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23 septembre 2017 6 23 /09 /septembre /2017 12:39
Ecole du Cloître St Thégonnec: quinzième jour de colère! (Le Télégramme, 23 septembre 2017)

Ce vendredi soir, les parents d'élèves de l'école du Cloître-Saint-Thégonnec et des habitants organisaient une opération surprise de filtrage, au rond-point du Roc'h Trédudon. C'est le quinzième jour d'une mobilisation qui ne semble décidément pas fléchir, en vue de sauver leur quatrième classe.

1. Dernière action en date hier soir. Le collectif « La colère terrible du Cragou » a organisé une opération de filtrage et de distribution de tracts à Plounéour-Ménez, au rond-point du Roc'h Trédudon, dans les monts d'Arrée, « symbole de lutte et de ruralité », explique le collectif. Environ 70 personnes étaient rassemblées. Depuis quinze jours, les parents d'élèves et habitants du Cloître-Saint-Thégonnec se mobilisent sans relâche sur le territoire. Occupation des locaux de l'inspection académique à Morlaix, blocage du pont routier de la RN12, manifestation dans le centre-ville... Près d'une dizaine d'actions ont été menées depuis début septembre.

2. La suppression de la 4e classe au coeur des préoccupations. La quarantaine de parents d'élèves se bat contre la fermeture de la 4e classe de la seule école du Cloître-Saint-Thégonnec, « supprimée brutalement et sans concertation, le jeudi 7 septembre dernier, soit trois jours après la rentrée. Il nous manquait six élèves par rapport à l'effectif attendu », précise Aurélie Prouff, parente de deux enfants scolarisés à l'école du Cloître, qui « veut qu'on nous rende la très bonne école qu'on avait à la rentrée ». Conséquence, il ne reste plus que trois classes pour 69 élèves, dont une maternelle à 27 élèves, et une classe à triple niveau regroupant 25 enfants de CP, CE1, et CE2. Outre les conditions d'accueil jugées « scandaleuses », le collectif souligne l'aspect sécurité : « Une partie des locaux de notre école ne sont pas adaptés à de tels effectifs. Nous sommes étonnés que le rectorat ne prenne pas plus ses responsabilités ». Depuis le début de la mobilisation, des parents occupent en permanence l'école. « Les cours sont très perturbés. Nous ne souhaitons pas relâcher la pression », appuie Aurélie Prouff. 

3. La « ruralité » abandonnée ? Autre inquiétude des Cloîtriens, l'impact que pourrait avoir cette fermeture sur l'ensemble de leur commune. « Cela devient un frein à l'installation de nouvelles familles et au développement de la commune », explique le collectif, soulignant que la 4e classe a été construite « il y a seulement cinq ans ». Soutenus par les élus locaux et médiatisés, les manifestants l'affirment, « nous sommes en train de devenir une cause nationale ». 

4. « En colère » et « très résolus ». Pour ceux qui sont, pour la plupart, des novices en termes de militantisme, il n'est pas question de plier. « Nous sommes capables de durer très longtemps. Nous sommes des gens responsables, nous n'allons rien casser, mais on est très en colère, très résolus, déterminés, endurants, acharnés ! », ajoute Aurélie Prouff, qui compte bien garder un rythme quotidien concernant les actions de mobilisation. « Nous sommes un certain nombre de parents à avoir mis notre vie professionnelle en pause. Les retraités du village nous aident aussi beaucoup. Tout le monde est d'accord pour continuer, et amplifier l'action », conclut la parente d'élève, confiante quant au fait que la situation « finira par se débloquer ». Joint hier après-midi, l'inspection académique de la circonscription n'a pas pu répondre à nos questions, son représentant étant absent.

 


© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/finistere/morlaix/ecole-du-cloitre-quinzieme-jour-de-colere-23-09-2017-11674779.php#vS21U2dX6FXLvYq2.99

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23 septembre 2017 6 23 /09 /septembre /2017 12:33
photo Michel Tudo

photo Michel Tudo

Daniel au montage - photo Michel Tudo

Daniel au montage - photo Michel Tudo

Denis et Chantal - photo Michel Tudo

Denis et Chantal - photo Michel Tudo

photo Jean-Jacques Jourden

photo Jean-Jacques Jourden

L'inauguration de la fête avec Patrick Le Hyaric - photo JJ Jourden

L'inauguration de la fête avec Patrick Le Hyaric - photo JJ Jourden

photo Jean-Jacques Jourden: Yann et Roger, deux valeureux monteurs du stand

photo Jean-Jacques Jourden: Yann et Roger, deux valeureux monteurs du stand

la caravane des bénévoles aménagée par Ronan, secrétaire de section du Relecq Kerhuon (photo Serge Le Doyen)

la caravane des bénévoles aménagée par Ronan, secrétaire de section du Relecq Kerhuon (photo Serge Le Doyen)

petit déjeuner des bénévoles - photo Michel Tudo

petit déjeuner des bénévoles - photo Michel Tudo

(photo Serge Le Doyen)

(photo Serge Le Doyen)

(photo Serge Le Doyen)

(photo Serge Le Doyen)

photo Michel Tudo

photo Michel Tudo

photo Michel Tudo

photo Michel Tudo

(photo Serge Le Doyen)

(photo Serge Le Doyen)

(photo Serge Le Doyen)

(photo Serge Le Doyen)

Thomas au bar Photo Michel Tudo

Thomas au bar Photo Michel Tudo

Kévin et Jean-Jacques- photo Michel Tudo

Kévin et Jean-Jacques- photo Michel Tudo

Lionel, Michel, Kévin, Paul, Yann

Lionel, Michel, Kévin, Paul, Yann

 (photo Michel Tudo)

(photo Michel Tudo)

Jeannine et Marion à la caisse du bar (photo Michel Tudo)

Jeannine et Marion à la caisse du bar (photo Michel Tudo)

(photo Serge Le Doyen)

(photo Serge Le Doyen)

Christian, Gladys et Eric en cuisine (photo Michel Tudo)

Christian, Gladys et Eric en cuisine (photo Michel Tudo)

Chantal à la plonge (photo Michel Tudo)

Chantal à la plonge (photo Michel Tudo)

