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28 septembre 2017 4 28 /09 /septembre /2017 14:05
Sébastien Jumel, député communiste de Seine-Maritime

Sébastien Jumel, député communiste de Seine-Maritime

La vente du groupe ALSTOM à l’allemand SIEMENS : interventions de F. Roussel et S. Jumel députés communistes

mercredi 27 septembre 2017

 Rapprochement entre Alstom et Siemens : Fabien ROUSSEL va demander l’ouverture d’une commission d’enquête

Sur les rails depuis plusieurs semaines, le rapprochement entre Alstom et Siemens est sur le point de se conclure. Il prévoit la vente du groupe ALSTOM à l’allemand SIEMENS, pourrait monter au capital d’Alstom à hauteur de 45 à 50%. Quant à l’État français, qui détient 20% des droits de vote d’Alstom et deux sièges à son conseil d’administration, il pourrait sortir du capital du constructeur ferroviaire.
Cette fusion est lourde de conséquences pour l’industrie française, qui perd ainsi l’un de ses fleurons, mais également dramatique pour l’industrie ferroviaire et toutes ses entreprises : les douze sites d’Alstom et ses 32800 salariés ainsi que les sous-traitants.
Devant la casse sociale qui s’annonce, le député communiste du Nord, Fabien Roussel demande la création d’une commission d’enquête parlementaire afin d’auditionner notamment les PDG d’Alstom, de Bombardier , de Siemens, le Ministre de l’Economie, les banques Rothschild et Bnp et faire toute la lumière sur les circonstances de ce rapprochement et les responsabilités du gouvernement dans cette décision prise sans concertation avec les salariés, les élus locaux et la représentation nationale.
Comment le gouvernement français a-t-il pu « parrainer » une telle opération qui affaiblit notre potentiel industriel et notre balance commerciale ? Au nom de quels intérêts ? Car l’objectif de l’opération est clair : le groupe allemand veut devenir le leader européen face à des concurrents mondiaux, notamment le géant chinois CRRC. L’accord donné par les autorités françaises à la constitution d’un tel groupe est-il véritablement accord européen équilibré, au service de l’emploi et de l’industrie ? Quelle est la participation publique prévue par la France dans ce prétendu « Airbus du Rail » ?
Enfin, il serait intéressant de connaitre les raisons pour lesquelles la France n’a pas souhaité lever l’option qui lui permettait d’acheter 15% d’Alstom à Bouygues.
Les enjeux sont lourds pour l’emploi et l’industrie ferroviaire française : le consortium Alstom-Bombardier a gagné un marché important avec la construction des RER NG pour le Grand Paris. D’autres marchés doivent être lancé dans les prochaines années représentants plus de 10 milliards de commandes et des années de travail. Cela va donc bien au-delà des 4 ans pour lesquels le groupe SIEMENS s’engage dans le cadre de cette fusion. Le risque est réel qu’une partie de la production quitte la France.
Dans ces conditions, quel avenir pour les sites d’Alstom en France ? Quelle garantie a-t-on qu’il n’y aura pas de fermeture, de délocalisation vers des pays à bas coûts ?

 L’Etat français vend ses bijoux de famille et c’est l’industrie ferroviaire qui trinque ! par Jumel Sébastien

La vente du groupe ALSTOM à l’allemand SIEMENS, sans aucune participation de l’Etat dans le capital du futur conglomérat devrait être dévoilé ce mardi.
C’est encore une fois une véritable capitulation de la France qui affaiblit son potentiel industriel. Le modèle annoncé serait celui d’un « Airbus du ferroviaire ».
En réalité, ce projet n’a rien à voir avec le groupement Airbus industrie du secteur aéronautique, dans lequel trois pays - la France, l’Allemagne et l’Espagne - , ont chacun investi dans le capital. Ici, il n’y aura aucune participation publique et les actionnaires allemands seront seuls au commande. On est loin d’un accord européen équilibré, au service de l’emploi et de l’industrie.

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28 septembre 2017 4 28 /09 /septembre /2017 14:03

Proposition de loi du groupe CRC pour inscrire le droit à l’IVG dans la Constitution

28 septembre : Journée Internationale pour le droit à l’avortement

mercredi 27 septembre 2017[]

Communiqué de presse de Laurence Cohen, sénatrice du Val-de-Marne, Vice-Présidente de la commission Affaires Sociales, Membre du Groupe Communiste, Républicain et Citoyen à l’occasion de la journée internationale du droit à l’avortement, qui se déroule demain.

Sénatrice communiste et féministe, je participerai au rassemblement organisé par plusieurs associations à l’occasion de la journée internationale pour le droit à l’avortement, le 28 septembre.

Quelques mois après la mort de Simone Veil, il est essentiel de rappeler l’importance de ce droit chèrement conquis. Symbole de liberté pour les femmes, de choix pour les couples, l’avortement est toujours attaqué, remis en cause, par les conservateurs de ce monde.

En Europe, la Pologne, l’Irlande et Chypre ne l’autorisent que dans certains cas, tandis que Malte l’interdit totalement. En France, ce sont 130 centres d’Interruption Volontaire de Grossesse qui ont fermé, depuis 10 ans, allongeant ainsi les délais d’attente pour de nombreuses femmes qui justement ne peuvent pas se permettre d’attendre.

Des groupuscules réactionnaires s’activent sur la toile ou devant les centres, pour empêcher les femmes, les jeunes filles d’avoir recours à une IVG.

Si des avancées ont eu lieu récemment, dans notre pays, (constitution d’un délit d’entrave numérique, suppression du délai de réflexion, prise en charge à 100%), les baisses drastiques de moyens, les restructurations hospitalières fragilisent néanmoins ce droit.

