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28 novembre 2018 3 28 /11 /novembre /2018 13:43
photo PCF - Ismaël Dupont - fête du Travailleur Bigouden à Lesconil

photo PCF - Ismaël Dupont - fête du Travailleur Bigouden à Lesconil

Ce week-end des 24 et 25 novembre, à Ivry-sur-Seine, le 38e congrès du Parti communiste français a débouché sur un texte d’orientation « Pour un manifeste communiste du XXIe siècle », voté par 87 % des 800 délégués des différentes fédérations du PCF de France. Parmi eux, figuraient neuf Finistériens, dont Ismaël Dupont, conseiller municipal d’opposition à Morlaix, qui a été élu au conseil national du PCF « sur la liste unie et unique » conduite par Fabien Roussel, nouveau secrétaire national. À l’instar de deux autres militants communistes bretons : Amar Bellal (35) et Stephanie Missir (22). À noter que ce même Ismaël Dupont s’est exprimé à la tribune, juste avant la prise de parole de Fabien Roussel. Il l’avait déjà fait en début de congrès, notamment pour souligner le travail effectué autour de la culture et de l’éducation populaire à Morlaix et Quimperlé.

https://www.letelegramme.fr/finistere/morlaix/pcf-ismael-dupont-elu-au-conseil-national-27-11-2018-12145500.php

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28 novembre 2018 3 28 /11 /novembre /2018 13:38
Eliane Assassi présidente du groupe CRCE

Eliane Assassi présidente du groupe CRCE

Communiqué des sénateurs CRCE

Le gouvernement rate le train de la transition écologique

mercredi 28 novembre 2018

Alors que le Sénat examine ce jour, les recettes fiscales dites « écologiques », le Gouvernement présente le projet de loi d’orientation sur les mobilités (LOM).
Pour les sénatrices et sénateurs du groupe communiste, républicain, citoyen et écologiste, ces deux moments sont liés puisque la loi de finances aurait dû donner à voir des efforts particuliers pour le financement des transports.
Il n’en est rien.

Les crédits budgétaires ne sont toujours pas à la hauteur et aucune réorientation n’est prévue pour financer les transports du quotidien et le développement du fret ferroviaire, qui constituent pourtant des leviers très importants pour la transition écologique et la lutte contre la pollution.

Bien au contraire, ce budget consacre une nouvelle fois l’avantage fiscal en faveur de la route et de l’aérien. Un contre sens alors même que nos concitoyens sont appelés à contribuer fortement au travers la hausse de la fiscalité sur les carburants.

Pour cette raison, nous proposons d’en finir avec l’exonération de taxe dont bénéficie le kérosène mais également l’exonération de TICPE sur les transports routiers, des sommes conséquentes (près de 5 milliards) qui seraient bien plus utiles pour alimenter l’Agence de financement des infrastructures de transports de France (AFITF).

Nous demandons également que les recettes de la fiscalité dite écologique soient contenues et fléchées pour la transition écologique et en particulier les transports.

La déception est grande également concernant les annonces faites sur le projet de loi LOM, qui semble particulièrement lacunaire. Une boîte à outil utile sur le covoiturage, le transport à la demande, la prise en compte pour les trajets domicile travail à vélo … mais rien sur le transport de masse qu’est le transport ferroviaire.

On nous dit que l’effort sera porté principalement pour désenclaver les territoires, c’est effectivement nécessaire mais comment faire dans le cadre de la libéralisation du rail qui soumet le service public ferroviaire à des exigences de rentabilité ? D’ores et déjà, nous assistons à des fermetures de lignes, de gares et de guichets. Comment inverser concrètement la tendance ? Comment faire pour sortir le financement des infrastructures des logiques financières de rendement sur investissement qui sont à l’origine de drames comme celui du pont de Gêne ? Comment sortir des politiques austéritaires qui portent en elles les germes de la dégradation des infrastructures et du service rendu laissant toujours plus de place au privé ?

Il n’est pas question, non plus dans ce projet de loi d’écotaxe ou de vignette poids lourds, ni d’une renationalisation des autoroutes. Bref, aucun financement nouveau, aucune réorientation des politiques libérales à l’œuvre depuis des décennies.

Les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE seront déterminés, lors des débats parlementaires, à proposer de vraies solutions pour le droit de tous à la mobilité.


Communiqué du 26 novembre 2018

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28 novembre 2018 3 28 /11 /novembre /2018 09:12

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27 novembre 2018 2 27 /11 /novembre /2018 20:41
Eliane Assassi, Salah Hamouri, Pierre Laurent

Eliane Assassi, Salah Hamouri, Pierre Laurent

Salah Hamouri reçu par les sénateurs du groupe communiste, républicain, citoyen, écologiste
Salah Hamouri et Christine Prunaud

Salah Hamouri et Christine Prunaud

A l’invitation du groupe Sénateurs Communistes Républicains Citoyens et Écologistes, rencontre avec Salah HAMOURI. Salah parmi nous. Nous étions tous très émus et heureux de partager sa liberté. Nous poursuivons notre engagement commun pour la libération des prisonniers politiques et une Palestine libre

Christine Prunaud, sénatrice communiste des Côtes d'Armor.