Eric, Marie-France et Roger en cuisine

Eric, Marie-France et Roger en cuisine

Roger et Isabelle en cuisine

Roger et Isabelle en cuisine

Roger au bar du PCF Finistère

Roger au bar du PCF Finistère

photo Michel Tudo

photo Michel Tudo

photo Michel Tudo

photo Michel Tudo

(photo Serge Le Doyen)

(photo Serge Le Doyen)

photo Anita Kervadec

photo Anita Kervadec

photo Jean-Michel Galano

photo Jean-Michel Galano

photo Michel Tudo

photo Michel Tudo

photo Michel Tudo

photo Michel Tudo

photo Michel Tudo

photo Michel Tudo

(photo Michel Tudo)

(photo Michel Tudo)

photo Michel Tudo

photo Michel Tudo

la Brest Connection au bar du Finistère

la Brest Connection au bar du Finistère

Gladys et Cyril, nos cuisiniers émérites (photo Michel Tudo)

Gladys et Cyril, nos cuisiniers émérites (photo Michel Tudo)

Pierre et Sylvain, nos autres cuisiniers émérites (photo Michel Tudo)

Pierre et Sylvain, nos autres cuisiniers émérites (photo Michel Tudo)

Serge et Cyril (photo Michel Tudo)

Serge et Cyril (photo Michel Tudo)

à l'ouverture des huîtres (photo Michel Tudo)

à l'ouverture des huîtres (photo Michel Tudo)

à l'ouverture des huîtres (photo Michel Tudo)

à l'ouverture des huîtres (photo Michel Tudo)

photo Michel Tudo

photo Michel Tudo

Jeannine -  photo M Tudo

Jeannine - photo M Tudo

photo Michel Tudo

photo Michel Tudo

photo Michel Tudo

photo Michel Tudo

 au bar du stand du Finistère

au bar du stand du Finistère

photo Michel Tudo

photo Michel Tudo

un bar qui ne désemplit pas - photo Michel Tudo

un bar qui ne désemplit pas - photo Michel Tudo

photo Michel Tudo

photo Michel Tudo

Simon, Philippe et Edmond, photo Michel Tudo

Simon, Philippe et Edmond, photo Michel Tudo

photo Michel Tudo

photo Michel Tudo

photo Michel Tudo

photo Michel Tudo

Michel au petit matin après une nouvelle nuit courtissime...

Michel au petit matin après une nouvelle nuit courtissime...

photo Roberte Saint-Jalme

photo Roberte Saint-Jalme

Grâce à Jean-Louis, Claude, Isabelle, Gladys, Denis, Sylvain, Chantal, Jeannine, Catherine, Ronan, Michel, Cyril, Pierre Ismaël, Yann, ...etc, nos organisateurs... 
 
Grâce à nos monteurs et démonteurs, Daniel, Jean-Louis, Yann, Roger, Denis, Ronan, Sylvain, Chantal, Jacquy, Michel, Cyril, Serge, Jean-Jacques
 
Grâce à Cyril, Pierre, Gladys et Christian, nos cuisiniers, 
 
Grâce à nos 26 bénévoles de Brest (Cyril, Roger, Yann, les deux Jean-Jacques, Thomas, Kevin, Paul, Eric, François, Erwan, Jacqueline, Anne-Marie, Karim, Corinne, Roger, Fabrice, Claude, Catherine, Bastien, Sterenn, Maxime, Romaric, Tracy, Christian, Gladys, Karine )
 
A nos 7 bénévoles de Scaër (Jeannine, Marion, Yoann, Philippe, Hamidou, Edmond, Christelle)
 
nos 5 bénévoles de Douarnenez (Gildas, Ludovic, Ronan, Lionel, Franck)
 
nos 5 bénévoles de Morlaix ( Pierre, Ismaël, Roger, Martine, Julia)
 
nos 4 bénévoles de Concarneau (Jean-Louis, Marie-France, Sylvain, Marc)
 
Nos bénévoles du Relecq Kerhuon (Ronan, Jacquy, Gilles à la vente de tee-shirts)
de Lanmeur (Michel)
 Châteaulin (Daniel)
Quimperlé (Denis, Sylviane, Alain)
Moëlan (Isabelle)
Guingamp (Hugues)
Vannes (Charline)
Rennes (Juliette et Pierre)
du Havre (Atina)
de Lille (Chloé et Aurélien)
de Bordeaux (Enora et Simon)
de Nantes (Mattéo)
de Caen (Jean)
de Montargis (Yann)
 d'Ivry (Clément, et Diane), 
 
le stand du Finistère a très bien marché cette année et travaillé dans une excellente ambiance, amicale, festive et dynamique.     
 
Merci à ceux aussi qui ont fait le chargement et déchargement à Morlaix et Concarneau. 
 
Merci à tous ceux qui ont vendu des vignettes et ont participé à la réflexion sur la fête. 
 
Merci à tous ceux qui ont fréquenté notre stand et alimenté sa recette. 
 
Nous proposons à tous les volontaires de s'inscrire d'ores et déjà auprès d'Ismaël Dupont, secrétaire départemental (dupont.ismael@yahoo.fr) comme bénévoles pour la fête de l'HUMANITE BRETAGNE à Lanester qui arrive dans deux mois les 25 et 26 novembre 2017.  
 
Nous allons tenter de confirmer la bonne édition de l'an passé avec un restaurant qui a très bien tourné grâce à notre nouvelle formule Kig ha Farz - Saucisses de Molène-Pommes de terre. 
 
Les vignettes sont à disposition de la fédé (15€ les 2 jours, 10€ la journée) et seront distribuées aux sections.  
 
Le PCF Finistère a réalisé 11 adhésions sur le stand grâce au travail de Daniel et Erwan. 
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23 septembre 2017 6 23 /09 /septembre /2017 12:25
PARIS by night: quelques courtes heures de sommeil avant d'enchaîner sur une journée du feu de dieu!

PARIS by night: quelques courtes heures de sommeil avant d'enchaîner sur une journée du feu de dieu!