C’est pourquoi, avec les membres de mon groupe politique, nous avons déposé au Sénat, une proposition de loi pour inscrire le droit à l’IVG dans la Constitution.

L’objectif est ainsi d’en faire un principe fondamental, inaliénable.

Avorter est un choix, avorter est un droit. Il est plus que temps, en 2017, de le garantir définitivement, en France, en Europe et dans le monde.

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28 septembre 2017 4 28 /09 /septembre /2017 13:59
Fabien Roussel

Fabien Roussel

Projet de budget 2018 : Fabien Roussel dénonce un projet "pour les riches, par les riches !"

jeudi 28 septembre 2017

Sur le compte Facebook des députés du groupe GDR, Fabien Roussel dénonce, dans une vidéo, un un "budget écrit par les riches, pour les riches".

Le gouvernement prévoit 12,8 milliards de cadeaux fiscaux ( dont la fin de l’ISF, la fin des taxes sur les dividendes, la baisse des taxes sur le capital... ) et 16 milliards de baisse de la dépense publique dont la hausse de la CSG pour une partie des retraités, 5 milliards de baisse dans la Santé et nos hôpitaux, 3 milliards de baisse de dotations pour les collectivités, baisse des APL..

 Ecouter Fabien Roussel

Communiqué de Jean Paul Dufrègne

Projet de budget 2018 : Au bonheur des riches

jeudi 28 septembre 2017[]

Le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire et le ministre de l’Action et des Comptes publics Gérald Darmanin ont présenté, le 27 septembre, le projet de budget 2018.

Jean-Paul Dufrègne, député du groupe de la Gauche démocrate et républicaine (GDR) a réagi :

Le projet de budget 2018 présenté ce matin par les ministres Le Maire et Darmanin est un budget écrit par les riches, pour les riches !

Démantèlement de l’ISF, énième allègement de l’impôt sur les sociétés, suppression de la taxe sur les dividendes, etc. Ce sont 12,8 milliards d’euros de cadeaux fiscaux* ainsi accordés aux plus riches et aux grandes entreprises quand 16 milliards d’euros de baisse de dépenses publiques viendront peser durement sur le pouvoir d’achat des ménages, des retraités, des jeunes et des fonctionnaires.

La purge budgétaire sur l’emploi, le logement et les transports va se traduire par la baisse des APL et la suppression de 200 000 emplois aidés ! C’est le plus grand plan social jamais réalisé dans notre pays. La hausse brutale de la CSG va affecter lourdement des millions de retraités. Enfin, les coupes budgétaires massives dans la santé et les collectivités vont asphyxier nos hôpitaux et mettre sous tutelle nos communes !

Ce projet de budget n’est pas acceptable. Plutôt que de renforcer considérablement les inégalités, il est urgent de mettre l’argent au service du plus grand nombre. Les députés communistes proposeront de :

• Lutter efficacement contre l’évasion et l’optimisation fiscales : ce sont 60 à 80 milliards d’euros de recettes supplémentaires potentielles pour le budget de l’Etat.

• Mettre l’égalité au cœur de la fiscalité, notamment en renforçant l’ISF et en taxant plus fortement les revenus financiers, ceux du capital pour inciter les actionnaires à investir et à produire en France plutôt qu’à spéculer.

• Conditionner les aides publiques versées aux entreprises (CICE, CIR…) à des créations d’emplois ou à des investissements en France.

Ces propositions visent à mieux répartir les richesses pour mettre l’économie au service du bonheur commun. Ce budget 2018, c’est « les riches d’abord ». Pour nous, « c’est l’Humain d’abord » !

- Suppression de l’ISF : 3,2 milliards d’euros
- Prélèvement forfaitaire unique : 1,3 milliard d’euros
- Baisse du taux de l’impôt sur les sociétés : 1,2 milliard d’euros
- Suppression de la 4ème tranche de la taxe sur les salaires (à partir de 152 000 euros) : 0,1 Milliard d’euros
- Hausse du CICE sans contrepartie : 4 milliards d’euros
- Suppression de la taxe sur les dividendes : 3 milliards d’euros

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28 septembre 2017 4 28 /09 /septembre /2017 13:58
L’ANECR s’oppose avec fermeté à la "stratégie logement" de Macron

jeudi 28 septembre 2017

Les élu-e-s communistes et républicains ont distribué un tract ce matin au congrès HLM qui se tient depuis le 26 septembre à Strasbourg :

La stratégie logement de Macron
L’INSECURITE SOCIALE GENERALISEE


Jacques Mézard, ministre de la « Cohésion des territoires », a provoqué un tollé mardi au congrès en venant défendre la « stratégie logement » du président Macron, réaffirmant la baisse les APL dans le parc HLM. 

Il a même fait l’affront aux organismes HLM de les inviter à formuler eux-mêmes des propositions pour atteindre l’objectif d’1,4 Md € d’économies.

Ce mépris doit cesser !

Avant même les moyens proposés, c’est l’objectif de ce gouvernement que nous rejetons.

Au lieu de s’atteler à fournir à tous les français un logement décent, la seule visée du président est de faire baisser les budgets, quoi qu’il en coûte socialement.

Et il va en coûter, c’est sûr.

Pour les allocataires d’APL, mis en difficulté. ; pour les organismes HLM, qui seront asphyxiés financièrement ; et finalement tous les locataires et demandeurs de logement, qui n’auront plus, à brève échéance, que le privé vers qui se tourner pour se loger

Macron veut achever le travail entamé par Sarkozy et il frappe fort : attaque des APL, du maintien dans les lieux, de la loi SRU, de l’aide à la pierre, de la fiscalité spécifique : c’est bien d’une mort programmée du logement social qu’il s’agit.

