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22 décembre 2017 5 22 /12 /décembre /2017 06:37
Catalogne: retour à la case départ
Catalogne, retour à la case départ
JEUDI, 21 DÉCEMBRE, 2017
HUMANITE
Les Catalans ont massivement voté ce jeudi 21 décembre. A l’issue de ce scrutin anticipé très attendu, le bloc indépendantiste confirmerait son assise, selon des premiers résultats encore très provisoires, et serait en passe de conserver sa majorité absolue au parlement. Ce résultat est un désaveu cinglant pour le pouvoir central du Parti populaire et sa stratégie du tout répressif contre le nationalisme catalan.
Tout ça pour ça, serait-on tenté d’écrire, à l’issue des élections catalanes du 21 décembre. Les trois formations qui composent le bloc indépendantiste seraient en passe de conserver leur majorité absolue au parlement fixée à 68 députés, selon des résultats encore très provisoire. Cuidadanos (C’S), la formation de droite conduite par la députée Ines Arrimadas, serait désormais le parti le plus important en Catalogne (36 parlementaires). Au sein des sécessionnistes, avec peut-être 32 élus, ERC, la Gauche républicaine emmenée par Oriol Junqueras, le vice-président déchu qui se trouve derrière les barreaux, s’inclinerait devant Junts per Catalunya (34 sièges), la coalition de Carles Puigdemont, le président destitué de la Generalitat qui a fait campagne depuis Bruxelles où il s’est exilé. Quant à leur partenaire de la Candidature d’unité populaire, (CUP – extrême gauche), elle cèderait du terrain au profit de ses grands frères avec seulement 4 députés contre 11. Mais comme en 2015, il se peut bien que ce soit ce parti anti-capitaliste qui offre la majorité absolue au camp indépendantiste. 
Dans le bloc des anti-sécessionnistes C’S confirme donc sa constante progression depuis sa création en 2006 pour justement contrer la dynamique nationaliste. Cette formation néolibérale et très conservatrice concernant les questions territoriales n’est toutefois pas parvenue à manger sur l’électorat socialiste, puisque le PSC qui progresserait de deux sièges (18 contre 16). En revanche, elle a siphonné les voix du Parti populaire (PP-droite) qui se fait laminer des urnes, passant de 11 à 4 députés. Quant à Catalogne en Commun-Podemos, elle décrocherait 8 élus contre 11, en 2015. La coalition de gauche espérait être la clé du scrutin en cas de négociations en vue de former un gouvernement qui ne soit ni sur base de la Déclaration unilatérale d’indépendance (DUI) ni en faveur de la mise sous tutelle par Madrid de la région à coup d’article 155 de la Constitution. . 
Si ces tendances se confirment, on pourra affirmer que ce scrutin est d’abord une gifle pour le gouvernement central du Parti populaire. Son président Mariano Rajoy a pourtant mis tous les moyens pour étouffer l’élan indépendantiste. Il a d’abord lancé la police qui a chargé violemment contre les votants du référendum, certes illégal, du 1er octobre, censé lancé le processus de séparation d’avec l’Espagne. Puis il a saisi la justice pour dissoudre les organes législatifs, exécutifs et ôter ainsi toutes compétences à la riche région catalane. Cette manœuvre populaire a été perçue comme une insulte par nombre de Catalans, au delà des seuls rangs indépendantistes. Ce scrutin marque bien l’échec de la judiciarisation du conflit catalan. 
Et désormais, que va-t-il se passer ? Mariano Rajoy respectera-t-il le verdict des urnes ou décidera-t-il de passer outre au nom du respect de l’unité de l’Espagne ? Les indépendantistes appliqueront-ils leur feuille de route d’implantation de la République indépendante comme ils l’ont affirmé durant la campagne au risque de tomber de nouveau sous le coup de la loi ? Ce statu quo est pourtant mortifère, dangereux. Face à la polarisation d’une société désormais fracturée, le débat institutionnel entre Madrid et Barcelone est la seule voie viable. Mais les uns et les autres accepteront-ils de s’asseoir à une table pour dialoguer ? C’est là tout l’enjeu des prochains jours. 
Journaliste à la rubrique Monde
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21 décembre 2017 4 21 /12 /décembre /2017 20:33
Compte rendu du Conseil Municipal du 21 Décembre par Delphine Van Hauwaert et Jennifer Pinel, Ouest-France. Une petite partie seulement des débats et des interventions y est reprise mais l'article fait référence à nos interventions, à Jean-Pierre Cloarec et à moi, contre 80 000€ d'investissement dans la vidéo-surveillance.

Compte rendu du Conseil Municipal du 21 Décembre par Delphine Van Hauwaert et Jennifer Pinel, Ouest-France. Une petite partie seulement des débats et des interventions y est reprise mais l'article fait référence à nos interventions, à Jean-Pierre Cloarec et à moi, contre 80 000€ d'investissement dans la vidéo-surveillance.

