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19 décembre 2017 2 19 /12 /décembre /2017 06:43
En Autriche, l’extrême droite revient au pouvoir dans l’indifférence

18 décembre 2017 Par Amélie Poinssot

Le tout nouveau gouvernement autrichien a prêté serment ce lundi 18 décembre. Le jeune chancelier conservateur Sebastian Kurz a donné six ministères sur quatorze à l’extrême droite du FPÖ. Une alliance qui soulève bien peu d’indignation en Europe.

L’extrême droite est de retour au pouvoir en Autriche. Dix-sept ans après la première coalition entre conservateurs et extrême droite à la tête du pays, une nouvelle alliance s’est formée à Vienne entre l’ÖVP (Parti populaire d’Autriche, conservateurs), vainqueur des élections législatives d’octobre dernier avec 32 % des voix, et le FPÖ (Parti libéral d’Autriche, extrême droite) : les deux partis ont présenté ce week-end l’accord de gouvernement et le nouvel exécutif a prêté serment ce lundi 18 décembre.

Mais, à la différence de ce qui s’était passé en 2000, les réactions sont faibles au niveau européen. À l’époque, Vienne avait été visée par des sanctions diplomatiques (suspension des relations bilatérales entre les quatorze États membres et l’Autriche, et absence de soutien des Quatorze à toute candidature autrichienne dans les organisations internationales). Israël avait rappelé son ambassadeur à Vienne. Rien de tout cela aujourd’hui. « Je souhaite vous féliciter chaudement pour votre nomination comme chancelier fédéral de l’Autriche, a déclaré ce lundi le président du Conseil de l’UE Donald Tusk à l’attention de Sebastian Kurz, le jeune leader de l’ÖVP qui prend, à 31 ans, les rênes de l’exécutif autrichien. Je fais confiance au gouvernement autrichien pour continuer à jouer un rôle constructif et pro-européen dans l’Union européenne. »

Personne au parlement européen n’esquisse la menace de sanctions contre Vienne. Tout au plus les socialistes européens appellent-ils à « garder un œil vigilant sur chacun des actes du gouvernement autrichien qui pourraient brader nos valeurs européennes et nos principes », selon les mots de Gianni Pittella, le président du groupe sociodémocrate au parlement européen.

Le FPÖ – parti fondé à l’origine par d’anciens nazis – a pourtant un agenda ostensiblement raciste, tandis que l’ÖVP lui-même a axé sa campagne sur l’objectif de fermer le pays aux réfugiés. Comme ministre des affaires étrangères dans le gouvernement précédent, Sebastian Kurz s’était déjà fait le défenseur de la fermeture des frontières de son pays alors qu’il se trouvait sur la « route des Balkans » empruntée par les réfugiés à l’octobre 2015. Le leader des conservateurs n’avait cessé, depuis, de faire des clins d’œil à l’extrême droite en radicalisant son discours (lire à ce sujet notre enquête publiée le 13 octobre dernier).

Les extrêmes droites européennes, elles, se frottent les mains. « Le nouveau cours de la politique d’asile en Autriche marque un jalon dans l’histoire européenne, s’est réjoui lundi Alexander Gauland, le président du groupe parlementaire d’Alternative für Deutschland (AfD), le parti d’extrême droite allemand qui a réussi en septembre à faire élire 94 de ses candidats au Bundestag. Pas seulement parce qu’on va enfin s’opposer de manière durable aux flux migratoires illégaux en Autriche. D’autres États membres de l’UE pourraient être convaincus par le succès à venir d’une sécurisation complète des frontières et de l’arrêt d’arrivées de migrants en Autriche. »
Comment expliquer le poids du FPÖ dans le nouveau gouvernement autrichien et quelles conséquences cette coalition peut-elle avoir sur les politiques européennes ? Entretien avec Martin Haselmayer, chercheur en sciences politiques à l’université de Vienne.

Mediapart : Comment en est-on arrivé à un gouvernement de coalition entre la droite et l’extrême droite ?

Martin Haselmayer : Il était déjà quasiment acquis pendant la campagne électorale que les conservateurs de l’ÖVP et les socialistes du SPÖ n’allaient pas gouverner ensemble. Au-delà de la lassitude et des désaccords entre ces deux deux partis qui gouvernaient ensemble depuis des années, il y a avait des inimitiés sur le plan personnel qui rendaient une coalition improbable. Une méfiance mutuelle et une atmosphère inamicale s’étaient instaurées.

