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19 avril 2019 5 19 /04 /avril /2019 07:26
Marché de de Châteaulin hier au bord de l'Aulne, trois camarades ont distribué rouge Finistère et le tract de campagne de Ian Brossat et Marie-Helene Bourlard: Gilbert Sinquin, Catherine Flageul, Christian Beaumanoir. Les communistes finisteriens déterminés pour faire élire des députés européens qui défendront le peuple et les travailleurs.

Marché de de Châteaulin hier au bord de l'Aulne, trois camarades ont distribué rouge Finistère et le tract de campagne de Ian Brossat et Marie-Helene Bourlard: Gilbert Sinquin, Catherine Flageul, Christian Beaumanoir. Les communistes finisteriens déterminés pour faire élire des députés européens qui défendront le peuple et les travailleurs.

Marché de Scaër, 13 avril: les communistes, avec notamment Christian Carduner et Jeannine Daniel, font signer pour le comité de soutien a la liste conduite par Ian Brossat, pour l Europe des gens contre l Europe de l argent.

Marché de Scaër, 13 avril: les communistes, avec notamment Christian Carduner et Jeannine Daniel, font signer pour le comité de soutien a la liste conduite par Ian Brossat, pour l Europe des gens contre l Europe de l argent.

Marché de Landivisiau, 17 avril avec Glenn Le Saoût, Roger Héré, Marie-Hélène Le Guen, Ismaël Dupont

Marché de Landivisiau, 17 avril avec Glenn Le Saoût, Roger Héré, Marie-Hélène Le Guen, Ismaël Dupont

Photos Jean-François Vérant et Mariette Labrousse par Pierre-Yvon Boisnard, 13 avril 2019, Marché de Morlaix: les camarades du PCF distribuent le Viaduc, le journal du PCF annonçant le programme de la fête du 1er mai, cette année largement consacré aux européennes avec les interventions de deux candidats sur la liste de Ian brossat: Cinderella Bernard et Glenn le Saout

Photos Jean-François Vérant et Mariette Labrousse par Pierre-Yvon Boisnard, 13 avril 2019, Marché de Morlaix: les camarades du PCF distribuent le Viaduc, le journal du PCF annonçant le programme de la fête du 1er mai, cette année largement consacré aux européennes avec les interventions de deux candidats sur la liste de Ian brossat: Cinderella Bernard et Glenn le Saout

Européennes: présence des militants communistes sur les marchés du Finistère
 
Plusieurs distributions de tracts collectives ont déjà eu lieu ces derniers jours pour les Européennes : à Scaër, Châteaulin, Landivisiau, Morlaix, Audierne, Quimper, Brest 
 
Ce vendredi 19 avril au matin, Glenn Le Saoût est au marché de Lambé à Brest avec les camarades normalement. Il sera à Carhaix le samedi 27 avril.

Européennes - Présence des militants du PCF sur les marchés (non exhaustif):

Mercredi 24 avril 10h Marché de Crozon

Jeudi 25 avril 10h Marché de Rosporden

Samedi 27 avril 10h Marché de Tréboul et de Morlaix

Samedi 18 mai 10h Marché de Tréboul.

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19 avril 2019 5 19 /04 /avril /2019 06:34
Débat Européennes pour la défense des services publics à Quimper avec Marie-Pierre Vieu, Laurent Brun, Glenn Le Saoût, Jean-Marc Cléry, Alain Bergeot, ...
Nous vous invitons à débattre avec Marie-Pierre Vieu, députée Européenne, n°4 sur la liste, et Laurent Brun, de la CGT Cheminots, pour une réunion-débat sur la défense des services publics à Quimper, à 19h le vendredi 19 avril, aux Halles Saint François.
 
Glenn Le Saoût et Jean-Marc Clery, porte-parole de la FSU Bretagne, interviendront eux aussi, comme d'autres syndicalistes. 
 
Il nous faut réussir cette réunion publique avec une participation souhaitée d'une centaine de personnes au moins.  

Marie-Pierre Vieu, députée européenne et candidate, qui se bat sur tous les terrains au Parlement européen, à Bruxelles, en Midi Pyrénées et ailleurs : services publics, droits des travailleurs, culture, accueil des migrants, droits des peuples, en Palestine et partout. Elle était aussi à Madrid pour soutenir les droits des prisonniers politiques catalans.
Laurent Brun,secrétaire général des cheminots CGT, qui a conduit l'an dernier une bataille exemplaire pour la défense du service public ferroviaire.
Des syndicalistes de l'éducation, de la Poste, des usagers de nos services publics maltraités par les politiques libérales seront là.
 
Le Télégramme - 17 avril 2019

Dans le cadre de la campagne pour les Européennes, le Parti Communiste annonce, dans un communiqué, une réunion-débat sur les services publics à Quimper. Elle aura lieu vendredi 19 avril. Marie-Pierre Vieu, députée européenne PCF-Front de gauche, « initiatrice d’un audit européen sur les conséquences pour les services publics des directives européennes d’ouverture à la concurrence, candidate », en 4e position sur la liste conduite par Ian Brossat, participera au débat, au côté de Laurent Brun, secrétaire général de la fédération CGT des cheminots.