A la fête de l'Huma 2017 sur le stand du PCF Finistère: le reportage photo de Pierre Saint Jalme dans le pays d'utopie où le soleil ne tombe jamais...
Notre environnement proche, le stand du Finistère fait face aux Bretons de Paris et à l'espace Bretagne, est situé entre Maine-et-Loire et Morbihan

Notre environnement proche, le stand du Finistère fait face aux Bretons de Paris et à l'espace Bretagne, est situé entre Maine-et-Loire et Morbihan

stand des Bretons de Paris, au premier plan, avec le stand du Finistère à l'arrière-plan

stand des Bretons de Paris, au premier plan, avec le stand du Finistère à l'arrière-plan

allée Martin Luther King

allée Martin Luther King

les valeureux ouvreurs d'huîtres

les valeureux ouvreurs d'huîtres

A la fête de l'Huma 2017 sur le stand du PCF Finistère: le reportage photo de Pierre Saint Jalme dans le pays d'utopie où le soleil ne tombe jamais...
A la fête de l'Huma 2017 sur le stand du PCF Finistère: le reportage photo de Pierre Saint Jalme dans le pays d'utopie où le soleil ne tombe jamais...
A la fête de l'Huma 2017 sur le stand du PCF Finistère: le reportage photo de Pierre Saint Jalme dans le pays d'utopie où le soleil ne tombe jamais...
A la fête de l'Huma 2017 sur le stand du PCF Finistère: le reportage photo de Pierre Saint Jalme dans le pays d'utopie où le soleil ne tombe jamais...
A la fête de l'Huma 2017 sur le stand du PCF Finistère: le reportage photo de Pierre Saint Jalme dans le pays d'utopie où le soleil ne tombe jamais...
A la fête de l'Huma 2017 sur le stand du PCF Finistère: le reportage photo de Pierre Saint Jalme dans le pays d'utopie où le soleil ne tombe jamais...
A la fête de l'Huma 2017 sur le stand du PCF Finistère: le reportage photo de Pierre Saint Jalme dans le pays d'utopie où le soleil ne tombe jamais...
A la fête de l'Huma 2017 sur le stand du PCF Finistère: le reportage photo de Pierre Saint Jalme dans le pays d'utopie où le soleil ne tombe jamais...
A la fête de l'Huma 2017 sur le stand du PCF Finistère: le reportage photo de Pierre Saint Jalme dans le pays d'utopie où le soleil ne tombe jamais...
A la fête de l'Huma 2017 sur le stand du PCF Finistère: le reportage photo de Pierre Saint Jalme dans le pays d'utopie où le soleil ne tombe jamais...
la vaillante équipe de cuisine du samedi

la vaillante équipe de cuisine du samedi

la vaillante équipe de cuisine du samedi

la vaillante équipe de cuisine du samedi

la vaillante équipe de cuisine du samedi

la vaillante équipe de cuisine du samedi

A la fête de l'Huma 2017 sur le stand du PCF Finistère: le reportage photo de Pierre Saint Jalme dans le pays d'utopie où le soleil ne tombe jamais...
Jean-Louis, Marie-France et Catherine

Jean-Louis, Marie-France et Catherine

A la fête de l'Huma 2017 sur le stand du PCF Finistère: le reportage photo de Pierre Saint Jalme dans le pays d'utopie où le soleil ne tombe jamais...
A la fête de l'Huma 2017 sur le stand du PCF Finistère: le reportage photo de Pierre Saint Jalme dans le pays d'utopie où le soleil ne tombe jamais...
A la fête de l'Huma 2017 sur le stand du PCF Finistère: le reportage photo de Pierre Saint Jalme dans le pays d'utopie où le soleil ne tombe jamais...
A la fête de l'Huma 2017 sur le stand du PCF Finistère: le reportage photo de Pierre Saint Jalme dans le pays d'utopie où le soleil ne tombe jamais...
A la fête de l'Huma 2017 sur le stand du PCF Finistère: le reportage photo de Pierre Saint Jalme dans le pays d'utopie où le soleil ne tombe jamais...
A la fête de l'Huma 2017 sur le stand du PCF Finistère: le reportage photo de Pierre Saint Jalme dans le pays d'utopie où le soleil ne tombe jamais...
Marion et Jeannine à la caisse

Marion et Jeannine à la caisse

A la fête de l'Huma 2017 sur le stand du PCF Finistère: le reportage photo de Pierre Saint Jalme dans le pays d'utopie où le soleil ne tombe jamais...
ça discute en cuisine

