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20 décembre 2017 3 20 /12 /décembre /2017 14:11
Alors ce budget - par Eric Bocquet, sénateur communiste
Alors ce budget ?

lundi 18 décembre 2017

Conforme à l’engagement de "Transformer la France" - Par Eric Bocquet / 17 décembre 2017

Après le vote dans l’hémicycle du Sénat ce mardi 12 décembre du budget 2018, Public Sénat me demande les impressions et analyses du groupe Communiste Républicain, Citoyen et Écologiste.

Avons-nous bien affaire à un projet de loi de finances de droite ? C’est clairement un budget libéral, le monde nouveau s’inspire terriblement, budgétairement au moins, de l’ancien monde. La même addiction à la réduction de la dépense publique que les gouvernants précédents. Il y a, dans les choix de la majorité présidentielle, des marqueurs très clairs ;

- La suppression de l’ISF, bonne nouvelle pour les 350 000 assujettis disposant d’un patrimoine de 1.3 million d’euros. Vous en êtes ? Plus de 4 milliards de pertes pour le budget de la République.

- La suppression progressive de la taxe d’habitation, idée séduisante à priori pour les contribuables, sauf qu’il s’agit bien d’un coup terrible porté à l’autonomie financière des communes, pourtant garantie par la Constitution. Ce sont ainsi 35% des ressources des communes qui vont disparaître. Les élus locaux seront-ils contraints d’augmenter les taux, les tarifs des services, de supprimer des postes, de réduire ou reporter les investissements nécessaires au développement des communes et aux besoins de la population ?

- Il fut fait grand cas de la hausse de l’Allocation Adulte Handicapé, mais elle sera minorée par la disparition d’autres aides, notamment pour les couples.

- La baisse des APL et ses répercussions pour les bailleurs sociaux, craintes sérieuses pour les investissements en logements… Abbé Pierre 1954 !

- Ce gouvernement décide aussi de supprimer la taxe sur les hauts salaires (plus de 12 000 euros par mois, vous êtes concerné ?) afin d’attirer à Paris les hauts cadres de l’industrie financière de la City à Londres qui viendraient à quitter le Royaume-Uni pour cause de Brexit.

- Nous proposions d’augmenter la taxe sur les transactions financières de 0.3 à 0.5%, M. Macron le supprime pour les mêmes raisons, compétitivité, attractivité etc.

Ce ne sont plus des réformes, ce gouvernement s’est engagé à « transformer » la France. Pour réduire les inégalités, combattre la pauvreté, répartir les richesses ? Vous n’y pensez pas, impossible. Les engagements européens, la dette… Oui les budgets se suivent et se ressemblent tristement, alors on résiste, on propose, on communique pour maintenir vivante la petite flamme de l’alternative… tant qu’il le faudra.

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20 décembre 2017 3 20 /12 /décembre /2017 13:56
1336 jours: la victoire des "Fralib" - au Patronage Laïque Le Gouill-Stade Quilbignonnais le vendredi 19 janvier

Dominique CROGUENNOC, Présidente

et les membres du Conseil d'administration

 

Sont heureux de vous inviter

à la séance du film, suivie d'un débat :

 

La victoire des «FRALIB»

SCOPTI : "1 336 jours, des hauts, débats mais debout" » :

 

au Patronage Laïque Le Gouill-Stade Quilbignonnais,

 

Vendredi 19 janvier 2018 à 20h00, Gde salle du Patro

 

 

en présence de Claude HIRSCH, réalisateur du film

 

Patronage Laïque Le Gouill-Stade Quilbignonnais
15 rue Jean François TARTU 29200 BREST
T 02 98 05 54 37

 

Association Laïque d'Éducation Populaire.

1937-2017 : 80 ans au service du quartier...
www.patrolegouill.infini.fr

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20 décembre 2017 3 20 /12 /décembre /2017 13:54

Le temps des imposteurs ! …

On se souvient qu’au printemps, surfant sur la vague de rejet de plus en plus large de la politique et des partis, sur le refus de voir Le Pen l’emporter au second tour aussi, Macron emporta largement l’élection présidentielle. Dans la logique des institutions de la 5ème République s’en suivit la mise en place d’une’ Assemblée Nationale quasi inimaginable quelques mois auparavant.

Une campagne décomplexée menée avec des arguments simples (pour ne pas dire simplistes) et bien dans l’air du temps : ni gauche, ni droite ; en dehors des partis politiques ; pas de positions idéologiques, rien que du pragmatisme ; avec le courage de faire enfin ce qui est nécessaire depuis des dizaines d’années ; …

On allait voir ce que l’on allait voir ! Et on a vu ! A droite toute !!

