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21 novembre 2018 3 21 /11 /novembre /2018 06:06
Accord au PCF pour que Fabien Roussel succède à Pierre Laurent (L'Humanité, Julia Hamlaoui, 20 novembre 2018)
Accord au PCF pour que Fabien Roussel succède à Pierre Laurent
Mardi, 20 Novembre, 2018
À quelques jours du congrès du PCF, sa commission des candidatures a acté ce matin de proposer une liste rassemblant Fabien Roussel, présenté comme secrétaire national, et Pierre Laurent, qui pourrait devenir président de son conseil national.
Pas de bataille rangée en vue pour la tête du parti. À trois jours de l’ouverture du congrès du PCF, la commission des candidatures, réunie ce mardi, a voté à l’unanimité la présentation d’une liste commune emmenée par Fabien Roussel comme secrétaire national, avec une haute responsabilité pour Pierre Laurent, qui pourrait devenir président du conseil national. Sauf surprise, le député du Nord devrait donc succéder dimanche prochain au sénateur de Paris, répondant ainsi à l’attente de renouvellement exprimée par les communistes. Le binôme pourrait aussi rassembler des communistes dont l’unité a été mise à mal depuis quelques semaines.
 
En effet, début octobre, un vote inédit des adhérents de la formation avait placé en tête, avec 42 % des voix, un texte « alternatif » (« Pour un manifeste du Parti communiste du XXIe siècle ») à celui proposé par la direction sortante (38 %). À l’issue de ce scrutin, pour la première fois également, deux candidats s’étaient déclarés pour le poste de secrétaire national. Une issue a donc été trouvée ce mardi, sur la base de la proposition formulée la veille, dans nos colonnes, par Pierre Laurent. Prenant acte que le « désaccord ne (s’était) pas résorbé », « je fais une nouvelle proposition : que nous partagions la conduite de cette liste, avait-il annoncé. L’un de nous deux sera secrétaire national et l’autre pourra occuper une fonction de premier plan à ses côtés. Personnellement, j’accepterai le choix de la commission et du congrès sur la répartition proposée ».
 
Le risque de division  n’est pas totalement écarté
« Que l’on soit unis avec une seule liste qui nous rassemble était une exigence importante de beaucoup de communistes », a réagi Fabien Roussel. « On n’a pas les moyens d’être divisés. Même si nous ne sommes pas assez visibles et audibles, pas à la hauteur de notre réelle influence, jusqu’à maintenant nous avons su être unis et il est essentiel que nous le restions. C’est notre force, c’est grâce à cela que nous sommes encore présents dans le paysage politique », insiste-t-il. Pierre Laurent s’est lui aussi « félicit(é) que la commission des candidatures ait acté la possibilité que Fabien et moi travaillions en commun à la conduite d’une liste unique pour la direction de notre parti. C’est la décision la plus responsable face au débat qui le traverse et à la situation politique », a jugé le sénateur de Paris.
Mais le risque de division n’est pas totalement écarté. Après la proposition de la commission des candidatures, la possibilité demeure ouverte pour les congressistes de déposer une liste « alternative » à l’ouverture du congrès vendredi. Les signataires du texte « Pour un printemps du communisme », qui avait recueilli 12 % des votes en octobre, n’écartent pas pour l’heure cette hypothèse. « On y réfléchit encore. La difficulté, c’est que beaucoup de signataires du Printemps ont l’impression que les dés sont jetés, et que le congrès est réglé avant d’avoir eu lieu », explique l’historien Frédérick Genevée, animateur du texte. « Cette liste unique ne nous convient pas. C’est la double impasse du statu quo et du retour en arrière », estime-t-il.
 
De leur côté, Pierre Laurent comme Fabien Roussel espèrent parvenir au rassemblement. Le premier plaidant pour que « cette liste associe l’ensemble de la diversité (des communistes) quels qu’aient été les votes des uns et des autres ». Le second appelant de ses vœux cette unité « pour travailler dans la fraternité, dans le respect des idées des uns et des autres et surtout dans le respect des choix des militants ». Au cœur des crispations, des désaccords de fond ont aussi été exprimés sur le texte adopté en octobre et discuté ce week-end. Le chantier de l’unité semble avancer sur ce front-là aussi. « Des réécritures sont proposées et réintroduisent nombre de nos innovations récentes sur les mutations du travail, la révolution numérique, l’écologie, le féminisme », s’est félicité Pierre Laurent. Le texte « est vraiment enrichi, avec des idées nouvelles, des paragraphes qui ont été précisés, réécrits. L’effort d’amendements a été fait. On est en train de construire une direction à l’image de ce texte », estime de son côté Fabien Roussel, qui précise toutefois : « Il reste encore du travail. Car le risque c’est de changer la tête sans que rien ne change derrière. »
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20 novembre 2018 2 20 /11 /novembre /2018 17:20
Fabien Gay, sénateur communiste

Fabien Gay, sénateur communiste

Après 5 jours et 3 nuits sur le budget de la sécurité sociale (PLFSS), comme l’ensemble du groupe CRCE, j’ai voté contre.

