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21 novembre 2024 4 21 /11 /novembre /2024 06:33
Le Télégramme, lundi 18 novembre - pages Finistère / Bretagne.

Le Télégramme, lundi 18 novembre - pages Finistère / Bretagne.

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21 novembre 2024 4 21 /11 /novembre /2024 06:28
A Brest, le ras-le-bol des communistes - Ouest-France, Mickaël Louedec, 20 novembre 2024
«Toutes les semaines, ce mois-ci, on a changé les serrures» : à Brest, le ras-le-bol des communistes
Pour Ismaël Dupont, secrétaire départemental du parti, « la coupe est pleine ». Les locaux du PCF sont régulièrement pris pour cibles à Brest (Finistère).
Ismaël Dupont (au centre), dans les locaux du PCF, à Brest. | OUEST-FRANCE
Ouest-France - Recueilli par Mickaël LOUÉDEC. Publié le 19/11/2024
Depuis le mois d’août, les locaux du PCF, à Brest (Finistère), sont les cibles de dégradations répétées. Pour Ismaël Dupont, secrétaire départemental du parti, « la coupe est pleine ». Il pointe du doigt l’extrême droite.
Que s’est-il passé vendredi 15 novembre 2024 ?
Vendredi, on a de nouveau eu de la colle dans nos deux serrures, celle du local de la fédération et celle de la section locale de Brest. On a appelé la police lundi matin. Ils sont venus et on a porté plainte. On a choisi de communiquer car la coupe est pleine. C’est peut-être donner le beau rôle à ceux qui nous veulent du mal, mais de toute façon, ça peut être difficilement pire que ce qu’on est en train de vivre. Il faut que la préfecture prenne au sérieux ces actes délictuels, qui nuisent à la liberté d’expression des organisations politiques.
Quel est le préjudice pour vous ?
Toutes les semaines, ce mois-ci, on a dû changer les serrures. Ça prend des heures et il y a un préjudice financier important. Depuis fin août, c’est la sixième fois que ça nous arrive. Ça représente à peu près 2 000 €, entre le déplacement des serruriers et les clés à refaire. Des plaintes ont été déposées.
Qui souhaiterait vous nuire ?
On a de forts soupçons. Il pourrait s’agir d’actes de malveillance de sympathisants et militants d’extrême droite. LFI à Brest avait aussi été victime de dégradations sur ses serrures. Le mode opératoire semble le même. Ça s’inscrit dans un climat tendu, où les locaux sont particulièrement visés. On a eu des tags nazis, des insultes racistes et antisémites… Il n’y a pas eu de violences sur les militants, heureusement.
Comment y remédier ?
La police s’est engagée à faire des rondes plus fréquentes dans le quartier, le soir et le week-end. Nous aussi, on va prendre nos dispositions pour essayer d’identifier les auteurs des faits. On réfléchit à plusieurs solutions, dont l’installation d’une caméra.
Votre assurance vous rembourse-t-elle les dommages ?
On n’est pas assurés pour les dommages volontaires. On a tellement de frais liés à ce vandalisme politique, que si on demande une extension de garantie d’assurance, ça nous coûterait sans doute très cher. On est donc plutôt dans l’idée de trouver les auteurs des faits.
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21 novembre 2024 4 21 /11 /novembre /2024 06:24
Débat santé de la fête de l'Humanité Bretagne 2024 le 24 novembre, 11h: défendre nos maternités et hôpitaux de proximité
Débat santé de la fête de l'Humanité Bretagne 2024 le 24 novembre, 11h: défendre nos maternités et hôpitaux de proximité
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17 novembre 2024 7 17 /11 /novembre /2024 11:40
Gladys Grelaud, conseillère régionale de Bretagne (Groupe communiste), invitée de Bretagne 5 - 15 novembre 2024
Gladys Grelaud, conseillère régionale de Bretagne (Groupe communiste)