ça discute en cuisine

A la fête de l'Huma 2017 sur le stand du PCF Finistère: le reportage photo de Pierre Saint Jalme dans le pays d'utopie où le soleil ne tombe jamais...
A la fête de l'Huma 2017 sur le stand du PCF Finistère: le reportage photo de Pierre Saint Jalme dans le pays d'utopie où le soleil ne tombe jamais...
A la fête de l'Huma 2017 sur le stand du PCF Finistère: le reportage photo de Pierre Saint Jalme dans le pays d'utopie où le soleil ne tombe jamais...
A la fête de l'Huma 2017 sur le stand du PCF Finistère: le reportage photo de Pierre Saint Jalme dans le pays d'utopie où le soleil ne tombe jamais...
A la fête de l'Huma 2017 sur le stand du PCF Finistère: le reportage photo de Pierre Saint Jalme dans le pays d'utopie où le soleil ne tombe jamais...
A la fête de l'Huma 2017 sur le stand du PCF Finistère: le reportage photo de Pierre Saint Jalme dans le pays d'utopie où le soleil ne tombe jamais...
A la fête de l'Huma 2017 sur le stand du PCF Finistère: le reportage photo de Pierre Saint Jalme dans le pays d'utopie où le soleil ne tombe jamais...
A la fête de l'Huma 2017 sur le stand du PCF Finistère: le reportage photo de Pierre Saint Jalme dans le pays d'utopie où le soleil ne tombe jamais...
A la fête de l'Huma 2017 sur le stand du PCF Finistère: le reportage photo de Pierre Saint Jalme dans le pays d'utopie où le soleil ne tombe jamais...
A la fête de l'Huma 2017 sur le stand du PCF Finistère: le reportage photo de Pierre Saint Jalme dans le pays d'utopie où le soleil ne tombe jamais...
A la fête de l'Huma 2017 sur le stand du PCF Finistère: le reportage photo de Pierre Saint Jalme dans le pays d'utopie où le soleil ne tombe jamais...
A la fête de l'Huma 2017 sur le stand du PCF Finistère: le reportage photo de Pierre Saint Jalme dans le pays d'utopie où le soleil ne tombe jamais...
A la fête de l'Huma 2017 sur le stand du PCF Finistère: le reportage photo de Pierre Saint Jalme dans le pays d'utopie où le soleil ne tombe jamais...
A la fête de l'Huma 2017 sur le stand du PCF Finistère: le reportage photo de Pierre Saint Jalme dans le pays d'utopie où le soleil ne tombe jamais...
A la fête de l'Huma 2017 sur le stand du PCF Finistère: le reportage photo de Pierre Saint Jalme dans le pays d'utopie où le soleil ne tombe jamais...
A la fête de l'Huma 2017 sur le stand du PCF Finistère: le reportage photo de Pierre Saint Jalme dans le pays d'utopie où le soleil ne tombe jamais...
A la fête de l'Huma 2017 sur le stand du PCF Finistère: le reportage photo de Pierre Saint Jalme dans le pays d'utopie où le soleil ne tombe jamais...
A la fête de l'Huma 2017 sur le stand du PCF Finistère: le reportage photo de Pierre Saint Jalme dans le pays d'utopie où le soleil ne tombe jamais...
A la fête de l'Huma 2017 sur le stand du PCF Finistère: le reportage photo de Pierre Saint Jalme dans le pays d'utopie où le soleil ne tombe jamais...
A la fête de l'Huma 2017 sur le stand du PCF Finistère: le reportage photo de Pierre Saint Jalme dans le pays d'utopie où le soleil ne tombe jamais...
A la fête de l'Huma 2017 sur le stand du PCF Finistère: le reportage photo de Pierre Saint Jalme dans le pays d'utopie où le soleil ne tombe jamais...
A la fête de l'Huma 2017 sur le stand du PCF Finistère: le reportage photo de Pierre Saint Jalme dans le pays d'utopie où le soleil ne tombe jamais...
A la fête de l'Huma 2017 sur le stand du PCF Finistère: le reportage photo de Pierre Saint Jalme dans le pays d'utopie où le soleil ne tombe jamais...
A la fête de l'Huma 2017 sur le stand du PCF Finistère: le reportage photo de Pierre Saint Jalme dans le pays d'utopie où le soleil ne tombe jamais...
A la fête de l'Huma 2017 sur le stand du PCF Finistère: le reportage photo de Pierre Saint Jalme dans le pays d'utopie où le soleil ne tombe jamais...
A la fête de l'Huma 2017 sur le stand du PCF Finistère: le reportage photo de Pierre Saint Jalme dans le pays d'utopie où le soleil ne tombe jamais...
A la fête de l'Huma 2017 sur le stand du PCF Finistère: le reportage photo de Pierre Saint Jalme dans le pays d'utopie où le soleil ne tombe jamais...

3 jours de boulot intense, mais aussi de joie, de partage, de fraternité, de franches rigolades. 

Le stand du PCF Finistère a bien vécu cette année, travaillant sans relâche mais dans la bonne humeur, le samedi notamment, avec 75 bénévoles qui ont pris du plaisir à travailler ensemble, et une très belle fréquentation. 

"On ne croise que des têtes blanches à la fête de l'Huma", disait un Insoumis de 35 ans dans un article consacré à la fête de l'Huma dans le Télégramme du lundi 18 septembre, article au contenu manifestement très désobligeant vis-à-vis de la fête et du PCF qui omettait de parler des 500 000 personnes qui s'y sont retrouvés dans une fête politique, culturelle, fraternelle, sociale, internationale, inter-générationnelle extraordinaire. 

Et pourtant, des jeunes, il y en avait plein sur le stand du Finistère comme partout ailleurs sur la fête, parmi les bénévoles, et aussi évidemment parmi nos visiteurs. 

Le stand du Finistère a enregistré 11 adhésions pendant la fête (plus de 1000 sur toute la fête). 

Voici quelques jolies photos prises par notre ami et camarade Pierre qui illustrent la beauté de cette fête sans pareil et l'ambiance sur le stand du Finistère. Ces photos ont été prises le samedi 16 septembre. 

 

  

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23 septembre 2017 6 23 /09 /septembre /2017 11:57
Non à la privatisation des centres de santé par le gouvernement Macron-Philippe (PCF)

Non à la privatisation des centres de santé (PCF)
Le gouvernement prépare une ordonnance législative sur les conditions de création des centres de santé pour permettre et faciliter le droit à des cliniques commerciales et autres structures à but lucratif de les gérer. Ainsi des cliniques commerciales pourraient organiser des réseaux de centres de santé drainant les patients vers le secteur à honoraires libres et les dépassements tarifaires. Ainsi des groupes financiers et leurs actionnaires pourraient peser de tout leur poids pour orienter la médecine de ville dans le sens de leurs profits. Ainsi des mutuelles pourraient créer des filiales à but lucratif pour gérer des centres de santé. Le projet d'ordonnance tel qu'il se prépare est inacceptable !

La tradition des centres de santé est l'accès pour tous à des soins de qualité. Ils ne doivent pas être privatisés. Seuls des organismes et établissements à but non lucratif et des collectivités 
territoriales doivent être autorisés à créer et gérer des centres de santé. Une fois de plus le gouvernement Macron, trompe les Françaises et Français, en leur faisant croire qu'il va aider des centres de santé à se créer, alors qu'il ne s'agit que de créer des usines à soins pour faire de la santé une marchandise, pour le seul bénéfice de la Finance !

A l'inverse, le PCF, les professionnels de la santé comme les citoyen-ne-s attendent une toute autre loi qui renforce les centres de santé. Il est urgent de développer les centres de santé publics, 
d'en mailler notre territoire dans chaque canton ou bassin de vie, avec tous ses acteurs, pour lutter contre les déserts médicaux, permettre l'accès à la santé et aux soins, d'impulser la prévention, de soutenir la santé publique.

Parti communiste français

Paris, le 22 septembre 2017.

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23 septembre 2017 6 23 /09 /septembre /2017 06:52

La référence à la fameuse "tambouille", utilisée à tout bout de champ est bien pratique pour ne pas appeler à voter pour le seul groupe d'opposition qu'est le groupe communiste au Sénat. Pourtant soit on renforce Macron soit on vote pour le groupe qui est le seul à défendre les collectivités locales. Nous avons pourtant pourtant lu ici ou là que l'heure devait être au rassemblement...Derrière qui, je vous laisse deviner. Bien triste tout çà. Au nom de la cohérence ??????

