisme de Jaurès c'était par un même mouvement, une confiance vissée au corps en la démocratie. Il croit à la politique pour le gouvernement du peuple par lui-même : « là où les partis n’existent pas, soit parce qu’un groupe en a tué un autre, soit parce que le pessimisme s’est emparé de l’esprit public, on court le risque que les oligarchies se substituent à la classe même au nom de laquelle elles gouvernent. » Le changement de la société : c’est l'affaire du peuple et des individus libres qui le composen,t martèle-t-il. A la fin de son histoire du socialisme Jaurès dit "créer la démocratie en la dépassant a été, durant un grand siècle tourmenté et fécond, l'œuvre de la classe ouvrière. Diriger la démocratie en la dépassant et l'obliger enfin à se hausser au socialisme, ce sera sa grande œuvre de demain." Voilà encore une clé pour aujourd’hui.

Toute sa vie durant, il creusera les chemins possibles, concrets d’une conquête de la propriété et de la coopération sociales : « le jour où dans la société transformée tous les hommes seront propriétaires associés ; le jour où par une série de transformations légales les salariés et prolétaires d’aujourd’hui seront avec tous les individus de la société des coopérants … », déclare-t-il dans un célèbre discours prononcé en Amérique latine.

Là encore, il traque la guerre, celle qui fait du « tous contre tous » la logique du système. « Messieurs, il n’y a qu’un moyen d’abolir enfin la guerre entre les peuples, c’est d’abolir la guerre entre les individus, c’est d’abolir la guerre économique, le désordre de la société présente, c’est de substituer à la lutte universelle pour la vie (…) un régime de concorde sociale et d’unité ».

Et lui ne se trompe pas d’adversaire. Il dénonce « le capitalisme international qui va chercher la main d’œuvre sur les marchés où elle est la plus avilie (…) , pour amener partout dans le monde des salaires au niveau des pays où ils sont les plus bas ». Il plaide pour « la communauté universel du droit social », où « toutes les nations apprendront à respecter chez l’étranger un homme et un frère. » Il appelle le 28 juin 1914, un mois avant la guerre, à « assurer un salaire minimum aux travailleurs étrangers ou français de façon à prévenir l’effet déprimant de concurrence » et à «  protéger les ouvriers étrangers contre l’arbitraire administratif et policier pour qu’ils puissent s’organiser avec leurs camarades de France et lutter solidairement avec eux sans crainte d’expulsions ».

Voilà pour ceux qui parlent de Jaurès pour mieux étouffer sa voix. Ne les laissons pas faire ! En ces temps de nouveau troublés, où le doute est cultivé sur les valeurs héritées du siècle des Lumières et de la révolution française, en ces temps où liberté, égalité, fraternité sont tenues pour des mots sans effets, en ces temps où l’extrême droite distille son venin réactionnaire, nous devons agir dans les pas de Jaurès pour mettre fin à la guerre économique, pour promouvoir la coopération entre tous et chacun. Sinon, aujourd’hui comme hier, ainsi que le disait Jaurès, dans cette nuée dormante se développe l’orage des politiques agressives et destructrices de demain. « On ne pourra relever la patrie, relever l'Europe, qu'en abaissant le capitalisme »,  Jaurès avait raison ! 

Son cri est d’abord un cri de liberté. "Le but c’est l’affranchissement de tous les individus humains. Le but c’est l’individu.» Il est patriote mais pour lui « la patrie n’est pas un absolu, elle est un moyen de liberté et de justice. ». Pour Jaurès, l’individu est la fin suprême. La liberté est la valeur absolue du socialisme. Contre l’égoïsme réactionnaire et asservissant des capitalistes de l’époque il défend l’égoïsme égalitaire et universel des prolétaires. Il veut des citoyens « copropriétaires des moyens de production », et c’est ainsi, écrit-il, que « toute la nation sera comme une immense assemblée possédante et dirigeante ».

Jaurès, c’est l’optimisme. Et notre chemin face à tous ceux qui nous veulent que nous courbions l’échine, et répandent à dessein le pessimisme jusqu’au plus profond du cœur de la nation. La peur : voilà l’arme des nouvelles oligarchies. La peur : voilà le grand ennemi de l’immense majorité que nous sommes. A nous de suivre aujourd’hui Jaurès pour que la peur change de camp, pour avancer en faisant nôtre, en ce jour symbolique, la devise de Jaurès « ni haine, ni renoncement ! ».

