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6 février 2019 3 06 /02 /février /2019 05:59
Photo C Berardan: intervention de Ian Brossat

Photo C Berardan: intervention de Ian Brossat

180 personnes au Relecq-Kerhuon pour la rencontre-débat de Ian Brossat sur les élections européennes organisée par le PCF Finistère ce vendredi 1er février, dans une ambiance fraternelle et combative, avec les interventions aussi de deux autres candidats aux Européennes, sur la liste approuvée à 99,5% dans notre département le lendemain, Cindérella Bernard Première adjointe d'une commune rurale des Côtes d'Armor, présidente du groupe communiste au conseil départemental, militante associative Langue, école et culture bretonne (40 ans), une des étoiles montantes du communisme en Bretagne, et Glenn Le Saout (20 ans), le candidat finistérien, étudiant, ex-président du syndicat lycéen FIDL pour la Bretagne, animateur de la bataille contre la loi El Khomri dans le Finistère, bénévole associatif. C'était salle des associations Germain Bournot, le nom d'un camarade. Ian Brossat était chez lui.

Auparavant, Ian et les autres candidats ont effectué une table ronde avec des acteurs de la pêche, de la construction navale, et de l'économie maritime, pour évoquer différents aspects des enjeux actuels en termes de maritimité, de réindustrialisation, de protection de la pêche artisanale respectueuse de la ressource, de lutte contre les importations de poissons pêché dans des conditions bien moins glorieuses, de désarmement nucléaire, de relance de la construction et de la déconstruction navale, de développement des EMR, énergies marines renouvelables, et des éoliennes offshore, puis, pendant 40 minutes avant le meeting, toujours avec les autres candidats et moi-même, ainsi qu'avec Jacqueline Héré, maire adjointe PCF de quartier de Bellevue à Brest, et Christiane Caro, animatrice de l'atelier santé Bretagne du PCF, Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF Finistère, il a rencontré et échangé très fraternellement avec trois gilets jaunes brestois, lucides, courageux et déterminés, tout comme nous! .

Table ronde avec des acteurs du monde de la pêche, de la construction navale et de l'économie maritime à 18h (photo Jacqueline Héré)

Table ronde avec des acteurs du monde de la pêche, de la construction navale et de l'économie maritime à 18h (photo Jacqueline Héré)

Table ronde avec des acteurs du monde de la pêche, de la construction navale et de l'économie maritime à 18h (photo Jacqueline Héré)

Table ronde avec des acteurs du monde de la pêche, de la construction navale et de l'économie maritime à 18h (photo Jacqueline Héré)

Ian Brossat au Relecq-Kerhuon, 1er février 2019 -photo Daniel Ravasio

Ian Brossat au Relecq-Kerhuon, 1er février 2019 -photo Daniel Ravasio

Intervention préalable d'Ismaël Dupont - Photo C Berardan

Intervention préalable d'Ismaël Dupont - Photo C Berardan

Intervention préalable d'Ismaël Dupont - photo Mikaël Theng

Intervention préalable d'Ismaël Dupont - photo Mikaël Theng

Intervention de Cindérella Bernard - photo Mikaël Theng

Intervention de Cindérella Bernard - photo Mikaël Theng

Glenn le Saout très à l'aise, drôle et percutant pour son baptême du feu de candidat aux Européennes, a pris la parole vendredi au Relecq-Kerhuon après Ismaël Dupont et Cindérella Bernard, et avant Ian Brossat, en évoquant sa vision de l'Europe, des luttes de la jeunesse, d'une autre vision du développement et de l'efficacité du combat pour les droits et la dignité, nourrie de sa récente expérience au Burkina Faso. Sa devise, le chant des supporters de Liverpool pour cet amoureux de football, joueur et entraîneur de jeunes, "You'll Never Walk Alone!" En rouge, mes amis et camarades, vous ne marcherez jamais seuls et toutes les remontadas sont possibles, c'est pas le Milan AC de Berlusconi qui dira le contraire!

Le Relecq-Kerhuon - réunion publique Européennes, 1er février 2019 - Glenn Le Saout et Ian Brossat - photo I Dupont

Le Relecq-Kerhuon - réunion publique Européennes, 1er février 2019 - Glenn Le Saout et Ian Brossat - photo I Dupont

Glenn le Saout très à l'aise, drôle et percutant pour son baptême du feu de candidat aux Européennes, a pris la parole vendredi au Relecq-Kerhuon après Ismaël Dupont et Cindérella Bernard, et avant Ian Brossat, en évoquant sa vision de l'Europe, des luttes de la jeunesse, d'une autre vision du développement et de l'efficacité du combat pour les droits et la dignité, nourrie de sa récente expérience au Burkina Faso. Sa devise, le chant des supporters de Liverpool pour cet amoureux de football, joueur et entraîneur de jeunes, "You'll Never Walk Alone!" En rouge, mes amis et camarades, vous ne marcherez jamais seuls et toutes les remontadas sont possibles, c'est pas le Milan AC de Berlusconi qui dira le contraire!

Glenn le Saout très à l'aise, drôle et percutant pour son baptême du feu de candidat aux Européennes, a pris la parole vendredi au Relecq-Kerhuon après Ismaël Dupont et Cindérella Bernard, et avant Ian Brossat, en évoquant sa vision de l'Europe, des luttes de la jeunesse, d'une autre vision du développement et de l'efficacité du combat pour les droits et la dignité, nourrie de sa récente expérience au Burkina Faso. Sa devise, le chant des supporters de Liverpool pour cet amoureux de football, joueur et entraîneur de jeunes, "You'll Never Walk Alone!" En rouge, mes amis et camarades, vous ne marcherez jamais seuls et toutes les remontadas sont possibles, c'est pas le Milan AC de Berlusconi qui dira le contraire!

Glenn Le Saout, candidat du PCF aux élections européennes - Photo Daniel Ravasio

Glenn Le Saout, candidat du PCF aux élections européennes - Photo Daniel Ravasio

Photo C Berardan : Ian Brossat et Glenn Le Saout, candidat finistérien sur la liste "L'Humain D'abord. L'Europe des gens"

Photo C Berardan : Ian Brossat et Glenn Le Saout, candidat finistérien sur la liste "L'Humain D'abord. L'Europe des gens"

Le Relecq-Kerhuon - réunion publique Européennes, 1er février 2019 - Ian Brossat - photo I Dupont

Le Relecq-Kerhuon - réunion publique Européennes, 1er février 2019 - Ian Brossat - photo I Dupont

Le Relecq-Kerhuon - réunion publique Européennes, 1er février 2019 - photo I Dupont

Le Relecq-Kerhuon - réunion publique Européennes, 1er février 2019 - photo I Dupont

Le Relecq-Kerhuon - réunion publique Européennes, 1er février 2019 - photo I Dupont

Le Relecq-Kerhuon - réunion publique Européennes, 1er février 2019 - photo I Dupont

Le Relecq-Kerhuon - réunion publique Européennes, 1er février 2019 - photo Karo Berardan

Le Relecq-Kerhuon - réunion publique Européennes, 1er février 2019 - photo Karo Berardan

Le Relecq-Kerhuon - réunion publique Européennes, 1er février 2019 - photo Karo Berardan

Le Relecq-Kerhuon - réunion publique Européennes, 1er février 2019 - photo Karo Berardan

Le Relecq-Kerhuon - réunion publique Européennes, 1er février 2019 - photo Daniel Ravasio

Le Relecq-Kerhuon - réunion publique Européennes, 1er février 2019 - photo Daniel Ravasio

Le Relecq-Kerhuon - réunion publique Européennes, 1er février 2019 - photo Daniel Ravasio

Le Relecq-Kerhuon - réunion publique Européennes, 1er février 2019 - photo Daniel Ravasio

Le Relecq-Kerhuon - réunion publique Européennes, 1er février 2019 - photo Daniel Ravasio

Le Relecq-Kerhuon - réunion publique Européennes, 1er février 2019 - photo Daniel Ravasio

Européennes: réunion publique avec Ian Brossat, tête de liste du PCF, Cinderella Bernard et Glenn Le Saout, candidats sur la liste L'Humain d'abord aux Européennes: 180 personnes réunis pour une Europe des gens, et pas de l'argent!
Européennes: réunion publique avec Ian Brossat, tête de liste du PCF, Cinderella Bernard et Glenn Le Saout, candidats sur la liste L'Humain d'abord aux Européennes: 180 personnes réunis pour une Europe des gens, et pas de l'argent!
Européennes: réunion publique avec Ian Brossat, tête de liste du PCF, Cinderella Bernard et Glenn Le Saout, candidats sur la liste L'Humain d'abord aux Européennes: 180 personnes réunis pour une Europe des gens, et pas de l'argent!
Ian Brossat l'a promis au Relecq-Kerhuon: sa prochaine résolution, apprendre le breton pour lire Marx dans la langue des Bonnets Rouges! Merci Cindérella Bernard et Gaël Roblin pour le cadeau!