En Corse, les insoumis locaux voulaient faire alliance avec les communistes, mais le grand chef Mélenchon a bloqué tout au nom de son refus de la "tambouille". Pourtant, l'ex-professionnel de la politique du PS est mal placé pour donner des leçons dans ce domaine, surtout si ce terme infamant renvoie à une volonté de rassemblement pour gagner des positions au service des intérêts populaires.  

****************
Les Insoumis du Val-de-Marne ne donneront pas de consigne de vote aux sénatoriales.

« En accord avec le programme que nous avons défendu et que nous continuons à défendre, et face à une élection faite de tambouille et sans participation du peuple, nous ne donnerons aucune consigne de vote mais accomplirons néanmoins notre devoir de grand.e électeur-trice. Au-delà de toutes polémiques ou arrangements entre appareils politiques, nous avons fait le choix de la cohérence« , signent des élus LFI du Val-de-Marne, qui se réunissaient ce mercredi 20 septembre pour évoquer la question.

Liste des signataires
Mourad Tagzout, Ivry
Maryvonne Rocheteau, Arcueil
Juila Moro, Villneuve-Saint-Georges,
Nicolas Georges, Boissy-Saint-Léger
Delphine Fenasse, Fontenay-sous-Bois
Martial Prouhèze, La Queue-en-Brie
Frédéric Sans, Chevilly Larue
Thérèse Lefevre, Boissy-Saint-Léger
Mirabelle Lemaire, Le Plessis Trévise

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22 septembre 2017 5 22 /09 /septembre /2017 19:46
La fédération du Parti Communiste Français du Finistère appelle à se mobiliser pour la paix du 21 au 23 septembre 2017 et à participer aux marches pour la paix de Brest et Quimper le 23 septembre

La Fédération du Parti Communiste Français du Finistère appelle les citoyens qui veulent que la France s'engage enfin, à rebours de la politique de Jean-Yves Le Drian et Macron, pour la Paix, le désarmement et le désarmement nucléaire, à se mobiliser le samedi 23 septembre 2017 à l'occasion de la grande journée internationale de la Paix.

Le collectif national "En marche pour la Paix" regroupe plus d'une centaine d'organisations: syndicales, politiques, humanitaires, dont le PCF.

Il appelle à faire du 23 septembre, partout en France, une journée de mobilisation forte contre les logiques guerrières, de surarmement, d'augmentation des budgets militaires et de commerce de la mort. Le 7 juillet dernier, l'ONU adoptait un traité d'Interdiction des armes nucléaires. Nous demandons que la France le ratifie! Nous n'acceptons pas l'ambition proclamée par Macron de porter le budget de la Défense à 2% du PIB dès 2022, soit 50 milliards d'euros contre 32,7 milliards aujourd'hui (dont 3,5 milliards pour les armes nucléaires). Cette augmentation qui gave les industries d'armement va de pair avec une augmentation de la vente d'armes au niveau mondial. La guerre est un des commerces les plus lucratifs, qui renforce les inégalités, la pauvreté, les déséquilibres nord-sud et territoriaux, tout en s'en nourrissant, c'est pourquoi la paix doit être un projet politique prioritaire. Seulement 5% des dépenses militaires mondiales pendant 10 ans permettraient, si elles étaient affectés à des objectifs de développement, de conjurer à l'échelle mondiale le problème de l'alimentation en eau potable, de la faim, de l'analphabétisme, des principales maladies, selon le programme des Nations Unies pour le Développement.  

Dans un contexte international marqué par la recrudescence des conflits meurtriers et foyers de tension extraordinairement dangereux, nous voulons une diplomatie au service de la paix, de la solution pacifique des conflits. Nous sommes stupéfaits par les déclarations guerrières irresponsables de dirigeants parmi les plus puissants de notre planète et inquiets devant la politique dangereuse de l'OTAN. 

Nos militants seront présents au côté du Mouvement de la Paix, de la CGT, et des autres mouvements qui appellent à ces Marches pour la Paix à: 

  • Brest : distribution de tract  square Kennedy à 9h30 suivi à 11h30 d'une marche vers le cours D'Ajot 
  • Quimper : rendez-vous à 11h au Pont Médard de Quimper - marche jusqu’aux jardins de la Paix , près de la place de Brest.  

A signaler aussi une action symbolique à Quimperlé le 21 septembre pour la journée internationale de la paix et un spectacle-débat à Concarneau sur les essais nucléaires dans le Sahara le 22 septembre. 

 En Bretagne, d'autres mobilisations ont lieu à: 

  • Rennes : Voir le dépliant
    RDV Maison des associations dès 13h30 (métro Charles De Gaulle)
    14h à 14h15: Moment artistique avec Kouliballets
    14h15 : Conférence débat sur le thème “Construire la paix en Europe” en présence de délégations internationales venant de 2 villes jumelées avec Rennes : d’Erlanguen en Allemagne (prés de Nuremberg) via une délégation de 4 personnes (pacifistes et syndicalistes de l’Usine Siemens) et d’Exeter, militants de la CND. ATD quart monde international, Mouvement de la paix, Maison internationale de Rennes et autres partenaires Associés au débat (Maison Internationale de Rennes, CGT, élu…). Intervention des syndicats français.
    16h-17h30 : Marche pour la paix sous le thème “Stop les guerres, Stop la misère: Paix !!” avec 8 arrêts symboliques avec 8 prises de parole de 2 minutes pour énoncer les 8 points de la culture de la paix tels que définis par l’Unesco et ONU
    Participation de fanfares, présentation des expositions “visages de paix” et “Femmes ambassadrices de paix”
    17h30 lecture d’un appel pour la ratification du traité d’interdiction des armes nucléaires.
  • Lannion : rassemblement à 11h place de la mairie et marche jusqu’à la sous préfecture. Voir le communiqué
  • Nantes : Départ de la Marche à 11h rendez vous au monument des 50 otages


 