Macron et le gouvernement mettent en œuvre une politique brutale pour le monde du travail, inégalitaire, autoritaire visant à remodeler le pays entièrement dans l’intérêt de la Finance.
Dans la continuation et l’aggravation de la loi El Khomery, ils y vont de bon train : démantèlement du code du travail, baisse de l’impôt sur la Fortune (ISF), remise en cause du financement de la sécurité sociale, casse du logement social, austérité redoublée pour les collectivités locales, mise en cause des services publics, abandon de pans entiers de l’industrie, … pour ne citer que cela.

Rien d’étonnant !

…Quand on sait que le 1er ministre, le ministre de l’économie et le titulaire du portefeuille du budget viennent de la droite (Les Républicains) sans compter les nombreux ralliements de celles et ceux qui, après la déroute de Fillon, voulaient trouver un point de chute  pour assurer leur réélection. Ceci d’autant plus facilement que le programme annoncé n’avait rien qui puisse les révulser.

« Ni, ni » ou « et, et » oblige il faut ajouter à cette majorité les transfuges de la « gauche », de la première heure (Collomb, Ferrand, Le Drian, …) ou plus tardifs. Venant du P.S. ou des écologistes comme De Rugy ou Pompili récompensés pour l’un par le « perchoir » de l’Assemblée Nationale, pour l’autre par la présidence de la commission de développement durable et d’aménagement du territoire… Il faut leur rajouter ces socialistes sortants auxquels Macron fait le cadeau, tout en refusant leur adhésion, de ne pas présenter de candidats contre eux aux législatives (Valls, Le Foll, …). En espérant, évidemment, que la reconnaissance du ventre les conduirait à une certaine « compréhension ».

Et puis, rejet des partis oblige, il y a ces bataillons de néophytes (réels ou supposés) de la politique issus de la société civile et du monde économique. Pas des ateliers et des bureaux bien sûr mais plutôt des instances dirigeantes des entreprises. Comme la ministre du travail, ex DRH de Danone et, à ce titre, experte pour répondre aux souhaits et exigences du MEDEF. Celles et ceux qui ont rejoint le mouvement de bonne foi font leur expérience. Il se dit que bon nombre d’entre eux commencent sérieusement à se poser des questions quant à la nouvelle façon de faire de la politique annoncée comme un marqueur de la nouvelle majorité !

Le nombre de députés du groupe majoritaire, leur inexpérience souvent, leur diversité d’origine servent de prétexte à l’instauration d’une discipline de fer qui percute les cultures différentes et sans doute les ambitions aussi. La conséquence est un fonctionnement vertical à l’extrême. Où toutes les décisions se prennent dans l’entourage immédiat du président. Sans que ni la population, ni les élus n’aient voix au chapitre.

 

…et le temps des responsabilités

Le résultat des élections du printemps éclate comme un coup de tonnerre dans les partis politiques contraints de se poser des questions sur leurs orientations, leurs pratiques et la rupture de leurs liens avec la population.

Les forces de gauche aussi évidemment. Mais il leur incombe en plus une responsabilité particulière : celle d’organiser la riposte et de préparer l’alternative.
En effet ce que Macron veut mettre en œuvre, en brûlant les étapes, ce n’est pas seulement de changer de politique. Il se place d’ailleurs dans la continuité de ses prédécesseurs dans bien des domaines. Ce qui est en cause, à l’étape actuelle du capitalisme mondialisé, ce sont les fondements même du caractère social de notre république qu’il s’agit d’abattre pour laisser le champ  libre à la domination sans partage de la Finance à qui aucune part des richesses ne doit échapper.
Mais, en même temps, ces orientations se heurtent aux besoins des populations et aux exigences croissantes des peuples qui sentent, qui savent qu’il n’y a pas de fatalité et que les choses pourraient aller autrement.
Par ailleurs de plus en plus nombreux sont celles et ceux qui prennent conscience de l’imminence d’une véritable catastrophe  écologique si les mêmes choix sont maintenus.

La gravité des menaces, l’importance des enjeux placent donc chacun devant ses responsabilités. Et particulièrement les forces de progrès. Quelle que soit la légitimité des autres préoccupations, il n’y a pas d’autre priorité que la construction du rassemblement de tous ceux qui sont prêts à s’unir pour que prévalent d’autres choix.

Ce rassemblement ne pourra évidemment pas faire l’impasse sur les raisons et les responsabilités qui ont conduit à la situation actuelle. Mais, ce bilan étant fait ,il ne saurait être question de multiplier les prétextes pour  dresser des obstacles. Y ont légitimement leur place, à titre individuel ou collectif, tous ceux qui, tournant le dos aux politiques d’austérité passées,  veulent créer les conditions d’une alternative répondant aux besoins des populations et des peuples. Sans hégémonie et sans volonté de leadership !

Face à la victoire des imposteurs c’est le chemin de la responsabilité.

