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24 septembre 2018 1 24 /09 /septembre /2018 18:42
Les députés communistes au Parlement

Les députés communistes au Parlement

Communiqué des Députés communistes - 24 septembre 2018

Budget 2019 : Président des riches et Roi du bonneteau

Le budget 2019 confirme les véritables priorités du « Président des riches » en s’attaquant pour la deuxième année consécutive au pouvoir d’achat des Français et en faisant de nouveaux cadeaux à la finance :

Une nouvelle baisse de pouvoir d’achat annoncée en 2019, avec :
- Gel des pensions et des prestations sociales : -3,4 milliards d’euros ;
- Hausse des taxes sur les carburants : - 1,9 milliard d’euros ;
- Diminution du dispositif pour la rénovation thermique : - 800 millions d’euros ;
- Hausse des taxes sur le tabac : - 400 millions d’euros ;
- Gel du SMIC et du point d’indice des fonctionnaires.

A ces mesures gouvernementales, il faut ajouter la hausse du prix des mutuelles (800 millions d’euros en 2018), de l’électricité, du gaz et des assurances.

Adepte du jeu de bonneteau, l’exécutif ose même présenter la baisse de cotisations sociales comme une mesure favorable au pouvoir d’achat alors qu’elle vient à peine compenser la hausse de la CSG, à l’œuvre depuis le 1er janvier 2018, et qui a frappé durement nos concitoyens.

Les mesures annoncées, portant sur la taxe d’habitation et sur la CSG versée par les retraités, ne compenseront pas non plus ces multiples attaques contre le pouvoir d’achat.

Enfin, ce budget fait encore la part belle aux grandes entreprises. 2019 verra se cumuler le CICE, la baisse de cotisations sociales patronales et la diminution du taux de l’impôt sur les sociétés. Coût total pour l’État : environ 42 milliards d’euros ! Une faveur, une nouvelle fois accordée sans condition ni ciblage.

La majorité se targue de baisser fortement la dépense publique mais oublie qu’elle est le principal levier de redistribution des richesses. Face aux coups portés au plus grand nombre, les députés communistes se battront contre un budget empreint d’une idéologie dépassée, injuste et inefficace.

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24 septembre 2018 1 24 /09 /septembre /2018 05:24
Dimanche 16 septembre 2018, un débat passionnant à l'espace Bretagne de la Fête de l'Humanité sur l'exclusion sociale des anciens, l'âgisme, la situation des personnes âgées en perte d'autonomie
Dimanche 16 septembre 2018, un débat passionnant à l'espace Bretagne de la Fête de l'Humanité sur l'exclusion sociale des anciens, l'âgisme, la situation des personnes âgées en perte d'autonomie
Dimanche 16 septembre 2018, un débat passionnant à l'espace Bretagne de la Fête de l'Humanité sur l'exclusion sociale des anciens, l'âgisme, la situation des personnes âgées en perte d'autonomie
Dimanche 16 septembre 2018, un débat passionnant à l'espace Bretagne de la Fête de l'Humanité sur l'exclusion sociale des anciens, l'âgisme, la situation des personnes âgées en perte d'autonomie
Dimanche 16 septembre 2018, un débat passionnant à l'espace Bretagne de la Fête de l'Humanité sur l'exclusion sociale des anciens, l'âgisme, la situation des personnes âgées en perte d'autonomie
Dimanche 16 septembre 2018, un débat passionnant à l'espace Bretagne de la Fête de l'Humanité sur l'exclusion sociale des anciens, l'âgisme, la situation des personnes âgées en perte d'autonomie
Dimanche 16 septembre 2018, un débat passionnant à l'espace Bretagne de la Fête de l'Humanité sur l'exclusion sociale des anciens, l'âgisme, la situation des personnes âgées en perte d'autonomie
Dimanche 16 septembre 2018, un débat passionnant à l'espace Bretagne de la Fête de l'Humanité sur l'exclusion sociale des anciens, l'âgisme, la situation des personnes âgées en perte d'autonomie
Dimanche 16 septembre 2018, un débat passionnant à l'espace Bretagne de la Fête de l'Humanité sur l'exclusion sociale des anciens, l'âgisme, la situation des personnes âgées en perte d'autonomie
Dimanche 16 septembre 2018, un débat passionnant à l'espace Bretagne de la Fête de l'Humanité sur l'exclusion sociale des anciens, l'âgisme, la situation des personnes âgées en perte d'autonomie
Dimanche 16 septembre 2018, un débat passionnant à l'espace Bretagne de la Fête de l'Humanité sur l'exclusion sociale des anciens, l'âgisme, la situation des personnes âgées en perte d'autonomie
Dimanche 16 septembre 2018, un débat passionnant à l'espace Bretagne de la Fête de l'Humanité sur l'exclusion sociale des anciens, l'âgisme, la situation des personnes âgées en perte d'autonomie
Dimanche 16 septembre 2018, un débat passionnant à l'espace Bretagne de la Fête de l'Humanité sur l'exclusion sociale des anciens, l'âgisme, la situation des personnes âgées en perte d'autonomie
Dimanche 16 septembre 2018, un débat passionnant à l'espace Bretagne de la Fête de l'Humanité sur l'exclusion sociale des anciens, l'âgisme, la situation des personnes âgées en perte d'autonomie
Dimanche 16 septembre 2018, un débat passionnant à l'espace Bretagne de la Fête de l'Humanité sur l'exclusion sociale des anciens, l'âgisme, la situation des personnes âgées en perte d'autonomie
Dimanche 16 septembre 2018, un débat passionnant à l'espace Bretagne de la Fête de l'Humanité sur l'exclusion sociale des anciens, l'âgisme, la situation des personnes âgées en perte d'autonomie
Dimanche 16 septembre 2018, un débat passionnant à l'espace Bretagne de la Fête de l'Humanité sur l'exclusion sociale des anciens, l'âgisme, la situation des personnes âgées en perte d'autonomie
Dimanche 16 septembre 2018, un débat passionnant à l'espace Bretagne de la Fête de l'Humanité sur l'exclusion sociale des anciens, l'âgisme, la situation des personnes âgées en perte d'autonomie

Dimanche 16 septembre 2018 à l'espace Bretagne de la fête de l'Humanité, organisé par Christiane Caro et l'atelier citoyen régional santé PCF-Front de Gauche Bretagne, un débat particulièrement intéressant sur l'exclusion sociale des anciens, l'âgisme, le droit à l'autonomie, la situation dans les EHPAD et l'aide à domicile, avec un très bon Olivier Dartigolles, Pascal Champvert, Bernard Spitz, Fabien Cohen, et de très nombreux autres intervenants. 2h de débat suivi par 70 personnes n'ont pas été de trop pour évoquer différents aspects de cette question sociale trop négligée qui concerne pourtant des millions de gens, personnes âgées, familles, aidants, personnels.