La fédération du Parti Communiste Français du Finistère appelle à se mobiliser pour la paix du 21 au 23 septembre 2017 et à participer aux marches pour la paix de Brest et Quimper le 23 septembre
La fédération du Parti Communiste Français du Finistère appelle à se mobiliser pour la paix du 21 au 23 septembre 2017 et à participer aux marches pour la paix de Brest et Quimper le 23 septembre
La fédération du Parti Communiste Français du Finistère appelle à se mobiliser pour la paix du 21 au 23 septembre 2017 et à participer aux marches pour la paix de Brest et Quimper le 23 septembre
La fédération du Parti Communiste Français du Finistère appelle à se mobiliser pour la paix du 21 au 23 septembre 2017 et à participer aux marches pour la paix de Brest et Quimper le 23 septembre
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22 septembre 2017 5 22 /09 /septembre /2017 19:44
samedi 23-dimanche 24 septembre: week-end revendicatif, convivial et festif contre la Centrale à Gaz de Landivisiau

Les Collectifs en lutte appellent à un rassemblement les 23 et 24
septembre.
La lutte contre le projet de centrale à gaz continue. On ne lâche rien !
Ce week-end festif et militant marquera cette rentrée et sera l'occasion
de s'informer, de discuter et d'unir nos forces pour que ce projet de
centrale à cycle combiné gaz ne voit jamais le jour ni ICI ni AILLEURS.

Au programme :

Samedi 23 septembre :

Rendez-vous dans un lieu surprise (vous pourrez vous garer autour de
Tiez-Nevez, ce sera fléché à partir de là)
Midi : Rendez-vous sur le parking du stade de Tiez-Nevez, pour se rendre
ensemble pour faire le montage.
De 14 h à 17 h : discussion sur la poursuite de la lutte contre la
centrale à gaz (en petits groupes puis ensemble).
De 17h à 18h30 : Discussion sur la convergence des luttes.
19h : repas (pizzas et Cie...).
20h concert :  Chafouin (noise-rock), Buterflai (folk, euskal herria),
Ecuacion Anti-Vida (synthé-batterie, euskal herria), Kre ke ke kex koax
koax (Kreiz-Breizh) et autres invités.

Le dimanche 24 septembre :

Landivisiau et Sizun doivent dire non à la centrale vous invitent à des
randonnées contre le projet, circuits de 8, 13 et 14,5  kilomètres.
Départs entre 9h et 15h de la Salle des Capucins à Landivisiau.
Stand découverte de la faune et de la flore. Projection de
films-documentaires. Restauration sur place.

Venez nombreux et équipés (bottes/chaussures de randos, tente, lampe
frontale, gobelet).

Pour plus d'infos :  https://14novembre.noblogs.org

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22 septembre 2017 5 22 /09 /septembre /2017 06:17
Catalogne: rien ne justifie un tel usage de la force (PCF)
Catalogne : rien ne justifie un tel usage de la force
MERCREDI, 20 SEPTEMBRE, 2017
L'HUMANITE

Communiqué du PCF.

Les informations qui remontent depuis plusieurs semaines sur les agissements de l’État espagnol en Catalogne sont très alarmantes.

Après les menaces contre les élus, les journalistes, les imprimeurs, les saisies de matériel et la présence pesante de la Guardia civil dans la vie quotidienne des catalans, les arrestations et perquisitions de ce matin à la Generalitat sont une étape franchie dans la violence.

Quelle que soit notre opinion sur l'indépendance ou sur la consultation organisée le 1er octobre, rien ne justifie un tel usage de la force. Cela ne règle en rien la question de l'autodétermination des Catalans ni du modèle institutionnel à développer en Espagne. Cela pourrait même conduire à des ruptures dangereuses pour la paix et la sécurité des populations.

Le PCF appelle le gouvernement Rajoy à la raison. Des négociations doivent débuter en vue d'un nouveau processus garantissant aux Catalans – comme aux autres nationalités historiques - un débat sérieux et pluraliste, ainsi que les conditions d'une réelle expression démocratique. Un travail de fond doit s'engager pour une révision constitutionnelle permettant le dépassement des blocages actuels. Nous soutenons, avec nos alliés espagnols, l'idée d'une République fédérale dans un État plurinational.

Catalogne: rien ne justifie un tel usage de la force (PCF)
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22 septembre 2017 5 22 /09 /septembre /2017 06:03
Rassemblement de soutien à Salah Hamouri le vendredi 22 septembre à 18h à Brest place de la liberté
L'avocat Franco-Palestinien Salah Hamouri, emprisonné en Israël depuis le 23 août vient d'écoper de 6 mois de détention administrative, renouvelables, sur ordre du ministre d'extrème droite Avidgor Lieberman. Un déni de droit absolu, dans un silence total des autorités de notre pays (et aucune réponse des parlementaires locaux à nos mails), à la différence du journaliste Loup Bureau, dont nous nous réjouissons de la liberération après l'intervention de Jean-Yves Le Drian en Turquie. Ce deux poids deux mesures entre deux citoyens français n'est pas acceptable ! (voir ci dessous le communiqué du bureau de l'AFPS). 

 
Nous appelons à un rassemblement de soutien à Salah, afin d'exiger sa libération, vendredi 22 septembre à 18h Place de la Liberté à Brest. Nous comptons sur vous nombreux.
Salah Hamouri : injustice est faite, un déni absolu de droit
Ainsi donc la « loi du plus fort » est passée ! Dans cette partie du monde la démocratie ne vaut que pour certains : ceux qui depuis 50 ans – en toute impunité - occupent, colonisent, humilient tout un peuple en le privant de ses droits nationaux.

Salah Hamouri, avocat franco-palestinien résident de Jérusalem-Est, est de nouveau victime de cette arme inique utilisée illégalement de façon massive par le pouvoir israélien : la détention administrative. Après avoir déjà été emprisonné 7 ans pour des accusations fantaisistes, il est condamné à 6 mois de détention administrative sans qu’aucune charge ne pèse sur lui et sans avoir eu droit à aucun procès. La détention administrative permet à un pouvoir autoritaire de maintenir en prison sans aucun motif un opposant - ou supposé tel - sans avoir à avancer le moindre commencement d’un début de preuve. De plus cette condamnation est renouvelable à l’infini sans plus de justification. Ils sont actuellement plus de 400, victimes de ce déni de justice et de démocratie, dans les prisons israéliennes, dont des femmes, des enfants, des député.e.s, pour certains depuis de nombreuses années.

