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17 septembre 2017 7 17 /09 /septembre /2017 06:35

Pour faire face aux immenses défis technologiques, démographiques ou environnementaux, l'époque appelle plus de coopération dans le travail, dans la recherche, plus de formation tout au long de la vie, plus de stabilité et de sécurité au travail, plus de démocratie dans l'entreprise et la cité. Tout le contraire de ce qu'ont choisi d'entreprendre les gouvernements qui se succèdent depuis des décennies.

Celui en place s'apprête à installer le dernier étage de la fusée libérale, celle-là même qui fut imposée à de nombreux pays sans produire aucun des résultats annoncés. Certes, on y licencie plus aisément et les salariés disposent de moins de droits. Pour autant, le plein-emploi et les salaires décents ne sont pas au rendez-vous, tout en étant tirés vers le bas par l'explosion des emplois précaires et du nombre de travailleurs, et surtout de travailleuses, pauvres.

Partout, les contre-réformes aboutissent au même désastre social et économique et au progrès des extrêmes droites. Frappés de cécité ou de mauvaise foi, le chef de l'État et les médias dominants continuent malgré tout d'expliquer qu'elles sont une magnifique réussite en Allemagne, en Italie ou en Espagne ! Pourtant, les partisans les plus obtus de ces ordonnances commencent à reconnaître qu'elles n'ont pas pour vocation première de créer de nouveaux emplois, encore moins de penser le travail humain au XXIe siècle. Alors de quoi sont-elles véritablement l'objectif et le nom ?

Le véritable dessein du pouvoir macroniste se cache ailleurs. Il a été exposé dans les différents pensums libéraux, bibles des gouvernements successifs. Il en est ainsi du rapport Attali, rédigé par un aréopage de patrons et d'économistes libéraux, affublé de la dénomination ronflante de « commission pour la libération de la croissance française ». Eh bien, nous y voilà. C'est bien à cette « libération de la croissance » que le gouvernement et le Medef comptent s'atteler, non pas en réorientant l'argent spéculatif et les scandaleux dividendes vers des investissements utiles, ni en valorisant les capacités humaines par un droit nouveau à la formation. Non ! Il s'agit de livrer toutes les clefs de l'économie au marché capitaliste, de mettre corps et âme l'ensemble des travailleurs et des citoyens au service d'un projet dont l'objectif est de donner au capital mondialisé et financiarisé un souffle nouveau.

Réussir la mobilisation du 12 septembre et toutes celles qui sont d'ores et déjà envisagées revêt dès lors une portée décisive. La question posée touche à une nouvelle définition du travail humain, de sa fonction, de son organisation et de ses finalités, à l'aune des profonds bouleversements technologiques, démographiques et écologiques. Le travail est aujourd'hui dominé par l'emprise du capitalisme et de ses crises sur l'ensemble de la planète et sur la production, miné par le court-termisme de la rentabilité financière, au détriment de l'intérêt général humain et du respect de la planète. Cette domination n'a rien de fatal. Tout peut même s'éclairer si les mobilisations et le rassemblement prennent de l'ampleur.

Tous ces enjeux de nature civilisationnelle seront au coeur de multiples débats à la Fête de l'Humanité, quatre jours après la première action syndicale. Ceci ne fait que renforcer la nécessité d'en faire le grand rassemblement populaire de la pensée, de l'action et de la culture en proposant à ses proches d'y participer.

Elle sera le lieu où le sens profond de cette nouvelle offensive libérale sera mis à nu et en perspective. Elle permettra, grâce à l'éclairage de multiples confrontations pluralistes, de comprendre, de découvrir et partager arguments et analyses pour travailler les convergences indispensables avec la jeunesse, le monde de la création, les retraités. C'est une contre-offensive unitaire, populaire de fond, politique, sociale et culturelle que réclame l'avalanche libérale en cours pour dégager une « contre-cohérence » pour le progrès humain et écologique et l'efficacité économique.

La politique gouvernementale a sa cohérence. Elle tente, fondamentalement, de redéfinir la puissance publique, non plus comme un contrepoids nécessaire face à la domination des détenteurs de capitaux et des moyens de production, mais comme l'organisateur d'un féroce marché concurrentiel, source de plus-value pour la rente.

Placer l'entreprise au coeur des négociations revient à renoncer au rôle protecteur de la loi et à retirer aux parlementaires leur pouvoir législatif au bénéfice du contrat, pour mieux mettre les salariés sous pression des marchés et encourager le dumping social. Plafonner les indemnités pour licenciement abusif exonère le patronat de ses responsabilités sociales et encourage les licenciements massifs. Élargir de manière considérable le périmètre de ces licenciements, permettre aux entreprises de se retrancher derrière leurs multinationales pour justifier la mise à l'index des travailleurs et affaiblir les syndicats revient à laisser des milliers de vies humaines sans défense face aux aspects les plus hideux et violents de la mondialisation capitaliste. Fusionner les instances représentatives accentue encore la monarchie actionnariale dans l'entreprise. Instituer des contrats de mission précarise davantage et organise encore plus violemment la concurrence entre travailleurs. Toute la logique de la nouvelle loi de destruction du droit du travail et la mise en lambeaux des sécurités collectives risquent d'être aggravées par l'assaut claironné contre les cotisations sociales. Et, à peine les ordonnances ficelées, on annonce une vague de privatisations, la vente des actifs publics des grands groupes, un affaiblissement de la Caisse des dépôts et consignations, une mission d'experts sur le Smic, une attaque contre la formation professionnelle !

Le gouvernement et le Medef veulent réduire l'humain à sa fonction d'agent économique au service des puissants. Fût-ce en amputant le travail de sa dimension anthropologique.

