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22 février 2017 3 22 /02 /février /2017 07:10
Conserverie à Quimperlé et Quéven: les ex-Minerve continuent le combat (Ouest-France, 22 février 2017)

Vincent THAËRON.

Ils ne lâcheront rien et iront jusqu’au bout du bout. Les ex-salariés de la conserverie Minerve, à Quimperlé et Quéven près de Lorient, ont décidé de continuer le combat, jusqu’au Conseil d’État. Pour obtenir réparation et laver leur honneur.

« On continue le combat. On va aller jusqu’au Conseil d’État. On sait que ce sera long et usant, un an sans doute. Ils veulent nous user, nous blaser, nous écœurer. Mais on a déjà tout perdu. Alors, aujourd’hui, on n’a plus rien à perdre. »

Il est à peine 15 h, samedi, au Mille-Club, à Kerjouanneau. En pénétrant par les larges vitres, le soleil commence doucement à chauffer la salle, mise gracieusement à disposition par la municipalité.

« Colère et amertume »

Dans la salle, une trentaine d’ex-salariés de Minerve de Quéven et Quimperlé. Ils se sont réunis pour faire le point, après la décision de la semaine dernière : la Cour d’appel du Tribunal administratif de Nantes les a déboutés, tout comme le Tribunal administratif de Rennes, auparavant.

Il leur restait donc deux possibilités : stop ou encore. « Ou on arrête tout, ou on va en Conseil d’État. » Tous ont voté à main levée, sans hésiter, pour la deuxième option. « Si nous avions gagné à Nantes, ce sont les autres qui auraient fait appel, de toute façon… Et on serait alors allé en Conseil d’État. »

Le PSE (Plan de sauvegarde de l’emploi) n’a pas été rejeté, comme les « Ex » en rêvaient, « pour le mettre à mal. Quand on pense que le ministère public, lui, nous avait suivis et nous avait donné raison. C’est à ne plus rien comprendre. »

Samedi après-midi, il y avait « de la colère et de l’amertume » chez les « Ex ». Et ce ne sont pas les quelques blagues, qui ont toutefois allégé l’atmosphère, qui y changeront quelque chose. « Vous savez, qu’on ait ou pas du travail aujourd’hui, on n’arrive pas à tourner la page. On sait qu’on ne retrouvera plus jamais notre boulot, notre travail. »

« Partir la tête haute »

Pourtant, le « carnet de commandes était plein. Il y avait des marchés. On a travaillé jusqu’au bout, jusqu’au dernier jour. On peut nous reprocher ce que l’on veut, mais on a laissé notre usine en état de marche. On a tout nettoyé jusqu’aux petites cuillères ».

 

Pointent aussi quelques regrets. « On aurait dû parler plus tôt. Mais on était bien, dans une entreprise familiale. Puis le loup est entré dans la bergerie. Il n’avait pas les mêmes intérêts que nous. Il a magouillé dans notre dos et nous a bouffés tout cru. Ça peut arriver tous les jours dans des petites boîtes comme les nôtres. »

La vente aux enchères de l’outil de production a été, il y a peu, un coup de plus porté à l’estomac. « La ligne marron va descendre dans le Sud et la ligne soja va être installée en Espagne. On le sait, ça. » C’est lâché avec dégoût et gravité. « Maintenant, tout ça c’est derrière nous. Il faut avancer. »

Avec un espoir, cependant : une affaire similaire à celle de Minerve est également devant le Conseil d’État. Si cette entreprise obtient gain de cause, cela pourrait faire jurisprudence. Et accélérer les choses. À suivre.

Mais peu importe le temps que tout cela prendra. « Aujourd’hui, on veut partir la tête haute. C’est tout. » Et c’est déjà beaucoup.

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22 février 2017 3 22 /02 /février /2017 07:02
Vannes: Jean-Baptiste Goulard, fils à papa ou vrai bosseur? (Ouest-France, 22 février 2017)

Un article éloquent par lui-même de ...

Maël FABRE. Ouest-France

Jean-Baptiste Goulard a occupé des postes à responsabilité au côté de son père, François Goulard. En pleine tempête Fillon sur les emplois fictifs, « J-B » dit « n’avoir rien à cacher ».

Le débat

« Je n’ai rien à cacher, c’est pour ça que j’ai toujours parlé. »

Alors que François Fillon, candidat des Républicains à la présidentielle traverse un long tunnel judiciaire au sujet des supposés emplois fictifs des membres de sa famille, Jean-Baptiste Goulard joue la carte de la transparence sur ses différents postes occupés auprès de son père, François Goulard, aujourd’hui président du conseil départemental du Morbihan. « On me critique toujours sur ce que je suis et pas sur ce que je fais. »

En pleine tempête Fillon, l’intéressé dit : « On devrait avoir une clarté généralisée. À l’heure où les données deviennent publiques et à l’époque où l’on vit, on ne peut pas continuer à garder les choses de son côté. »Dont acte. Alors voyons si le mot « transparence » prend véritablement tout son sens…

1 900 € pour travailler avec son père

Juillet 2010. Jean-Baptiste Goulard alors âgé de 27 ans est nommé au cabinet du maire de Vannes qui n’est autre que son père, François Goulard.