Il a fallu 28 jours au pouvoir israélien pour parvenir à ses fins au gré des atermoiements d’une justice aux ordres d’un pouvoir colonial. Pendant ces 28 jours, la solidarité citoyenne s’est amplifiée, des milliers de messages ont été envoyés aux autorités françaises. Le silence de ces autorités a été assourdissant, insoutenable. L’appel au Président de la République pour qu’il ne reste pas muet face à cette situation est resté sans effet ! Comment expliquer ce silence ? Quand un citoyen français est victime d’arbitraire et d’injustice, c’est la République qui est humiliée.

Et cela, Emmanuel Macron le sait très bien, il en a fait la démonstration pour faire sortir des geôles turques Loup Bureau dont le père rappelait que son fils avait été accusé, de manière fantaisiste et arbitraire, d’appartenir à une "organisation terroriste" par M. Erdogan et les autorités turques. Monsieur le Président de la République, il suffit de remplacer Loup Bureau par Salah Hamouri et Monsieur Erdogan par Monsieur Netanyahou pour éclairer la situation. Monsieur le Président de la République, pourquoi ce silence ? Un avocat franco-palestinien victime de l’arbitraire du pouvoir israélien n’a-t-il pas la même valeur à vos yeux qu’un journaliste français victime de l’arbitraire du pouvoir turc ? Ne mérite-t-il pas le même traitement, le même respect ?

Plus que jamais mobilisé.e.s, nous ne lâcherons rien, tant que Salah n’aura pas retrouvé sa liberté !

Liberté pour Salah Hamouri, l’acharnement du pouvoir israélien contre lui doit cesser !

Le Bureau national de l’Association France Palestine Solidarité
18 septembre 2017
 
 
ASSOCIATION FRANCE-PALESTINE SOLIDARITE 
 
Maison de l'International  
50 Esplanade de la Fraternité - 29200 Brest
 
Adresse postale:
245, Cours Aimé Césaire - 29200 Brest 
 
www.france-palestine.org
afpsbrest.wordpress.com
www.facebook.com/afps.brest
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22 septembre 2017 5 22 /09 /septembre /2017 05:54
Au lendemain du "coup d'Etat", Barcelone reste mobilisée ( Irène Casado et la rédaction de Médiapart, 20 septembre 2017)
Au lendemain du «coup d'Etat», Barcelone reste mobilisée
 PAR  ET 

La police espagnole a déclenché mercredi une vaste opération destinée à empêcher la tenue du référendum sur l’indépendance de la Catalogne, prévu par les autorités locales le 1er octobre mais interdit par la justice constitutionnelle espagnole. Quatorze responsables catalans ont été arrêtés.

Avec Irène Casado, envoyée spéciale à Barcelone.- « Liberté ! Démocratie ! », « Nous allons voter » ou « La rue est toujours à nous ! ». La mobilisation se poursuit ce jeudi à Barcelone, après la vaste opération policière de la veille destinée à empêcher la tenue du référendum sur l’indépendance de la Catalogne. Des membres de l’Assemblée nationale catalane ont appelé à une « mobilisation permanente » pour défendre le droit à l’autodétermination. Des milliers de personnes se sont rassemblées devant le Tribunal supérieur de justice de Catalogne, réclamant la libération des onze personnes arrêtées, et toujours en garde à vue jeudi soir, à cause de leur rôle dans l’organisation du référendum prévu le 1er octobre. Dans la nuit de mercredi à jeudi, de nombreux Catalans étaient déjà descendus dans la rue.

La « collision de trains », selon l’expression consacrée de la presse espagnole, s’est produite ce mercredi. Elle menaçait depuis l’adoption, le 6 septembre, par le Parlament, le Parlement catalan, de la loi organisant un référendum pour l’indépendance de la Catalogne, le 1er octobre, que Madrid est déterminé à empêcher. Mardi 12 septembre, la Cour constitutionnelle espagnole, saisie par le gouvernement de Mariano Rajoy, avait jugé la loi contraire à la Constitution de 1978. Et ce mercredi, la garde civile a mis le feu aux poudres en arrêtant quatorze hauts responsables de l'exécutif de la région de Catalogne, qui rassemble des conservateurs, des sociaux-démocrates et des figures de la société civile, et en procédant à 22 perquisitions, notamment dans les ministères régionaux de l'économie, de l'intérieur et des affaires étrangères, ainsi qu'aux sièges du Trésor et du Centre des télécommunications et des technologies de l'information. Près de 10 millions de bulletins de vote ont également été saisis.

« L'État espagnol a de facto suspendu l'autonomie en Catalogne et créé l'état d'urgence », a réagi le président de l'exécutif régional, Carles Puigdemont, à l'issue d'une réunion spécialement convoquée au palais de la Généralité, entouré de membres de son gouvernement. Auparavant, le chef de l'exécutif avait appelé les Catalans à défendre la démocratie face à un « régime répressif et intimidant » en participant en masse au référendum du 1er octobre. « Nous avons tous l'obligation de respecter la loi », avait auparavant déclaré à Madrid le chef du gouvernement, Mariano Rajoy, lors d'une séance parlementaire houleuse lors de laquelle un groupe d'élus catalans a quitté l'hémicycle pour protester. Dans la soirée, le chef du gouvernement espagnol a de nouveau invité les dirigeants catalans à renoncer au scrutin : « N'allez pas plus loin. Revenez à la loi et à la démocratie. Ce référendum est une chimère », a-t-il dit lors d'une allocution télévisée.

La réaction des Barcelonais ne s’est pas fait attendre : par milliers, ils se sont rassemblés pour manifester contre le comportement « antidémocratique » et « totalitaire » du pouvoir central, selon les mots de Carles Puigdemont, après l'arrestation de Josep María Jové, adjoint d'Oriol Junqueras, vice-président et conseiller à l'économie et aux finances de la Généralité de Catalogne. « Face au tournant autoritaire de l'État, Barcelone soutient les institutions catalanes et défend l'autonomie catalane. Si Rajoy persiste dans cette stratégie répressive, il trouvera des voix diverses et pro-catalanes plus unies que jamais pour défendre les droits et la liberté. Nous accueillons et célébrons les manifestations à Barcelone, en Catalogne et dans toute l'Espagne. Continuons à manifester, toujours pacifiquement », a réagi la maire de la ville, Ada Colau, dans une série de tweets rédigés en catalan, en espagnol et en anglais. Elle a ensuite remercié les manifestants dans quarante villes espagnoles : « Si le PP [parti populaire de Rajoy – ndlr] restreint les droits et libertés de quelques uns, il restreint la démocratie de tous. »