 

Alain David

Morlaix le 19-12-2017

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20 décembre 2017 3 20 /12 /décembre /2017 13:47
Manif du 2 décembre pour la défense du lycée Jean Moulin de Plouhinec

Manif du 2 décembre pour la défense du lycée Jean Moulin de Plouhinec

LA DECISION DU CONSEIL REGIONAL DE LIQUIDER LE LYCEE JEAN MOULIN EST UN VERITABLE SCANDALE (PCF Cap Sizun et Douarnenez)

LA DECISION DU CONSEIL REGIONAL DE LIQUIDER LE LYCEE JEAN MOULIN EST UN VERITABLE SCANDALE.

 

La majorité Macroniste et socialiste du Conseil Régional rejointe dans un vote à bulletin secret par quelques « opposants » de la droite et au mépris de la population locale, des élèves et de leurs parents, de l’ensemble des personnels du lycée professionnel Jean Moulin de Plouhinec vient donc de voter l'arrêt de mort de ce lycée le 14 décembre 2017 !

Cette décision du Conseil Régional, dans la lignée des positions du Rectorat n'ayant jamais eu la volonté de développer cet établissement, est peu soucieuse de l'avenir des jeunes, du nécessaire développement de l'économie « bleue » par la diversification des filières de formation maritime.

Dicté par des arguments financiers à courte vue, ce choix méprisant pour notre territoire annonce d'autres renoncements : ne baissons pas les bras, persévérons dans notre lutte pour garder et développer notre lycée, la vie de notre bout du monde.

PCF CAP SIZUN ET DOUARNENEZ

 

 

Plouhinec, lycée Jean Moulin, samedi 2 décembre : le Cap dans la rue contre la fermeture du lycée professionnel (compte rendu et photos Yvonne Rainero et Roberte Saint Jalme)

Vous ne pouvez pas enterrer le lycée Jean Moulin de Plouhinec - lettre ouverte de la Fédération du Finistère du PCF au président de la région Bretagne, Loïg Chesnais-Girard

 

LA DECISION DU CONSEIL REGIONAL DE LIQUIDER LE LYCEE JEAN MOULIN EST UN VERITABLE SCANDALE (PCF Cap Sizun et Douarnenez)

Fédération du Finistère

5, rue Henri Moreau

29200 Brest

 

Monsieur le Président

Conseil Régional de Bretagne

283 avenue du Général Patton

CS 21101

35711 Rennes cedex 7

 

Brest le 11 décembre 2017

 

Objet : avenir du lycée Jean Moulin Plouhinec

 

Monsieur le Président de la Région Bretagne, Loïg Chesnais-Girard

 

Le Conseil Régional que vous présidez a fait de la maritimité une des pierres angulaires des politiques publiques.

Certains de vos services y sont dédiés et les vice-présidents en charge de ces questions multiplient les déclarations officielles, les chartes, les colloques, les journées thématiques.

Par ailleurs les milieux économiques autorisés se réjouissent du nouvel essor des industries de plaisance qui, nous dit on, ont un besoin urgent de salariés. Voila encore un beau sujet à vocation régionale.

Il n'est pas question d'ignorer un seul instant la promesse des énergies marines renouvelables, encore balbutiantes, empêtrées dans les logiques du profit immédiat, mais outils indispensables de la transition énergétique, qui elle aussi ouvre la voie à des compétences et des formations nouvelles intéressant le «cœur de métier» et les fonctions support

Enfin la pêche et les cultures marines ; identités fortes de nos territoires, filières de compétences particulières, porteuses d'emplois et de savoirs-faire, retiennent toutes les attentions. Leur maintien, leur renouvellement et leur développement sont intimement liés à la qualité et l'inventivité des filières de formations.

Tout un chacun se doit de soutenir l’économie bleue, secteur d'avenir.

Et vous, de votre côté vous vous apprêtez à fermer le lycée Jean Moulin à Plouhinec dont les sections s’intègrent largement aux besoins actuels de la filière maritime.

Curieuse logique.

Oui curieuse logique au moment même où nous avons besoin d'imaginer les formations de demain, où nous avons besoin de tout le monde, partout ; où l'accès concret, physique aux établissements est un des enjeux majeurs.

Curieuse logique aussi en terme d'aménagement et d'équilibre du territoire, de revitalisation des zones rurales, qui risque d'en dire long sur les préoccupations véritables de la Région et des services de l'Etat. Car...c'est au pied du mur que l'on voit le maçon !

Les personnels du lycée Jean Moulin se battent depuis longtemps pour le développement de leur établissement. Ils ont avancé des propositions depuis de nombreuses années sans qu'elles soient jamais examinées et encore moins prises en compte.

Vous qui faites du respect des acteurs du territoire un axe prioritaire de votre gestion ; vous seriez bien inspiré de les entendre et surtout des les écouter.

Il est donc impératif pour faciliter l'échange de points de vue de retirer de l'ordre du jour de la prochaine session du Conseil Régional la délibération actant la fermeture du lycée Jean Moulin.