L’heure est grave, aussi nous appelons à se rassembler tous les acteurs et militants du droit au logement, soutenons les initiatives existantes comme "Vive l’APL" et invitons tous les élus locaux à nous rejoindre pour s’opposer à cette attaque en règle du logement social.

Nous prendrons toutes les initiatives nécessaires et continuerons à exiger :

- La création d’un Service Public du logement

- La mise en place d’un Pôle public financier

- La création d’une Agence foncière nationale décentralisée

- Le retour des aides à la pierre pour la construction et les réhabilitations

PDF - 400.8 ko
Tract de l’ANECR au congrès HLM
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27 septembre 2017 3 27 /09 /septembre /2017 02:43
Ecole du cloître: un bras de fer qui s'éternise (Le Télégramme, Ronan Tanguy - 27 septembre 2017)

Elle ne s'était pas encore exprimée sur la fermeture d'une classe à l'école du Cloître-Saint-Thégonnec. Jointe hier, l'inspectrice académique a été très ferme. « Je ne peux pas revenir sur ma décision », affirme Caroline Lombardi-Pasquier. Des propos qui ont fait bondir les parents d'élèves, bien décidés à ne pas lâcher dans ce bras de fer que les politiques sont poussés à arbitrer. En attendant, le conflit s'enlise et chacun campe sur ses positions. 

« J'entends leur mobilisation. Mais ce n'est pas un cas isolé. Il y a de la ruralité ailleurs dans le département. Et il faut une égalité de traitement ». Caroline Lombardi-Pasquier n'en démord pas. Malgré le combat opiniâtre que mènent les parents d'élèves de l'école du Cloître-Saint-Thégonnec depuis trois semaines, pas question pour elle d'infléchir sa position.

« 84 élèves en moyenne dans une école à quatre classes »


« Je ne peux pas revenir sur ma décision de fermeture de cette quatrième classe », indique clairement l'inspectrice académique, qui n'avait pas encore eu l'occasion de s'exprimer sur le sujet. En estimant que « ce n'est pas une catastrophe pour la commune ». Et pour étayer ses propos, la fonctionnaire s'appuie sur les chiffres, en évoquant l'école Cragou monts d'Arrée qui compte 69 enfants, soit une moyenne de 23 enfants par classe. « Que dire aux parents d'autres établissements qui sont à 28 ou 30 par classe ? », interroge Caroline Lombardi-Pasquier, en précisant que « dans le Finistère, pour une école à quatre classes, il y a 84 élèves scolarisés en moyenne ».

« Un mètre carré par enfant »


« Comment pouvez-vous réduire une réalité de terrain à une simple feuille de calcul ? », rétorque le collectif de défense de l'école, en déplorant que « l'inspectrice n'ait pas eu le courage de nous parler en face ». « Si vous étiez venue sur place, vous auriez constaté que l'exiguïté des locaux ne laisse approximativement qu'un mètre carré d'espace à chacun des 27 enfants de maternelle », poursuivent les parents d'élèves, selon qui « l'inspecteur de l'académie de Morlaix a reconnu publiquement des dysfonctionnements suite à cette décision ». « Pour accompagner la transition et soulager la maternelle, je peux mettre à disposition un enseignant plusieurs matins par semaine.

 

 Mais le collectif n'en veut pas », regrette Caroline Lombardi-Pasquier, qui assure avoir également « proposé au maire un enseignant complémentaire le temps que l'aménagement des locaux, qui paraît assez simple, soit effectué ». La fonctionnaire assure « ne pas avoir eu de réponse ».

La police et deux plaintes...


Bref, alors que chacun campe sur ses positions, on est aujourd'hui dans une impasse. Avec, d'un côté une inspectrice qui peut difficilement revenir en arrière. « Ce serait interprété comme une ouverture dans laquelle toutes les écoles pourraient s'engouffrer », note Caroline Lombardi-Pasquier. Et, de l'autre, un collectif de défense toujours aussi déterminé. Si bien que le conflit a tendance à se tendre. Comme vendredi dernier, lorsque le convoi cloîtrien a été bloqué à l'entrée de Morlaix par les forces de l'ordre. « Les policiers avaient des armes impressionnantes que l'un d'entre eux a d'ailleurs trouvé judicieux de braquer sur nos voitures remplies de parents, de grands-parents et d'enfants. Cette tentative d'intimidation est choquante. Nous sommes des ruraux, pas des sauvages », déplore le collectif, qui a maintenu la pression, hier soir, en déployant une banderole « rendez la classe » sur le viaduc morlaisien. De son côté, Caroline Lombardi-Pasquier a déposé une première plainte pour l'occupation de l'inspection académique de Morlaix par les parents, mercredi dernier. Et une deuxième (contre X) pour le « murage » de ces mêmes locaux, lundi matin.

Les politiques vont-ils influer ?


Alors, quelle issue à ce bras de fer qui s'éternise ? Seuls les politiques paraissent aujourd'hui en mesure de pouvoir influer sur ce conflit. Après avoir reçu le soutien de bon nombre d'élus, la députée Sandrine Le Feur en tête, les parents ont obtenu le vote, à l'unanimité, d'une motion de Morlaix communauté, lundi. Reste à savoir si tous ces appuis seront suffisants pour faire pencher la balance de leur côté.
 

