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11 septembre 2022 7 11 /09 /septembre /2022 06:02

 

Conformément à la tradition, E. Macron a réuni le 1er septembre les ambassadeurs à l’Élysée. Dans un long discours, il s’est livré à une analyse du monde actuel, a évoqué le bilan de la présidence française de l’Union européenne et les tâches de la diplomatie aujourd’hui.

 

 

Non sans pertinence, le Président de la République est revenu sur la mondialisation qui modifie fondamentalement les relations internationales en pointant les interdépendances, les problèmes qui sont devenus mondiaux et qui ne peuvent se résoudre qu’à cette échelle. Il invoque sur ce registre les pandémies, le changement climatique, la destruction de la biodiversité, les migrations, les crises énergétiques et alimentaires. Si le monde n’a jamais été aussi interconnecté, les fractures et les insécurités humaines qui l’affectent n’ont jamais été si criantes alors que les normes qui structurent les relations internationales se sont affaiblies.

Si E. Macron est toujours aussi disert sur les enjeux de sécurité globale, ses initiatives concrètes et ses résultats politiques sont proches du néant.

Pourtant, ces tendances suscitent chez le Président de la République de lourdes inquiétudes puisqu’il constate que dans les opinions publiques mondiales, « la confiance n’est plus la même dans le capitalisme libéral », mais aussi que « le libéralisme politique est remis en cause ». Il exprime ses craintes à l’égard des soulèvements populaires planétaires qui ont montré l’ampleur de la délégitimation des classes dirigeantes, des politiques néolibérales et des institutions.
Cela n’empêche pas E. Macron de s’arc-bouter, en gestionnaire des intérêts du capital, sur la défense du système capitaliste. Or les pandémies, actuelles et futures, sont intrinsèquement liées à l’expansion de l’économie marchande, à l’exploitation et à l’appropriation privée des ressources naturelles et ainsi qu’aux logiques productivistes qui les génèrent. Plus meurtrier encore que les virus, il y a le capitalisme qui déstructure les sociétés. Depuis la fin du monde bipolaire, le marché capitaliste, qui devait tout régler, a provoqué l’expansion du chômage, de la précarité et de la pauvreté. La mondialisation libérale a suscité aussi des replis qui sont à la base du communautarisme, du nationalisme et des régressions démocratiques.

Le Président de la République a dressé un bilan pour le moins élogieux de son action pour l’Union européenne durant les six mois de pilotage tournant. Or, il est en échec sur presque tous les grands dossiers énoncés comme des priorités. La transition énergétique, la régulation du numérique ou le smic européen ne sont que de vagues projets n’avançant rien de concret ni de contraignant. Sur la réinvention de l’Europe et son autonomie stratégique le fiasco est patent. Si la crise en Ukraine a donné lieu à un ripolinage de façade de l’unité des États membres, les phénomènes de division au sein de l’UE demeurent puissants, notamment avec la Pologne et la Hongrie. Les évolutions de la politique américaine vers un national-populisme mis en œuvre par D. Trump et repris en partie par J. Biden éloignent tendanciellement, en dépit du conflit ukrainien, le nouveau monde de l’ancien continent. La nécessité, dans ce contexte, de se définir hors du référent états-unien, autour des concepts d’autonomie et de souveraineté stratégique de l’Europe a fait long feu. Le revers sur l’affaire des sous-marins australiens et la constitution de l’AUKUS mais aussi les commandes militaires allemandes à Lockeed Martin ou Boeing en témoignent. E. Macron a donné des gages atlantistes en affirmant que cette ambition se situe en complémentarité de l’OTAN et il a été vertement recadré après sa déclaration de « ne pas humilier la Russie ». Il serait injuste pour autant de ne pas mettre à son crédit quelques « succès », plus particulièrement dans la gestion des frontières puisque la politique répressive à l’égard des migrants s’est renforcée provoquant de nouveaux drames humains.

La guerre en Ukraine est largement traitée dans ce discours. S’il évoque à juste raison la violation des principes internationaux, une guerre hybride mondialisée et une rupture lourde de danger, il se garde bien de mentionner les responsabilités de l’OTAN dans ce conflit. Il réaffirme la poursuite de l’aide massive, sur le plan humanitaire et militaire, à Kiev, sans engagement direct des troupes françaises. Sans exclure la solution négociée, il privilégie de manière significative l’option d’une victoire militaire de l’Ukraine, pérennisant ainsi les affrontements et les drames humains. E. Macron, comme toutes les puissances occidentales, continue d’interpréter ce conflit exclusivement en termes politico-militaires. Or on ne gagne plus les guerres. Plus que les armes et les batailles, ce sont les choix et les options politiques qui sont déterminants. De ce point de vue, V. Poutine ne prendra pas Kiev et l’Occident ne prendra pas Moscou. Il n’y a pas d’autres alternatives que de passer par un transfert politique, même si celui-ci est incertain et à bien des égards périlleux.

Dans ce contexte, E. Macron a fait l’annonce d’une nouvelle loi de programmation militaire qui se traduira par une augmentation du budget, et il appelle ses homologues européens à faire de même, tout en promouvant le commerce des armes « Made in France ».

La Chine qualifiée de « rivale systémique » est la seconde grande affaire du discours d’E. Macron. Sa montée en puissance, sa capacité à concurrencer l’hégémonie occidentale est source d’inquiétude. L’objectif vise clairement à endiguer l’ascension de Pékin et de fabriquer un nouvel ennemi permettant de redonner corps à la mobilisation générale dans le cadre d’un retour à une vision bipolaire du monde. Le duel pour la suprématie mondiale structure désormais une partie des relations internationales. La position du Président de la République se caractérise par son ambiguïté. Tout en rappelant sa proximité avec les États-Unis, il affirme que la diplomatie française n’est ni « alignée », ni « vassalisée » et ne souhaite pas une « scission de l’ordre mondial ». Il considère que la France n’est pas prête « à avoir une stratégie de confrontation » avec la Chine dans la zone Indo-Pacifique. Il soutient cependant que l’indépendance géopolitique n’est pas à équidistance entre les deux capitales, tandis que les conclusions du sommet de l’OTAN à Madrid contredisent ces déclarations.

