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10 décembre 2018 1 10 /12 /décembre /2018 16:44
Notre peuple réclame justice - Pierre Darhéville, député communiste des Bouches-du-Rhône

Notre peuple réclame justice.
Dans ce pays, comme dans beaucoup de pays du monde, il y a un peuple en colère. Un peuple qui demande justice. Justice sociale, justice fiscale, justice démocratique.

Depuis des années, il cherche à se faire entendre, sans en trouver la voie.

En témoignent un référendum bafoué, des mouvements sociaux méprisés, une abstention croissante, une défiance accrue à l’égard de la politique et des institutions...

Au bout de décennies de libéralisme forcené, l’accélération macronienne, doublée de mépris et marquée par une pratique monarchique, a provoqué un mouvement de révolte profond. S’il vient au milieu de nombreuses manifestations contre les choix du gouvernement, ce mouvement a pris une forme nouvelle, qui peut être déroutante.

S’y retrouvent parfois des sentiments contraires, mais surtout des aspirations communes qui appellent le meilleur de ce qui unit notre peuple et de ce qui fonde notre République.
Des forces dangereuses essayent d’y semer de mauvaises graines, les forces national-populistes, qui sont aux aguets partout en Europe et dans le monde.

Elles doivent être mises hors-jeu car elles portent en elles la haine, l’autoritarisme, l’inégalité des droits, l’allégeance aux forces de l’argent, la démagogie contre ceux qui s’engagent… Elles désignent des boucs-émissaires, les étrangers, les immigrés, les réfugiés, comme si leur malheur et notre manque d’humanité pouvaient être une solution face à nos problèmes. Il ne faut se tromper ni d’adversaire ni de mode d’action, ne pas céder aux provocations. Le nationalisme n’a jamais produit le bonheur mais toujours la guerre ; et le pouvoir d’un seul toujours la tyrannie.
Les habitantes et les habitants de notre pays ont depuis si longtemps le sentiment de ne pas avoir leur mot à dire, de subir une politique qu’ils n’ont pas choisi, de connaître des alternances sans changement... Et là, soudain, de façon inattendue, des femmes et des hommes se retrouvent, pour parler, comprendre, se rendre compte qu’ils ne sont pas tout seuls, faire de la politique. Là se trouvent les chemins à emprunter pour reprendre la main sur notre destin commun. Car face aux questions posées, il y a besoin de débat politique et d’action politique.
Il n’y aura pas d’issue positive dans le cercle infernal de la violence et de la répression, le pacifiste que je suis en est convaincu. Et il n’y aura pas d’issue positive sans mouvements populaires et citoyens, le révolutionnaire que je suis en est convaincu.

Il faut chercher à faire de ces mobilisations une force pour la République.
Le gouvernement doit renoncer à maintenir le cap, arrêter ses provocations et tenir compte des aspirations populaires.

C’est pour cela que j’ai signé la motion de censure qui sera déposée lundi matin.
Il faut réouvrir le débat politique en grand, saisir cette occasion pour une réappropriation populaire de la politique et de la République. Elles ne doivent pas être accaparées par les puissants et leurs représentants, c’est là tout le problème. Il faut changer vraiment d’orientations. Plus de pouvoir d’achat, plus de pouvoir de vivre, c’est augmenter le SMIC, les salaires, les pensions, les minima sociaux au lieu de réduire en permanence le prétendu « coût du travail » et les droits.

C’est arrêter les cadeaux aux plus fortunés et aux faiseurs de dividendes en rétablissant l’ISF, en revenant sur le CICE doublé, sur la Flat tax, l’Exit tax... C’est arrêter de donner le pouvoir au marché qui ne connaît que l’odeur du profit immédiat et maximum. C’est développer les services publics accessibles sur tout le territoire, la sécurité sociale, et les investissements dans la transition écologique.
Qu’on arrête de nous faire la leçon, de nous dire que le pouvoir est légitime pour s’imposer sans discussion jusqu’aux prochaines élections. Qu’on arrête d’abîmer la République et que sa promesse soit la seule boussole pour relever les défis de notre temps. Que chacun contribue selon ses moyens et reçoive selon ses besoins. Pour l’humain et pour la planète, partout, qu’on fasse la politique ensemble.