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27 novembre 2018 2 27 /11 /novembre /2018 20:37
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27 novembre 2018 2 27 /11 /novembre /2018 18:54
La réaction de Pierre Darhéville, député communiste, aux propos d'Emmanuel Macron

Ma réaction aux propos d'Emmanuel Macron :

A la suite des mobilisations de ces derniers jours, le Président de la République s’est enfin décidé à s’exprimer ce 27 novembre.
Et il a choisi de ne pas prendre la juste mesure des revendications de justice sociale et fiscale des français.
Pointant « la crise du consentement à l’impôt », il déclare : « on doit expliquer aux gens ce qu’il y a en face de l’impôt ».

En face, il y a ses cadeaux aux plus fortunés, à commencer par la suppression de l’ISF, et au monde de la finance. Et toujours moins de services publics, (hôpital, éducation, formation, …), moins de solidarités, moins de protections sociales et plus d’inégalités.
Ses annonces sur le financement des énergies renouvelables et l’adaptation de la fiscalité du carburant, sont très insuffisantes au regard des enjeux. Ce qu’il faut, ce sont des outils publics puissants pour développer les transports en commun, une véritable stratégie énergétique respectueuse de l’environnement, des logements à haute qualité environnementale... Ce qu’il faut c’est redonner du pouvoir d’achat aux français en revalorisant de manière conséquente le SMIC, les salaires, les prestations sociales, les pensions de retraites pour sortir de la consommation et de la production low-cost qui abîment la planète.
Il faut une République des droits, une République de l’égalité, et certainement pas une République abandonnée au bon vouloir du marché.
Nous voulons le progrès social, nous voulons la transition écologique nous voulons une économie au service de l’humain. Nous n’avons pas besoin pour cela qu’on nous fasse la leçon ni qu’on nous punisse.
Il y a urgence à prendre des mesures qui garantissent le droit de vivre dignement.

Notre pays en a les moyens!

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27 novembre 2018 2 27 /11 /novembre /2018 10:11

 

Motion présentée par Fabien Roussel et Pierre Laurent et votée au congrès national du PCF

 

De tout le pays monte la colère populaire contre l'injustice sociale et fiscale.

Qu'ils portent des gilets jaunes, des blouses blanches ou des robes noires, des millions de femmes et d'hommes n'acceptent plus le sort qui leur est fait. Ils le disent haut et fort : "Trop, c'est trop ! On ne peut continuer à vivre avec des salaires de misère, des pensions sans cesse rognées, des allocations sacrifiées sur l'autel de l'austérité."

Nous sommes des leurs !

Ce gouvernement au service de la finance a multiplié les cadeaux fiscaux à une poignée d'ultra riches. De l'autre, il aggrave les difficultés et la précarité pour les salariés, les privés d'emplois, les jeunes, les retraités. Les femmes en sont les premières victimes.

Nous disons que la transition écologique, vitale à l'heure où l'humanité est menacée de terribles catastrophes, ne peut être menée à bien sans progrès social et sans changer notre modèle économique.

Avec les femmes et les hommes mobilisés dans les rues, dans les entreprises, dans les quartiers, nous voulons une économie au service de l'humain. Il faut une autre utilisation de l’argent pour produire autrement, pour partager les richesses créées par le travail.

L'heure est à la conquête de nouveaux pouvoirs, de l'entreprise à la République, jusqu’à l’Union Européenne.

Il faut cesser de culpabiliser la majorité de notre peuple. Pour que chacune et chacun puisse vivre dignement, il y a besoin d'augmenter les salaires, les pensions, les minima sociaux. Il y a besoin de services publics réhabilités (école, écologie, recherche, système de santé, culture, accessibles à toutes et tous), d'investissements massifs dans les transports collectifs, la rénovation énergétique des logements.

Les moyens pour y parvenir existent. Partons à leur conquête !

Le gouvernement doit répondre à la souffrance et à la colère du pays. Dès le 1er janvier 2019, l'impulsion doit être donnée d'une augmentation générale des salaires et des pensions, dans le public comme dans le privé : le SMIC doit être augmenté de 200 euros nets. Les négociations doivent s’ouvrir au plus vite dans toutes les branches professionnelles comme dans la fonction publique.

Pour financer la transition écologique d'autres choix fiscaux, budgétaires et financiers s'imposent, dès la Loi de Finances 2019. Comme l'a fait notre chef de file pour les élections européennes, Ian BROSSAT, nous exigeons :

  • de ramener le taux de la TICPE à son niveau de 2017 et l’affecter réellement à la transition écologique,
  • une taxation exceptionnelle des 10 milliards de profits annuels des compagnies pétrolières ,
  • la taxation du kérosène,
  • le maintien des lignes ferroviaires de proximité, menacées de fermeture, le développement du fret ferroviaire,
  • le retour à une TVA de 5,5 % sur les transports en commun.

Et revenir sur l’ensemble des mesures fiscales en faveur des plus riches et des profits (ISF…).

Solidaires de celles et ceux qui se mobilisent pour le pouvoir d'achat et contre l'austérité, engagé dans toutes les luttes pour les droits sociaux et pour l'emploi, appelant à faire un grand succès de la journée syndicale du 1er décembre, le Parti communiste français, réuni en congrès, est plus que jamais déterminé à faire monter cette exigence fondamentale : "L'Humain d'abord !"