Nous avons des divergences avec la Chine et nous avons exprimé nos principes et nos valeurs avec constance et fermeté. Pour autant, nous ne devons pas devenir les aides de camps des États-Unis. La Chine n’est ni un allié, si cette notion a encore un sens, ni un adversaire. Elle poursuit ses intérêts et nous avons les nôtres. De ce fait, elle peut être dans certains cas un partenaire ou un compétiteur. Si la concurrence est un état de fait, l’affrontement résulte d’un choix politique et militaire. La France et l’Union européenne ont tout à perdre en se laissant entraîner dans cette spirale conflictuelle.

L’autre motif d’inquiétude pour E. Macron est lié aux échecs politiques en Afrique et plus particulièrement au Sahel, ainsi que la remise en cause de plus en plus explicite, par les peuples, de la politique néocoloniale conduite depuis des décennies. Sur ce sujet brûlant, il n’esquisse aucune perspective si ce n’est de mener le combat sur les réseaux sociaux contre « la propagande anti-française » menée par la « Russie, la Chine et la Turquie ». Pour cela, il entend enrégimenter les ambassadeurs mais aussi les journalistes de France 24 et de RFI dans la promotion de la politique française. Ce n’est pas ainsi que l’on renversera la tendance. Les pays africains ont besoin de respect, de développement, d’égalité, de liberté, de démocratie et de paix par des coopérations mutuellement avantageuses afin de répondre aux défis auxquels ils sont confrontés. L’arrogance, le pillage des ressources, l’instrumentalisation des conflits, le soutien à des régimes corrompus affaiblissent les États et nourrissent le terrorisme et les ressentiments.

Enfin, la situation au Maghreb et au Moyen-Orient tient une place restreinte. À côté de l’ambition de parvenir à un accord sur le nucléaire iranien, la souveraineté de l’Irak ou du Liban, E. Macron se félicite des accords d’Abraham et considère que la sécurité d’Israël est une priorité, sans mentionner la politique d’apartheid, de colonisation, d’occupation militaire des territoires occupés et l’opposition d’Israël, en violation du droit international, à la constitution d’un État palestinien dans le cadre des frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale.

es ambassadeurs ont donc reçu leur feuille de route les appelant à être plus « agressifs » afin de promouvoir la guerre économique, l’attractivité du pays par une liquidation des droits sociaux et une promotion de l’influence et du rayonnement de la France.

E. Macron se gargarise de mots sur le multilatéralisme, la réinvention de l’Europe, l’auto-attribution par la France de ce rôle d’acteur d’une relance du système international. Quant à la pratique, les choses demeurent plus obscures entre non-aboutissement, échecs et in fine permanence d’une ligne atlantiste.

Pascal Torre
responsable adjoint du secteur international du PCF
chargé du Maghreb et du Moyen-Orient

 

 

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10 septembre 2022 6 10 /09 /septembre /2022 06:05
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10 septembre 2022 6 10 /09 /septembre /2022 05:53

 

Le gouvernement annonce sa volonté de reprendre à 100 % le capital d’EDF pour soi-disant « aider » l’entreprise à faire face à ses investissements futurs dans le nucléaire et les énergies renouvelables.

 

Cette opération, qui s’apparente plutôt à une recapitalisation, ne s’accompagnera pas d’un changement de statut de l’entreprise puisqu’elle sera toujours une SA et ne retrouvera donc pas son statut précédent, celui d’établissement public (EPIC). Ce qui laisse les mains libres au gouvernement d’ouvrir à nouveau le capital de l’entreprise si la situation financière d’EDF s’améliore…

L’endettement du groupe EDF semble servir de prétexte pour faire exploser le modèle énergétique français sur lequel EDF s’est construit et qui a fait ses preuves en termes de performance industrielle grâce à sa conception intégrée, de la production, du transport, de la distribution et de la commercialisation.

Gardons à l’esprit que derrière cette prétendue « renationalisation », perdure l’attitude de la Commission européenne qui reste marquée par son obsession à mettre fin aux monopoles publics et par sa volonté d’affaiblir la position dominante d’EDF dans la production d’électricité en France dans le cadre de l’ouverture du marché de l’électricité. Elle garde cette volonté de remettre sur les rails son projet de restructuration d’ampleur du groupe EDF en faisant éclater le modèle intégré. Le groupe EDF serait alors découpé en entités indépendantes, en multiples filiales pour être offertes au marché et à la bourse. Privatiser les réseaux de transports d’électricité mettrait tout simplement fin à l’égalité de traitement, à la solidarité nationale par une remise en cause de la péréquation tarifaire. On est loin d’une nationalisation !

Ne soyons pas dupes ! La présidence française du Conseil de l’Union européenne par E. Macron n’a pas été l’occasion de remettre en cause le système énergétique européen, toujours basé sur la concurrence et les prix de marché fluctuant en raison de la spéculation, qui fait que nous perdons la maitrise des prix. L’État actionnaire à 24 % du groupe Engie ne s’est pas non plus opposé à la stratégie purement financière de vente à la découpe de pans entiers d’activités du groupe gazier historique dont la toute dernière est celle de la cession des activités de service d’Equans à Bouygues fragilisant l’entreprise au point de la rendre opéable. Oui, il y a le discours, les mots, puis il y a les actes !

Pour le Parti communiste, nous visons beaucoup plus que la seule nationalisation. Nous voulons une véritable maitrise de l’énergie dans son ensemble. C’est pourquoi nous proposons la création d’un pôle public. Tous les acteurs industriels de ce secteur seraient contraints à mettre en œuvre des critères de gestion allant dans le sens du service public, de l’intérêt général, qui répondraient aux défis environnementaux, des critères favorisant l’enclenchement d’un processus de coopérations industrielles et d’harmonisation sociale qui se substituerait à la concurrence économique et au dumping social. Il s’agirait de fédérer tous les acteurs de la filière énergétique dans un consortium d’entreprises (recherche, production et transport-distribution, services énergétiques…).

