Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
19 janvier 2019 6 19 /01 /janvier /2019 06:50
Parcoursup apparait comme un instrument de gestion de la pénurie - après un an d'application, l'heure du bilan - pa Pierre Ouzoulias, sénateur communiste
Parcoursup apparait comme un instrument de gestion de la pénurie
Après un an d’application, bilan et évaluation de Parcoursup -
Par / 16 janvier 2019

Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, le 22 janvier prochain, les lycéennes et les lycéens ouvriront un dossier sur Parcoursup et commenceront à y déposer leurs vœux.

Cette plateforme a été remaniée par rapport à celle de l’an passé et plusieurs modalités d’instruction de la procédure ont considérablement évolué.

Nous regrettons vivement que ce remaniement d’ampleur de Parcoursup ait été décidé et réalisé sans qu’un bilan complet de sa première année de mise en œuvre nous ait été présenté.

Nous apprenons, par la presse, les modifications majeures apportées à un dispositif qui va toucher près de 900 000 personnes. Une nouvelle fois, nous sommes mis devant le fait accompli.

Je vous rappelle que la loi relative à l’orientation et la réussite des étudiants exige de votre ministère, au mois de décembre de chaque année, un bilan détaillé par académie de la procédure nationale de préinscription.

Par ailleurs, le comité éthique et scientifique de la plateforme Parcoursup, qui doit remettre son rapport au terme de la session de la procédure nationale, vient aujourd’hui de le rendre public, après le lancement de la nouvelle session et l’annonce des modifications apportées à la procédure.

Hier a été lancé le grand débat national dont l’objet est de « consulter » les citoyens, de « rendre la participation citoyenne plus active [et] la démocratie plus participative ».

Vous avez déclaré que la plateforme était avant tout au service des candidats. Aussi, nous déplorons profondément que vous n’ayez pas consulté l’ensemble des usagers de ce service pour leur demander leur avis. L’analyse de leur expérience était d’autant plus nécessaire que l’absence de hiérarchisation des vœux ne permet pas d’évaluation qualitative du dispositif.

L’article 24 de la Constitution a confié au Parlement la mission de voter la loi, de contrôler l’action du Gouvernement et d’évaluer les politiques publiques. Le Sénat l’exerce avec objectivité, mais détermination. C’est peut-être ce qui lui est aujourd’hui reproché et qui pousse d’aucuns à en demander la transformation.

Fort de cet esprit de responsabilité, le groupe CRCE, dans le cadre de la semaine de contrôle du Sénat, a demandé l’organisation du présentdébat.

La loi relative à l’orientation et la réussite des étudiants n’est pas un texte technique destiné à pallier les dysfonctionnements du portail APB – Admission post-bac – et à bannir le tirage au sort. Ce dernier était illégal et il vous suffisait, pour l’interdire, d’appliquer la loi en vigueur à l’époque.

Cette loi est la première étape d’un projet de transformation radicale de l’organisation et des finalités de l’enseignement supérieur. La hausse des droits d’inscription pour les étudiants extracommunautaires dont nous venons de débattre en constitue un nouveau stade, qui éclaire vos intentions réelles.

Depuis plus de dix ans, l’enseignement supérieur est dans une situation de sous-financement chronique. Le budget moyen par étudiant et le taux moyen de l’encadrement des jeunes ne cessent de baisser. La France est l’un des pays économiquement développés qui consacre le moins de moyens à son enseignement supérieur.

Cette crise, ancienne et persistante, est encore accentuée par l’arrivée massive de nouveaux bacheliers. Ils étaient près de 32 000 en 2018, soit une augmentation d’environ 5 % par rapport à 2017. Cette hausse devrait encore se poursuivre durant une dizaine d’années.

Lors de l’examen de votre projet de budget, la plupart des groupes a estimé que les moyens demandés par votre ministère pour l’année 2019 n’étaient pas à la mesure des enjeux auxquels notre pays doit répondre pour tenter de rattraper son retard.

Dans ce contexte, Parcoursup apparaît comme un instrument de gestion de la pénurie. Sa mise en œuvre a demandé des efforts supplémentaires considérables à l’ensemble des acteurs de l’enseignement supérieur. Pour quels résultats ? Il est difficile de répondre précisément à cette question tant les données publiées par votre ministère sont générales et partielles.

En 2018, le nombre de candidats reçus au baccalauréat a augmenté de 5,3 %, mais le nombre d’étudiants ayant accédé à l’enseignement supérieur n’a progressé que de 2,2 %. Autrement dit, la procédure a découragé un grand nombre de lycéens de poursuivre leurs études au-delà du baccalauréat. Ainsi, 22 % des inscrits ont quitté la plateforme sans aucune affectation.

Notre devoir de parlementaire est de vous demander ce qu’ils sont devenus ? Ont-ils rejoint des établissements privés, les classes passerelles ouvertes par les rectorats ou le marché de l’emploi ? Alors que vous avez donné la garantie à chaque bachelier de pouvoir poursuivre son cursus dans l’enseignement supérieur, vous devez nous expliquer pourquoi près de 180 000 d’entre eux ont finalement fait un autre choix.