À la question combien étiez-vous rémunéré pour ce poste ? « Je ne vous donnerai pas mon salaire. Si vous le voulez, allez le chercher ».

Selon les délibérations du conseil municipal de juillet 2010, il aurait été rémunéré à hauteur de la valeur de l’indice brut 786 et au temps de travail annoncé (80 %). Cela faisait un net mensuel de l’ordre de 1 900 €, auxquels s’ajoutaient, en parallèle, ses revenus d’enseignant à Sciences Po.

Assistant parlementaire et chômeur

 

Juin 2011, Jean-Baptiste Goulard devient assistant parlementaire… de son père. « François quitte la mairie, David Robo devient maire. Ce dernier n’avait plus besoin d’un directeur de cabinet. J’ai laissé mon poste pour rejoindre mon père comme seul collaborateur pour l’aider dans sa tâche. »

Mais en 2012, François Goulard n’est plus député. Fin du contrat pour Jean-Baptiste Goulard qui recevra des indemnités de licenciement. « Je me suis alors inscrit au chômage », glisse-t-il sans avoir révélé son salaire.

« Il n’y a pas d’amalgame »

En 2014, Jean-Baptiste Goulard revient sur le devant de la scène en devenant directeur général de Paysages de mégalithe. Une promotion qui avait fait tousser dans les rangs des politiques locaux.Alors, conflit d’intérêts pour Jean-Baptiste Goulard à être salarié d’une association financée par le département dont le président n’est autre que son père ?

Réponse de l’intéressé : « Il n’y a pas d’amalgame. L’association cherchait un directeur général, j’ai postulé, j’ai eu des entretiens d’embauche comme tout le monde. »

Certains diront que le diplômé de Science-Po n’a aucune connaissance en matière de mégalithes pour prétendre à ce poste.

« J’ai été pris pour m’occuper de l’administration, de la communication et de la politique générale de l’association. Une coordinatrice a aussi été embauchée pour valoriser le patrimoine. »

Une manière de poursuivre son engagement politique local… dans l’ombre de papa.

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22 février 2017 3 22 /02 /février /2017 07:00
Le sulfureux employeur du porte-parole de François Fillon
 PAR LUCIE DELAPORTE

Le député des Hauts-de-Seine, Thierry Solère, porte-parole de François Fillon, est rémunéré depuis 2011 par l'entreprise Chimirec, condamnée pour traitement frauduleux de déchets pollués.

Le porte-parole de François Fillon est un homme aussi occupé que discret. Le député des Hauts-de-Seine est salarié depuis 2014 en tant que « conseiller en stratégie France et international » par la société Chimirec où il émarge à 12 000 euros par mois, comme il l’a déclaré à la Haute autorité pour la transparence de la vie politique. Écartant tout conflit d’intérêts avec son activité de parlementaire, le député explique cette activité comme s’inscrivant dans la continuité de son expertise acquise auprès d’autres entreprises de retraitement de déchets, lorsqu’il travaillait dans le secteur privé : « Je suis conseiller du PDG de Chimirec, Jean Fixot, que j’accompagne sur tous les sujets stratégiques. » Thierry Solère souligne que « tout cela est parfaitement légal », affirmant que sa rémunération actuelle se justifie par « la qualité du travail effectué ».

Mais s'il est bien salarié depuis 2014, Thierry Solère travaille en fait depuis 2011 pour la société Chimirec. Il est à cette époque rémunéré comme consultant pour l’entreprise de traitement de déchets. Ce qu’il n’a pas mentionné explicitement à la HATVP. Ni la société, ni Thierry Solère n’ont souhaité nous indiquer le montant des honoraires reçus pour ces conseils.

Or l’année 2011, pour l’entreprise Chimirec, n’est pas une année comme les autres. Cette année-là, sa filiale Aprochim en Mayenne, spécialisée dans le retraitement des transformateurs d’EDF, est dans l’œil du cyclone. Une pollution très élevée au PCB – une substance cancérogène – est détectée dans les exploitations environnantes. Dans le village de Grez-en-Bouère où se situe le site, le bétail est mis sous séquestre et 400 bêtes ont finalement été abattues, leur viande étant devenue impropre à la consommation. Depuis un an, les habitants de la commune découvrent alors que les analyses sanguines de plusieurs salariés d’Aprochim montrent des taux anormaux de PCB. Soumis à de fortes pressions, comme le rapportait à Paris-Match un des salariés, finalement « sorti » de son entreprise, très peu osent porter plainte.