Glenn Le Saoût, candidat finistérien de la liste de Ian Brossat, et Alain Bergeot, ancien candidat du Front de Gauche aux élections européennes de « République & Socialisme », qui soutient la liste, de même que les syndicalistes Jean-Marc Cléry, Yann Foucher, Marie Le Berre.

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19 avril 2019 5 19 /04 /avril /2019 06:21
Benjamin Amar 42 ans  Professeur d’histoire-géographie au lycée Gutenberg de Créteil, débatteur reconnu, Benjamin Amar est également responsable syndical dans le Val-de-Marne (94).

Benjamin Amar 42 ans Professeur d’histoire-géographie au lycée Gutenberg de Créteil, débatteur reconnu, Benjamin Amar est également responsable syndical dans le Val-de-Marne (94).

Benjamin Amar est en 9e position sur la liste L'Europe des gens contre l'Europe de l'argent conduite par Ian Brossat, soutenue par le PCF et République et Socialisme
« L’Europe tape sur les salariés et épargne les grands groupes »
Vendredi, 19 Avril, 2019 - L'Humanité

Candidat sur la liste PCF conduite par Ian Brossat aux élections européennes, le responsable syndical Benjamin Amar appelle à une lutte résolue contre le dumping fiscal en Europe.

Quel est votre regard sur le mot d’ordre de grève pour vendredi et samedi lancé par la CGT dans la grande distribution ?

Benjamin Amar: Je partage évidemment les revendications avancées par la CGT commerce. Il faut dénoncer sans relâche le fait que les grandes surfaces bénéficient d’énormément d’argent public, dont la plus grande partie est reversée à leurs actionnaires. Pour les salaires, il ne reste que des miettes. C’est un véritable hold-up social. Pour dénoncer et faire changer cela, les salariés ont besoin de se mobiliser sur le long terme.

La grande distribution a détruit 30 000 emplois en France en cinq ans, invoquant des restructurations indispensables pour rester compétitive face à la concurrence du commerce numérique, l’épuisement du modèle de l’hypermarché et le besoin de se recentrer sur la croissance à l’international. Qu’en pensez-vous ?

Benjamin Amar: Ces multinationales invoquent la concurrence et les impératifs de la mondialisation lorsque cela les arrange. Mais dans les ordonnances Macron, c’est bel et bien le périmètre national qui est retenu pour apprécier les difficultés économiques d’une entreprise, indépendamment de ses profits réalisés à l’étranger. L’argument de la compétitivité est le cheval de Troie de toutes les régressions sociales. Souvenons-nous notamment de l’affaire Vilvorde en 1997, lorsque Renault avait annoncé des bénéfices historiques et en même temps des suppressions de postes en prétextant qu’il fallait anticiper les difficultés à venir. Pour éviter cela, il faut revenir à des faits très concrets. Comme le fait que Carrefour a engrangé, entre 2009 et 2017, 7 milliards de bénéfices, dont 80 % sont allés dans la poche des actionnaires. Et les travailleurs devraient se résoudre à des miettes quand ce sont eux qui produisent la richesse ? Si on se résigne à cela, plus aucun argument n’est audible.

Carrefour et Auchan pratiquent le dumping fiscal dans l’Union européenne en plaçant, par exemple en Belgique, des fonds considérables remontés de leurs filiales à l’étranger pour bénéficier d’un régime d’imposition très favorable. Agit-on assez en France et en Europe pour lutter contre ces pratiques des grands groupes ?

Benjamin Amar: Le gouvernement se félicite d’avoir mis en place une loi contre la fraude fiscale. J’invite tout le monde à aller voir ce qu’elle contient. C’est ridicule. On y apprend la nomination de trente « officiers fiscaux » pour lutter contre la soustraction de 100 milliards d’euros à l’impôt chaque année. Il n’y a en réalité aucune volonté politique d’agir. Rien, dans ce que devait annoncer Emmanuel Macron lundi dernier, ne concernait l’évasion fiscale ou la taxation du capital. Il y a pourtant des leviers possibles, comme celui de s’engager résolument pour l’harmonisation fiscale européenne.

Faut-il mener une lutte plus déterminée en Europe contre les paradis fiscaux dont abusent les géants de la grande distribution ?

Benjamin Amar: Ce doit être un enjeu de ces élections européennes. Cela peut nous conduire à nous fâcher avec un certain nombre de nos voisins, mais la politique, c’est aussi aborder les sujets qui fâchent. L’Europe est forte avec les faibles et faible avec les forts. Elle tape sur les salariés, et épargne les grands groupes. Il y a un immense chantier à ouvrir, et je pense qu’une grande partie de l’opinion pourrait soutenir ce projet.

Entretien réalisé par Sébastien Crépel avec Martin Gausseran
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19 avril 2019 5 19 /04 /avril /2019 05:09
La toile de fond des élections européennes: quelques éléments sur l'évolution des rapports de force en Europe et les défis pour la gauche européenne (note de Vincent Boulet, secteur International-Europe du PCF)

 

Note - Quelques éléments sur l’évolution des rapports de force en Europe et les défis pour la gauche européenne

Par Vincent Boulet, animateur secteur Europe du PCF - présent à la dernière AG départementale du PCF à Pont-de-Buis en décembre 2018 sur les questions européennes.