 

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26 novembre 2018 1 26 /11 /novembre /2018 20:11
"Nous mènerons la campagne du pouvoir d’achat avec une hausse de 200 net du SMIC, une hausse générale des salaires et des pensions. Relevons le défi climatique en taxant le kérosène, les compagnies pétrolières et avec des transports gratuits !" Fabien Roussel, 25 novembre 2018

"Nous mènerons la campagne du pouvoir d’achat avec une hausse de 200 net du SMIC, une hausse générale des salaires et des pensions. Relevons le défi climatique en taxant le kérosène, les compagnies pétrolières et avec des transports gratuits !" Fabien Roussel, 25 novembre 2018

Fabien Roussel . Un moral d’acier forgé dans le bassin minier
Lundi, 26 Novembre, 2018

À 49 ans, l’ancien journaliste Fabien Roussel est devenu le onzième numéro un de l’histoire du Parti communiste français. Retour sur son parcours.

Par où Fabien Roussel est-il passé avant de devenir secrétaire national du PCF ? Direction Béthune pour la naissance, dans le Pas-de-Calais, en 1969. « J’ai grandi là, du vélo jusqu’à la Mobylette. Au milieu de militants. Mes parents et toutes les tatas et les tontons étaient engagés », raconte-t-il. Maman est employée de banque. Papa élu local PCF puis correspondant au Vietnam pour l’Humanité. « Je l’ai suivi deux ans là-bas vers 14, 15 ans. Un pays magnifique, digne, fraternel, sans haine contre les Français malgré la colonisation. Vivre à l’étranger, ça permet de découvrir d’autres cultures, mais aussi ton propre pays en reflet. »

Fabien rejoint sa mère à Champigny (Val-de-Marne), pour finir le lycée. « Je me suis engagé contre l’apartheid et pour la libération de Mandela, qui n’était pas encore l’icône aimée de tous. Les communistes occupaient de loin les premiers postes dans ce combat. C’est ce qui m’a fait entrer à la JC. » Avec d’autres, il exige le boycott du régime sud-africain. « On a envahi l’ambassade à Paris et le Quai d’Orsay. On s’est fait embarquer une paire de fois. Le maire de Champigny, Jean-Louis Bargero, venait nous chercher au commissariat ! » À la même époque, il manifeste activement contre les lois Monory et Devaquet. « Et on a gagné ! »

Au Parlement, Roussel se démène contre le fléau de l'évasion fiscale

La suite? Le voilà journaliste, souvent à l'étranger. "Puis j'ai eu des jumeaux. Donc là, faut rester à la maison. Je me suis posé à France 3 Nancy". En 1997, patatras! Jacques Chirac de décide de "dissoudre l'Assemblée nationale". La gauche plurielle gagne et la sénatrice PCF Michelle Demessine devient secrétaire d'Etat au Tourisme. Fabien intègre son cabinet. "Il a compté énormément. C'était une pile très mature politiquement", se souvient-elle. L'objectif est de montrer tout ce que peut apporter un ministre communiste, quel que soit le portefeuille. "Fabien a rivalisé d'innovation. Il sait entraîner du monde. Notre bilan rayonne encore", apprécie t-elle.  Au rang des conquêtes? La création d'un label Tourisme et Handicap, l'extension des chèques vacances au PME. "Pendant la Coupe du Monde 1998, avec les prix bleus, on a convaincu les hôteliers de ne pas faire flamber les tarifs pour que ça reste un rendez-vous populaire. A la fin, le ministère était respecté et son budget avait doublé".

En 2001, elle redevient sénatrice du Nord. Fabien accepte de la suivre dans sa région natale. Secrétaire de section PCF à Lille, il reprend, avec l'accord de Charb, le dessin "Je vote communiste et je t'emmerde" sur l'affiche des cantonales 2004. Un coup de gueule lancé pour "faire réagir et réveiller" contre les fermetures d'usines et les milliers de licenciements, explique t-il.  Il est repéré alors par Alain Bocquet, alors député maire PCF de Saint-Amand-les-Eaux, qui lui propose de rejoindre ses terres. A la tête de la fédération PCF du Nord en 2010, il est candidat aux Régionales dans les Hauts-de-France, avant d'être député en 2017. "Deux campagnes extraordinaires, qui m'ont forgé. Aux législatives, tout est fait pour qu'on perde: un ex-PCF dissident se présente, un insoumis aussi, le FN a fait 55% à la présidentielle, et Alain Bocquet n'est plus candidat. C'est passé de justesse", observe Fabien. 

Comment? "C'est un gars énergique, courageux. Il est dans le peuple comme un poisson dans l'eau. Un poisson rouge, évidemment", se félicite Alain Bocquet. En circonscription, son successeur se mobilise pour l'emploi.  "Il a été déterminant pour obtenir des réunions à Bercy avec Bruno Le Maire. C'est notre porte-parole", mesure Nacim Bardi de la CGT Ascoval. "Il vient lui-même aux nouvelles avant qu'on l'appelle. Il pousse les dossiers" pointe Vincent Vozwiak, délégué FO Alstom. 

Au Parlement, Roussel se démène contre le fléau de l'évasion fiscale. Fin 2017, il raconte en plein hémicycle avoir crée une entreprise offshore en "deux minutes et quelques clics", mise au nom du ministre des comptes publics, Gérard Darmanin, pour dénoncer la passivité du gouvernement. "On perd 100 milliards d'euros par an comme ça. C'est ça qui détruit notre modèle social et nos services publics", s'indigne l'élu. 