Plusieurs associations locales, comme « Entre Taude et Bellebranche », ainsi que des riverains décident alors de saisir la justice. Une instruction est toujours en cours au pôle santé du TGI de Paris pour « mise en danger de la vie d’autrui », « déversement de substances nuisibles dans les eaux souterraines et superficielles » et « émission de substances polluantes ».

Selon les parties civiles, la société ne s’était en réalité jamais dotée jusque-là des filtres nécessaires pour éviter ces rejets toxiques dans l’atmosphère. Pour l’avocat de Chimirec, Me Xavier Flécheux, l’affaire se résume à une évolution de la réglementation en matière de rejet de PCB dans l’atmosphère. « Une nouvelle norme européenne en 2010 a baissé les seuils tolérés de PCB mais, jusque-là, l’entreprise était totalement dans les clous », explique celui qui s’apprête à défendre l’entreprise en appel dans une autre affaire.

Car ce n’est en effet pas la première fois que Chimirec a affaire à la justice. « Ce sont des trafiquants de déchets coutumiers de ce genre de pratique », assène l’avocat spécialiste de l’environnement Benoît Busson, qui défend plusieurs associations comme France Nature Environnement dans ce dossier. La société traîne en effet depuis des années une affaire de traitement frauduleux d’huiles polluées sur trois de ses sites (en Mayenne, Seine-Saint-Denis et Moselle). Finalement jugée en décembre 2013, l’entreprise est condamnée par le tribunal correctionnel de Paris pour élimination frauduleuse de déchets polluants et pour avoir fourni sciemment à l’État des informations inexactes pour des faits remontant à la période 2000-2006.

Les trois filiales concernées, SAS Chimirec Est, Chimirec SAS et SA Aprochim, ont alors été condamnées en tant que personnes morales à respectivement 150 000 euros, 180 000 euros et 100 000 euros d’amende. Le PDG Jean Fixot, que conseille à l’époque Thierry Solère, a été condamné à quinze mois de prison avec sursis et 30 000 euros d’amende. Chimirec a fait appel de sa condamnation, arguant d’un « problème de réglementation à l’époque » sur les techniques de dépollution. « Pendant six ans, Chimirec a été payé à diluer une mauvaise huile dans une bonne », explique une source proche du dossier, précisant que l’entreprise tirait profit à la fois de ses clients soucieux de se débarrasser de leurs huiles polluées, de l’État via des subventions de l’Ademe, et enfin du prix de la revente du produit « nettoyé ».

À Grez-en-Bouère, la colère des habitants est d’autant plus grande que les associations parties civiles dans le dossier ont découvert que la filiale de Chimirec avait eu connaissance des relevés anormaux de PCB autour de son site près d’un an avant de les transmettre à l’État. « Ils ont eu les premiers relevés en février 2010 et ne les ont fournis que fin 2010 parce qu’ils étaient mis en demeure par l’État de le faire », raconte un responsable associatif qui préfère ne pas donner son nom, l’entreprise se livrant à un harcèlement judiciaire à l’encontre des parties civiles. « Ils ont mis en danger et en toute connaissance de cause leurs salariés et les habitants de la commune et le bétail », assure-t-il. « Comble du cynisme, affirme ce même responsable, comme la réglementation allait changer en faisant baisser les seuils tolérés, ils ont même fait cette année-là une de leurs plus grosses années. C’était une année charnière, il fallait que tout soit retraité avant que le nouveau décret n’entre en vigueur. »

Malgré les multiples alertes, la pollution s’est néanmoins poursuivie, comme l’a constaté un rapport de la DRIRE (Direction régionale de l’industrie, de la recherche et de l’environnement) du 18 avril 2013, conduisant la préfecture à proposer une suspension de l’activité d’Aprochim devant le Coderst (le Conseil de l’environnement et des risques sanitaires et technologiques). Devant le refus des élus locaux, au nom de la sauvegarde de l’emploi, la suspension est rejetée mais la préfecture impose à Aprochim de sérieusement réduire la voilure. Mise en difficulté, la société licencie finalement 15 salariés sur 69 en 2013.

Les salariés lancent alors une procédure d’alerte et découvrent à travers l’audit des comptes, réalisé par la société SECAFI, que des sommes faramineuses sont englouties en « rémunération d’intermédiaires » : 720 000 euros, « assistance et conseil groupe » : 306 000 euros et « frais de personnel externes » : 55 000 euros. L’entreprise refusera de préciser la liste des bénéficiaires, comme le montre un PV d’avril 2015 que Mediapart a pu consulter (voir ci-dessous).