Ce taux de renoncement n’est pas le même selon les filières de l’enseignement secondaire. Parcoursup s’est révélé bien plus pénible et hasardeux pour les bacheliers des sections technologiques et professionnelles.

Lors de séances de questions au Gouvernement, vous m’avez demandé, madame la ministre, de bien vouloir « relayer fidèlement » vos chiffres. À mon tour, je vous fais la même demande.

Les bacheliers des filières générales ont attendu, en moyenne, quatre jours avant de recevoir leur première proposition. Ceux des filières technologiques ont dû patienter douze jours et les bacheliers professionnels, dix-sept jours.

Par ailleurs, 71 % des titulaires d’un baccalauréat général ont reçu une proposition le premier jour, contre seulement 45 % des titulaires d’un baccalauréat professionnel. Plus de 80 % des bacheliers des filières générales ont accepté une proposition lors de la phase principale, mais seulement 52 % des bacheliers professionnels.

Vos chiffres indiquent, madame la ministre, que Parcoursup a incontestablement facilité l’affectation des meilleurs bacheliers des sections générales. Mais ce dispositif a aussi rendu cette affectation beaucoup plus difficile pour ceux des filières technologiques, et même dissuasive pour les bacheliers professionnels. Il nous faut en comprendre les causes.

En l’état des informations disponibles, cette analyse n’est pas possible, car nous ignorons les modalités de fonctionnement des outils de sélection des universités, les fameux algorithmes locaux.

Pendant plusieurs mois, madame la ministre, vous nous avez expliqué que ceux-ci n’existaient pas ou qu’il s’agissait simplement d’outils d’aide à la décision.

Vous venez de rendre public le cahier des charges de la plateforme Parcoursup. Dans son préambule, ce document révèle que « le développement de la plateforme Parcoursup a été mené de manière “agile” » – c’est-à-dire que ce cahier des charges a été réalisé a posteriori.

À la page 14 de ce document, on apprend que les algorithmes dits « locaux » sont des outils utilisés par les établissements pour réaliser des préclassements.

Le 11 janvier dernier, M. Frédéric Dardel, président de l’université Paris-Descartes, nous en dit plus sur leur mise en œuvre. Ainsi, dans son université, « les équipes ont fait un préclassement automatisé des dossiers », indispensable en raison du nombre de dossiers à étudier et des délais d’examen très courts. Il ajoute que, « très souvent », un « redressement des notes » a été fait en tenant compte de la moyenne de la classe.

Pour les filières de la première année commune aux études de santé, la PACES, et du droit, une pondération des notes a même été réalisée en fonction du « taux brut de réussite au bac ». M. Frédéric Dardel confirme donc en tous points nos craintes et l’existence de ces algorithmes, que vous aviez qualifiés de « légendes urbaines ».

Madame la ministre, je vous rappelle solennellement que le règlement général européen sur la protection des données personnelles proscrit tous les traitements automatisés des dossiers individuels. Le Sénat, à l’unanimité, vous avait demandé la publication de ces algorithmes. Je vous ai écrit sans succès pour en obtenir la communication, et je suis indigné que vous ayez conseillé aux établissements de ne pas nous les transmettre ! (Applaudissements sur les travées du groupe communiste républicain citoyen et écologiste et du groupe socialiste et républicain.)

Mme Maryvonne Blondin. Il a raison !

M. Roland Courteau. Très bien !

M. Pierre Ouzoulias. Vous aviez promis de rendre Parcoursup transparent. Cette condition ne peut pas être satisfaite tant que le processus de sélection des dossiers restera clandestin, invérifiable et incommunicable. Vous avez remplacé le tirage au sort par l’opacité.

Pour préparer ce débat, j’ai reçu de nombreuses contributions et questions. Je n’ai pas pu toutes vous les soumettre. Pour notre groupe, Céline Brulin vous en exposera d’autres, et je ne doute pas que vous, mes chers collègues, contribuerez à enrichir ce débat. J’ai cru comprendre que le Gouvernement souhaitait amender sa méthode de travail en laissant une plus grande place à la concertation et à l’évaluation de ses réformes par celles et ceux qui les éprouvent. Aussi, j’apporte ma modeste contribution à cet effort collectif en ouvrant un cahier de doléances national et en le mettant à la disposition de celles et ceux qui veulent poser leurs questions dans le prolongement de ce débat.

En ce qui nous concerne, nous persistons à penser que la République doit poursuivre le grand dessein de donner à tous les bacheliers les mêmes droits de continuer leurs études dans l’enseignement supérieur. Ensemble, nous devons donc œuvrer pour que l’État leur propose un cursus en adéquation avec leurs compétences et leur projet personnel, et définir les moyens budgétaires que nous sommes prêts à mobiliser pour satisfaire cette ambition politique.

Partager cet article
Repost0
19 janvier 2019 6 19 /01 /janvier /2019 06:20
Le Parlement européen viole le droit international au Sahara occidental (PCF)

Le Parlement européen viole le droit international au Sahara occidental (PCF)

En violation d'une décision de la Cour européenne de justice de 2016, le Parlement européen vient de voter l'extension de l'accord de tarifs douaniers préférentiels aux territoires du Sahara Occidental sous occupation marocaine.