A contrario, des similitudes très importantes sont apparues entre l’ÖVP – qui s’est droitisé sur la question migratoire – et le FPÖ, qui a toujours eu un agenda « antimigrants ». Cela rendait donc, avant même les élections, le scénario d’une telle alliance plus que probable.

Cela explique aussi peut-être pourquoi les réactions ont été si peu nombreuses à Vienne au moment de l’annonce de la formation de ce gouvernement : dans la capitale la manifestation d’opposition de ce lundi a rassemblé seulement entre 5 000 et 10 000 personnes. Ce n’est rien par rapport à l’année 2000, lorsqu’une première coalition s’était formée avec l’extrême droite au niveau de l’exécutif. Le fait qu’on a déjà connu cette situation ne favorise pas la mobilisation. Il y a par ailleurs comme une forme d’habitude  : le FPÖ est totalement intégré à notre paysage politique, cela fait longtemps qu’il a opéré sa mue de parti extrémiste en parti mainstream. Il faut dire enfin qu’un certain consensus antimigrants se dégage aujourd’hui au sein de la population autrichienne.

Des ministères plus importants qu'en 2000

Mais comment expliquer le peu de réactions au sein de l’Union européenne ?

Ce manque de réaction reflète un changement général en Europe, qui va dans le sens d’une plus grande tolérance à l’égard des partis d’extrême droite. Il est certain qu’il n’y aura pas cette fois-ci de sanctions européennes contre l’Autriche.

Ce gouvernement a par ailleurs donné des gages à l’Union européenne : dans leur accord de coalition, les deux partis se sont engagés au respect des règles des traités européens et à ne pas convoquer de référendum sur l’euro, ce qui était pourtant une volonté du FPÖ à l’origine. Mais tout cela n’a pas de caractère contraignant, ce ne sont que des mots sur du papier…

Comment le FPÖ a-t-il réussi à obtenir six ministères, dont trois régaliens ?

Le FPÖ était en position de force pour négocier : l’ÖVP n’avait pas vraiment de plan B pour former une coalition gouvernementale. De plus, le FPÖ, avec un discours très engagé politiquement, avait clairement marqué son territoire pendant la campagne électorale et avait exprimé sans ambiguïté qu’il voulait les portefeuilles de l’intérieur et les affaires étrangères. Il a sans doute également appris de ses expériences et gagné en force de négociation. Sebastian Kurz, qui était resté vague en matière de politique étrangère, n'avait pas de proposition alternative.

Cela dit, il faut relativiser l’importance du poste des affaires étrangères pour un petit pays comme l’Autriche, d’autant que les affaires européennes restent dans la main du chancelier. C’est un poste avant tout symbolique

Le FPÖ aujourd’hui a-t-il plus de poids qu’en 2000 ?

Le nombre de ministres dans le gouvernement est le même qu’en 2000. Mais les ministères que le parti de Haider avait obtenus à l’époque étaient moins importants : il n’avait pas l’intérieur ni les affaires étrangères, mais il avait le portefeuille des finances. Puis, deux ans plus tard, une nouvelle coalition avait été formée et le FPÖ avait perdu du terrain.

La participation au gouvernement peut-elle être favorable au FPÖ cette fois-ci ?

C’est difficile à dire car en réalité, aucun des nouveaux ministres affiliés au FPÖ n’a déjà eu une expérience gouvernementale. Cela peut jouer en leur faveur comme en leur défaveur. Une chose est sûre : le parti bénéficie d’une bonne conjonction économique, ce qui lui rend la tâche plus facile. ÖVP et FPÖ se félicitent par ailleurs de leur façon de travailler ensemble, se vantent d’avoir trouvé « un nouveau style de gouvernance ». Je ne sais pas si cela va tenir très longtemps, mais cela fonctionne sur le plan de la communication pour l’instant.

Qui sont ces personnalités du FPÖ qui rejoignent l’exécutif autrichien ?