Émission du 15 novembre 2024. Gladys Grelaud, conseillère régionale de Bretagne (Groupe communiste) et déléguée à la politique de la ville, est l’invitée politique de la matinale de Bretagne 5.
Elle aborde les principaux sujets d’actualité, en commençant par le procès des assistants parlementaires du FN, où une peine de cinq ans d’inéligibilité a été requise contre Marine Le Pen. Cette demande intervient dans un contexte de fortes attentes sociales et de montée du Rassemblement national lors des dernières élections.
Gladys Grelaud analyse ensuite le projet de loi de finances 2025, qui impose des réductions budgétaires sévères aux collectivités locales, compromettant ainsi leur capacité à remplir leurs missions, avec des conséquences sociales prévisibles. Michel Barnier, dans une interview accordée à nos confrères de Ouest-France, n’exclut d'ailleurs pas de recourir au 49.3 pour faire adopter le budget.
Elle évoque également la situation de l’emploi, en particulier après l’annonce des fermetures des sites Michelin à Vannes et Cholet, et s’interroge sur la pertinence des aides publiques accordées aux grandes entreprises.
Enfin, face à la montée de la colère dans le monde agricole, Gladys Grelaud critique l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et les pays du Mercosur, qui, s’il était adopté, représenterait un véritable danger pour l’agriculture française.

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11 novembre 2024 1 11 /11 /novembre /2024 12:10
Exposition Mumia Abu Jamal: la plume et le poing au siège du Parti communiste français - place du Colonel Fabien - Photos de Jean-Luc Le Calvez
Exposition Mumia Abu Jamal: la plume et le poing au siège du Parti communiste français - place du Colonel Fabien - Photos de Jean-Luc Le Calvez
Exposition Mumia Abu Jamal: la plume et le poing au siège du Parti communiste français - place du Colonel Fabien - Photos de Jean-Luc Le Calvez
Exposition Mumia Abu Jamal: la plume et le poing au siège du Parti communiste français - place du Colonel Fabien - Photos de Jean-Luc Le Calvez
Exposition Mumia Abu Jamal: la plume et le poing au siège du Parti communiste français - place du Colonel Fabien - Photos de Jean-Luc Le Calvez
Exposition Mumia Abu Jamal: la plume et le poing au siège du Parti communiste français - place du Colonel Fabien - Photos de Jean-Luc Le Calvez
Exposition Mumia Abu Jamal: la plume et le poing au siège du Parti communiste français - place du Colonel Fabien - Photos de Jean-Luc Le Calvez
Exposition Mumia Abu Jamal: la plume et le poing au siège du Parti communiste français - place du Colonel Fabien - Photos de Jean-Luc Le Calvez
Exposition Mumia Abu Jamal: la plume et le poing au siège du Parti communiste français - place du Colonel Fabien - Photos de Jean-Luc Le Calvez
Exposition Mumia Abu Jamal: la plume et le poing au siège du Parti communiste français - place du Colonel Fabien - Photos de Jean-Luc Le Calvez
Exposition Mumia Abu Jamal: la plume et le poing au siège du Parti communiste français - place du Colonel Fabien - Photos de Jean-Luc Le Calvez
Exposition Mumia Abu Jamal: la plume et le poing au siège du Parti communiste français - place du Colonel Fabien - Photos de Jean-Luc Le Calvez
Exposition Mumia Abu Jamal: la plume et le poing au siège du Parti communiste français - place du Colonel Fabien - Photos de Jean-Luc Le Calvez

Notre camarade de la section PCF de Morlaix Jean-Luc Le Calvez a fait la visite de l'expo Mumia Abu Jamal mercredi dernier. Nous publions ici ses photos.

Cette exposition s'inscrit dans le soutien international et la campagne de solidarité contre la peine de mort et pour la libération de Mumia Abu Jamal porté également par Angela Davis à la dernière fête de l'Humanité 2024, par notre journal l'Humanité, et par notre parti, le PCF, dans tous ses congrès et évènements politiques.

Journaliste, écrivain et activiste des Black Panthers, Mumia Abu-Jamal a été injustement condamné en 1982 à la peine capitale pour le meurtre du policier Daniel Faulkner à Philadelphie. La mobilisation internationale pour sa libération lui a permis d’éviter la peine de mort, mais il est resté en prison depuis. Mumia est devenu l’un des détenus politiques les plus connus au monde et un symbole de la lutte pour l’abolition de la peine de mort. Il n’a jamais cessé d’écrire et de dénoncer le sort réservé aux prisonniers aux Etats-Unis.