Photos Ismaël Dupont. 

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24 septembre 2018 1 24 /09 /septembre /2018 05:20
Clip "Jalousie" : Angèle danse au siège
du Parti Communiste
Angèle nous dévoile un quatrième extrait plus posé de son premier album : "Jalouse". La chanteuse belge y évoque une nouvelle fois les amours contrariés dans un monde de réseaux sociaux, avec un clip tourné au siège parisien du PCF : regardez !
Avec seulement trois titres comptabilisant plus de 20 millions de vues, Angèle s'est imposée comme l'une des grosses révélations de l'année. Grâce à des clips soignés et des textes ironiques sur la société contemporaine, la soeur de Roméo Elvis a réussi à s'imposer sur la scène française, avant même son premier album, "Brol", d'ailleurs prévu pour le 5 octobre. Ainsi, après "La loi de Murphy", "Je veux tes yeux" et "La thune", la chanteuse belge enchaîne avec "Jalousie", un nouveau single plus posé que les précédents. Comme son nom l'indique, Angèle évoque une nouvelle fois l'amour sous un contexte de convoitise : « Ça parle d'ego, du moment où tout va bien dans ton couple mais où tu te retrouves quand même à t'inventer des histoires » explique-t-elle sur Tsugi. 
 
Un clip aussi dansant que... communiste ?

« Mais c'est qui cette fille sur la photo ? / Jalousie me dit / Qu'elle est belle, qu'elle est belle /Te veux je crois, ça se voit / Jalousie me dit / Qu'elle est là, qu'elle est là » chante-t-elle comme petit à petit contaminée par cette jalousie quasi-personnifiée. Dans le clip, moins porté sur l'autodérision que les précédents, Angèle évolue avec quatre danseurs au sein du siège du Parti Communiste Français à Colonel Fabien (Paris), célèbre grâce à son architecture d'Oscar Niemeyer, très ancrée dans les années 70. Souvent coiffée d'un cube en miroir, la chanteuse nous dévoile encore une vidéo très travaillée, cette fois-ci davantage axée sur la danse contemporaine que sur l'univers visuel, concentré sur l'univers froid de ce décor aux allures de bunker anti-atomique. 

« Quand on a écouté "Jalousie" d’Angèle, on a directement été inspiré pour faire un film de danse contemporaine n a fabriqué ces casques qui nous renvoient notre propre reflet quand on regarde d’autres visages, ce sont des jalouses qui s’observent à travers des jeux de miroirs complexes » précisent les deux réalisateurs du clip, le vidéaste Neels Castillon et le chorégraphe Léo Walk. Ce nouveau clip "Jalousie" permettra une nouvelle fois à la chanteuse belge de comptabiliser plusieurs millions de vues en très peu de temps. Après un Trianon complet en novembre, la chanteuse se produira à l'Olympia le 13 mars 2019, preuve de son succès de plus en plus grandissant. 
 


 

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24 septembre 2018 1 24 /09 /septembre /2018 05:00
Débat parcoursup' sur l'espace Bretagne de la fête de l'Huma le samedi 15 septembre: contre la logique de sélection sociale à l'Université et dans l'enseignement supérieur, les communistes, prêts à agir!
Débat parcoursup' sur l'espace Bretagne de la fête de l'Huma le samedi 15 septembre: contre la logique de sélection sociale à l'Université et dans l'enseignement supérieur, les communistes, prêts à agir!
Débat parcoursup' sur l'espace Bretagne de la fête de l'Huma le samedi 15 septembre: contre la logique de sélection sociale à l'Université et dans l'enseignement supérieur, les communistes, prêts à agir!
Débat parcoursup' sur l'espace Bretagne de la fête de l'Huma le samedi 15 septembre: contre la logique de sélection sociale à l'Université et dans l'enseignement supérieur, les communistes, prêts à agir!
Débat parcoursup' sur l'espace Bretagne de la fête de l'Huma le samedi 15 septembre: contre la logique de sélection sociale à l'Université et dans l'enseignement supérieur, les communistes, prêts à agir!
Débat parcoursup' sur l'espace Bretagne de la fête de l'Huma le samedi 15 septembre: contre la logique de sélection sociale à l'Université et dans l'enseignement supérieur, les communistes, prêts à agir!
Débat parcoursup' sur l'espace Bretagne de la fête de l'Huma le samedi 15 septembre: contre la logique de sélection sociale à l'Université et dans l'enseignement supérieur, les communistes, prêts à agir!
Débat parcoursup' sur l'espace Bretagne de la fête de l'Huma le samedi 15 septembre: contre la logique de sélection sociale à l'Université et dans l'enseignement supérieur, les communistes, prêts à agir!
Débat parcoursup' sur l'espace Bretagne de la fête de l'Huma le samedi 15 septembre: contre la logique de sélection sociale à l'Université et dans l'enseignement supérieur, les communistes, prêts à agir!

Samedi 15 septembre 2018, à 15h. 

Ce fut un débat passionnant animé par nos camarades des Jeunesses Communistes, Jeanne Péchon et Camille Lemarchand, avec des interventions de Camille Lainé, responsable nationale des Jeunesses Communistes, Pierre Ouzoulias, sénateur communiste qui a pris la tête du travail de décryptage des objectifs anti-démocratiques de Parcoursup et de la résistance contre cette réforme de l'affection dans l'enseignement supérieur qui est une vraie contre-révolution libérale contre l'objectif d'élever le niveau de formation de l'ensemble des jeunes, Yann Le Pollotec, dirigeant national du PCF, animateur de la commission Révolution numérique, et Jean-Marc Cléry, responsable régional Bretagne de la FSU, enseignant dans le secondaire.  