Pour nous, les héritiers de Jaurès  et de Babeuf, qu’il nommait lui-même « notre  grand communiste », l’égalité et le partage sont l’essence de notre combat d’aujourd’hui, l’issue pour sortir de la crise, pour construire une société du bien commun. N’attendons pas pour être heureux !

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21 juillet 2014 1 21 /07 /juillet /2014 17:58

pierre laurent

Voici la lettre adressé par Pierre Laurent au Ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve

 "Monsieur le Ministre,

L'intervention militaire israélienne à Gaza suscite une vague d'indignation en France et
dans de nombreux pays. Partout dans le monde, des rassemblements et des marches citoyennes
sont organisés pour dénoncer la violence de cette opération, réclamer un cessez-le-feu et soutenir
une issue politique, pacifiste et juste à ce conflit.

En France, plusieurs dizaines de manifestations de solidarité au peuple palestinien se sont
déroulées sur l'ensemble du territoire. Dans la quasi totalité des cas, ces marches ont eu lieu dans
un climat pacifique, sans aucun incident. A Paris, des heurts ont opposés les forces de police à une
minorité de groupes extrémistes. L'interdiction du rassemblement parisien par la Préfecture de
police, décision unique dans le monde, a largement contribué à attiser les tensions et à encourager
les comportements inacceptables de quelques individus isolés.

Le « collectif pour une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens » auquel
participe le Parti communiste français appelle à une nouvelle manifestation de solidarité ce
mercredi 23 juillet. Dans ce contexte, il est indispensable que l'ensemble des acteurs œuvre au bon
déroulement de cette marche. Le Parti communiste français mettra pour sa part ses équipes
d'accueil sécurité au service de l'encadrement de la manifestation. Celles-ci ne sauraient
cependant en aucun cas remplir les missions fondamentales des forces de police. Il est, en effet, de
votre seule compétence et de votre devoir, Monsieur le Ministre, de mobiliser l'ensemble des
moyens disponibles pour garantir la sécurité de ce rassemblement et assurer ainsi le droit
fondamental de manifester. C'est une des fonctions régaliennes de l’État.

Par ailleurs, il serait sage, que les représentants politiques notamment parmi les plus hauts
responsables du gouvernement, n'attisent pas les tensions par des déclarations hâtives et
caricaturales à l'encontre des manifestants. Les désaccords de fond sur la situation ne peuvent en
effet justifier les amalgames et autre raccourcis qui ne font qu'entretenir un climat délétère. Il en
va de l'intérêt de tous.

Recevez, Monsieur le Ministre, l'expression de mes salutations distinguées

 

 

 

 

 

 

 

 

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18 juillet 2014 5 18 /07 /juillet /2014 16:04

PCF Front de Gauche

Yann Le POLLOTEC, spécialiste des questions industrielles et technologiques, membre du conseil National du PCF

 

Obnubilés par l’adaptation de la France à la mondialisation libérale, nos ringards de gouvernants sont incapables de voir la révolution qui vient et les nouvelles possibilités qu’offre la modernité dont ils se réclament pourtant.

Ce n’est pas dans le vieux pot du capitalisme que s’inventera la société de demain. En mars 2000, le Conseil européen adoptait la stratégie de Lisbonne qui devait faire en dix ans de l’Europe « l’économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde, capable d’une croissance économique durable accompagnée d’une amélioration quantitative et qualitative de l’emploi et d’une plus grande cohésion sociale ».

Quatorze ans plus tard, cette stratégie, dont les maîtres mots sont concurrence, déréglementation, compétitivité et innovation, est en échec total. Ce fiasco tient de la nature même des choix politiques opérés.

En effet, la recherche de l’innovation en soi ne peut se substituer à des politiques publiques de développement répondant aux besoins et aux problèmes auxquels est confrontée l’humanité, comme par exemple fournir à chacun l’accès à la nourriture, au logement, à l’eau, à l’assainissement, à l’énergie, à la culture, à l’information, à la mobilité, à la santé, à l’éducation...