Le concept de pôle public doit permettre l’appropriation sociale grâce à de nouvelles nationalisations. Cela exige de créer les conditions d’un nouveau type de service public qui ne soit pas la seule propriété de l’État soumis aux exigences des marchés financiers, mais une propriété collective. Un vrai service public démocratisé, qui associe, dans la décision et la gestion, les salariés, les usagers, les collectivités locales.

Valérie Gonçalvès

membre du CN en charge des questions énergétiques

 

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10 septembre 2022 6 10 /09 /septembre /2022 05:50

 

 

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9 septembre 2022 5 09 /09 /septembre /2022 06:00

 

 

« Pour enterrer un problème, créez une commission », s’exclamait en son temps Clemenceau. De fait, notre République est truffée de conseils et de comités en tout genre, aux noms aussi pompeux que leur objet est inefficace. Leurs bavardages n’ont jamais amélioré la vie quotidienne de nos concitoyens. On se souvient peut-être qu’en 1986, la crise sociale et politique provoquée par les lois Devaquet sur l’université avait conduit le gouvernement de l’époque à créer une structure nouvelle ainsi désignée : « Un comité national de réflexion sera créé avec à sa tête un monsieur Universités ». Sa mission : “Esquisser le paysage universitaire des dix prochaines années”. Trente-six ans plus tard, on ne peut que se souvenir de la puissance des manifestations de jeunes qu’a provoqué cette loi de triste mémoire et constater avec dépit le lamentable état de nos universités, le difficile parcours d’obstacles des étudiants pour y accéder, l’accentuation de la sélection sans parler des amphis vétustes, bondés, et les difficultés pour se loger et se nourrir de toute une jeunesse.

 

Voici que le président de la République, ignorant les institutions républicaines, à commencer par l’Assemblée nationale et le Sénat, le Comité économique et social et le Haut-commissariat au plan chargé paraît-il de la prospective, invente un Conseil National de la Refondation.

 

Celui-ci aurait, selon les dires du pouvoir, vocation à « façonner les décisions politiques de demain ». Dès lors, à quoi servirait le Parlement ? Les conseils régionaux, départementaux, les maires ? Et à quoi sert le plan d’investissement sur la décennie, dénommé « France 2030 », présenté par E. Macron lui-même, il y a plus de huit mois.

 

Ce Président a une fâcheuse tendance à prendre les citoyens pour des demeurés. Il baptise « son bidule à illusions » d’initiales restées éminemment populaires dans la mémoire collective. La population a évidemment compris le but de la manœuvre. Empêtré dans ses difficultés, élu par une minorité de citoyens, battu aux élections législatives, conscient de la profonde crise du capitalisme mondialisé, le président de la République tente de trouver l’illusion d’une unité nationale, pour faire accepter par le plus grand nombre les choix de super-austérité que le capital exige pour maintenir ses taux de rentabilité et l’accaparement des richesses.

 

Du grand débat après la lutte des Gilets jaunes, à la Convention sur le climat, chacune et chacun est à même de bien comprendre à quoi s’attendre de la propagande élyséenne. Rien.

 

Cette funeste tromperie a fait long feu. Elle insulte notre valeureuse histoire. Elle dévoie le sigle Conseil National de la Résistance. Et le titre donné au programme du CNR, « Les jours heureux ».

 

Il ne s’agit pourtant pas aujourd’hui de reconstruire les bases d’un pays capable d’affronter les lourds défis de l’avenir. Le machin de M. Macron n’a pour ambition que de remodeler et soumettre nos vies aux besoins du capitalisme mondialisé. Le CNR, le vrai, c’est la Constitution de 1946, de considérables innovations, d’immenses avancées sociales et démocratiques, le soutien aux travailleurs et l’appropriation d’un certain nombre de leviers de l’économie. Sous l’impulsion d’un Parti communiste qui s’était illustré dans la Résistance aux côtés notamment de gaullistes et pesait 27% des voix à l’époque, le CNR c’est l’unification de la Nation autour d’un projet de redressement et de progrès humain.

 

Aujourd’hui, le Président comme ses deux prédécesseurs s’acharnent à laminer tous les conquis de ce Conseil National de la Résistance. Progressivement, s’est installé la monarchie présidentielle, le mépris des corps intermédiaires et des travailleurs, ces gens de peu qui « ne sont rien », la mise en lambeaux du Code du travail et les privatisations, le chômage et la précarité du travail qui se substituent au pacte social instauré au sortir de la guerre, alors qu’une partie de la bourgeoisie avait pactisé avec l’ennemi.

 

Avec obstination, E. Macron entend bien achever le travail pour lequel les gros propriétaires privés, les actionnaires ont favorisé sa réélection. Le passage de la Sécurité sociale aux assurances privées, les pénuries à l’hôpital public, la destruction de l’allocation chômage, l’allongement de la durée du travail, le recul de l’âge donnant droit à la retraite, la mise en cause du statut de la fonction publique à l’école ou dans les transports, l’appauvrissement et la mise pas de l’audiovisuel, la défiguration de la laïcité… Un ordre moral rétrograde et autoritaire, telles sont les grandes lignes de l’agenda présidentiel, soigneusement dissimulé durant les campagnes électorales.

 

Bref, le pouvoir met en place une escroquerie, déguisée en « machin au service de la démocratie », pour obtenir des salariés qu’ils participent à leur propre exploitation et de préserver les puissances d’argent dont la soif de profit n’est jamais assouvie.

 

Si le pouvoir avait le souci de l’écoute et du bien commun, il aurait pris en compte les conclusions de la Convention citoyenne. Or, il s’est empressé de rejeter la modeste proposition de taxation à 4% des dividendes, l’introduction de la préservation du climat dans la constitution, l’interdiction de zones commerciales dans les milieux naturels et un grand plan de rénovation énergétique des bâtiments.

 

Nul besoin aujourd’hui de réunir quelque « comité Théodule » pour appliquer une taxe sur les superprofits, augmenter les salaires et déployer une nouvelle politique industrielle et agricole, riche en emplois et facteurs de bifurcations environnementales.

 

Pas besoin de comité Théodule pour empêcher que le coût de production d’un mégawatt d’électricité passe de 50€ à 1000€ par la funeste magie de la spéculation en bourse.