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21 décembre 2017 4 21 /12 /décembre /2017 20:10
Jérusalem, maison du quartier arabe annexée par Sharon: photo Mission AFPS Nord-Finistère en Palestine, avril 2015

Jérusalem, maison du quartier arabe annexée par Sharon: photo Mission AFPS Nord-Finistère en Palestine, avril 2015

Jérusalem. L'ONU condamne à une large majorité la décision américaine
LORENZO CLÉMENT AVEC AFP
JEUDI, 21 DÉCEMBRE, 2017
L'HUMANITE
L'Assemblée générale de l'ONU a adopté jeudi à une large majorité une résolution condamnant la reconnaissance par Washington de Jérusalem comme capitale d'Israël.
Après le Conseil de sécurité, l'Assemblée générale de l'ONU a voté ce jeudi sur une résolution condamnant la reconnaissance par Washington de Jérusalem comme capitale d'Israël, sur fond de vives menaces de Donald Trump contre ceux qui adopteront ce texte. Sur les 193 pays membres, 128 ont voté pour cette résolution et neuf contre, 35 pays décidant de s'abstenir lors d'un scrutin que le président américain avait promis de scruter de près, menaçant de représailles financières ceux qui soutiendraient le texte.
 
Les Palestiniens se sont félicités du vote jeudi de l'Assemblée générale de l'ONU qui a adopté à une large majorité une résolution condamnant la reconnaissance par les Etats-Unis de Jérusalem comme capitale d'Israël. "Cette décision réaffirme que la juste cause des Palestiniens bénéficie du soutien du droit international (...) Nous allons poursuivre nos efforts à l'ONU et dans d'autres forums internationaux pour mettre fin à l'occupation (israélienne) et créer un État palestinien avec comme capitale Jérusalem-Est", a affirmé le porte-parole du président palestinien Mahmoud Abbas.
 
Les Etats-Unis avaient pourtant renouvelé leurs menaces jeudi à l'Assemblée générale de l'ONU contre les pays qui s'apprêtaient à voter une résolution condamnant la reconnaissance par Washington de Jérusalem comme capitale d'Israël, suscitant une nouvelle bronca après cet acte symbolique déjà largement condamné.
"Les Etats-Unis se souviendront de cette journée qui les a vus cloués au pilori devant l'Assemblée générale pour le seul fait d'exercer notre droit de pays souverain", a déclaré l'ambassadrice américaine aux Nations unies Nikki Haley avant le vote. "Nous nous en souviendrons quand on nous demandera encore une fois de verser la plus importante contribution" financière à l'ONU, a-t-elle lancé. Elle a déploré de devoir "payer pour le privilège douteux d'être méprisés", menaçant à nouveau de "mieux dépenser" l'argent des Américains à l'avenir. Donald Trump, qui a annoncé le 6 décembre sa décision sur Jérusalem à rebours de la position traditionnelle américaine, avait pris les devants mercredi. "Ils prennent des centaines de millions de dollars et même des milliards de dollars et, ensuite, ils votent contre nous", avait tempêté le président américain. "Laissez-les voter contre nous, nous économiserons beaucoup, cela nous est égal." Les Etats-Unis ne cachent pas leur colère depuis un premier vote, lundi, au niveau du Conseil de sécurité. Ce vote "est une insulte que nous n'oublierons pas", avait lancé, l'oeil noir, Nikki Haley à ses quatorze partenaires du Conseil, dont ses alliés européens, qui avaient unanimement approuvé la condamnation de la décision américaine. In fine, cette résolution-là n'avait pas été adoptée, les Etats-Unis ayant utilisé leur veto de membre permanent, mais l'unité des autres membres avait résonné comme un cinglant désaveu pour Washington.
 
A l'Assemblée générale de l'ONU, qui compte 193 membres, aucun pays n'a de droit de veto et les résolutions ne sont pas contraignantes. L'enjeu du scrutin réside dans l'ampleur du vote favorable au texte. En réponse à la menace de Nikki Haley de "noter les noms" de ceux qui voteront la résolution, le ministre palestinien des Affaires étrangères Riyad al-Malki a réclamé "des droits et la paix". "L'Histoire note les noms, elle se souvient des noms, des noms de ceux qui défendent ce qui est juste et des noms de ceux qui mentent", a-t-il martelé. Le texte, proposé par le Yémen et la Turquie, affirme que toute décision sur le statut de Jérusalem "n'a pas de force légale, est nulle et non avenue et doit être révoquée". Il souligne que la question de Jérusalem doit faire partie d'un accord de paix final entre Israéliens et Palestiniens. Le double vote organisé cette semaine à l'ONU à l'initiative des Palestiniens, qui ont un statut d'observateur dans l'organisation, vise à maximiser leur poids dans un éventuel futur plan de paix, explique un diplomate.
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21 décembre 2017 4 21 /12 /décembre /2017 19:48
Laurence Cohen, sénatrice communiste (présente à la fête du premier mai à Morlaix en 2017), membre de la Commission des Affaires Sociales du Sénat et de la Commission Egalité femmes-hommes du PCF