La der de Jean-Luc Fichet

Après avoir été élu à la présidence de Morlaix communauté en 2014, Jean-Luc Fichet a dirigé son dernier conseil, lundi soir. En fin de séance, celui qui va retrouver son poste de sénateur abandonné il y a trois ans a remercié l'ensemble des élus. « Je crois qu'un travail important a été réalisé, dans un climat de sérénité malgré les débats politiques qui ont animé nos discussions. Depuis trois ans, 90 % des délibérations ont été prises à l'unanimité », s'est réjoui l'élu socialiste, qui ne restera pas conseiller communautaire. « Je vous souhaite de poursuivre dans cet esprit en vous appuyant sur le socle que constitue le projet de territoire que nous avons élaboré tous ensemble », a-t-il poursuivi, en indiquant vouloir défendre les collectivités et les élus au Sénat. « Quand j'entends que les élus sont trop nombreux alors qu'ils donnent de leur temps et sont bénévoles pour la plupart, je suis outré ». L'élection du nouveau président de Morlaix communauté aura lieu le lundi 9 octobre, en fin d'après-midi. Tout comme le maire de Morlaix, Agnès Le Brun, celui de Pleyber-Christ, Thierry Piriou, a fait acte de candidature.

La précision de Thierry Piriou

 

Ce dernier est d'ailleurs revenu sur une partie des propos tenus par le premier magistrat de la Cité du viaduc dans notre édition de samedi. « Il n'a jamais été question que l'élu taulésien Hervé Richard vienne me remplacer en tant que premier vice-président si je  suis élu, comme l'a affirmé Agnès Le Brun », a assuré Thierry Piriou.

Après l'intervention des parents du Cloître-Saint-Thégonnec en début de séance, les élus communautaires ont déroulé l'ordre du jour d'un conseil très administratif avec quelques subventions attribuées. Dont 4.000 € aux Jeunes agriculteurs du canton de Taulé pour Agrifête à Guiclan, début septembre. « Vu le bouillon qu'ils ont pris, on aurait pu voter les 6.000 € qu'ils réclamaient », a noté Agnès Le Brun. « Comparé aux 1.500 € versés par la communauté de communes de Landivisiau, ce n'est pas si mal », lui a répondu Jean-Luc Fichet. Avec les huit autres élus de la majorité morlaisienne, Agnès Le Brun s'est, par ailleurs, abstenu sur les 8.400 € accordés à l'Ulamir. « On lui octroie des subventions de manière récurrente », a protesté le maire de Morlaix, également dubitative sur les 401.000 € de crédits complémentaires pour le pôle gare. « Dans ce type de dossier, il y a toujours des ajustements », a justifié le président. « Quand le montant des avenants dépasse une certaine somme, il y a de quoi se poser des questions », a pointé Agnès Le Brun.
 


 

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26 septembre 2017 2 26 /09 /septembre /2017 19:26
Conseil de Communauté du lundi 25 septembre 2017 - photos Pierre-Yvon Boisnard et compte rendu partiel par Ismaël Dupont
Conseil de Communauté du lundi 25 septembre 2017 - photos Pierre-Yvon Boisnard et compte rendu partiel par Ismaël Dupont
Conseil de Communauté du lundi 25 septembre 2017 - photos Pierre-Yvon Boisnard et compte rendu partiel par Ismaël Dupont
Conseil de Communauté du lundi 25 septembre 2017 - photos Pierre-Yvon Boisnard et compte rendu partiel par Ismaël Dupont
Conseil de Communauté du lundi 25 septembre 2017 - photos Pierre-Yvon Boisnard et compte rendu partiel par Ismaël Dupont
Conseil de Communauté du lundi 25 septembre 2017 - photos Pierre-Yvon Boisnard et compte rendu partiel par Ismaël Dupont
Conseil de Communauté du lundi 25 septembre 2017 - photos Pierre-Yvon Boisnard et compte rendu partiel par Ismaël Dupont
Conseil de Communauté du lundi 25 septembre 2017 - photos Pierre-Yvon Boisnard et compte rendu partiel par Ismaël Dupont
Conseil de Communauté du lundi 25 septembre 2017 - photos Pierre-Yvon Boisnard et compte rendu partiel par Ismaël Dupont
Conseil de Communauté du lundi 25 septembre 2017 - photos Pierre-Yvon Boisnard et compte rendu partiel par Ismaël Dupont
Conseil de Communauté du lundi 25 septembre 2017 - photos Pierre-Yvon Boisnard et compte rendu partiel par Ismaël Dupont
Conseil de Communauté du lundi 25 septembre 2017 - photos Pierre-Yvon Boisnard et compte rendu partiel par Ismaël Dupont
Conseil de Communauté du lundi 25 septembre 2017 - photos Pierre-Yvon Boisnard et compte rendu partiel par Ismaël Dupont
Conseil de Communauté du lundi 25 septembre 2017 - photos Pierre-Yvon Boisnard et compte rendu partiel par Ismaël Dupont
Conseil de Communauté du lundi 25 septembre 2017 - photos Pierre-Yvon Boisnard et compte rendu partiel par Ismaël Dupont

C'était hier soir le dernier Conseil Communautaire de Jean-Luc Fichet comme président de la Communauté et comme conseiller communautaire, puisqu'il a choisi de redevenir sénateur. 

Je ne commente pas outre mesure mais on peut penser que la présidence de Morlaix Communauté était une responsabilité et une charge très importante qui aurait pu mériter de s'y atteler tout le temps du mandat correspondant à son élection. Nous avons eu de nombreux désaccords avec Jean-Luc Fichet sur le fond des décisions prises et sur la manière de gérer le débat dans l'assemblée. Ce n'est guère étonnant car nous n'incarnons pas du tout le même type de rapport à la politique ni la même gauche.  

