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10 octobre 2018 3 10 /10 /octobre /2018 12:14
 Vidéo du débat de la fête de l'Huma 2018 - Vieillir est une chance – Pour le respect, la dignité : Combattre l’âgisme dans notre société, les ÉHPAD et à domicile - Débat animé par : Christiane CARO
 Vidéo du débat de la fête de l'Huma 2018 - Vieillir est une chance – Pour le respect, la dignité : Combattre l’âgisme dans notre société, les ÉHPAD et à domicile - Débat animé par : Christiane CARO
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 Vidéo du débat de la fête de l'Huma 2018 - Vieillir est une chance – Pour le respect, la dignité : Combattre l’âgisme dans notre société, les ÉHPAD et à domicile - Débat animé par : Christiane CARO
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Dimanche 16 septembre 2018 à l'espace Bretagne de la fête de l'Humanité, organisé par Christiane Caro et l'atelier citoyen régional santé PCF-Front de Gauche Bretagne, un débat particulièrement intéressant sur l'exclusion sociale des anciens, l'âgisme, le droit à l'autonomie, la situation dans les EHPAD et l'aide à domicile, avec un très bon Olivier Dartigolles, Pascal Champvert, Bernard Spitz, Fabien Cohen, et de très nombreux autres intervenants. 2h de débat suivi par 70 personnes n'ont pas été de trop pour évoquer différents aspects de cette question sociale trop négligée qui concerne pourtant des millions de gens, personnes âgées, familles, aidants, personnels.

Photos Ismaël Dupont. 

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10 octobre 2018 3 10 /10 /octobre /2018 11:54
Pierre Darhéville, député communiste des Bouches-du-Rhône

Pierre Darhéville, député communiste des Bouches-du-Rhône

La loi Pacte : Un florilège de mesures libérales très dangereuses (P. Darhéville)

mercredi 10 octobre 2018 Son intervention en intégralité

La loi Pacte (plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises) qui a "pour but de transformer les entreprises", a été adopté en première lecture à l’Assemblée Nationale le 9 octobre. (361 ont voté pour, 84 ont voté contre et 103 se sont abstenus).

Avec humour, le député communiste Pierre Dharréville, a expliqué pourquoi son groupe n’a pas voté cette la loi Pacte dont il a résumé le fond au refrain "Chacun fait fait fait c’qui lui plait plaît plaît"...

Extraits :

 Article 1, nouveau guichet : un employeur vient d’arriver, y’a plus personne pour lui parler, encore moins pour l’accompagner 
 Article 3, faut simplifier : annonces dématérialisées. La presse écrite pourra pleurer. On a quoi de prévu pour l’aider ? 
 Article 4 : plus obligé, pour l’artisan qui veut s’installer, de faire un stage, de se former. C’était pourtant bien indiqué. 
 Article 6 : seuils réformés. Ils donnent des droits aux salariés, ces seuils sociaux si décriés, par le MEDEF et ses alliés. 
 Article 9 : radars débranchés. Les comptes seront exonérés de devoir être certifiés. Sous 8 milliards, cinquante salariés 
 Article 12 : c’est supprimé, l’obligation d’un compte dédié rien que pour leurs activités, pour les entrepreneurs isolés. 
 Article 13 : modernisées, les CCI, ou dézinguées ? « Chacun fait, fait, fait, c’qui lui plaît, plaît, plaît ! » 
 Article 20 : sur les marchés, l’épargne retraite sera plus placée. Pour l’employeur exonérée, pour la Sécu, volatilisée ! 
 Articles suivants, débridés, pour plaire aux marchés financiers 
 Article 30 : la CDC sera toute remodelée. Articles d’après : les brevets, les équilibres modifiés, privatisation d’ADP, la FDJ va y passer, d’Engie les parts seront cédées, le forfait social supprimé. On ne sait plus où on en est ! « Chacun fait, fait, fait, c’qui lui plaît, plaît, plaît ! »...

"On s’arrête là ; fini la soirée mousse ! On vous aura vus faire, en effet, beaucoup de mousse pour vanter la révolution à l’œuvre et ses immenses mérites, une révolution libérale, accompagnée de quelques faux-semblants. On l’aura entendu, ce refrain, cette injonction à arrêter d’empêcher, à libérer, à laisser chacun faire « c’qui lui plaît, plaît, plaît » – enfin, seuls ceux qui peuvent, évidemment."

"Concernant le coût de cette réforme : vous n’en savez vous-mêmes rien de précis, mais il s’élèvera au moins à 1 milliard d’euros, sans compter ce que coûteront les opérations de fusion-acquisition. Ensuite, de la fragilisation économique qui résultera de la suppression des règles et des garde-fous qui sécurisaient les échanges, les relations économiques et le développement des petites entreprises, qui en sortiront fragilisées."

"Quelques mots encore de la suppression de droits pour les salariés et du financement de ces droits – je pense au logement et à la Sécurité sociale. Vous encouragez le contournement du salaire, et vous avez vilipendé les augmentations – cette vilaine idée ! – et le salaire différé et socialisé – ce concept grossier ! Il va vous falloir quelques cours de rattrapage en pouvoir d’achat, je le crains".

"Quelques mots, enfin, des privatisations irresponsables des entreprises bien-portantes et stratégiques, chacune dans leur champ : la dérégulation du jeu, des transports et de l’énergie est au rendez-vous. Les tarifs réglementés seront rayés sans débat, d’un trait de plume."