(...) Assis à ses côtés à l'Assemblée Nationale, le député PCF Stéphane Peu salue "un être pétillant, qui a le sens de la formule, et plusieurs atouts face au défi énorme qui l'attend: rassembler les communistes et leur redonner la pêche". "Ce n'était pas du tout un plan de devenir secrétaire national. A force d'être sollicité dans l'optique du congrès, je me suis dit que je ne pouvais pas dire non. Ce parti a un potentiel énorme, incroyable, qu'on sous-estime. Il a un grand rôle à jouer à gauche et en France. S'il remet les pieds dans la glaise, renoue partout avec les gens en partant de leurs problèmes et en exposant ses propositions, il peut convaincre et se relancer", développe aujourd'hui le numéro un du PCF.

Aurélien Soucheyre. L'Humanité, lundi 26 novembre 2018  

Fabien Roussel . Un moral d’acier forgé dans le bassin minier (L'Humanité, Aurélien Soucheyre, 26 novembre 2018)
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26 novembre 2018 1 26 /11 /novembre /2018 20:11
Congrès d'Ivry - Discours de clôture de Fabien Roussel, 25 novembre 2018

Discours de Fabien Roussel
Secrétaire national du PCF
Clôture du 38e Congrès
Ivry-sur-Seine
Le 25 novembre 2018

Cher-es ami-es, Cher-es camarades,

Depuis des semaines, des mois même, notre parti est en mouvement. Les communistes discutent, débattent, amendent... Le Parti Communiste vit comme jamais ! Et le message que vous avez porté tous ensemble est très clair : être unis et toujours plus combatifs !

Oui, être unis, parce que c'est notre plus grande force, depuis bientôt un siècle que notre parti existe. Nous avons toujours su, nous les communistes, nous rassembler autour de notre idéal commun, celui d'une société d'abord tournée vers l'Humain et non livrée aux marchés financiers.

Nous sortons de ce congrès soudés, riches des multiples contributions qui ont donné, à notre projet, une cohérence et une force rarement atteintes.

Avec Pierre Laurent, dont je salue la détermination et la fraternité, la confiance et la sincérité, nous avons travaillé, avec tous les militant·es, nous avons oeuvré sans relâche pour aboutir à cette réussite.

Et je voudrai, d'abord, vous remercier, vous les communistes, les secrétaires de sections, les secrétaires fédéraux, qui nous avez dit, d'une manière claire et impérative, que nous devions parvenir à nous rassembler lors de ce congrès.


Alors voilà, nous avons réussi un exercice démocratique incroyable quand d'autres partis se seraient déchirés, auraient explosé. Mais pas nous, non surtout pas nous !

Oui, nous sommes prêts pour les combats, prêts à porter notre projet, prêts à être toujours plus dans les luttes comme celle qui monte dans le pays autour du pouvoir d'achat.

Et je le redis ce matin: Nous sommes résolument aux côtés des travailleurs et travailleuses, des retraité·es, assommé·es par la hausse des prix des carburants, qu'ils et elles portent, ou non, un gilet jaune.

Et nous sommes aussi pour relever le défi climatique ! Mais pas avec une fiscalité punitive ! Or c'est exactement ce qu'il se passe avec cette hausse aveugle des taxes sur les carburants, qui frappe ceux et celles qui travaillent.

Et tout cela non pas pour investir dans les énergies renouvelables et les infrastructures de transports, mais bien pour combler les trous béants laissés dans le budget de la France par les cadeaux faits aux plus riches.

Le faux nez écologique du gouvernement ne trompe personne.

Sur les 37,7 milliards d'euros que va rapporter la Taxe Intérieure de consommation sur les produits énergétiques, 19,6% sont dirigés vers la transition écologique. C'est avec de telles supercheries que l'on déchaîne des colères.


Gilets jaunes, mais aussi blouses blanches: Oui, nous soutenons aussi les infirmières en lutte contre le plan Santé, à travers le Tour de France des hôpitaux que nous menons depuis des mois.

Comment peut-on encore oser réclamer en 2019, 900 millions d'euros d'économies à l'hôpital public quand on supprime l'ISF qui rapportait 3,2 milliards ? Exigeons l'embauche de 100 000 personnes à l'hôpital et 200 000 dans nos EHPAD, qui sont littéralement à bout de souffle.

Autre service public en colère, celui de l’Éducation nationale, où le personnel, de la maternité à l'Université, crie sa colère de ne pas avoir les moyens d'exercer sa mission.


Et que fait ce gouvernement ? Des économies ! Des économies sur le dos de nos besoins vitaux.

Les gilets jaunes, les blouses blanches, les robes noires de la justices mais aussi les cols bleus des usines ont des raisons de donner de la voix.

Car pour certains, ce sont des services publics de proximité qui disparaissent. Pour d'autres, c'est leur feuille de paye qui fond. Et quand ils la comparent avec celle de ces soi disant « grands patrons », plus pressés de planquer leur argent dans les paradis fiscaux que de créer des emplois en France, c'est la colère. C'est de l'indécence pure.


Carlos GOSHN ! Il a encaissé, au bas mot 20 millions d'euros par an, 1,6 million par mois. 1,6 par mois !
Un salarié de Renault, posté, sur une ligne de production ne touchera jamais en une vie ce que touche son patron touche en 1 mois !


Pourtant, il sait ce que vivent les salariés de Renault Douai que j'ai rencontrés. Il a dû les entendre raconter que même après 20 ans d'ancienneté, certains ne gagnent que 1 400 euros net, au prix d'une grande souffrance au travail.


Ces ouvriers sont brisés par des cadences infernales, dignes des temps modernes de Charlie Chaplin. Burn-out, humiliation et même parfois honte de ne pas y arriver : voilà le quotidien de ces travailleurs opiniâtres, durs au mal, fiers de leur métier, mais tellement malmenés et déconsidérés.