 

Éléments en toile de fond de la campagne des Européennes.

1/ L’onde de choc du (non-)Brexit :
  • Montre que la sortie de l’Union Européenne ne règle rien. Rapport du comité des droits de l’homme de l’ONU de novembre dernier. 900 000 personnes de plus dans la pauvreté : fin du versement des fonds structurels. Empire les effets des politiques d’austérité en Angleterre : les city councils ont perdu 30% de leur financement, des écoles qui font appel au crowfunding pour survivre (élections locales en Angleterre et en Irlande du Nord le 2 mai prochain)
     
  • Raideur de l’UE. Michel Barnier : tout faire pour défendre « le marché intérieur » c'est-à-dire les quatre « libertés fondamentales de l’UE » dans les 27 pays : liberté de circulation des personnes, des marchandises, des services, des capitaux. Réaffirmé par le livre blanc de la commission sur l’avenir de l’Europe de la CE de 2017.
     
  • Urgence de changer d’Europe ! Respect des droits démocratiques et souverains des peuples et Europe.  « Union des peuples et des nations souverains et associés » => mais donc la question est : comment faire bouger les rapports de force en Europe pour rendre cette perspective crédible ? Alors que l’image donnée par le Brexit jusqu’à présent est : l’UE on ne peut ni en sortir, ni la changer. Ce qui peut avoir des conséquences politiques importantes. C’est un défi pour toute la gauche européenne !
2/ Les effets dans les droites européennes et les bourgeoisies européennes

Bourgeoisie allemande : Toujours contre la mutualisation des dettes depuis Schauble. Mais un bouger avec encore moins d’intégration. UE comme zone de libre-échange et de contrôle du budget et des dépenses publiques. Défi de la récession de l’économie allemande alors que la bourgeoisie allemande est le fer de lance de la mise en place de politiques d’austérité en Allemagne depuis 2010 : va-t-on vers une limite au modèle fondé sur le tout-exportation ?

  • Lettre d’Annegret Kramp-Karrenbaue, présidente de la CDU en réponse à la tribune de Macron : défense du marché unique et contre un pas en avant vers un modèle d’une zone Euro intégrée : « Aucun super-Etat européen ne saurait répondre à l'objectif d'une Europe capable d'agir […]Refonder l'Europe ne se fera pas sans les Etats-nations ». La bourgeoisie allemande veut garder son autonomie.
     
  • Repositionnement de certaines bourgeoisies européennes pour contrebalancer la perte d’un défenseur de l’UE comme simple zone de libre-échange comme le Royaume-Uni : « ligue hanséatique » selon le Financial Times, en alliance objective avec la bourgeoisie allemande. Petits pays comme les pays Baltes, l’Irlande, les Pays-Bas, le Danemark…
     
  • Blocage du projet de Macron : Budget de la zone Euro : Réunion de l’Eurogroup le 5 avril : les Pays-Bas (porte flingue de l’Allemagne, disent tout haut ce que l’Allemagne pense tout bas), exigent droit de veto pour les dépenses.
     
  • Question sur avenir du « couple franco-allemand » : traité d’Aix la Chapelle avec peu d’éléments concrets et nouveaux mis à part dans le domaine diplomatique (et là c’est un problème). Différenciations lors du Conseil européen mercredi 10 avril sur le Brexit.
3/ Les extrême-droites européennes

Réunion organisée lundi par Matteo Salvini. L'extrême droite qui s’organise et qui a l’ambition de constituer le 3e groupe au Parlement européen avec 100 à 120 députés. Ce pôle n’est pas encore construit : des nationalistes allemands peuvent-ils passer sous le leadership d’un nationaliste italien ?

Deux éléments majeurs à noter :

  1. La présence de partis qui siègent dans le groupe ECR avec les conservateurs britanniques et qui servent de passe-plats avec la droite conservatrice et qui font partie dans leur pays de solution de pouvoir avec la droite ou qui pèsent sur des gouvernements de droite : Danemark (Parti populaire danois) Finlande (Vrais Finlandais, enjeu des élections législatives en Finlande le 14 avril).
     
  2. La volonté de peser sur l’UE explicitée : l’extrême droite participe à 9 gouvernements aujourd’hui dans l’UE (dernier arrivé : accord de coalition en Estonie signé mercredi 10 avril). Ambition d’avoir des commissaires européens. Déclaration de Jorg Meuthen (AfD) : « nous voulons refonder l’Europe et le PE sans les détruire. Nous voulons apporter un changement radical ».

L’extrême droite pose donc désormais de manière très claire et avec des relations qui restent compliquées mais qui sont de plus en plus assumées entre les différents partis : la question du pouvoir dans les États et au niveau de l’UE.