"Nous vivons sous la pression du dumping social, fiscal, environnemental : le marché cherche en permanence à amoindrir les règles pour se livrer à cette guerre économique qui réduit toutes les dépenses, sauf la rémunération du capital. Votre projet de loi glorifie ce règne du dumping ; nous, nous voulons y mettre fin et changer de mode de développement, de production et de consommation, pour mieux respecter l’humain et la planète"...

Son intervention en intégralité

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9 octobre 2018 2 09 /10 /octobre /2018 06:14
Le 9 octobre, mobilisons-nous! Une réforme des retraites pour vivre dignement, c'est possible! (PCF)
Le 9 octobre, mobilisons-nous! Une réforme des retraites pour vivre dignement, c'est possible! (PCF)
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8 octobre 2018 1 08 /10 /octobre /2018 15:05
PCF. LES COMMUNISTES REBATTENT LES CARTES À UN MOIS DE LEUR CONGRÈS (L'Humanité, lundi 8 octobre 2018)
PCF. LES COMMUNISTES REBATTENT LES CARTES À UN MOIS DE LEUR CONGRÈS
Lundi, 8 Octobre, 2018

Les militants ont préféré le « Manifeste pour un parti communiste du XXIe siècle » au texte présenté par la direction nationale. Une situation inédite dans l’histoire du parti, face à laquelle chacun appelle au « rassemblement ».

Les répliques du séisme politique de 2017 n’en finissent plus de se faire sentir. Cette fois, c’est au Parti communiste que se manifestent les secousses. Pour la première fois dans l’histoire de la formation, le texte présenté par la direction nationale en vue du congrès extraordinaire, qui se tiendra fin novembre, n’est pas arrivé en tête. Avec 42,15 % des suffrages exprimés, c’est « Pour un manifeste du Parti communiste du XXIe siècle », emmené notamment par le député André Chassaigne, qui a obtenu samedi le meilleur score. Il devient ainsi « la base commune » pour la suite du congrès, devançant de 1 258 voix la proposition de la direction du PCF, qui enregistre 37,99 % (lire le détail des ­résultats en encadré). « J’en prends acte », a réagi Pierre Laurent dès samedi soir, notant que « les résultats sont très partagés », et qu’il n’existe « pas de majorité à ce stade pour avancer ».

« Ce n’est pas une surprise, mais on ne pensait pas que le Manifeste réaliserait un tel score », confie de son côté André Chassaigne, pour qui le résultat représente « un formidable signal d’espoir et témoigne d’une nouvelle ­ambition politique pour notre parti ». Pour le député du Puy-de-Dôme, ce vote exprime la volonté de « rompre avec la spirale de l’effacement, et de mettre en œuvre rapidement une nouvelle dynamique qui assure au PCF une place dans le paysage politique ». Une analyse qu’est loin de partager l’historien Frédérick Genevée. « Ce résultat est une très mauvaise nouvelle », estime celui qui a milité pour un autre texte, « Pour un printemps du communisme ». « Le parti est profondément divisé et sans majorité claire, déplore-t-il. Mais surtout, c’est le signe d’une forme de repli, d’une affirmation nostalgique alors que ce besoin d’une nouvelle radicalité communiste nécessite au contraire de s’appuyer sur des idées modernes. » Ce texte alternatif, défendu également par la députée Elsa Faucillon, a réuni samedi 11,95 % des exprimés, avec 3 607 voix, soit 3 300 de moins qu’en 2016. « Le nombre des adhérents cotisants s’est réduit de 7 % en deux ans, dont un grand nombre se serait porté sur notre texte », explique Frédérick Genevée. Et puis le vote « utile » contre le repli identitaire a joué en faveur de la base commune, estime l’historien, pour qui « l’effet référendum anti-Mélenchon a aussi joué ».

« L’envie de tourner une page douloureuse »

L’année électorale de 2017 a en effet concentré les insatisfactions des communistes, certains exigeant un « bilan » du soutien à la candidature de Jean-Luc ­Mélenchon pour la présidentielle. Un vote qui avait déjà divisé le PCF en 2016, puisque ce choix l’avait emporté d’une courte majorité (53,6 %).

« Ce qui s’est exprimé dans le vote, c’est d’abord l’envie de tourner une page douloureuse et d’ouvrir une période de transformation du parti et de notre stratégie, analyse Sébastien Laborde, secrétaire fédéral de Gironde. La façon dont les communistes ont vécu les campagnes législatives et présidentielle, l’échec du Front de gauche… tout ça a beaucoup pesé. » « La situation nationale comme internationale est extrêmement difficile. Nous sommes confrontés à des enjeux d’ampleur, une lutte de classe très vive, abonde Nathalie Simonnet, dirigeante de Seine-Saint-Denis. Face au défi du rassemblement, pour ne pas se replier sur nous-mêmes, nous avons besoin de réfléchir aux difficultés des alliances que nous avons menées. Cela ne remonte pas seulement au Front de gauche, mais bien avant. »