Notre peuple réclame justice - Pierre Darhéville, député communiste des Bouches-du-Rhône
Notre peuple réclame justice - Pierre Darhéville, député communiste des Bouches-du-Rhône
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10 décembre 2018 1 10 /12 /décembre /2018 16:40

Dans son dernier rapport sur la pauvreté en France publié en septembre dernier, le Secours Populaire alertait sur la précarité alimentaire. Selon cette étude, un Français sur cinq n’a plus les moyens de faire trois repas par jour. Et pendant ce temps, eux, ils suppriment l'ISF...

un Français sur cinq ne peut pas manger trois fois par jour (Baromètre de la pauvreté du Secours Populaire): et maintenant?

Dans son dernier rapport sur la pauvreté en France publié en septembre dernier, le Secours Populaire alertait sur la précarité alimentaire. Selon cette étude, un Français sur cinq n’a plus les moyens de faire trois repas par jour. Et pendant ce temps, eux, ils suppriment l'ISF...

Baromètre de la pauvreté : un Français sur cinq ne peut pas manger trois fois par jour

 

France Bleu, 11 septembre 2018

Le Secours populaire français publie ce mardi son rapport annuel sur la pauvreté en France. L'une des premières conséquences, c'est la précarité alimentaire.

Quatre Français sur dix ont déjà connu la pauvreté

La pauvreté gagne du terrain en France. D'après le baromètre 2018 du Secours Populaire, 39% de Français ont déjà été pauvre. Soit deux points de plus par rapport à l'an dernier.  L'une des premières conséquences, c'est la précarité alimentaire. Manger sainement est extrêmement difficile. Manger régulièrement aussi.

Les cinq fruits et légumes par jour sont bien loin. D'après l'étude, 27% des Français ont du mal à s'offrir des légumes et des fruits frais tous les jours. Pour le poisson, 20 % n'arrivent pas à s'en acheter au moins une fois par semaine. 

Être pauvre c'est sauter des repas régulièrement, manger des produits gras, moins coûteux, ce qui entraîne : fatigue, anémie, diabète ou cholestérol. Être pauvre , ce n'est pas double peine, mais triple peine.  Puisque ne pas pouvoir se nourrir seul entraîne un sentiment de honte et d'isolement.  

Loyer, chauffage, santé, loisirs ?

Quand on vit avec moins de 1 015 euros par mois, on rogne sur plusieurs budgets. D'après cette étude, c'est logiquement celui des loisirs qui diminue en premier. Environ, 41 % des Français ont du mal à partir une fois par an en vacances ou a faire des sorties en famille régulièrement.

Ces restrictions forcés concernent également la santé, puisque quatre Français sur dix ont des difficultés à payer certains actes médicaux mal remboursés par la sécurité sociale. Ils renoncent par exemple à l'achat de prothèses dentaires, de lunettes ou aux visite chez les spécialistes de la santé. 

Un quart des Français a aussi du mal à payer son loyer, l’électricité, ou le chauffage. Finir à découvert à la fin du mois est source d'angoisse permanente. Surtout, les sondés n'ont pas vraiment confiance en l'avenir : 84 % pensent que leurs enfants auront encore plus de risques d'être pauvre un jour. 

Emmanuel Macron, c'est quoi son plan ?

Ce jeudi 13 septembre, le président de la République, Emmanuel Macron doit justement annoncer les mesures de son plan pour lutter contre la pauvreté.  Pour ça, le chef de l'État peut s'appuyer sur un autre enseignement de ce baromètre : les Français sont massivement convaincus à 92% de l'importance de la préservation de l'aide alimentaire aux plus démunis.

D'après 84% sondés, la distribution d'aide alimentaire permet de repérer d'autres problèmes et de répondre à d'autres besoins.

 

 

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10 décembre 2018 1 10 /12 /décembre /2018 16:36
BON SENS... Pendant que certains se réjouissent que Paris brûle...Ian Brossat propose une taxe de 0,01 % sur les actions et 0,05 % sur les produits dérivés. Cela rapporterait 36 milliards d'euros.

BON SENS... Pendant que certains se réjouissent que Paris brûle...
Ian Brossat propose une taxe de 0,01 % sur les actions et 0,05 % sur les produits dérivés. Cela rapporterait 36 milliards d'euros.
Ce faible pourcentage annoncé démontre que l'ont peut régler la facture énergétique sans impacter le peuple et en méme temps financer l’augmentation du smic de 300 euros dès janvier 2019 !
Cette proposition a pour unique but de démontrer qu'une petite mesure peut être prise dans les meilleurs délais pour répndre aux exigences sociales. Le programme du PCF va beaucoup plus loin en la matière.