Dans la plainte déposée au nom des riverains d’Aprochim (lire ci-contre le (pdf, 111.0 kB)) en novembre 2015, le cabinet d’avocats Busson dit s’interroger sur « les dépenses de plus d’un million d’euros non justifiées par APROCHIM […]. Nous sollicitions des investigations de manière à rechercher notamment si cet argent a été réellement dépensé dans l’intérêt de l’entreprise car nous soupçonnons un abus de bien social ». MeFlécheux, l’avocat de Chimirec, explique n’avoir « pas connaissance de ce volet du dossier » mais estime que « depuis six ans, pratiquement rien ne s’est passé. Il n’y a eu aucune audition de salariés ou de dirigeants d’Aprochim », laissant entendre que le dossier serait « vide »

Quel a été le rôle précis du consultant Solère dans ce délicat dossier ? A-t-il été appelé par la société uniquement sur des enjeux de développement de l'entreprise ou pour parer à la crise qui est loin d'être terminée pour cette société cernée par plusieurs procédures ? Nul doute que le porte-parole de François Fillon devra plus amplement s'expliquer sur ces étonnantes activités de conseil. 

Difficile en tout cas d’imaginer que son activité parlementaire n’a pas souffert de cette activité parallèle. Comme l’avait déjà raconté l’émission « Pièces à conviction » en 2015, elle a, comme il le reconnaissait d’ailleurs lui-même, fortement limité son action de député. 

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21 février 2017 2 21 /02 /février /2017 10:54
Hervé Mesdon dans son atelier (photo Ouest-France)

Hervé Mesdon dans son atelier (photo Ouest-France)

Ouest-France, Morlaix - 21 février 2017

Le fondateur de l'école de Kerfraval, le peintre et poète à la plume et aux vers libres, a refermé samedi le livre de sa vie. 

Hervé Mesdon est allé voir d'un peu plus près ce Marc'h glas, la "petite percée de ciel bleu dans les nuages". Une expression empruntée à son grand-père pour en faire le titre de son dernier ouvrage, paru il y a quelques mois. 

S'il ne trouvait plus la force de peindre, il avait encore celle d'écrire. Des "instants de vie" où il racontait son enfance, ses premières années d'enseignement en Normandie, avant de revenir sur ses terres natales, la peinture, l'écriture, qu'il a toujours pratiquées en parallèle. 

A Kerfraval, l'école dont il fut le créateur et le directeur, de 1978 à 1997. 

Un "lieu de résistance" où il apprenait aux enfants à être avant de faire. "Notre ligne était de faire le maximum pour qu'un maximum d'enfants réussisse à l'école. Les élèves m'ont apporté bien plus que ce que je leur ai donné". Cette école "mériterait un livre à elle toute seule. Un jour peut-être".

 

"La vie est une comédie"

Conscient qu'il verrait bientôt le bout du chemin, il avait accepté avec fierté la rétrospective que lui a consacrée, il y a un an, l'Espace du Roudour. Un moment attendu qu'il préparait seul dans son atelier baigné par la lumière du jour, et éclairé un temps par un mimosa qui doit être en fleur aujourd'hui. 

Les tableaux y étaient bien rangés, classés, dans l'attente d'être accrochés ou retravaillés. "J'en ai tellement que j'ai de quoi faire encore 15 expos". 

Des plaques de contre-plaqué, bois et cartons qu'il badigeonnait avant d'y faire naître des silhouettes dansantes dans l'encre du stylo à bille. "Pour dessiner ou peindre, expliquait-il, il faut soit observer la réalité - option que je n'ai pas choisie -, soit se servir de ce que la matière propose, un peu comme quand on regarde les nuages et qu'on essaie de trouver des formes. La vie est une comédie, la peinture aussi". 

Un dernier hommage sera rendu à RV, ce mardi 21 février à 14h au Cheval-Blanc à Plourin les Morlaix. 

 

Lire aussi: 

Un petit bout de chemin avec Hervé Mesdon, ancien directeur de Kerfraval, peintre et poète, qui sort un livre autobiographique: Ar Marc'h glas...

 

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21 février 2017 2 21 /02 /février /2017 10:39
EHPAD de la Boissière

EHPAD de la Boissière

Ouest-France, 21 février 2017: 

Plusieurs syndicats et organisations de retraités (CGT, FGR-FP, FSU, LSR et Solidaires) réagissent à un vote du Département lors de la dernière session.

 "Le conseil départemental a décidé à l'unanimité d'augmenter la participation 2017 des usagers des EHPAD à revenus modestes aux frais d'accueil temporaires dans des proportions inconsidérées ( jusqu'à +30% en accueil de jour, +15% en hébergement temporaire). La délibération explique que ces mesures représentent une économie globale de 460 000€. Cette somme sera donc transférée à la charge des retraités et des familles." Les organisations "préparent une suite à donner à cette décision".

Une journée d'action nationale est prévue le 30 mars.  

***

Le Télégramme du 21 février 2017 expose lui une précision de ce collectif intersyndical des retraités: "Préalablement à ce vote, nous avions demandé par courrier, à ce jour sans réponse, à la présidente du conseil départemental de retirer cette délibération de l'ordre du jour de la séance. Cette démarche se justifie pour nos organisations par le refus de voir les basses et moyennes retraites mises à contribution pour équilibrer le budget d'action sociale du département. Cette décision s'ajoute aux autres atteintes au niveau de vie des retraités et personnes âgées.  