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7 novembre 2024 4 07 /11 /novembre /2024 05:59
Au crépuscule de sa vie, Madeleine Riffaud avait acquis une certitude : « Il n’y a aucune cause perdue, excepté celles qu’on abandonne en chemin. »

Au crépuscule de sa vie, Madeleine Riffaud avait acquis une certitude : « Il n’y a aucune cause perdue, excepté celles qu’on abandonne en chemin. »

Mort de Madeleine Riffaud, sentinelle d’un siècle de tempêtes

La résistante, poétesse et journaliste, qui couvrit pour l’Humanité les guerres d’Algérie et du Vietnam, s’est éteinte à l’âge de 100 ans.

Une héroïne s’en est allée. Son legs : tout un siècle de combats. Madeleine Riffaud, poétesse, résistante, ancienne journaliste à l’Humanité, est décédée ce mercredi 6 novembre. Elle était un personnage de roman, à l’existence tramée par la lutte, l’écriture, trois guerres et un amour. Une vie d’une folle intensité, après l’enfance dans les décombres de la Grande guerre, depuis ses premiers pas dans la résistance jusqu’aux maquis du Sud-Vietnam.

Dans son appartement parisien, la vieille dame, front plissé, traits durs, regard perçant malgré la cécité, dépliait d’elle-même un récit sûr, précis, ponctué du pépiement des oiseaux qui l’entouraient, dans leurs grandes volières. Vêtue de noir, ses longs cheveux toujours nattés de côté, elle fumait, en se remémorant l’intime et l’histoire, et jusqu’à la première blessure, longtemps enfouie dans l’oubli, un viol enduré alors qu’adolescente, elle devait passer la ligne de démarcation pour rejoindre le sanatorium. La tuberculose était tombée sur elle comme un malheur de plus, dans l’exode, alors que sa famille fuyait Paris occupé.

Embrasser le combat

De la maladie, elle se releva, pour embrasser le combat. « Je suis entrée dans la Résistance avec un nom d’homme, un nom d’Allemand, un nom de poète » : dans la clandestinité, elle était Rainer, pour Rainer Maria Rilke. Il avait fallu la force de conviction de Raymond Aubrac pour qu’elle accepte de témoigner de son action dans la Résistance – « Je suis un antihéros, quelqu’un de tout à fait ordinaire. Il n’y a rien d’extraordinaire dans ce que j’ai fait, rien du tout », insistait-elle dans le documentaire que lui consacra en 2020 Jorge Amat, Les sept vies de Madeleine Riffaud.

Alors que les nazis tiennent la France sous leur botte, la jeune communiste organise d’abord le ravitaillement des clandestins, puis passe à des actions plus dures : recrutements, planques, attaques de dépôts d’armes. L’affiche rouge placardée dans les couloirs du métro lui brise le cœur. Comme Missak Manouchian, comme Joseph Epstein qu’elle admire, elle est de ceux que l’occupant tient pour des « terroristes ». Ce mot-là lui restait en travers de la gorge : « Jamais nous n’attaquions des civils. Jamais nous ne faisions quoi que ce soit qui puisse les mettre en danger. On se serait plutôt fait crever. »

Des explosifs cachés sous le manteau, dans Paris quadrillée par les Allemands, elle échappe par miracle à l’arrestation, grâce au langoureux baiser d’un camarade. La mort d’un ami abattu d’une balle tirée dans le dos, à bout portant, décuple sa rage. Le désir de vengeance l’étreint. Sur le pont de Solférino, elle attend que le soldat allemand choisi pour cible se retourne vers elle pour lui mettre deux balles dans la tempe. « Il n’a pas souffert. J’ai enfourché ma bicyclette, je suis repartie sur les quais », soufflait-elle dans la vieillesse, en taisant ce qui s’est, ce jour-là, brisé en elle, gravé dans sa jeune poésie : « Ça fait mal de tuer./ C’est la première fois./ Sept balles dans mon chargeur. »