Photos Ismaël Dupont  

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19 septembre 2018 3 19 /09 /septembre /2018 10:57

Pierre Dharréville, député PCF : « Quand j’entends les chiffres du Plan Santé annoncés par Macron, je crains qu’il ait oublié le chéquier de l’autre côté de la rue. »

Pierre Darhéville au centre, député communiste des Bouches-du-Rhône

Pierre Darhéville au centre, député communiste des Bouches-du-Rhône

Plan Santé : Emmanuel Macron nous donne rendez-vous dans 10 ans !

mercredi 19 septembre 2018

Pierre Dharréville a réagi au Plan santé. Pour lui, le Président de la République refuse de répondre à l’État d’urgence. Le député des Bouches-du-Rhône formule des propositions :

Après avoir disserté sur le plan pauvreté, le Président de la République a aussi disserté sur le plan santé préparé par le gouvernement. Omniprésent, omniscient, omnichef, il cherche par tous les moyens à se faire pardonner ses dérapages et sa politique antisociale.

Peine perdue. Le réel a rattrapé la majorité En Marche : ce plan santé qui n’était pas prévu, qui a été plusieurs fois reporté était devenu incontournable.

C’est ce que nous disons depuis le début de notre Tour de France des hôpitaux : 
cette crise aiguë appelle un plan d’urgence et un plan de long terme pour reconstruire notre système de santé public.

1- Former des professionnels

Les annonces contiennent des mesures nécessaires, à commencer par la fin du numérus clausus que nous demandons depuis des années. Mais à condition que cela s’accompagne d’une ambition et de moyens pour former plus de médecins, notamment généralistes, et plus de personnel médical dans les années qui viennent.

Avec la volonté de mieux mailler le territoire. Qu’en sera-t-il ? La première revendication des personnels, dont la souffrance atteint des sommets, est d’avoir des collègues.

Nous exigeons un grand plan de formation et d’embauche de personnels de santé. La mise en place des assistants médicaux interroge : nous disons depuis longtemps que le travail effectué par des non-médecins dans les centres de santé doit être pris en charge, mais nous nous refusons à voir le temps de présence médicale dont bénéficie le patient réduit, y compris pour ne pas affaiblir la qualité de diagnostic de notre système de santé.

Nous proposons de donner une bonne impulsion au développement de centres de santé.

2- Mobilier les ressources nécessaires

Le léger desserrement du verrou de l’ONDAM, toujours bon à prendre, chiffré à 400 millions d’euros est nettement en dessous des besoins : c’est plus de 4 milliards qu’il faudrait pour simplement maintenir l’offre de soins existante à son niveau actuel. L’ONDAM serait augmenté de 2,5% quand il faudrait au moins qu’il le soit de 4,5%.

En réalité, Emmanuel Macron a oublié son chéquier de l’autre côté de la rue. Il fait des contorsions sur les transformations du système pour ne pas débloquer le financement nécessaire. Les hôpitaux sont des organismes vivants dont les transformations, quand elles sont souhaitables, ne peuvent se faire sans moyens.

La mise en cause de la Tarification à l’activité, que nous réclamons depuis sa création parce qu’elles est un redoutable accélérateur de la marchandisation de soins, doit aller beaucoup plus loin et le financement au parcours ne doit pas être l’occasion de limiter les consultations pour les patients concernés.

3- Arrêter la casse

Nous nous opposons à ce que ce plan constitue une nouvelle occasion d’organiser la confusion entre public et privé, comme cela semble devoir être le cas avec les Groupements hospitaliers de territoire. Il faut développer puissamment la réponse publique. Or, il y a du renoncement dans les choix du gouvernement.

Nous demandons un moratoire sur les fermetures d’hôpitaux, de services et de lits, avec de nombreux acteurs du système de santé. Cette logique destructrice est en train de produire de nombreux dégâts dans nos territoires, du renoncement aux soins et des drames silencieux. Nous refusons de voir des hôpitaux transformés en dispensaires pour personnes âgées. Tout cela n’apporte d’ailleurs aucune solution pour les EHPAD. La dette des hôpitaux, résultat des systèmes de tarification désastreux, doit être restructurée à l’échelle nationale pour en finir avec les vives tensions quotidiennes de gestion qui empêchent les établissements de penser leur avenir. Et la taxe sur les salaires prélevée par l’Etat doit y être supprimée.

4- Garantir le droit à la santé en développant la sécurité sociale

Nous proposons une véritable ambition d’aller vers la prise en charge à 100% par la sécurité sociale des soins intégrant le développement du tiers-payant. Un plan santé véritable doit s’appuyer sur la force remarquable des personnels et sur les formidables atouts que compte notre système de santé, pour mobiliser la société tout entière. De grandes mobilisations sont en cours et des rendez-vous importants sont annoncés. Le plan qui vient d’être annoncé ne permettra pas de faire face à la crise de l’hôpital et du système de soins. Je présenterai avec mes collègues à l’issue de notre tour de France des hôpitaux, un plan santé autrement plus ambitieux. Nous avons déjà pris beaucoup de retard, il y a urgence à changer d’ère pour la santé dans notre pays.

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19 septembre 2018 3 19 /09 /septembre /2018 10:00
Pierre Dharréville

Pierre Dharréville

Ne laissons pas piller la sécurité sociale !

Les dernières orientations que le gouvernement a laissé filtrer dans la presse confirment les vives critiques que j’avais émises lors du premier acte de la casse de la sécurité sociale l’année dernière. En effet, l’exécutif aurait décidé de ne plus compenser les exonérations de cotisations sociales.
Première mauvaise nouvelle : il y aura de nouvelles mesures d’exonération de cotisations sociales (mesures dont l’efficacité n’a jamais été prouvée) qui viennent porter atteinte à l’autonomie de la sécurité sociale. 
Deuxième mauvaise nouvelle : ces exonérations viendront en direct amputer le budget de la sécurité sociale, ainsi privée de moyens indispensables et condamnée à gérer une enveloppe insuffisante décidée hors du système paritaire. 
L’Etat a des devoirs à l’égard de la sécurité sociale. Le prétendu retour à l’équilibre des comptes a un prix : plutôt que d’aller chercher les recettes nécessaires, on l’a fait reposer sur les assurés sociaux. Les coupes claires dans les remboursements, dans le financement des hôpitaux, les manques dans le financement de l’autonomie, les attaques contre le niveau des versements et en particulier contre les pensions de retraites ou les insuffisances des indemnités pour maladies professionnelles et accidents du travail...
L’année dernière, les cotisations salariales ont déjà été supprimées pour être remplacées par l’impôt à travers la CSG. Le gouvernement veut désormais se servir directement dans la caisse.
L’objectif est clair : continuer de briser notre système de protection sociale basé sur les droits pour en faire une caisse de secours gérée par l’Etat, dans la confusion des budgets. La part des richesses consacrées à la protection sociale doit être protégée des velléités de main basse de la part de gouvernements qui voudraient y trouver des ressources pour financer de nouveaux cadeaux aux grands propriétaires. Elle doit être sanctuarisée : les moyens existent d’une sécurité sociale forte. 
Ne laissons pas piller la sécurité sociale.