  • A noter que l’engluement dans lequel se trouve le Brexit radicalise également les positions du parti conservateur britannique [qui est un fer de lance en Europe du raidissement identitaire des partis conservateurs en Europe], entraînant une certaine distanciation entre le centre de gravité de ce parti qui se décale vers la droite et le patronat britannique (le CBI – MEDEF anglais- se prononce pour une nouvelle consultation sur le Brexit). Alors que 170 MP torys sur 317 ont demandé à May de sortir à tout prix de l’UE le 12 avril avec ou sans accord. Les négociations (sans résultat) de May avec Corbyn ont encore davantage cristallisé ce camp droitier.
  • Derrière : une dérive « impériale » en filigrane mais aussi la question de la place du capitalisme britannique dans la recomposition des rapports de force internationaux : Liam Fox, secrétaire d’État au Commerce extérieur, est à la fois un partisan du Commonwealth impérial et d’un accord de libre-échange total avec les USA.
4/ L’interrogation sur l’avenir de la social-démocratie

Également percuté par la perte du parti travailliste corbynien de l’UE qui a des conséquences sur la social-démocratie dans l’UE et sur la gauche européenne en général.

Recompositions en son sein en cours et dans des sens contradictoires :

Les partis qui ont porté les projets de protocoles sociaux « ajoutés » à l’UE libérale sans la remettre en cause (France) et ceux qui ont accepté purement et simplement l’Union Européenne libérale (SPD, parti social-démocrate néérlandais) sont en crise + crise de la social-démocratie scandinave (Suède : pays de l’OECE où les inégalités ont le plus augmenté depuis les années 80 => sociaux-démocrates se maintiennent de justesse au pouvoir après les élections législatives de 2018 avec soutien des partis libéraux).

  • Évolution dans la géopolitique de la social-démocratie dans le prochain Parlement Européen : va perdre beaucoup de députés :
  • Tendances contradictoires :  
  • place des Espagnols et des Portugais. C'est-à-dire sociaux-démocrates qui mènent une politique progressiste : avec une interrogation sur leur avenir (élections législatives en Espagne le 28 avril et au Portugal le 6 octobre octobre). Si ces expériences sont battues, cela va aussi avoir des répercussions sur l’ensemble de la gauche européenne. Si elles sont reconduites, cela va au contraire les repositionner peut-être dans une place plus centrale que ce qu’elles occupent à l’heure actuelle dans l’échiquier politique de la gauche en Europe.
  • Et « en même temps » candidat du Parti Socialiste Européen à la commission : Frank Timmermans, Vice-président de la Commission européenne à côté duquel même Moscovici fait figure de gauchiste.

Les Verts sont-ils en train de phagocyter une partie de l’espace de la social-démocratie « germanique »? Percée là où ils sont dans une perspective « ni droite ni gauche ».

  • En Allemagne : sont passés devant le SPD dans les sondages = Verts déjà en alliance avec la CDU au Bade Wurtemberg, en Hesse et en Schleswig-Holstein ; et dans des gouvernements SPD-CDU-Verts en Rhénanie Palatinat et Saxe Anhalt.
  • Aux Pays-Bas : la « gauche verte » essaie d’apparaître comme un recours contre la poussée de l’extrême droite (cf élections provinciales du 20 mars = 60 sièges au total contre 53 pour parti social-démocrate) = n’exclut pas alliance avec les libéraux.
Les défis pour la gauche européenne dans un paysage social et politique mouvant

Gauche européenne : évolutions géopolitiques et politiques avec plusieurs facteurs. Difficile de dresser une typologie car dépend aussi du contexte national. Toutes font face à des défis structurels.

- Question de la reconstruction de la gauche dans des pays où elle a quasiment disparu.
Italie. Accord sur la coalition « Sinistra » en Italie PCR-sinistra italiania-altra europa = question unité avec en évidence références au PGE (Sinistra italiana n’en est pas membre) et à la GUE.
 

- Forces issues des recompositions des années 90/2000 (suite de la chute du Mur):

  • Die Linke : socle électoral à 7-9% (image brouillée sur les migrants avec S. Wagenknecht et O. Lafontaire dont l’initiative semble avoir fait long feu) avec des évolutions importantes : stagnation à l’Est et poussée à l’Ouest. Renouvellement militant important (1/3 de nouveau, 2/3 de jeunes de moins de 30 ans) => potentiel de renouveau, de dynamisme à construire. Transformer ce potentiel en résultats politiques. Élections locales à Brême le 26 mai, peut être opportunité de participer pour la première fois à un gouvernement de Land à l’ouest.
  • Bloc de gauche au Portugal : la question du pouvoir lui est posée, d’important débats internes sur cette question, sur le bilan de la formule de pouvoir avec  PS et Parti Communiste Portugais.

- Aux forces anciennes qui ont connu un essor particulier dans un contexte favorable

  • PS néerlandais qui ne profite pas de la crise de la social-démocratie => aux Verts et qui actuellement en repli (perte de la moitié de ses conseillers provinciaux aux élections de mars)
  • Cas du PTB belge : d’importants défis devant lui (qui se sont ébauchés lors des dernières élections locales) : le PTB peut-il proposer une formule politique avec une ambition majoritaire ? Le président du PS néerlandais, qui vient de la même tradition politique, qui a buté sur cette question montre l’ampleur de ce défi.
  • Parti Communiste Portugais : au défi du bilan de la formule PCP-PS-BE, en des termes différents que le BE et cela semble pour l’instant ne pas lui profiter (perte de MEP de 3 à 1 ou 2).