Cette modification de l'accord entre l'UE et le Maroc ne peut s'appliquer car le Sahara occidental est en droit séparé et distinct du Maroc. Pour contourner cette obligation la Commission européenne a ignoré l'opposition du Front Polisario, seul représentant du peuple sahraoui, et le rejet des associations de la sociétés civiles.
Il s'agit d'un coup de force contre la Charte des Nations unies, le droit international et notamment le droit à l'autodétermination des peuples.

Ces modifications au protocole entérinent l'occupation marocaine et encouragent le pillage des ressources agricoles et de pêche des Sahraouis. Elles mettent en danger les négociations engagées depuis décembre 2018 sous l'égide de l'ONU confortant l'intransigeance de Rabat.

Le Parti communiste français condamne cette décision. Il faut que la Cour européenne de justice émette un nouvel avis. Le PCF exprime sa solidarité avec le peuple sahraoui et le Front Polisario dans leur lutte pour le droit à l'autodétermination et continuera à soutenir leurs exigences de combat justice, de liberté et de paix.

Parti communiste français,
Paris, le 18 janvier 2018

Partager cet article
Repost0
19 janvier 2019 6 19 /01 /janvier /2019 06:18
 Brexit : les intérêts des peuples doivent être défendus (PCF)

 

Brexit : les intérêts des peuples doivent être défendus (PCF)

 

Les députés britanniques ont massivement rejeté les conditions de l'accord de divorce avec l'Union européenne conclu par Theresa May.

La démagogie, alliée aux basses manœuvres parlementaires en tous genres, du gouvernement conservateur de Theresa May, entraîne le Royaume-Uni dans le chaos politique et ouvre la porte à de nouvelles régressions pour les peuples britannique et européens. May n'a visiblement plus de légitimité pour négocier un accord de sortie de l'UE.

Les conservateurs britanniques sont dans la surenchères en exigeant un Brexit dur, sans accord avec l'UE, pour aller plus loin dans la libéralisation de leur économie.

Les premières victimes du chaos que connait la Grande Bretagne risquent d'être les travailleurs et les classes moyennes. Beaucoup d'entre eux ont été trompés par les mensonges éhontés des promoteurs du Brexit -qui leur promettaient des économies de 350 millions de Livres par semaine destinées à renforcer la sécurité sociale ! Leurs aspirations légitimes à voir respecter la souveraineté populaire ont, en outre , été dévoyées par des nationalistes sans scrupule. En l'absence d'accord avec l'UE, ces forces ultra réactionnaires ont pour objectif de transformer la Grande-Bretagne en un paradis fiscal géant pour tenter de préserver les intérêts de la City.

Le Brexit ne doit pas être utilisé comme prétexte pour de nouvelles régressions sociales et de nouvelles atteintes aux droits. C'est pourquoi tout doit être mis en oeuvre pour obtenir un accord entre la Grande Bretagne et l'Union Européenne permettant d' assurer les droits sociaux du peuple britannique, des Européens installés au Royaume-Uni et des Britanniques installés en Europe. Nous relayons ici la voix des britanniques qui craignent pour leurs emplois et leur qualité de vie alors que la pauvreté explose au Royaume-Uni. Nous nous inquiétons des régressions en matières environnementales ou de protection des consommateurs.

Le PCF réaffirme en outre que les dispositions de l'Accord du Vendredi-Saint doivent être respectées intégralement et sans condition afin d'assurer les droits du peuple irlandais. A défaut, face au risque d'un Brexit sans accord, l'option d'un scrutin sur l'unité de l'Irlande serait posée.

Enfin, il est de la responsabilité du gouvernement français et de l'UE qu'ils permettent que les conditions d'un accord de retrait du Royaume-Uni soient réellement examinées en tenant compte des décisions prises au Royaume-Uni par les représentants des peuples concernés et qu'ils prennent enfin toutes les mesures nécessaires pour protéger les emplois et les secteurs économiques menacés par le Brexit, comme c'est le cas par exemple dans le secteur de la pêche. Les corridors maritimes avec l'Irlande doivent intégrer les ports français.

Le Brexit et le chaos qu'il provoque soulignent l'impérieuse nécessité de faire émerger une autre logique pour l'Europe. Elle ne doit plus être un drapeau pour une fuite en avant néolibérale au service de la finance, mais au contraire un outil pour aligner vers le haut les conquêtes sociales et démocratiques qui respecte la souveraineté des peuples.

Parti communiste français
Paris, le 16 janvier 2019

Partager cet article
Repost0
19 janvier 2019 6 19 /01 /janvier /2019 06:11
Appel européen conjoint pour les élections au Parlement européen -  Pour une Europe des travailleurs et des peuples

 

Appel conjoint pour les élections au Parlement européen

 

Pour une Europe des travailleurs et des peuples

Les élections au Parlement européen mettent les travailleurs et les peuples des États membres de l’Union européenne (UE) face à d’énormes difficultés et impasses. Les travailleurs sont confrontés à la précarité et à l'insécurité sociale, aux inégalités, à la pauvreté et à l'attaque contre les salaires, les retraites et leurs droits. Les populations, et en particulier les jeunes, subissent le chômage, une migration économique forcée, un accès de plus en plus restreint à l’éducation, à la santé et au logement. Une réalité qui exprime l'intensification des politiques d'exploitation et d'appauvrissement de l'UE.