Ian Brossat l'a promis au Relecq-Kerhuon: sa prochaine résolution, apprendre le breton pour lire Marx dans la langue des Bonnets Rouges! Merci Cindérella Bernard et Gaël Roblin pour le cadeau!

La force de conviction de Cindérella Bernard (photo I Dupont)

La force de conviction de Cindérella Bernard (photo I Dupont)

Ian Brossat, salle Germain Bournot du Relecq-Kerhuon, un camarade communiste conseiller municipal de la ville côtière du sud de Brest, avec Claudie Bournot Gallou, sa fille, adjointe au maire PCF! L'esprit de famille, ça se cultive!

Ian Brossat, salle Germain Bournot du Relecq-Kerhuon, un camarade communiste conseiller municipal de la ville côtière du sud de Brest, avec Claudie Bournot Gallou, sa fille, adjointe au maire PCF! L'esprit de famille, ça se cultive!

Photo I Dupont - Les mousquetaires de la bataille contre l'Europe du capital. Trois candidats aux Européennes sur la liste "L'Humain d'abord. L'Europe des gens, pas l'Europe de l'argent": heureux après une réunion publique intense, chaleureuse et fraternelle: Cindérella Bernard Ian Brossat et Glenn le Saout Le Relecq-Kerhuon, 1er février. 99,5% des voix des adhérents communistes finistériens qui ont voté ont approuvé le choix de la liste soutenue par le PCF et République et Socialisme conduite par Ian Brossat, un formidable candidat doublé d'un homme tout aussi bien! Le communisme du XXIe siècle à ses visages! A l'image des 79 candidats de la liste présentée pour les élections européennes du 26 mai 2019.

Photo I Dupont - Les mousquetaires de la bataille contre l'Europe du capital. Trois candidats aux Européennes sur la liste "L'Humain d'abord. L'Europe des gens, pas l'Europe de l'argent": heureux après une réunion publique intense, chaleureuse et fraternelle: Cindérella Bernard Ian Brossat et Glenn le Saout Le Relecq-Kerhuon, 1er février. 99,5% des voix des adhérents communistes finistériens qui ont voté ont approuvé le choix de la liste soutenue par le PCF et République et Socialisme conduite par Ian Brossat, un formidable candidat doublé d'un homme tout aussi bien! Le communisme du XXIe siècle à ses visages! A l'image des 79 candidats de la liste présentée pour les élections européennes du 26 mai 2019.

Photo I Dupont - Cindérella Bernard et Glenn Le Saout avec Ian Brossat, la liste "L'Humain d'abord" au Relecq-Kerhuon et dans le Finistère ce 1er février 2019

Photo I Dupont - Cindérella Bernard et Glenn Le Saout avec Ian Brossat, la liste "L'Humain d'abord" au Relecq-Kerhuon et dans le Finistère ce 1er février 2019

Les 32 minutes de la première intervention de Ian Brossat au Relecq-Kerhuon à écouter ou réécouter!

45 minutes de débat au RELECQ KERHUON sur les Européennes après l'intervention de Ian Brossat, Glenn Le Saout, Cindérella Bernard

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5 février 2019 2 05 /02 /février /2019 08:22
Christiane Caro aux côtés de Denis Durand

Christiane Caro aux côtés de Denis Durand

PCF Bretagne - compte rendu du débat de Saint-Brieuc le jeudi 31 janvier dans le cadre du grand Débat National sur le financement des hôpitaux, des EHPAD et de l'aide à domicile, avec Denis Durand, économiste du PCF
PCF Bretagne - compte rendu du débat de Saint-Brieuc le jeudi 31 janvier dans le cadre du grand Débat National sur le financement des hôpitaux, des EHPAD et de l'aide à domicile, avec Denis Durand, économiste du PCF
PCF Bretagne - compte rendu du débat de Saint-Brieuc le jeudi 31 janvier dans le cadre du grand Débat National sur le financement des hôpitaux, des EHPAD et de l'aide à domicile, avec Denis Durand, économiste du PCF
Jeudi 31 janvier à Saint-Brieuc, Salle de Robien
Grand débat national - Le financement des hôpitaux, des EHPAD, des soins à domicile en question
Avec Denis Durand, économiste du PCF
Débat organisé par l'atelier citoyen santé du PCF Bretagne et animé par Christiane Caro
 
Débat sur le financement des EHPAD, de l'aide à domicile et des hôpitaux à Saint-Brieuc avec l'économiste communiste Denis Durand, organisé par l'atelier santé PCF Bretagne et Christiane Caro, son animatrice.
Plusieurs représentants des collectifs de défense des hôpitaux de proximité étaient présents, dont Martine Carn, la présidente du collectif de défense de l'hôpital de Morlaix, parmi les 60 personnes présentes à la salle de Robien. Ce débat était organisé dans le cadre du grand débat national, et il a été ouvert par une vidéo très percutante des personnels de santé de l'hôpital de Toulouse, vidéo réalisée par la CGT sous forme flashmob avec un rappeur pour railler sur le discours techno de ceux qui assassinent l'hôpital avec 3 mots à la bouche: rentabilité, économie, ambulatoire...
Martine Carn: "dans beaucoup de structures, les soignants se disent maltraitants. Ils vont au boulot la boule au ventre. Tous les arrêts maladie ne sont pas remplacés. 28 patients par jour à voir en EHPAD, c'est un train d'enfer, vous ne pouvez faire que 24 toilettes. Du coup, vous sacrifiez la toilette de certains, ou vous ne faites que des toilettes partielles. C'est pareil dans les services de médecine. On met l'ambulatoire à tout va. La plupart des EHPAD n'ont plus d'infirmière de nuit. C'est aux aides soignants d'assurer la surveillance. Une aide-soignante va prendre le rôle de l'infirmière".
Une animatrice du comité de défense de l'hôpital de Lannion, ancienne infirmière elle aussi: "Quand j'ai fait mes premiers stages en gériatrie, on avait 1 infirmière pour 40 personnes âgées. C'était très dur. Il y a eu des embellies au fil du temps. Une montée de l'encadrement en personnel. Mais depuis une dizaine d'années, c'est la dégradation. Il n'y a que les murs qui ont changé. Plus ça va, plus on revient à la même prise en charge qu'en 1976"
Un autre animateur du comité de défense de l'hôpital de Lannion: "L'hôpital de Lannion-Trestel a été mis en faillite par des emprunts toxiques, une politique financière complètement hasardeuse. On a aujourd'hui des diminutions du nombre de lits dans des secteurs qui fonctionnent bien. On demande à des patients de la zone trégoroise de faire 80 km pour aller à Morlaix ou St Brieuc pour des actes médicaux qui pourraient être accomplis à Lannion".
Un autre intervenant met en avant le coût de l'EHPAD, 2000€ à Prevalon - Saint Brieuc: "sur place, pas assez de personnel dans les services, 3 ou 4 de jour. Les gens sont laissés à l'abandon. C'est pas le personnel qui est en cause. Un exemple, dans la chambre de ma mère de 98 ans, on a laissé le plafonnier avec des ampoules à changer, sans lumière, pendant 3 jours. La retraite moyenne est de 1000€ dans le secteur, comment se payer des EHPAD à 2000€".
Une autre intervenante: "Les soignants sont en situation de souffrance, ils décrivent une grande perte de sens de leur travail. Tout ce qui est relationnel ne rentre pas dans la comptabilité. Depuis qu'il y a les Agences Régionales de Santé, tout s'est dégradé avec la mise en compétition des établissements les uns avec les autres."
Une autre intervenante remarque avec force: "La santé n'est plus considérée comme un bien commun mais comme une marchandise. La pénurie de médicaments, touchant 30% d'entre eux, qui s'observe actuellement vient de ce que beaucoup de médicaments sont maintenant fabriqués en Inde et en Chine, et que leur approvisionnement obéit aussi à une logique de flux tendu. Le projet des gouvernements en France, depuis 15-20 ans, c'est celui d'une casse systématique des services publics. Il faut tout privatiser. On ne tient ni compte du coût environnement, ni du coût humain."
 