 

Mais, c’est précisément ces sujets que le pouvoir veut éviter. Ce n’est pas un signe de force ! Bien au contraire, les fondés de pouvoir du capital partout en Europe sont dans une dangereuse impasse. Ils peuvent conduire au pire, comme on le voit en Italie, mais en France aussi avec une extrême droite banalisée, introduite grâce au pouvoir dans les rouages institutionnels.

 

Le Président n’a pas caché les inquiétudes de la classe qu’il sert devant la conférence des ambassadeurs la semaine dernière : « l’ordre économique, le capitalisme ouvert qui était une force… s’est déréglé. Et la confiance dans celui-ci n’est plus la même, dans notre pays et à l’international. C’est une réalité » Il dit tout d’une situation qui l’inquiète au plus haut point en cette rentrée.

 

Raison de plus d’ouvrir le débat sur l’après-capitalisme. Dans quelques heures, cette question peut parcourir, les centaines de débats, de concerts, d’expositions, de rencontres et les allées de la grande Fête de l’Humanité qui s’annonce, comme le grand événement populaire, festif, fraternel, culturel, politique et démocratique, ouvert sur le monde, de cette rentrée.

 

Les tenants du pouvoir indiquent eux-mêmes le niveau auquel nous devons porter notre intervention. Faisons-le. C’est le moment !

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9 septembre 2022 5 09 /09 /septembre /2022 05:58
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8 septembre 2022 4 08 /09 /septembre /2022 05:47

 

 

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8 septembre 2022 4 08 /09 /septembre /2022 05:42

 

Une première version de ce texte a été publiée dans le numéro d’octobre 2021 de Science et Pseudo-Sciences, la revue de l’Association française pour l’information scientifique.

Dévoilé en août 2021, le rapport du GIEC sur la physique du climat confirme la gravité et l’ampleur du réchauffement climatique. L’occasion de revenir sur ses principaux enseignements et de nous plonger sur le fonctionnement original du GIEC.

Par François-Marie Bréon, physicien-climatologue

UNE MISE À JOUR DES RAPPORTS PRÉCÉDENTS

Ce 6e rapport sur la physique du climat a été rendu public en août 2021, après plusieurs années d’élaboration1. On rappelle que le rapport complet repose sur le travail de trois groupes : le premier sur les sciences du climat, le deuxième sur les impacts du changement climatique, le troisième sur les actions possibles pour limiter ce changement climatique et ses impacts.

Le précédent rapport fut publié en septembre 2013. Depuis, le réchauffement climatique s’est amplifié, les recherches sur les climats passés ont permis une meilleure connaissance des variabilités naturelles et la modélisation du climat a progressé. C’est donc une évolution significative de la compréhension du changement climatique qui est synthétisée dans ce rapport. Pourtant, sa diffusion n’a rien apporté de révolutionnaire. Ses messages principaux sont essentiellement une mise à jour de ceux du rapport précédent. Il y a cependant un focus plus important sur l’échelle régionale : les surfaces terrestres ont été découpées en 45 régions, et le rapport décrit l’évolution des principaux paramètres climatiques (températures, précipitations, sécheresses) à cette échelle. Le rapport est associé à un atlas interactif permettant de visualiser l’évolution du climat observé et anticipé par les différents modèles.

Le changement climatique affecte déjà toutes les régions de la planète, et la contribution humaine à ce phénomène est établie.

On rappelle aussi que le GIEC ne fait pas de recherche mais réalise une synthèse des connaissances sur la base des publications scientifiques. Ainsi, il ne peut pas y avoir de révolution dans le rapport du GIEC puisque tout ce qu’on y trouve a déjà été publié d’une manière ou d’une autre. Pourtant, la synthèse des connaissances et la caution apportée par l’analyse collective confère un poids particulièrement important aux messages portés par ses rapports.

 

ÉLÉMENTS CLÉS DU RAPPORT

Le rapport, rédigé par 216 scientifiques issus de 65 pays, fait la synthèse de 14 000 publications, et les versions successives du rapport ont donné lieu à 78 000 commentaires, qui ont été pris en compte. Notez que le processus est transparent puisque les commentaires reçus sont mis en ligne à l’issue du processus. Les commentaires faits sur le 6e rapport seront en ligne ; on trouvera aussi ceux du 5e rapport3.

Le changement climatique affecte déjà toutes les régions de la planète, et la contribution humaine à ce phénomène est établie. La température moyenne de la Terre est l’indicateur le plus mis en avant pour quantifier le réchauffement climatique. On prend désormais comme référence la période 1850-1900, pendant laquelle l’influence humaine sur le climat était négligeable comparée à aujourd’hui. En moyenne de la dernière décennie, l’indicateur est à + 1,1 °C, et chacune des quatre dernières décennies a été plus chaude que toutes les décennies précédentes depuis la période de référence. La Terre a certes connu dans le passé des changements climatiques naturels, or le rythme actuel de réchauffement observé est sans précédent depuis au moins 2 000 ans (et probablement beaucoup plus, mais la formulation est prudente en absence d’observations fiables).

Variations de températures observées (dernière décennie en référence à 1950-1970). Le réchauffement n’est pas homogène : il est plus rapide sur les terres que sur les océans, et plus rapides aux hautes latitudes.

Cette hausse des températures est la conséquence directe de la hausse des concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Ainsi, la concentration de CO2 a augmenté de près de 50 % depuis l’ère pré­industrielle. Dans le même temps, le méthane et le protoxyde d’azote, autres gaz à effet de serre, ont augmenté respectivement de 150 et 23 %. Les actuels niveaux de CO2 dans l’atmosphère (418 ppm) n’ont pas été atteints sur les derniers 2 millions d’années.

Cette hausse des gaz à effet de serre conduit à un forçage radiatif, à un apport d’énergie dans le système climatique. Ce chauffage additionnel est partiellement compensé par l’impact des aérosols, des particules en suspension dans l’atmosphère qui renvoient une partie du rayonnement solaire vers l’espace. Les activités humaines ont d’autres impacts sur le bilan énergétique de la Terre, via par exemple les traînées d’avion ou l’urbanisation des surfaces, qui changent son albedo, mais elles sont de plus faible importance. Au final, le GIEC estime que les différentes perturbations humaines sur le climat apportent une énergie supplémentaire de 2,72 Wm–2, avec une gamme d’incertitude de 1,96 à 3,48. En ordre de grandeur, c’est 1 % de l’énergie solaire absorbée par la Terre. Intégré sur toute la surface de la Terre, c’est l’équivalent de l’énergie dissipée par 500 000 réacteurs nucléaires (de 1 GW électrique ou 3 GW thermiques).