Pierre Dharréville, 10 septembre 2018

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18 septembre 2018 2 18 /09 /septembre /2018 15:43
Plan santé : Les Hôpitaux en « État d'urgence »

Le Président de la République vient d’annoncer des mesures censées redresser l’état catastrophique de la santé dans notre pays, politique dont il porte en partie la responsabilité.

Si la suppression du Numerus Clausus ou de la T2A est une revendication que le PCF porte depuis longtemps, les propositions de Monsieur Macron, sous couvert de modernisation de notre système de santé, ne répondent pas aux besoins des populations et des territoires. Les Hôpitaux sont en État d'urgence.

Dans le plan d’urgence présenté lors de la Fête de l’Humanité, le PCF réclamait l’arrêt des restructurations hospitalières, la création dès 2019 de 100 000 nouveaux emplois hospitaliers pour répondre à la souffrance des personnels et des malades. A la place, le Président annonce, pour toute la France, 4000 postes d’assistants médicaux dans la médecine de ville et rien pour l’Hôpital.

"Notre système de santé ne pêche pas par un sous-financement". Aberrant quand on sait que tous les clignotants sont au rouge, car l’hôpital public est rongé par l’austérité.

L'Hôpital a besoin de 4 milliards pour simplement maintenir l'offre de soins existante à son niveau actuel. Au lieu de cela Emmanuel Macron nous vend un léger desserrement du verrou de l’ONDAM (objectif national des Dépenses d’Assurance Maladie) de 400 millions d’euros en 2019.

Quant aux EHPAD, à peine évoqués, ils auraient besoin de 100 000 emplois par an pendant 3 ans, d’un plan de formation et d’investissement à la hauteur des enjeux de société que représente le vieillissement de la population.

Ce plan tout en apportant, ici et là, quelques rectificatifs au désastre sanitaire, conséquence des politiques successives, est loin de répondre aux attentes formulées par nos Parlementaires, lors de leur Tour de France des Hôpitaux et des EHPAD.

Le PCF continuera à se mobiliser avec toutes celles et tous ceux qui luttent pour un système de santé accessible à toutes et à tous sur l’ensemble du territoire.

Depuis le 10 janvier dernier, les parlementaires communistes, député-es comme sénat-eur-rices, parcourent la France pour aller à la rencontre des personnels hospitaliers. Le constat est sans appel : les personnels sont usés, les services sont en sous effectif, les lits manquent et les moyens sont insuffisants. Nous assistons à une véritable catastrophe sanitaire.

Alain Bruneel, député du Nord, a produit le clip "Etat d'urgence" pour soutenir les luttes du service public de la santé. Un slam écrit et interprété par Ugo Dess.

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18 septembre 2018 2 18 /09 /septembre /2018 15:40

Pierre Laurent - Stand national des communistes
15 septembre 2018

 

 


Chers amis, chers camarades,

Je voudrais avant toute chose dédier mon discours à la mémoire de Maurice Audin et dire, à Josette et à ses enfants, l’immense émotion qui est la mienne, et je crois celle de toutes celles et ceux qui sont à la Fête, depuis l’annonce du président de la République jeudi dernier. Le combat pour la vérité a gagné, 61 ans de combat !

C'est une victoire contre le mensonge d’État, contre la torture, contre la colonisation, pour l’honneur de tous ceux qui ont payé de leur vie ce combat. Nous avons célébré hier ici même cet événement majeur en inaugurant la place Maurice Audin dans la Fête. Pour le journal L’Humanité, pour le Parti communiste français, pour le peuple algérien, pour tous ceux avec qui nous avons mené ce combat c’est une nouvelle de portée historique.

Cette victoire nous le confirme : ceux qui luttent pour la dignité humaine, contre tous les systèmes de domination, avanceront toujours dans le sens de l’Histoire.

C’est une belle leçon, d’une très grande actualité face à la barbarie du monde actuel.

Je veux associer à ce moment les trop nombreux progressistes du monde entier qui croupissent quelque part dans une prison pour leurs idées, parce qu’ils veulent un monde plus juste, et qui souvent subissent la torture et l’humiliation.

Permettez-moi d’avoir une pensée toute particulière pour Selahattin Demirtas que le régime d’Erdogan vient de condamner à la peine inique de 4 ans de prison, pour le président Lula emprisonné par un régime corrompu prêt, en interdisant Lula d’élection, à faire le lit d’un nouveau régime dictatorial d’extrême-droite au Brésil. 
Permettez moi d'avoir une pensée pour Marwan Barghouti, Salah Hamouri et tous les prisonniers palestiniens…

Salut à Ahed Tamimi

C’est à tous ces combattants de la liberté que je dédie ce discours.

Le monde a besoin comme jamais de grandes mobilisations humaines pour la justice, la liberté et la paix.

Il a besoin de grandes mobilisations pour que l’humain et la planète ne fassent qu’un, contre cette folle mondialisation capitaliste qui brûle la planète autant qu’elle broie les humains. 
Notre cause en vérité est unique. 
« C’est à la réalisation de l’humanité que nous travaillons » écrivait Jaurès dans le premier éditorial du journal qui rend chaque année possible cette immense Fête.

Oui, un but unique : une nouvelle humanité qui libérera l’humain et la nature des logiques de profit et de prédation qui les asservissent. Ce n’est pas au progrès de la condition humaine qu’il faut renoncer comme on veut nous le mettre dans le crane.