Denis Durand a pris la parole à ce moment là, disant entre autre;
"Les services d'aides à domicile, les EHPAD, devraient relever de la Sécurité Sociale, financée à 100% sur les cotisations. Tout se lie. Le pouvoir des actionnaires nous pourrit la vie dans tous les domaines. La moitié des personnes de plus de 75 ans touche moins de 1700€ et pourtant le coût moyen de l'EHPAD est de 1940€. En 2015, la réforme du financement des EHPAD a donné de très mauvais résultats. On est passé dans les années 60-70 de conditions d'accueil très dures à une amélioration. Mais depuis 10 ans au moins, tout le monde remarque que la situation se dégrade rapidement. C'est la marque d'un système économique qui n'est plus capable de répondre plus aux besoins sociaux. L'espérance de vie augmente, c'est une bonne nouvelle mais pas pour le capital. C'est un système économique qui n'est pas calibré pour répondre aux besoins sociaux, mais pour servir l'intérêt des actionnaires. Le groupe de clinique Korian par exemple a multiplié ses bénéfices par 5 depuis 2016. Les normes d'austérité budgétaire européenne, le passage à l'euro, le TSCG, se sont traduits par des dispositifs dans la gestion des hôpitaux qui ont changé la donne: tarification à l'acte, changement de gouvernance, prééminence des critères de rentabilité, jusqu'à produire une situation intenable pour tout le monde.
Si la France est en révolte aujourd'hui, c'est aussi lié à un mécontentement vis-à-vis des services publics qui se dégrade, à une demande de plus de services publics. L'adhésion des Français au service public, notamment de santé, augmente fortement. Il faut une augmentation des dépenses publiques, y compris pour la croissance économique: c'est l'avenir. C'est à la rentabilité privée qu'il faut s'attaquer, au coût du capital: par exemple l'Etat reverse chaque année 40 milliards d'intérêts au banque sur les intérêts de sa dette.
A côté de ça, les groupes financiers s'appuient sur les banques, des prêts consentis de manière complaisante, pour faire leur casino financier, absorber des concurrents, supprimer des emplois, comme Sanofi qui a absorbé Aventis en contractant un emprunt de 16 milliards d'€ à BNP Paribas à un taux ridiculement bas pour une OPA financière alors que Aventis était plus gros que lui.
Il faut que nous nous battions contre la dictature des marchés financiers, que nous mettions en avant l'exigence d'un pôle public du médicament au niveau français et européen, pour la recherche et la production de médicament. Que nous laissions à nouveau l'Etat et les hôpitaux s'endetter car cette dette amène des recettes publiques et sociales. Il faut que la BCE prête aux Etats pour des projets de développement humain et écologique plutôt qu'aux banques (700 milliards prêtés aux banques à des taux ridiculement peu élevés). Nous devons passer d'un encadrement de 23 pour 100 usagers dans les EHPAD à 60 pour 1000, cela créerait 60 000 emplois.
La cotisation sociale doit à nouveau financer la sécurité sociale à 100%. C'est tellement simple que ça devrait être remis au goût du jour. Au lieu de ça, leur ambition est de détruire la sécurité sociale. Il faut enrayer le processus de privatisation dans le système de santé, dans la chaîne de médicament. Aujourd'hui, le capitalisme en crise depuis les années 70 réorganise la société pour que tout aille au profit, il se nourrit de fonds publics, il s'attaque violemment à toutes les institutions progressistes. C'est un problème de système: on ne peut pas recadrer ce capitalisme dans le cadre du système. Il faut changer de système économique. Il y a la possibilité d'éradiquer le chômage, d'intégrer ces 15% de la société qu'on ne laisse plus produire des richesses, c'est la révolution à laquelle conduirait l'application de notre projet de sécurité emploi-formation, cela financerait autrement la Sécurité Sociale".
 
Pour ma part, j'ai défendu une plus grande nationalisation- socialisation du système de santé avec une reprise en main de la recherche sur le médicament, une entrave aux logiques de profit qui s'emparent de la santé, et tondent la Sécurité sociale, une fin du système de complémentarité juteuse clinique privée-hôpital, avec la complicité de bon nombre de médecins, qui ramène les actes lucratifs à la clinique et les plus coûteux à l'hôpital. Un pôle public du médicament, un retour au modèle hospitalier dominant, une réintégration de la rémunération médicale dans un modèle cadré, permettrait déjà faire faire beaucoup d'économies à la sécu. J'ai aussi avancé l'exigence d'une montée en puissance des cotisations sociales faisant contribuer les entreprises pour financer la perte d'autonomie, les EHPAD, l'aide à domicile, afin d'assurer une meilleure égalité des personnes âgées et de leur assurer une vie digne jusqu'au bout.
 
Ismaël Dupont.
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5 février 2019 2 05 /02 /février /2019 07:20
Mardi soir, 5 février à 19h15 - Glenn Le Saout, candidat sur la liste des Européennes du PCF conduite, par Ian Brossat  invité de Tébéo
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4 février 2019 1 04 /02 /février /2019 21:04
Un déluge de réactions après la tentative de perquisition à Mediapart (Médiapart, 4 février 2019)
Un déluge de réactions après la tentative de perquisition à Mediapart
Par et

À gauche, les condamnations sont quasi unanimes après la tentative de perquisition ordonnée par le parquet à l'encontre de Mediapart. À La France insoumise, certains hésitent toutefois à dénoncer clairement ce qui aurait pu être une atteinte au secret des sources. LREM, de son côté, garde le silence et ne semble pas concerné par cette atteinte à la liberté de la presse.

La perquisition avortée dans les locaux de Mediapart, lundi 4 février, a fait réagir une large partie de la classe politique française, intervenue à un moment particulier : sur fond de durcissement de la législation sur le droit de manifester (lire ici et ) et après les propos controversés d’Emmanuel Macron sur les médias rapportés par Le Point, le président de la République envisageant que l’État puisse être le garant d’une « neutralité » de la presse.

À gauche, les réactions ont été nombreuses et le soutien unanime. Ou presque. Plusieurs responsables politiques replacent la tentative de perquisition à Mediapart dans un contexte global. Pour David Cormand, secrétaire national d’Europe Écologie-Les Verts (EELV), la proposition de loi « anticasseurs », les récentes sorties du président sur la presse, ou la répression policière lors des manifestations des « gilets jaunes » font système : « Le respect de la liberté de la presse et donc, de la protection des sources, est constitutive des valeurs d’une démocratie et de notre république. L’affaire Benalla devient chaque jour davantage une affaire d’État. La loi dite “anticasseurs”, l’usage d’armes dites semi-létales par les forces de l’ordre, la tentation du recours bonapartiste au référendum pour “gérer” le mouvement des gilets jaunes, les indiscrétions du chef de l’État qui évoque la nécessité de contrôler les médias… Tout cela concourt à un même imaginaire qui fragilise les valeurs de notre République. Intimider les médias contribue au climat de délitement de notre démocratie. »

Même inquiétude du côté de Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste (PCF) : « Loi anti-manifestation, perquisitions dans une rédaction qui bouscule le gouvernement… La France de Macron glisserait-elle vers un régime autoritaire ? Le secret des sources doit être garanti tout comme la liberté de la presse. » Fondateur du mouvement Génération.s, qui a publié un communiqué pour dénoncer « une inacceptable opération d’intimidation », Benoît Hamon soutient « sans réserve » Mediapart. Il observe que « cette histoire s’inscrit dans la droite ligne de la loi qui interdit de manifester ! Il y a tout un pan des libéraux qui, historiquement, n’ont jamais aimé les contre-pouvoirs : le peuple, la presse… Macron est dans cette ligne, cette affaire est incroyable… ».