Le problème est que le développement d’une « économie de la connaissance », fille de la révolution numérique, est contradictoire avec les fondamentaux d’un capitalisme cognitif. En effet, celui-ci se construit sur la privatisation, la concurrence, la normalisation et la marchandisation des savoirs, des savoir-faire, et de l’information alors que, justement, le carburant de la révolution numérique est le partage, la coopération, la différenciation, l’auto-organisation et la libre créativité. Son éthique est fondée sur la passion et l’intérêt personnel, alors que le capitalisme ne reconnaît que la coercition institutionnelle et l’intérêt financier.

C’est pourquoi Google est contraint à donner la possibilité à ses ingénieurs de disposer librement de 20 % de leur temps de travail sur des projets de leurs choix. De même, IBM salarie des informaticiens pour écrire du logiciel libre et Facebook vit de l’exploitation gratuite des données et du « travail » de ses consommateurs. Résoudre ces contradictions exacerbées par la révolution numérique implique de substituer aux brevets et à la propriété privée, fût-elle intellectuelle, la généralisation des licences « creative commons » et l’extension des notions de biens et de services communs. Ce qui demande aussi de pousser plus loin la notion d’abolition de la propriété privé par une appropriation sociale qui soit à la fois juridique et technologique. Il doit être du droit et de la possibilité de tout un chacun de pouvoir maîtriser, réparer et modifier les objets technologiques en sa possession : du smartphone à l’automobile.

La puissance et la rapidité de développement de la révolution numérique, dans le cadre des rapports capitalistes de production, vont avoir de nouveaux effets dévastateurs pour l’emploi et le niveau des salaires aussi bien dans l’industrie que pour l’ensemble des services marchands. À l’exception de quelques niches d’emplois très déqualifiés ou ultraqualifiés, presque tous les emplois sont menacés par les algorithmes « intelligents », les divers robots et automatismes, les réseaux d’objets connectés et le « travail digital » gratuit des consommateurs. Dans le cadre économique actuel, ni le gain hypothétique de quelques points de croissance, ni une politique de l’offre ne pourront enrayer la montée inexorable d’un chômage de masse et de la déflation salariale. Avec l’emballement de la révolution numérique, nous sommes donc arrivés à un stade de développement de capitalisme où la question politique de libérer l’humanité du salariat et de passer à une économie où « la distribution des moyens de paiement devra correspondre au volume de richesses socialement produites et non au volume du travail fourni » se pose. Qu’on la résolve par un « salaire socialisé », comme le propose Bernard Friot, par un système de « sécurité d’emploi et de formation », comme y invite Paul Boccara, ou par une forme de revenu universel de base, cette question va devenir incontournable face à la montée du chômage de masse et à la baisse du salaire réel.

Ainsi contrairement à ce qu’assène le MEDEF, les principes qui fondent le statut des intermittents ne sont pas archaïques mais porteurs d’avenir pour toute la société.

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18 juillet 2014 5 18 /07 /juillet /2014 16:02

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Après que Michel Sapin a déclaré son affection pour son « amie la bonne finance », Laurent Fabius, Ministre des Affaires Étrangères, en charge de l’organisation de la conférence internationale Paris Climat 2015, a lancé un appel à la mobilisation des Fonds souverains et de pension internationaux en faveur des énergies  vertes lors des rencontres économiques d’Aix en Provence.

La démarche est de prime abord positive tant est grande l'urgence d'une mobilisation de toute la société – y compris donc le secteur économique- pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES).  Mais l'heure est à une plus grande ambition avec un accord global entre les États car l'essentiel ne saurait être dans l'action de la finance.

Car on sait  par expérience que  « l’intérêt réel » souligné par M. Fabius de ces fonds réside en priorité, voire uniquement, dans  l’objectif de faire de l’argent avec de l’argent au détriment de l’économie réelle.  Ces fonds spéculatifs n'ont jusqu'ici investi dans les énergies renouvelables que pour profiter au maximum sur le dos des citoyens /consommateurs, à travers la taxe CSPE payée par tous les usagers, de l'électricité (à l'exception notable des gros consommateurs).