Le résultat du vote suscite aussi beaucoup d’inquiétude. « Des dangers mortels sont à écarter de manière radicale, explique Céline Brulin, secrétaire départementale de Seine-Maritime. Ceux de l’isolement et du repli, de la nostalgie d’un paysage politique qui n’existe plus, et puis surtout d’être autocentrés dans les semaines qui viennent alors que nous avons beaucoup de combats à livrer, à commencer mardi dans les manifs et aux côtés des retraités. » Pour la jeune sénatrice, « rassembler des insatisfactions et des mécontentements, ce n’est pas très compliqué, écrire une orientation opérante dans la situation actuelle, c’est autrement plus difficile ». Mais celle dont la fédération a envoyé trois députés à l’Assemblée nationale en 2017 reste confiante : « Le PCF ne retrouvera un élan que s’il est utile à nos concitoyens. C’est la boussole que nous ne devons jamais quitter. Dans notre département, on expérimente quotidiennement le fait qu’on puisse être complètement communiste et ­complètement rassembleur. Et c’est dans cette voie-là qu’il faut qu’on s’engage pleinement. »

Les jours à venir seront décisifs. D’abord parce que le débat est amené à se poursuivre, le texte adopté ayant vocation à être discuté et amendé localement puis au niveau des départements avant le rendez-vous national de fin novembre. « L’idée même de “base commune”, c’est de choisir un texte pour pouvoir l’enrichir, le transformer, souligne Nathalie Simonnet. Ce n’est pas le choix des communistes de Seine-Saint-Denis mais c’est le résultat de la démocratie et on va faire en sorte que la qualité de nos débats permette de modifier la base commune, en particulier sur la question de l’Europe. » Et pour certains, il y a urgence. « Entre ceux qui pensent qu’il faut que nous prenions une ligne de sortie de l’Europe et ceux qui pensent qu’il faut jouer dans les institutions européennes la conquête d’un pouvoir et d’une réorientation de la BCE, notre campagne n’est pas la même », rappelle Fabien Guillaud-Bataille, responsable du Val-de-Marne. Mais pour Frédéric Boccara, l’un des initiateurs du « Manifeste » : « Le texte choisi porte une orientation qui a sa cohérence, par exemple en refusant d’opposer rassemblement et développement de nos idées. Sur l’Europe, nous voulons mener une grande bataille sur la banque centrale européenne pour les services publics, c’est au cœur de notre texte et cela unit tous ses signataires, et bien au-delà. Le débat n’est pas sortir ou rester dans l’Europe, ça c’est celui que Macron veut imposer. Mais quelle bataille menons-nous et avec quelles perspectives. »

« On n’est pas là pour couper des têtes »

Côté partisans du « Printemps », « nous allons continuer de jouer le jeu du congrès, de défendre nos idées, explique Frédérick Genevée. Nous allons déployer des efforts accrus pour convaincre les communistes de la nécessité d’une profonde transformation de notre organisation. Nous sommes aussi décidés à nous adresser à toutes celles et tous ceux qui ont le communisme au cœur, à commencer par celles et ceux qui sont ou ont été adhérents ».

En attendant les prochaines assemblées locales, deux rendez-vous nationaux sont prévus dans les jours à venir. Lundi, l’exécutif du PCF doit se retrouver avant le conseil national du week-end prochain, où les premières candidatures aux élections européennes devaient être examinées. Mais la question des directions sera également posée avec un point d’étape de la commission en charge des candidatures. « On n’est pas là pour couper des têtes et s’enfermer dans un débat de personnes qui handicaperait le débat de fond. À partir des lignes définies ensemble, on parlera des visages qui porteront cette politique. C’est au secrétaire national de prendre acte des résultats, à lui de s’exprimer sur la manière dont il envisage l’avenir », estime André Chassaigne.

Une volonté farouche de rassembler tous les communistes

Pourtant, chez certains militants, la question se fait parfois plus pressante et le nom de Fabien Roussel, député du Nord, comme postulant à la tête du PCF circule déjà. Pour Sébastien Laborde, s’il existe un « sentiment que la direction nationale dysfonctionne, il n’y a pas de volonté de dégagisme ».

Reste le spectre d’une possible division des communistes, avec un texte qui n’emporte pas de majorité absolue. Sans compter que, sur le territoire, les résultats ne sont pas homogènes. Dans 40 fédérations du PCF, le « Manifeste » est arrivé en tête (avec une majorité absolue dans 24 d’entre elles) mais dans 49 c’est « Le communisme est la question du XXIe siècle », proposé par le conseil national du PCF, qui se classe premier (avec une majorité absolue dans 29). Ce sont sans doute les plus grosses fédérations (celles qui comptent plus de 1 000 votants) qui font la bascule, puisque trois d’entre elles (le Nord, qui s’était prononcé en 2016 pour une candidature ­Mélenchon, le Pas-de-Calais et le Val-de-Marne, qui optaient pour un candidat communiste) ont donné une majorité absolue au « Manifeste », contre seulement deux (les Bouches-du-Rhône et la Seine-Saint-Denis) pour la proposition du conseil national.

« Cette phase est toujours un peu clivante. Maintenant, je crois que tout le monde a la responsabilité de travailler au rassemblement des communistes. Quand je vois les déclarations, visiblement il y a une volonté de le faire », assure Sébastien Laborde. En effet, depuis samedi, André Chassaigne rappelle que ce vote n’est qu’une étape. « Le débat continue, assure-t-il. Il doit se faire dans l’écoute et le respect mutuel, dans la construction collective de ce qu’on va mettre en œuvre. Cela exige de chacun beaucoup de modestie et une volonté farouche de rassemblement. » « Nous avons devant nous un immense débat à poursuivre sur nos choix et un immense défi à relever pour la construction commune, l’unité et le rassemblement des communistes jusqu’au congrès, rappelle de son côté Pierre Laurent. Les semaines qui viennent nous appellent toutes et tous au travail commun. J’y mettrai toute mon énergie. »

Julia Hamlaoui et Maud Vergnol
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7 octobre 2018 7 07 /10 /octobre /2018 14:22
Résultats de la consultation interne des communistes pour la base commune du Congrès des 23-24-25 novembre dans le Finistère

Voici le résultat de la consultation des adhérents du PCF Finistère sur la base commune de discussion du Congrès des 23 au 25 novembre à Ivry.