Deux candidats sont en lice désormais pour la présidence de Morlaix-Communauté, Thierry Piriou, le maire PS de Pleyber-Christ, vice-président actuellement aux Affaires Economiques, et Agnès Le Brun, la maire de droite de Morlaix, vice-présidente actuellement à l'Enseignement Supérieur, qui n'a pas voté le dernier budget de Morlaix Communauté (mais est restée vice-présidente, allez comprendre... ). Le premier incarnant une certaine continuité, la seconde l'ambition de la droite de reprendre la communauté d'agglo.  Cela se décidera le lundi 9 octobre. 

En attendant, le Conseil Communautaire d'hier avait un ordre du jour très dense. 

Je rappelle cet ordre du jour pour mémoire:

- Contrat de concession de l'espace aquatique. Comité de pilotage

- Accord-cadre de traitement et de valorisation des déchets encombrants avec Guyot Environnement

- Décisions budgétaires modificatives

- Eau et assainissement: mise à disposition de biens et transfert de résultats 

- Attributions financières de compensation aux communes: prise en compte des transferts de compétence PLUI et Tourisme

- Fonds de concours aux communes - Année 2017 - poursuite exceptionnelle du dispositif 2014-2016

- Création d'un poste de catégorie C d'agent de gestion administrative et comptable pour assurer le suivi de la redevance spéciale déchets des professionnels

- Convention de co-financement des travaux de déploiement de la fibre optique à Lanmeur et Plounéour-Menez pour le Haut Débit Participation de la Communauté d'agglo estimée à 1 millions 84 000 euros, dont un versement de 325 339€ à la signature de la convention.    

- Participation au financement des sites pilotes Axe 3 Bretagne Très Haut Débit Zae Langolvas à Garlan

- Achat d'une partie de l'immeuble Orange à Morlaix pour une opération commune avec Viséo (participation de Morlaix Communauté: 150 000€). 

- Convention de partenariat pour l'accompagnement du programme d'actions Franch Tech Brest + pour la période 2016-2018 

- Clauses d'insertion de critères sociaux d'intégration dans les marchés publics: convention avec le département du Finistère

- Attribution d'une subvention à l'association des Jeunes agriculteurs pour l'organisation d'Agrifête 2017 à Guiclan (4000€ pour 6000€ demandés).

- Reconduction des tarifs adoptés en 2017 pour la taxe de séjour 2018. 

- Convention de partenariat 2017-2020 avec l'UBO

- Attribution de subventions aux centres sociaux Carré d'As (5800€), Ti an Oll- Plourin les Morlaix (5800€), Ulamir-CPIE (8400€)

- Attribution d'une subvention au CCAS de la ville de Morlaix  pour la gestion du Foyer des Jeunes Travailleurs: 15 000€ (l'Etat est engagé pour 14 703€, le Département pour 76 648€, et la CAF pour 56 000€). 

- Attribution d'une subvention à l'ULAMIR, Projet Chapiteau volant: 4000€

- Rapport d'activité 2016 de la délégation de service public Transport

- Exonération de la TEOM aux entreprises ne sollicitant pas le service de la collecte des déchets - Exercice fiscal 2018

- Modification des statuts du SYMEED

- Rapports annuels 2016 Eau et Assainissement

- Conventions de prestations de service avec les communes de Plouégat-Moysan et de Carantec (entretien espaces verts)

- Partenariat avec le Département du Finistère pour le suivi et la mise en oeuvre des périmètres de protection de captages d'eau potable

- Avenant n°2 à la convention financière de traitement des eaux usées de Guerlesquin avec l'entreprise Tilly-Sabco et Suez - auparavant, Tilly-Sabco prenait en charge les dépenses de la station d'épuration que lui avait cédé la commune et qui supportait surtout son activité. La commune de Guerlesquin se trouve désormais avec un problème de traitement des eaux usés, avec une station d'épuration coûteuse et surdimensionnée que Tilly Sabco ne veut plus prendre en charge financièrement même si la station d'épuration lui appartient toujours. 

- Convention de 3 ans avec le Département pour le Fonds de Solidarité Logement (participation de Morlaix Communauté de 64 000€). Le fonds de solidarité logement accorde des prêts, garanties ou subventions à des personnes occupant un logement ou y accédant et qui se trouvent dans l'impossibilité d'assumer leurs loyers, charges ou fournitures (eau, électricité, etc.). Il accorde des mesures d'ASLL (accompagnement social lié au logement) ainsi que des mesures d'AGL (aide à la gestion locative). 

- Mise à jour du règlement intérieur de l'aire d'accueil des gens du voyage pour les séjours dépassant les 5 mois. 

- Candidature à l'appel à projet régional "Trame Verte et Bleue" - Rédaction d'un plan d'actions Programme de développement Rural Bretagne (Fonds FEADER)

- Plan local d'urbanisme de Locquénolé: Bilan de la concertation et arrêt du projet

- Renforcement du droit de préemption urbain pour la ville de Morlaix sur les périmètres centre-ville et de la copropriété de la rampe St Augustin

- Modification de la délégation de l'exercice du droit de préemption urbain à la ville de St Martin des Champs et Taulé.   