Les asymétries et les inégalités de développement entre les États membres de l'UE se sont aggravées. L'UE elle-même reste en crise et confrontée à de graves troubles.

L'UE, les classes dirigeantes et les forces qui les représentent ne peuvent plus dissimuler le mécontentement social croissant provoqué par leurs politiques: néolibéralisme dans l'économie, structure non démocratique et centralisée de son fonctionnement, militarisme et interventionnisme dans les relations internationales. Aujourd'hui, nombreux sont ceux qui admettent que les déclarations et les promesses de l'UE et des forces qui la dirigent ont été réfutées. La réalité à laquelle les peuples de nos pays sont confrontés est très différente.

- Au lieu de "prospérité", les peuples de l'UE comptent des millions de chômeurs, de sans-abri et de pauvres, alors que des milliards d'euros sont consacrés au sauvetage des banques. Les services publics et les entreprises publiques sont en cours de privatisation et les biens sociaux commercialisés. Les pertes des banques sont transformées en dette publique sur le dos des travailleurs.

- Au lieu de "démocratie et liberté", de nouveaux mécanismes de classement des citoyens et de contrôle d'Internet sont mis en place. Les libertés démocratiques, y compris les droits syndicaux, sont attaquées. L'ultra-droite et le néofascisme, vaincus par la lutte des peuples du XXe siècle, réapparaissent en Europe, tandis que l'anticommunisme et la falsification de l'histoire européenne revêtent un caractère institutionnel. Dans certains États membres, les forces d'extrême droite participent au gouvernement, alors que le système leur permet de répandre le poison de la haine raciste, de la xénophobie, du chauvinisme, du sexisme et de l'homophobie, en remettant en question l'idée d'égalité.

- Au lieu d'oeuvrer pour la "paix", l'UE militarise et approfondit constamment son lien organique avec l'OTAN. Aujourd'hui, avec la création d'une coopération structurée dans le domaine militaire (PESCO), une nouvelle phase du militarisme a été annoncée, qui implique notamment une augmentation des dépenses militaires et un "transfert d'investissement" vers l'industrie et le commerce des armes. Dans le même temps, l'Union européenne est impliquée dans une escalade d'interventions et d'agressions contre des États et des peuples, illustrée par sa complicité avec Israël face au drame vécu par le peuple palestinien.

- Au lieu de défendre l'environnement, l'UE subordonne ses politiques environnementales aux lois du marché. Les scandales des industries multinationales qui violent la législation sur l'environnement et l'incapacité de prendre les décisions nécessaires pour lutter contre le changement climatique et les conséquences dramatiques des problèmes environnementaux pour les peuples témoignent du fossé qui sépare les déclarations des actions.

- Au lieu de faire preuve de solidarité et de lutter contre les causes qui poussent des millions de personnes à quitter leur pays, l'Union européenne poursuit des politiques qui aggravent et détériorent la situation. Son implication dans les interventions impérialistes au Moyen-Orient et en Afrique du Nord a multiplié le nombre de réfugiés. Les fardeaux du passé colonial, associés aux politiques néocoloniales d’exploitation des pays d’Afrique et d’Asie, ont créé un cercle vicieux de pauvreté et de sous-développement qui conduit leurs peuples à rechercher une vie meilleure en Europe. Dans le même temps, le grand capital dans les pays européens fait face aux réfugiés et aux migrants en tant que main-d’œuvre peu coûteuse qu’elle souhaite exploiter afin de saper les relations de travail. Personne ne doute que la migration et la crise des réfugiés constituent un problème complexe et multidimensionnel. Cependant, le militarisme, le racisme et la xénophobie ne peuvent jamais être la réponse. Les forces progressistes sont appelées à lutter dans chaque État membre de l'UE afin de donner et faire prévaloir des réponses conformes au droit international et à la primauté des principes de solidarité, d'internationalisme et l'unité de classe des travailleurs.

Les peuples veulent et ont besoin d'une autre Europe - Une autre Europe est possible!
Outre le cadre des traités, des politiques communes et du pacte de stabilité, l'UE a créé au cours des dernières années un mécanisme draconien permettant d'exercer un contrôle suffocant sur les budgets et les politiques budgétaires des États membres par le biais du traité fiscal, de la « gouvernance économique » et du « Semestre européen ». L'Union économique et monétaire se renforce, les relations de dépendance économiques et politiques sont en train de s'institutionnaliser, la souveraineté nécessaire pour exercer une politique différente au niveau national est en train d'être annulée, la démocratie et le droit du peuple au développement socio-économique compromis. "L'union bancaire" prône une concentration gigantesque de capitaux et le contrôle des systèmes financiers des États. Les accords de libre-échange avec les puissants centres du monde (tels que le CETA avec le Canada), en combinaison avec le commerce néocolonial, les politiques avec les périphéries en développement dans le monde, constituent l’aspect extérieur d’un modèle économique profondément injuste et exploiteur.

La démocratie, l’État et la souveraineté des peuples sont remis en question par l’imposition de relations de domination politique et économique dictées par le directoire des grandes puissances et déterminées par les intérêts des groupes économiques et financiers. Les gouvernements élus subissent des menaces flagrantes et font l'objet de chantage. Les référendums sont ignorés ou répétés jusqu'à ce que les citoyens votent conformément à ce que souhaite l'UE.