La tâche du 21è siècle, c'est de redéfinir le sens même du progrès humain en considérant jusqu’au bout cette question essentielle : l’humain et la planète ont leur sort désormais totalement liés. Penser l’un sans penser l’autre, et cela vaut dans les deux sens, c’est se condamner à de dramatiques impasses.


« Et pourtant … elle brûle ! ».


C'est en effet le cri qu'un Galilée des temps modernes aurait lancé à la face de tous ceux qui ne veulent pas voir l’évidence scientifique du réchauffement climatique. Et ce n’est plus le réchauffement mais l’emballement climatique que nous devons désormais craindre.

C'est ce message qu'a adressé, il y a quelques jours, Nicolas Hulot en démissionnant de son poste de Ministre de l'écologie.

Ce message s'adresse à nous, à l'opinion, à la société.

Ce message, je l'entends ! Et des millions de nos concitoyens en France et de par le monde, emplis d'inquiétude, l'ont entendu aussi, comme ils l'ont montré le week-end dernier avec les Marches pour le climat.

Ce qu’ils ont exprimé, à des centaines de milliers de voix, c’est qu’on ne peut pas s'en prendre à la fatalité, et que les femmes et les hommes de cette planète ont le pouvoir de changer le cours des choses, à condition d'identifier la cause du mal et de reprendre les décisions humaines en mains. 
Ces décisions que le capital mondialisé veut continuer à confisquer pour lui seul.

Les grands groupes financiers qui dominent le monde, les gouvernements qui les servent, dictent leurs lois et entendent imposer à l'humanité leurs règles de vie, leurs modes de vie, leur mode de développement et de production. S'ils continuent dans cette voie, ils devront être poursuivis pour crime contre l'Humanité et la planète… mais il sera alors trop tard.

Dans le monde de la course au profit, le cumul des dumping social, fiscal, environnemental provoque des catastrophes sociales et écologiques cumulées. Un exemple : comment détruit-on d’un même mouvement la filière bois et ses emplois et la ressource de nos forêts : en surexploitant ces dernières pour exporter désormais près de 25 % de nos meilleurs chênes en Chine juste après l’abattage ?
7 000 km en camion aller-retour pour les produits finis ; 28 000 km en bateaux ; un bilan carbone multiplié par 17.

Le même raisonnement vaut pour toutes les industries manufacturières, textile, habillement, cuir, métallurgie, caoutchouc, plastique… Résultat, la France a encore perdu 27 300 établissements et 530 000 emplois dans ces secteurs ces dix dernières années.

On continue la folie ?

Contre la mondialisation capitaliste, qui déplace les hommes comme des pions et abîme sans vergogne la planète, la relocalisation du travail doit devenir une grande cause du 21è siècle.

Sinon, on se met la tête dans le sable !

Non, il faut réagir sans attendre et nous y mettre nous-mêmes !

La cause du mal, nous sommes de plus en plus nombreux à la désigner.

C'est le capitalisme, la course aux profits et à la compétitivité des rendements pour les actionnaires et les financiers.
C'est le « système », de quelque nom qu'on l'affuble. 
Jean Ziegler, qui a le sens des formules choc, le dit sans ambages : « On n'améliorera plus le capitalisme, on doit le détruire avant qu'il ne détruise la planète ! ».
Et il ajoute : « Le moment vient de l'insurrection des consciences ! »

J'en appelle, moi aussi, « à cette insurrection des consciences ».
Je veux en être !

L'enjeu est immense, le défi colossal, on ne peut rien attendre des solutions simplistes. On ne peut écarter aucune solution à priori. Car ce qui peut être efficace ou aller de fait ici, peut-être, là, inacceptable. 
L'Humanité doit donc s'entre-aider pour de nouvelles manières de produire et non se concurrencer.

Et surtout, surtout, Il faut travailler dans la bonne direction : par exemple combattre la faim dans le monde et se remettre tous au « bien manger ».

Car, comment imposer la frugalité aux millions d'humains qui, aujourd'hui, manquent de tout ? Faut-il, au prétexte des erreurs et des fautes que nos sociétés, guidées par le seul mode de production capitaliste, ont commises dans leurs marches au progrès, barrer la route du progrès à ceux qui en sont écartés ? Ou au contraire partager les technologies et les expériences et réfléchir avec tous au moyen de ne pas reproduire les mêmes gâchis ? La concurrence ne vaut rien pour la planète, elle coûte même très cher.

L'addition que paient les humains et la planète, c'est le capital qui l'encaisse. C'est là qu'il faut taper. Et pour cela, la coopération et le partage doivent prendre le pas sur la concurrence.

J'en suis persuadé, cet effort et cette recherche se heurteront aux égoïsmes des classes possédantes, aux intérêts puissants et aux lobbys qui les servent, aux logiques du capitalisme financier, aux normes néo-libérales. 
Les lobbys, soit-dit en passant, ne sont la plupart du temps que le paravent du capital multi-national.

Alors, il est très important de savoir contre qui et contre quoi on se bat, et indispensable de chercher à dégager des alternatives crédibles, efficaces, concrètes.

Et j’ai la conviction que c’est en cessant de séparer, pire, d'opposer combats écologique et social, mais en fixant dans tous les domaines des objectifs sociaux élevés à nos politiques écologiques qu’on atteindra l’échelle des changements nécessaires : le droit opposable à une alimentation de qualité pour tous, à commencer par la restauration scolaire et la restauration collective dans les quartiers populaires et les grandes concentrations d’emploi ; la rénovation énergétique de l’habitat à commencer par le logement social ; le droit au transport non polluant, par exemple le ferroviaire, à des prix accessibles pour tous sur tout le territoire, voire à des transports non polluants gratuits dans les zones urbaines. Voilà des politiques sociales et écologiques mêlées qui feraient basculer les centres de gravité de nos modèles de développement.

Faute de cela, on en restera à des politiques de niches écologiques porteuses d’énormes inégalités, en laissant de côté la mutation profonde et indispensable du système.
Bien entendu, il faudra pour cela changer totalement les critères des financements publics et bancaires et des allocations de ressources dans les entreprises. Toujours plus pour l’humain et la planète, et toujours moins pour servir des rentes aux actionnaires et aux logiques de profit. 
Voilà la nouvelle logique à promouvoir. Fini les cadeaux et exonérations du capital : vive le crédit à taux zéro pour l’investissement social et écologique !