 

 

Conseil de Communauté du lundi 25 septembre 2017 - photos Pierre-Yvon Boisnard et compte rendu partiel par Ismaël Dupont
Conseil de Communauté du lundi 25 septembre 2017 - photos Pierre-Yvon Boisnard et compte rendu partiel par Ismaël Dupont

Les conseillers communautaires ont d'abord été accueillis par des militants de l'AFPS et du collectif morlaisien "Libérez Salah Hamouri" créé la semaine dernière (AFPS, LDH, Association de jumelage Morlaix-Wavel, Utopistes en action, Acat, PCF, France Insoumise, PS, NPA, Mouvement du 1er juillet) qui distribuaient un flyer d'information et de demande de courrier de solidarité à envoyer à Salah Hamouri, avocat franco-palestinien envoyé en prison sans procès dans le cadre d'une rétention administrative absolument arbitraire voulue par le ministre d'extrême-droite Avigdor Lieberman. 

Mais aussi par de nombreux habitants et parents d'élèves du Cloître St Thégonnec, à leur seizième jour de lutte au moins, qui venaient alerter les élus sur le scandale de la fermeture de la 4ème classe à l'école du Cloître. Leur porte-parole a pu exposer historique de l'école, de la lutte des parents d'élèves, habitants du Cloître et de leurs élus, Véronique Péreira la maire en première ligne, et les arguments de bon sens contre la fermeture de cette classe qui va dégrader les conditions d'accueil à l'école du village, véritable poumon d'une commune très rurale où il y a peu de services par ailleurs. 

Je suis intervenu après la longue prise et très convaincante prise de parole de leur porte-voix pour féliciter les parents d'élèves et habitants du Cloître pour leur lutte opiniâtre, seul moyen de faire reculer l'éducation nationale et la direction académique, et pour préciser qu'on ne pouvait dissocier la politique de l'administration de l'éducation nationale des moyens octroyés en vertu de choix et de priorités politiques par le pouvoir Macron, et précédemment par Hollande, la responsabilité étant bien essentiellement politique, dans une politique d'austérité qui est la rançon de choix économiques libéraux et de cadeaux faits aux grandes sociétés et aux plus riches. D'une éducation qui n'est qu'une priorité de papier et de discours ... 

Un voeu préparé à l'avance a été voté à l'unanimité pour exiger le maintien de la 4e classe de l'école rurale de St Thégonnec, ce dont on peut se féliciter même si, nous ne sommes pas dupes, beaucoup des élus qui l'ont voté soutiennent par ailleurs une politique de baisse des dépenses publiques et sociales qui conduit à la gestion purement comptable et austéritaire des écoles publiques. 

Les Utopistes en action, soutiens actifs à l'école du Cloître d'ailleurs, étaient aussi au Conseil, réclamant toujours l'accès à un local de dépôt-vente.   

 

Conseil de Communauté du lundi 25 septembre 2017 - photos Pierre-Yvon Boisnard et compte rendu partiel par Ismaël Dupont

Il serait trop long ici de conter par le menu tout le détail du Conseil communautaire et des délibérations.  Je me conterai d'exposer ce que j'ai pu porter à ce Conseil où presque aucune délibération, en dehors de la subvention à Agrifête (Agnès Le Brun et la droite morlaisienne voulant qu'on donne plus de 4000€ aux agriculteurs pour l'événement) et de la taxe de séjour 2018 pour les professionnels du tourisme et loueurs saisonniers (Yvon Hervé réclamant le retour du forfait annuel), n'a pas fait l'objet de votes contradictoires. Mes autres interventions ont été celles-ci: 

- J'ai demandé des précisions sur un contrat avec Guyot Environnement pour la gestion des encombrants non recyclables et sur la somme que pourrait avoir à dépenser Morlaix Communauté en 3 ans.

- Je me suis exprimé par rapport au déblocage d'un nouveau million d'euros pour relier 2400 locaux ou habitations de Plounéour Ménez, Commana, Botmeur, Brennilis, Lanmeur, Guiclan (etc.) au très haut débit pour regretter le manque de prise en charge par l'Etat comme mettre d'oeuvre et principal financeur de la couverture numérique du territoire, celui-ci se désengageant sur les opérateurs privés poursuivant des intérêts mercantiles et les collectivités locales et régionales, alors même que cela risque de renforcer les déséquilibres territoriaux. Sur les 20 milliards d'euros que doit coûter la couverture en très haut débit du territoire, l'Etat ne prend en charge que 3,3 milliards, laissant les collectivités, déjà soumises à la baisse des dotations, au transfert de la fiscalité, en première ligne sur ce sujet, alors qu'il s'agit normalement d'une attribution régalienne de gestion et de mise en place d'infrastructures essentielles pour la vie sociale, économique, quotidienne des territoires. Avec dès lors un risque de couverture numérique gruyère oubliant bon nombre de territoires ruraux. La région s'engage fortement sur le numérique, c'est bien et nécessaire, mais cela ne doit pas masquer les carences de l'Etat. A t-on laissé jadis les municipalités en première ligne gérer elles-mêmes l'accès à l'électricité, au téléphone?   

- Par rapport au projet de convention de partenariat 2017-2020 avec l'UBO, je me suis montré critique et plus qu'interrogatif par rapport à un objectif avancé qui m'apparaissait hautement contestable, renvoyant à une conception du financement des études supérieures par mécénat privé à l'anglo-saxone: "trouver des partenariats avec des acteurs majeurs du domaine (Crédit Agricole, CMB-Arkéa) pour le financement des études" . J'ai opposé ces partenariats individuels avec les banques à l'impératif du relèvement des bourses pour les étudiants. J'ai mis en rapport cette disposition avec la flagornerie émanant d'une délibération précédente vis-à-vis du "président de haut niveau", en l'occurrence celui du CMB Arkéa. Jean-Guy Guéguen et Agnès Le Brun pour la droite ont salué les partenariats entre le monde économique et financier et l'enseignement supérieur et plaisanté ma tendance à voir les griffes du grand capital partout... La fameuse paranaoïa du coco qui ne constate pas avec tous les hommes de bon sens le rôle d'intérêt général du secteur bancaire!  Agnès Le Brun a dit qu'il ne s'agirait que de bien négocier par des négociations groupées des prêts étudiants préférentiels... A voir! 