Au PS, on a fait mine de s’étonner que les policiers « aient été plus efficaces pour perquisitionner Mediapart que pour rentrer chez Benalla ». « La protection des sources des journalistes est un pilier de la démocratie, ajoute Olivier Faure, le premier secrétaire du parti. La violation de ce principe est une entame grave à la liberté de la presse et à son indépendance. »

Olivier Besancenot, porte-parole du NPA, a quant à lui exprimé sa solidarité (...).

À La France insoumise (LFI), les réactions ont été davantage contrastées. Avec, d’un côté, les Insoumis soutenant sans ambiguïté Mediapart, et de l’autre, les Insoumis ironisant sur le sort du journal, qui serait coupable de n’avoir pas soutenu leur mouvement lors de la série de perquisitions ayant visé La France insoumise, le 16 octobre, dans le cadre d’une double enquête préliminaire – l’une concernant l’emploi d’attachés parlementaires, l’autre les comptes de la campagne présidentielle (lire ici ou ou encore , ce que nous écrivions).

Côté « défenseurs », la tête de liste LFI aux européennes, Manon Aubry, a ouvert le bal. Tout de suite après l’annonce de la tentative de perquisition, elle tweetait pour dénoncer la « pente très dangereuse » prise par le pouvoir, sans toutefois, à l’instar de la députée Clémentine Autain, faire référence aux perquisitions de LFI. Les députées Caroline Fiat ou Mathilde Panot ont elles aussi déploré une attaque envers la liberté de la presse : « Même si tous à Mediapart ne nous ont pas soutenus, mes principes ne sont pas à géométrie variable : toute ma solidarité aujourd'hui aux journalistes », a souligné l’élue d’Ivry-sur-Seine.

L’eurodéputé Younous Omarjee et le député Ugo Bernalicis ont exprimé leur « solidarité » avec le journal et dénoncé la « dérive autoritaire » du pouvoir. Le député François Ruffin, par ailleurs journaliste, a quant à lui retweeté sans mot dire l’information « brute » délivrée par Mediapart sur la perquisition.

Chez LREM, le silence est d’or

La réaction a été beaucoup moins amène du côté de Jean-Luc Mélenchon et de certains de ses proches, au risque de choquer beaucoup d’internautes, y compris des Insoumis, sur les réseaux sociaux. Le leader de LFI s’est contenté d’un retweet amer visant à rafraîchir la mémoire de Mediapart : « Souviens-toi l’automne dernier. » Numéro deux du mouvement et candidat en deuxième position sur la liste aux européennes, Manuel Bompard a accusé « la dérive autoritaire du pouvoir », tout en soulignant que « ceux qui en sont victimes aujourd'hui regrettent sans doute d'avoir aidé la manœuvre en octobre dernier ». Adrien Quatennens y est lui aussi allé de son ironie cinglante :

 

 

 

Un déluge de réactions après la tentative de perquisition à Mediapart (Médiapart, 4 février 2019)

Le député de Seine-Saint-Denis Alexis Corbière s’est fendu d’un premier tweet interpellant Mediapart afin de « rappeler votre absence de soutien quand nous avons protesté contre les perquisitions de nos locaux et la prise de nos fichiers ». Puis il a jugé bon d’ajouter, quelques minutes plus tard, un mot sans ambages : « Quand on perquisitionne des médias pour remettre en cause le secret des sources, c'est la liberté de la presse qui est piétinée. C'est une question de principe. »

Du côté de la majorité, le silence semble d’or, en tout cas la marque d’un besoin de confort pour ne pas froisser l’autorité judiciaire. Aucune parole publique d’élus ou responsables de La République en marche n’a été prononcée sur cette affaire susceptible de remettre en cause le secret des sources de Mediapart.

Sollicités, seuls la députée de l’Essonne Marie Guévenoux et le président du groupe à l’Assemblée nationale, Gilles Le Gendre, ont finalement accepté de réagir en milieu d’après-midi. Pour les deux élus, la chose est simple, comme le résume la première : « Il ne m’appartient pas comme parlementaire d’apporter un commentaire sur des investigations judiciaires en cours. Il en va de l'équilibre de nos institutions. Si le procureur a outrepassé ses droits, vos avocats peuvent engager les recours nécessaires. » Pour Gilles Le Gendre, Mediapart a fait valoir son droit de refuser cette perquisition dans le cadre d’une affaire judiciaire qu’il n’a pas à commenter.

Sur le fond, la procédure hors norme du parquet qui aurait pu mettre en danger le secret des sources, pierre angulaire de la liberté de la presse reconnue par la loi et la Cour européenne des droits de l’homme ? Aucune réponse. « Circulez, il n’y a rien à voir », semblent dire ces deux élus, pour qui la question fondamentale ici posée ne relève donc pas de leur champ de réflexion. Le délégué général de LREM, Stanislas Guerini, n’a pas donné suite à notre sollicitation.

Sur une vingtaine de députés du parti présidentiel et du centre contactés, seule Frédérique Dumas, ex-LREM ralliée à l’UDI, a accepté de prendre position : « Je ne souhaite pas commenter, comme députée, une décision prise par le procureur. Je suis néanmoins surprise de l’attention portée au plus haut niveau à M. Benalla. Et, de mon côté, je suis attachée à la liberté de la presse et au fait qu’on n’altère pas sa capacité d’investigation. C’est l’oxygène de la démocratie. »

À droite, et surtout à l’extrême droite pourtant jamais avare de poursuites judiciaires contre Mediapart, cette affaire est du pain bénit pour enfoncer un peu plus le pouvoir en place. Dans un tweet, Florian Philippot se demande si la France est encore une démocratie. Thierry Mariani, ancien des Républicains et fraîchement rallié au Rassemblement national, accuse le gouvernement d’aller aussi loin dans les lois liberticides et les pratiques judiciaires que lors de la guerre d’Algérie… À l’instar de Nicolas Dupont-Aignan, il accuse le pouvoir de vouloir neutraliser la presse, comme avec la loi dite contre les « fake news ».

Du côté des défenseurs de la liberté d’expression, la condamnation est unanime. Joint par Mediapart, Emmanuel Vire, secrétaire général du SNJ CGT, qualifie cet événement de « totalement fou, surréaliste mais aussi assez prévisible vu l’attitude d’Emmanuel Macron envers la presse et les médias ». « On atteint un point de non-retour, poursuit-il. Il faut réagir très vite et très fort. » Dans son sillage, Christophe Deloire, secrétaire général de Reporters sans frontières (RSF), estime qu’« une telle tentative d’atteinte au secret des sources par des procureurs accompagnés de policiers est une pression inacceptable sur le journalisme d’investigation ».

 

Certains « gilets jaunes » ont vu dans l’attaque judiciaire contre Mediapart un écho à leur lutte contre le pouvoir et les violences policières. Un groupe d’Argenteuil propose même un rassemblement devant les locaux du journal, pour protester contre « une étape supplémentaire dans l'autoritarisme de M. Macron, une étape de plus dans la violation des libertés fondamentales : dont celle d'être librement informé ».