 

CONFIRMATION DE L’ORIGINE ANTHROPIQUE DU RÉCHAUFFEMENT

Pour les climatologues du GIEC, il ne fait pas de doute que cette énergie additionnelle dans le système est responsable de la hausse des températures observée depuis la fin du XIXe siècle, hausse parfaitement compatible avec ce qui est attendu du fait de l’augmentation de l’effet de serre, compensée en partie par les émissions d’aérosols. Ainsi, le GIEC dit dans le 6e rapport que la hausse des températures est entièrement d’origine humaine et ne relève pas de la variabilité naturelle du climat. Cette hausse des températures moyennes est associée à de nombreuses perturbations climatiques.

Commençons par souligner le fait que la hausse des températures n’est pas homogène : les terres se réchauffent plus vite que les mers, et le réchauffement est beaucoup plus rapide aux hautes latitudes

On observe un recul mondial des glaciers depuis les années 1990, une diminution de 40 % de la glace dans l’Arctique depuis 1979 et la diminution de la couverture neigeuse au printemps depuis les années 1950.

Le réchauffement a un impact sur le niveau des mers. Il y a deux mécanismes principaux : le premier est la dilatation des océans sous l’effet de l’augmentation des températures (à masse d’eau constante) ; le second est la fonte des glaciers de montagne et des calottes polaires (apport d’eau supplémentaire). Sur la période écoulée depuis 1970, le premier effet do­mine. À l’inverse, sur une période plus récente (depuis 2008), la fonte des glaces s’est accélérée : c’est désormais le second effet qui domine, et le rythme de hausse du niveau des mers s’est accru pour atteindre ≈ 4 mm/an. Sur le dernier siècle, le niveau des mers s’est élevé à un rythme plus rapide qu’au cours des 3 000 ans précédents. Ce rythme était néanmoins plus rapide pendant la dernière déglaciation (entre il y a 20 000 et 10 000 ans). De même, la surface de la banquise arctique (qui montre de fortes variations saisonnières) a fortement diminué et est inférieure, à son minimum de fin d’été, à ce qu’elle a été depuis au moins 1 000 ans. Le recul des glaciers de montagne est aussi anormalement rapide et est, en moyenne mondiale, sans précédent depuis au moins 2 000 ans.

Au-delà des valeurs moyennes, ce rapport du GIEC se focalise aussi sur les extrêmes, qui sont par définition peu fréquents mais qui ont un impact considérable sur les infrastructures, la biodiversité et les sociétés. Depuis les années 1950, les extrêmes chauds (y compris les vagues de chaleur au-dessus des continents et en mer) sont devenus plus fréquents et plus intenses dans la plupart des régions ; il en est de même pour les événements de fortes précipitations ; enfin, on cons­tate une augmentation de la fréquence des sécheresses dans certaines régions, même si la variabilité météorologique de ces phénomènes est trop importante pour détecter un signal clair. Ces conditions de chaleur extrêmes et de sécheresse sont favorables à l’occurrence des incendies, comme on le constate régulièrement, hélas.

LES PROJECTIONS POUR LE FUTUR

Ce sont là des variations observées des paramètres climatiques. Le rapport du GIEC fait aussi la synthèse sur ce qui est attendu. Pour cet objectif, il se base sur un ensemble de modèles développés indépendamment par plusieurs groupes de recherche dans le che dans le monde. La comparaison des résultats des modèles permet d’évaluer une incertitude sur les variations climatiques à venir.

Les modèles de climat sont évalués pour plusieurs trajectoires de concentration des gaz à effet de serre. Certaines supposent que l’on sera capable de diminuer très rapidement les émissions de CO2 et autres gaz à effet de serre ; d’autres anticipent une hausse continue des émissions pendant quelques décennies avant d’amorcer une décrue plus tardive. Bien évidemment, ces différentes trajectoires d’émission conduisent à des climats différents, mais cela après environ deux décennies du fait de l’inertie du système.

Exemple d’une analyse régionale de l’évolution du climat dans le dernier rapport du GIEC. Les surfaces terrestres sont découpées en 45 régions. On montre ici l’évolution des précipitations extrêmes. Les zones vertes indiquent où une augmentation est observée. Les zones hachurées indiquent les régions où aucune modification significative n’est observée, alors que les zones grises indiquent un manque d’observation pour conclure.

L’Accord de Paris visait à limiter le réchauffement à 1,5 °C. Même si cet objectif apparaît encore physiquement possible, il nécessiterait une décroissance des émissions extrêmement rapide, qui paraît peu compatible avec l’inertie des sociétés. Il est probable que le réchauffement de 1,5 °C (en moyenne globale), mesuré en référence à la fin du XIXe siècle, sera dépassé au cours des vingt prochaines années.

Pour une trajectoire de décroissance moins rapide, conduisant néanmoins à des émissions nulles en 2050 (avec prise en compte des puits qui compenseraient les émissions restantes), le réchauffement resterait inférieur à 2 °C ; et on peut même viser une légère diminution des températures pendant la seconde moitié du XXIe siècle, ce qui permettrait de revenir à la cible de 1,5 °C. Par contre, si les émissions de gaz à effet de serre restent au niveau actuel, le niveau + 2 °C sera atteint vers 2050, et dépassé pendant la seconde moitié du siècle. Bien évidemment, l’évolution des indicateurs climatiques – et en particulier la fréquence et l’intensité des extrêmes – va de pair avec l’augmentation des températures moyennes.

 

UNE PRÉCISION À L’ÉCHELLE RÉGIONALE

Ce 6e rapport est beaucoup plus précis que les précédents pour les échelles régionales. Près d’un tiers du rapport est consacré aux impacts du changement climatique, différents suivant les régions du monde. C’est aussi pour cette raison qu’a été développé l’atlas interactif qui permet à chacun d’analyser ce qui est déjà observé et ce qui est anticipé sur sa région d’intérêt.