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21 février 2017 2 21 /02 /février /2017 10:10
La course au réarmement s'amplifie dans le monde

Le journal Le Monde publie aujourd'hui des données chiffrées très inquiétantes sur le réarmement mondial et l'explosion des ventes d'armes qui ont cru de 8,4% dans le monde sur les 4 dernières années, sur la période 2012-2016, par rapport aux 4 années antérieures, retrouvant leur niveau de la fin de la guerre froide. Ces données ont été recueillies par l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri).  

Avec 56% des parts de marché, les Etats-Unis (33% "de part de marché", exportations d'armes à une centaine de pays) et la Russie (23% de "part de marché") sur les deux premiers exportateurs d'armes. Loin devant la Chine et la France.

La France est le 4e exportateur d'armes du monde, ses exportations représentant environ 5% de part de marché sur les ventes d'armes mondiales. 

L'Inde figure en tête des pays acheteurs d'armement avec une croissance de ses importations de 43% (13 milliards d'importations) L'Arabie Saoudite arrive en seconde position. Les Emirats Arabes en 3e position, avec 4,6 milliards d'achats d'armes en importation.   

En 2016, la France a enregistré 20 milliards d'euros de commandes, grâce aux contrats des Rafale et des sous-marins (36 Rafale vendus pour 8 milliards d'euros à l'Inde, 8 sous-marins Shortfin Barracuda vendus à l'Australie pour 8 milliards...). 

Le budget de la défense en France est de 47,2 milliards de dollars, le deuxième d'Europe derrière la Russie (58,9 milliards de dollars) le Royaume-Uni (52,5 milliards de dollars), loin derrière les Etats-Unis (12 fois plus: 604,5 milliards de dollars) et la Chine (125 milliards de dollars). 

Ces chiffres affolants, surtout quand on les confronte à la violence et à l'horreur des conflits dans le monde, devraient nous encourager à construire une politique de paix, délivrée des logiques impérialistes et néo-coloniales, appuyée sur une politique de défense ne privilégiant pas le business de l'exportation d'armes. 

On en est loin quand on voit comment les industries d'armement sont imbriquées dans l'appareil d'Etat et la diplomatie de la France.  

Ismaël Dupont.  

 

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21 février 2017 2 21 /02 /février /2017 08:54

Si Yannick Jadot et Benoît Hamon ont déjeuné ensemble lundi à Paris pour continuer leurs discussions, l'entente entre le candidat socialiste et Jean-Luc Mélenchon semble consommée.

Vouée à l'échec avant d'avoir été nouée, l'union entre Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon avant le premier tour de la présidentielle semble consommée mais l'écologiste Yannick Jadot et le PCF leur intiment de se placer "à la hauteur de l'enjeu".

Mélenchon estime avoir "fait le pas". L'illusion n'a même pas duré trois semaines, après la victoire de Benoît Hamon à la primaire de son camp. Le candidat socialiste a "fait toute une campagne sur le thème 'moi, je parlerai à tout le monde, j'appellerai Jean-Luc Mélenchon le lendemain'" de la primaire, tempête Jean-Luc Mélenchon. "Cela fait trois semaines, ça va ! C'est moi qui ai dû dire qu'il fallait arrêter la comédie", poursuit celui qui estime avoir "fait le pas", en envoyant notamment un courrier jeudi à Benoît Hamon.

"Je ne courrai pas après Jean-Luc Mélenchon", déclare Hamon. "Je ne courrai pas après Jean-Luc Mélenchon", a déclaré samedi Benoît Hamon. Les deux hommes qui avaient convenu, lors d'une conversation téléphonique vendredi, de se rencontrer à la fin de cette semaine, n'avaient 24 heures plus tard plus prévu de se voir. Le camp du socialiste a élevé le ton pendant le week-end. "Oui, maintenant, je le dis, je suis le mieux placé pour faire gagner la gauche", a assuré samedi Benoît Hamon.

Accusé de compromissions sur sa ligne politique pour satisfaire un camp fracturé entre le bilan du quinquennat sortant, Benoît Hamon est même soupçonné de préparer un accord avec Emmanuel Macron. Benoît Hamon est "sous influence solférinienne", juge Alexis Corbière, porte-parole de Jean-Luc Mélenchon. Mais, pour chacun, hors de question toutefois d'apparaître comme le fossoyeur du rassemblement.

"Irresponsabilité historique". Yannick Jadot a estimé que "trouver les conditions de l'incapacité d'un rassemblement aujourd'hui, c'est une forme d'irresponsabilité historique". "Tout le monde s'en fout de savoir si Jadot aime Mélenchon qui aime Hamon", a-t-il poursuivi sur France 5, rappelant que la gauche "européenne, sociale et écologiste" a désormais "la possibilité qu'on n'imaginait pas il y a quelques semaines de créer l'espérance et de gagner, c'est quand même essentiel !".