Le fil conducteur du projet gouvernemental est que les excédents de la Sécurité sociale, obtenus à coups de restrictions budgétaires, participent désormais au désendettement de l’Etat.

De plus, le CICE est à présent transformé en allégement de cotisations patronales pérennes. Encore des milliards d’euros qui s’ajoutent aux 99 milliards en 6 ans et qui n’auront créé qu’entre 10.000 et 200.000 emplois. Si on prend la fourchette haute, c’est 495.000 euros par emplois créés. Joli cadeau pour le patronat, quand on sait qu’un salaire au SMIC avec cotisations patronales est de 48.000 euros à peu près.

Tour de vis pour les retraités déjà touchés par la CSG, moyens insuffisants pour nos hôpitaux et nos Ehpad que nous avons visité pendant un an lors de notre Tour de France et qui sont déjà en crise, allongement du départ à la retraite à 63 ans alors que l’espérance de vie en bonne santé est de 62 ans pour les hommes et 64 ans pour les femmes...Les mesures antisociales seraient trop longues a énumérer.

Il faut noter que le Sénat a pris quelques mesures par rapport à l’Assemblée Nationale. Par exemple, la fin des taxations des chèques vacances et chèques cadeaux.

Bref à chaque fois, que nous avons porté d’autres propositions notamment sur le financement, on nous a répondu « Mais, il n’y a pas d’argent ! ».

Pourtant hier, on apprenait l’arrestation de Carlos Ghosn, PDG de Nissan et Renault, au Japon, pour fraude fiscale. Il aurait caché au fisc plus de 34 millions d’euros. La fraude fiscale s’élève pour la France à 80 milliards d’euros. Quel manque à gagner pour le budget de l’Etat! De l’argent, il y en a, faut-il seulement avoir le courage d’aller le chercher. Il est plus simple de frapper le porte-monnaie du Smicard pour ce gouvernement plutôt que d’aller secouer celle de Ghosn et des PDG du CAC40.

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20 novembre 2018 2 20 /11 /novembre /2018 16:46
Liberté immédiate pour Selahattin Demirtas (PCF)

Liberté immédiate pour Selahattin Demirtas (PCF)
La Cour européenne de justice vient, dans un arrêt, d'exiger la libération immédiate de Selahattin Demirtas, député et ancien co-président du Parti démocratique des peuples (HDP) incarcéré depuis novembre 2016. Il risque 142 ans de prison pour s'être engagé en faveur de la paix et de la démocratie.
La Turquie est condamnée pour avoir « étouffer le pluralisme », « limité le libre jeu du débat politique » et pour « atteinte injustifiée à la libre expression du peuple ».

Cette décision contraignante est un camouflet pour le tyran Recep Tayyip Erdogan qui d'ores et déjà rejette toute perspective de libération. Or, la Turquie est signataire de la Convention européenne des droits de l'Homme : piétinera-t-elle à nouveau ses engagements alors que des milliers d'opposants croupissent dans ses prisons ?
Le PCF exige de la France et des autorités européennes qu'elles agissent avec vigueur pour le respect du droit international et la libération de Selahattin Demirtas. Les démocrates de Turquie et notamment les Kurdes pourront s'appuyer sur cette décision pour poursuivre leur combat contre la dictature. Ils peuvent compter sur le soutien total des communistes.

Parti communiste français,

Paris, le 20 novembre 2018.

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19 novembre 2018 1 19 /11 /novembre /2018 21:00
Gilets jaunes: Pierre Laurent (PCF): J'attends du gouvernement qu'il suspende la hausse injuste des taxes sur le carburant

 " J'attends du gouvernement qu'il suspende la hausse injuste des taxes sur le carburant, qu'il change de cap sur la revalorisation du pouvoir d'achat, des salaires et des retraites, qu'il ouvre d'autres pistes sur la transition écologique.