L'enjeu pour le grand patronat allié aux milieux financiers consiste à rendre le travail humain plus dépendant encore de leurs désirs. Ils ne supportent plus le compromis gagné de haute lutte qui permettait, certes en partie, de partager ce pouvoir entre les travailleurs et le patronat, les premiers bénéficiant d'assistances syndicales, d'une justice prud'homale, d'un contrat de travail protecteur ou du droit de gérer eux-mêmes une partie de la richesse produite dans des caisses socialisées. Aujourd'hui, le Medef et le gouvernement considèrent ce compromis comme un frein au développement du capital. Il convient pour eux de dégager du profit par l'asservissement du travail humain et sa subordination complète aux objectifs de rentabilité, fût-ce en amputant le travail de sa dimension anthropologique. Il s'agit d'une réduction de l'humain à sa fonction d'agent économique au service des puissants.

Tout ceci nous conforte dans l'idée de mettre la Fête de l'Humanité à disposition du mouvement social, de la jeunesse, des créateurs, pour en faire un moment marquant de la contre-offensive. Réussir cette Fête, c'est se donner de la force pour empêcher la promulgation des ordonnances antisociales, pour travailler à porter un autre projet de Sécurité sociale du travail et de la formation, un nouveau partage des richesses vers les travailleurs, les créateurs, les retraités et une nouvelle manière de produire, respectueuse de l'avenir de la planète. Les enjeux sont immenses. Hissonsnous à leur hauteur ! Faisons de la Fête un événement retentissant, gage de confiance et de succès pour les mobilisations à venir.

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15 septembre 2017 5 15 /09 /septembre /2017 13:06

 

Pour faire face aux immenses défis technologiques, démographiques ou environnementaux, l'époque appelle plus de coopération dans le travail, dans la recherche, plus de formation tout au long de la vie, plus de stabilité et de sécurité au travail, plus de démocratie dans l'entreprise et la cité. Tout le contraire de ce qu'ont choisi d'entreprendre les gouvernements qui se succèdent depuis des décennies.

Celui en place s'apprête à installer le dernier étage de la fusée libérale, celle-là même qui fut imposée à de nombreux pays sans produire aucun des résultats annoncés. Certes, on y licencie plus aisément et les salariés disposent de moins de droits. Pour autant, le plein-emploi et les salaires décents ne sont pas au rendez-vous, tout en étant tirés vers le bas par l'explosion des emplois précaires et du nombre de travailleurs, et surtout de travailleuses, pauvres.

Partout, les contre-réformes aboutissent au même désastre social et économique et au progrès des extrêmes droites. Frappés de cécité ou de mauvaise foi, le chef de l'État et les médias dominants continuent malgré tout d'expliquer qu'elles sont une magnifique réussite en Allemagne, en Italie ou en Espagne ! Pourtant, les partisans les plus obtus de ces ordonnances commencent à reconnaître qu'elles n'ont pas pour vocation première de créer de nouveaux emplois, encore moins de penser le travail humain au XXIe siècle. Alors de quoi sont-elles véritablement l'objectif et le nom ?

Le véritable dessein du pouvoir macroniste se cache ailleurs. Il a été exposé dans les différents pensums libéraux, bibles des gouvernements successifs. Il en est ainsi du rapport Attali, rédigé par un aréopage de patrons et d'économistes libéraux, affublé de la dénomination ronflante de « commission pour la libération de la croissance française ». Eh bien, nous y voilà. C'est bien à cette « libération de la croissance » que le gouvernement et le Medef comptent s'atteler, non pas en réorientant l'argent spéculatif et les scandaleux dividendes vers des investissements utiles, ni en valorisant les capacités humaines par un droit nouveau à la formation. Non ! Il s'agit de livrer toutes les clefs de l'économie au marché capitaliste, de mettre corps et âme l'ensemble des travailleurs et des citoyens au service d'un projet dont l'objectif est de donner au capital mondialisé et financiarisé un souffle nouveau.

Réussir la mobilisation du 12 septembre et toutes celles qui sont d'ores et déjà envisagées revêt dès lors une portée décisive. La question posée touche à une nouvelle définition du travail humain, de sa fonction, de son organisation et de ses finalités, à l'aune des profonds bouleversements technologiques, démographiques et écologiques. Le travail est aujourd'hui dominé par l'emprise du capitalisme et de ses crises sur l'ensemble de la planète et sur la production, miné par le court-termisme de la rentabilité financière, au détriment de l'intérêt général humain et du respect de la planète. Cette domination n'a rien de fatal. Tout peut même s'éclairer si les mobilisations et le rassemblement prennent de l'ampleur.

Tous ces enjeux de nature civilisationnelle seront au coeur de multiples débats à la Fête de l'Humanité, quatre jours après la première action syndicale. Ceci ne fait que renforcer la nécessité d'en faire le grand rassemblement populaire de la pensée, de l'action et de la culture en proposant à ses proches d'y participer.

Elle sera le lieu où le sens profond de cette nouvelle offensive libérale sera mis à nu et en perspective. Elle permettra, grâce à l'éclairage de multiples confrontations pluralistes, de comprendre, de découvrir et partager arguments et analyses pour travailler les convergences indispensables avec la jeunesse, le monde de la création, les retraités. C'est une contre-offensive unitaire, populaire de fond, politique, sociale et culturelle que réclame l'avalanche libérale en cours pour dégager une « contre-cohérence » pour le progrès humain et écologique et l'efficacité économique.

La politique gouvernementale a sa cohérence. Elle tente, fondamentalement, de redéfinir la puissance publique, non plus comme un contrepoids nécessaire face à la domination des détenteurs de capitaux et des moyens de production, mais comme l'organisateur d'un féroce marché concurrentiel, source de plus-value pour la rente.