Oui, en changeant de système, en construisant ce que nous appelons un « écommunisme », il est possible de concilier le progrès humain et social, l'égalité, le développement durable, la résolution des conflits et des déséquilibres mondiaux et un mode de production et de consommation, une civilisation qui respectent la planète et la biodiversité.
Ce qui est vrai face au dérèglement climatique l'est aussi face à la barbarie sociale, à la « dé-civilisation » du travail, à laquelle conduit le règne absolu, les lois d'airain, que la finance impose.

Nous en avons un bel exemple avec Macron, ce président construit de A à Z par les milieux de la finance.
La France devait entrer dans un nouveau monde. 
En vérité, il n'a suffit que de quelques mois pour que la macronie se couche dans les ors des palais et le lit de la finance.

Il fallait dégager le vieux monde ! Aux oubliettes !
Bref, on allait voir ce qu’on allait voir… On a vu !

Augmentation de la CSG, blocage des pensions de retraites, diminution des APL, blocage des salaires des fonctionnaires, réduction des dotations pour les communes, des emplois aidés d'un côté, et de l'autre suppression de l'ISF et mesures fiscales, pour piquer dans la poche des pauvres et des classes moyennes afin d'abonder les profits des hyper riches, l'imagination est sans limite !

Ah, ça, ça ruisselle dur, mais jamais dans le bon sens !
Toujours du bas vers le haut !

Et pour quels résultats ? Le chômage ? Il progresse encore. 
La précarité ? Elle galope.
La pauvreté ? Elle est endémique.
Les déficits ? Ils se creusent. 
La société se déchire dans la précarité et l'insécurité, le repli nationaliste ou populiste envahit l'espace politique.

Et qu'on arrête de nous dire que l'argent manque quand il coule à flot toujours pour les mêmes.
Un seul chiffre, un seul !
Savez-vous à combien se sont montés les revenus financiers des entreprises et des banques l'année dernière : 342 Milliards d'euros !

Ça vous dit quelque chose quand on nous parle d'à peine 8 Milliards pour le plan pauvreté et qu'on taille dans tous les services publics, tous les budgets publics ?
Et savez-vous combien ces 342 Milliards d'euros de revenus financiers ont cotisé à la Sécurité Sociale l'année dernière ?
Zéro euro !!
Oui, zéro parce que dans notre pays, les revenus financiers des entreprises ne sont soumis à aucune cotisation sociale !

Les paradis fiscaux, il n'y a pas besoin d'aller les chercher sous les tropiques.
Ils sont là sous nos pieds.
Du « pognon de dingue » comme dirait l'autre, il y en a !
C'est scandaleux, parce que construire la protection sociale du 21è siècle, c'est l'un des autres grands défis de l'humanité.

Il faut remettre sur le métier la grande œuvre d'Ambroise Croizat, en allant au bout de l'ambition d'une Sécurité Sociale universelle, c(est-à-dire :

- sécuriser l'emploi et la formation tout au long de la vie contre la précarité galopante et les projets du Medef de casser l'assurance chômage,

- éradiquer la pauvreté en assurant à tous un revenu, un logement, le droit à se nourrir correctement et le droit à l'éducation,
- assurer aux femmes une réelle égalité salariale et l'accès à toutes les filières, tous les métiers, toutes les responsabilités sans discrimination,

- reprendre le chemin d'un nouveau progrès du système de retraite et non l'inverse pour que chacun puisse vivre une retraite digne, financée dans la solidarité de tous,

- construire le service public de prise en charge de la perte d'autonomie, en écoutant le cri d'alarme des familles et des personnels des Ehpad,

- remettre sur pied le système de santé, de l'hôpital à la médecine de proximité, en repensant un système mis en souffrance par une politique aveugle de restriction budgétaire,

- donner un statut aux aidants, c'est 6 millions de personnes qui aident aujourd'hui bénévolement un parent, un proche, un enfant à l'école, sans aucune aide réelle, ni statut, ni droit au repos.

La Sécurité Sociale universelle du 21è siècle doit redevenir notre grande cause.

Gattaz, ancien patron du Medef, avait déclaré lors d'un voyage en Chine : « Je viens d'un pays communiste, la France, j'arrive dans un pays capitaliste ».
Il s'était peut être trompé sur l'avenir de la Chine, en prenant ses désirs pour des réalités.
Mais ce qui est sûr, c'est qu'en prononçant cette phrase, il visait bien la Sécurité sociale.
Oui, la Sécurité Sociale de Croizat, c'est du communisme, et la Sécurité Sociale du 21è siècle que nous voulons construire c'est un grand projet communiste qui peut appartenir à tous

*

Je veux aussi vous dire un mot de la grande cause qu'est la culture.
Ils ne veulent pas seulement piller notre travail, nos richesses, ponctionner nos salaires et nos retraites.
Ils veulent aussi coloniser nos consciences, asservir nos imaginaires, nous faire craindre l'altérité et la diversité des cultures quand c'est toujours dans l'altérité que nous construisons notre humanité individuelle et collective.

Oui, il faut « degoogliser » le monde et nos consciences, sinon les GAFAM non seulement nous rançonneront, mais ils nous diront comment vivre. 
L'émancipation des travailleurs sera l’œuvre des travailleurs eux-mêmes. Mais pour qu'il en soit ainsi, l'émancipation culturelle de chacun est une grande question révolutionnaire.

Notre bel ami, Robin Renucci, répondant dans une interview à l'Humanité cet été, à la question de savoir ce qu'il attendait des partis politiques pour répondre à l'appel à la mobilisation culturelle qu'il lançait, a dit : « ce n'est pas à nous de saisir les partis politiques, c'est aux partis de se saisir sérieusement de la grande cause de la culture ».

Nous répondons présents ; les 28 et 29 septembre, nous tiendrons la Convention nationale du Parti communiste pour « l'art, la culture et l'éducation » à l’Espace Niemeyer.

*

Nous serons, pour les mêmes raisons fondamentales, partie prenante de toutes les mobilisations pour donner au sport les moyens d'un vrai développement.

A la veille des JO de 2024, le massacre de ce qui reste du maigre budget des sports dans notre pays est une honte. La pratique sportive est une dimension à part entière de l'émancipation humaine, un vecteur majeur de solidarité et d'humanité.
Le corps n'est pas une marchandise !

La nouvelle humanité, nous la construirons dans toutes ces batailles et dans leur dimension internationaliste.