A l'inverse, loin de se contenter de garantir la profitabilité aux spéculateurs, l’État doit jouer son rôle de stratège donnant force et cohérence à la réduction des émissions de GES. Cela passe par une action vigoureuse d'aides à l'isolation des logements, de développement des transports propres (notamment collectifs) de développement d'une économie circulaire et de proximité, avec de nouvelles filières industrielles plus propres, avec une relance de la formation des travailleurs et de la recherche, bref cela passe par le refus de cet enfermement dans les politiques d'austérité .... Et les moyens de lancer de tels programmes existent notamment en taxant les profits financiers, ou menant une active campagne multilatérale de réduction des dépenses d’armements nucléaires...

Les moyens d'une politique ambitieuse de transition énergétique existent et la France peut jouer un rôle moteur en ce sens lors de la rencontre de Paris Climat 2015. Les communistes agissent pour que la France soit à la hauteur de cette ambition et de ce rendez vous.

 

 

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15 juillet 2014 2 15 /07 /juillet /2014 07:49

pierre laurent

 

Pierre LAURENT

 

 

 

 

Laborieux et incapable d’obtenir le moindre résultat sur l’emploi et la croissance, Le président de la République dans sa traditionnelle interview du 14 juillet propose de ne rien changer pour les trois prochaines années en déroulant fidèlement le fil que lui dicte le MEDEF avec son pacte de responsabilité. 

 

S’il reconnait une erreur sur sa promesse d’inverser la courbe du chômage, c’est celle d’avoir communiqué dessus… Contre toute réalité, il propose de continuer la même politique qui enfonce chaque jour de plus en plus nos concitoyens dans les difficultés.

 

Sur les réformes de société, le propos présidentiel est du même acabit. Le droit de vote des étrangers est une nouvelle fois repoussé à 2016. Quant à la situation en Palestine, face à l’horreur des bombardements de civils, François Hollande fait le service minimum. Il évacue la responsabilité d’Israël qui agit en toute impunité et ne prend aucune initiative pour que la France joue son rôle pour faire cessez le carnage. Ce qu’elle a su faire pourtant par le passé.

 

Aucune annonce, aucune vision, aucune ambition : voila pour résumer l’essentiel du propos présidentiel en ce 14 juillet si ce n’est de se revoir l’an prochain, à la même heure et au même endroit.

 

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF

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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 15:02

Journal "Le Parisien" du 10.07.2014

 

Selon «Le Monde», le secrétaire nationale du PCF, Pierre Laurent, sera l'invité de l'université d'été du PS à La Rochelle, fin août.

 

La discussion devrait être animée. Selon «Le Monde», Pierre Laurent se rendra à l'université d'été du PSà La Rochelle (Charente-Maritime) fin août. Une première. Le secrétaire national du PCF participera «à une table ronde qui réunira presque tous les chefs de parti de gauche».


Toujours d'après le quotidien du soir, seront réunis autour de la table le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis, la patronne des écologistes Emmanuelle Cosse (EELV), mais aussi Jean-Michel Baylet (PRG), Robert Hue (MUP) et Jean-Luc Laurent (MRC). Le Parti de gauche ne sera, lui, pas représenté, car ne sont invités que «ceux qui continuent à dialoguer».

Le débat promet d'être franc. «Pierre Laurent veut engager le dialogue en direct avec les militants socialistes autour du constat que la politique gouvernementale ne peut pas rassembler la gauche», fait savoir son entourage au «Monde». Le communiste n'a jamais tu son opposition à la politique menée par l'exécutif. Pas plus tard que lundi, il qualifiait encore la conférence sociale de «grave échec».


«Rassemblement impossible autour de la politique gouvernementale»


Ces derniers temps, le secrétaire national du PCF s'est en revanche employé à établir des ponts avec l'aile gauche du PS, elle-même hérissée par la politique économique de l'exécutif, et les écologistes. Après la réunion de la mi-juin avec les frondeurs socialistes et des représentants d'EELV, Pierre Laurent a participé ce jeudi à la présentation par «Gauche avenir» de propositions de «convergences» à gauche pour une «stratégie alternative».