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4 février 2019 1 04 /02 /février /2019 20:43
Marie-Hélène Bourlard et Benjamin Amar, syndicalistes, Maryam Madjidi, écrivaine, Mamoudou Bassoum, champion de Taekwendo, avec Ian Brossat et la liste du PCF: L'Europe des gens, pas l'Europe de l'argent! L'Humain d'abord!
Marie-Hélène Bourlard et Benjamin Amar, syndicalistes, Maryam Madjidi, écrivaine, Mamoudou Bassoum, champion de Taekwendo, avec Ian Brossat et la liste du PCF: L'Europe des gens, pas l'Europe de l'argent! L'Humain d'abord!
Marie-Hélène Bourlard et Benjamin Amar, syndicalistes, Maryam Madjidi, écrivaine, Mamoudou Bassoum, champion de Taekwendo, avec Ian Brossat et la liste du PCF: L'Europe des gens, pas l'Europe de l'argent! L'Humain d'abord!
Marie-Hélène Bourlard et Benjamin Amar, syndicalistes, Maryam Madjidi, écrivaine, Mamoudou Bassoum, champion de Taekwendo, avec Ian Brossat et la liste du PCF: L'Europe des gens, pas l'Europe de l'argent! L'Humain d'abord!
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3 février 2019 7 03 /02 /février /2019 18:33
Européennes. Les communistes valident leur liste mais plaident le rassemblement (L'humanité, 3 février 2019)
Européennes. Les communistes valident leur liste mais plaident le rassemblement
Dimanche, 3 Février, 2019
Les adhérents du PCF ont approuvé à 95% leur liste pour les européennes ce week-end alors que les discussions se poursuivent à gauche en vue d’un rassemblement pour ce scrutin. Leur tête de liste Ian Brossat et le chef de file de Génération.s Benoît Hamon se sont rencontrés à Brest vendredi.
Un peu plus de 47 000 adhérents du PCF à jour de cotisations étaient invités à se prononcer jusqu’à samedi sur les candidatures pour les élections européennes proposées le 26 janvier par le Conseil national de leur formation. 48,6% ont pris le chemin des urnes pour dire leur approbation à 95,66% (1,59% de contre et 2,79% d’abstention). « Nous avons constitué une belle liste qui est déjà une liste de rassemblement puisque sur les 15 premiers candidats que nous présentons un tiers ne sont pas adhérents du PCF. C’est une liste très ouverte au mouvement social et aux luttes actuelles. Nous sommes prêts aussi à continuer les discussions avec Génération.s de Benoit Hamon ou avec la France insoumise de Jean-Luc Mélenchon », commente Ian Brossat qui y figure en première position. Intitulée « L'Europe des gens, pas l'Europe de l'argent », la liste sera lancée par un meeting ce mardi aux Docks des suds à Marseille. Mais elle « pourra bouger pour permettre le rassemblement avec des forces de gauche qui remettent en cause la logique des traités »,  a également prévenu, avant même ce vote, le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel. 
 
Dans cette perspective, tandis qu’EELV et la France insoumise sont décidés à mener leur propre campagne (lire  #Opération471. Pour les européennes, la France insoumise multiplie les hologrammes), le PCF et Génération.s multiplient signaux et appel à l’unité. Ian Brossat et Benoît Hamon se sont ainsi retrouvés à Brest « pour un café » vendredi avant de se rendre à leur réunion publique respective.
« Nous ne nous faisons pas à la dispersion de la gauche et partageons ensemble de nombreux combats. L'heure est venue de sortir des accords d'appareils. Parlons idées, et mettons nous en ordre de bataille pour convaincre ceux qui s'abstiennent », invite le PCF qui, comme Génération.s, a fait circuler la photo de la rencontre sur les réseaux sociaux. De son côté, l’ancien candidat socialiste à la présidentielle se dit « évidemment prêts à l’unité ». « Je suis d’accord pour réunir les combats de la gauche, mais pas pour réunir les vieux partis de gauche. Pour desserrer la mâchoire des libéraux et de l’extrême droite, il faut un vrai projet de gauche, porteur de grandes transitions sur l’écologie, le travail et la démocratie, et c’est ce projet que je porte depuis deux ans », ajoutait-il dans les colonnes du Télégramme dès jeudi dernier. Reste qu’entre le PCF et Génération.s la question de la tête de liste pourrait faire obstacle. « Nous, on propose d’avoir une discussion et de ne pas faire de la désignation de la tête de liste un préalable », explique l’ancien député Pascal Cherki quand les communistes proposent bel et bien Ian Brossat en numéro 1. Sur le fond, le débat doit aussi se poursuivre.  « Globalement avec Génération.s  nous avons des convergences importantes, il reste des sujets à clarifier qui ne sont pas négligeable comme le rapport aux traités européens – nous faisons de la rupture avec ces traités une exigence fondamentale- ou l’Europe de la Défense à laquelle nous sommes défavorables », estime l’adjoint communiste à la mairie de Paris.
 
Quant au PS, avec lequel le PCF comme Génération.s soulignent les divergences sur le projet européen, la réunion de ses secrétaires de section samedi n’a pas abouti à l’annonce d’Olivier Faure comme tête de liste. Le premier secrétaire du parti temporise  et compte sur Place publique, le mouvement  de Raphaël Glucksmann, pour s’inclure dans une possible « union de la gauche » : «J'entends que dans nos rangs, il en est qui disent, ‘’mais pourquoi on irait avec d'autres, quand en réalité nous sommes capables de faire tout seuls (...) Il faut se réaffirmer, ne pas s'effacer’’. (...) Ce discours-là ne peut pas être le nôtre, au moment où tant de périls menacent la cohésion sociale, la démocratie et jusqu'à l'avenir de la planète », a-t-il déclaré suscitant des impatiences dans son propre camp en attendant un nouveau Conseil national dans les « prochaines semaines ».
 
Julia Hamlaoui
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3 février 2019 7 03 /02 /février /2019 18:10
Prisonniers palestiniens: Lettre de Christine Prunaud, sénatrice communiste des Côtes d'Armor, au ministre de l’Europe et des affaires étrangères -
Prisonniers palestiniens: Lettre de Christine Prunaud, sénatrice communiste des Côtes d'Armor, au ministre de l’Europe et des affaires étrangères -
Prisonniers palestiniens
Courrier du 29/01/19 à Monsieur le Ministre de l’Europe et des affaires étrangères -
Par / 29 janvier 2019

Monsieur le Ministre,
Fin 2018, nous avons eu le plaisir d’accueillir au groupe Communiste Républicain Citoyen et Ecologiste du Sénat, Salah HAMOURI, peu de temps après sa libération. Il nous a rappelé l’importance de poursuivre notre combat sur les conditions de détention des prisonniers palestiniens parmi lesquels on compte de nombreux enfants.
Aujourd’hui des centaines de Palestiniens sont placés en détention administrative. Sur le nombre total de prisonniers palestiniens derrière les barreaux plus d’un tiers des personnes auraient besoin de soins médicaux. De nombreux prisonniers palestiniens disent avoir été soumis à la torture et à des actes de violence en détention.
A cette situation déjà dramatique, le ministre israélien de la sécurité publique, a ajouté son intention « d’empirer » les conditions de détention des prisonniers palestiniens dans les geôles israéliennes. Ce projet prévoirait la suppression des droits de cuisiner dans les prisons, la limitation de l’accès des prisonniers à la télévision, à l’eau, le blocage des fonds de l’Autorité palestinienne, la réduction de nombre de visite familiales...
Comme vous le savez Monsieur le ministre, aggraver les conditions de vie de ces prisonniers serait contraire au Droit International. Comptant sur votre influence auprès du Gouvernement Israélien pour défendre les droits des prisonniers palestiniens, je vous prie de croire, Monsieur le Ministre, en toute ma considération.

Christine PRUNAUD
Sénatrice des Côtes d’Armor

Prisonniers palestiniens: Lettre de Christine Prunaud, sénatrice communiste des Côtes d'Armor, au ministre de l’Europe et des affaires étrangères -
Quels engagements afin de permettre une réouverture ?
Institut français de Naplouse -
Par / 31 janvier 2019

Monsieur le Ministre,

L’Institut français de Naplouse a été fermé en août 2018. Cette décision avait alors indigné de nombreuses associations, citoyens et élus, tant sur le fond que sur le symbole.

En juillet 2018, j’avais adressé un courrier au Président de la République pour lui faire part de ma désapprobation. Je lui rappelais que compte-tenu du contexte local, cet Institut représente davantage qu’un simple lieu de culture française.

En octobre 2018, lors d’une audition sur le PLF 2019 au Sénat au sein de la Commission des Affaires Étrangères, nous avions échangé sur la situation de l’Institut de Naplouse. En réponse à mon inquiétude, vous aviez répondu « que le sujet n’était pas fermé ».

C’est pourquoi, je me permets de vous solliciter de nouveau sur l’avenir de l’Institut français de Naplouse. Quels engagements sont envisagés afin de permettre une réouverture de cet institut et le développement de ces activités ?

Je sais pouvoir compter sur toute votre bienveillance afin de veiller au maintien des liens de notre pays avec le peuple palestinien.

Dans cette attente, je vous prie de croire, Monsieur le Ministre, en l’assurance de mes sincères salutations.

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3 février 2019 7 03 /02 /février /2019 14:48
La liste proposée à ses adhérents par le PCF pour les élections européennes validée à 95,6% par les adhérents, 99,5% dans le Finistère!