Que peut-on éprouver d'autre que du ressentiment et du dégoût face aux rémunérations scandaleuses des grands patrons français, ces « cracks du CAC » pour lesquels il ne semble pas y avoir de limite.

En 2017, la rémunération moyenne d'un patron du CAC 40 s'est élevée à plus de 5 millions d'euros par an. Une augmentation de 14% par rapport à 2016.


Et vos salaires, vos pensions, ont-ils augmenté de 14% ces deux dernières années ?
C'est peu dire que les salaires des travailleurs n'ont pas suivi la même pente !
On est vraiment dans un autre monde. Celui dans lequel les 15 patrons les mieux payés de France gagnent 100 fois plus que le niveau moyen pratiqué dans leurs entreprises.

Voilà pourquoi nous réclamons non seulement l'encadrement des salaires mais aussi, et c'est une urgence, une hausse de 200 euros net du SMIC dès le mois de janvier.
Le gouvernement doit ouvrir rapidement les négociations pour une hausse générale des salaires dans le secteur privé comme dans le secteur public et la fonction publique.
Nous devons aussi amplifier notre campagne pour obtenir une hausse des pensions pour nos retraités, injustement sacrifiés sur l'autel du capitalisme financier si cher à notre président.


Et quand les parlementaires communistes demandent au gouvernement de leur rendre leur pouvoir d'achat, la réponse est terrible: « ça coûte trop cher » ! Mais c'est leurs cadeaux aux plus riches qui nous coûtent cher, c'est leur politique en faveur du capital qui coûte cher et c'est justement ça qu'il faut remettre en cause.

Cette campagne sur le coût du capital, et en faveur du pouvoir d'achat des Français, est essentielle aujourd'hui. C'est une question de dignité humaine. C'est une campagne à amplifier pour le Parti Communiste Français dans les prochains mois: avec les français et les françaises, les salarié·es, les retraité·es, gagnons la bataille du pourvoir d'achat, obtenons une hausse généralisée des salaires et des pensions !

Dans les prochains jours, avec une pétition nationale, allons à la rencontre des français pour faire monter cette exigence !


Nos communes souffrent, elles aussi, d'un manque criant de considérations et de moyens.


Elles sont asséchées par ce gouvernement qui prévoit de faire 13 milliards d'euros d'économies sur leur dos durant le quinquennat. Avec ses méthodes, le gouvernement décourage les maires et les élus locaux.

1 maire sur 2 envisage de ne pas se représenter en 2020 ! C'est grave car les élus locaux
sont les sentinelles de la démocratie, ceux qui ont le lien le plus direct avec nos
concitoyens et concitoyennes.
Pourtant, nos 36 000 communes sont une véritable richesse dans notre pays. Elles sont nées avec la Révolution française il y a plus de 200 ans et elles font toute l'originalité de notre pays, avec ses mairies, ses services publics, ses lieux de vie.
Alors résistons aux injonctions de l'Union Européenne qui poussent les communes à fusionner, à se dissoudre dans de grandes agglomérations. Nous sommes attachés à nos villes, à nos villages et nous les défendrons bec et ongle !
Et que personne nous dise que c'est un problème d'argent, d'économie, de déficit !
Car la France ne manque pas d'argent, loin de là ! Mais il ne profite qu'à une minorité. Une infime minorité qui prospère insolemment. Ce sont eux les véritables assistés de la République, qui ont bénéficié ces dernières années de tant de largesses !
Savez-vous exactement ce qu'ils pèsent dans notre société ? C'est écrit en toutes lettres dans le rapport sur le plafonnement de l'ISF qui nous a été remis en commission des finances à l'Assemblée nationale.

Ils étaient 358 198 redevables de l'ISF en 2017. Il totalisaient un patrimoine total de 1 028
782 M ! 1028 milliards ! La moitié de notre richesse annuelle (PIB) détenue par seulement
0,5% de la population. C'est sûr qu'il y avait urgence à supprimer l'ISF ! (rapport Cour des
Comptes 2018)

Et encore, si tous ces riches contribuables s'acquittaient de leurs impôts... Mais c'est tellement loin d'être le cas.

On les retrouve souvent, avec d'autres, pris la main dans le pot de confiture de l'évasion fiscale. Ils n'en n'ont jamais assez. Ils sont addicts à l'argent comme certains à la drogue ou au sexe.


Et c'est de pire en pire. Les riches n'ont jamais été aussi riches et l'évasion fiscale devient un fléau mondial qui menace l'existence même des États à force de les priver de moyens financiers.


40% des bénéfices des multinationales sont transférés vers les paradis fiscaux.

Il manque 100 milliards de recettes fiscales à la France tous les ans à cause de ce fléau. 1000 milliards à l'Europe!

Et non seulement les gouvernements libéraux laissent faire mais en plus, ils se mettent d'accord pour continuer à taper dans notre pouvoir d'achat, vendre nos services publics et nous mettre en concurrence pour nous faire travailler pour des clopinettes !


Voilà un des sujets que nous avancerons lors des prochaines élections européennes et nous exigerons, entre autre, la tenue d'une COP fiscale mondiale, à l'image de celle qui a été menée sur l'environnement.

Car si les gaz à effet de serre font des trous dans la couche d'ozone, l'évasion fiscale fait des trous dans nos finances publiques !


Menons tous ensemble ce combat pour une fiscalité juste en France, en Europe et dans le Monde !