- Les forces qui ont émergé des nouveaux mouvements sociaux : celles qui réussissent sur le long terme sont celles qui posent à nouveau le clivage gauche/droite => impasse du « populisme de gauche » sous la forme sous laquelle cela a émergé en 2011-2012.

De ces forces, prenons deux extrêmes :

  • Crise de Podemos : sur cette question. Sur bien fondé de la coalition « Unidos Podemos », reconduite aux élections générales et européennes sous le nom « Unidas Podemos » : une organisation qui va vers une formule d’union de la gauche ou une formule « à la portugaise » ? ou vers une espèce de « populisme centriste » aux contours vagues comme semble le porter Errejon à Madrid ?
  • Cas particulier de la FI : ne procède pas d’un mouvement social mais a essayé de se greffer sur la notion de « populisme de gauche » mais on voit que de grands débats d’orientation sont devant elle notamment pour les municipales de 2020. Mais il y a un espace politique à gauche qu’elle occupe.
  • Dans ce mouvement de nouvelles forces, il n’y a pas que des forces qui se référent ou qui se sont référées au « populisme de gauche » : Slovénie : Levica (la gauche), issue de formations politiques qui sont nées dans le mouvement social. 9 sièges sur 90 aux élections de 2018.

- Les défis : celle de la majorité sociale et politique ? du pouvoir ?

  • Prise en compte des revendications qui montent de la société alors que ces dernières ne se situent pas spontanément dans un clivage droite/gauche (c'est-à-dire pas dans un clivage de classe) mais qui portent des exigences sociales, écologiques (grèves climatiques…), fiscales ou de lutte contre la corruption dans des pays d’Europe de l’Est hors des organisations traditionnelles du mouvement ouvrier
  • Le cas français est très regardé en Europe. Beaucoup de questions de la part des autres forces de gauche en Europe. Les 10 propositions du PCF, les propositions de loi…
  • Serbie. Mouvements populaires contre l’autoritarisme du président Vucic mais quelle perspective politique ? (mouvements aussi au Monténégro, en Albanie…) : avec dans le mouvement, parmi ses initiateurs, les partis d’opposition anciennement au pouvoir dans les années 2000 (regroupés aujourd'hui dans « Alliance pour la Serbie » qui inclut des éléments d'extrême droite) et que le mouvement a été déclenché avec l’agression d’un leader de l’opposition Borko Stefanovic, dont le parti s’appelle « la gauche » mais qui n’est de gauche que de nom, et qui a organisé en 2008 le bradage de la compagnie nationale de pétrole pour Gazprom pour 1/5 de sa valeur. Mais dans le mouvement il y a des aspirations diverses : sur la privatisation des logements sociaux par ex, les effets des privatisations massives réalisées dans le cadre de l’accord de stabilisation et d’association avec l’UE dans le cadre des négociations d’adhésion (l’accord en soi n’est pas remis en cause).
  • Slovaquie : victoire à l’élection présidentielle de Zuzana Čaputová contre le candidat du parti au pouvoir, social-démocrate de nom mais très conservateur qui gouverne en coalition avec un parti proche de l'extrême droite en réalité. Pas anodin que le candidat défait Maroš Šefčovič soit aussi commissaire européen de l’énergie et fait partie de la commission européenne depuis la commission Barroso I. Mais les rapports de force politiques dans le pays ne changent pas fondamentalement pour le moment et l'extrême droite reste forte. Une aspiration à plus de transparence mais quelle évolution ? quelle place pour la question sociale ?
  • Poser la question du pouvoir d’une manière nouvelle : une « école portugaise » est-elle en train de naître en Europe ? même si le PCP et le BE ne considèrent pas le Portugal comme un modèle.
  • Cas du Portugal : perspective des législatives d’octobre
  • Cas de la Slovénie : Levica soutient sur quelques mesures un gouvernement libéral minoritaire formé pour faire barrage aux partis droitiers et notamment au Parti démocratique slovène, arrivé en tête, qui s’aligne sur Orban. Dans ce soutien ponctuel, désaccords affichés, notamment en politique étrangère et refus de signer un accord (différence avec le Portugal) mais soutien à des mesures précises : augmentation du salaire minimum (porté à 700 euros), mesures pour le logement, réforme fiscale progressiste.
  • Cas du Danemark : perspective des législatives de 2019 (avant le 17 juin) : renverser la majorité libérale qui gouverne avec le soutien de l'extrême droite. ARV « lignes rouges » sur le droit du travail, les conventions collectives et les migrants = pour expérimenter une formule de soutien d’un éventuel gouvernement social-démocrate. Dépend aussi des contours dudit gouvernement.
  • Cas de l’Irlande : conférence annuelle du Sinn Féin 2018, dans la perspective du Brexit : à quelles conditions participer au gouvernement dans la perspective d’une campagne pour un référendum de réunification de l’île?