À la défense, il s’agit de Mario Kunasek, quelqu’un issu de l’aile la plus droitière du FPÖ et qui s’est fait remarquer dans la campagne par ses slogans antimigrants. Cela dit, comme pour les affaires étrangères, il ne faut pas exagérer le poids de la défense en Autriche. Il s’agit d’un petit budget. C’est le cumul des trois ministères qui est inquiétant : à travers les affaires étrangères, l’intérieur et la défense, le FPÖ contrôle désormais la sécurité et les services de renseignement du pays...

C’est Herbert Kickl qui prend la tête de l’intérieur. C’est le cerveau du FPÖ : c’est lui qui dirige depuis des années les campagnes électorales du parti ; il est décrit comme quelqu’un de très intelligent.

Karin Kneissl, aux affaires étrangères, a un parcours plus atypique : c’est une universitaire qui a rejoint le corps diplomatique et a écrit un certain nombre d’ouvrages… Formellement elle n’est pas membre du parti, mais elle est tout à fait dans la ligne sur le plan migratoire.

Heinz-Christian Strache, le président du FPÖ, obtient quant à lui le poste de numéro deux du gouvernement, vice-chancelier, mais avec un portefeuille très restreint : secteur public et sports. C’est sans doute le signe d’une stratégie qui consiste pour lui à conserver une certaine indépendance par rapport au gouvernement, et qui consiste pour Sebastian Kurz à ne pas lui déléguer trop de responsabilités puisque sa personnalité divise davantage que les autres membres du FPÖ.

Quels sont les principaux points de l’accord de coalition signé entre les deux partis ?

Les points principaux sont le statut des demandeurs d’asile, la politique familiale, et l’allègement de la taxation des entreprises. C’est un programme typiquement de droite et inquiétant du point de vue des droits humains.

L’allocation de subsistance pour les sans-emploi est en effet très largement diminuée pour les réfugiés et demandeurs d’asile. Ces derniers se verront en outre confisquer leur argent liquide quand ils arriveront en Autriche. Le but est, à l’évidence, d’effrayer les futurs candidats à l’exil vers l’Autriche.

Des bonus fiscaux sont par ailleurs annoncés pour les familles autrichiennes. Mais au-delà de ces points, l’accord de coalition, qui fait plus de 160 pages, est un ensemble de formules qui ne contiennent pas grand-chose de précis.

Quelles peuvent être les conséquences de la formation d’un tel gouvernement sur la politique européenne ?

Ces deux partis sont contre le programme de répartition des migrants en Europe et ils sont très focalisés sur le renforcement des frontières. Ces positions les rapprochent évidemment du groupe de Visegrad. Je ne pense pas que l’Autriche va formellement rejoindre ces quatre pays d’Europe centrale [Pologne, Hongrie, République tchèque, Slovaquie – ndlr], mais cela ne fait aucun doute qu’elle va défendre les mêmes points de vue qu’eux sur le plan de la politique migratoire.

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19 décembre 2017 2 19 /12 /décembre /2017 06:28
Palestine: rassemblement pour la paix à Quimper ce mardi à 18h

L'Association républicaine des anciens combattants, le groupe cornouaillais de l'Association France Palestine Solidarité, Attac, Ensemble, la section de la Ligue des droits de l'Homme de Quimper, le Mouvement de la Paix, le NPA et le PCF appellent la population cornouaillaise à un rassemblement, demain, à 18 h, place de la Résistance, à Quimper, « pour défendre la paix et pour que le droit international l'emporte sur les faits accomplis ». Ces organisations disent apporter « tout leur soutien au peuple palestinien dont les droits doivent être respectés ainsi qu'aux Israéliens qui reconnaissent ceux-ci ». Elles demandent « à la France et à l'Union européenne la reconnaissance immédiate de l'État de Palestine, dans les frontières d'avant 1967 et avec Jérusalem-Est comme capitale, ainsi que l'adoption de sanctions à l'encontre d'Israël tant que les droits des Palestiniens ne seront pas honorés ». Elles appellent enfin à « une action citoyenne résolue contre la politique coloniale d'Israël ».