Comme beaucoup d’autres figures de la gauche, le leader de Podemos, Pablo Iglesias, avait regretté que la consultation du 1er octobre manque de garanties juridiques suffisantes – par exemple pour la protection juridique des fonctionnaires qui devront l’organiser, précisément ceux qui ont été arrêtés ce mercredi : Iglesias évoque aujourd'hui « des prisonniers politiques ». Le mouvement anti-austérité défend le droit des Catalans « à décider » – c’est-à-dire la tenue d’un référendum –, mais aussi l’idée d’un référendum validé par Madrid, sur le modèle du référendum écossais, validé par le Royaume-Uni à l’époque. Le mouvement a appelé à une mobilisation pour les libertés démocratiques, à 19 h 30, Puerta del Sol…

Depuis son entrée en fonctions fin 2011, Mariano Rajoy, le chef de la droite espagnole, est l’un des premiers responsables du pourrissement de la situation entre Madrid et Barcelone. Il n’a jamais cherché à rouvrir la voie des négociations, préférant se draper dans une position de garant de l’unité espagnole, pour consolider son statut d’homme fort à Madrid (lire notre analyse). Il bénéficie du soutien, contre la tenue du référendum, des libéraux de Ciudadanos, et dans une moindre mesure des socialistes du PSOE, qui continuent d'appeler à des négociations pour une sortie politique de la crise (à l'inverse de la bataille strictement judiciaire engagée par Rajoy). 

 

De son côté, à Barcelone, l’exécutif régional a continué, inflexible, à dérouler sa feuille de route. Il s'estime légitime, après les régionales de septembre 2015, qui ont donné une majorité au sein du Parlament, aux formations indépendantistes (en nombre de sièges, mais pas en nombre de voix). Le 28 août dernier, le gouvernement de Puigdemont a présenté une loi « sur la période de transition » : une mini-Constitution de 89 articles, qui entrerait en vigueur à partir du 2 octobre, si le « oui » l’emportait la veille, le temps de faire élire une véritable Constituante pour fonder la République catalane. Avant de faire adopter, le 6 septembre, la loi proprement dite sur le référendum, interdite le 12. Madrid avait alors déposé quatre recours devant le Tribunal constitutionnel, l’institution chargée de faire respecter la Constitution espagnole.

Dimanche 17, la garde civile avait saisi près de Barcelone 1,3 million de tracts, dépliants et affiches en vue du référendum dans une entreprise de distribution de publicités d'une commune de la province de Barcelone, « empaquetés sur des palettes, prêts à être distribués », selon un communiqué du ministère. Parmi ces documents se trouvaient quelque 700 000 tracts en faveur du oui au référendum et environ 370 000 dépliants avec le logo du gouvernement catalan promouvant la participation au référendum. Environ 138 000 affiches de la Candidature d’unité populaire, autre force politique de gauche de premier plan, avaient également été saisies. Selon le ministère de l'intérieur, la saisie de matériel faisant la promotion du oui en même temps que des documents officiels du gouvernement catalan a démontré « l'unité d'action » entre le gouvernement régional et la campagne du oui.

La veille, samedi 16, la garde civile avait perquisitionné, à la demande d'un juge de Tarragone, les locaux du quotidien de la ville de Valls, El Vallenc. Les gardes civiles recherchaient du matériel imprimé en rapport avec le vote prévu le 1er octobre, notamment des bulletins de vote. L'opération a duré cinq heures et les policiers sont apparemment rentrés bredouilles, emportant cependant des documents de l'entreprise. 

 

Cette opération a provoqué beaucoup de réactions indignées dans les milieux indépendantistes. Le vice-président de la Généralité, Oriol Junqueras, a évoqué une attaque contre la liberté d'expression. Immédiatement après l'arrivée de la garde civile, une manifestation s’était tenue durant l'opération, devant les locaux d'El Vallenc.

Interrogé le 29 août par Mediapart, Raül Romeva, « ministre des affaires étrangères » de Catalogne, s'était dit convaincu que le scrutin du 1er octobre aurait bien lieu. Cet ancien eurodéputé, né en 1971, issu du parti écologiste ICV, a fait de l’indépendance de la Catalogne sa priorité. « Si quelqu’un pense qu’il n’y aura pas de référendum, il faut qu’il nous dise comment il compte s’y prendre pour empêcher sa tenue », avait-il martelé. « Nous demandons que tout le monde puisse s’exprimer et que l’on respecte la liberté des gens. De ce point de vue, il faut se demander pourquoi nous en sommes arrivés là. C’est cette question que je voudrais que certains acteurs se posent. Il y a beaucoup de réactions négatives contre le fait de voter, mais je vois peu d’interrogations sur la raison pour laquelle des gens comme nous en sont arrivés à un point où ils veulent décider de leur avenir. C’est pourtant là que se situe l’enjeu. »

En 2014, lors d'une précédente consultation, le « oui » l’avait emporté largement, mais les opposants à l’indépendance avaient boycotté ce scrutin. À l'époque, Rajoy – déjà en poste à Madrid – avait opté pour une stratégie différente : il avait ignoré les résultats du scrutin, mais n'était pas intervenu en amont, pendant la campagne. Cette fois, il s'est trouvé contraint de durcir un peu plus le ton, dès l'approche de la consultation. La stratégie du tout-judiciaire du parti conservateur espagnol, le PP, est extrêmement hasardeuse, et pourrait s'avérer lourde de conséquences pour la suite – c'est-à-dire après le 1er octobre, qu'il y ait, ou non, un référendum. Tout simplement parce qu'elle risque de doper encore un peu plus le camp des indépendantistes, qui ne cesse de croître depuis 2010.

 ​​​​

Mondialement connu, le club de football du FC Barcelone (dont le capitaine puis entraîneur historique Pep Guardiola est un fervent indépendantiste) a affiché son soutien au référendum dans un communiqué : « Après les faits survenus ces derniers jours, et en particulier aujourd'hui, en lien avec la situation politique de la Catalogne, le FC Barcelone, fidèle à son engagement historique en faveur de la défense du pays, de la démocratie, de la liberté d'expression et du droit à décider, condamne toute action susceptible d'empêcher le plein exercice de ces droits. » 

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