Les défis posés aux cadres transpartidaires européens

- La GUE : question du maintien de son cadre confédéral : anticiper aussi les changements internes à la GUE avec un renforcement des divergences stratégiques internes dans le prochain mandat (entrée de la FI, initiatives de Syriza, de Die Linke). Il est de ce point de vue absolument crucial que nous y restions !
- Le PGE : importance majeure du congrès de décembre sur le rôle du PGE dans ce contexte : il a fait des choses importantes dans la dernière période (lancement du forum de la gauche progressiste, affirmation de son rôle au niveau international avec par exemple l’établissement de relations avec la gauche américaine) mais a du mal à trouver sa place dans la campagne des Européennes. Extrêmement utile comme « ministre des affaires étrangères » de la gauche européenne mais rôle pour la gauche européenne elle-même ?
- Forum de la gauche progressiste : c’est la grande nouveauté de ces dernières années, à populariser davantage en France, mais le cadre se structure peu à peu et a pris son indépendance par rapport au PGE.

Les cadres auxquels on ne participe pas :

Maintenant le peuple/Plan B : deux contradictions majeures :

    Maintenant le peuple : les intérêts de la FI (donner à Jean-Luc Mélenchon un cadre alternatif au PGE et initialement peut être aussi à la GUE) ne correspondent pas à ceux des partis qui en sont membres et qui peuvent poursuivre dans leurs pays des politiques qui ne correspondent pas à la stratégie de la FI en France = mais utiliser Jean-Luc Mélenchon comme une « étiquette » pour se prévaloir du soutien de quelqu'un qui a fait 17% à l’élection présidentielle en France (cf documents de campagne de l’ARV pour les Européennes)

    Plan B = deux conceptions :

  • Une conception étroite Plan A/ Plan B (Plan B = sortie des traités = sortie de l’UE réaffirmée par A. Corbière cette semaine).
  • Une conception large : celle des Suédois : conférence du plan B à Stockholm large (ex : avec le SF qui n’est pas du tout pour la sortie des traités et de l’UE !) mais qui est également utilisé comme « étiquette ».

Les cadres qui peuvent émerger :

- CC de Syriza d’un nouveau regroupement européen avec la gauche européenne, les Verts, la social-démocratie ; à partir de l’expérience du progressive caucus au PE : opposition à l'extrême droite et aux conservateurs mais dans une orientation politique peu définie.

Et nous ?

    = rôle et importance du PGE, de la GUE et du forum européen, chacun dans leur rôle = déclaration commune PCF/Die Linke du 8 avril.

    Surtout dans le contexte où nous ne savons pas quelle place nous aurons au PE après les élections :

    GUE : fonctionnement confédéral où tout le monde peut s’y retrouver

    Développement du forum européen

    Retravailler le rôle du PGE en « interne » pour ses partis membres à l’occasion du prochain congrès.

    Mettre en avant que nous ne sommes pas seuls en Europe durant la campagne.

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19 avril 2019 5 19 /04 /avril /2019 04:56
Orly : Ian Brossat en guest-star de la manifestation contre la privatisation d’ADP (Bartolomé Simon, Le Parisien, 18 avril 2019)

Une heure après l’inauguration du nouveau bâtiment de jonction, syndicats et élus manifestaient contre la privatisation d’ADP. Parmi eux, le candidat aux européennes du PC, Ian Brossat.

Ce jeudi midi, une vague « rouge » a déferlé sur Orly. Un cortège composé de 300 élus et de l’intersyndicale des salariés d’Aéroports de Paris a défilé devant les terminaux, s’échouant en face du bâtiment de jonction inauguré plus tôt dans la matinée par le Premier ministre Edouard Philippe.

Alors que le gouvernement a officiellement acté la privatisation du groupe ADP, les manifestants militent pour la mise en place d’un référendum sur la question. « Les Val-de-Marnais y répondront non par milliers », estime Christian Favier, président du conseil départemental du Val-de-Marne

« Une question européenne »

A ses côtés figurait Ian Brossat, candidat du parti communiste aux élections européennes de 2019. L’ancien maire-adjoint de Paris fait étape ce jeudi dans le département. D’un passage au centre d’hébergement d’urgence pour migrants d’Ivry, à la visite du chantier de la ligne 15 sud à Champigny, sans oublier les hospitaliers d’Emile-Roux à Limeil, le candidat est de toutes les « luttes » val-de-marnaises.

Ce midi, la lutte se jouait à Orly. « Je suis venu assurer mon plein soutien aux manifestants », indique Brossat. À l’instar de la problématique des réfugiés, évoquée à Ivry, l’élu considère que la privatisation d’ADP est aussi « une question européenne » car « liée à la politique d’austérité ».

Ce matin, Edouard Philippe a évacué la polémique sur la privatisation. Motif invoqué : le « contexte » lié à l’incendie de Notre-Dame. Il a néanmoins souligné que l’essentiel des revenus d’ADP venait du commerce, secteur « moins » stratégique que la gestion des frontières, dont l’Etat gardera le contrôle.

Bartolomé Simon, Le Parisien, 18 avril 2019

 

 

Orly : Ian Brossat en guest-star de la manifestation contre la privatisation d’ADP (Bartolomé Simon, Le Parisien, 18 avril 2019)
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19 avril 2019 5 19 /04 /avril /2019 04:45
Tribune libre solidarité. Pas un Kurde ne doit mourir sur notre sol
Mercredi, 17 Avril, 2019

Tribune publiée dans l'Humanité: Pas un Kurde ne doit mourir sur notre sol

Signataires : Ariane Ascaride, Josiane Balasko, Rony Brauman, Pierre Laurent, Gérard Mordillat, Robin Renucci.