Je vous prie de croire Monsieur le Président en mes sentiments les meilleurs.

Ismaël Dupont

Secrétaire départemental du Parti communiste français.

 

 

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19 décembre 2017 2 19 /12 /décembre /2017 21:39

COMMUNIQUE DE PRESSE

 PROCÈS GEORGES TRON : L'URGENCE DE FORMER LES MAGISTRATS (PCF)

 Le procès de Georges Tron, ancien maire de Draveil et ancien
secrétaire d¹État, accusé de viol et d'agression sexuelles par des
collaboratrices, suscite colère et indignation. Ce sont les plaignantes
qui, en réalité, se sont retrouvées au banc des accusé-e-s. Quelle
victime osera désormais porter plainte contre son violeur alors que la
parole des femmes est à ce point discréditée?

 Le récit est glaçant. Le président de la cour d'assises a interrogé
les femmes qui se déclarent victimes avec une violence insoutenable :
« Vous vous laissez déshabiller sans rien dire ? », « Vous aviez une
culotte ou un string ? ». Autant de questions imprégnées de la
culture du viol, culpabilisantes et déstabilisantes pour ces femmes. En
larmes, elles ont d'ailleurs dû sortir de la salle, tant elles étaient
submergées par l'émotion, la révolte, l'incompréhension, la honte
injustifiée.

 Nous voyons bien qu'il persiste un grave problème dans la formation
des personnel.le.s de justice et de police. Alors que la parole se
libère et que les femmes osent porter plainte, elles se retrouvent
confrontées à des obstacles inadmissibles et à de nouvelles
violences, rendant ineffectif leur droit à disposer de leur corps.

 En déclarant, grande cause nationale les violences faites aux femmes,
le Président de la République s'est engagé à agir. Nous attendons
donc de lui et de son gouvernement des actes, afin de mettre en ¦uvre
un plan d'urgence contre les violences sexuelles et sexistes, avec un
budget d'au moins un milliard d'euros et des formations immédiates pour
l'ensemble des personnel.le.s de justice et de police.

 Laurence Cohen et Hélène Bidard,

 Responsables nationales des Droits des femmes et du Féminisme du PCF,

 Paris, le 18 décembre 2017.
 

Procès Georges Tron: l'urgence de former les magistrats (PCF)
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19 décembre 2017 2 19 /12 /décembre /2017 21:31
Conseil communautaire du 18 décembre: photos de Pierre-Yvon Boisnard et compte rendu partiel d'Ismaël Dupont
Conseil communautaire du 18 décembre: photos de Pierre-Yvon Boisnard et compte rendu partiel d'Ismaël Dupont
Conseil communautaire du 18 décembre: photos de Pierre-Yvon Boisnard et compte rendu partiel d'Ismaël Dupont
Conseil communautaire du 18 décembre: photos de Pierre-Yvon Boisnard et compte rendu partiel d'Ismaël Dupont
Conseil communautaire du 18 décembre: photos de Pierre-Yvon Boisnard et compte rendu partiel d'Ismaël Dupont
Conseil communautaire du 18 décembre: photos de Pierre-Yvon Boisnard et compte rendu partiel d'Ismaël Dupont
Conseil communautaire du 18 décembre: photos de Pierre-Yvon Boisnard et compte rendu partiel d'Ismaël Dupont
Conseil communautaire du 18 décembre: photos de Pierre-Yvon Boisnard et compte rendu partiel d'Ismaël Dupont
Conseil communautaire du 18 décembre: photos de Pierre-Yvon Boisnard et compte rendu partiel d'Ismaël Dupont
Conseil communautaire du 18 décembre: photos de Pierre-Yvon Boisnard et compte rendu partiel d'Ismaël Dupont
Conseil communautaire du 18 décembre: photos de Pierre-Yvon Boisnard et compte rendu partiel d'Ismaël Dupont
Conseil communautaire du 18 décembre: photos de Pierre-Yvon Boisnard et compte rendu partiel d'Ismaël Dupont
Conseil communautaire du 18 décembre: photos de Pierre-Yvon Boisnard et compte rendu partiel d'Ismaël Dupont
Conseil communautaire du 18 décembre: photos de Pierre-Yvon Boisnard et compte rendu partiel d'Ismaël Dupont
Conseil communautaire du 18 décembre: photos de Pierre-Yvon Boisnard et compte rendu partiel d'Ismaël Dupont

Au conseil communautaire hier soir étaient présents une vingtaine de membres d'associations défendant l'accueil des migrants dont les Utopistes, des membres du collectif pour un accueil digne des migrants en pays de Morlaix, et des militants de France insoumise. Ils voulaient dénoncer les conditions d'accueil des migrants à Lampaul, les expulsions de dublinés, le renforcement réel aux conséquences humaines dramatiques de la politique répressive à l'égard des migrants de la part de Macron et de son ministre de l'intérieur Collomb, la suspicion vis-à-vis des jeunes migrants mineurs isolés et les tests osseux. On demandait aussi dans ce texte de prendre vraiment en charge, dans l'urgence, le problème de l'hébergement des réfugiés, avec des solutions publiques et collectives, car aujourd'hui ce sont bien souvent les citoyens qui hébergent des jeunes migrants mis à la rue.