Merci à tous les camarades qui ont organisé le vote et les débats dans les sections.

Merci à tous les adhérents qui ont exercé leur souveraineté à l'occasion de ce scrutin interne important, et qui ont contribué à apporter leurs réflexions sur l'avenir du PCF, les choix et directions qu'il doit prendre.

Notre Parti a une nouvelle fois fait la preuve de sa capacité à conjuguer exigence politique, sens critique, volonté de construire, fraternité et écoute de la diversité des points de vue.

Tous les textes ont été examinés, discutés, pris au sérieux.

Unis, rassemblés, et prêts à engager des transformations qui s'imposent pour peser davantage sur le débat politique et être mieux entendus, nous sortirons plus forts!

Fraternités à tous nos camarades, ceux du présent et ceux de l'avenir!

Maintenant, nous avons un mois et demi pour continuer à travailler la base commune de discussion, notamment en intégrant l'apport utile d'autres textes qui ont été appréciés par beaucoup de communistes, comme nous sommes nombreux à l'attendre. 

Et pour continuer, plus que jamais, à tenter de nourrir les luttes pour résister et faire naître l'espoir dans le peuple, avec un projet d'alternative à la domination capitaliste et à néo-libéralisme. 

Ismaël Dupont

 

***

Fédération du Finistère (27e fédération de France en nombre d'adhérents communistes cotisants à jour pouvant voter et première fédération de la Bretagne administrative, à 4 départements) : 

Inscrits: 514 
Votants: 325 (63%) 
Blanc: 1
Nuls: 3 
Exprimés: 321

Projet de base commune présenté par le Conseil national du PCF: "Le communisme est la question du XXIe siècle": 181 voix (56,3%)

Texte alternatif n°1: "Se réinventer ou disparaître! Pour un printemps du communisme": 24 voix (7,5%)

Texte alternatif n°2: "Pour un manifeste du parti communiste du XXIe siècle": 95 voix (29,6%)

Texte alternatif n°3: "Reconstruire le parti de classe. Priorité au rassemblement dans les luttes": 21 voix (6,5%)

 

Au niveau des sections du Finistère: 

Audierne: 75% pour la base commune du CN - 25% pour le texte alternatif n°2 

Brest: 71% pour la base commune du CN - 20% pour le texte alternatif n°2 - 4,7% pour le texte alternatif n°1 , 3% pour pour le texte alternatif n°4

Carhaix-Huelgoat: 87% base commune du CN - 13% texte alternatif n°1

Concarneau: 50% texte alternatif n°3 - 40% base commune du CN- 10% texte alternatif n°2 

Crozon-Châteaulin-Chateauneuf: 77% base commune du CN - 11% texte alternatif n°2 - 11% texte alternatif n°3

Douarnenez: 75% base commune du CN - 25% texte alternatif n°1

Fouesnant: 77% base commune du CN - 11% texte alternatif n°2 - 11% texte alternatif n°3

Lanmeur: 77% texte alternatif n°2: - 22% base commune du CN 

Le Relecq Kerhuon: 63% base commune du CN - 15,7% texte alternatif n°2 - 10,5% texte alternatif n°1 - 10,5% texte alternatif n°3

Moëlan-sur-Mer: 100% base commune du CN

Morlaix: 44% base commune du CN - 34% texte alternatif n°2 - 10,5% texte alternatif n°1 - 10,5% texte alternatif n°3

Pays Bigouden: 62% texte alternatif n°2 - 20% base commune du CN - 6,8% texte alternatif n°1 - 3,4% texte alternatif n°3

Quimper: 57% base commune du CN - 32% texte alternatif n°2 - 7% texte alternatif n°1 - 3,5% texte alternatif n°3

Quimperlé: 85% base commune du CN - 7% texte alternatif n°1 - 7% texte alternatif n°2

Roscoff: 90% base commune du CN - 10% texte alternatif n°1

Rosporden: 36% texte alternatif n°2 - 30% base commune du CN - 18% texte alternatif n°1 - 13,6% texte alternatif n°3

Scaër: 85% base commune du CN - 15% texte alternatif n°2  

 

Résultats de la consultation interne des communistes pour la base commune du Congrès des 23-24-25 novembre dans le Finistère

COMMUNIQUE DE PRESSE 

Plus de 30 000 communistes choisissent leur base commune de discussion 

Les 4, 5 et 6 octobre, 49 218 communistes à jour de leurs cotisations et ayant adhéré au PCF il y a plus de trois mois, devaient choisir le texte de base commune de discussion pour le 38e congrès. 
30 833 de ces électrices et électeurs inscrit·e·s ont voté, soit 62,65 % des inscrit·e·s. 

Il y a eu 661 bulletins blancs ou nuls, et 30 172 suffrages exprimés. 

Cette participation montre la vitalité militante et démocratique du PCF. 

La proposition de base commune adoptée par le Conseil national, « Le communisme est la question du XXIe siècle », a obtenu 11 461 suffrages, soit 37,99 % des exprimés. 