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10 décembre 2018 1 10 /12 /décembre /2018 16:29
Pour le pouvoir d'achat, augmenter les salaires, les retraites, les minimaux sociaux! - Pétition du PCF

Pour plus d'informations sur la pétition "Pour le pouvoir achat", tu peux cliquer ICI

Fraternellement

Vie-Militante

http://www.pcf.fr/

Pour le pouvoir d'achat

AUGMENTER LES SALAIRES, LES RETRAITES,
LES MINIMA SOCIAUX!

 

image.jpg

Qu’ils portent des gilets jaunes, des blouses blanches ou des robes noires,  des millions de femmes et d’hommes n’acceptent plus le sort qui leur est fait. Ils le disent haut et fort : « Trop, c’est trop ! » On ne peut continuer à vivre avec des salaires de misère, des pensions et des allocations rognées, une protection sociale réduite au minimum. Nous sommes des leurs !

Macron Président des riches et du grand capital

Emmanuel Macron a multiplié les cadeaux fiscaux à une poignée d’ultra riches et au capital. 358.000 familles ont ainsi été exonérées d’ISF alors que leur  patrimoine représente 1.000 milliards d’euros (l’équivalent de la moitié du PIB de la France) ! Il a multiplié les cadeaux aux profits des grandes entreprises et les exonérations (CICE) avec comme condition de pratiquer des bas salaires ! Il a ainsi aggravé la précarité pour les salariés, les privés d’emplois, les jeunes, les retraités dont les femmes sont les premières victimes. «En même temps», il augmente les impôts des ménages moyens et modestes : CSG, TICPE (taxe sur les carburants), etc.

Pas de progrès écologique sans progrès social

Au PCF, nous disons que la transition écologique, vitale à l’heure où l’humanité et notre planète sont menacées, ne peut être menée à bien sans progrès social et sans changer notre modèle économique. Au nom de la priorité au profit et à l’ac- cumulation de capital, ce modèle impose un coût du capital (dividendes et intérêts payés aux banques) exorbitant qui s’oppose aux dépenses pour l’écologie, les salaires, les services publics. Le soi-disant « coût du travail » n’existe pas : le travail crée les richesses.

S’attaquer au coût du capital

Nous voulons une économie au service de l’humain. Il faut une autre utilisation de l’argent pour produire autrement et pour parta- ger les richesses. Pour que chacun.e puisse vivre dignement, il y a besoin d’augmenter les salaires, les pensions, les minima sociaux, de développer les qualifications. Il y a besoin de développer les services publics et d’investissements massifs dans les transports collectifs, la rénovation énergétique des logements, une autre in- dustrie. Les moyens pour y parvenir existent : banques, profits, fonds publics. Mobilisons-les !

 
POUR LE POUVOIR D’ACHAT ET LA PROTECTION SOCIALE
  • Au 1er janvier 2019, décider l’augmentation du SMIC de 260 euros bruts par mois, soit une augmentation d’environ 200 euros nets (1 350 euros nets), organiser la répercussion sur l’ensemble des grilles de salaires mais aussi les pensions, les minima sociaux et les allocations formation.
  • Pour financer cette augmentation des salaires, commençons par supprimer l’ensemble des mesures fiscales en faveur des plus riches et des profits (ISF, CICE...).

 

POUR FINANCER LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE
  • Ramener le taux de la TICPE à son niveau de 2017 et l’affecter réellement à la transition écologique.
  • Taxation exceptionnelle des 10 milliards de profits annuels des compagnies pétrolières.
  • Taxation du kérosène.
  • Maintien des lignes ferroviaires de proximité et développement du fret ferroviaire.
  • Retour à une TVA de 5,5 % sur les transports en commun.
  • Mobilisation du crédit bancaire, jusqu’à la Banque centrale européenne (BCE).

Au 10 décembre, 4212 ont signé, objectif 5000 !

Pour le pouvoir d'achat, augmenter les salaires, les retraites, les minimaux sociaux! - Pétition du PCF
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10 décembre 2018 1 10 /12 /décembre /2018 16:20

http://www.andrechassaigne.fr

Et maintenant Monsieur le Président ?*

 Le bateau des riches dont vous êtes le grand timonier, Monsieur le Président, vient de s’échouer sur un roc : celui de la conscience de l’injustice sociale et fiscale.  A force de vouloir faire payer aux plus modestes la facture de cadeaux insensés accordés aux plus riches, vous incarnez désormais tous les traits du monarque qui joue contre son peuple. Et quel triste spectacle que de voir également la majorité, propulsée aux responsabilités dans le sillage de votre élection, à des années-lumière du vécu et des souffrances endurées par la majorité de nos concitoyens !