Les avertissements émis par les forces du progrès sur le caractère, les politiques et le cours de l'UE - tels que définis par ses traités et approfondis avec les politiques mises en œuvre par la droite et la social-démocratie en Europe - se sont révélés vrais. Cependant, non seulement l’UE n’écoute pas les voix des peuples, mais elle intensifie les attaques contre le niveau de vie et les droits de nos peuples. Avec le slogan "Plus d'Europe", les dirigeants de l'UE ne discutent pas d'une autre voie ou d'une autre Europe, mais de la rapidité avec laquelle l'UE continuera de renforcer ses monopoles, sa militarisation et ses diktats. D'autre part, non seulement le nationalisme et le racisme d'extrême droite ne constituent pas une alternative, mais ils représentent le visage le plus réactionnaire du capitalisme, rappelant les époques les plus sombres de l'Europe.

La crise dans l’UE - résultat du capitalisme et de ses contradictions - a mis en évidence de manière dramatique tous les problèmes et a montré que la construction de l’UE n’est pas réformable dans son essence, car ses traités définissent une structure et un processus néolibéraux et militaristes. Une voie de coopération efficace en Europe devra nécessairement reposer sur les principes de souveraineté, de liberté, de démocratie, de progrès social et de paix.

Une autre Europe est possible, nécessaire et plus que jamais à l'ordre du jour. Une autre Europe - une Europe qui servira les travailleurs, les peuples et leurs besoins - peut naître d’un changement radical des fondements sur lesquels l’Union européenne a été construite. Un changement radical conçu et décidé par les travailleurs et les peuples d'Europe.

L’histoire du continent européen est riche d’héritages militants et révolutionnaires. Cela prouve que les peuples - avec les travailleurs et les jeunes comme force pionnière - peuvent, avec leurs luttes, mettre un terme aux attaques et aux mesures barbares actuelles; barrer la route à l'extrême droite et au fascisme; ouvrir la voie à des transformations sociales majeures de caractère anti-impérialiste et anti-monopoliste: apporter une alternative au capitalisme et à ses impasses; de projeter une fois de plus la vision de la construction de nouvelles sociétés, du progrès, de la paix et de la justice sociale.

Nous unissons les forces
Nous renforçons les luttes

Les forces communistes, progressistes, anticapitalistes, anti-néolibérales, de gauche et écologistes qui ont co-signé cet appel considèrent que les prochaines élections au Parlement européen en mai prochain représentent une occasion importante d'exprimer notre lutte pour le présent et l'avenir de nos pays et du continent.

Nous savons que le danger de l'extrême droite représente aujourd'hui une menace majeure pour notre continent et ses peuples, également encouragée par l'administration Trump aux États-Unis. Les forces au pouvoir et les intérêts de l'Union européenne ne peuvent enrayer cette menace, car ce sont leurs politiques qui cultivent le terrain qui la génère, alors que certains collaborent même ouvertement avec l'extrême droite. Seules les forces du progrès, les forces qui luttent pour les droits du travail et les droits sociaux, ainsi que pour la souveraineté des peuples, peuvent être le rempart de la résistance à l'extrême droite et au fascisme. C’est pourquoi leur renforcement doit être l'option pour chaque citoyen démocrate et progressiste de chacun de nos pays.

Nous appelons les travailleurs, les jeunes, les femmes et, en général, les peuples des États membres de l'UE à exprimer leurs revendications, leurs aspirations, leurs luttes et leurs visions lors du vote aux élections au Parlement européen, en renforçant les forces qui - comme nous, les partis signataires du présent appel - sont à l'avant-garde des luttes sociales et syndicales et s'engagent à poursuivre la lutte:

Pour une Europe des droits sociaux

Qui soit utile à ceux qui produisent la richesse et font vivre l'économie, à savoir les travailleurs; qui assure des emplois permanents, stables, à plein temps et dignes pour tous; qui rétablit et favorise les acquis et les droits sociaux; qui défend et promeut les services publics; qui garantisse le droit à l'éducation et au travail de la jeune génération et un niveau de vie digne des personnes âgées et des groupes sociaux vulnérables; qui reconstruit et élargit les infrastructures sociales offrant un soutien aux familles, aux enfants et aux personnes handicapées;

Pour une Europe de progrès économique, social et écologique durable

Pour une voie de développement social et économique pour notre continent qui favorise une convergence réelle et de plus en plus croissante entre les différents pays; cela devrait être basé sur des programmes d'investissements publics pour les politiques sociales, l'utilisation durable des ressources naturelles et la protection de l'environnement; qui prenne des mesures radicales contre le changement climatique, tout en assurant la justice sociale; qui favorise le potentiel productif de chaque pays, dans le respect du droit au développement et d'un modèle de développement durable; qui assure la souveraineté et la sécurité alimentaires; qui défende le caractère public des secteurs stratégiques de chaque pays et soutient les petites et moyennes entreprises; qui met fin aux paradis fiscaux, aux mouvements de capitaux libres et déréglementés et qui combat et taxe les activités spéculatives du capital.