- Je suis intervenu sur une subvention au CCAS de Morlaix pour le FJT, dont la population jeune est globalement plus précaire aujourd'hui qu'il y a 4 ou 5 ans, pour m'enquérir des besoins qui pourraient se faire sentir pour renforcer l'accompagnement social et éducatif. Il n'a pas été question de création de postes supplémentaires. 

- Mon intervention la plus importante a concerné le rapport d'activité de la DSP Transport Kéolis. J'ai souligné l'absence de données sur les bénéfices, la comptabilité dans le rapport, seules des données générales et non détaillées sur le trafic, la fréquentation étant accessibles. J'ai souligné le chiffre de 16% qui correspond à la part de financement par les tickets de bus et abonnement sur le coût du service, ce qui correspond à 1/6ème et rend du coup d'autant plus dommageable, quand les bus circulent souvent à vide ou presque, le refus d'expérimenter la gratuité, et pire encore, l'augmentation des tickets et abonnements de transport décidé l'an passé (le seul, j'ai voté contre), qui génèrent d'autres dépenses (les contrôles) et qui ne sont pas susceptibles de créer une stimulation psychologique pour l'usage du bus pour un public non captif qui a le choix entre la voiture individuelle ou le transport en commun, ou de faciliter la mobilité de tous les usagers. Nathalie Bernard, vice-présidente aux Transports, n'a rien répondu sur le fond à l'argument, pas plus qu'elle n'a répondu à mes doutes sur le coût excessif (versé à Kéolis) pour la collectivité des transports à la demande Flexo (en baisse de 39% cette année, en dehors des transports aux personnes à mobilité réduite) par rapport à l'usage relativement marginal qu'en font les habitants de la communauté d'agglo. J'ai mis en rapport ce faible recours aux transports à la demande Flexo avec le besoin, affirmé par beaucoup d'habitants des communes autour de Morlaix, de liaisons de transport en commun régulières et suffisamment fréquentes pour relier la ville centre aux communes périphériques et certaines de ces communes entre elles, regrettant une nouvelle fois au passage le manque d'ambition en matière de développement du transport en commun sur l'ensemble du territoire de Morlaix-Communauté, en matière de politique tarifaire et de gestion publique du transport. 

- Ma dernière intervention a porté sur le PLU de Morlaix et a consisté en une demande de précision sur un droit de préemption renforcé demandé pour les immeubles de la rampe St Augustin.

Ismaël Dupont, élu PCF-Front de Gauche à Morlaix-Communauté

le 26 septembre 2017          

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26 septembre 2017 2 26 /09 /septembre /2017 17:23
Demandez le programme de la Fête de l'Huma Bretagne 2017 au parc des expos de Lorient: samedi 26 et dimanche 27 novembre
Demandez le programme de la Fête de l'Huma Bretagne 2017 au parc des expos de Lorient: samedi 26 et dimanche 27 novembre
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26 septembre 2017 2 26 /09 /septembre /2017 17:00
Elsa Faucillon - Pierre Darhéville - Sébastien Jumel, les trois porte-paroles du groupe communiste ce 26 septembre 2017 pour la conférence de presse du groupe

Elsa Faucillon - Pierre Darhéville - Sébastien Jumel, les trois porte-paroles du groupe communiste ce 26 septembre 2017 pour la conférence de presse du groupe

Pierre Dharréville Député :

"Lors de la conférence de presse du groupe communiste ce matin je suis intervenu pour dénoncer avec fermeté la démarche kamikaze du gouvernement sur la suppression des contrats aidés dans les associations, au sein de l'école et de l hôpital public. Ce décret met en danger le mouvement associatif, et les services publics. Même si nous pensons que ces contrats ne sont pas satisfaisants, les personnes concernées vont se retrouver du jour au lendemain sans plus aucun contrat. Cette situation est inacceptable et je me mobiliserai pour empêcher ce plan social à grande échelle".

(26 septembre 2017)

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26 septembre 2017 2 26 /09 /septembre /2017 16:55
Fabien Roussel

Fabien Roussel

La vente du groupe ALSTOM à l’allemand SIEMENS, sans aucune participation de l’Etat dans le capital du futur conglomérat devrait être dévoilé ce mardi.

C’est encore une fois une véritable capitulation de la France qui affaiblit son potentiel industriel. Le modèle annoncé serait celui d’un « Airbus du ferroviaire ».

En réalité, ce projet n’a rien à voir avec le groupement Airbus industrie du secteur aéronautique, dans lequel trois pays – la France, l’Allemagne et l’Espagne – , ont chacun investi dans le capital. Ici, il n’y aura aucune participation publique et les actionnaires allemands seront seuls au commande. On est loin d’un accord européen équilibré, au service de l’emploi et de l’industrie.

C’est pourquoi nous exigeons que l’Etat intervienne pour empêcher cette casse de notre outil industriel. La France doit prendre toute sa part dans la constitution d’un véritable Airbus du rail, aux côtés d’autres pays de l’Union Européenne. L’opportunité existe avec les options d’achat dont dispose l’Etat sur les actions détenues par Bouygues dans le capital d’Alstom.