Le PCF va "hausser le ton". Soucieux également de siffler la fin des hostilités, le PCF va "hausser le ton devant la menace du Front national". Il doit annoncer un calendrier de rencontres pour établir un "pacte majoritaire de gauche" concentré sur les points de convergence.

Rencontre Jadot-Hamon à Bastille. La possibilité d'une entente entre Benoît Hamon et Yannick Jadot n'est quant à elle pas remise en cause. Les deux hommes ont déjeuné ensemble lundi à Paris pour poursuivre leurs discussions. Le secrétaire national d'Europe Ecologie-Les Verts David Cormand a pourtant assuré qu'"on est encore très éloignés de quelque chose qui pourrait ressembler à une offre de plate-forme".

"J'ai confiance dans le fait que nous travaillons bien, avec beaucoup d' intensité et ce sera complètement transparent, sur le fond et sur la forme", a déclaré de son côté Benoît Hamon, interrogé par BFMTV après ce déjeuner de deux heures dans une brasserie du quartier Bastille à Paris.

Décision d'ici la fin de la semaine. David Cormand a expliqué que si les deux candidats avaient "des convergences sur les grandes perspectives, on n'y est pas du tout sur les points d'étape de la mise en oeuvre concrète". Il a cité le calendrier de sortie du nucléaire, mais aussi la question de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes ou celle du changement de Constitution, pour passer à la VIe République. La décision de s'unir ou non sera prise d'ici ce weekend au plus tard, selon lui, et soumise au vote des militants écologistes.

A lire aussi, dans le Parisien aujourd'hui: Le PCF milite pour l'union de la gauche... aux Législatives

Cette « recomposition de la gauche » que Pierre Laurent appelle de ses vœux pourra, peut-être au moins, se faire pour les législatives.

«Il y a une gauche qui peut se réconcilier. On est dans une période où il est possible de construire quelque chose », veut-on croire du côté du Parti communiste français. Le Comité exécutif national du PCF doit rendre publique ce mardi une « adresse au peuple de France », afin d’encourager les citoyens, associations, à s’emparer du débat d’une union de la gauche au 1er tour de la présidentielle, et surtout dans l’optique des élections législatives de juin.

« Plusieurs millions » de tracts vont ainsi être distribués « partout en France » à partir du milieu de semaine pour encourager cette dynamique. « Il y a une aspiration forte au rassemblement à gauche, il ne faut pas abandonner ce créneau », poursuit-on côté PCF. Cette « recomposition de la gauche » que Pierre Laurent appelle de ses vœux pourra, peut-être au moins, se faire pour les législatives. « On ne pourra pas nous dire qu’on n’a rien tenté », embraye-t-on au cabinet du secrétaire national.

Le PCF doit rencontrer les équipes du PS, de la France Insoumise et des écologistes cette semaine afin de « parler des contenus, des choses communes » à la gauche. 

 

  leparisien.fr

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21 février 2017 2 21 /02 /février /2017 08:39
Photos et compte rendu de la causerie sur la révolution russe de 1917 par Greg Oxley le mercredi 15 février au local du PCF à Morlaix
Photos et compte rendu de la causerie sur la révolution russe de 1917 par Greg Oxley le mercredi 15 février au local du PCF à Morlaix
Photos et compte rendu de la causerie sur la révolution russe de 1917 par Greg Oxley le mercredi 15 février au local du PCF à Morlaix
Photos et compte rendu de la causerie sur la révolution russe de 1917 par Greg Oxley le mercredi 15 février au local du PCF à Morlaix
Photos et compte rendu de la causerie sur la révolution russe de 1917 par Greg Oxley le mercredi 15 février au local du PCF à Morlaix
Photos et compte rendu de la causerie sur la révolution russe de 1917 par Greg Oxley le mercredi 15 février au local du PCF à Morlaix
Photos et compte rendu de la causerie sur la révolution russe de 1917 par Greg Oxley le mercredi 15 février au local du PCF à Morlaix
Photos et compte rendu de la causerie sur la révolution russe de 1917 par Greg Oxley le mercredi 15 février au local du PCF à Morlaix
Photos et compte rendu de la causerie sur la révolution russe de 1917 par Greg Oxley le mercredi 15 février au local du PCF à Morlaix
Photos et compte rendu de la causerie sur la révolution russe de 1917 par Greg Oxley le mercredi 15 février au local du PCF à Morlaix
Photos et compte rendu de la causerie sur la révolution russe de 1917 par Greg Oxley le mercredi 15 février au local du PCF à Morlaix
Photos et compte rendu de la causerie sur la révolution russe de 1917 par Greg Oxley le mercredi 15 février au local du PCF à Morlaix
Photos et compte rendu de la causerie sur la révolution russe de 1917 par Greg Oxley le mercredi 15 février au local du PCF à Morlaix

Un moment de réflexion de fond sur les racines et le sens de l'engagement communiste et révolutionnaire, à travers une brillante intervention sur les causes, le déroulement et les suites de la révolution de 1917 par Greg Oxley, l'animateur du journal "La Riposte", militant communiste dans le Xe arrondissement de Paris. 