À côté de la hausse des températures, c’est le cycle de l’eau qui a le plus d’impact sur les sociétés humaines et l’environnement. Avec l’augmentation du réchauffement, le cycle de l’eau s’intensifie : pour chaque degré supplémentaire, l’atmosphère peut contenir 7 % de plus de vapeur d’eau ; ce réchauffement conduit à une augmentation de l’évaporation ainsi qu’à des extrêmes de précipitations encore plus intenses, mais aussi à un renforcement des saisons sèches et à des sécheresses.

Le réchauffement a aussi un impact à plus long terme sur les calottes polaires, dont la fonte s’est accélérée pendant la dernière décennie. Avec le réchauffement de l’océan, cela va conduire à une élévation du niveau des mers, qui est irréversible pendant plusieurs centaines d’années. Ainsi, le rapport montre que la température de l’océan mondial augmentera de 2 à 8 fois plus au cours de ce siècle qu’elle n’a augmenté depuis le début des années 1970, avec un impact direct sur l’effet de dilatation des océans, et donc sur le niveau des mers. Par ailleurs, la fonte des calottes glaciaires du Groenland et de l’Antarctique – la perte de leur masse a été multipliée par 4 au cours des trente dernières années – se poursuivra pendant des milliers d’années, même dans les scénarios les plus ambitieux de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Pourtant, il reste de grosses incertitudes sur la dynamique des calottes de glace, et c’est pourquoi le rythme d’évolution du niveau des mers reste très incertain. Pour 2100, le rapport du GIEC indique une hausse (en référence à la fin du XIXe siècle) entre 0,5 et 1 m, mais sans exclure des valeurs plus fortes compte tenu des incertitudes sur l’instabilité des calottes polaires. La hausse du niveau des mers se poursuivra au-delà de 2100, même dans les scénarios les plus optimistes de stabilisation du climat, et atteindra probablement plusieurs mètres en 2300.

Le rapport reconnaît de grandes incertitudes sur la dynamique des calottes polaires et indique que des évolutions plus rapides que ce qui est indiqué ne peuvent pas être exclues. L’augmentation du niveau des mers se poursuivra après 2100, même en cas de stabilisation du climat, et pourrait être de plusieurs mètres en 2300.

Comme dit plus haut, le rapport du groupe 1 ne s’intéresse qu’à la physique du climat. Les impacts sur les écosystèmes, l’agriculture, la santé, les infrastructures sont traités dans le rapport du groupe 2, qui est en cours de finalisation. Les mesures qui peuvent être prises pour limiter le changement climatique sont discutées dans le rapport du groupe 3. Cette séparation des sujets traités a des vertus puisqu’elle permet de bien cerner le domaine de compétence de chacun ; mais la séparation temporelle de sortie des rapports conduit à des difficultés : lors de la sortie du rapport, les questions des journalistes portaient vite sur les solutions à apporter, qui restent sous embargo.

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7 septembre 2022 3 07 /09 /septembre /2022 06:13
Au programme de l'Espace Bretagne de la fête de l'Humanité, 9, 10, 11 septembre à Bretigny-sur-Orge/ Plessy-Paté

Samedi à 12h, rendez-vous des communistes bretons à l'espace Bretagne avec des interventions de Philippe Jumeau, porte-parole du Comité régional PCF Bretagne, d'un.e responsable de la JC Bretagne, et de Gladys Grelaud, conseillère régionale. 

Au programme de l'Espace Bretagne de la fête de l'Humanité, 9, 10, 11 septembre à Bretigny-sur-Orge/ Plessy-Paté
Au programme de l'Espace Bretagne de la fête de l'Humanité, 9, 10, 11 septembre à Bretigny-sur-Orge/ Plessy-Paté
Espace Bretagne Samedi 15h-17h00
 
 
Table ronde sur le droit à la mobilité pour un service public utile et efficace
pour les bretonn.e.s et le climat : le train, un outil des jours heureux
 
Intervenants :
 
- Alexandre BOYER, cheminot CGT ligne fret Perpignan-Rungis
 
- Cyril DALLOIS, cheminot CGT Ile et vilaine
 
- Roger HERE, vice-président communiste en charge des mobilités à Morlaix communauté
 
- Gérard LAHELLEC, sénateur communiste des Côtes
d’Armor
 
Animée par Gladys GRELAUD, Conseillère régionale Bretagne communiste et Christian PELTAIS PCF Morbihan
Au programme de l'Espace Bretagne de la fête de l'Humanité, 9, 10, 11 septembre à Bretigny-sur-Orge/ Plessy-Paté
Au programme de l'Espace Bretagne de la fête de l'Humanité, 9, 10, 11 septembre à Bretigny-sur-Orge/ Plessy-Paté
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7 septembre 2022 3 07 /09 /septembre /2022 06:12
A la fête de l'Humanité 2022 sur le stand du PCF Finistère: c'est parti pour 3 jours de fête, de rencontres, de concerts et de débats!
A la fête de l'Humanité 2022 sur le stand du PCF Finistère: c'est parti pour 3 jours de fête, de rencontres, de concerts et de débats!
A la fête de l'Humanité 2022 sur le stand du PCF Finistère: c'est parti pour 3 jours de fête, de rencontres, de concerts et de débats!
A la fête de l'Humanité 2022 sur le stand du PCF Finistère: c'est parti pour 3 jours de fête, de rencontres, de concerts et de débats!
A la fête de l'Humanité 2022 sur le stand du PCF Finistère: c'est parti pour 3 jours de fête, de rencontres, de concerts et de débats!

La Fête de l’Humanité est le grand moment politique de la rentrée, la plus ancienne et la plus grande fête populaire de France, un des deux ou trois plus grands festivals de France aussi, réunissant plusieurs centaines de milliers de personnes chaque année.

Cette année, les vendredi 9, samedi 10, et dimanche 11 septembre, la fête de l'Humanité se transporte sur un nouveau site, à Bretigny-sur-Orge- Plessy Paté dans l'Essonne, base 217, après 22 ans passés à Dugny-La Courneuve.