Animé par la sénatrice socialiste Marie-Noëlle Lienemann et l'ancien ministre Paul Quilès, ce club exposait les résultats de son étude intitulée «Pour un nouveau Pacte majoritaire à gauche», issue des auditions de différentes personnalités politiques, universitaires et syndicales, parmi lesquelles le numéro 1 du PCF et celui d'EELV. Résultat? «Un diagnostic convergent s'est fait jour», malgré «une grande diversité de points de vue».

 
Mais, a toutefois précisé Pierre Laurent, «ce rassemblement est impossible autour de l'actuelle politique gouvernementale». «Je récuse le discours (...) de la pensée unique qui consiste à dire que les choix mis en œuvre sont les seuls», a-t-il ajouté.

 

 

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2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 07:25

Déclaration commune CGT/PCF, à l'issue de la rencontre du 24 juin 2014

 

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A l’invitation du PCF, une délégation de la CGT, conduite par Thierry Lepaon a rencontré une délégation du PCF, conduite par Pierre Laurent.

Les deux délégations ont échangé sur la situation sociale, économique et environnementale. Les orientations politiques prises en France et en Europe placent le monde du travail dans une situation extrêmement dégradée. Les salariés expriment des préoccupations majeures : l’augmentation des salaires, la création d’emplois, l’accès à une protection sociale de haut niveau et aux services publics, l’amélioration de leur cadre de vie. Ce sont des enjeux prioritaires, auxquels le champ politique pour sa part, et le syndicalisme à la place qui est la
sienne, doivent apporter des réponses.

Les deux délégations ont constaté que les peuples des différents pays européens, par-delà leurs spécificités, se trouvent confrontés aux mêmes injonctions économiques et aux mêmes conséquences sociales sur leur vie. Le chômage massif touche presque tous les pays et en particulier la jeunesse. Les inégalités se creusent et progressent. Le recul des services publics, de l’action publique, quelle qu’en soit la forme, et des capacités industrielles est un handicap majeur pour répondre aux besoins sociaux et sortir de la crise. En France, le pacte de responsabilité, le plan de 50 milliards de coupes budgétaires et la réforme territoriale envisagée, mis en oeuvre sous la pression du Medef et de la commission européenne, engagent plus encore le pays dans l'impasse économique, sociale et démocratique.

Le manque actuel de perspectives pour les salariés constitue le principal facteur de progression des partis et mouvements d’extrême droite dans tous les pays d’Europe. C’est une menace très sérieuse pour la démocratie, comme pour les chances d’une relance économique en faveur du monde du travail.

En ce sens la proposition travaillée par le syndicalisme européen d’une relance de l’investissement au niveau européen et d’une construction européenne sur la base de priorités sociales constitue une réelle alternative, dont les salariés doivent s’emparer. Un changement de cap politique en France et en Europe est indispensable. Il est possible en s'attaquant aux coûts du capital et en investissant dans la réponse aux besoins sociaux, industriels et écologiques. Un nouveau mode de développement productif et social est nécessaire qui mette au centre de ses priorités la revalorisation des salaires et des qualifications, la lutte contre le chômage et la création d'emplois, le financement solidaire de la protection sociale, la reconquête industrielle, la justice fiscale et une nouvelle efficacité de l'impôt, la démocratie sociale.

La CGT a fait part de son analyse concernant l’état du rapport des forces en France entre le monde du travail d’une part, celui des actionnaires et du patronat d’autre part.

Plutôt que d’affronter le monde de la finance comme le candidat Hollande s’y était engagé, le gouvernement ne cesse de répondre positivement aux exigences du patronat de baisser ce qu’il appelle le coût du travail. Les accords interprofessionnels et les lois portant sur la situation au travail des salariés se succèdent et affaiblissent les droits des salariés et la démocratie sociale. Cette bienveillance gouvernementale à l’égard du patronat ne permet pas de mobiliser les leviers économiques pertinents pour sortir de la crise, notamment la relance par la consommation, par l’investissement industriel, et par la mobilisation des ressources financières au service du développement social.