Emmanuel Macron récolte la colère qu'il a semée en revendiquant avec arrogance sa politique en faveur des premiers de cordée, la suppression de l'ISF, le hold-up de la CSG sur les retraités. Il méprise l'exigence populaire sur le pouvoir d'achat et l'angoisse qui grandit dans les territoires. Il creuse des trous dans le budget avec ses cadeaux fiscaux aux plus fortunés et au capital. C'est toute cette colère qui explose aujourd'hui. 

Nous sommes solidaires de cette colère populaire et nous en désignons les vrais responsables: les grands groupes pétroliers qui continuent d'accumuler des profits considérables sans payer d'impôts à leur mesure, les sociétés autoroutières qui grâce aux privatisations amassent les dividendes totalement indus, la stagnation des salaires imposés pour le profit des grands actionnaires, le recul des retraites, ce sont ces choix-là qui sont en cause" . 

Pierre Laurent, secrétaire national du Parti Communiste

Entretien à l'Humanité, lundi 19 novembre 2018

 

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19 novembre 2018 1 19 /11 /novembre /2018 19:53
Pierre Laurent

Pierre Laurent

Situation des mineurs isolés étrangers – Respecter les conventions internationales ratifiées par la France
Question écrite n° 07798

J’ai attiré l’attention de M. le ministre de l’intérieur sur la situation des mineurs non accompagnés (MNA) anciennement désignés comme mineurs isolés étrangers (MIE).

Le dispositif français de la protection de l’enfance est intégralement applicable à ces enfants. Ce suivi nécessite non seulement un hébergement et une scolarisation de ces adolescents mais souvent aussi un suivi sanitaire, voire psychologique.

Au vu de ces obligations de nombreux acteurs estiment qu’un nombre considérable de MNA fait l’objet d’un traitement indigne des institutions concernés que ce soit du point de vue de la situation administrative, de l’hébergement, de la scolarisation ou du suivi sanitaire et psychologique. Ils dénoncent également le fait que ces MNA soient très souvent privés de contrats jeune majeur et se retrouvent le jour de leurs 18 ans en situation administrative irrégulière, sans hébergement, sans nourriture et sans soutien.

Je lui ai demandé ce que le Gouvernement compte entreprendre en vue d’une prise en charge effective de ces jeunes personnes, garantissant leurs droits à la protection, à l’éducation et au séjour, dans le respect des conventions internationales ratifiées par la France.

Pierre Laurent

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18 novembre 2018 7 18 /11 /novembre /2018 10:02
Ian Brossat avec Franck Saillot. Salarié de la papéterie Arjo Wiggins, il a occupé son usine avec ses camarades pour éviter sa fermeture. Grâce à leur lutte, ils ont trouvé un repreneur, l'activité reprend. On fête la victoire ce soir. Ian Brossat - 16 novembre 2018

Ian Brossat avec Franck Saillot. Salarié de la papéterie Arjo Wiggins, il a occupé son usine avec ses camarades pour éviter sa fermeture. Grâce à leur lutte, ils ont trouvé un repreneur, l'activité reprend. On fête la victoire ce soir. Ian Brossat - 16 novembre 2018

Elections européennes : le parti communiste s'entoure de figures syndicales du Nord  vendredi 16 novembre 2018 - France Bleu, Par Cécile Bidault, France Bleu Nord

France Bleu Nord -  vendredi 16 novembre 2018 

Par Cécile Bidault, France Bleu Nord

Le parti communiste se lance dans la campagne des élections européennes, qui auront lieu le 26 mai 2019. La tête de liste, Ian Brossat, passe trois jours dans le Nord-Pas-de-Calais, jusqu'à ce samedi soir. Il veut une liste constituée de personnes issues du monde du travail, notamment ouvrier.

A six mois des élections européennes, le parti communiste commence à faire campagne. La tête de liste, l'adjoint à la mairie de Paris Ian Brossat, passe trois jours dans le Nord-Pas-de-Calais. Ce jeudi, il était dans la métropole lilloise, vendredi dans le Douaisis, le Valenciennois et l'Avesnois, et ce samedi dans le bassin minier du Pas-de-Calais.

Sa liste ne sera pas bouclée avant la fin de l'année, mais d'ores et déjà, il annonce qu'elle sera composée pour moitié de candidats issus du monde du travail, en partie des ouvriers : "sur 700 eurodéputés au Parlement européen, il y a aujourd'hui trois ouvriers. Il faut que ça change. Ce sera la liste des grandes gueules de gauche, je l'assume. Face à des lobbies puissants, il faut des hommes et des femmes qui ont l'habitude de se battre". 