Nous entrons maintenant dans la dernière ligne droite de la  préparation de la Fête c’est particulièrement vrai aussi pour la diffusion du bon de soutien à 35 euros. Que vous veniez ou non à la fête, pour pouvez acheter un bon de soutien auprès des militants et sections communistes du département pour soutenir L'Humanité et la fête de L'Humanité.

N'oublions pas que, même pour les camarades et sympathisants qui ne peuvent pas venir cette année sur la fête, le bon de soutien est aussi une manière de soutenir le journal L'Humanité et la fête de l'Humanité.
 
Une autre façon de participer : la souscription. Le chèque est à expédier à l’ordre de l’Humanité en partage – Souscription Fête de l’Humanité -  à adresser au Directeur de l’Humanité – 5, rue Pleyel  - 93528 Saint-Denis Cedex.
 
Ou bien, pour participer financièrement à la tenue du stand du PCF Finistère, pour lequel nous avons réalisé plusieurs investissements cette année, qui seront amortis dans la durée, chèque à l'ordre de PCF 29 - Fédération du PCF Finistère/ 5 rue Henri Moreau / 29 200 Brest

Nos monteurs du PCF Finistère (une vaillante équipe d'une douzaine de personnes) arrivent lundi 5 septembre sur le site avec le poids lourd qui transporte le stand et le matériel du stand.

Puis ce sera parti pour 3 jours de montage.

Le lieu en est différent et nous allons devoir trouver de nouveaux repères, mais le besoin de se retrouver reste intact et important.
 
Durant ces 3 jours l’ambition de la Fête est d’offrir des espaces de rencontres, de débats, de moments festifs et de convivialité. La réussite de cette Fête est un défi à relever et cela dépend de nous.
 
Actuellement, 50 bénévoles environ sont inscrits pour travailler dans le stand du PCF Finistère.
 
Ces bénévoles, avec de très nombreux jeunes, ne sont pas tous adhérents du PCF, ils n'habitent pas tous non plus le Finistère: nous accueillons aussi des copains de Toulouse, de Nantes, de Champagne, de région parisienne, avec une envie, profiter de la fête de l'intérieur en passant de très bons moments de fraternité ensemble.
 
Merci à tous les bénévoles et militants de s'être portés volontaires pour assurer le fonctionnement du stand!
 
Le stand du PCF Finistère se situera tout près de la grande scène Angela Davis, entre le stand du Morbihan et celui du Mouvement de la Paix, à l'angle de la rue Colonel Fabien et de la rue Gisèle Halimi. 
 
Notre stand propose au restaurant:
 
- Un menu Kig-Ha-Farz du Léon/ gâteau breton de Scaër ou far maison du pays bigouden
 
- Un menu Pikolenn (saucisses de Molène - pommes de terre grenaille) gâteau breton de Scaër ou far maison du pays bigouden
 
- Des huîtres de la baie de Morlaix affinées à Plougastel Daoulas
 
Des vins de qualité du pays nantais: Muscadet, Gros Plan, Pinot Noir, Cabernet Sauvignon
 
La plupart de nos produits sont des produits locaux finistériens ou breton et de qualité.
 
Et au Bar: Bières et cidres bretons de la coopérative Tri Martelod de Concarneau, Lambig artisanal, Whisky Breton, Chouchen, Karambig, Godi 29, Punch, Ricard, Kir, Vins, différentes variétés de soft (Jus d'Orange, Coca, Ice Tea, Oasis, Schweepes, Perrier) et de l'eau Cristaline.
 
Les inscriptions pour être bénévoles sont toujours en cours directement auprès de Marion à la FD : federation@29.pcf.fr  ou par téléphone au 02 98 43 47 78
 
N'hésitez pas à prendre contact avec la fédération pour les informations sur les covoiturages disponibles, l'accès à la fête.
 
federation@29.pcf.fr  ou par téléphone au 02 98 43 47 78
 
Toutes les informations: https://fete.humanite.fr/
 
 
 