Elle est aussitôt arrêtée, conduite rue des Saussaies, au quartier général des SS. « La suite, je n’aime pas la raconter. » La suite, c’est l’atroce épreuve de la torture, entre les mains des bourreaux de la police de Vichy, puis de la Gestapo. « Ceux-là, demain, qui me tueront/Ne les tuez pas à leur tour/Ce soir mon cœur n’est plus qu’amour », promet-elle, au fond de sa geôle de Fresnes. Elle manque d’être fusillée, se soustrait in extremis à la déportation. Quand l’insurrection éclate, elle est libérée de prison, prend part au combat, dirige la capture d’un train allemand aux Buttes-Chaumont. Ce soir-là, avec ses camarades, elle s’offre un festin : « Jamais depuis quatre ans nous n’avions si bien mangé. »

Oublier la fureur nazie, la boue, le sang, faire le deuil des amis tombés

Paris est libérée, elle a 20 ans, il faut oublier la fureur nazie, la boue, le sang, faire le deuil des amis tombés. Mais elle se sent vide, n’a pas de métier, traîne sur le pavé, sans but. Elle est prête à se noyer, lorsque son chemin croise celui de Claude Roy. Celui-ci la présente à Aragon, Tzara, Vercors. Pour elle, pour ses camarades, la poésie avait été, dans la longue nuit de l’occupation, un pari contre la mort. Dans ses yeux, Éluard décèle une infinie détresse. Elle lui fait lire les vers griffonnés dans sa prison : « Je n’ai jamais donné vos noms/Je serai fusillée demain ». Il les fait publier ; Picasso dessine son portrait ; elle devient journaliste en couvrant les grèves. Elle a trouvé son chemin : « J’avais un beau métier : trouver des mots. »

À Berlin, au Festival mondial de la jeunesse, elle rencontre le poète vietnamien Nguyen Dinh Thi, le grand amour de sa vie. Lorsqu’elle le retrouve à Hanoi en 1955, leur idylle fait grand bruit : « Tout le monde voulait nous marier, comme un symbole de la paix retrouvée. » Hô Chi Minh ne l’entend pas ainsi, il lui demande de repartir à Paris. Elle pleure. « On ne fait rien avec des larmes. Tu es journaliste : fais ton travail », ordonne-t-il. Une autre guerre, déjà, s’est allumée. Au retour, l’Humanité l’envoie en Algérie. Dans ses reportages, elle témoigne des atrocités de la « pacification », de la violente répression qui s’abat sur tout un peuple en quête de libération : « Jamais, de ma vie, je n’ai vu une guerre aussi sale. »

La tuberculose la rattrape, la cloue en France. Aux Algériens, elle dédie alors un recueil de poésie : Si j’en crois le jasmin. Le préfet Papon la poursuit en justice pour ses articles censurés sur « Les caves qui chantent » où l’on pratique la torture à Paris. L’OAS la prend pour cible : elle est grièvement blessée dans une attaque au plastic. À l’indépendance, Henri Alleg, qui a repris la tête d’Alger républicain, la met en relation avec l’antenne du Front de libération du Sud-Vietnam dans la Ville blanche. Elle recueille les témoignages de ses membres, revient avec des photos. L’Humanité les publie, sous le titre : « La deuxième guerre du Vietnam a commencé ».

Madeleine Riffaud rejoint le front en 1964. Dans la forêt, dans les galeries souterraines, sous les bombes, elle restera trois mois auprès des combattants de la guérilla communiste ; elle ramènera, avec son confrère australien Wilfred Burchett, des images exceptionnelles de cette guerre d’indépendance. Revenue au Nord, elle retrouve Nguyen Dinh Thi, qu’elle n’a jamais cessé d’aimer, et sera le seul témoin étranger de la première pluie de bombes déversée sur Haiphong par les B52 américains. Le retour dans l’atmosphère insipide de la France pompidolienne la désole. Elle se fait alors embaucher comme fille de salle dans un hôpital, en tire un récit poignant sur les vies de ces héroïnes anonymes. Les Linges de la nuit remportent un succès prodigieux.