Placer l'entreprise au coeur des négociations revient à renoncer au rôle protecteur de la loi et à retirer aux parlementaires leur pouvoir législatif au bénéfice du contrat, pour mieux mettre les salariés sous pression des marchés et encourager le dumping social. Plafonner les indemnités pour licenciement abusif exonère le patronat de ses responsabilités sociales et encourage les licenciements massifs. Élargir de manière considérable le périmètre de ces licenciements, permettre aux entreprises de se retrancher derrière leurs multinationales pour justifier la mise à l'index des travailleurs et affaiblir les syndicats revient à laisser des milliers de vies humaines sans défense face aux aspects les plus hideux et violents de la mondialisation capitaliste. Fusionner les instances représentatives accentue encore la monarchie actionnariale dans l'entreprise. Instituer des contrats de mission précarise davantage et organise encore plus violemment la concurrence entre travailleurs. Toute la logique de la nouvelle loi de destruction du droit du travail et la mise en lambeaux des sécurités collectives risquent d'être aggravées par l'assaut claironné contre les cotisations sociales. Et, à peine les ordonnances ficelées, on annonce une vague de privatisations, la vente des actifs publics des grands groupes, un affaiblissement de la Caisse des dépôts et consignations, une mission d'experts sur le Smic, une attaque contre la formation professionnelle !

Le gouvernement et le Medef veulent réduire l'humain à sa fonction d'agent économique au service des puissants. Fût-ce en amputant le travail de sa dimension anthropologique.

L'enjeu pour le grand patronat allié aux milieux financiers consiste à rendre le travail humain plus dépendant encore de leurs désirs. Ils ne supportent plus le compromis gagné de haute lutte qui permettait, certes en partie, de partager ce pouvoir entre les travailleurs et le patronat, les premiers bénéficiant d'assistances syndicales, d'une justice prud'homale, d'un contrat de travail protecteur ou du droit de gérer eux-mêmes une partie de la richesse produite dans des caisses socialisées. Aujourd'hui, le Medef et le gouvernement considèrent ce compromis comme un frein au développement du capital. Il convient pour eux de dégager du profit par l'asservissement du travail humain et sa subordination complète aux objectifs de rentabilité, fût-ce en amputant le travail de sa dimension anthropologique. Il s'agit d'une réduction de l'humain à sa fonction d'agent économique au service des puissants.

Tout ceci nous conforte dans l'idée de mettre la Fête de l'Humanité à disposition du mouvement social, de la jeunesse, des créateurs, pour en faire un moment marquant de la contre-offensive. Réussir cette Fête, c'est se donner de la force pour empêcher la promulgation des ordonnances antisociales, pour travailler à porter un autre projet de Sécurité sociale du travail et de la formation, un nouveau partage des richesses vers les travailleurs, les créateurs, les retraités et une nouvelle manière de produire, respectueuse de l'avenir de la planète. Les enjeux sont immenses. Hissonsnous à leur hauteur ! Faisons de la Fête un événement retentissant, gage de confiance et de succès pour les mobilisations à venir.

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15 septembre 2017 5 15 /09 /septembre /2017 13:03

 

Paru le 31 août, « Et maintenant, Monsieur le Président ? », signé par le député du Puy-de-Dôme et chef de file PCF à l'Assemblée, s'attaque au projet de Macron et aux illusions créées pour gagner l'élysée.

Au mois de juin dernier, le député communiste André Chassaigne l'emportait dans sa circonscription face à LREM. L'élu du Puy-de-Dôme entamait ainsi un nouveau mandat, après une victoire qui fut aussi le fruit d'une certaine façon du travail avec les habitants de sa circonscription. Le député a en effet toujours associé ses concitoyens à l'élaboration des projets de loi qu'il défend devant l'Assemblée nationale...

Désormais réélu à la tête des députés communistes à l'Assemblée, il est l'un des principaux visages, à gauche, de l'opposition à Emmanuel Macron. Et en cette rentrée, il publie un nouveau livre aux Éditions de l'Atelier, dans lequel il adresse dix interpellations au président de la République sur son projet politique, et propose aux lecteurs des alternatives.

LE PRÉSIDENT DES MÉDIAS

Cet ouvrage, intitulé « Et maintenant, Monsieur le Président ? », s'attaque au mythe qui s'est construit non seulement durant la campagne présidentielle autour de la personne d'Emmanuel Macron, mais qui s'est consolidé à grand renfort médiatique après sa victoire face à Marine Le Pen le 6 mai dernier. « Fort de son élection à la présidence de la République, écrit notamment André Chassaigne, Emmanuel Macron promet une révolution : un "renouveau démocratique", une Europe "réenchantée", un travail "libéré", la fin de l'état d'urgence, l'égalité des chances. » Le député communiste affirme ainsi avoir voulu « faire oeuvre de grand dévoilement » en choisissant « dix sujets d'interpellations parmi les nombreux thèmes qui auraient pu être abordés ».

Europe, démocratie, travail, égalité des chances... l'élu PCF démonte point par point un programme délétère.

Dans l'ordre, André Chassaigne démonte donc l'idée de « renouveau démocratique » depuis l'élection d'Emmanuel Macron, celle de « nouveau modèle de croissance », de « libérer le travail », « réenchanter l'Europe », réfute toute idée de « modèle social plus protecteur » dans les réformes du président de la République, conteste sa « politique des territoires »... Et l'élu communiste d'ajouter encore que le programme éducatif d'Emmanuel Macron, loin de garantir « l'égalité des chances », « risque d'aggraver l'injustice sociale ».