Les camarades qui avaient fait le déplacement ne l'ont pas regretté tant cette conférence-débat s'inscrivant dans un projet de formation politique et d'éducation populaire a été très stimulante et a donné lieu ensuite à des échanges extrêmement enrichissants. 

La prochaine causerie au local devrait être animée par Roger Héré sur "la richesse et la protection sociale".  

Extraits de la conférence de Greg Oxley sur la Révolution Russe à Morlaix le 15 février:

 

« En 1917, la classe ouvrière en Russie représentait 8 % de la population. La Russie connaissait un contexte général de sous-développement, avec une culture paysanne encore marquée par le servage. En même temps, le régime tsariste avait beaucoup investi au début du siècle dans la modernisation industrielle grâce à des investissements étrangers. Il y avait une très forte concentration d'industries, de travailleurs à Riga, à Pétrograd - Pétersbourg : de 20 à 40 000 travailleurs concentrés. De première ou de seconde génération.

Ce qui a fait la différence, c'est d'abord l'existence d'un parti révolutionnaire digne de ce nom, le parti bolchevik. La base sociale du parti bolchevik était la jeunesse prolétarienne.

En 1905, à l'occasion de la première révolution née du mécontentement face à la crise économique, aux conséquences de la défaite de la Russie contre le Japon et de l'autoritarisme tsariste, une nouvelle forme d'organisation, les assemblées générales souveraines, les Soviets, avait fait son apparition dans les quartiers, les usines. C'étaient des organes extrêmement sensibles à l'humeur des insurgés et des travailleurs. Les délégués des Soviets étaient renouvelés tous les 15 jours, voire à cadence plus rapide encore. Il suffisait d'un discours qui déplaise et le délégué des soviets était remplacé. C'était le soulèvement immortalisé à travers l'épisode du Cuirassé Potemkine. Cela s'est soldé par une défaite. Entre 1905 et 1917, il y a eu une grosse période de Réaction. Le Parti Révolutionnaire, social-démocrate, était désorganisé, démantelé, en crise, ses dirigeants en exil. Lénine pouvait compter 40 soutiens en Russie.

La révolution de 1917 est le produit de la guerre : 13 millions de Russes mobilisés. La paysannerie qui se mêle à la classe ouvrière urbaine, qui prend conscience de l'injustice sociale, qui souhaite mettre fin à une guerre horrible. La guerre est facilité l'organisation et la conscientisation de la paysannerie russe.

La première phase de la révolution russe survient en février 1917, dans le calendrier russe, 13 jours plus tard en mars 1917 dans notre calendrier. C'est le 8 mars 1917, la journée internationale des femmes, qui va servir d'élément déclencheur. Les jeunes ouvrières souhaitent mettre fin à la guerre. Le Parti Bolchevik n'avait pas donné de consigne pour la mobilisation des ouvrières à l'occasion de la journée internationale des femmes et du déclenchement spontané d'une grande grève à Pétrograd. Le tsar tombe au bout de cinq jours de grèves. Pendant cet événement, les Soviets ont réapparu, c'est une forme de pouvoir populaire qui s'ajoute au gouvernement provisoire auto-proclamé, sans armée, sans police. La révolution de février 1917 n'avait pas été prévue ni annoncée par Lénine qui disait le 9 janvier en Suisse que sa génération ne connaîtrait pas la révolution.