La CGT a rappelé sa position concernant sa contribution à la transformation sociale.
La situation économique, sociale et environnementale provoque des attentes fortes de la part des salariés quant à leurs conditions de travail, au contenu de leur travail, à sa reconnaissance et sa valorisation, à leurs droits sociaux.

Elle nécessite une implication citoyenne sur le terrain politique et une intervention massive des salariés dans leur rapport au travail et face au patronat, au niveau de leur entreprise, au niveau interprofessionnel comme au niveau européen.

Parce que le travail est créateur de richesses et d’émancipation humaine, la CGT considère qu’il faut transformer le travail pour transformer la société dans un objectif de développement humain durable. Elle a pour ambition d’être utile aux salariés pour qu’ils puissent intervenir et agir dans leur quotidien de travail.

L’efficacité et la crédibilité du syndicalisme résident dans sa capacité à mettre les salariés en mouvement pour gagner des droits concrets et immédiats et pour construire une sécurité sociale professionnelle tout au long de la vie. Dans un rapport de proximité avec les salariés, c’est par la contestation, la proposition, la mobilisation et la négociation que la CGT agit avec eux. Cette démarche correspond à sa fonction revendicative.

La multiplication des conflits sociaux porteurs d'exigences sociales légitimes, cohabite avec une tentation de repli sur soi des salariés préoccupante. La situation de division du syndicalisme est préjudiciable à notre vivre ensemble, elle affaiblit la capacité des salariés à agir pour défendre leurs intérêts et faire prévaloir des propositions de progrès social pour tous.

La responsabilité du syndicalisme aujourd’hui est de rassembler les salariés dans toute leur diversité d’opinion, de catégorie et de statut.

La démarche de la CGT pour un syndicalisme rassemblé est un enjeu essentiel pour construire le rapport de force nécessaire en faveur des salariés. Il se fait sans exclusive et vise l’intervention la plus large des salariés pour défendre leurs intérêts individuels et collectifs.

C’est le sens que la CGT a donné à sa stratégie lors de son dernier congrès : être utile, accessible et solidaire.

C’est pour cela qu’elle réaffirme, conformément à ses statuts, la nécessité de l’indépendance et de l’autonomie de la démarche syndicale, du respect de la diversité d’opinions politiques, philosophiques et religieuses des syndiqués.

Le dialogue et l’échange entre le syndicalisme et le monde associatif, politique, intellectuel sont nécessaires pour nourrir un nouveau projet social, dans le respect des prérogatives et des responsabilités des uns et des autres.

Pour le PCF, la gravité de la situation sociale et politique du pays appelle une intervention citoyenne et populaire démultipliée pour faire émerger un projet solidaire et démocratique, pour la France. Rien ne sera possible sans l'engagement des salariés et plus largement de tous les citoyens, alors que tout est fait pour bâillonner la démocratie dans la vie de la cité comme dans celle de l'entreprise, et organiser le recul du pouvoir de ceux-ci sur les grandes décisions qui concernent l'avenir de notre pays.

Le PCF entend renforcer son investissement dans le soutien aux luttes sociales, en France et en Europe, pour des solutions alternatives de progrès.

Face à l'affaissement politique et démocratique, aux risques de marginalisation durable de toute perspective progressiste, il entend travailler à la construction d'un projet politique de gauche pour le pays qui donne la priorité à la promotion d'un nouveau modèle de développement répondant aux besoins sociaux, écologiques et industriels.

Il souhaite agir dans cet esprit au rassemblement de toutes celles et ceux qui ne se reconnaissent pas dans les impasses politiques actuelles et veulent des choix solidaires pour un autre avenir pour la France. Il est disponible pour sa part au dialogue, à l'échange et l'action constructifs entre toutes les forces politiques, sociales et citoyennes qui le souhaitent, dans le respect de l'indépendance, des prérogatives et des responsabilités
propres à chacune d’entre elles.

Paris, le 24 juin 2014

Pour la CGT : composition de la délégation conduite par Thierry Lepaon, secrétaire général,
Eric Lafont, Agnès Le Bot, Marie-Laurence Bertrand, Mohamed Oussedik.

Pour le PCF : composition de la délégation conduite par Pierre Laurent, secrétaire national,
Jean Charles Nègre, Isabelle De Almeida, Igor Zamichiei.

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