UN OUTIL MILITANT

Une des interpellations d'André Chassaigne est également dédiée à la « compétitivité » du travail en France, argument numéro 1 de la seconde loi travail en train d'être imposée au Parlement, qui ne cache selon lui que des mesures qui aggraveront la précarité et déséquilibreront encore davantage le partage des richesses au bénéfice des actionnaires. André Chassaigne dénonce aussi dans son livre l'absence de mesures visant à réguler la finance, et pointe les risques d'éclatement de bulles financières qui nous menaceraient d'une nouvelle crise. Le député communiste conteste enfin l'efficacité de l'état d'urgence et des mesures d'exception qui l'accompagnent dans la lutte contre le terrorisme, et pointe la politique étrangère française, ses alliances avec l'Arabie saoudite, son absence d'intervention forte dans le règlement du conflit israélo-palestinien, comme ferment des attaques terroristes.

Avec ce livre, qu'il présentera notamment à la prochaine Fête de l'Humanité, André Chassaigne espère donc contribuer à « défaire une illusion ». Une démarche qui se révèle également un outil militant, sérieux, argumenté, pour ceux qui étaient sans illusions sur ce que serait la politique de Macron, une fois celui-ci au pouvoir.

 

« Et maintenant, Monsieur le Président ? 10 interpellations à Emmanuel Macron », d'André Chassaigne, aux Éditions de l'Atelier, 93 pages, 7 euros

 

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13 septembre 2017 3 13 /09 /septembre /2017 20:04
Les Finistériens préparent leur fête de l'Huma: J-2
Les Finistériens préparent leur fête de l'Huma: J-2
Les Finistériens préparent leur fête de l'Huma: J-2
Les Finistériens préparent leur fête de l'Huma: J-2
Les Finistériens préparent leur fête de l'Huma: J-2
Les Finistériens préparent leur fête de l'Huma: J-2

Stand du Finistère - Fête de l'Huma 2017

https://www.facebook.com/standpcf29

J - 2 avant l'ouverture de la fête le vendredi 15 septembre. 

On est tous dans les starding-blocks, sur-motivés pour réussir une super belle fête de l'Huma. 

Du vendredi 15 septembre au dimanche 17 septembre, 70 bénévoles au moins vont travailler sur le stand du Finistère, dont un tiers de non-adhérents, un tiers de moins de 30 ans, et des bénévoles venant de partout:

- de Brest (26)

- du Relecq Kerhuon (2)

- de Morlaix (5

- de Lanmeur ( 2) 

- de Roscoff (2)

- de Douarnenez (6)

- de Concarneau (4)

- de Châteaulin (1)

- de Fouesnant (1)

- de Quimperlé (3)

- de Pont de Buis (1)

- de Scaër (8)

- de Moëlan (1)

- de Guingamp (1)

- de Vannes (1) 

- de Rennes (2)

- du Havre (1)

- de Bordeaux (2)

- de Nantes (1)

- de Caen (1) 

- de Montargis (1)

- d'Ivry (2) 

- de Lyon (1)
 

Cette belle équipe est prête à vous accueillir au restaurant du Finistère pour ses menus délicieux et pas trop chers: menu KIG-HA-FARZ(menu 12€) et menu saucisses de molène pommes de terre (menu 10€), pour ses huîtres creuses du Finistère n°3 ( 6€ les 6 avec un verre de vin blanc - 10€ les 12), et pour son bar:

 
 
Vins blancs :
 
- MUSCADET DOMAINE DE LA TOURETTE 2015 9 € la bouteille 1,5€ au verre
 
- SAUVIGNON CAMAS PAYS d'OC
 
(au cubis) 1,50€ le verre (blanc sec ou kir) 5€ les 50 cl
 
Rosé :
 
Rosé Corse Cassa Rossa lle de Beauté  9€ la bouteille 1,5€ le verre
 
Vin rouge :
 
Petit Pont Pays d'Oc 2016 9€ la bouteille - 5€ les 50 cl (au cubis) – 1,5€ le verre
 
 
AUTRES ALCOOLS :
 
Bière pression : 2,5€ les 25 cl – 5€ les 50 cl
 
Cidre pression : 2,5€ les 25 cl
 
Crème de cidre KREMMIG : 2€
 
PASTIS : 2€
 
PUNCH: 3€
 
WHISKY : 3€
 
LAMBIG : 4€
 
CARAMBIG : 3 €
 
 
BOISSONS SANS ALCOOL :
 
Canettes COCA, ORANGINA, SCHWEEPES, JUS DE FRUIT: 2€
 
petite bouteille d'eau : 1€
 
Grande bouteille d'eau : 2 € 
 
Il y aura aussi à vendre sur le stand des SACS COUSUS MAIN pour le far du Kig-ha-Farz avec la recette du Kig-ha-Farz: 7€ l'unité, 12€ les 2. 
 
Et des tee-shirts revendicatifs et artistiques de la section PCF du Relecq Kerhuon. 
 
Les finistériens participeront aussi à la vente solidaire de FRUITS, LEGUMES, d'OEUFS, assurant la qualité à un juste coût pour les citoyens et à un juste prix pour les Producteurs locaux de Bretagne, sur l'Espace Bretagne, de 14h à 18h le Samedi.    

 

  

La fête de l'Huma 2016 dans le stand du Finistère et ailleurs (reportage photo de Jean-Luc Le Calvez)

A la fête de l'Humanité 2016, sur le stand du Finistère (reportage photo de Jean-Luc Le Calvez - suite)

 

  

 

Les Finistériens préparent leur fête de l'Huma: J-2
Les Finistériens préparent leur fête de l'Huma: J-2

Le samedi 16 septembre à 17h, la fédération du Finistère organisera aussi sur l'espace Bretagne de la Fête de l'Huma un débat sur l'après Brexit en Grande-Bretagne et en Irlande-du-Nord, les évolutions politiques déjà observables et les perspectives pour les revendications progressistes. 