Le texte alternatif « Se réinventer ou disparaître ! Pour un printemps du communisme » a réuni 3 607 suffrages, soit 11,95 % des exprimés. 

Le texte alternatif « Pour un manifeste du Parti communiste du XXIe siècle » totalise 12 719 suffrages, soit 42,15 % des exprimés. 

Le texte alternatif « PCF : Reconstruire le parti de classe, priorité au rassemblement dans les luttes » a, quant à lui, atteint 2 385 suffrages, soit 7,90 % des exprimés. 

En application de nos statuts, le texte « Pour un manifeste du Parti communiste du XXIe siècle » devient donc la base commune de discussion dont tou·te·s les communistes doivent désormais se saisir pour la travailler, l’enrichir de tous les débats et contributions jusqu’au terme du congrès, avec l’impératif d’une construction collective. 

Après la grande consultation des communistes, l’assemblée nationale des animatrices et animateurs de section, les états généraux du progrès social, de la révolution numérique, les rencontres Niemeyer, les assises communistes de l’écologie, la convention pour l’art, la culture et l’éducation populaire, une nouvelle étape dans la tenue de notre congrès extraordinaire est franchie. 

Il reviendra au Conseil national des 13 et 14 octobre, ainsi qu’aux conseils départementaux, d’analyser et de tirer les enseignements politiques des choix effectués les 4, 5 et 6 octobre par les communistes. 

La gravité de la situation politique et sociale en France, en Europe et dans le monde met en devoir tou·te·s les communistes de réussir le congrès afin que notre peuple dispose d’un Parti communiste français à la hauteur des enjeux cruciaux de ce début de XXIe siècle. 

Parti communiste français
Paris, le 6 octobre 2018.

 

 

30 841 de ces électrices et électeurs inscrit·e·s ont voté, soit 62,65 % des inscrit·e·s.

Il y a eu 661 bulletins blancs ou nuls, et 30 180 suffrages exprimés.

Cette participation montre la vitalité militante et démocratique du PCF.

La proposition de base commune adoptée par le Conseil national, « Le communisme est la question du XXIe siècle », a obtenu 11 467 suffrages, soit 38 % des exprimés.

Le texte alternatif « Se réinventer ou disparaître ! Pour un printemps du communisme » a réuni 3 607 suffrages, soit 11,95 % des exprimés.

Le texte alternatif « Pour un manifeste du Parti communiste du XXIe siècle » totalise 12 719 suffrages, soit 42,14 % des exprimés.

Le texte alternatif « PCF : Reconstruire le parti de classe, priorité au rassemblement dans les luttes » a, quant à lui, atteint 2 387 suffrages, soit 7,91 % des exprimés.

Tu trouveras les résultats par département en cliquant ICI

Si on analyse les résultats par départements et fédérations, on voit que: 

49 départements ont donné la majorité à la base commune du CN « Le communisme est la question du XXIe siècle »

28 une majorité absolue: 

21 une majorité relative:

 

 

Sur les 49 451 inscrits (cotisants à jour et ayant adhéré il y a au moins 3 mois), 30 841 de ces électrices et électeurs du PCF inscrit·e·s (adhérents depuis au moins 3 mois) ont voté pour leur base commune de congrès, soit 62,65 % des inscrit·e·s.

Il y a eu 661 bulletins blancs ou nuls, et 30 338 suffrages exprimés.

Cette participation montre la vitalité militante et démocratique du PCF.

La proposition de base commune adoptée par le Conseil national, « Le communisme est la question du XXIe siècle », a obtenu 11 472 suffrages, soit 37,8 % des exprimés.

Le texte alternatif « Se réinventer ou disparaître ! Pour un printemps du communisme » a réuni 3 510 suffrages, soit 11,6 % des exprimés.

Le texte alternatif , « Pour un manifeste du Parti communiste du XXIe siècle » totalise 12 749 suffrages, soit 42 % des exprimés.

Le texte alternatif « PCF : Reconstruire le parti de classe, priorité au rassemblement dans les luttes » a, quant à lui, atteint 2 507 suffrages, soit 8,3% des exprimés.

Tu trouveras les résultats par département en cliquant ICI

Si on analyse en détail les résultats par départements et fédérations, on voit que: 

- 40 départements ont donné la majorité au texte qui l'emporte et qui servira de base commune pour tous les communistes, le texte alternatif n°2, "Pour un Manifeste du Parti Communiste" 

24 départements avec une majorité absolue: Pas-de-Calais (87%), Charente-Maritime (83%), Var (81%),Lot-et-Garonne (80%), Puy-de-Dome (76%), Haute-Garonne (68%), Allier (67%), Ardennes (67%), Cantal (65%), Somme (64,7%), Orne (62%), Nord (61,2%), Marne (60%), Corrèze (59%), Doubs (59%), Loire-Atlantique (58%), Lot (58%), Rhône (54,9%), Ille-et-Vilaine (54%), Maine-et-Loire (53,7%), Vosges (53,5%), Haute-Marne (51%), Val-de-Marne (51,26%), Drome (50,8%)

16 départements avec une majorité relative: Aube (49%), Dordogne (48%), Meurthe-et-Moselle (47,8%), Territoire de Belfort (47%), Calvados (46,6%), Paris (46%), Hautes Pyréenées (46%), Mayenne (45%), Savoie (43,8%), Seine-et-Marne (43,2%), Jura (43%), Landes (41%), Ain (38,9%), Vaucluse (37%), Creuse (35%), Haute-Loire (31%) 