Nous sommes en colère car, en 2019, sur le sol de notre pays, des femmes et des hommes, des militants de la cause kurde pourraient mourir dans l’indifférence générale alors même que les combattants kurdes étaient encore salués il y a quelques jours quand est tombé le dernier bastion de l’État islamique, à Baghouz en Syrie.

Ils combattent pour notre liberté en Syrie et en Turquie, où populations et militants kurdes résistent avec courage à la dictature d’Erdogan. Ils viennent de lui infliger un cinglant désaveu lors des élections municipales du 31 mars, en réélisant toutes les municipalités kurdes que le dirigeant d’Ankara avait destituées, jetant leurs maires en prison.

Des milliers de Kurdes croupissent dans les geôles d’Erdogan. Le 8 novembre 2018, la députée Leyla Güven a entamé une grève de la faim. Sa vie ne tient aujourd’hui qu’à un fil. Des milliers d’autres prisonniers mènent à présent cette grève de la faim au péril de leur vie. Huit sont déjà décédés. Qui en parle ?

Depuis trois ans, leur dirigeant, Abdullah Öcalan, ne reçoit plus aucune visite de sa famille, ni des avocats. Les grévistes demandent la fin de ce régime d’isolement et la reprise d’un processus de négociations entre le pouvoir turc et les Kurdes.

En France, à Strasbourg, 14 militants kurdes, hommes et femmes, ont rejoint ce mouvement de grève de la faim depuis le 17 décembre. Leur vie est à leur tour en danger. Le silence des autorités françaises et européennes, comme des médias, est injustifiable. Il peut contribuer à l’irréparable, la mort d’une, d’un ou de plusieurs d’entre eux. Nous ne l’acceptons pas.

Nous lançons un appel au réveil des consciences. Les Kurdes qui montent au front pour notre liberté doivent être secourus et entendus. Nous demandons au gouvernement français d’aller les rencontrer sur place à Strasbourg. Nous appelons les médias à rompre le silence, à informer sur leur action et à faire entendre leurs revendications. Nous appelons tous les démocrates de France à se mobiliser pour que cesse l’indifférence qui peut aujourd’hui leur coûter la vie.

Faudra-t-il la mort d’un des 14 militants kurdes, grévistes de la faim à Strasbourg depuis près de 120 jours, pour que se réveille la France des droits humains ?

Tribune libre solidarité. Pas un Kurde ne doit mourir sur notre sol - L'Humanité, 17 avril: tribune signée par Pierre Laurent, Ariane Ascaride, Josiane Balasko, Gérard Mordillat, Robin Renucci, Rony Brauman
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19 avril 2019 5 19 /04 /avril /2019 04:30

 

Ventes d'armes : La France doit stopper ses ventes d'armes aux pourvoyeurs de guerres (PCF)

 

Une note classée « confidentiel-Défense » émanant de la Direction du renseignement militaire vient de confirmer que les armes françaises vendues aux pays du Golfe sont utilisées dans le conflit yéménite.

Elles ont provoqué des destructions massives, martyrisé et affamé des populations entières et entraîné de terribles crimes de guerre. Le peuple yéménite est aujourd'hui confronté selon l'ONU à l'une des pires crises humanitaires de notre histoire.

Ainsi la France viole, en toute connaissance de cause, le traité international sur le commerce des armes (TCA) dont elle est signataire. Pire, le gouvernement persiste à nier l'évidence, encouragé par l'opacité des transactions et l'absence de débats parlementaires, et se permet d'arguer d'un usage strictement défensif de ces armes.

Le volume d'armes exportées au Moyen-Orient n'a jamais été aussi important. Il nourrit les conflits locaux, aggrave les tensions entre l'Arabie saoudite et l'Iran, et favorise l'internationalisation des antagonismes. Ces armes peuvent aussi se retrouver dans les mains des affidés djihadistes des pétromonarchies.

Le Parti communiste français (PCF) a dès octobre 2018 (http://international.pcf.fr/node/108790) plaidé pour un embargo à effet immédiat des ventes d'armes françaises aux membres de la coalition conduite par l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis au Yémen.

L'exception française qui consiste à priver la représentation nationale, le Parlement, des décisions en matière de ventes d'armes doit cesser ; et le PCF s'associe à la demande d'une enquête parlementaire sur les ventes d'armes françaises et leur utilisation au Yémen.

Le PCF dénonce le cynisme du gouvernement français et l'appelle solennellement à une cessation des ventes d'armes et à une rupture des contrats de maintenance avec tous pays en guerre comme avec les régimes qui utilisent ces armes contre leur propre peuple : pays du Golfe, Égypte, Azerbaïdjan... La responsabilité de la France est de mettre tous les moyens diplomatiques et politiques en œuvre pour un cessez-le-feu au Yémen, le secours à la population et la mise en œuvre d'un véritable processus de paix.