Les Utopistes avaient envoyé un texte dans l'après-midi au président de Morlaix-Communauté Thierry Piriou et à plusieurs élus communautaires demandant à pouvoir le lire en Assemblée. Thierry Piriou y a fait référence en début de Conseil en apportant quelques éléments de réponse, mais sans vouloir donner la parole aux militants, ce qui a donné lieu à des réactions d'hostilité très marquée de la part de certains d'entre eux dénonçant les élus dans leur globalité qui, selon eux, ne feraient rien, qui laisseraient les migrants à la rue, être expulsés au péril de leur vie…

Pour ma part, j'ai toujours défendu à titre personnel et dans le cadre de mes responsabilités politiques, en tant qu 'élu, l’accueil des migrants et réfugiés en France et sur le territoire de Morlaix, porté les revendications des Utopistes (qui ont fait et continuent à faire un travail tout à fait nécessaire avec un investissement très généreux comme d'autres associations et collectifs engagés dans la défense des migrants) et des autres associations de défense des migrants dans les Assemblées, et je ne m'estime aucunement concerné par les accusations portées par certaines personnes présentes au conseil hier. Même si je comprends l'exaspération et la colère face à ce que l'ont fait subir à beaucoup de migrants déjà traumatisés par leurs chemins d'exil et leurs histoires au pays, je trouve qu'elles sont aussi particulièrement inadaptées et injustes pour un certain nombre d'élus qui ont mouillé leur chemise pour l'accueil des migrants parmi les élus communautaires présents hier soir, le maire de Pleyber-Christ, en particulier, qui a accueilli un CAO dans sa commune avec un fort engagement de ses élus.

Qualifier les élus locaux de « lâches », « d'indifférents », « d'assassins » comme on l'a entendu hier soir de la part de certains, n'est pas propice à faire avancer le moins du monde la cause de l'accueil des migrants, selon moi, car cela globalise injustement là où des élus s'engagent réellement, et que les responsabilités principales de la situation sont du côté du gouvernement, de l’État et de cette politique inhumaine portée au niveau national et de l'Union Européenne.

Nous avons un problème commun qui est difficile à résoudre et une politique de l’État qu'il faut dénoncer et changer, et ce n'est pas en divisant les bonnes volontés qu'on y arrivera.

Il y a avait aussi une présence d'une douzaine de citoyens défendant le renforcement des transports en commun sur le secteur sud et sud-est de Morlaix-Communauté.

Pour ma part, je suis intervenu à plusieurs reprises lors de ce conseil communautaire :

- D'abord, suite à l'intervention de Thierry Piriou faisant part d'une partie des demandes des Utopistes et du contenu de leur lettre, pour demander où en étaient réellement les démarches pour ouvrir un CADA à Morlaix afin de trouver une solution d'accueil plus adaptée pour les demandeurs d'asile, sachant que j'avais présenté un vœu dans ce sens en début d'année du temps de la présidence de Jean-Luc Fichet, qui m'avait répondu que les contacts étaient pris au niveau des services de l’État. Thierry Piriou m'a fait la même réponse en parlant d'une réunion qui a eu lieu avec la DDCS à ce sujet, et du fait que Coallia avait été choisi pour être porteur de projets sur la création de CADA dans le Finistère pour répondre à la demande de l’État mais maintenant, il faut que des communes se manifestent effectivement pour proposer des solutions d'hébergement collectif et qu'il y ait une vraie volonté politique sur le territoire.

 

- Puis, réagissant à un exposé de décisions prises par délégation et usage des prérogatives du bureau communautaire contenant une subvention apportée à l'ORPAM, j'ai rappelé que Claude Le Luc, son président, et ses administrateurs, ont lancé un message d'alerte sur la baisse des subventions publiques, le manque d'assurance sur la capacité à financer le poste de salarié sur lequel reposent les activités de l'association, vu que le déficit atteint cette année 5 700€..