Déclaration de la commission nationale du vote PCF

Les 31 janvier, 1er et 2 février, 47 349 communistes à jour de leurs cotisations et ayant adhéré au PCF il y a plus de trois mois, devaient se prononcer sur la liste proposée par le Conseil national pour les élections européennes 2019.

23 019  de ces électrices et électeurs inscrit·e·s ont voté, soit 48.62 % des inscrit·e·s.

Il y a eu 461 bulletins blancs ou nuls, et 22 558 suffrages exprimés.

 21 578 ont voté POUR la liste, soit 95.66 %

358 ont voté CONTRE la liste, soit 1,59 %

627 se sont abstenus, soit 2,79%

La proposition de liste comportant 79 candidat.e.s et conduite par Ian Brossat est donc retenue conformément à nos statuts.

Merci à tous les communistes qui ont organisé et participé à ce vote,

Paris, le 02.02.2019

 

 
Voici le résultat du vote sur la proposition de liste du PCF votée par le CN du 26 janvier pour  les Européennes du 26 mai pour le Finistère. 
 
Le détail des votes section par section viendra par la suite. 
 
Merci à toutes les sections qui ont organisé le vote, fait remonter les résultats, et aux camarades qui ont participé aux votes. 
 
Commission du vote: Ismaël Dupont et Jean-Paul Cam 
 
Résultats du vote dans le Finistère: 
 
Cotisants: 540 
Votants: 234 (43,33%) 
Exprimés: 232 
Pour: 231 (99,5%) 
Abstention: 1  (0,5%) 
Contre: 0 
La liste proposée à ses adhérents par le PCF pour les élections européennes validée à 95,6% par les adhérents, 99,5% dans le Finistère!

Bulletin de vote - Consultation des adhérents communistes du 31 janvier au 2 février

" Cette liste est un arc en ciel de luttes, blouses blanches, gilets jaunes, cols bleus, robes noires, bottes vertes et chasubles rouges avec une très forte représentation du monde du travail.

50% d'ouvrières, d'ouvriers et d'employé-e-s, avec des élu-e-s de la ruralité ou de grandes villes: une liste à l'image de la France. Une liste féministe, antiraciste, écologiste, internationaliste, opposée à l'Europe libérale, co-conduite par Ian Brossat et Marie-Hélène Bourlard, une ouvrière des Hauts-de-France.

Les 77 autres candidats représentent plus de 54 départements, ainsi que des luttes dans la société.

Avec Ian Brossat comme tête de liste, nous gardons la porte ouverte au rassemblement de tous ceux qui convergent avec cette démarche. C'est une exigence et nous saisirons toutes les occasions pour y arriver, en accord avec les communistes.

Nous entrons en campagne pour une Europe des gens, pas celle de l'argent".  

Les candidats de la liste soutenue par le PCF et République et Socialisme:

1. Ian Brossat (38 ans)

Professeur de français, Maire adjoint de Paris chargé du logement et de l'hébergement d'urgence, auteur de plusieurs livres, dont le dernier sur la nouvelle économie "Airbnb, la ville ubérisée". Outre son combat pour la régulation des géants du numérique, Ian Brossat a ouvert le premier centre d'hébergement pour sans-abris dans le 16e arrondissement de Paris".

2. Marie-Hélène Bourlard (61 ans)

Ouvrière textile pendant 43 ans à Poix dans le Nord et figure du documentaire "Merci Patron!". Marie-Hélène Bourlard a été à la tête du combat face à Bernard Arnault, première fortune de France (57 milliards de patrimoine) afin d'éviter la délocalisation de son usine. Le 26 mai prochain, elle deviendra la première femme ouvrière à siéger au Parlement européen.

3. Patrick Le Hyaric (61 ans)

Directeur du journal L'Humanité, député européen sortant et conseiller municipal d'Aubervilliers.

4. Marie-Pierre Vieu (51 ans)

éditrice, mobilisée sur les sujets de culture et engagée dans sa ville de Tarbes, députée européenne.

5. Mamoudou Bassoum (35 ans)

"J'avais pris deux choses en partant: le drapeau français et mon gilet jaune". Médaillé d'or aux championnats d'Europe de Taekwendo, le 1er décembre dernier, Mamoudou Bassoum est monté sur le podium des championnats d'Europe avec son gilet jaune sur les épaules, en soutien au mouvement qu'il a rejoint dès les premières heures. Ingénieur dans le Loiret.

6. Julie Pontalba (40 ans)

Enseignante au collège à Saint-Leu (La Réunion), Julie Pontalba est membre du Parti Communiste réunionais (PCR). Elle a été candidate de rassemblement des forces de gauche, et militante pour la paix.

7. Anthony Gonçalves (47 ans)

Cancérologue et enseignant à la faculté de Médecine de Marseille. Il milite contre les fermetures d'hôpitaux de proximité. A l'échelle européenne, il plaide pour la création d'un pôle public du médicament.

8. Maryam Madjidi (38 ans)

Prix Goncourt du premier roman (2017) et Prix Ouest-France étonnants voyageurs (2017) pour "Marx et la poupée". D'origine iranienne, Maryam n'est pas seulement une écrivaine reconnue et nouvelle figure de la littérature française: elle est aussi bénévole dans une association d'apprentissage de la langue française pour les réfugiés. 

9. Arthur Hay (28 ans)

Livreur (Deliveroo), Arthur Hay est à l'initiative du premier syndicat de France des coursiers à vélo. Face à l'ubérisation de la société, il milite pour la régulation à l'échelle européenne et une protection des salariés de la nouvelle économie.

10. Barbara Filhol (45 ans)

Aide-soignante, secrétaire générale du syndicat des EHPAD du Val-de-Marne, investie pour l'amélioration des de l'accueil de nos aînés et des conditions de travail du personnel soignant. Dans un pays comptant 14 millions de retraités, il s'agit d'un sujet de société majeur. 

11. Franck Saillot

Ouvrier de la papeterie Arjowigins de Wizernes dans le Pas-de-Calais, il a occupé avec ses collègues durant 3 ans, jour et nuit, son usine pour en éviter la fermeture et la délocalisation. Grâce à leur lutte, Franck Saillot et ses collègues ont trouvé un repreneur à l'automne 2018, et sauvé une centaine d'emplois. 

12. Claire Cemile Renkliçay

Co-présidente du Conseil démocratique kurde de France, militante pour la paix et élue à Grigny. 

13. Michel Jallamion (44 ans)

Président de la Convergence nationale des services publics, conseiller régional d'Ile-de-France. Membre du mouvement République et Socialisme.

14. Sophia Hocini

Salariée de l'économie sociale et solidaire à Paris, militante associative dans les quartiers populaires.

15. Stanislas Baugé

Chauffeur routier à La Rochelle (17), Stanislas Baugé s'est mobilisé avec ses collègues devant le Parlement Européen pour défendre les conditions de travail des routiers et éviter le dumping social et le travail détaché. 

16. Manuela Dona (48 ans)

Douanière et syndicaliste au Havre. Militante pour la création d'une Douane européenne.

17. Michel Branchi

Économiste, élu à l'Assemblée de Martinique, dirigeant du Parti communiste martiniquais, conseiller territorial de Martinique.

18. Elina Dumont (50 ans)

SDF pendant 15 ans, Elina Dumont est de ceux qui plaident pour le retour de l'ISF et un meilleur partage des richesses en France et en Europe. Désormais comédienne et chroniqueuse régulière aux "Grandes gueules" (RMC), elle soutient le mouvement des Gilets Jaunes.

19. Benjamin Amar (42 ans)

Professeur d'histoire-géographie au lycée Gutemberg de Creteil, débatteur reconnu sur les plateaux télés, responsable syndical dans le Val-de-Marne

20. Sarah Chaussy

Paysanne, conseillère municipale à Sceautres, petit village de 150 habitants en Ardèche. 

21. Loïc Pen

Médecin à l'hôpital de Creil, il a démissionné de son poste de chef de service des urgences pour protester contre la fermeture de la maternité. Lanceur d'alerte.

22. Christine Mequignon

Cheminote en Auvergne-Rhônes-Alpes, représentante des salariés à la SNCF.

23. Pascal Pontac

Grutier au port de Saint-Nazaire, responsable du syndicat des ports et docks.

24. Michèle Picard (51 ans)

Restauratrice, maire de Vénissieux.