Le Télégramme, Quimper

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19 décembre 2017 2 19 /12 /décembre /2017 06:26
Motion intersyndicale contre la suppression d'emplois dans les Finances Publiques
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18 décembre 2017 1 18 /12 /décembre /2017 21:08
Ce lundi matin, les représentants syndicaux des Genêts d’or ont quitté le CCE, comité central d’entreprise, au siège à Keriven (Saint-Martin), après avoir lu une motion. | DR

Ce lundi matin, les représentants syndicaux des Genêts d’or ont quitté le CCE, comité central d’entreprise, au siège à Keriven (Saint-Martin), après avoir lu une motion. | DR

Ils déplorent le manque de dialogue social et un fin de non-recevoir à leurs revendications salariales.

Ce lundi matin, les représentants syndicaux des Genêts d’or ont quitté le CCE, comité central d’entreprise, au siège à Keriven (Saint-Martin), après avoir lu une motion.

Une action commune à tous les syndicats « pour dénoncer la façon dont la direction procède avec les instances du personnel : les décisions sont prises, et on nous met sur le fait accompli ». Tout cela sur fond d’ordonnances Macron, « qui viennent bouleverser le dialogue social dans les entreprises. On va y perdre en moyens. »

« Extrême rigueur »

Ils citent aussi « des revendications salariales qui n’ont pas abouti jusque-là. Les salariés ne peuvent plus se contraindre à ce discours d’extrême rigueur qui leur est servi depuis plusieurs années et qui impacte conditions de travail et pouvoir d’achat ».

Les syndicats font savoir qu’ils ne siégeront dans aucune instance tant qu’ils n’obtiendront pas satisfaction concernant leurs revendications. Et évoquent de possibles « actions dans l’avenir ».

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18 décembre 2017 1 18 /12 /décembre /2017 21:04
La branche finances publiques des syndicats FO, CFDT, CGT et Solidaires ont refusé de siéger au comité technique des Finances Publiques du Finistère, lundi 18 décembre. | Ouest-France

La branche finances publiques des syndicats FO, CFDT, CGT et Solidaires ont refusé de siéger au comité technique des Finances Publiques du Finistère, lundi 18 décembre. | Ouest-France

Quimper. Impôts : emplois supprimés, les syndicats s’insurgent

Sounkoura-Jeanne DEMBÉLÉ

Ce lundi 18 décembre, 4 formations syndicales ont refusé de siéger au comité local des finances publiques, convoqué à Quimper (Finistère) pour déterminer les 21 emplois destinés à être supprimés.

« Marre d’être la variable d’ajustement ». Ce sont sur ces mots que l’intersyndicale, réunissant FO, la CFDT, la CGT et Solidaires, a impulsé le boycott du comité technique des finances publiques du Finistère, convoqué à Quimper (Finistère), lundi 18 décembre.

Deuxième session le 21 décembre

Devait être statuée, lors de cette réunion avec la direction, la localisation des 21 suppressions de postes sur le territoire. Malgré une décision « qui n’est qu’une application de la loi de finances 2018 votée au niveau national et non local », comme se défend la directrice départementale des finances publiques, Catherine Brigant, les formations syndicales s’insurgent.

« Notre branche supporte 97 % des suppressions d’emplois d’État. Cette baisse des effectifs induit des conditions d’exercice de plus en plus difficiles, de la souffrance au travail voire des burn-out », explique Erick Guerry, secrétaire de FO Finances. « Cela pourra, certes, donner plus de travail à certains endroits, concède Catherine Brigant. Mais nous avons les moyens d’absorber ces suppressions par des méthodes d’organisation différentes. Notamment par la dématérialisation et l’informatique qui permettront l’allégement des tâches ».

L’échéance a été reportée au jeudi 21 décembre.

 

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18 décembre 2017 1 18 /12 /décembre /2017 20:45
Misère pour le SMIC, Chambord pour Macron (Info'Com CGT)

MISÈRE POUR LE SMIC, CHAMBORD POUR MACRON

À la minute même où Macron ordonne le blocage du Smic 2018, et sans doute sa condamnation, le président se réfugie… à Chambord pour fêter son anniversaire avec ses riches amis.

Le 1er janvier 2018, le Smic évoluera de 1,24 %, soit le montant de la hausse des prix de l’année 2017 constaté par l’INSEE :

- de 9,76 à 9,88 euros brut l’heure ou 7,83 euros net.
- de 1 480,27 à 1 498,47 euros brut mensuel, 1 188 euros net 
- +18,2 euros par rapport à 2017.