Au crépuscule de sa vie, Madeleine Riffaud avait acquis une certitude : « Il n’y a aucune cause perdue, excepté celles qu’on abandonne en chemin. » « J’ai toujours cherché la vérité. Au Maghreb, en Asie, partout où des peuples se battaient contre des oppresseurs, confiait-elle. Je cherchais la vérité : pas pour moi, mais pour la dire. Ce n’est pas de tout repos. J’ai perdu des plumes à ce jeu. J’en ressens encore les effets dans mes os brisés. Mais si c’était à refaire, je le referais. » Ne jamais capituler, « réveiller les hommes » guetter dans l’obscurité la moindre lueur, aussi vacillante fut-elle : Madeleine Riffaud, reporter intrépide, poétesse ardente, fut dans sa traversée d’un siècle de tempêtes une sentinelle opiniâtre.

LES HAÏKS ROUGES

Hier, la Casbah s’est dressée, en plein jour, face aux ultras et à l’armée, brisant la couronne d’épines que lui font depuis si longtemps, barbelés et chevaux de frise. Par milliers et milliers, les Algériens des bidonvilles, suspects de toutes les perquisitions, victimes de tant de ratonnades, ont dévalé, sans armes, à Alger, comme à Oran, leurs ruelles en pentes. Les femmes, vêtues de vert et de blanc, aux couleurs de leur patrie, allaient devant.

Et jamais encore, dans l’histoire algérienne, on n’avait vu tel raz de marée d’un peuple affirmant, devant le monde entier, qu’il est prêt à tous les sacrifices pour être libre. Ils ont eu peur. Ils ont tiré. Une fois de plus, ils ont tué. Deux enfants algériens sont mourants à Belcourt, deux de ces gosses innombrables qui essaient de gagner leur pain à l’âge où les nôtres vont à l’école… Car à Belcourt, comme à Bab el-Oued, les ultras, eux, étaient armés, face aux Algériens agitant leurs drapeaux. Ils ont tiré, calfeutrés derrière leurs fenêtres. D’autres ont tenté de renverser une ambulance venue chercher des blessés ! On les a laissés faire. Pire encore. Au pied de la Casbah, où les musulmans tentaient de franchir les barrages pour se répandre dans leur propre ville, Alger, les paras et la Légion ont tiré “dans le tas » avec leurs mitraillettes.

Combien de morts parmi cette foule désarmée qui demandait, femmes et gosses en tête, qu’on lui rendit la paix et sa patrie, qu’on donnât un vrai sens aux mots officiels Algérie algérienne ? Des dizaines de morts, des centaines de blessés ? Qui sait combien ?

Cependant, de Gaulle, dans ses discours, répétait « Fraternité » ! Quelle dérision, tandis que les mitraillettes faisaient leur tac-tac-tac et que les voiles blancs, les haïks des femmes algériennes, se tachaient de rouge, tandis que les banderoles demandant la négociation avec le FLN traînaient dans le sang !

Fraternité, oui, mais fraternité de tout notre peuple envers les victimes tombées, en ce dimanche, pour le droit des patries à disposer d’elles-mêmes, pour la négociation qui, seule, pourra mettre fin à la guerre qui nous ronge. Pour les intérêts véritables de la France comme de l’Algérie…