Pour une Europe de paix et de coopération avec tous les peuples du monde

Une Europe qui respecte la Charte des Nations Unies et le droit international, y compris les principes à l'autodétermination des peuples, de l'intégrité territoriale et de la souveraineté des États; qui rejette la course aux armements et la militarisation des relations internationales; qui agit pour la fin des interférences agressives externes et des agressions extérieures; qui mette fin aux alliances militaires agressives telles que l'OTAN et à l'existence de bases étrangères et lutte pour le désarmement, y compris le retrait de toutes les armes nucléaires du territoire des États membres et l'abolition totale des armes nucléaires. Pour une Europe qui promeuve la coopération et l'amitié entre les peuples du monde entier - coopération politique, économique, sociale et culturelle, égale et mutuellement bénéfique.

Pour une Europe de la démocratie, de la coopération entre États souverains égaux en droits

Pour une Europe qui respecte la démocratie et la participation démocratique, la souveraineté et l'égalité des droits de ses États, la diversité culturelle et l'identité de chaque peuple, les droits des minorités; une Europe qui ne sera pas gouvernée par des directoires, des lobbies et les États les plus puissants, mais par les peuples.

Pour une Europe de la liberté, des droits et de la solidarité

Pour une Europe qui défende les libertés démocratiques, comme les droits syndicaux, civils et sociaux - y compris les droits numériques des citoyens, la vie privée, la protection des données à caractère personnel et la neutralité d’Internet; qui rejette les mécanismes répressifs, de classement et de surveillance; qui garantisse dans la pratique l’égalité de toutes les personnes sans distinction de sexe, d’appartenance ethnique, de couleur, de religion, de handicap ou d’identité sexuelle; qui combatte toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes et consolider leurs droits, y compris leurs droits sexuels et reproductifs.

Nous travaillons ensemble et renforçons le groupe de gauche au Parlement européen

À cette fin, nous développerons davantage notre coopération et nous nous engageons à poursuivre les travaux du groupe de la Gauche unitaire/Gauche verte nordique (GUE/NGL) au Parlement européen sur la base de l'égalité et du respect mutuel de nos différences, chemins, expériences et particularités; nous poursuivons notre action commune à travers le groupe GUE/NGL en tant que lieu de coopération centré sur les nombreuses choses qui nous unissent dans la lutte pour une autre Europe.

Nous réaffirmons le caractère et l'identité de ce groupe parlementaire en tant qu'espace confédéral de coopération entre forces communistes, ouvrières, progressistes, de gauche et écologiques, dont l'objectif commun est de donner voix au sein du Parlement européen aux luttes des travailleurs et des peuples; d'affirmer, proposer et défendre des politiques progressistes et nettement différentes de celles que la droite et la social-démocratie ont poursuivies et continuent de poursuivre; de donner expression et contenu à la lutte pour une autre voie pour l'Europe.

En signant cet appel, nous nous engageons à défendre ces objectifs et ces lignes directrices. Plus nous avons de force, plus les luttes pour une Europe de la coopération, du progrès social et de la paix seront intenses.

Partis signataires de l'appel conjoint en vue de l'élection de 2019 au Parlement européen:

1. Parti progressiste des travailleurs – AKEL
2. Parti communiste du Portugal – PCP
3. Parti communiste d'Allemagne – DKP
4. Die Linke (Allemagne)
5. Parti communiste d'Autriche – KPÖ
6. Parti du travail de Belgique – PTB-PVDA
7. Parti communiste de Bohème Moravie – KSČM
8. Parti communiste du Danemark – DKP
9. Parti communiste au Danemark – KpiD
10. Parti communiste d'Espagne – PCE
11. Izquierda Unida – IU
12. Izquierda Unida i Alternativa (EuiA)
13. Anova Irmandade Nacionalista – anova
14. Communistes de Catalogne
15. Parti communiste de Finlande – SKP
16. Parti communiste français – PCF
17. Parti communsite italien – PCI
18. Parti de la refondation communiste – PRC
19. Convergence socialiste
20. Parti communiste du Luxembourg – KPL
21. Parti communiste de Malte – PKM
22. Parti communiste britannique – CPB

L'appel commun reste ouvert aux nouveaux signataires.

Partager cet article
Repost0
19 janvier 2019 6 19 /01 /janvier /2019 06:00
L'Europe assassine t-elle nos services publics? - audit de la libéralisation des services publics - Blog de Marie-Pierre Vieu
'Europe assassine-t-elle nos services publics ?
 
Au printemps dernier, avec le soutien de la députée européenne Marie-Christine Vergiat  et de mon groupe, la GUE/NGL, j'initiais un audit sur les directives de libéralisation des services publics. Nous avons confié cette étude à Pierre Bauby qui a coordonné le travail de chercheurs de quatre pays différents dans l'Union européenne (France, Espagne, Allemagne et Slovaquie) qui ont étudié trois champs des services publics (les rails, la poste et l'énergie).
 
En ressortent 250 pages argumentées et documentées qui viennent mettre en lumière les dérives d'une UE prisonnière de ses schémas idéologiques mais surtout aux antipodes de la recherche de qualité du service rendu ou de l'intérêt général !
 