 La jolie fable du « nouveau monde » est en miettes. Tout le monde vit désormais dans son quotidien les conséquences de votre générosité indécente pour les « premiers de cordée » :

 - 3,5 milliards d’euros aux 350 000 personnes les plus riches de France avec la suppression de l’Impôt de Solidarité sur la Fortune (ISF), alors qu’ils détiennent 1 028 milliards d’€ de patrimoine,

 - Près de 2 milliards d’euros aux seuls actionnaires avec le prélèvement forfaitaire unique sur les revenus du capital,

 - 20 milliards d’euros de CICE sans aucune contrepartie en termes de création d’emplois, portés à 40 milliards d’euros en 2019, essentiellement à destination des grands groupes du CAC 40 qui viennent d’accumuler des profits records !

 Et que peut-on éprouver d'autre que du ressentiment et du dégoût face aux rémunérations scandaleuses des grands patrons français pour lesquels il ne semble pas y avoir de limite. En 2017, la rémunération moyenne d'un patron du CAC 40 s'est élevée à plus de 5 millions d'euros par an. Une augmentation de  14 % par rapport à 2016.

 

 En bon Père-Noël des riches, vous avez rempli la hotte des nantis, grands patrons et rentiers, en vidant le porte-monnaie des salariés et des retraités : hausse de la CSG, hausse de la TICPE sur les carburants, hausse programmée des mutuelles et des tarifs de l’énergie… Au moment où les ultra-riches encaissent leurs cadeaux, cette hausse de la fiscalité est insupportable pour toutes celles et ceux qui sont obligés de prendre leur voiture pour aller travailler ou se déplacer dans leur vie quotidienne.

Mais votre duo avec Edouard Philippe n’entend pas s’arrêter là. Vous avez mis en chantier la casse du droit à la retraite et de la Sécurité sociale. Vous continuez à fermer nos services publics, à baisser les moyens pour l’hôpital et la santé publique, à étouffer nos communes et nos collectivités.

 

 C’est bien face à toutes ces attaques et ces menaces que se mobilisent depuis des mois les blouses blanches, les tempes grises et les bleus de travail … Retraités, salariés, fonctionnaires, agriculteurs et artisans sont parfaitement conscients de la dégradation de leur situation. Ils n’ont pas besoin que certains ministres descendent de Paris pour leur expliquer de quoi ils peuvent encore se passer pour se serrer un peu plus la ceinture. Si beaucoup se retrouvent aujourd’hui parmi les gilets jaunes de nos ronds-points, c’est parce que tous cherchent une réponse politique à la hauteur des besoins.

 

 Si vous étiez à l’écoute de mes propos, je vous proposerais les décisions suivantes :

  • La première, c’est que pour faire face à l’état d’urgence sociale, face à des choix fiscaux injustes au service des plus riches, il faut des mesures immédiates. Elles peuvent être prises sans aucune difficulté dans les jours qui viennent : l’augmentation dès le 1er janvier 2019 du SMIC de 200 € net, des salaires et pensions de retraites dès le 1er janvier 2019, le rétablissement immédiat de l’ISF et la suppression des cadeaux sur les revenus du capital (5 milliards d’euros pour le budget de l’Etat), l’annulation de la hausse CSG, le non-cumul en 2019 du CICE et de l’exonération de cotisations sociales patronales (20 milliards d’euros pour le budget de l’Etat).
  • La seconde, c’est qu’au-delà de ces mesures d’urgence il faut mettre en œuvre de nouvelles orientations politiques destinées à assurer la justice fiscale et sociale et à relever le défi écologique.
    • Sur le plan fiscal, il est urgent d’engager un vrai plan pluriannuel de lutte contre l’évasion et la fraude fiscales, qui coûtent 80 milliards d'euros par an aux finances publiques, de quoi combler immédiatement tous les déficits de l’Etat. Je vous invite également à mettre en place un prélèvement à la source sur les bénéfices des multinationales, ainsi qu’un nouvel impôt sur les sociétés pour faire contribuer les géants du numérique (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft…). Renforcez aussi la progressivité de l’impôt sur le revenu en augmentant le nombre de tranches (9 tranches contre 4 tranches aujourd’hui).
    • Sur le plan social, lancez des négociations interprofessionnelles pour des hausses de salaires dans toutes les branches, la revalorisation des pensions de retraites indexées sur l’évolution des salaires, un niveau de retraite minimal au niveau du SMIC, l’indexation des traitements des fonctionnaires (donc le dégel du point d’indice).
    • Pour les territoires, faites un moratoire sur le recul de tous les services publics de proximité (hôpitaux et maternités, gares et guichets, trésoreries...) et garantissez un seuil minimal de présence de services publics dans les territoires.
    • Sur le plan de la transition écologique, reprenez nos propositions : consacrer 10 à 20 milliards d’euros par an d’investissements publics dans la transition écologique avec priorités à un grand plan de rénovation thermique de l’habitat, au développement du transport collectif de voyageurs jusqu’à sa gratuité, et du fret ferroviaire.  Il faut pour cela exiger le fléchage intégral des taxes sur le carburant vers la transition écologique, assurer la revalorisation des taux des livrets et le fléchage du Livret de développement durable et solidaire vers la transition écologique, tout en élargissant le chèque-énergie à 8 millions de personnes et en le revalorisant pour les plus modestes (de 200 euros actuellement à 600 euros).