 
A la fête de l'Humanité 2022 sur le stand du PCF Finistère: c'est parti pour 3 jours de fête, de rencontres, de concerts et de débats!
A la fête de l'Humanité 2022 sur le stand du PCF Finistère: c'est parti pour 3 jours de fête, de rencontres, de concerts et de débats!
A la fête de l'Humanité 2022 sur le stand du PCF Finistère: c'est parti pour 3 jours de fête, de rencontres, de concerts et de débats!
A la fête de l'Humanité 2022 sur le stand du PCF Finistère: c'est parti pour 3 jours de fête, de rencontres, de concerts et de débats!
Stand du Parti communiste du Finistère - Fête de l'Humanité 2022
9-10-11 septembre à la base 217 Bretigny-sur-Orge/ Plessy-Paté
Qu'y manger?
Qu'y boire?
Que faire, comme dirait l'autre?
Que faire? La fête!
Que manger?
Menus:
- Kig-ha-Farz (Le Pot au feu breton, plat traditionnel du Léon, Finistère-Nord, avec de la semoule de blé noir, farine de sarrasin cuite dans un sac en tissu dans le même bouillon que la viande de bœuf et/ou le jarret de porc salé, des légumes tels que carottes, oignons, chous, pommes de terre, navets, poireaux, et surtout le Lipig, crème d’échalotte au beurre, qui fait fondre les cœurs les plus endurcis) et dessert (gâteau breton de Scaër): 16€
- Pikolenn (Saucisses de Molène et Pommes de terre Grenailles avec échalottes) et dessert (gâteau breton de Scaër): 13€
Le Kig-ha-Farz ne sera servi qu'à partir du vendredi soir car il demande un temps de cuisson et de préparation important.
Des gâteaux bretons peuvent aussi être vendus à l'unité (2€).
Les Huîtres:
délicieuses huîtres n°4 de la Baie de Morlaix, affinées aux Viviers de Keraliou à Plougastel Daoulas.
Nos formules, huîtres (avec pain-beurre, ça va sans dire), à la douzaine (13€), les six (7€), remède du pêcheur (3+1 verre de muscadet: 4€).
Et pour aller avec, muscadet du pays nantais (10€ la bouteille). Vendu aussi au pichet 50 cl (6€) et au verre (1,50€).
***
Que boire?
Pour les plus sobres, et aux heures honnêtes:
Café: 1€
Eau Cristaline: 1€ la bouteille de 0,5 cl
Canettes de soft (Oasis Tropical, Coca-Cola, Jus d'Orange, Orangina, Schweepes Agrume): 2€
Bouteille Perrier: 2€
Alcools:
Le restaurant et le bar du stand du PCF Finistère proposent les vins bretons du pays nantais, fins, légers et délicats, ceux du Domaine des Hautes-Noëlles, « La Maisonneuve », à Le Loroux Bottereau (44), produits par Philippe Chon et son équipe :
Muscadet succulent evel just (en bouteille et en cubis), pour accompagner des huîtres divines, Gros Plan de qualité (et trop méprisé d'ordinaire), Gamay Rosé, et en rouge, Pinot Noir médaillé d'un concours international, et Cabernet Franc, comme peut l'être le vin rouge en général.
Bouteilles de vins: 10€
Carafes de vins: 6€ les 50 cl, 3€ les 25 cl
Vin au Verre: 1,50€
Kir: 1,50€
Kir Breton (si 25 cl, avec cidre): 2,50€
Bière Tri Martolod à la pression (bière blonde de coopérative produite à Concarneau): 2,50€ les 25 cl, 5€ la pinte
Cidre ( cidre de coopérative Tri Martolod produit à Concarneau): 2,50€
Ricard: 2€
Chouchen Melmor: 3€
Whisky breton : 3€
Punch: 3€
Godi 29 (version finistérienne de la godinette avec lambig, vin blanc, sirop de fraise): 3€
Karambig (Lambig, cidre, sirop de caramel): 3€
Lambig artisanal (eau de vie bretonne): 4€
A la fête de l'Humanité 2022 sur le stand du PCF Finistère: c'est parti pour 3 jours de fête, de rencontres, de concerts et de débats!
A la fête de l'Humanité 2022 sur le stand du PCF Finistère: c'est parti pour 3 jours de fête, de rencontres, de concerts et de débats!
A la fête de l'Humanité 2022 de Plessy-Paté/Bretigny-sur-Orge dans l'Essonne (Base 217 - 9,10,11 septembre), nous proposerons sur le stand du PCF Finistère de délicieuses huîtres n°4 de la Baie de Morlaix, affinées aux Viviers de Keraliou à Plougastel Daoulas.
 
Nos formules, huîtres (avec pain-beurre, ça va sans dire), à la douzaine (13€), les six (7€), remède du pêcheur (3+1 verre de muscadet: 4€).
 
Et pour aller avec, muscadet du pays nantais (10€ la bouteille). Vendu aussi au pichet 50 cl et au verre.
 
***
Où trouver du vin breton à la fête de l'Humanité?
Au stand du Finistère, mar plij!
Non content de servir l'excellente bière pression et le pétillant cidre qualité artisanale de la coopérative Tri Martolod de Concarneau, du puissant lambig fermier de Plouigneau, base de l'ineffable Karambig (Lambig-Cidre-Caramel), la spécialité du PCF Finistère, mais aussi de proposer en toute modestie toute une gamme d'excellents produits finistériens produits avec l'amour du goût et des traditions (fars du Pays Bigouden, gâteaux bretons de Scaër, huîtres de Plougastel Daoulas, Kig ha-Farz leonard à base de légumes frais de Roscoff, saucisses de Molène, etc), le restaurant et le bar du stand du PCF Finistère proposent les vins bretons du pays nantais, fins, légers et délicats, ceux du Domaine des Hautes-Noëlles, « La Maisonneuve », à Le Loroux Bottereau (44), produits par Philippe Chon et son équipe :
Muscadet succulent evel just (en bouteille et en cubis), pour accompagner des huîtres divines, Gros Plan de qualité (et trop méprisé d'ordinaire), Gamay Rosé, et en rouge, Pinot Noir médaillé d'un concours international, et Cabernet Franc, comme peut l'être le vin rouge en général.
Le tout pour des prix doux, qui permettent d'en recommander une, puis une autre, avec modération, car on n'est tout de même pas dans le village d'Astérix!!!
On vous attend de pied ferme les camarades, au stand du Finistère, avant que le bateau tangue!!!
Yec'hed mat! (Santé! ou Tchin Tchin!)
A la fête de l'Humanité 2022 sur le stand du PCF Finistère: c'est parti pour 3 jours de fête, de rencontres, de concerts et de débats!
A la fête de l'Humanité 2022 sur le stand du PCF Finistère: c'est parti pour 3 jours de fête, de rencontres, de concerts et de débats!

Les fédérations bretonnes auront des stands voisins comme chaque année à la fête de l'Humanité et comme chaque année aussi, un espace Bretagne commun de débats, de rencontres, et de concerts. 

Voici le programme.

A la fête de l'Humanité 2022 sur le stand du PCF Finistère: c'est parti pour 3 jours de fête, de rencontres, de concerts et de débats!
A la fête de l'Humanité 2022 sur le stand du PCF Finistère: c'est parti pour 3 jours de fête, de rencontres, de concerts et de débats!
A la fête de l'Humanité 2022 sur le stand du PCF Finistère: c'est parti pour 3 jours de fête, de rencontres, de concerts et de débats!

La fête de l'Humanité, c'est aussi une programmation politique et musicale très dense.

Vous pouvez la retrouver sur le site de la fête de l'Humanité, ainsi que toutes les informations pour l'accès au site:

https://fete.humanite.fr/

https://fete.humanite.fr/programmation-musicale/#/

A la fête de l'Humanité 2022 sur le stand du PCF Finistère: c'est parti pour 3 jours de fête, de rencontres, de concerts et de débats!
A la fête de l'Humanité 2022 sur le stand du PCF Finistère: c'est parti pour 3 jours de fête, de rencontres, de concerts et de débats!
A la fête de l'Humanité 2022 sur le stand du PCF Finistère: c'est parti pour 3 jours de fête, de rencontres, de concerts et de débats!
A la fête de l'Humanité 2022 sur le stand du PCF Finistère: c'est parti pour 3 jours de fête, de rencontres, de concerts et de débats!
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