Avec:

Philippe Marlière, universitaire à Oxford spécialiste des sciences politiques et du Royaume-Uni, auteur de nombreux articles et analyses pour la presse française

Anne Sabourin, responsable du secteur Europe du Parti Communiste 

Jean-Michel Galano, professeur de philosophie, militant communiste, grand connaisseur de l'Irlande et du Labour

Débat animé par Ismaël Dupont et qui s'inscrit dans la suite de l'initiative de solidarité et de rencontre PCF-SINN FEIN de Paris à l'automne 2016 et du Finistère (BREST, MORLAIX, ROSCOFF) au mois de mai 2017. 

 

La Grande-Bretagne et l'Irlande du Nord après le Brexit.

Comment analyser les causes du Brexit?

Quelles sont ses conséquences économiques, sociales, politiques déjà avérées? Celles qui sont à prévoir ? Quelles perspectives pour l'Ecosse et l'Irlande du Nord, le capitalisme anglais, notamment?    

Comment décrire la politique de Théresa May qui a conduit à un échec électoral relatif aux élections législatives anticipées de juin dernier?  

Quelles alternatives progressistes en Grande-Bretagne, en Irlande du Nord? 

En quoi l'épisode du Brexit doit-il être le catalyseur de la construction d'un autre projet européen, social, démocratique, respectueux des peuples?   

Le but de ce débat est pour nous de mieux comprendre les enjeux politiques et la situation de nos voisins d'outre-Manche, dans une perspective de curiosité européenne, et de sympathie pour les mouvements progressistes qui émergent là-bas de manière prometteuse (le Labour de Corbyn, renouant avec une vraie ligne de gauche, et le Sinn Féin) et d'en tirer si possible, même modestement, quelques enseignements pouvant contribuant à alimenter une réflexion politique pour notre propre pratique (comment se saisir des questions européennes? Comment retrouver une ambition majoritaire pour une gauche populaire, rassembleuse, de rupture avec l'austérité). 

Philippe Marlière

Philippe Marlière

Anne Sabourin

Anne Sabourin

Jean-Michel Galano

Jean-Michel Galano

Les Débats de la fête de l'Humanité sur l'espace Bretagne, co-animés et regroupant les 4 fédérations de la Bretagne administrative (Ille et Vilaine, Morbihan, Côtes d'Armor, Finistère), commencent à se préciser: 


Vendredi 15 septembre à 17h: le débat organisé par les Jeunesses Communistes Bretagne sur la jeunesse face à la précarité.
Samedi 16 septembre à 14h30: débat avec Xavier Compain, la CGT Indecosa, des producteurs: sur le thème de l'agriculture, de l'alimentation, de l'environnement et de la santé "Le danger dans vos assiettes: pas de capitalisme sans casser des oeufs.

A côté de ce débat sera organisé un MARCHE SOLIDAIRE DE FRUITS, LEGUMES, et d'OEUFS sur l'espace BRETAGNE DE 14h à 18h.  
Samedi 16 septembre à 17h: débat organisé avec la Fédération du Finistère et le secteur International du PCF sur le thème : la Grande-Bretagne, l'Irlande du Nord après le Brexit: quelles conséquences sociales et politiques, quelles perspectives pour les mouvements progressistes? - des invitations ont été faites à Philippe Marlière, journaliste et universitaire, Anne Sabourin, responsable au secteur Europe du Parti, la direction du Sinn Féin, Jean-Michel Galano 
Dimanche 17 septembre à 11h: le débat de l'atelier citoyen régional santé PCF-Front de Gauche: Aluminium dans les vaccins: Pourquoi et comment faut-il s'en passer? Rôle des pouvoirs Publics, du corps médical face aux laboratoires pharmaceutiques.

Venez nombreux à nos débats dont certains seront précisés quand à leurs intervenants exacts par la suite.

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13 septembre 2017 3 13 /09 /septembre /2017 20:03
Visuel Anne Caradec et Christophe Ducourant

Visuel Anne Caradec et Christophe Ducourant

Visuel Anne Caradec et Christophe Ducourant

Visuel Anne Caradec et Christophe Ducourant

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12 septembre 2017 2 12 /09 /septembre /2017 19:57
"Le Royaume-Uni après le Brexit" - débat organisé par le PCF Finistère à la fête de l'Huma le samedi 16 septembre à 17h avec Philippe Marlière, Anne Sabourin, Jean-Michel Galano

Espace de débats Bretagne (angle de l'avenue Martin Luther King – et de l'avenue Raymonde Tillon)


 

Samedi 16 septembre à 17h :

 

Débat organisé par la Fédération du Finistère du PCF :
 

Le Royaume-Uni après le Brexit


 

Avec Philippe Marlière

politiste spécialiste du Labour et du Royaume-Uni, universitaire à Londres, auteur de nombreux articles et analyses pour la presse française

 

Anne Sabourin

représentante du PCF au sein du Parti de la gauche européenne

 

Jean-Michel Galano militant communiste, philosophe, bon connaisseur de l'Irlande et du Royaume-Uni

 

Débat animé par Ismaël Dupont et qui s'inscrit dans la suite de l'initiative de solidarité et de rencontre PCF-SINN FEIN de Paris à l'automne 2016 et du Finistère (BREST, MORLAIX, ROSCOFF) au mois de mai 2017. 