Expliquer les préoccupations du peuple

Les places sur la liste PC ne sont pas encore définies, mais on pourrait retrouver, en position éligible, Marie-Hélène Bourlard, bien connue dans la région pour son combat lors de la fermeture de l'usine textile ECCE à Poix du Nord, et son rôle dans le documentaire "Merci Patron". Elle compte bousculer les habitudes au parlement européen : "nous, on vit le quotidien, on peut expliquer les préoccupations du peuple".

Parler vrai

Même discours pour Franck Saillot, figure du combat mené pour l'emploi à la papeterie Arjowiggins, à Wizernes, dans l'Audomarois. Le délégué CGT dénonce "la langue de bois des cols blancs". Il explique, sans langue de bois justement : "si on va dans ces assemblées-là, on va parler vrai, dire les choses clairement. Ces gens là, il faut les bousculer, leur mettre un coup de pied au cul !"

Autre personnalité, Héloïse Dhalluin, 40 ans, déléguée CGT à la SNCF. Elle espère, déjà, convaincre les électeurs d'aller voter : "souvent on me dit que l'Europe, ça sert à rien. J'essaye de leur expliquer que tout ce qui leur arrive actuellement découle des directives européennes".

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15 novembre 2018 4 15 /11 /novembre /2018 20:13
Ian Brossat "la politique de Macron pourrit la vie quotidienne de millions de gens" (Ian Brossat - PCF, 15 novembre)

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15 novembre 2018 4 15 /11 /novembre /2018 19:30
La France doit soutenir le cessez-le-feu à Gaza (PCF, 15 novembre 2018)
La France doit soutenir le cessez-le-feu à Gaza

Le communiqué du gouvernement français faisant du Hamas le seul responsable des violences que subissent les populations civiles israéliennes frontalières de Gaza sans jamais évoquer le sort des populations civiles gazaouies est particulièrement scandaleux et ne permet pas d’envisager la paix.

C'est oublier que le gouvernement israélien, alors que des pourparlers étaient engagés entre le Hamas et les services israéliens sous l’égide de l’Égypte, a envoyé dans la bande de Gaza un commando dans le but d'éliminer un responsable du Hamas. Cette opération s'est soldée par la mort de sept Palestiniens et d’un militaire israélien. Le Hamas a riposté par l'envoi de roquettes qui ont tué un Palestinien d’Israël, et Israël a bombardé : 7 Gazaouis sont morts, 150 sites ont été détruits dont celui de la chaîne de télévision Al Aqsa.

Cet enchaînement malheureusement prévisible et parfaitement condamnable a été délibérément provoqué par Israël. Nous demandons avec insistance au gouvernement français qui prétend jouer un rôle dans la construction de la paix de garder une attitude responsable.

La population civile de Gaza qui a, depuis le mois de mars, choisi une lutte pacifique pour réclamer le droit des Palestiniens (fin du blocus, droit au retour), mérite le respect et doit être protégée. On ne peut accepter les déclarations partisanes, s'il est légitime de déplorer toutes les victimes civiles, on ne peut ignorer qu'il y a une population victime d'un blocus qui conduit au désespoir et à une catastrophe humanitaire. Le PCF est aux cotés de cette population.

A l'annonce de ce cessez-le-feu, le ministre ultranationaliste Avigdor Lieberman a donné sa démission et a demandé la convocation de nouvelles élections. ​Nous serons aux cotés des progressistes qui ont essayé de se dresser contre la nouvelle loi fondamentale État-nation en proposant d'instaurer en Israël un État de tous ces citoyens.

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15 novembre 2018 4 15 /11 /novembre /2018 18:59

En 2018, l’égalité entre les femmes et les hommes n’existe dans aucun pays. Les luttes des féministes ont pourtant permis de belles conquêtes. Mais naître femme entraîne une propension à ce que nos devoirs soient plus nombreux que nos droits ! Dès lors, ne convient-il pas de s’interroger sur cette injustice qui perdure au fil des siècles ? Pourquoi un tel acharnement ? Revendiquer l’égalité c’est, non pas nous « hisser » au même statut que les hommes mais modifier les statuts tels qu’ils existent aujourd’hui.

L’égalité, par essence, n’accepte aucune domination, aucune soumission, aucune exploitation. L’émancipation des femmes est avant tout une émancipation humaine.

En ce sens, chacune de nos revendications sociales est à même de déstabiliser l’ordre établi pour ouvrir vers la transformation profonde de la société.