 Avec pourtant un nombre d'adhérents de l'ORPAM a augmenté de 65% en 5 ans, avec plus de 170 adhérents en plus enregistrés (430 adhérents en tout, ce n'est pas rien!). Morlaix-Communauté s'est désengagé du printemps des générations (prix pour les jeunes créateurs d'entreprises innovants) animé par l'ORPAM et ne donne aucune subvention de fonctionnement à l'ORPAM alors que l'association, plus qu'un simple club de retraités, organisateur de loisirs et de voyages ou club d'amitié, poursuit en même temps que ces fonctions très utiles des objectifs de santé publique dans la prévention du vieillissement, la lutte contre l'isolement, des objectifs d'éducation continue et d'éducation populaire, de sport pour les seniors, de conseil et d'écoute. L'ORPAM a également un rôle d'information des personnes âgées, de formation des stagiaires et de conseil et concertation pour les politiques pour les seniors et associatives.Pourtant, près de la moitié des adhérents de l'ORPAM viennent de commune autres que Morlaix, et Morlaix qui conventionne l'ORPAM lui attribue environ 45 000€ par an (subvention qui avait baissé il y a quelques années). "On va tranquillement vers un dépôt de bilan" a dit Claude Le Luc lors du précédent Conseil d'administration. . « Il ne reste que 2 ou 3 ans possible à tenir comme cela ». Et pourtant, le travail quotidien de 4 ou 5 bénévoles très qualifiés, dévoués et expérimentés n'est pas compté en charges financières pour l'ORPAM, et pourtant toutes les possibilités d'économie ont été explorées. L'ORPAM pousse donc un cri d'alarme. Il doit être entendu, et être suivi d'actions... Les retraités sont 5 fois plus nombreux aujourd'hui qu'en 1967. Ils sont 14 millions maintenant contre 3 millions en 67, grâce aux progrès de l'espérance de vie, au baby boom de la Libération. Le Pays de Morlaix a lui même une population plus vieille que la moyenne du Finistère et a fortiori que le reste de la France. L'accompagnement du vieillissement de la population par des politiques publiques locales adaptées fait censément partie du projet de territoire de Morlaix Communauté sur les 10 ans à venir mais il n'y a pas d'actions significatives qui correspondent à ces déclarations d'intentions.

 

En fin de conseil, Marie Simon Gallouedec, pour la majorité municipale morlaisienne, a défendu les mêmes positions que moi sur l'ORPAM en disant son accord avec ce que j'avais porté en début de conseil et la nécessité d'inscrire le soutien à cette association qui emploie du personnel et qui rend un service d'intérêt public à des usagers de tout le territoire de Morlaix-Communauté dans les attributions de Morlaix-Communauté.

 

- Je suis intervenu aussi contre une modification des délégations du conseil communautaire au président et au bureau communautaire prévoyant que le bureau communautaire pourrait attribuer désormais des subventions jusqu'à 20 000 aux associations (contre 3 000 €) auparavant sans que cela fasse l'objet d'information et de débat avant prise de décision en Conseil Communautaire, ce qui pose pour moi un problème de transparence et de démocratie dans l'utilisation des fonds publics. Je me suis abstenu sur ce rapport (seul dans l'assemblée).

 

- Je suis intervenu aussi sur l'avenant concernant une augmentation du service sur la desserte sud du territoire à travers la création de deux allers-retours quotidiens supplémentaires sur deux lignes express reliant Morlaix et Plouigneau d'un côté, Morlaix, Plourin et Plougonven de l'autre, et cela à titre expérimental pour un coût annuel de 93 500€ Hors Taxe. J'ai salué le résultat de la lutte déterminée et du travail de proposition et de sollicitation régulière des élus du collectif citoyen pour renforcer la desserte du sud de la communauté en transport en commun. La lutte paye partiellement dans cette affaire comme dans le débat sur les fermetures de déchetteries. J'ai fait part d'une demi-satisfaction que l'on rompe enfin avec le statut quo en matière d'offre de transport en commun en faisant monter en puissance le service, même de manière limitée et marginale, ce qui s'impose au regard des besoins de mobilité des jeunes et personnes âgées qui vivent dans les communes périphériques, de la lutte contre le réchauffement climatique et du soutien au pouvoir d'achat des familles. Toutefois, j'ai remarqué que l'arrivée à Morlaix de la ligne 36 express se faisait par St Fiacre et qu'il n'y avait pas de liaison rapide avec le centre-ville ensuite et surtout, qu'il n'y avait pas de solution satisfaisante de transport par car le samedi sur l'axe Morlaix-Plourin-Plougonven.

Ismaël Dupont

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19 décembre 2017 2 19 /12 /décembre /2017 17:00

Communiqué PCF Pays de Concarneau et de Quimperlé

Le 18 décembre 2017 

Une délégation des communistes des pays de Concarneau et de Quimperlé, accompagnée de militants de République et Socialisme a rencontré, le lundi 18 décembre les salariés et les fonctionnaires de la plate forme industrielle de courrier de Quimperlé, en grève depuis le matin.

Les grévistes (90% du personnel) s'opposent à la réorganisation concoctée par les directions locales et régionales dans le plus grand secret et qui se fixe pour objectif la suppression de 6 postes de facteurs.