 

Comment analyser les causes du Brexit?

Quelles sont ses conséquences économiques, sociales, politiques déjà avérées? Celles qui sont à prévoir ? Quelles perspectives pour l’Écosse et l'Irlande du Nord, le capitalisme anglais, notamment?

Comment décrire la politique de Théresa May qui a conduit à un échec électoral relatif aux élections législatives anticipées de juin dernier?  

Quelles alternatives progressistes en Grande-Bretagne, en Irlande du Nord?

En quoi l'épisode du Brexit doit-il être le catalyseur de la construction d'un autre projet européen, social, démocratique, respectueux des peuples?

 

"Le Royaume-Uni après le Brexit" - débat organisé par le PCF Finistère à la fête de l'Huma le samedi 16 septembre à 17h avec Philippe Marlière, Anne Sabourin, Jean-Michel Galano"Le Royaume-Uni après le Brexit" - débat organisé par le PCF Finistère à la fête de l'Huma le samedi 16 septembre à 17h avec Philippe Marlière, Anne Sabourin, Jean-Michel Galano"Le Royaume-Uni après le Brexit" - débat organisé par le PCF Finistère à la fête de l'Huma le samedi 16 septembre à 17h avec Philippe Marlière, Anne Sabourin, Jean-Michel Galano

Programme politique complet de l'espace Bretagne, fête de l'Huma 2017, envoyé par Xavier Compain et Carole Depuiset.

Encore une année avec des thématiques de débat et des plateaux très riches.

"La jeunesse face à la précarité" le vendredi à 17h, "Danger dans nos assiettes: pas de capitalisme sans casser des oeufs" le samedi à 14h30, "La Grande Bretagne, l'Irlande du Nord après le Brexit: quelles conséquences sociales et politiques" à 17h le samedi, "Aluminium dans les vaccins: pourquoi et comment s'en passer?" à 11h le dimanche.

Et le vendredi soir, fest-noz, et le samedi soir, concert aussi!

Innovation cette année, la vente solidaire de fruits et légumes le samedi après-midi.

Inauguration de l'espace Bretagne par le député communiste du Havre Jean-Paul Le Coq et inauguration de la vente solidaire avec Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF.

"Le Royaume-Uni après le Brexit" - débat organisé par le PCF Finistère à la fête de l'Huma le samedi 16 septembre à 17h avec Philippe Marlière, Anne Sabourin, Jean-Michel Galano
"Le Royaume-Uni après le Brexit" - débat organisé par le PCF Finistère à la fête de l'Huma le samedi 16 septembre à 17h avec Philippe Marlière, Anne Sabourin, Jean-Michel Galano
Débat santé du dimanche à l'espace Bretagne l'an passé

Débat santé du dimanche à l'espace Bretagne l'an passé

"Le Royaume-Uni après le Brexit" - débat organisé par le PCF Finistère à la fête de l'Huma le samedi 16 septembre à 17h avec Philippe Marlière, Anne Sabourin, Jean-Michel Galano
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31 août 2017 4 31 /08 /août /2017 06:28
Education nationale ou loterie libérale (PCF)
Education nationale ou loterie libérale (PCF)
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29 août 2017 2 29 /08 /août /2017 15:03

Xavier Compain a animé pendant l'Université du PCF à Angers un débat avec Jean Louis Durand , chercheur communiste à l' INRA, cégétiste , sur le thème " l'agriculture au défi de la transition écologique ". 

A la Fête de l'Humanité, le samedi 16 septembre à 14h30, il animera un débat sur l'Alimentation, la Santé, l'Agriculture et l'Environnement sur le thème " Du danger dans nos assiettes. Pas de capitalisme sans casser des oeufs".

Parallèlement, dans le sillage de la vente solidaire de fruits et légumes à juste prix du 17 août des agriculteurs du MODEF et du Parti Communiste sur une centaine de points de vente, les communistes bretons présents sur la fête de l'Humanité au parc de la Courneuve organiseront un marché solidaire de légumes et de fruits bretons le samedi 16 septembre dans l'après-midi.

Voici une interview de Xavier Compain réalisée pour le journal du PCF Finistère du mois de septembre "Rouge Finistère" en lien avec le récent scandale des oeufs contaminés au Fipronil    

PAS DE CAPITALISME SANS CASSER DES OEUFS.

3 questions à Xavier Compain, porte-parole du PCF Bretagne, animateur de la commission Agriculture-Pêche-Forêt du Parti Communiste.

Sommes nous sûr de ce que nous consommons ?

 

Avec les poulaillers traités au Fipronil, pourtant interdit on a l'impression qu'une crise agro- sanitaire succède à une crise agro-sanitaire.

Cette crise dite du Fipronil (des poulaillers géants ont été désinfectés avec ce produit interdit) fait suite à d'autres crises dans des secteurs très différents les uns des autres .. On a des alertes depuis des années Souvenons nous de la « vache folle » entre 1996 et les années 2000, des épidémies de grippe aviaire qui traversent le globe, des lasagnes à la viande de cheval. N'oublions pas non plus les dommages collatéraux, qui touchent notre environnement : les marées d'algues vertes sur nos côtes, les pollutions au nitrate des cours d'eau. Si les crises s’enchaînent, c'est que peu de choses changent et que les changements, quand il y en a, prennent un temps fou ou sont partiels. Et je ne parle pas des décisions publiques contradictoires et brouillonnes. Tout cela n'est pas lié au hasard, au « pas de chance ». Le système de production est directement en cause. C'est un système à bout de souffle qui interpelle à juste titre.

 

C'est, comme on dit, un risque systémique ?