*

Nous entrons pour cette raison dans la bataille des élections européennes avec beaucoup d'ambition.

L'étau infernal des politiques ultra-libérales qui ravagent les politiques sociales et de services publics en Europe, et du poison nationaliste raciste et xénophobe que fait naître en retour cette compétition à outrance chère payée par les travailleurs, doit être impérativement desserré.

De la mise en concurrence à outrance des peuples à leur mise en opposition, voire en guerre, il n’y a qu’un pas. Toute l'histoire nous l'enseigne.
La politique de Macron et celle de l’Union européenne sont imbriquées. Combattre l’une, c’est combattre l’autre et réciproquement. 
La campagne des élections Européennes du mois de mai prochain va se mener sur des questions de fond, sur le sens que nous voulons donner à nos sociétés : va-t-on vers une Europe de la solidarité, de la coopération, des droits ou bien vers une Europe qui poursuit une politique libérale, de millenairerepli identitaire, de rejet de l’autre.
Nous voyons dans quel piège peuvent s’enferrer les élections européennes. Nous ne voulons pas être coincés entre l’extrême-droite et Macron. Les uns et les autres sont des produits de l’ultralibéralisme. 
Nous voulons remettre en cause les politiques européennes qui provoquent un énorme mécontentement parmi les populations sur tout le continent. Le dumping social, l’austérité avec le carcan du traité budgétaire, l’évasion fiscale, la non prise en compte des enjeux climatiques, l’indignité de la politique à l’égard des migrants peuvent et doivent être combattus par la France et son peuple, dans la perspective d’une nouvelle « Union de nations et de peuples souverains et associés », en réaffirmant un projet progressiste, social et solidaire.
Ces idées ont besoin d’être portées dans le débat public et les Français ont besoin de députés qui les portent au Parlement européen.

Avec Ian Brossat notre chef de file, Marie Pierre Vieu, Marie Christine Vergiat et Patrick le Hyaric, nos député-e-s sortant-e-s, nous voulons une liste qui soit celle de toutes les mobilisations sociales et citoyennes, une liste ouverte aux coopérations politiques utiles à faire progresser ces objectifs.
Voilà le vrai nouveau monde qui frappe à la porte !

Je vous invite, je nous invite, à aller au devant des victoires qui, j’en suis persuadé sont désormais possibles.

Les mouvements populaires, les mouvements progressistes, les mouvements sociaux ont besoin de victoires ! Ce n'est pas d'abord la misère, ce ne sont pas d'abord les colères qui nourrissent les mouvements du peuple : ce sont avant tout les espoirs !

Nous sommes des fabricants d'espoir et c'est parce qu'ils veulent tuer l'espoir qu'ils cherchent à nous enterrer.
« Là où croît le péril croît aussi ce qui sauve », disait le poète Fredrich Holderlin. C'est aussi ce « pessimisme de la raison allié à l'optimisme de l'action », formule que Gramsci empruntait à Romain Rolland et que je fais mienne.

L'urgence écologique, l'urgence sociale, l'urgence démocratique, c'est se dégager d'un système aujourd'hui à bout de son rôle civilisateur, c'est sortir du capitalisme. 

J'affirme aujourd’hui, sans doute pour la première fois de l’histoire millénaire des sociétés divisées en classes, pour la première fois de l’histoire du monde moderne, et pour la première fois de l’histoire du Parti communiste français, que la question du dépassement du capitalisme et de la construction d’une société sans classe, de ce que j'appelle le communisme, est très concrètement à l’ordre du jour au 21è siècle.

Cette question est dans l'aspiration toujours renouvelée à faire respecter la qualité de son travail et son utilité sociale, contre la dictature du rendement financier. Elle est dans les luttes syndicales. 
Elle est dans l'économie sociale et solidaire, les circuits courts et les Amap, dans les expériences de gratuités de transports, de cantines ou en matière de culture, dans les expérience de démocratie participative, dans les affirmations et les luttes féministes, dans les aspirations écologistes, dans les « communs » qu’inventent les élus communistes ou des acteurs du numérique.
Elle est dans l’accueil citoyen des exilés.

Sur ces futurs bien présents, nous pouvons nous appuyer pour engager la transformation du pays, de l'Europe et du monde.

C'est parce que les défis sont là, qu'ils sont atteignables, mais que nous savons aussi la difficulté à les relever, que nous avons décidé un congrès extraordinaire de notre Parti qui se tiendra fin novembre à Ivry-sur-Seine.

Je sais que les observateurs médiatiques regardent toujours tout ça avec le petit bout de la lorgnette, auscultant comme ils le font pour les autres partis, les petites guéguerres intestines avec cette maladie de la « cuisine politicienne » et de la « guerre des égos », si étrangère à notre conception désintéressée de l'engagement.

Mais je leur dis : « ne passez pas à côté de l'essentiel ».
Oui, pour faire la Révolution, nous avons aussi besoin de la nôtre, celle qui nous mettra à la hauteur de l'époque.

Je dis aux communistes, ne lâchez rien sur les trois fronts que nous avons à tenir pour jouer notre rôle et redevenir un acteur majeur de la vie politique et nationale : confiance dans l'actualité des idées communistes, esprit unitaire, novation et audace ».

Gardons tout ce qui doit l'être, à commencer par nos idées émancipatrices, notre magnifique générosité militante et notre esprit de fraternité, si précieux et si rares dans la société actuelle.

Et changeons tout ce qui doit l'être pour nous mettre en situation de jouer le rôle qu'attend de nous la société et le peuple travailleur, à commencer par le renouvellement de notre esprit d'initiative.

Mais il y a quand même du débat ; « ça a l'air mouvementé », me disent des journalistes.
Encore heureux, vu la densité de ce que nous avons à affronter ; mais ne l'oubliez pas, chez nous, ce sont les communistes qui décident et, au final, dans les votes, chacun compte pour un, quel que soit son titre ou sa responsabilité.
Pour nous, c'est ça la démocratie et la dignité de la politique.

Chers amis, chers camarades,

Puisque je viens de parler de renouveler notre esprit d'initiative, je veux conclure en vous faisant, à vous le public de la Fête, à vous toutes les forces associatives, syndicales, politiques que nous avons invitées, trois propositions :

Nous sommes là, tous réunis, rassemblés par la Fête de l’Humanité. La Fête est une occasion unique, chaque fois renouvelée, de partager des projets.