- 50 départements ont donné la majorité à la base commune du CN « Le communisme est la question du XXIe siècle »

29 une majorité absolue: Haute-Corse (80%), Lozère (78,7%), Vendée (74%), Corse du Sud (70,8%), Essonne (68%), Hautes-Alpes (63,8%), Seine St Denis (63,3%), Aveyron (63%), Nièvre (60,8%), Côtes d'Armor (59%), Indre et Loire (59%), Haute-Vienne (59%), Gironde (57,6%), Eure (57%), Eure et Loir (57%), Finistère (56%), Alpes de Haute-Provence (57%), Cher (56,5%), Pyrénées Orientales (55%), Tarn-et-Garonne (55%), Loir-et-Cher (54%), Yvelines (54%), Ardèche (53%), Bouches-du-Rhône (52,6%), Oise (52%), Manche (51,7%), Loiret (51,5%), Gard (51%), Meuse (50%)

21 une majorité relative: Gers (49,5%), Bas Rhin (49,3%), Haut-Rhin (49,1%), Cote d'Or (46,7%), Isère (47%)Sarthe (48,9%), , Ariège (46%), Vienne (45,8%), Hérault (44,8%), Hautes Pyrénées (45%), Val d'Oise (44,7%), Aude (44%), Seine-Maritime (44%), Pyrénées Atlantiques (42,7%), Haute-Savoie (41,5%), Moselle (41%), Saone et Loire (41%), Indre (37%), Hauts-de-Seine (36,5%), Charente (31,4%), Loire 

- 4 départements ont donné la majorité au texte alternatif n°1, "Se réinventer ou disparaître. pour un printemps du communisme"

1 une majorité absolue: Deux-Sèvres (53,9%)

3 une majorité relative: Yonne (44,7%), Morbihan (40,5%), Alpes-Maritime (38,5%)

- 3 départements ont donné la majorité au texte alternatif n°3 « PCF : Reconstruire le parti de classe, priorité au rassemblement dans les luttes": 

2 une majorité absolue: Aisne (59%), Haute-Saône (76%) 

1 une majorité relative: le Tarn (37,8%)

Pour ce qui est des grosses fédérations du PCF, 5 sur les 9 de + de 1000 adhérents ont donné la majorité absolue ou relative au Manifeste: 

1. Pas de Calais 2876 (87% pour le manifeste)

2. Nord 2679 (62% pour le manifeste)

3. Bouches du Rhone 2470 (32% pour le Manifeste)

4. Val de Marne 2343 (51% pour le Manifeste)

5. Seine St Denis 2096 (17% pour le Manifeste)

6. Seine Maritime 1504 (33% pour le Manifeste)

7. Paris 1393 (46% pour le Manifeste)

8. Haut de Seine 1290 (34% pour le Manifeste)

9. Rhône 1099 (54% pour le Manifeste)

 

Pour ce qui est des grosses fédérations du PCF, 5 sur les 9 de + de 1000 adhérents ont donné la majorité absolue ou relative au Manifeste: 

1. Pas de Calais 2876 (87% pour le manifeste)

2. Nord 2679 (62% pour le manifeste)

3. Bouches du Rhone 2470 (32% pour le Manifeste)

4. Val de Marne 2343 (51% pour le Manifeste)

5. Seine St Denis 2096 (17% pour le Manifeste)

6. Seine Maritime 1504 (33% pour le Manifeste)

7. Paris 1393 (46% pour le Manifeste)

8. Haut de Seine 1290 (34% pour le Manifeste)

9. Rhône 1099 (54% pour le Manifeste)

Et parmi les 16 suivantes les plus importantes en nombre d'adhérents, la moitié ont donné la majorité relative ou absolue au Manifeste: 

10. Haute Garonne 993 (67% pour le Manifeste)

11. Gard 989 (33% pour le Manifeste)

12. Gironde 989 (27% pour le Manifeste) 

13. Essonne 924 (19% pour le Manifeste) 

14. Dordogne 855 (48% pour le Manifeste) 

15. Isère 828 (22% pour le Manifeste) 

16. Hérault 822 (43% pour le Manifeste) 

17. Allier 781(67% pour le Manifeste) 

18. Seine-et-Marne 619 (43% pour le Manifeste)

19. Val d'Oise 664 (36% pour le manifeste) 

20. Alpes Maritime 662 (13% pour le manifeste) 

21. Pyrénées Orientales 627 (31% pour le Manifeste) 

22. Savoie 592 (44% pour le Manifeste) 

23. Puy-de-Dome 578 (76% pour le Manifeste)

24. Loire-Atlantique 552 (58% pour le Manifeste)

25. Loiret 520 (26% pour le Manifeste) 

26. Var 515 (81% pour le Manifeste) 

 

https://blogs.mediapart.fr/cartographe-encarte/blog/101018/cartographies-du-vote-des-communistes

 

Dans les médias, les commentaires sur ce vote des adhérents communistes: 

Congrès du PCF : le texte de la direction mis en minorité, une situation inédite pour le parti
 
La direction du PCF en difficulté après un vote des adhérents

 

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7 octobre 2018 7 07 /10 /octobre /2018 07:14

Guillaume Pepy entend liquider les cheminot-e-s et leur statut (PCF)