La France, deuxième économie de l'Union, peut aussi montrer l'exemple. Soyons modernes, nous les communistes et proposons un nouvel impôt pour lutter contre ces multinationales qui délocalisent à l'étranger les bénéfices qu'elles réalisent en France. Ce gouvernement réussit à mettre en place le prélèvement à la source de nos revenus à partir du premier janvier. Et bien, pourquoi ne pas mettre en place le prélèvement à la source
des bénéfices de ces multinationales avant qu'elles ne l'envoient dans les paradis fiscaux ?
Il faut que ces multinationales paient le même impôt que nos PME et nos commerçants, c'est quand même le minimum !!


Oui nos PME souffrent aussi et sont victimes de ce système financier, de cette économie globalisée et le PCF du 21eme siècle doit aussi les entendre et s'en préoccuper.
Le prélèvement à la source des multinationales, c'est un nouvel impôt qui nous permettra de dégager des ressources nouvelles pour notre budget, pour développer des services publics ou encore relever le défi climatique.
De même comment peuvent-ils dire qu'il n'y a pas d'argent pour développer des services publics en Europe, pour lutter contre la pauvreté, pour soutenir une agriculture durable quand la BCE distribue 3000 milliards d'euros aux banques, comme ça, sans conditionner cet argent, et encore moins en passant par les États ?

Oui, la finance a pris le pouvoir et il faut le dire, car c'est à cause de cela que ça va mal.

Mais c'est aussi en reprenant le pouvoir sur l'argent, sur la finance que nous réussirons à répondre aux besoins des peuples d'Europe, sans les mettre en concurrence.


Voilà le beau défi que nous relèverons avec Ian BROSSAT, qui sera, je le souhaite, à la tête d'une liste la plus belle, la plus large, la plus rassembleuse pour réussir à envoyer des député·es communistes au Parlement européen ! Ne perdons plus de temps, allons y !

Une partie de cette campagne se joue maintenant !

D'ici la fin de l'année, nous devons multiplier les initiatives, sur le pouvoir d'achat, les services publics, sur l'évasion fiscale, sur l'emploi et les travailleurs détachés !


Oui nous avons du pain sur la planche.


Les luttes à mener sont nombreuses, mais nous avons pour cela une force considérable.


La vôtre, celle des 49 393 militants communistes, qui sont notre incomparable richesse.

Soyons fier·es, soyez fier·es de ce que vous faites, soyez fier·es d'être des militantes et
militants pour la dignité humaine, pour la fraternité, pour la justice sociale. Il en manque
tant dans notre pays.

Donner du temps au service des autres, pour défendre un hôpital menacé, une maternité de proximité, un bureau de Poste dans un village, une usine, pour tendre la main à un homme en détresse, qu'il soit français, étranger ou réfugié, c'est tellement rare, mais c'est notre ADN, à nous les communistes !


C'est là qu'est notre place, aux côtés des « Arjos » qui se sont mobilisés pendant 1 615 jours pour sauver leur usine de Wizernes. Aux côtés des salarié·es de GE Hydro à Grenoble, qui se sont battus pour préserver des emplois quand le géant américain avait promis d'en créer plus de 1000 lors du rachat d'Alstom Power. Aux côtés des GM&S Industry, dans la Creuse et de tant d'autres contraints, comme les ASCOVAL aussi, montés
au front pour sauver leur entreprise, aux côtés des familles mal logées ou des réfugiés traités comme des moins que rien.


Soyons fier·es de notre engagement militant et de nos combats.


Soyons fier·es de notre engagement contre toutes les formes de domination, contre les violences sexistes et sexuelles, contre le racisme et la xénophobie.


Nous sommes des militant·es de la fraternité, de l'Humanité, du vivre ensemble, de ceux et celles qui organisent aussi les banquets, les fêtes que nous tenons encore, dans les villes, dans les quartiers.


Ceux qui arrivent à réussir ce pari incroyable, magique, unique de la fête de l'Humanité !

Qu'ils y organisent un débat, servent derrière un bar, assurent la sécurité de la Fête, sans les militants et les militantes communistes, cette fête n'existerait pas !


Et il y a aussi nos 7000 élu·es qui se battent, sur tout le territoire, dans une ville, un village, dans un conseil départemental, une région, à l'Assemblée ou au Sénat. Voilà aussi une force utile pour faire vivre l'espoir d'un monde meilleur.


Soyons fiers de nos élu·es, de ces élu·es qui donnent, eux aussi, un bout de leur vie, de ces élu·es qui, en plus, reversent une part de leurs émoluments car notre but, à nous, c'est d'être utiles et surtout, de ne pas changer une fois élu, de ne pas se faire élire pour s'enrichir. Pour nous, être élu·e, ce n'est pas un métier, c'est un engagement total au services des autres !


Cultivons tous les jours cet état d'esprit, cette capacité d'indignation, cette distance avec l'argent, cette disponibilité à passer du temps le soir à organiser une réunion, à vendre l'Huma sur un marché, à rendre visite à un voisin en difficulté.


Les communistes sont uniques pour toutes ces raisons.

Mes chers camarades, soyons fiers d'être des militants du bonheur car le sens de l'engagement se perd dans
notre pays. Les partis et les syndicats ne sont pas à la mode ? Mais que serait, sans eux, la
démocratie ?
A ceux et celles qui doutent, je leur dis: venez, envahissez nous, mêlez vous en, rejoignez un syndicat, un parti et regardez de l'intérieur comment ça se passe, bousculez-nous quand il le faut !