Cette étude que nous avons rendue publique le 16 janvier au Lavoir Moderne Parisien dans le 18e arrondissement de Paris est une première à l'échelle européenne et sera présentée le mardi 22 janvier à 14h à l'intergroupe services publics à Bruxelle. Nous espérons que sa lecture sera utile à tous car elle démontre aussi que l’Europe est un terrain de luttes où notre action collective peut être déterminante !
 
Et l'étude et la brochure sont disponibles ici sur mon site : http://mariepierrevieu.fr/audit-comment-ils-assassinent-nos-services-publics/
Partager cet article
Repost0
16 janvier 2019 3 16 /01 /janvier /2019 12:04
Le nouveau débat de l'Atelier Citoyen santé Bretagne du PCF le jeudi 31 janvier à 18h, Salle de Robien à St Brieuc, avec Denis Durand, économiste du PCF sur le financement de l'aide à domicile, des EHPAD et hôpitaux.

Le nouveau débat de l'Atelier Citoyen santé Bretagne du PCF le jeudi 31 janvier à 18h, Salle de Robien à St Brieuc, avec Denis Durand, économiste du PCF sur le financement de l'aide à domicile, des EHPAD et hôpitaux.

Partager cet article
Repost0
16 janvier 2019 3 16 /01 /janvier /2019 11:49

 

Les députés communistes voteront contre la loi justice

mercredi 16 janvier 2019

Hier, lors de la discussion à l’Assemblée nationale du le projet de loi justice, Stéphane Peu a expliqué les raisons pour lesquelles les députés communistes vont voté contre le projet de loi Justice.

Il a dénoncé un texte dans lequel "on cherche en vain l’intérêt du justiciable" et appelle le gouvernement à retirer son projet de loi qui fait l’unanimité contre lui parmi les professionnels de la justice.

"Toutes les motions que nous avons examinées cet après-midi portent sur les problèmes de méthode. Nous essayons de vous alerter : on ne peut pas gouverner ainsi ! Personne ne peut nier dans cet hémicycle que ce projet de loi rencontre l’hostilité de l’immense majorité des personnels du monde judiciaire, ni qu’aucun amendement significatif des oppositions n’a trouvé grâce aux yeux de la majorité.

Nous sommes dans une négation du débat parlementaire, des oppositions et de ce qui se dit dans le monde judiciaire, qui est appelé à appliquer ce projet de loi. À mon sens, on gouverne mal le pays.

J’ajoute que, dans le monde judiciaire, les oppositions au projet de loi ne vont pas en diminuant. Au contraire, elles s’étendent, puisque des organisations syndicales qui ne participaient pas au mouvement initialement ont rejoint les rassemblements aujourd’hui.

Par ailleurs, la volonté des oppositions parlementaires d’amender ou d’améliorer le texte a été niée. Au moment où s’ouvre le grand débat national, gouverner ainsi ne peut qu’attiser un peu plus la colère des Français.

De ce point de vue, c’est une responsabilité dommageable que vous prenez. Elle est à côté de la réalité du pays, telle que nous la vivons aujourd’hui"

- Voir la vidéo

Partager cet article
Repost0
16 janvier 2019 3 16 /01 /janvier /2019 07:20
Patrice Bessac - Maire communiste de Montreuil, président de l'ANECR

Patrice Bessac - Maire communiste de Montreuil, président de l'ANECR

 « LA FRANCE N’EST PAS UN PAYS COMME LES AUTRES »

Déclaration de l’ANECR

« LA FRANCE N’EST PAS UN PAYS COMME LES AUTRES »

mardi 15 janvier 2019[]

Déclaration de l’Association Nationale des Elus Communistes et Républicains du 15 janvier 2019 :



La formule est juste. La prise de conscience, elle, bien trop tardive de la part d’un Président de la République forcé d’ouvrir les yeux sur une colère sociale qu’il a contribué à attiser mais dont les racines puisent dans l’histoire longue de nos institutions et de choix politiques délétère assumés sans discontinuité ou presque depuis près de 40 ans.

Après un an et demi d’exercice jupitérien du pouvoir, le Chef de l’Etat est confronté à une crise sociale sans précédent, autant sur la forme que sur le fond.

C’est l’expression d’un peuple qui ne parvient plus à se faire entendre et à se faire reconnaître, un peuple qui ne veut pas disparaître, fondu ou absorbé par la « start-up nation » et la compétition métropolitaine européenne.

En colère, victime de la raréfaction des services publics, du chômage de masse, de salaires et de pensions toujours plus faibles et menacé dans son quotidien par l’augmentation continue du coût de la vie, une partie du peuple a donc décidé de reprendre la parole et de resurgir au coeur de la scène politique et médiatique.

Privé des corps intermédiaires qu’il a consciencieusement désavoués depuis son élection, le Président de la République se retrouve à court de solutions, droit dans ses bottes mais nu face à cette exigence démocratique et sociale qu’il ne comprend pas et appelle désormais à l’aide celles et ceux dont il entendait jusqu’à présent se passer.

Aussi les élu·e·s locaux·ales sont-ils appelés à jouer, écrit-il dans sa lettre aux français·e·s « un rôle essentiel » dans le débat national qu’il a décidé de lancer en réponse à cette profonde crise qui secoue notre pays et que nous ne résumerons ni aux violences ni à la couleur d’une chasuble.