La mouvance révolutionnaire se partage en « socialistes-révolutionnaires », qui représentent surtout les paysans, et dans deux partis marxistes issus d'une scission du parti social-démocrate, les mencheviks, qui après la défaite de 1905 attribuent l'échec de la révolution à un excès de radicalité, et les bolcheviks. Au début de la révolution, les mencheviks sont majoritaires dans les Soviets, ont des élus dans les postes dirigeants. Leur projet, c'est avant tout de se débarrasser du tsar, de fonder une République. Il n'est pas question pour eux que les masses prennent directement le pouvoir. A l'intérieur du parti bolchevik, il y avait également des tendances. Lénine et Trotski l'ont emporté sur une ligne radicale – viser la prise de pouvoir par les travailleurs, tout le pouvoir au soviet, en finir avec un gouvernement provisoire auto-institué. La radicalité de leur position, qui correspond avec la volonté profonde de la population, concerne aussi la volonté d'un arrêt immédiat des hostilités et d'une paix immédiate. Lénine expose ses options stratégiques pendant la révolution dans ses « thèses d'avril », où il ralie les idées développées par Trotski dès 1903-1904 (« la révolution permanente », l'idée que la Russie n'était pas trop sous-développée pour la révolution et la dictature du prolétariat, c'est à dire la prise de pouvoir directe par le peuple pour ses intérêts). En mai, déjà fragilisé par la poursuite de la guerre, le gouvernement provisoire fait monter des ministres réformistes, dont Kerenski. Ceux-ci commandent une nouvelle offensive militaire, aussi pour éloigner les éléments les plus turbulents et révolutionnaires de Pétrograd, selon une tactique éprouvée déjà pendant la Révolution Française, mais la discipline est disloquée dans l'armée. L'offensive est un fiasco. Sur le plan militaire et politique : on a fait la révolution contre la guerre, et ils recommencent la guerre. Dans les premiers jours de juillet, c'est l'insurrection des marins de Kronstadt. Les manifestations se multiplient dans l'armée. L'idée est de marcher vers Pétrograd, et de prendre d'assaut le siège du gouvernement. Lénine savait que l'avant-garde de la révolution serait écrasée et que cela produirait un découragement des travailleurs révolutionnaires. Kerenski s'est dit qu'il fallait frapper un grand coup et pendant les mois de juillet-août il réprime fortement le mouvement insurrectionnel et bolchevik. Lénine s'exile en Finlande. Trotski est emprisonné. Le parti bolchevik est rendu illégal. Mais pendant ce temps les généraux tsaristes, qui veulent la Restauration, se frottent les mains que les révolutionnaires se battent entre eux. Kornilov lance une grande offensive contre la capitale. Tout modéré qu'il est, Kerenski sait qu'il sera pendu comme révolutionnaire et que Kornilov voudra le pouvoir pour lui seul. Il se sent obligé d'ouvrir les prisons, d'autoriser à nouveau le parti bolchevik. Trotski passe du statut de prisonnier peut-être promis à l'exécution à celui de chef de l'insurrection. Pour des raisons politiques, tenant à la force des aspirations révolutionnaires et à la paix, l'armée de Kornilov se disloque. A la mi-septembre 1917, les bolcheviks deviennent majoritaires dans les Soviets, ont la réalité du pouvoir. La révolution d'octobre n'est plus qu'une opération technique, une formalité. Le 25 octobre 1917, les Soviets prennent le pouvoir.

C'est une révolution provoquée par la guerre mais qui n'aurait jamais aboutie sans les calculs de Lénine, sans la création d'un parti révolutionnaire disposant d'une vraie organisation, d'une vraie stratégie, une théorie, d'une vraie formation politique et intellectuelle pour les militants : philosophie, dialectique, Révolution Française, Commune, les bases de la formation de l'adhérent bolchevik. On se moquait des bolcheviks à l'époque, perçus comme des ouvriers pédants ! »

 

« Ce qui explique la destinée future de la révolution russe, c'est d'abord l'échec de l'internationalisation de la révolution communiste, avec notamment l'écrasement de la révolution spartakiste. Lénine et Trotski avaient conscience de la nécessité d'un mouvement de révolution internationale, d'une contagion révolutionnaire, pour sauver et pousser les acquis de la révolution. Déjà quand ils ont choisi de prendre le pouvoir, ils ne pensaient pas forcément que cela durerait beaucoup plus longtemps que l'expérience de la Commune. Ils savaient qu'on ne leur ferait aucun cadeau s'ils étaient défaits.Les travailleurs ne pouvaient être au pouvoir dans un seul pays. On ne pouvait faire le socialisme, un régime égalitaire basé sur la propriété collective, dans un seul pays. Encore plus difficile quand toutes les nations européennes ou presque, les États-Unis, se coalisent contre l’État révolutionnaire, 21 états étrangers lui faisant la guerre, soutenant les Russes blancs, et le mettant sous embargo. Les bolcheviks l'ont quand même emporté, avec une armée moins professionnelle, avec peu d'armes au départ (1 fusil pour 10 soldats de l'armée rouge), parce qu'ils avaient la force de l'Idée internationaliste et révolutionnaire et de l'adhésion populaire face aux forces réactionnaires favorables à l'ancien régime. C'est déjà en soi un exploit, vu l'adversité. Mais en 1920, Lénine lui-même était conscient qu'il n'avait pas le socialisme en Russie : une vieille machine tsariste avec un vernis de socialisme. Une vieille machine tsariste encadrée par quelques cadres bolcheviks. A la mort de Lénine, les uns après les autres, tous les cadres bolcheviks ont été massacrés. Le stalinisme n'a rien à voir avec le vrai communisme, c'est une caste dirigeante qui travaille pour elle-même, produite par une situation de pénurie, de maintien des cadres bureaucratiques oppressifs, d'enlisement de la révolution ».

 

 

 

 

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21 février 2017 2 21 /02 /février /2017 06:56
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21 février 2017 2 21 /02 /février /2017 06:46
Le Trégor, 16 février 2017: à Plouigneau, le Parti Communiste à la rescousse du bureau de poste
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