C'est la raison pour laquelle nous devons nous renforcer, être plus nombreux et nombreuses, être toujours plus organisé·es dans les villes, dans les entreprises.


Il nous faut, rapidement, lancer des campagnes d'adhésions pour appeler toutes ces femmes, tous ces hommes qui s'interrogent, qui doutent, qui aspirent à vivre dans un monde meilleur mais ne savent pas comment faire. Oui, le Parti Communiste peut et doit redevenir un parti plus fort, plus organisé, plus présent dans tous les territoires, plus ouvert sur la société qui bouge.

Adressons nous à tous ces orphelins de la gauche, à tous ces déçus de la politiques, à tous ceux qui ne se retrouvent dans aucune force de gauche actuelle et fixons nous l'objectif de repasser la barre des 55 000 adhérents d'ici la fin de l'année prochaine !


C'est comme cela que l'on portera le mieux nos idéaux d'une société plus juste, plus fraternelle : avec un parti plus organisé, la tête toujours dans les étoiles et les pieds bien plus ancrés dans la glaise !

La Paix
La question de la Paix est aussi un des sujets majeurs qui nous préoccupent.
Là encore, notre place est auprès de ces peuples en souffrance, de ces familles déplacées,
harcelées, martyrisées, de ses enfants privés du si beau droit à l'insouciance, plongés dans
les secousses d'un monde rongé par le repli sur soi, les égoïsmes et les nationalismes.
Nous sommes à leurs côtés, comme nous étions contre l'Apartheid et derrière Nelson
Mandela.
Comme nous sommes aujourd'hui toujours aux côtés des Palestiniens et de tous ces
peuples qui ne demandent qu'à vivre dans la dignité et la tranquillité.
Oui à un Pays pour la Palestine et la Paix pour les peuples israéliens et palestiniens !
Soutenons le peuple Kurde dans son combat pour l'indépendance et tous ces démocrates
turcs emprisonnés par Erdogan.
Promouvoir la paix, c'est aussi ne pas tricher.
C'est être cohérent. Tout le monde veut la Paix. Mais les même qui appellent à la Paix
participent à la course à l'armement. Il n'y a jamais eu autant d'armes vendues dans le
monde. Et donc jamais autant de conflits, autant de guerres.
Et la France monte désormais sur le podium des exportateurs d'armement, derrière les
États-Unis et la Russie. Pouvons-nous vendre des armes à l'Arabie Saoudite - 11 milliards
d'euros de commandes en neuf ans -, et nous émouvoir en même temps des atrocités
commises par un régime cruel et rétrograde ?
Quelle est la crédibilité d'un tel discours ? Et quelle peut être la portée d'une ode à la Paix
le 11 novembre, aussi puissante et lyrique soit-elle, quand la France s'engage aussi
profondément dans la course à l'armement nucléaire ?
5 milliards d'euros par an, 14 millions d'euros par jour jusqu'en 2025 pour la dissuasion
nucléaire: est-ce vraiment utile au regard de nos besoins et de notre ambition pacifique ?
Au lieu d'investir dans des sous-marin nucléaires français, pourquoi ne pas construire des
maternités, des écoles ?
Alors oui, faisons de la Paix une question prioritaire et mobilisons-nous pour vivre dans un
monde sans arme nucléaire !
Pour terminer, après les questions d'argent, après celle de la Paix, une question majeure
qui est celle du défi climatique.
Le Parti Communiste du 21eme est celui qui placera cette question au coeur de son action
car la planète, l'humanité est réellement menacée. Mais il s'agit, là encore, de mettre les actes en accord avec les discours.