Oui. Bien sûr C'est le gigantisme des lieux de production, la standardisation des produits et des cultures, la spécialisation des exploitations, la course au profit, en amont des fournisseurs, en aval des distributeurs. Certains qualifient le système comme « industriel libéral ». Appelons un chat un chat et une poule une poule, c'est la marque même du système capitaliste. Reprenons le cas du Fipronil. Quand une exploitation accueille 30 000 poules, pondeuses ou non, bien évidemment la désinfection obligatoire des immenses locaux ne peut être confiée qu'à des entreprises de nettoyage industriel et/ou à des procédés de décontamination particulièrement agressifs. C'était le cas en l'espèce. Le développement sans limite des exploitations - 20 000 porcelets pour 980 truies gestantes là, 1000 vaches ici, 35 000 canards ailleurs- expose le cheptel entassé au moindre virus, à la moindre attaque bactériologique et favorise les réponses en « cides » : fongicide, insecticide, pesticide, et « aincide » de suite …

 

Alors?? STOP... ou encore ?

Pour des raisons impérieuses qui intéressent l'emploi, le revenu des agriculteurs et la reconnaissance de leur savoir faire, la qualité alimentaire, l'aménagement du territoire, l'environnement il est urgent de reconsidérer le modèle agricole qui nous a été progressivement imposé au tournant des années 70. Un modèle qui a démontré sa nocivité et son inadéquation avec les besoins humains. Nous n'en voulons plus. Le monde ne se divise pas entre je ne sais quels détenteurs des progrès techniques et les folkloristes, adeptes des sabots de bois et des sols en terre battue dont nous serions.

Nous travaillons à la promotion d'une agriculture paysanne capable de satisfaire en tout premier lieu

les besoins locaux et nationaux, libérée des contraintes mortifères de la concurrence internationale, hautement qualifiée, notamment d'un point de vue agronomique, respectueuse des consommateurs et de ceux qui les nourrissent,

 

Propos recueillis par Gabriel Collorec.

rencontre pcf/ Cgt Indecosa ( photo de Xavier Compain avec Martine Sellier présidente de la CGT Indecosa )

rencontre pcf/ Cgt Indecosa ( photo de Xavier Compain avec Martine Sellier présidente de la CGT Indecosa )

Xavier Compain, Olivier Dartigoles, porte-parole du PCF, et Nicolas Bonnet-Ouladj, élu communiste à Paris, reçus à Matignon le 17 août sur la thématique des justes prix agricoles et d'une alimentation de qualité pour tous

Xavier Compain, Olivier Dartigoles, porte-parole du PCF, et Nicolas Bonnet-Ouladj, élu communiste à Paris, reçus à Matignon le 17 août sur la thématique des justes prix agricoles et d'une alimentation de qualité pour tous

Oeufs contaminés au fipronil, danger dans nos assiettes : 3 questions à Xavier Compain, porte-parole du PCF Bretagne, animateur de la commission Agriculture-Pêche-Forêt du Parti Communiste.
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29 août 2017 2 29 /08 /août /2017 15:00
Fête de l'Huma Bretagne les 25 et 26 novembre: déjà dans les starting-blocks
26ème fête de l’huma 
Bretagne, 25 & 26 nov. 2017
 
la 26ème Fête de l’Humanité Bretagne se déroulera au Parc des Expositions de Lorient Agglomération à Lanester (56600)  les 25 et 26 Novembre 2017…. 
 
100 ans après la révolution d’Octobre 1917, où en sommes-nous ? Les idées progressistes avancent-elles ? Les ordonnances visant à liquider le Code du travail national et, dans la foulée, les conventions collectives de branches issues du Front Populaire et de la Libération seront au centre des débats de la fête, comme les questions de la santé, du travail… Nous avons invité les députés  François Ruffin et Pierre Dharréville, le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, les frères Bocquet  et Pierre Laurent. Enfin, notre choix artistique s’est porté sur le chanteur CALI (le Samedi soir), la Ruse du Père Lafeinte, et Christophe Alévêque (le Dimanche) …. 
 
2 jours de concerts, de débats, d’échanges et de partages, de chaleur humaine et de solidarité…une vraie fête de l’humanité aux couleurs de l’avenir !
 
10€ la journée et 15€ les 2 jours en pré-vente
 
1917 - 2017
 
La Fête de l’année dernière était placée sous le signe du Front poupulaire dont on a célébré les 80 ans. Elle a accueilli une exposition sur le sujet et des films sur 1936. Ces propositions témoignaient notamment de l’importance fondatrice accordée à l’éducation populaire alors. 
 
Cette année est l’occasion de découvrir l’avant-garde russe artistique de l’époque révolutionnaire, celle qui a accompagné les changements sociaux sans jamais se fourvoyer dans un art «officiel». Elle demeure auourd’hui une source d’inspiration sans équivalent dans le cinéma, l’art, le graphisme et le théâtre. L’affiche 2017 est le reflet de cette esthétique révolutionnaire et la Fête proposera au public deux films emblématiques dont le fameux «Cuirassé Potemkine» d’Einsenstein ainsi qu’une exposition d’affiches révolutionnaires de l’époque 1917-1925. 
 
Pour faire connaître nos initiatives soyons actifs sur internet !
 
 Pour la Fête de l’Huma Bretagne on se retrouve sur le site fetehumabretagne.fr et sur facebook !
 
 
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29 août 2017 2 29 /08 /août /2017 07:40

Avec plus de 1100 participants, l’édition 2017 de l’université d’été du PCF s’est tenue du 25 au 27 août à Angers. Un nombre non-négligeable après une séquence électorale difficile.