Alors que les négociations sur la future convention collective de la SNCF sont en cours, Guillaume Pepy s’est livré hier dans un interview au journal Les Échos, à une véritable provocation à l’égard des cheminot-e-s.
Comme il l’a déjà affirmé la semaine dernière sur BFMTV, le patron de la 
SNCF a confirmé la suppression de 21.000 postes d’ici 2026. Un vrai plan 
social s’annonce, sur fond de dumping social et de casse du statut des 
cheminots.
Loin des promesses conjointes faites par le gouvernement et la direction 
de la SNCF sur le maintien du statut, Guillaume Pepy indique qu’il « ne 
peut avoir de SNCF à deux vitesses, avec les statutaires d’un côté, et 
les nouveaux salariés de l’autre ».
Une annonce claire qui fixe un unique objectif : la suppression du statut.
Le patron de la SNCF assure dans le même temps que la réforme ferroviaire va livrer ses promesses, à savoir permettre « plus de trains, et des transports de meilleure qualité. Avec un focus particulier sur nos fondamentaux, que sont la sécurité, la régularité et l'information voyageurs ». Un discours en total décalage avec la réalité de terrain.
Non content de sacrifier et fermer les lignes, la SNCF détruit de nombreuses dessertes de proximité au nom de la sacro-sainte rentabilité, remettant de fait en cause l’égalité d’accès au transport pour tous.
Il ne faut pas avoir peur des mots, c’est un plan social que propose aujourd’hui le patron de la SNCF.
Les fermeture des guichets, les suppressions des contrôleurs à bord des trains, et des agents d’escale dans les gares entraîne une remise en cause sans précédent des conditions de sécurité de transport des usagers.
En tirant les conditions de travail vers le bas, et jouant sur le dumping social entre salarié-e-s, Guillaume Pepy veut faire de la SNCF une entreprise tournée uniquement vers la recherche de résultat financier et non de service rendu aux usagers.
Le PCF va continuer à alerter sur les dangers de la mise en œuvre de cette réforme, et soutiendra toutes les initiatives permettant de faire reculer le gouvernement dans son projet mortifère de casse du rail public.

Parti communiste français,

Paris, le 5 octobre 2018.

Guillaume Pepy entend liquider les cheminot-e-s et leur statut (PCF, 5 octobre 2018)
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6 octobre 2018 6 06 /10 /octobre /2018 16:48

La journée nationale des aidants qui se tient chaque année le 6 octobre, va contribuer à mettre en lumière ces millions de femmes et d’hommes qui au quotidien accompagnent, soutiennent un proche, un parent, un enfant. De nombreuses initiatives et rencontres sont organisés sur le territoire en ce sens.
Ces femmes et ces hommes, jeunes, retraités, en activité professionnelle ou non, aident l’autre parce qu’il en a besoin. C’est un engagement noble.
Mais cet engagement ne saurait masquer le véritable coût pour les personnes qui l’exercent dès lors qu’elles sacrifient non seulement leur temps libre et leur vie familiale et amicale, mais aussi, bien souvent, leur carrière professionnelle et leur santé. Cette réalité est en train de grandir dans notre société.
Les manques d’autonomie ou la perte d’autonomie sont mal pris en charge par la solidarité nationale.
Il est de la responsabilité des pouvoirs publics et de l’Etat de prendre en charge par la solidarité nationale les personnes aidées qu’elles soient vieillissantes ou en situation de handicap.
Il est de la responsabilité des pouvoirs publics et de l’Etat d’accorder aux aidants des droits pour faire face.
C’est en ce sens que le 8 mars dernier j’ai déposé une proposition de loi visant à garantir la reconnaissance sociale des aidants.
Il est grand temps d’organiser la solidarité puisque la société la pratique déjà à l’état brut, pour produire face à cet enjeu majeur de l’autonomie, du droit, de l’égalité, de la justice, de la dignité.
De la mission flash que j’ai conduite sur cette question, des auditions et des rencontres, j’ai rédigé un rapport qui a été édité aux Éditions de l’Atelier pour que le plus grand nombre puisse avoir les éléments de ce débat.
Je reste mobilisé pour que rapidement nous gagnons des droits nouveaux pour les aidés et les aidants. #journeenationaledesaidants

6 octobre: journée nationale des aidants (Pierre Darhéville, député PCF)
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6 octobre 2018 6 06 /10 /octobre /2018 16:36
POUR IAN BROSSAT, UNE JOURNÉE EN CAMPAGNE AVEC LES ÉLEVEURS (Sylvie Ducatteau, L'Humanité, 6 octobre 2018)
POUR IAN BROSSAT, UNE JOURNÉE EN CAMPAGNE AVEC LES ÉLEVEURS
Samedi, 6 Octobre, 2018
Profitant du Sommet annuel de l’élevage à Clermont Ferrand, Ian Brossat,  le chef de file PCF pour les élections européennes, a présenté sa vision de l’agriculture. Il était accompagné d’André Chassaigne, député communiste du Puy-de-Dôme.
Ian Brossat, adjoint au logement de la Capitale, est plus habitué à rencontrer les locataires d’appartements parisiens que les agriculteurs auvergnats. Mais celui qui a acquis une notoriété certaine en tentant d’imposer l’encadrement du prix des loyers Parisiens et la réquisition sans conditions des appartements des marchands de sommeil, s’est livré, ce vendredi 5 septembre, à un tout autre exercice.  Toute la journée, accompagné par le député André Chassaigne (PCF), de la sénatrice Cécile Cukierman (PCF) et de nombreux élus,  le chef de file communiste pour les élections européennes, a arpenté les travées du Sommet annuel de l’élevage, deuxième rendez-vous paysans après le salon de l’agriculture de Paris, et rencontré agriculteurs, représentants syndicaux et des entrepreneurs des filières du secteur.
 