Pascal Torre et Lydia Samarbakhsh

Parti communiste français
Paris, le 18 avril 2019

Ventes d'armes : La France doit stopper ses ventes d'armes aux pourvoyeurs de guerres (PCF)
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18 avril 2019 4 18 /04 /avril /2019 15:26
Fabien Roussel et Ian Brossat

Fabien Roussel et Ian Brossat

Ultrariches : renoncez à l'exonération fiscale sur vos dons (Fabien Roussel - PCF)
 
 
Les nantis de la République n'en finissent pas de communiquer sur leurs promesses de dons pour la reconstruction de Notre-Dame. Les chiffres sont vertigineux, 1 Milliard d'euros, et témoignent que l'argent coule bien à flot sur quelques comptes en banque.
Si l'émotion suscitée par la catastrophe dont Paris et la France ont été victimes est saine et réelle, la décence exige que ces grandes fortunes renoncent, comme quelques unes l'ont déjà annoncé, à toute exonération
fiscale qui coûterait 600 millions d'euros au budget de l'État et donc à la préservation du patrimoine culturel de notre pays.
Grâce à Emmanuel Macron, elles bénéficient déjà de multiples cadeaux fiscaux : suppression de l'ISF, dividendes croissants non taxés (57,4 milliards d'euros), fonds publics détournés de leur finalité (CICE,
CIR,...), niches fiscales optimisées, à l'image des exonérations de 60 % sur le mécénat.
 
Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, député du Nord,
 
Paris, le 17 avril 2019.
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18 avril 2019 4 18 /04 /avril /2019 14:52
Ian Brossat: J’aimerais autant de mobilisation pour les personnes que pour les pierres (interview Le Figaro, 17 avril 2019)
Ian Brossat: «J’aimerais autant de mobilisation pour les personnes que pour les pierres»

- le Figaro

La tête de liste du Parti communiste aux élections européennes et adjoint à la maire de Paris Ian Brossat était l’invité du Talk Le Figaro. Il s’est dit favorable à «l’idée d’aller vite pour que la cathédrale» Notre-Dame de Paris, ravagée lundi par un violent incendie, «puisse renaître de ses cendres».

La trêve dans la campagne des européennes n’aura pas duré bien longtemps! 24 heures pour Ian Brossat, tête de liste du Parti communiste. Invité du Talk Le Figaro mercredi, l’adjoint à la maire de Paris en charge du logement s’est exprimé sur l’incendie de Notre-Dame. «Comme tous les Français, j’y suis profondément attaché. C’est un fil qui nous rattache à notre propre histoire», a-t-il observé. «Il est normal que les chrétiens aient été les premiers émus, même si ce monument appartient à tous les Français et même à l’humanité tout entière.» Agréablement surpris, l’élu lâche: «J’aimerais que l’on soit aussi mobilisé pour les vivants que pour les pierres.» Pour autant, il poursuit: «Quand on voit qu’aujourd’hui on atteint le milliard d’euros de dons, alors que, dans le même temps, le budget de protection du patrimoine en France est trois fois moindre, cela pose un certain nombre de questions.» Et de déplorer «qu’il ait été nécessaire de lancer une loterie pour défendre le patrimoine français».

Devant l’afflux considérable de donations, Ian Brossat confie aussi: «Je ne voudrais pas que les gros dons effacent les plus petits.» Mercredi matin, une polémique pointait déjà au sujet du milliard d’euros de promesses atteint en moins de 48 heures. L’adjoint d’Anne Hidalgo considérait alors l’élan de solidarité nationale et internationale «plutôt positif» et reconnaissait que «le temps n’était pas à la polémique».

«Une forme de résilience»

«Je demande à Em­manuel Macron de renoncer à la ­suppression de 120.000 postes de ­fonctionnaires» Ian Brossat

Au lendemain de l’engagement du chef de l’État sur le délai de reconstruction de cinq ans, Ian Brossat reconnaît que «l’idée d’aller vite pour que la cathédrale puisse renaître de ses cendres est une bonne chose». Et l’élu d’ajouter: «Chaque fois, Paris a réussi à se redresser. Il y a une forme de résilience propre à cette ville.» La politique n’étant jamais bien loin, le candidat communiste ironise sur les annonces de Macron. «Il a retardé le moment de la déception», lâche-t-il. Enfin, il considère que les propositions qui ont fuité dans la presse «ne sont pas à la hauteur du tout et sont contradictoires». Le candidat communiste en appelle d’ailleurs au président: «Je demande à Emmanuel Macron de renoncer à la suppression de 120.000 postes de fonctionnaires.»

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18 avril 2019 4 18 /04 /avril /2019 14:50
Européennes Ploufragan (Côtes d'Armor) : meeting avec Marie-Hélène Bourlard et Cindérella Bernard le 2 mai 2019

Marie-Hélène Bourlard - 61 ans - Ouvrière textile pendant 43 ans à Poix du Nord (59) et figure du documentaire «Merci Patron !». Marie-Hélène Bourlard a été à la tête du combat face à Bernard Arnault afin d’éviter la délocalisation de son usine. Le 26 mai prochain, elle deviendra la première femme ouvrière à siéger au Parlement européen.
Après de multiples rencontres dans la journée, Marie-Hélène sera jeudi 2 mai à 18h30 au palais des congrès et des expositions à Brézillet - PLOUFRAGAN à 18h30.

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