 

Sourire au PCF. « C’est un succès inédit, cela fait plus de 15 ans que l’on organise des universités d’été et nous n’avions jamais rencontré un succès aussi massif » se réjouit Guillaume Roubaud-Quashie, directeur de l’université d’été.

 

Salle plénière de l’université d’été

 

Le Vent Se Lève était un des rares médias à couvrir l’événement dont il faut reconnaître le succès numérique. La séquence des présidentielles semble avoir coûté cher à la visibilité du parti au profit de La France Insoumise. Ensuite, les législatives ont clairement acté la rupture des ex-partenaires. L’université d’été est donc aussi l’occasion d’une réflexion des communistes sur la période que traverse leur parti.

« On a vécu une année très contrastée, entre le bon score du candidat que nous avons soutenu à la présidentielle et son refus de l’unité aux législatives où les résultats ont été les pires de notre histoire, en dépit du fait que nous ayons augmenté le nombre de nos députés ».

Signe de cette rupture consommée, la France Insoumise, qui tenait son rendez vous d’été en même temps à Marseille, n’a pas envoyé de représentant à Angers. Pour Pierre Laurent, secrétaire national du Parti, c’est « un manque de respect déplorable ».

Réaffirmation de l’identité communiste

La volonté de reconquête et de renouvellement du parti semble se traduire par un réinvestissement de thèmes qui font son identité. Beaucoup jugent en son sein que le délaissement de marqueurs et d’idées proprement communistes ont participé à l’effacement de la visibilité politique du parti. Parmi eux, André Chassaigne, chef de file des députés communistes à l’Assemblée semble avoir une formule toute trouvée : « Comme dans le sport, on aura franchi une étape quand les communistes joueront leur propre basket, leur propre jeu, pas celui des autres ».

Le programme de l’université comme le discours de Pierre Laurent ont cherché à mettre à l’agenda cette volonté d’allier l’originalité du discours du PCF sur ses fondements marxistes à une indispensable adaptation aux changements de la vie politique du pays. Le secrétaire national du parti a ainsi appelé à une « révolution démocratique contre le capital ». À l’approche d’une rentrée militante contre la « Loi travail XXL » Pierre Laurent cherche à remobiliser ses troupes en marquant un passage à l’offensive : « il n’y a pas meilleurs que les communistes quand il s’agit de résister, mais nous sommes aussi des conquérants ».

 

Critiques du « populisme de gauche »

 

André Chassaigne lors de la présentation de son livre « Et maintenant monsieur le Président ? »

S’inscrivant dans ce mouvement de réaffirmation, le rejet de l’hypothèse du populisme de gauche a pris une place importante lors de ces journées. Deux conférences, de Gérard Mauger, chercheur au CNRS et de Jean Quétier, professeur de philosophie à l’université de Strasbourg, étaient consacrées à l’analyse critique de cette notion. Pour ce dernier, le populisme de gauche de Chantal Mouffe opérerait une lecture post-moderne de Gramsci en vidant son analyse de son contenu de classe, pour ne s’accaparer que sa réflexion stratégique. L’approche relativiste que propose la méthode populiste, axée sur une analyse discursive plutôt que classiste, si elle est efficace dans la compétition politique, s’opposerait donc à l’universalisme de la pensée marxiste.

« Le communisme n’est pas soluble dans le populisme de gauche » a ainsi affirmé Pierre Laurent à la tribune. Un message qui vise à se distinguer de la France Insoumise.

Pour autant Guillaume Roubaud-Quashie tempère : « Sur le populisme il n’y avait pas de volonté agressive, le monde ne se résume pas à la FI, mais il faut analyser ce phénomène qui reçoit un écho important. C’est une notion qui propose de reconfigurer la politique et il n’est pas certain que nous ayons à y gagner comme communistes. Mais avant de la rejeter nous devons prendre le temps de la comprendre, c’est une démarche de compréhension ».

 

Le renouveau du parti en perspective

 

Au banquet, plus de 1000 personnes.

 

L’engouement rencontré par l’université d’été doit marquer le départ de la séquence amorcée par le parti vers son renouvellement. Processus qui est censé culminer avec un congrès extraordinaire en 2018. Selon le secrétaire national « L’heure est venue de notre propre révolution politique. Il faut changer tout ce qui doit l’être ». Un pari ambitieux mais nécessaire si le parti veut retrouver de la visibilité.

S’il veut exister comme force positive et autonome dans le paysage politique français, le PCF est mis face à la nécessité de trouver les moyens d’affirmer la singularité de son projet. Cette tâche ne sera pas évidente dans la mesure où la concurrence avec la France Insoumise fait rage et où cette dernière a la volonté de prendre le leadership de la contestation sociale.

« On ne peut pas reprocher à certains de vouloir se développer au détriment d’autres forces politiques, mais nous ne sommes pas dans la même optique » explique Guillaume Roubaud-Quashie, « nous avons un objectif de civilisation qui n’est pas le populisme de gauche et qui est autrement plus vaste : le communisme. C’est le projet du siècle car il n’est pas certain que la planète ait le luxe de survire à un siècle de capitalisme de plus. La France a besoin d’un parti communiste comme force politique forte et organisée mais nous continuons de tendre la main ».

Le Parti devra néanmoins affronter l’épreuve des sénatoriales lors desquelles l’existence de son groupe est mis en danger. Un enjeu politique majeur pour Pierre Laurent qui a déclaré que seul le PCF serait en mesure de former un groupe de gauche au Sénat face à l’éclatement des socialistes. Le secrétaire national a jugé que si la haute chambre devait se vider d’élus de gauche cela laisserait les mains libres au Président de la République pour modifier la Constitution à sa guise sans passer par la voie référendaire.

 
 
 
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