Les élu·e·s locaux·ales, en contact direct et permanent avec toutes les populations, avec toutes leurs difficultés et toutes leurs richesses, n’ont pas attendu pour dénoncer les fractures territoriales, s’insurger contre la casse des services publics de proximité et exiger des Gouvernements successifs qu’ils répondent à la triple urgence sociale, démocratique et écologique.

Jamais nous n’aurons été aussi peu entendus que depuis deux ans.
Un débat national est désormais lancé. Il ne se limite pas aux modalités mises en oeuvre depuis les bureaux de l’Elysée.

Partout en France, dans les territoires ruraux comme dans les territoires urbains, nos concitoyen·ne·s, à la faveur de milliers de mobilisations, se sont re-saisis ces dernières semaines de questions essentielles pour notre destin collectif.

Les élu·e·s de l’Association nationale des élus communistes et républicains sont à leurs côtés dans leur exigence de débat et leur construction de solutions alternatives à la crise qui secoue notre pays et dont ils·elles sont, bien souvent, les principales victimes.

Je les appelle à continuer de prendre toutes les initiatives nécessaires pour que s’exprime la colère populaire et que se construisent, dans un débat sans tabou, les solutions.

Dans les villages et les villes où nos concitoyen·ne·s nous ont choisis pour exercer des responsabilités, nous pouvons être fier·e·s de nos expériences, de nos combats, de nos propositions et de l’énergie que nous mettons toutes et tous à servir l’intérêt général.

Les partager le plus largement possible autour de nous, continuer à être à l’écoute de ce que vivent les femmes et les hommes de notre pays, offrir des perspectives concrètes à chacune et à chacun, ce sont là des exigences fondamentales rappelées par nos concitoyen·ne·s et que les élu·e·s communistes et républicain·e·s s’attachent et s’attacheront à faire vivre au quotidien.

Patrice Bessac, Président de l’ANECR, Maire de Montreuil.

 

Partager cet article
Repost0
16 janvier 2019 3 16 /01 /janvier /2019 07:00
La députée européenne Marie-Pierre Vieu en soutien à Leyla Güven (députée kurde du HDP emprisonnée)

Avec mes collègues Miguel Urban de Podemos, Martina Anderson du Sinn Fein, Anna Miranda des Verts et la députée kurde du HDP Sibel Yigitalp pour affirmer notre solidarité à Leyla Guven. La Turquie doit appliquer la convention européenne des droits de l’Homme. Respect des droits fondamentaux pour les prisonniers politiques, libération de Demirtas. #Democratie.

Dans toute l’Europe et en Turquie, des grèves de la faim se multiplient pour dénoncer l’odieux régime d’isolement dont fait l’objet le leader kurde Abdullah Ocalan.

La députée Leyla Güven (HDP), incarcérée à Diyarbakir, est désormais entre la vie et la mort. Le PCF appelle les gouvernements français et des pays membres de l’Union européenne à interpeller la Turquie sur le sort de Leyla Güven et d’Abdullah Ocalan. Les violations des droits humains sont devenues la règle dans la Turquie du président Recep Tayyip Erdogan.

Défendre les prisonniers politiques de Turquie, dénoncer les conditions dans lesquelles elles et ils sont maintenu-e-s en détention, c’est affirmer sa pleine solidarité avec tou-te-s les partisan-e-s de la paix et de la démocratie avec les peuples de Turquie.

Le PCF réitère son soutien aux grévistes de la faim de Strasbourg, et avec Leyla Güven qui doit être libérée immédiatement.

Parti communiste français,

Paris, le 14 janvier 2019.

Partager cet article
Repost0
16 janvier 2019 3 16 /01 /janvier /2019 06:35
Brexit: réaction de Ian Brossat (15 janvier 2019)
COMMUNIQUE DE PRESSE
 
Brexit : Réaction de Ian Brossat (PCF)
 
Les députés britanniques ont massivement rejeté l'accord de divorce avec l'Union européenne conclu par Theresa May.
Ce vote est un épisode de plus dans la longue série de difficultés rencontrées par la Grande-Bretagne depuis son vote en faveur du Brexit.
Au vu de ces turpitudes, on se dit que l'idée d'une sortie de l'UE serait une folie pour la France.
La preuve : alors que la Grande-Bretagne était moins intégrée que la France au sein de l'Union européenne, elle rencontre les plus grandes difficultés à en sortir.
Il n'y a pas donc pas d'autre choix qu'une transformation profonde de l'Union européenne, en rupture franche avec les logiques libérales et les traités qui les soutiennent.
C'est le message que les communistes entendent porter dans la campagne des élections européennes qui s'engage.
 
Ian Brossat, tête de liste aux Européennes et porte-parole du PCF,
 
Paris, le 15 janvier 2019.
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le chiffon rouge - PCF Morlaix/Montroulez
  • : Favoriser l'expression des idées de transformation sociale du parti communiste. Entretenir la mémoire des débats et des luttes de la gauche sociale. Communiquer avec les habitants de la région de Morlaix.
  • Contact

Visites

Compteur Global

En réalité depuis Janvier 2011