Madeleine Riffaud

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7 novembre 2024 4 07 /11 /novembre /2024 05:57
L’élection de Trump doit sonner comme une alerte pour tous les progressistes et les démocrates à travers le monde: Fabien Gay, sénateur communiste et directeur de l'Humanité
L’élection de Trump doit sonner comme une alerte pour tous les progressistes et les démocrates à travers le monde.
Et sa large victoire, y compris dans le suffrage populaire comme dans le collège des grands électeurs, doit nous interroger.
Une des caractéristiques d’une démocratie pleine et entière est le vote libre. A ceci s’ajoute surtout, le fait que chaque citoyen et citoyenne soit éclairé au moment de voter.
La presse joue ainsi un rôle essentiel en s’appuyant sur de l’information fiable, sourcée et vérifiée. Donald Trump, depuis sa défaite en 2020 et l’attaque du Capitole, déploie une stratégie utilisée par l’extrême droite partout dans le monde. Celle de la vérité alternative.
Refuser le réel, favoriser les fakes-news, instrumentaliser chaque fait divers pour jouer sur les peurs, stigmatiser les médias dits traditionnels pour favoriser « la liberté » des réseaux sociauX, tout en étant appuyé par des puissants relais médiatiques, là bas Fox News, ici C News….
Un multimilliardaire grotesque et viriliste, condamné par un tribunal pénal pour une affaire d’agression sexuelle et poursuivi pour d’autres faits de corruption, va retrouver la Maison blanche après une campagne odieuse où il n’a eu de cesse d’insulter littéralement ses adversaires, repeints en ennemis à abattre.
Faut-il rappeler également que Donald Trump, à l’instar de Bolsonaro, ont été des fervents partisans de la non vaccination pendant la crise Covid ? Ce discours avait, rappelons-le, mis en danger voire entrainer la mort de millions de personnes.
Chacun a bien conscience que Donald Trump a accentué les fractures dans le pays en hystérisant une partie de ses partisans, accompagné de groupes fascisants, qui ont refusé le résultat de 2020, et vivent la victoire de leur héros comme une revanche. Cela est accentué dans un pays où les inégalités sont extrêmement puissantes entre classes sociales et entre États.
Cette victoire de Trump est ainsi présentée comme celle du peuple face aux élites, illustré par le nombre de stars qui ont soutenu Harris.
L’inflation, le chômage et la désindustrialisation, la peur du déclassement dans la première « superpuissance mondiale » dans un monde devenu multipolaire…sur l’ensemble de ces défis, les démocrates n’ont pas trouvé de réponse ou ont refusé d’entendre les attentes populaires.
Kamala Harris, en tant que vice-présidente de Joe Biden est comptable de ce bilan. En étant désignée par son Parti, et non par le processus électif des primaires, l’étape de la mobilisation populaire lui a fait incontestablement défaut au moment du vote.
On peut également s’interroger sur le retrait tardif, trop tardif de Joe Biden. Malgré ces manquements, le racisme et le sexisme crasse du camp trumpiste à l’encontre de l’ancienne procureure de Californie révèle l’ampleur des discours de haine dans la société étatsunienne.
Bien évidemment, Trump ne règlera aucun des problèmes auxquels sont confrontés les Etatsuniens. Mais avec son slogan simpliste « L’Amérique d’abord », il donne l’illusion de vouloir d’un volontarisme politique, là ou la politique recule car des choix politiques libéraux consiste à ne pas les régler.
Partout, l’extrême droite réunit la convergence d’aspirations populaires au changement avec les intérêts d’une minorité d’ultra riches. Elon Musk, milliardaire de la tech, est l’incarnation de cette stratégie qu’il diffuse par son réseau social à l’audience planétaire.
Si on ne peut calquer la réalité étatsunienne avec nos propres sociétés européennes, nous devons en tirer des enseignements.
Le capital est prêt à tout pour asseoir sa logique de profit, quitte à sacrifier les conquêtes démocratiques et sociales. Au sein de l’autoproclamée plus grande démocratie du monde, dont le modèle électif fait la part belle à l’argent et aux intérêts privés, de grandes régressions s’annoncent pour les femmes, les Noirs, les migrants, les personnes LGBTQIA+ et toute la classe travailleuse dans son ensemble.
Au niveau international, nous pouvons assister à une accélération des désordres climatiques, politiques, sociaux. Ce 5 novembre marque une victoire de l’internationale des réactionnaires, fascistes et courants d’extrême droite en tout genre. Les criminels de guerre et autocrates se voient conforter en Russie, en Israël et plus largement au Moyen-Orient et en Amérique latine.
La réponse à cet air du temps mauvais doit être collective, ferme et responsable. Par l’unité d’action des forces de progrès, de la création, des femmes et des hommes attachés au bien commun et aux principes démocratiques, nous pouvons enrayer ce cycle de la haine. La leçon de ce 5 novembre est claire : un projet de rupture avec l’ordre néolibéral et au service des intérêts populaires est la seule voie pour défaire l’extrême droite.
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6 novembre 2024 3 06 /11 /novembre /2024 13:20
La Fête de L’Huma Bretagne rempile pour une 33e édition à Lanester
La Fête de L’Huma Bretagne rempile pour une 33e édition à Lanester

Par Hélène Bielak

Concerts, conférences, expos, films… La 33e édition de la Fête de L’Humanité en Bretagne se tiendra à Lanester, les 23 et 24 novembre.