En fait, on voit bien que l’organisation du travail, telle que nous la connaissons, maintient les femmes dans un statut d’infériorité institué sur le modèle patriarcal. Elles subissent la reproduction du partage traditionnel des rôles comme dans la sphère privée. Vouloir s’attaquer, pour ne prendre qu’un exemple, aux temps partiels imposés, vécus majoritairement par les femmes, permettrait non seulement d’améliorer les conditions de travail des femmes mais révolutionnerait le travail de tous. Les conséquences ne s’arrêteraient d’ailleurs pas aux portes des entreprises mais remettraient en cause l’organisation même de l’Etat social. En effet, cela pousserait par exemple au développement et à l’amélioration des services publics, notamment ceux concernant l’accueil de la petite enfance ou l’accompagnement à la personne.

Chaque droit gagné pour les femmes permet donc non seulement de faire évoluer les conditions de travail de tous mais également de mieux articuler les temps sociaux.

On voit bien que le pouvoir n’a pas intérêt à satisfaire les revendications féministes. D’où les promesses non tenues de Macron qui a choisi une secrétaire d’état qui manie bien le verbe mais n’agit pas concrètement en faveur de l’égalité ! Faire de l’égalité Femmes-Hommes une grande cause nationale nécessiterait des financements publics à la hauteur de cet enjeu.

Le sexisme n’est pas une discrimination comme une autre, c’est la mère de toutes les discriminations comme le soulignait Françoise Héritier.

Raison pour laquelle nos combats sont multiples et concomitants : lutte en faveur de l’égalité professionnelle, contre les violences sexuelles et sexistes, contre toute marchandisation du corps (GPA ou prostitution), exigence d’un partage à égalité de l’espace public et des responsabilités, du droit de choisir de devenir mère ou pas, ou encore obtenir la protection des droits reproductifs et sexuels, le respect de toute orientation sexuelle...

Nous sommes, au lendemain de Metoo et de Balance Ton Porc, à un moment charnière, où les femmes quel que soit le milieu social ou l’âge, connaissent une exaspération maximale concernant les inégalités et les violences qu’elles vivent au quotidien. Elles ne tolèrent plus la culture du viol, les violences, leurs salaires inférieurs car toujours considérés comme salaires d’appoint ! Elles ne tolèrent plus que malgré un arsenal législatif conséquent, l’égalité reste à conquérir.

Plus que jamais, la remise en cause des fondements du patriarcat est un combat majeur qui ouvre de grands chantiers de transformation de la société.

Il est donc indispensable de sortir d’une approche au cas par cas de la discrimination pour passer à une analyse collective qui prend en compte le caractère organisationnel et systémique des inégalités entre les femmes et les hommes. C’est tout l’enjeu de notre féminisme-lutte de classes.

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15 novembre 2018 4 15 /11 /novembre /2018 16:13
Les hôpitaux et les EHPAD sont en état d’urgence : courrier des parlementaires communistes à E. Macron
Les hôpitaux et les EHPAD sont en état d’urgence : courrier des parlementaires communistes à E. Macron

jeudi 15 novembre 2018

A l’initiative d’ Alain Bruneel, Député du Nord, 32 parlementaires des groupes GDR à l’Assemblée et CRCE au Sénat écrivent au Président de la République pour dénoncer les économies sur la santé et solliciter des mesures d’urgence pour l’hôpital.

Ils lui demandent d’être reçu dans les plus brefs délais.

Regarder la vidéo


 

" Des cris de colère, de révolte, sont exprimés par les médecins, les personnels infirmiers, les aides soignant-e-s, les patients ainsi que le personnels administratifs et de nombreux élu-e-s.

Tous pointent du doigts le manque de moyens matériels et humains. Tous se mobilisent contre les fermetures de maternités, d’urgence et des services de soins de proximité.

Monsieur le Président, si les hôpitaux et les EHPAD tiennent encore debout, c’est grâce à ces femmes et ces hommes qui souvent mettent entre parenthèses leur vie personnelle.

En mai 2018, en direct à la télévision vous aviez promis qu’aucun de rabot ne serait réalisé sur les dépenses des hôpitaux. Pourtant la réalité est tout autre.

Le budget voté en 2019 prévoit, une fois de plus des nouvelles économies. C’est insupportable, c’est intolérable et nous ne l’acceptions pas. La santé n’est pas une marchandise, ce sont avant tout des être humains qui veulent être écoutés et respectés.

Monsieur le Président de la République, l’attente est forte. Les mobilisations se succèdent partout sur le territoire.

Nous avons constaté cette souffrance mais aussi l’attachement au service public lors de notre Tour de France engagé en début d’année. 110 établissements visités et des milliers de personnes rencontrées. Il faut nous recevoir sans délais. Il faut d’écrêter l’état d’urgence.

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