D’autant que les enjeux sont lourds pour l’emploi et l’industrie française : le consortium Alstom-Bombardier a gagné un marché important avec la construction des RER NG pour le Grand Paris. Ce marché représente plusieurs milliards d’euros et du travail pour cinq ans, avec un engagement de produire en France ces futurs RER. Qu’en sera-t-il demain de cet engagement ? Le risque est réel qu’une partie de la production quitte la France.

Dans ces conditions, quel avenir pour les 12 sites d’Alstom en France, dont celui de Petite-Forêt, dans ma circonscription ? Quelle garantie a-t-on qu’il n’y aura pas de fermeture, de délocalisation vers des pays low cost ?

Il y a trop d’enjeux pour l’avenir de notre filière ferroviaire pour que la France laisse faire une telle opération. Il faudra pour cela la mobilisation de tous, salariés et élus locaux, pour empêcher le carnage qui se profile.

Nous demandons au Président de la République de mettre tout en œuvre pour défendre l’industrie française, nos savoir-faire et les emplois qui en dépendent. 

https://rousselfabien.com

 

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26 septembre 2017 2 26 /09 /septembre /2017 16:50
Compteurs Linky : la Ville de Saint-Etienne-du-Rouvray dit "Non"

mardi 26 septembre 2017

Joachim Moyse, qui a succédé à Hubert Wulfranc comme maire de Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime), a pris un arrêté municipal visant à interdire le déploiement sur le territoire communal de compteurs électriques communicants Linky.

"Après un premier arrêté, daté du 23 juin, qui "suspendait" le déploiement des compteurs Linky sur la commune le temps pour la Ville d’interroger la Commission de l’informatique et des libertés (Cnil) sur la "régularité du [leur] déploiement", les élus ont convenu avec le maire de signer un nouvel arrêté "interdisant" cette fois-ci le déploiement du compteur dit intelligent sur la commune."Les élus ont en effet jugé inadmissible que l’arrêté du 23 juin n’ait pas été respecté, explique Joachim Moyse. Alors qu’aucun juge n’a prononcé son annulation, Enedis a poursuivi le déploiement en toute illégalité, faisant pression sur les habitants et usant d’arguments mensongers et dévoilant des informations à caractère privé, ce qui est proprement scandaleux."

- En savoir plus sur le site de la commune

Le maire maintient sa position de fermeté contre les compteurs d’électricité Linky. Un deuxième arrêté interdit désormais leur déploiement à Saint-Étienne-du-Rouvray.

Après un premier arrêté, daté du 23 juin, qui "suspendait" le déploiement des compteurs Linky sur la commune le temps pour la Ville d'interroger la Commission de l’informatique et des libertés (Cnil) sur la "régularité du [leur] déploiement", les élus ont convenu avec le maire de signer un nouvel arrêté "interdisant" cette fois-ci le déploiement du compteur dit intelligent sur la commune. 
"Les élus ont en effet jugé inadmissible que l’arrêté du 23 juin n’ait pas été respecté, explique le maire, Joachim Moyse. Alors qu’aucun juge n’a prononcé son annulation, Enedis a poursuivi le déploiement en toute illégalité, faisant pression sur les habitants et usant d’arguments mensongers et dévoilant des informations à caractère privé, ce qui est proprement scandaleux." 
Bien que la préfète de la Seine-Maritime ait écrit que l’arrêté du 23 juin était "entaché d’illégalité" et bien que la Cnil ait "clôturé" la plainte de la Ville, cette dernière persiste dans sa position de fermeté vis-à-vis d’Enedis. Elle souligne notamment les risques de troubles à l’ordre public qu’occasionnerait l’agressivité de certains prestataires d'Enedis. "Lorsque j'ai dit à l'installateur que je refusais le compteur et que j'étais couvert par l'arrêté, il m’a dit que la mairie n’avait pas son mot à dire. Il m’a menacé de pénalités si je continuais à m’y opposer", explique Arnaud, propriétaire rue du Docteur- Papillon. Mêmes méthodes agressives dénoncées par Catherine, habitante de la rue de Paris: "Je suis harcelée au téléphone, le prestataire m’a menacée de couper la fourniture d’électricité si je persistais à refuser l’installation." Catherine assure en outre que le prestataire lui a divulgué des infor- mations nominatives sur ses voisins pour l’inciter à s’équiper. 
Mais au-delà de ces méthodes agressives, ce sont les risques d’une fourniture d’électricité à plusieurs vitesses que tient à pointer l’arrêté municipal d’interdiction: "Les données recueillies par ce compteur pourraient permettre aux fournisseurs d'électricité de prendre des décisions néfastes pour les usagers, comme les coupures à distance ou la diminution du flux lors des pics de charge", prévient le maire. Dans une ville où 62% des foyers ne sont pas imposables, ces craintes semblent avoir emporté la décision des élus… 
De son côté, Enedis invoque la "capacité d’auto-évaluation" des clients qui pourraient ainsi, grâce à Linky, "adopter une attitude vertueuse en diminuant leur consommation d’électricité" mais cette vision n’est pas partagée par Joachim Moyse. "Nous voyons pour notre part un compteur Linky beaucoup trop intrusif dans les données qu’il collecte. Des entreprises privées ne seraient-elles pas tentées de faire des bénéfices avec ces données?" 
Devant les craintes d’inégalité de traitement entre usagers et celle de voir Enedis tirer profit de données fournies quant à elles gratuitement par le client, les élus stéphanais ont donc opté pour une posture combative...

 

> Téléchargez l'arrêté municipal interdisant Linky

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