 

 Mais vous ne découvrez pas aujourd’hui ces propositions. Nous les portons depuis le début de cette mandature. Comme parlementaires communistes, nous agissons en cohérence et avec constance pour défendre les intérêts de toutes celles et tous ceux qui, mobilisés sur les ronds-points, dans les manifestations, dans les hôpitaux, dans les entreprises, font face à la pression de la finance, aux multinationales, à la grande distribution ou aux lobbys patronaux.

Si nous sommes cohérents et constants dans nos propositions politiques, c’est parce que nous savons que les moyens financiers et budgétaires existent pour imposer cette justice sociale et fiscale, cette réorientation de nos choix économiques et de gestion pour changer la vie et préserver notre planète.

 

 Dans les jours et mois à venir nous allons redoubler d’efforts pour que ces réponses aux attentes populaires soient à nouveau mises en débat dans l’hémicycle comme nous l’avons toujours fait. Nous ne lâcherons pas le combat pour faire reculer les injustices sociales, pour l’exigence de justice et de respect, pour mieux répartir les richesses, pour l’Humain d’Abord.

 C’est dire que nous ne nous faisons aucune illusion sur les réponses que vous allez apporter aux revendications populaires.

 

* Reprise du titre de l'ouvrage paru en septembre 2017, Et maintenant Monsieur le président, André Chassaigne, Les Editions de l'Atelier

Et maintenant, monsieur le Président? - par André Chassaigne, 10 décembre 2018
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10 décembre 2018 1 10 /12 /décembre /2018 16:17
Emmanuel Macron: Nous voulons plus que de la contrition, une grande réforme sociale et fiscale basée sur l'égalité et la justice - Olivier Dartigolles, 10 décembre 2018

Le président de la République va s’exprimer ce soir. Nous le savons. Que va dire Emmanuel Macron ? Dans les médias aujourd’hui, de très nombreux décryptages, analyses et même, sans attendre la parole présidentielle, la présentation des mesures qui seront annoncées.

On y retrouve , pêle-mêle, l’instauration d’une prime exceptionnelle défiscalisée, versée de façon volontaire; une accélération de la suppression de la taxe d’habitation ; l’anticipation de la désocialisation des heures supplémentaires dès le 1 et janvier ; une nouvelle revalorisation de la prime d’activité ; l’augmentation du minimum vieillesse...

Il est aussi fortement conseillé à E.Macron de changer personnellement. De quitter les habits de Jupiter, de faire preuve d’empathie, d’écoute, de bienveillance. Et même de s’imposer un exercice de repentance sur les outrances langagières de son début de quinquennat, sur son arrogance et son mépris.

Oui mais voilà. Il peut faire tout cela « et en même temps » rien ne serait régler avec de telles annonces et cet acte de contrition. Rien. Notre pays veut une grande réforme sociale et fiscale pour l’égalité et la justice. Il attend un vrai changement dans nos institutions et notre vie démocratique. Aujourd’hui avec les Gilets jaunes, demain, très certainement, avec d’autres formes, d’autres secousses.

Le macronisme n’est que l’épisode d’une crise démocratique et sociale, d’une crise de la pensée face aux défis contemporains. C’est pourquoi il nous faut parler augmentation des salaires et augmenter nos imaginaires sur les formidables possibles qui frappent à la porte. Sans oublier l’essentiel : cela peut donner le meilleur ou conduire à l’abîme. Pour l’instant, si on avait à voter le week-end prochain pour les élections Européennes, le paysage ne serait pas très bon...