Les prix à la production et le revenu des paysans, les quotas, la politique agricole européenne, l’inquiétude et un certain sentiment d’urgence se sont invités dans toutes les conversations. « Il est temps que l’Europe cesse d’échanger des avions de chasse contre des kilos de viandes »,  a vivement réagi Jérémy Decerle, président des jeunes agriculteurs, très remonté contre la politique agricole commune et alors que Ian Brossat l’interrogeait sur l’opportunité d’une pétition contre l’importation de bœuf américain.  Lui a une idée en tête.  Une proposition que le PCF intégrera dans son programme électoral : « exclure l’agriculture et l’alimentation des traités de libre échanges ». « Parce qu’il s’agit de besoins humains », précise-t-il.  Onze textes en cours de négociation ou à venir seraient concernés.  Le programme communiste comporterait deux autres propositions fortes : le maintien du fond d’aide au plus démunis, de nouveau menacé après avoir failli disparaître il y a plusieurs années.  Enfin, la mise en place d’une nouvelle politique commune « Plutôt une PAAC,  politique agricole et alimentaire commune », de son point de vue indissociables, et appelant non pas à « moins mais plus d’Europe ».  Mais en la matière, domine la crainte « d’une renationalisation de la politique agricole » exprimée en particulier par Yannick Fiallip, président de la FDSEA de Haute-Loire. André Chassaigne s’en inquiète également. Il y  voit : « le risque d’une mise en concurrence des agricultures des 27 pays européens en plus de la compétition mondiale qu’organisent les traités de libre échange».
 
Les conséquences de la sécheresse inquiètent également le monde paysan. Du jamais vu pour tous. La coordination rurale craint qu’elles ne soient fatales à de nombreux agriculteurs. « Nous sommes à un tournant nous devons revenir à des pratiques d’avant l’industrialisation et la performance », confie un éleveur adossé au stand du syndicat.  Signe des temps, les stands et les témoignages ne manquent pas de recherche d’alternatives pour produire de la viande et des laits de qualité « D’autant que  les consommateurs sont demandeurs», estime un éleveur de Ferrandaises, producteur de viande rosé dans le Puy-de-Dôme.  Attentifs, les élus communistes écoutent et questionnent à la recherche d’une agriculture qu'ils veulent "à visage humain".  
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6 octobre 2018 6 06 /10 /octobre /2018 05:00

 

Après le grand succès de la soirée de lancement réunissant près de 300 personnes sous la coupole de l'Espace Niemeyer, nous avons le plaisir de te donner rendez vous

Mardi 9 octobre à 19h pour la première université Permanente autour de la philosophie.

Cette première soirée ouvre le cycle consacré au matérialisme

En présence d'Arnaud Macé, professeur d'histoire de la philosophie antique à l'Université Bourgogne-Franche-Comté qui viendra nous parler du matérialisme antique.

Tu peux venir participer à cet événement à

L'Espace Niemeyer -Siège du PCF -

Accès par le 6, avenue Mathurin-Moreau - 75019 Paris

(Métro L 2: Colonel Fabien).

N'hésite pas à cliquer sur le bouton ci-dessous pour nous faire part de ta présence : 

Tu peux également suivre la conférence à distance: visionner la vidéo en direct sur Facebook

Et dès le lendemain, tu pourras retrouver la conférence, sur la chaîne Youtube de l'Université Permanente, au moment où tu le souhaites, la voir ou revoir, en organiser une diffusion collective...

Je t'invite à noter désormais dans ton agenda :

L'Université Permanente, c'est tous les mardis ou presque, à 19h précises,

place du Colonel-Fabien et sur Facebook. Et à écouter ou réécouter, à tout moment, sur Youtube @univpermanente.

 

L'Université permanente est ouverte à toutes et tous, fais le savoir largement autour de toi!

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5 octobre 2018 5 05 /10 /octobre /2018 15:49
Proposition de loi des députés communistes pour garantir le pouvoir d’achat des retraités

 

Le 3 octobre, Sébastien Jumel et Pierre Dharréville ont rencontré les retraités rassemblés devant l’Assemblée nationale pour protester contre les mesures du gouvernement.Avec le groupe communiste à l’Assemblée, Pierre Dharréville a déposé une proposition de loi visant à garantir le pouvoir d’achat des retraités.

Son communiqué :

Depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron au pouvoir, le gouvernement ne cesse de s’attaquer au pouvoir d’achat des retraites avec notamment une augmentation de la CSG de 1.7% en 2018, qui a touché 8,2 millions de retraités.
Le premier ministre a d’ores et déjà annoncé la désindexation des pensions par rapport à l’inflation avec seulement 0.3% de revalorisation pour 2019. Ainsi 8 ménages sur 10 perdront 700 euros en moyenne d’ici à 2020.

Par ailleurs, le gouvernement va tenter en 2019, une profonde transformation du système de retraite mettant en cause le principe de solidarité nationale et de droit à une vraie pension.

Depuis des mois, les retraités disent leur colère et se mobilisent avec leurs organisations pour revendiquer.

C’est la raison pour laquelle, avec le groupe communiste à l’Assemblée, j’ai déposé une proposition de loi visant à garantir le pouvoir d’achat des retraités.

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