25. Ralph Blindauer

Avocat au barreau de Metz, il a défendu de nombreux salariés en lutte dans toute la France, comme les 300 salariés marseillais d'une chaîne de fastfood, les métallos dijonnais contre TRW, ou encore les embouteilleurs aux Pennes-Mirabeau. Il a contribué au film "En Guerre" présenté au dernier Festival de Cannes.

26. Anne Laure Perez

Artiste sculptrice, maire-adjointe à Gennevilliers.

27. Franck Merouze

Salarié de la grande distribution, il a également accompagné les salariés de la biscuiterie Jeannette dans leur combatr victorieux pour sauvegarder les emplois (Calvados)  

28. Marianne Journiac

Infirmière syndicaliste à l'Assistante publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP). Dirigeante de "République et Socialisme".

29. Belaïde Dedreddine

Vice-président du Conseil départemental de Seine St Denis en charge de l'écologie urbaine.

30. Amandine Miguel

Ancienne porte-parole de l'inter-LGBT, Amandine Miguel est militante féministe engagée contre l'homophobie? Paris.

31. Nacim Bardi

Ouvrier métallurgiste à Saint-Saulve et représentant syndicaliste.

32. Cinderella Bernard (40 ans)

éducatrice spécialisée, première adjointe de sa commune, présidente du groupe communiste au Conseil Départemental des Côtes d'Armor, militante associative

33. Jean Luc Bou

Enseignant, militant Droits Humains à SOS Méditerranée en Occitanie (34).

34. Isabelle Liron

Salariée à Pôle Emploi en Bourgogne Franche Comté, syndicaliste

35. Dominique Pani

Employé dans le secteur de l'énergie (26).

36. Hulliya Turan

Assistante sociale, militante des droits humains à Strasbourg.

37. Khaled Bouchajra

Employé chez Amazon. Syndicaliste sur le site de Saran dans le Loiret

38. Katja Krüger (43 ans)

comédienne-chanteuse franco-allemande, ancienne syndicaliste et socialiste ouvrière allemande, élue à la Petite Enfance à Rennes

39. Pierre Lacaze (53 ans)

Infirmier, élu à la Métropole de Toulouse

40. Aicha Dabale

Militante féministe et altermondialiste vivant à Bagnolet (93), Aïcha Dabale est engagée sur la scène internationale dans la lutte contre les violences faites aux femmes

41. Jean Mouzat

Paysan, président du Modef (Mouvement de Défense des Exploitants Familiaux). Elu à Tulle

42. Delphine Pietu (48 ans)

Directrice de l'école primaire de la commune de Thénioux où elle est maire-adjointe (18)

43. Denis Lanoy

Metteur en scène de théâtre à Nîmes. militant des droits sociaux des artistes, des écrivains et intermittents du spectacle.

44. Charlotte Blandiot-Faride (37 ans)

Maire de Mitry-Mory (77)

45. Arnaud Petit

Ouvrier métallurgiste, maire de Woincourt dans la Somme

46. Virginie Neumayer (44 ans)

Technicienne, syndicaliste à EDF

47. Aurélien Gall (36 ans)

Représentant des salariés de l'agriculture. Conseiller prud'homal. Président de la Fédération colombophile de Picardie.

48. Patricia Tejas

Agent administratif des Finances Publiques. Secrétaire générale d'une fédération des Finances. Militante auprès des sans-papiers (67)

49. Aurélien Aramini

Professeur de philosophie au Lycée Gustave Courbet à Belfort

50. Sandrine Macigno

Travailleuse de l'Etat sur la base navale de Cuers dans le Var, syndicaliste (83)

51. Cyrille Bonnefoy

Infirmier, maire de la Ricamarie (42)

52. Emilie Lecroq (37 ans)

Militante de l'éducation populaire à Saint-Ouen (93).

53. Emmanuel Trigo (44 ans)

Enseignant et responsable syndical dans le Var (83

54. Cathy Apourceau Poly

Attachée territoriale, sénatrice du Pas-de-Calais

55. Michel Stefani

Conseiller à l'Assemblée de Corse (20)

56. Lucie Martin (18 ans)

Étudiante syndicaliste à Sciences-Po Grenoble.

57. Youssef Benamar

éducateur spécialisé, artiste et élu de la ville d'Allonnes (72)

58. Christelle Dumont

Aide-soignante de l'hôpital Yves Lanco à Belle-Ile-en Mer (Morbihan), syndicaliste, qui a fait une grève de la faim pour protester contre les conditions de travail dans l'hôpital public

59. Sébastien Nugou

Cheminot dans le Loiret. Secrétaire régional syndicat SNCF

60. Laëtitia Maure

Aide à domicile dans les Pyrénées-Orientales

61. David Blaise

Ouvrier métallurgiste et syndicaliste en Meurthe-et-Moselle

62. Lamya Kirouani

Fonctionnaire territoriale. Vice-présidente du Conseil Départemental du Val-de-Marne (94)

63. Aurélien Crifo (37 ans)

Auteur et interprète. Gilet Jaune (68)

64. Maryline Lucas

Maire de Guesnain (59)

65. Yves Dedevec

Salarié Airbus en Loire-Atlantique

66. Mina Idir (43 ans)

Responsable d'exploitation dans le transport de marchandise, secrétaire départementale PCF Vaucluse, militante associative

67. Glenn Le Saout (20 ans)

étudiant, ancien président de la FIDL Bretagne (syndicat lycéen), bénévole dans une association sportive 

68. Geneviève de Gouveia (56 ans)

Militante au Secours Populaire à Montluçon, conseillère départementale de l'Allier

69. Alain Pagano

Enseignant chercheur en écologie et biologie à l'université d'Angers, conseiller municipal à Angers

70. Sandra Blaise (45 ans)

Formatrice, syndicaliste (88)

71. Edmond Baudouin (76 ans)

Dessinateur de BD et écrivain. Alpes-Maritimes

72. Ghislaine Noirault

 Ouvrière retraitée à Trimouille (86)

73. Florian Monteil

Ingénieur agronome. Syndicaliste agricole du Lot-et-Garonne

74. Nathalie Fabre (45 ans)

Présidente d'un club de Rugby en Dordogne et du club Agenais. Maire de Beaumont-du-Périgord

75. Fréderic Boulanger

Psychiatre à Nancy

76. Cécile Cukierman (42 ans)

Professeur d'histoire-géographie, sénatrice de la Loire, porte-parole du PCF avec Ian Brossat

77. Gilbert Garrel

Cheminot syndicaliste, président de l'Institut d'Histoire Sociale

78. Odette Nilès (94 ans)

 Grande résistante française arrêtée par les Nazis en août 1941. Fiancée de Guy Môquet. Doyenne de la liste

79. André Chassaigne (68 ans)

Principal de collège, président du groupe communiste GDR à l'Assemblée Nationale

 

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3 février 2019 7 03 /02 /février /2019 13:22
Mobilisation générale pour que vive L'Humanité (Patrick Le Hyaric, 2 février 2019)
Bonjour à chacune et chacun,

Avec les équipes de L’Humanité, nous vivons un moment extrêmement difficile. Notre groupe est sous la protection du tribunal de commerce depuis le 21 janvier. Une audience du tribunal de commerce s’est tenue ce mercredi 30 janvier au matin. Le verdict ne sera rendu que le 7 février. Nous avons plaidé la continuité de l’exploitation de l’entreprise à partir d’un plan de redressement que nous devons parfaire encore car nous aurons l’obligation impérative d’être en permanence à l’équilibre économique incluant le remboursement des dettes.
 
Cela fait des semaines que par l’intermédiaire de cette « Lettre », j’alerte sur nos difficultés. Je suis intervenu au moins trois fois dans L’Humanité à ce sujet. Une souscription avait été relancée depuis la fin du mois d’octobre. Elle a d’ailleurs permis de collecter un million d’euros jusqu’au 31 décembre et nous a permis de « tenir ». Mais il nous faut beaucoup plus d’argent pour être tirés d’affaire.
 
Certains amis me demandent pourquoi je n’ai pas moi-même annoncé cette décision. Ils l'ont apprise à partir d’informations « fuitées » dans un magazine il y a huit jours. D’abord je dois dire que ce magazine a bafoué sa parole puisque comme pour tous les autres journaux, il m’avait promis de ne rien publier avant le jour de la convocation du tribunal de commerce. L’article publié, élaboré avec quelques bavards imprudents, était truffé d’informations approximatives ou fausses susceptibles de faire beaucoup de mal à l’entreprise et aux salariés.