C’est la petite sœur de la grande. La Fête de L’Huma version bretonne revient cette année au parc des expositions de Lanester, près de Lorient, pour une 33e édition, les 23 et 24 novembre. « C’est le grand rassemblement de la gauche de Bretagne », rappelle Catherine Quéric, conseillère départementale et présidente de l’association Fête de L’Humanité Bretagne. En clin d’œil à la formation, cet été, du Nouveau Front populaire (NFP), les organisateurs ont choisi de mettre sur leur affiche des militants du Front populaire de 1936, poings levés.

Cali et Les Goguettes en tête d’affiche

Sur scène, six groupes sont programmés, dont deux têtes d’affiche : le chanteur Cali et les Goguettes, le groupe qui s’est fait connaître sur YouTube, pendant le confinement, avec ses reprises parodiques de tubes de variété française. Trois groupes lorientais seront également de la partie le samedi soir : Sub Dub Connexion, DJ Moff et Dinky funky. Enfin, la Cie Soleil de Nuit proposera, dimanche après-midi, un cabaret lyrique.

Fabien Roussel, le secrétaire national du Parti communiste français, participera au meeting, à 16 h 30, dimanche. En amont, plusieurs débats sont organisés pendant le week-end, sur l’alimentation, le NFP, le modèle agricole breton, la santé, etc. Des personnalités politiques de gauche y participeront, dont le député lorientais Les Écologistes Damien Girard, le conseiller régional UDB Gaël Briant ou encore le sénateur costarmoricain PCF Gérard Lahellec. Tout le week-end, des expositions et documentaires sont également proposés.

Pratique

33e édition de la Fête de L’Humanité Bretagne les 23 et 24 novembre au parc des expositions de Lorient agglomération, à Lanester. Tarifs en prévente : 20 € pour le pass 2 jours, 14 € le pass journée, 10 € tarif solidaire (étudiants, minima sociaux). Gratuit pour les moins de 18 ans. Réservations sur HelloAsso, Leclerc, Fnac.

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6 novembre 2024 3 06 /11 /novembre /2024 13:17
Programme de la fête de l'Humanité Bretagne les 23 et 24 novembre au parc des expositions de Lanester,
Programme de la fête de l'Humanité Bretagne les 23 et 24 novembre au parc des expositions de Lanester,
Programme de la fête de l'Humanité Bretagne les 23 et 24 novembre au parc des expositions de Lanester,

La Fête de l’Humanité Bretagne se tiendra les 23 et 24 novembre 2024 au Parc des Expositions de Lorient situé à Lanester.

 

https://pcfpondi.wixsite.com/fetehumanitebretagne
Toutes les infos sont sur le site !

 

Reservez vos pass bons de soutien 2 jours (20€) ou 1 jour (14€)

 

La fédération PCF du Finistère y aura un stand restaurant et bar comme chaque année.

 

Une réunion de préparation de cette Fête se tiendra le mercredi 23 octobre à partir de 14h au local du PCF Morlaix. A 17H30 aura lieu une réunion bilan de la fête de l'Huma Paris et à 19h30 un repas des bénévoles de la fête de l'Huma Paris. 

 

Merci à des camarades de venir prêter main forte à cette équipe en participant à  cette réunion : j’attends et j’espère de bonnes volontés.

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27 octobre 2024 7 27 /10 /octobre /2024 07:55
Triste nouvelle: décès de notre camarade Yvette Le Bras, secrétaire de la section PCF de Roscoff
En ce jour, 26 octobre 2024, nous avons appris une triste nouvelle: le décès de notre camarade de Roscoff Yvette Le Bars, secrétaire de la section PCF de Roscoff et membre du Conseil Départemental du PCF dans le Finistère pendant plusieurs années.
Son départ nous peine.
Yvette était une institutrice de l'école publique originaire de Landerneau.
Elle a découvert toute petite le combat à gauche sur les épaules de son papa pendant les manifs du Front Populaire, alors que son papa enseignait lui-même la gymnastique, la musique, la géographie, sur un poste dans le secondaire à Sizun.
Un peu comme dans la photo de la jeune fille perchée sur les épaules de son papa avec son bonnet phrygien faite par Willy Ronis pendant le Front Populaire à Paris (une photo au format affiche qui était encadrée dans le salon d'Yvette et René).
 