Cette réorganisation à l'économie entraîne la refonte de toutes les tournées des secteurs concernés.

Le Parti communiste apporte son soutien sans réserve aux postiers en lutte pour la défense de leur condition de travail, de l'emploi et la qualité du service public.

Il salue leur courage et leur détermination. Chacun mesure ce qu'il en coûte d''être obligé à se mettre en grève pour se faire entendre et respecter.

Le PCF remercie les postiers pour l’engament dont il font preuve dans le maintien et le développement des services rendus à la population où la poste tient un rôle essentiel.

Quimperlé le 18 décembre 2017.

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19 décembre 2017 2 19 /12 /décembre /2017 15:38
Journée internationale des migrants: pour des politiques d'accueil, d'hospitalité, et de fraternité (PCF)

Journée internationale des migrants : Pour des politiques d'accueil, d'hospitalité et de fraternité

 

Aujourd'hui, lundi 18 décembre, journée internationale des migrants sous l'égide de l'ONU, est l'occasion de manifester notre solidarité avec ces hommes et ces femmes et d'appeler à des politiques d'accueil, d'hospitalité et de fraternité.

 

Le président de la République et son gouvernement veulent passer aujourd'hui à une nouvelle étape en se livrant à une véritable chasse à l'homme en triant les migrants au sein même des centres d'hébergement qui sont censés les accueillir et les protéger.

Sont concernés les réfugiés, ceux en attente de leur demande d'asile ou déboutés, ou enfin relevant des accords de Dublin.

Cette circulaire du 12 décembre -la circulaire de la honte- provoque colère et condamnation de la part des associations, de toutes celles et ceux attaché-es à la défense des droits humains.

Le Parti communiste français exige son abrogation immédiate. L'accueil inconditionnel de toute personne en situation de détresse doit être respecté.

Cette circulaire annonce une série de projets de loi en janvier renforçant une politique de dissuasion migratoire, d'expulsion massive et d'externalisation.

Cette politique du chiffre est vouée à l'échec : son inhumanité, son coût, son inefficacité rendent nécessaire plus que jamais le besoin d'une autre politique migratoire.

Celle du respect et de l'accueil, celle de l'investissement pour qu'aucun migrant et migrante ne dorme dans la rue, que soit entamé un processus de régularisation et favoriser leur intégration au sein de la société française.

 

Le PCF tient à saluer les associations, les citoyens qui sont engagés dans des actes de solidarité concrète et pérenne à l'égard de ces hommes et ces femmes qui ont droit à notre hospitalité. Il exige l'arrêt des poursuites à l'égard des militants injustement poursuivis.

Le PCF, ses élus, ses militants sont à leurs côtés et travaillent ensemble à trouver des solutions durables, à instaurer de nouveaux critères pour élargir l'accueil et la protection des migrants.

 

A l'heure de la mondialisation, les migrations sont une réalité incontournable. Un Pacte mondial pour les migrations devra être adopté en 2018 lors de l'Assemblée générale de l'ONU pour protéger encore mieux et plus les droits des migrants et des réfugiés. Devront à cette occasion être réaffirmés la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, la Convention de Genève et des traités internationaux et européens. Ils devront s'élargir à des nouvelles dispositions en faveur de l'accueil des migrants environnementaux et fuyant la pauvreté.

Journée internationale des migrants: pour des politiques d'accueil, d'hospitalité, et de fraternité (PCF)
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19 décembre 2017 2 19 /12 /décembre /2017 13:00
Le défenseur des droits Jacques Toubon: "l'affaiblissement de l'effectivité des droits des étrangers est aujourd'hui sans précédent"
J. Toubon : "L’affaiblissement de l’effectivité des droits des étrangers est aujourd’hui sans précédent"

mardi 19 décembre 2017

Le 18 décembre dernier, le Défenseur des droits a rappelé que "le respect des droits des étrangers est un marqueur essentiel du degré de protection et d’effectivité des droits et libertés dans un pays."

Or, la politique migratoire actuelle est sous-tendue par la volonté de séparer des « bons » réfugiés, ceux qui peuvent effectivement prétendre à une protection au titre de l’asile, et des « mauvais » migrants, dits « économiques », explique t-il.

Il dénonce cette distinction qui est "dépourvue de sens - les causes de l’exil sont multifactorielles -, elle conduit à jeter le discrédit et la suspicion sur l’ensemble des étrangers, dont on cherche à déterminer si leur choix d’atteindre l’Europe est justifié et pas simplement utilitaire, au risque de priver certains d’une protection dont ils seraient en droit de bénéficier".

Dans son rapport sur les droits fondamentaux des étrangers en France publié le 9 mai 2016, il constatait que cette logique de suspicion "irrigue l’ensemble du droit français applicable aux étrangers, qu’ils soient arrivés récemment ou durablement installés sur le territoire. Elle menace le respect des droits les plus fondamentaux et porte atteinte à la dignité de tous."