Je crois qu'il est temps de se battre, non seulement contre le monde dont nous ne voulons pas, mais surtout, maintenant, pour le monde que nous voulons.

1) Construisons partout, dès maintenant, les grandes lois sociales et écologiques dont notre pays a besoin. Construisons les sans attendre, en clair sans attendre d’être au pouvoir, dans les luttes, dans des ateliers citoyens législatifs, au Parlement avec les parlementaires disponibles.
Construisons par exemple, je l’ai évoqué, une loi pour le droit à l’alimentation de qualité pour tous avec des mesures concrètes immédiates et à plus long terme, construisons une autre loi pour l’hôpital, pour la prise en charge de la perte d’autonomie, pour donner un statut aux aidants... 
Construisons une loi pour les retraites que nous opposerons à celle du gouvernement.
Construisons ensemble les objectifs de nos luttes immédiates et à venir et identifions à chaque fois les moyens de financement nécessaires, les nouvelles institutions financières à créer. 
C'est comme cela que nous reprendrons l'offensive en donnant à tous ceux qui luttent la conscience qu'une autre politique existe.

2) Unissons nos forces contre les logiques de la finance pour remettre à l’ordre du jour de l’Europe toute entière la question du progrès social et écologique. Et faisons le avant qu’il ne soit trop tard, avant que l’étau de la surenchère libérale et du désespoir nationaliste n’en finisse avec l’espoir d’un monde plus humain, d’une Europe solidaire, plus juste et en paix.
Préparons ensemble début 2019 des États généraux du progrès social et écologique en Europe, pour changer l’agenda politique et mettre au cœur du débat des élections européennes de grandes exigences populaires de progrès.

3) Et, enfin, ouvrons sans attendre une grande bataille démocratique sur l'avenir de la République. Si d'aventure, le pouvoir repartait à la charge sur sa révision constitutionnelle pour concentrer encore davantage les pouvoirs en allant toujours plus loin dans une monarchie présidentielle absolue, exigeons le référendum pour que les français aient le dernier mot et imposons un autre agenda, celui de la 6ème République.
Ouvrons sans attendre la préparation des élections municipales qui seront l'occasion d'une grande bataille pour une République de l’égalité et des services publics contre la République défigurée des territoires oubliés que nous prépare Macron en massacrant les budgets des communes, le tissu associatif et sportif et les services publics.

Pour cela, engageons, dès maintenant, dans un esprit de large rassemblement, la construction citoyenne de nos projets communs !


Des grandes lois sociales et écologiques pour écrire l'avenir de progrès de notre pays, des États Généraux du progrès social en Europe, une nouvelle République, voilà le menu des batailles que je vous propose.

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18 septembre 2018 2 18 /09 /septembre /2018 05:15
Une intervention percutante de Ian Brossat sur les enjeux de l'élection européenne du 26 mai prochain pour inaugurer l'Espace Bretagne de la fête de l'Huma le vendredi 14 septembre à 18h
Une intervention percutante de Ian Brossat sur les enjeux de l'élection européenne du 26 mai prochain pour inaugurer l'Espace Bretagne de la fête de l'Huma le vendredi 14 septembre à 18h
Une intervention percutante de Ian Brossat sur les enjeux de l'élection européenne du 26 mai prochain pour inaugurer l'Espace Bretagne de la fête de l'Huma le vendredi 14 septembre à 18h
Une intervention percutante de Ian Brossat sur les enjeux de l'élection européenne du 26 mai prochain pour inaugurer l'Espace Bretagne de la fête de l'Huma le vendredi 14 septembre à 18h
Une intervention percutante de Ian Brossat sur les enjeux de l'élection européenne du 26 mai prochain pour inaugurer l'Espace Bretagne de la fête de l'Huma le vendredi 14 septembre à 18h
Une intervention percutante de Ian Brossat sur les enjeux de l'élection européenne du 26 mai prochain pour inaugurer l'Espace Bretagne de la fête de l'Huma le vendredi 14 septembre à 18h
Une intervention percutante de Ian Brossat sur les enjeux de l'élection européenne du 26 mai prochain pour inaugurer l'Espace Bretagne de la fête de l'Huma le vendredi 14 septembre à 18h

Réorientation de l'argent des banques, lutte contre l'évasion fiscale et le dumping social, arrêt de la politique de mise en concurrence et de démantèlement des services publics, fin de la promotion de l'austérité au service de la finance et de la mise au service de la BCE au profit des actionnaires et des banques, une politique d'accueil aux réfugiés assumée et coordonnée, le combat contre les dérives xénophobes et racistes et pour des valeurs d'humanisme et de fraternité, tels ont été les points saillants de l'intervention de Ian Brossat, notre brillant chef de file communiste aux élections européennes de 2019 au moment de l'inauguration de l'espace Bretagne (de débats et de concerts) le vendredi 14 septembre à 18h.

Merci à Ian pour sa présence.   

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13 septembre 2018 4 13 /09 /septembre /2018 12:18
Fête de l'Humanité 2018 - Programme des débats de l'espace Bretagne: Europe, Parcoursup, Personnes âgées, Kurdes, Colombie, SNCF...

Espace Bretagne de la fête de l'Huma. 

Voici les interventions politiques et les débats. 

On vous y attend nombreux pour parler Europe, Parcoursup et enseignement supérieur, Révolution démocratique kurde, Situation des personnes âgées dans la société, les EHPAD et l'aide à domicile. 

Voici l'affiche et le flyer réalisés par nos amis Anne et Chris! 

Sans oublier - connu par la suite - l'invitation d'une délégation des FARC et d'un député colombien sur le stand de l'Ille-et-Vilaine et la venue de Laurent Brun, CGT Cheminots, qui a animé la bataille du printemps-été 2018 contre la casse de la SNCF sur le stand de l'Ille-et-Vilaine, samedi matin vers 9h30. 

  

Fête de l'Humanité 2018 - Programme des débats de l'espace Bretagne: Europe, Parcoursup, Personnes âgées, Kurdes, Colombie, SNCF...
Fête de l'Humanité 2018 - Programme des débats de l'espace Bretagne: Europe, Parcoursup, Personnes âgées, Kurdes, Colombie, SNCF...
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