Olivier Dartigolles

Emmanuel Macron: Nous voulons plus que de la contrition, une grande réforme sociale et fiscale basée sur l'égalité et la justice - Olivier Dartigolles, 10 décembre 2018
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10 décembre 2018 1 10 /12 /décembre /2018 16:10
Débat sur Parcoursup et l'inégalité d'accès à l'enseignement supérieur organisé à la fac Ségalen de Brest par le MJCF et le PCF avec la présence de représentants de la FSU, de la CGT éduc'action, de Sud éducation et le sénateur Pierre Ouzoulias

Débat sur Parcoursup et l'inégalité d'accès à l'enseignement supérieur organisé à la fac Ségalen de Brest par le MJCF et le PCF avec la présence de représentants de la FSU, de la CGT éduc'action, de Sud éducation et le sénateur Pierre Ouzoulias

Communiqué de Presse 
 
 

De Parcoursup à l’augmentation des droits d’inscription :

la réforme libérale en marche !

À l’occasion de la discussion de la loi relative à l’orientation et à la réussite des étudiants, la droite sénatoriale avait voté un article autorisant les établissements d’enseignement supérieur à « décider d’un tarif spécifique de droits d’inscription pour les étudiants étrangers, hors Union européenne ». En séance, le 8 février dernier, la ministre chargée de l’enseignement supérieur, Mme F. Vidal, avait donné un avis défavorable à cette proposition. Lors de la Commission mixte paritaire du 13 février 2018, M. Gabriel Attal, alors député et aujourd’hui secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation nationale, s’y était lui aussi opposé en considérant que : « les étudiants étrangers deviennent ensuite des ambassadeurs de la France dans leur pays et transmettent des valeurs ».

À rebours et sans aucune concertation, le Premier ministre vient d’annoncer, en présence de Mme F. Vidal, que les frais d’inscription des étudiant·e·s non communautaires seraient fortement augmentés. Ainsi, pour la licence, leur montant serait multiplié par seize, en passant de 170 € à 2770 € : « Bienvenue en France » !

Alors que la France a cédé à l’Australie sa troisième place des pays accueillant le plus grand nombre d’étudiant·e·s, qu’elle sera dépassée, sans doute l’année prochaine, par la Russie et l’Allemagne et que d’autres nations ont mis en œuvre des dispositifs financiers généreux pour les accueillir, comment croire que la hausse des droits d’inscription puisse être une solution pour les retenir ? Ce raisonnement emprunté au « marketing de la rareté » est, non seulement, une absurdité économique démontrée par les échecs des politiques similaires tentées ailleurs, mais aussi une insulte à la tradition universitaire française ouverte sur le monde, à l’instar des collèges parisiens fondés au Moyen Âge pour accueillir les étudiants pauvres et étrangers.

Le projet du Gouvernement ne peut donc avoir qu’une autre finalité. Refusant de donner aux universités les moyens budgétaires dont elles ont besoin pour satisfaire l’accueil d’un plus grand nombre d’étudiant·e·s, le Gouvernement leur impose de trouver des ressources propres, notamment par l’augmentation des droits d’inscription. C’est ce que lui demandait la majorité sénatoriale, au début de l’année, en estimant que 1 000 € pour tout le monde serait une « première étape raisonnable ». Le Gouvernement tente de rassurer en affirmant que ce n’est pas son projet, mais il avait aussi repoussé en février la proposition d’une augmentation des droits pour les étudiant-e-s non communautaires. Après Parcoursup, cette mesure montre au contraire sa volonté de poursuivre son programme de réforme libérale de l’enseignement supérieur. Les prochaines étapes sont connues : fin des diplômes nationaux, du statut des enseignants-chercheurs, etc.

Au Sénat, le groupe CRCÉ continuera de défendre l’universalité de l’accueil dans l’enseignement supérieur. Contre la doxa libérale, nous pensons que c’est la gratuité qui donnera de la valeur au service public du savoir, de la connaissance et de l’enseignement supérieur.


 

Pierre Ouzoulias, sénateur communiste,

Paris le 10 décembre 2018

De Parcoursup à l’augmentation des droits d’inscription :  la réforme libérale en marche ! (Pierre Ouzoulias, 10 décembre 2018)
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9 décembre 2018 7 09 /12 /décembre /2018 20:43
Avec Marx - penser et agir aujourd'hui - deuxième conférence des Jeudis rouges à Quimperlé le jeudi 13 décembre, 18h30 à Quimperlé, espace Benoîte Groult