Cette misérable arithmétique s’accompagne de la promesse de Macron de reprendre les conclusions de ses experts, en finir avec le principe même d’une réévaluation automatique du salaire minimum national.

L’urgence sociale est un domaine qu’Emmanuel Macron ignore, lui qui connaît si bien le domaine de Chambord, et son château. Le maître de l’entreprise France louche du côté royal, comme Gattaz qui, président du Medef en fin de vie, vient d’acquérir un château, la terre et le vignoble qui l’entourent.

18,2 euros par mois pour les Smicards, un « week-end privé » à Chambord pour l’anniversaire du président, tout un symbole. Royal, Macron a rencontré, vendredi soir, des chasseurs ayant participé à une battue dans la forêt tant prisée par François 1er.

Samedi soir, dans un salon de ce château né il y a cinq cents ans du caprice d’un roi, symbole de la puissance royale, le président de la République se fera châtelain dans le gîte 4 étoiles, une ancienne maison forestière. Paraît qu’il en sera de sa poche…

Ces festivités présidentielles privées s’accompagnent de la nomination d’un nouveau président du conseil d’administration du domaine de Chambord, le président des Aéroports de Paris, Augustin de Romanet de Beaune, ex-patron de la Caisse des dépôts.

Que le président des riches se prenne pour François 1er, voilà qui relève de la pathologie du pouvoir. Mais cet homme ivre de lui-même est un danger social.

Ah ça ira, ça ira, les aristocrates à la lanterne…

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18 décembre 2017 1 18 /12 /décembre /2017 16:28

Syndicat CGT des Salariés du Secteur des Activités Postales et de Télécommunications du FINISTERE – NORD

Suite à la décision prise en Assemblée Générale par les agents en grève de la PIC de Brest de reprendre leurs activités notre syndicat a décidé de lever ce soir le préavis de grève illimitée déposé à compter du 6 décembre 2017 à 22h00.

Après 10 jours de grève grâce à une solidarité et une détermination sans faille le personnel de la PIC de BREST, prend acte des avancées notables, tant sur le plan de l’organisation du travail avec des semaines à 4 vacations pour toutes les matinales y compris celles déjà en place ( avec encore la possibilité de travailler sur la DHT) que sur les mesures d’accompagnement social, proposées par le directeur d’établissement dans le cadre de la négociation et formulées dans le relevé de décisions du 15 décembre 2017.


Pour autant, le personnel, soutenu par la CGT, maintient l’exigence d’améliorations concrètes et durables de leurs conditions de vie et de travail, à hauteur de leur investissement quotidien et la reconnaissance de leur conscience professionnelle et de leur expertise du terrain.
 

10 jours de grève où les 60 agents en grève ont fait preuve d’une mobilisation de tous les instants (avec un rassemblement réussi devant la sous-préfecture de Brest) en participant largement et à tour de rôle aux difficiles séances de discussion avec la Direction Locale, 10 jours où notre Syndicat Départemental n’a eu de cesse de porter les revendications et propositions des agents jusqu’au plus niveau de l’entreprise. 10 jours où nous avons surtout lutté pour et non pas seulement contre.
 

En cette période particulière de l’année le syndicat départemental CGT-Fapt du Finistère-nord initie une démarche de solidarité en interne auprès des organisations de la CGT.
 

Il est d’ores et déjà possible de contribuer concrètement en adressant vos chèques à : CGT-Fapt 29 nord – 2 place Edouard Mazé 29200 Brest A l’ordre de : CGT-Fapt -Solidarité grève PIC Brest

NB : Cette initiative est organisée en lien avec les grévistes
 

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18 décembre 2017 1 18 /12 /décembre /2017 16:18

 

Les déclarations de Donald Trump du 6 décembre, considérant de manière unilatérale Jérusalem comme capitale d'Israël, violent le droit international et éloignent la perspective d'une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens en niant les résolutions adoptées par l'ONU pour y parvenir.

 

Rien ne serait pire que de prendre acte de la décision américaine sans réagir : la reconnaissance, aux côtés d'Israël, de l'Etat palestinien dans les frontières de 1967 et avec Jérusalem-Est pour capitale doit devenir une priorité des gouvernements attachés à la paix, au respect du droit et à une solution politique juste.