En 18 mois, ces constats ont revêtu une acuité croissante. "Jamais le droit et les pratiques administratives n’ont autant appréhendé les individus comme « étrangers » avant de les considérer comme des enfants, des malades, des travailleurs ou des usagers du service public, ceux qu’ils sont comme tout autre personne. L’affaiblissement de l’effectivité des droits des étrangers est aujourd’hui sans précédent : les difficultés pour entrer sur le territoire, même au titre de l’asile, se combinent avec une précarisation croissante des conditions de vie et de séjour des étrangers présents en France ainsi qu’avec un développement sans précédent des moyens mis au service de l’éloignement de ceux qui n’auraient pas vocation à demeurer sur le territoire."

"Derrière les discours et les politiques axés sur la « maîtrise des flux », les visages des femmes, des hommes et des enfants deviennent invisibles".

Le Défenseur des droits estime qu’il est urgent de procéder, en matière migratoire, "à un véritable changement de cap pour penser une politique d’accueil et d’hospitalité véritablement humaine, dont le coeur serait le respect de la dignité et des droits fondamentaux ainsi que l’exigent les textes auxquels la France a souscrit."

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19 décembre 2017 2 19 /12 /décembre /2017 11:30
"Des gens meurent en silence" : des médecins humanitaires alertent sur la situation syrienne de la Ghouta, près de Damas

La Ghouta, enclave syrienne bouclée par l'armée du régime de Bachar Al-Assad, est assiégée et bombardée. Différentes ONG se mobilisent pour apporter de l'aide aux civils alors que les accès humanitaires sont coupés. 

Il y a un an, le monde entier parlait de la chute d'Alep, ville martyr en Syrie, reconquise par le régime de Bachar Al-Assad au prix de centaines de morts. L'histoire se répète aujourd'hui dans la région de la Ghouta, à l'est de Damas. 
Cette petite enclave, totalement bouclée par l'armée syrienne, est assiégée et bombardée. Elle ne dispose aujourd'hui d'aucun accès humanitaire. Les ONG se mobilisent pour tenter d'aider les civils, en particulier l'Union des organisations de secours et de soins médicaux (UOSSM), qui finance des hôpitaux et soutient des médecins en Syrie.

100 000 enfants pris au piège de la Ghouta

Le drame de la Ghouta hante Ziad Alissa. "Il y a presque 370 000 personnes assiégées dans une zone qui ne fait pas plus de 30 kilomètres carrés", alerte le médecin d'origine syrienne, qui préside l'UOSSM-France. Parmi elles, 100 000 enfants sont pris au piège. Des milliers d'entre eux souffrent de malnutrition et au moins 130 ont besoin d'une évacuation médicale d'urgence. 

Tous les accès humanitaires sont fermés. Les habitants manquent de tout, de nourriture, de médicaments... Il y a des blessés et des malades. C'est donc vraiment une catastrophe.

Ziad Alissa, médecin urgentiste et président de l'UOSSM à france info
 

La Ghouta est l'une des quatre zones de "désescalade" définies par la Turquie, la Russie et l'Iran qui mènent leurs négociations de paix en Syrie. Mais il n'y a pas eu de trêve dans cette région. "Tout le monde avait l'espoir qu'il n'y aurait plus de bombardements, qu'il y aurait des accès humanitaires mais malheureusement ce n'est pas le cas. Nos collègues sur place nous racontent toujours une situation catastrophique."

Les médecins contraints de prendre des pseudos

Régulièrement, Ziad Alissa appelle certains de ses collègues dans la Ghouta. Tous utilisent des pseudos pour protéger leur identité sur place. "Il reste quelques médecins qui veulent rester avec leurs familles. Ce sont vraiment des héros. Je pense qu'il est de notre devoir d'aller les aider", explique l'anesthésiste. Ainsi, un de ses confrères décrit une situation catastrophique depuis la Ghouta.

"Les civils ont peur, il n'y a rien à manger et ils redoutent l'hiver"

Abou Kinan, médecin dans la région de la Ghouta à France Info

"Ne nous oubliez pas", implore Abou Kinan.

Une autre consœur raconte la difficulté de la situation humanitaire à Ziad Alissa. Elle s'occupe de Rama, une petite fille de quatre ans, devenue l'un des visages de la tragédie de la Ghouta. Rama souffre d'un cancer de la gorge diagnostiqué il y a huit mois mais elle ne peut plus suivre de traitement parce qu'elle est coincée dans l'enclave. Conséquence : les médecins ne peuvent que traiter les symptômes d'une maladie qui s'aggrave chaque jour. 

"Il est temps de faire quelque chose, de réagir pour aller aider ces gens qui souffrent et qui meurent en silence", alerte Ziad Alissa. 

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