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9 décembre 2018 7 09 /12 /décembre /2018 20:26
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9 décembre 2018 7 09 /12 /décembre /2018 20:25
Samedi 8 décembre - Assemblée générale du PCF Finistère à Logonna Quimerc'h en présence de Vincent Boulet, animateur du réseau Europe du PCF(photos Ismaël Dupont)
Samedi 8 décembre - Assemblée générale du PCF Finistère à Logonna Quimerc'h en présence de Vincent Boulet, animateur du réseau Europe du PCF(photos Ismaël Dupont)
Samedi 8 décembre - Assemblée générale du PCF Finistère à Logonna Quimerc'h en présence de Vincent Boulet, animateur du réseau Europe du PCF(photos Ismaël Dupont)
Samedi 8 décembre - Assemblée générale du PCF Finistère à Logonna Quimerc'h en présence de Vincent Boulet, animateur du réseau Europe du PCF(photos Ismaël Dupont)
Samedi 8 décembre - Assemblée générale du PCF Finistère à Logonna Quimerc'h en présence de Vincent Boulet, animateur du réseau Europe du PCF(photos Ismaël Dupont)
Samedi 8 décembre - Assemblée générale du PCF Finistère à Logonna Quimerc'h en présence de Vincent Boulet, animateur du réseau Europe du PCF(photos Ismaël Dupont)
Samedi 8 décembre - Assemblée générale du PCF Finistère à Logonna Quimerc'h en présence de Vincent Boulet, animateur du réseau Europe du PCF(photos Ismaël Dupont)
Samedi 8 décembre - Assemblée générale du PCF Finistère à Logonna Quimerc'h en présence de Vincent Boulet, animateur du réseau Europe du PCF(photos Ismaël Dupont)
Samedi 8 décembre - Assemblée générale du PCF Finistère à Logonna Quimerc'h en présence de Vincent Boulet, animateur du réseau Europe du PCF(photos Ismaël Dupont)
Samedi 8 décembre - Assemblée générale du PCF Finistère à Logonna Quimerc'h en présence de Vincent Boulet, animateur du réseau Europe du PCF(photos Ismaël Dupont)

Assemblée Générale du PCF 29 à la MPT de Logonna Quimerc'h ce samedi 8 décembre, en présence de représentants de plusieurs des 18 sections communistes du Finistère, avec Vincent Boulet, un des responsables nationaux du PCF en charge du secteur Europe, dont les éclaircissements sur les enjeux de la gauche progressiste et anti-libérale européenne ont été passionnants.

Retour sur le Congrès d'Ivry des 23, 24, 25 novembre, sur le mouvement social des Gilets Jaunes (plusieurs camarades ont rejoint la manif à Brest à 14h), sur notre projet pour l'Europe et l'enjeu des élections européennes. Discussion sur le lancement du travail sur les élections municipales dans le Finistère, à partir d'axes de projets construits avec les habitants pour servir leurs intérêts.   

Une belle ambiance, de la détermination des camarades.

46 adhésions ont été recensées jusqu'ici cette année 2018 au PCF Finistère, portant notre nombre d'adhérents à 850, dont 4 nouvelles adhésions la semaine dernière.

Compte rendu de l'intervention de Vincent Boulet, un des animateurs du réseau Europe du PCF, à l'AG Départementale 8 décembre 2018.
 

On peut utiliser certaines brèches pour passer à un autre système.

L’Union Européenne dans son organisation progressivement construite est un outil du capital. Le PCF a fait campagne contre tous les traités européens qui régissent aujourd'hui son fonctionnement, défendant une politique libérale et austéritaire, au service du tout-marché, des banques et de la concurrence au détriment des souverainetés populaires et des conquêtes sociales. L’union européenne crée des marchés de toute pièce comme celui de l’électricité ou du transport. Elle impose le pacte de stabilité et de croissance ainsi que le pacte budgétaire.

Ce système accélère et aggrave le fossé entre les blocs de pays européens avec d’un côté des pays riches comme la France et l’Allemagne et de l’autre des pays comme la Grèce ou l’Italie.

La crise de 2008 a vu ses effets amplifiés en Europe par le système même des règles adoptées. L’UE décide alors d’aller encore plus loin et de renforcer le pacte budgétaire : lutte contre la dépense publique excessive ; appel à la réforme du système éducatif pour l’adapter au marché du travail ; approbation de la réforme des retraites …

Face à cela, une sortie de l’euro et de l’UE n’implique en rien une sortie du capitalisme et des logiques en œuvre au sein de l’UE. On doit s’attaquer à la classe dominante européenne et nationale en s’appuyant sur les forces concrètes européennes.

Contexte politique en Europe

L’environnement politique en Europe est défavorable au progrès. En effet il y a très peu de gouvernements de gauche et la Grèce est un échec. Syriza s’est retrouvé face à l’ensemble des classes dirigeantes et la gauche européenne a été incapable de soutenir le gouvernement grec. La Grèce a servi d’exemple avec le chantage de la sortir de la zone euro, qui aurait été synonyme de chaos.