 

La décision étasunienne a été dénoncée et condamnée lors de la réunion du Conseil de sécurité de l'ONU du 8 décembre et, le 9 décembre, par les membres de la Ligue arabe réunis au Caire. L'Union européenne comme le Vatican a réaffirmé son soutien aux résolutions de l'ONU et à la solution à deux Etats conforme à ces résolutions.

En ce 10 décembre, journée internationale des droits humains, le président français a manqué de prendre l'initiative politique qui était et demeure vivement attendue de la France à travers le monde pour relancer un véritable processus politique de paix au moyen d'une médiation internationale multilatérale.

 

Le président français qui recevait dimanche le premier ministre israélien a « désapprouvé » Donald Trump et qualifié de « regrettable » le pas franchi par l'administration américaine, et redit l'attachement de la France au droit international, aux résolutions de l'ONU et à la solution à deux Etats.

Emmanuel Macron a évoqué un « gel de la colonisation » mais a préféré renvoyer les protagonistes à un hypothétique tête-à-tête en appelant Benjamin Netanyahu à « des gestes courageux envers les Palestiniens » pour « sortir de l'impasse actuelle ».

La colonisation et l'occupation israéliennes redoublent de violences à l'égard du peuple palestinien, les habitants de Gaza, prisonniers d'un blocus illégal, sont bombardés quasi quotidiennement par l'armée israélienne : la paix, une paix juste, une paix durable, n'attend plus.

 

Le président Emmanuel Macron aurait pu s'appuyer sur le vote du Parlement français en faveur de la reconnaissance de l’État palestinien, et conformément aux préoccupations exprimées par le ministère des Affaires étrangères obtenir la libération de notre compatriote, le jeune avocat Salah Hamouri.

 

Le PCF appelle au rassemblement le plus large des forces démocratiques et à la solidarité internationale pour le plein respect des droits du peuple palestinien, pour une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens et prend l'initiative d'une large campagne de pétition électronique adressée au président Macron pour la reconnaissance officielle de l’État de Palestine.

 

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18 décembre 2017 1 18 /12 /décembre /2017 16:16

Plutôt que de se prévaloir trop ouvertement de Reagan ou de Thatcher, évoquer les seconds correspond mieux à la vision éthérée du chef de l'État. Lui tutoie les cimes de l'Olympe et en même temps les PDG du CAC 40. Ces derniers et leurs semblables, gavés de dividendes jusqu'à plus soif, seraient les « créateurs de richesse » qu'il conviendrait d'attirer en France. Président, gouvernement, majorité s'y emploient, jour après jour.

Nous vivons là des temps furieusement rétro futuristes : la même et seule vieille obsession du rentier balzacien – le fric, le fric, le fric – écran de smartphone à la main, dans des costumes cintrés. Oui, cette logique est bien aussi nocive qu'archaïque. «Efficacité », disent-ils ? Prenons cette simple information en provenance de la Cour des comptes, jeudi, au sujet des « PPP » et des bâtiments de la justice.

L'institution indique que ces « partenariats public-privé » sont bien la pompe à phynanceque dénonçaient leurs détracteurs. Élargissons la focale. Ce système capitaliste a étendu une logique désormais mortifère à toute la planète, révèle le rapport de l'équipe de chercheurs en économie réunis autour de Thomas Piketty. Notons que les inégalités sociales exacerbées dues partout à ce même accaparement des richesses par quelques-uns créent autant les replis nationalistes que les conditions et l'exigence d'un travail de solidarité internationale – auquel s'emploient d'ailleurs nombre de syndicats de salariés.

Ces données sont publiques et accessibles. Leur lecture étaye l'engagement des défenseurs de la lutte contre l'évasion fiscale, des promoteurs du levier public dans la lutte contre les inégalités et pour une autre efficacité économique. Elle éclaire les bénéficiaires, accapareurs de notre époque et non « créateurs », de la spoliation des richesses publiques et du travail. Elle indique une belle route de justice sociale.