L'écologie doit être positive, et non punitive. Accessible à toutes et tous et non réservée
aux seuls urbains aisés. Comme l'a dit Nicolas Hulot, n'opposons pas les menaces de fin du
monde et les fins de mois difficiles.
Mais la hausse des taxes sur l'essence et le diesel, c'est ce qu'il y a de plus injuste car elle
frappe surtout les salariés les plus modestes. Les riches s'en moquent de payer plus cher
l'essence ou le diesel.
Mais les ouvrier·es, les aides à domicile, les salarié·es des zones rurales, des montagnes !
Comment font-ils ?
Voilà pourquoi nous exigeons l'annulation de la hausse des taxes sur le diesel et autres
carburants. Parce que cela représenterait une nouvelle baisse de pouvoir d'achat
totalement injuste, jusqu'à 370 euros par an en 2022 pour ceux qui parcourent
20 000 kilomètres par an.
Et surtout parce qu'il y a d'autres voies à explorer pour réduire la consommation
d'hydrocarbure et préserver l'environnement.
Nous proposons ainsi de taxer le kérosène, ou encore le fioul lourd des porte-conteneurs
Ou de manière exceptionnelle, les bénéfices des compagnies pétrolières. Pourquoi ne pas
sortir du calcul du déficit des États les investissements écologiques comme le propose
Nicolas Hulot ?
Pourquoi la BCE ne prête pas à taux Zéro aux États, au moins pour commencer, pour leurs
investissements écologiques ?
Voilà des recettes nouvelles qui permettraient d'engager rapidement cette révolution
écologique que nous appelons de nos voeux.
Et au lieu de taxer les automobilistes, il faut ré-ouvrir des lignes de chemins de fers au lieu
d'en supprimer!
Car pour inciter les automobilistes à laisser la voiture au garage, il faut leur proposer d'autres modes de transports, moins polluants.
Oui, nous pensons que le train, le TER, le métro sont des leviers essentiels pour la défense de la planète. Développer les transports collectifs en favorisant l'accès du plus grand nombre, voilà notre cap.
C'est pour cela que nous demandons plus de moyens pour nos collectivités et une TVA à 5,5% pour les transports en commun, afin de permettre, là où c'est possible, la gratuité pour ceux et celles qui en ont besoin, voir la gratuité totale.
Et nos constructeurs automobiles, quand vont-ils enfin sortir un véhicule vraiment écologique, autre chose que la voiture électrique ?
Cela fait des années que les camarades de RENAULT proposent de lancer un véhicule avec un moteur à l'hydrogène, moteur qui existe déjà pour les bus. Ce moteur là, il fonctionne à l'air et à l'eau, il n'y a rien de plus écologique !
L'écologie doit irriguer toute la société, imprégner l'aménagement du territoire, l'alimentation, la consommation, le logement et la rénovation urbaine, l'énergie et sa
nécessaire maîtrise publique, l'urbain et le rural, chacun avec ses défis. Ils sont immenses et nous sommes prêts à les relever.
Oui soyons sincèrement éco-communistes, écolo-coco ! C'est aussi ça le Parti Communiste du 21ème siècle !
Inventons ce nouveau modèle économique, social, écologique dont nous avons besoin pour sortir de ce capitalisme prédateur pour l'être humain et nos ressources naturelles!
Je conclurai par ce proverbe indien, repris par Saint-Exupéry et que vous connaissez sans doute :
« Nous n'héritons pas de la terre de nos parents, nous l'empruntons à nos enfants. » Et bien nous pouvons ajouter: de quels enfants la Terre va-t-elle hériter demain ?
Et c'est notre responsabilité, à nous communistes, d'y travailler, de créer les conditions pour que nos enfants, les enfants de demain puissent vivre dignement mais s'engagent, eux aussi, pour un monde plus fraternel, plus solidaire, plus respectueux de la planète.
Mes cher(e) camarades,
Nous avons de merveilleux défis à relever tous ensemble. Le monde change, le capitalisme
s'adapte.
Le parti communiste et ses militants s'y préparent.
Nous devons garder ce cap qui fait notre force: celui de servir inlassablement la cause du
peuple, dans sa diversité, avec tout ce qu'il a de beau et de puissant, mais aussi avec ses
excès, ses contradictions.
Nous voulons faire du commun, construire ensemble ce projet de société qui place l'être
humain et notre planète au coeur de tous ses choix, c'est le communisme. Et le
communisme, en ce 21eme siècle, reste une idée neuve !
Nous continuerons à oeuvrer pour les rassemblements les plus larges, pour l'union du
peuple de France car c'est notre histoire, celle des communistes français, de ses élu·es et
c'est certainement là, la grande différence avec toutes les autres forces politiques de
gauche.
En 36, avec le Front populaire, en 40 dans la Résistance, en 45 en participant au
gouvernement du général de Gaulle pour reconstruire une France exsangue, en 68, avec
les syndicats et les étudiants, en 81 avec l'Union de la Gauche, en 2005 dans un front très
large pour gagner le référendum contre le traité constitutionnel,
le PCF a été de tous ces grands moments de l'Histoire de France, pour gagner, avec
d'autres, de grandes conquêtes sociales.
Unir, rassembler, dans la fraternité, toujours et dans le respect des idées de chacun, c'est
notre manière de faire de la politique au Parti Communiste Français.
Qui peut en dire autant ?
Alors continuons, faisons tout pour redonner un espoir à gauche, à construire les
rassemblements les plus larges car c'est la seule issue et aucune force politique de gauche
ne gagnera toute seule.
Et continuons aussi avec un Parti Communiste plus fort, plus influent, plus combatif, de
montrer qu'il existe dans notre pays une force politique originale, sincère, combative,
ouverte qui porte les idéaux de paix, de partage et de fraternité dans tous ses combats.
Ayons les bras ouverts pour travailler avec toutes celles et ceux qui veulent sortir du
capitalisme et construire un nouveau monde libéré de la finance.
Adressons nous aux ouvriers, aux instituteurs, aux commerçant, aux paysans, aux
infirmières, à toutes celles et ceux qui sont prêts à partager ces combats.

Ouvrons une lueur d'espoir dans notre pays, avec, dans notre tête et dans notre coeur, un
seul mot d'ordre, l'Humain d'abord !

Vive Le PCF,
Vive la République
Vive la France !
 

Congrès d'Ivry - Discours de clôture de Fabien Roussel, 25 novembre 2018
Congrès d'Ivry - Discours de clôture de Fabien Roussel, 25 novembre 2018
Congrès d'Ivry - Discours de clôture de Fabien Roussel, 25 novembre 2018
Congrès d'Ivry - Discours de clôture de Fabien Roussel, 25 novembre 2018
Congrès d'Ivry - Discours de clôture de Fabien Roussel, 25 novembre 2018
Congrès d'Ivry - Discours de clôture de Fabien Roussel, 25 novembre 2018
Congrès d'Ivry - Discours de clôture de Fabien Roussel, 25 novembre 2018
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26 novembre 2018 1 26 /11 /novembre /2018 18:01
Avec Marx penser et agir aujourd'hui - avec Bernard Vasseur, professeur de Philosophie - Quimperlé, jeudi 29 novembre, espace Benoîte Groult, 18h30

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