Au Portugal, le parti socialiste minoritaire gouverne avec une alliance comprenant le PC Portugais et le Bloc de gauche. C’est ce rapport de force qui permet d’avoir des avancées politiques progressistes. Le Portugal applique des réformes en restant actuellement dans le cadre du pacte de stabilité et de croissance.

Le piège tendu par cette classe dominante à travers Macron est de présenter que deux voies possibles. Une voie pro européenne libérale, une autre nationaliste. Le PCF défend une voie progressiste de gauche.

Quand à l’extrême droite européenne, elle mènera une campagne basée sur le slogan « on est chez nous ». Elle obtiendra vraisemblablement en ¼ et 1/3 des sièges au parlement européen.

Suite au Brexit, Macron et la classe dirigeante européenne essayent de remettre en place un imagier européen. Mais le gouvernement Allemand est en crise et Macron qui était érigé comme un modèle de remplacement de Merkel par la classe dominante se trouve aujourd’hui avec la crise des gilets jaunes devant une crise politique importante.

La sociale démocratie européenne se trouve elle aussi dans une grave crise, comme le montre les cas Allemand et Français. Les seuls pays où la sociale démocratie se maintient sont ceux où il y a un virage à gauche : Portugal, Angleterre, Espagne.

La souveraineté des peuples

Pour le PCF, la politique européenne doit être basée sur le principe de la souveraineté des peuples. Ainsi les peuples doivent choisir les projets de coopération sur lesquels ils veulent participer.

Il est aussi urgent de remettre en cause l’indépendance de la BCE. BCE qui est indépendante du contrôle démocratique, mais totalement dépendante des marchés financiers. Cela doit être complété avec un fond d’investissement européen.

L’idée qui guide le PCF et qui doit guider les forces progressistes est de créer une brèche. Le parlement européen est codécisionnaire des réformes européennes. Ainsi la libéralisation des chemins de fer a été adoptée avec seulement 24 voix d’avance sur 750. Le parlement européen vote aussi des déclarations sur lesquelles on peut s’appuyer comme la reconnaissance de l’Etat Palestinien.

Rapport du PCF avec les autres Partis Communistes européens

Le PCF appartient à la GUE qui comprend 21 partis politiques et du PGE qui comprend 31 partis (1 parti = 1voix). Les approches européennes des différents partis communistes peuvent être très différente les une des autres selon les situations nationales. Le PGE n’est pas un Komintern. Les partis communistes européens ne sont pas tous dans la GUE ou le PGE.

Le PCF au Parlement européen

Le PCF appartient au groupe de la GUE qui a actuellement 54 députés sur 750 parlementaires. Ce groupe a une importance particulière. Ainsi la lutte contre la libéralisation des ports et des docks a été engagée et gagnée par le combat des parlementaires de la GUE.

Les attaques libérales continuent en essayant de passer outre les institutions démocratiques. Pour exemple, les accords du CETA s’appliquent de façon provisoire suite au refus du parlement de Wallonie de le ratifier. Il s’appliquera de façon définitive quand tous les parlements l’auront ratifié.

La réponse à l’injonction d’une politique libérale européenne ne se situe pas dans un choix entre moins ou plus d’Etat mais dans des coopérations européennes.

Le PCF a des propositions prioritaires :

  • Les dépenses sociales ne doivent pas être comptabilisées comme de la dépense publique.

  • Il faut stopper la paupérisation des travailleurs pauvres en Europe passant de 7 à 10% alors que le PIB européen ne cesse de croitre passant de 15 000 milliards à 17 000 milliards.

  • Interdiction des délocalisations intracommunautaires.

  • Renforcer les droits des travailleurs détachés.

  • Lutter efficacement contre l’évasion fiscale avec un prélèvement à la source des profits.

  • Transformation de la PAC

  • Rénovation énergétique

  • Question de la paix et du désarmement. Refus d’une défense européenne intégrée et de porter à 2% du PIB le budget de l’armée. Désengagement de l’OTAN avec une conférence pan européenne large comprenant des pays hors UE comme la Russi , portant sur la paix et la sécurité en Europe.

La condition de la représentation du PCF au parlement européen est la suivante : avec 5% des voix, le PCF obtiendra entre 4 et 5 députés. En dessous de 5% des voix, le PCF n'aura pas de député.

 

Samedi 8 décembre - Assemblée générale du PCF Finistère à Logonna Quimerc'h en présence de Vincent Boulet, animateur du réseau Europe du PCF(photos Ismaël Dupont)
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