Le pouvoir a décidé de la prendre à rebours. Le jeune Marx, qui revit joyeusement ces jours-ci grâce à Raoul Peck [voir ci-après], signe de ce qui nous attend en 2018 de fils à retendre, parlerait de bégaiement de l'histoire et de vieille boue.

Il est temps de se débarrasser des cordes.

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17 décembre 2017 7 17 /12 /décembre /2017 09:55

Ce Samedi 16 décembre est organisée une distribution d' un tract "En finir avec le chômage et la précarité !"  sur le marché de Morlaix (10 h 30 – 12 h).

Cette distribution de tract s'est tenue Rue Notre Dame (petite rue située à l’arrière de la Mairie de Morlaix)

SAMEDI 16 DECEMBRE - LES COMMUNISTES SUR LE MARCHE DE MORLAIX
SAMEDI 16 DECEMBRE - LES COMMUNISTES SUR LE MARCHE DE MORLAIX
SAMEDI 16 DECEMBRE - LES COMMUNISTES SUR LE MARCHE DE MORLAIX
SAMEDI 16 DECEMBRE - LES COMMUNISTES SUR LE MARCHE DE MORLAIX

En finir avec le chômage et la précarité !

Entre chômage, temps partiel subi, chômeurs invisibles sortis des statistiques, 8 millions de personnes (un quart de la population active) sont victimes d'une insécurité sociale générale. La précarité de tous les emplois ne cesse de progresser.

Face à cette situation, deux logiques s’affrontent 

  • La première : nourrir le capital.

Pour cela transformer le travail, jusqu'à l'ubérisation, pour l'exploiter plus, en baissant la part des salaires et des dépenses sociales ou publique. Cette logique est au cœur de la politique d’Emmanuel Macron.  Après la casse du code du travail, la Sécurité sociale et l’assurance chômage sont dans le collimateur des projets du gouvernement. 

  • Pour les communistes, au contraire, le moteur d’une société moderne, c’est de libérer le travail de chacun, de permettre au salarié de se réaliser dans son activité professionnelle, de réaliser un travail de qualité, qui soit reconnu et dont il soit fier. Cela suppose de nouveaux droits pour les travailleurs qui constituent une sécurité d'emploi et de formation pour contribuer au développement de toute la société et de chacun-e.

 

Agir tout de suite

Rendre impossibles les licenciements boursiers, en créant un droit de veto suspensif des plans de licenciements, assorti d’un droit de propositions alternatives et d’un droit de saisine du crédit bancaire par des fonds régionaux faisant levier sur les banques pour financer ces contre-propositions.

Limiter les contrats précaires à 5 % des effectifs dans les grandes entreprises et 10 % dans les PME, et lutter contre les temps partiels subis en garantissant un plancher de 24 heures hebdomadaires.

Abroger les ordonnances travail et supprimer les mesures d’extension du travail le dimanche. Sécuriser le contrat de travail pour qu’il définisse obligatoirement les conditions d’emploi (salaire, durée, horaire, lieu de travail...) sans possibilité de modification unilatérale par l’employeur.

 

Changer de logique

Adopter une loi de sécurisation de l’emploi et de la formation, c'est le sens de la loi déposée par les député.e.s communistes à l'Assemblée nationale.  Cette loi porte une vision de l’entreprise au service de l’intérêt général : « L’activité économique des entreprises de production de biens ou de services, qu’elles soient privées ou publiques, à but lucratif ou non, a pour finalité le bien-être des producteurs, la sécurité de l’emploi et de la formation, la satisfaction des besoins des citoyens, la préservation de l’environnement. Les choix de gestion des entreprises sont guidés par ces buts qui priment toute autre considération ».

 

Permettant à chaque salarié d’alterner périodes d’emploi et de formation choisie, sans perte de revenu ni passage par le chômage

Restaurant la hiérarchie des normes et donnant de nouveaux pouvoirs aux travailleurs sur les choix d’investissement, de gestion et d’organisation du travail

Engageant la baisse progressive du temps de travail pour aller vers les 32 heures hebdomadaires sans baisse de salaire.

Baisser le coût du capital pour permettre des dépenses des entreprises en salaires, qualifications, embauches, formation, recherche et développement...

De nouveaux pouvoirs aux travailleurs, notamment par des droits décisionnels des comités d'entreprise.

 

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