Je ne souhaitais pas communiquer avant le 30 janvier parce que l’Humanité, comme toute entreprise de presse, est insérée dans tout un tissu économique et d’entreprises prestataires de services qui peuvent être elles-mêmes inquiètes de notre situation ou en subir des conséquences lorsque nous sommes en dette vis-à-vis d’elles – imprimeurs, transporteurs, prestataires de la fête, fournisseurs de papiers, gestionnaires d’abonnements. Il nous fallait prendre contact avec elles et les prévenir de notre état et du fait que le remboursement de dettes serait reporté. Tout mouvement de panique aurait eu des conséquences terribles sur toute une chaine, et aurait pu mettre à mal la parution de nos journaux. Imaginons que le fournisseur de papier décide de ne pas nous en fournir, ou que le gestionnaire d’abonnement décide de ne plus les servir tant qu’il n’est pas payé. Ceci nous aurait précipité vers l’abime dès lundi dernier. Mais de cela, les petits télégraphistes et confrères peu respectueux n’en ont cure.
 
Personnellement je suis comptable de la protection de l’entreprise, des salariés et au-delà de la continuité du formidable projet et des valeurs que porte L’Humanité. A côté de ces petits méfaits, je dois remercier l’ensemble des confrères, des radios, télévisions et quelques journaux qui ont rendu convenablement compte de l’enjeu qui est posé au pays et à la profession. De Sonia Devillers, qui y a consacré un éditorial puis invité Patrick Apel-Muller, à Pascal Praud chez Cnews, ou Philippe Vandel chez Europe 1, la correspondance de la presse et bien d’autres encore. Evidemment je ne veux pas ici parler des chacals qui ont érigé des tombes pour L’Humanité en nous insultant et nous crachant au visage. Ils nous rêvent en prison ou morts. Ils vont être très déçus.

J’ai donné depuis un moment des éléments sur les causes de nos difficultés. Cette année par exemple nos coûts de production vont augmenter de près d’un million d’euros. Les problèmes ne sont pas spécifiques à L’Humanité. Tous les journaux connaissent des difficultés financières. Mais celles-ci se résolvent par l’apport de capitaux de groupes industriels et financiers. Ce n’est pas notre cas. D’autre part depuis 2016, l’Etat s’était engagé à porter avec nous un plan de reconstitution de nos capitaux, avec mobilisation de banques, d’investisseurs liés à l’économie sociale et l’industrie numérique, et à la mobilisation du fonds de développement numérique. Rien de tout ceci n’a été tenu malgré des dizaines et des dizaines de réunions donnant l’impression de laisser passer le temps, nous plaçant dans une sorte de supplice chinois jusqu’à l’étranglement définitif. L’Humanité reste un enjeu bien plus important qu’on ne le croit pour certaines forces conservatrices et certains milieux économiques.
 
 
 
 
Un grand élan de solidarité
pour l'Humanité
 
Un formidable mouvement de solidarité se développe depuis quelques jours autour de L’Humanité. Des citoyens de toutes opinions se manifestent, des syndicalistes et des organisations syndicales, essentiellement la CGT, des mutuelles, des coopératives, des sections du Parti communiste, des députés, des sénateurs de tous les groupes républicains, des journaux dont nos amis du groupe Bayard-La Croix, apportent de l’argent. Des institutions, des municipalités dirigées par des maires de l’arc républicain installent des abonnements.
 
 
Nous recevons des centaines de messages de soutien et de solidarité de tous les milieux. Autant d’actes d’encouragement en ces moments très difficiles.

La nouvelle campagne de souscription dit long sur le mouvement de mobilisation en cours puisque ce vendredi 1er février 470 000 euros avaient déjà été rassemblés.

Cette mobilisation va évidemment s’amplifier encore. Elle passe par la réussite de la grande campagne de parrainage qui permet pour 27 euros de faire découvrir L’Humanité Dimanche et L’Humanité des débats durant deux mois.
 
 
 
Télécharger le bulletin
 
 
Avec la souscription, cette initiative participe évidemment du plan de redressement que nous allons continuer de défendre. Plus le nombre d’abonnés augmentera plus la crédibilité d’un plan durable de développement sera garanti.
 
Soirée de mobilisation 
à la Bellevilloise

De même la soirée de mobilisation à la salle La Bellevilloise à Paris le 22 février est importante. Y seront présents des personnalités, des syndicalistes, des créateurs, des penseurs, des représentants de la presse et des médias de toutes opinions, des parlementaires qui viendront nous saluer, apporter leur solidarité et dire quelques mots. Encore une fois nous les remercions de leur engagement. Compte tenu du nombre limité de place à La Bellevilloise et pour des raisons de sécurité nous demandons à chacune et chacun de s’y inscrire sans attendre.
 
>> Télécharger le bulletin d'inscription à imprimer.
 
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Une multiplicité d'initiatives
pour que vive L'Humanité
 
De multiples initiatives de solidarité avec L’Humanité sont prises un peu partout dans le pays avec des banquets, des débats, des concours de belote, des distributions de journaux ou des matinées pour faire découvrir nos journaux dans des points de rencontres, dans des lieux publics ou des entreprises. Sur les réseaux sociaux, des lectrices et lecteurs s’affichent avec nos journaux et relaient des articles.
 
Samedi prochain à 9h aura lieu l’assemblée générale des Amis de L’Humanité à la Maison des métallos à Paris. Ce sera l’occasion de donner des informations supplémentaires et d’amplifier le mouvement en cours pour que vive L’Humanité.

Nous sommes donc en posture de combat pour sauvegarder et développer L’Humanité. Des jours difficiles sont devant nous mais nous allons les affronter avec la force de nos convictions et de nos engagements.
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2 février 2019 6 02 /02 /février /2019 20:25
PCF Section du Pays de Brest
5 rue Henri Moreau 29200 Brest
Tramway : station St Martin
Tel 02 98 43 47 78
@ : pcf_brest@yahoo.fr
 
 
La section du Pays de Brest du Parti Communiste Français appelle à amplifier le puissant mouvement social qui s'exprime dans tous le pays en participant à la manifestation syndicale qui aura lieu mardi 5 février à 10 h 30 place de la Liberté à Brest. Il est traversé par une forte exigence sociale, fiscale et démocratique. Il va des gilets jaunes aux multiples mobilisations dans les entreprises, les hôpitaux ou les grandes enseignes de commerce. Les communistes se sentent pleinement solidaires et investis dans ces mouvements.
 
Les premières revendications recueillies dans les mairies qui ont ouvert des cahiers de doléances font largement état de l'exigence sociale et de justice qui s'exprime au travers du mouvement des gilets jaunes et de toutes les mobilisations en cours. Les inégalités, l'affaiblissement des services publics, l'injustice de la politique d'Emmanuel Macron sont vivement dénoncés. A l'heure où s'ouvre le Grand débat national, les salariés , les retraités et pensionnés ,les jeunes doivent faire  entendre leurs voix pour donner de la force à leurs  revendications sociales et démocratiques. A cet effet, le PCF lance des cahiers de doléances pour recueillir l'expression de tous les citoyens.
En 2018, les entreprises du CAC40 ont distribué 57,9 milliards d'euros de dividendes à leurs actionnaires, en hausse de 12% par rapport à 2017. Les riches ne l'ont jamais été autant et la concentration des richesses s'accélèrent. A l'opposé, les travailleurs n'arrivent plus à vivre de leur travail, les retraités sont ponctionnés et les privés d'emploi menacés d'être encore plus pistés avec la réforme de l'assurance chômage. Quant aux annonces de Macron face au mouvement social, si elles sont une première victoire, elles sont largement insuffisantes (pas de retour de l'ISF, rien pour les salaires...) et couplées d'une répression policière inacceptable.
Appel pour la journée de manifestation et de grève du 5 février de la section PCF de Brest
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  • : Favoriser l'expression des idées de transformation sociale du parti communiste. Entretenir la mémoire des débats et des luttes de la gauche sociale. Communiquer avec les habitants de la région de Morlaix.
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