A Sizun, jeune instit, Yvette était lectrice de Ouest-Matin, le journal régional communiste.
 
C'est comme ça qu'elle a rencontré son futur mari René, instit lui aussi, en 1955, quand René n'a pas pu acheter son journal le matin parce qu'une jeune institutrice l'avait devancé et que le commerçant lui a désignée la « camarade » inconnue jusqu'ici.
 
René, le grand amour et camarade d'Yvette, avait adhéré au Parti Communiste à la fin de la guerre d'Indochine alors qu'il préparait le bac Mat Elem à l'école Normale de Rennes. Il collait alors des affiches contre la guerre, protestait contre l'interdiction du journal communiste breton Ouest-Matin en diffusant l'Huma. Il venait de Goulien, dans le cap Sizun, près d'Audierne.
René et Yvette se sont mariés en 1956 et ont formé depuis un couple uni et complice.
Puis René a dû faire son service militaire. On lui a dit tout de suite de se tenir à carreau car son « dossier (de communiste) était marqué en rouge ». Il a dû partir en Algérie malgré des problèmes de santé et a contracté l’hépatite suite à des conditions de vaccination douteuses.
De retour d'Algérie, il avait perdu son poste à Sizun et René et Yvette ont dû partir pour Roscoff qui n'était pas alors une destination de rêve : petite école, logement de fonction délabré.
Depuis 1959, ils y vivent et se sont forgés tout un réseau de sociabilité et d'amitié.
René a été très investi à l'Amicale Laïque, à la Section du Parti Communiste, au SNI (syndicat national des instituteurs). Il a enseigné en cours élémentaire, en CP, en cours moyen, est devenu directeur d'école, a organisé des échanges avec l'Angleterre pour les enfants, et aussi des semaines de sports d'hiver, participait aux sorties voile, aux kermesses...
Même s'il était bien investi au niveau du Parti, sa fonction d'instituteur l'a bloqué pendant longtemps pour rentrer au Comité fédéral car il y avait déjà trop d'instituteurs, et qu'il fallait une diversité sociologique. Du coup, il servait de chauffeur Dédé Moat, la documentaliste de Perharidy, un puits de science, pour ces comités fédéraux.
René et Yvette Le Bars n'ont finalement intégré le comité fédéral que sur le tard sur proposition de Robert Doré, notre camarade du PCF Morlaix décédé au début des années 2010, au début des années 2000.
Yvette Le Bars a été candidate suppléante avec Ismaël Dupont aux cantonales de 2011 pour le PCF et le Front de Gauche sur le canton de Saint-Pol-de-Léon, une campagne menée avec beaucoup de plaisir, avec Yvette et René, et tous les copains de la section de Roscoff, modeste en nombre d'adhérents mais très chaleureuse. Le résultat avait été intéressant, notamment à Roscoff (6,56%) et à l'île de Batz (+10,71%).
 
La fédération du Finistère du Parti communiste remercie Yvette pour son engagement de 70 ans au service des idéaux de justice sociale et d'abolition des privilèges et de la pauvreté, d'égalité des droits et de défense des services publics du Parti communiste.
 
Nous la remercions pour son dévouement à faire vivre la section de Roscoff en organisant les réunions de section dans son salon, avec toujours le sens de l'accueil et de la générosité humaine, à 80 ans passés.
Yvette était une personne droite, dévouée, une militante communiste exemplaire. Et nous l'avons beaucoup appréciée.
 
Elle est décédée à l'âge de 92 ans, après avoir dû rentrer plusieurs années en EHPAD.
 
Elle et son mari René LE BARS (décédé en juin 2016) étaient des militants communistes infatigables dans le Léon et sur Roscoff.
I
ls étaient aussi des militants défenseurs de l’école Laïque.
 
Au nom de la fédération du Finistère et au nom de la section du Pays de Morlaix, englobant désormais les cellules de Roscoff et Lanmeur, Ismaël Dupont et Daniel Ravasio présentent leurs sincères condoléances à sa famille et à ses amis.
 
Un hommage sera rendu à Yvette Le Bars le lundi 28 Octobre à 14 h au cimetière de Roscoff.
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