Laurence Cohen, sénatrice communiste (présente à la fête du premier mai à Morlaix en 2017), membre de la Commission des Affaires Sociales du Sénat et de la Commission Egalité femmes-hommes du PCF

URGENCE POUR LES EHPAD et L’Aide à Domicile
Communiqué de Laurence Cohen et Dominique Watrin -
 Par /21 décembre 2017

Reçus le 19 décembre 2017 par la conseillère parlementaire de la Ministre de la Santé Agnès Buzyn, le sénateur Dominique Watrin et la sénatrice Laurence Cohen, accompagnés d’élues départementales* ont illustré par des exemples précis la crise profonde vécue par le secteur de l’aide à domicile d’une part et d’autre part celle des EHPAD publics et non lucratifs. Ces derniers sont encore plus pénalisés financièrement par la politique de convergence tarifaire alors que tous les indicateurs sont déjà au rouge (manque de personnel, suppressions de contrats aidés, précarisation des salarié-e-s, qualité des services réduits au minimum pour un reste à charge élevé…).

L’échange franc et direct n’a pas permis toutefois que soient prises en compte leurs demandes de rémunérations des services d’aide à domicile « au juste prix » et d’abandon d’une réforme de la tarification des EHPAD aux conséquences catastrophiques en adoptant un moratoire par exemple.

D’ores et déjà, certains départements sont obligés de dépenser des centaines de milliers d’euros supplémentaires pour limiter la casse : perte de 4 à 5 aides-soignantes dans certains EHPAD ; budgets amputés de dizaines de milliers d’euros dès 2018…

Cette situation ne peut pas durer !

Les parlementaires communistes soutiennent les mouvements de grève en cours dans certains EHPAD et saluent l’initiative de grève nationale à l’appel des syndicats de salarié-e-s le 30 janvier (CFDT, CFTC, CGT, FO et UNSA). Ils renouvellent leur désaccord total avec un système profondément injuste qui aboutit à diminuer encore les moyens des EHPAD publics et non lucratifs. Ils s’inquiètent de la dégradation des conditions de travail de l’aide à domicile, de la non valorisation de ces métiers si difficiles.
Ils appellent la Ministre à en tirer au plus vite toutes les conséquences.


*La délégation était composée de la sénatrice Laurence Cohen et du sénateur Dominique Watrin, ainsi que de Brigitte Jeanvoine, Vice-Présidente en charge de l’Autonomie au CD94, Françoise Fitter, Vice-Présidente au Handicap au CD66 et Claudine Le Bastard, élue départementale des Côtes d’Armor.

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21 décembre 2017 4 21 /12 /décembre /2017 19:41
Exilés : héberger pour mieux expulser ? (Eugénie Barbezat, L'Humanité, 21 décembre 2017)
Exilés : héberger pour mieux expulser ?
EUGÉNIE BARBEZAT
JEUDI, 21 DÉCEMBRE, 2017
HUMANITE

Pour le défenseur des droits comme pour les acteurs de la solidarité, la circulaire ministérielle qui met fin à l'hébergement inconditionnel et instaure un "dispositif de suivi administratif robuste des personnes étrangères en hébergement d'urgence" s'inscrit dans une logique de traque des "sans papiers" visant à faire gonfler le chiffre des expulsions. 

Le 9 décembre, plusieurs grands acteurs de l’accueil des migrants (Médecins du monde, Cimade, Emmaüs…) ont quitté la réunion où était censée leurs être présenté en avant-première une nouvelle circulaire coercitive, consignée par le ministre de l'intérieur, Gérard Collomb, et celui de la cohésion des territoires, Jacques Mézard, par laquelle le gouvernement veut déployer avec des « équipes mobiles », constituées d’agents de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii) et des préfectures, pour faire des visites de contrôle dans les centres d’hébergement d’urgence. La circulaire de quatre pages note que l'absence de dispositif de recensement "contribue à la saturation de l'hébergement d'urgence généraliste".

Dans une déclaration commune ils affirment leur refus d’être complice du nouveau dispositif de « tri ». 

Florent Guégen, directeur général de la Fédération des Acteurs de la Solidarité, voit cette circulaire comme "une déclaration de guerre" faite aux acteurs de la solidarité et considère qu'elle marque une rupture avec le principe d'acceuil inconditionnel qui a toujours guidé leur action. 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Pour le directeur général de la Fédération des acteurs de la solidarité, le changement de paradigme initié par cette injonction faite aux directeurs de centre d'hébergement de laisser entrer des instances de contrôle pour interroger leurs résident est un acte grave, contre lequel il faut riposter collectivement par tous moyens, mais au péril de la santé financière et de l'existence même des structures d’accueil les plus petites ou les plus fragiles. 
Alors qu'elles exercent une délégation de service public au titre de la protection des plus vulnérables (code la protection des familles) les structures d’accueil risquent des sanctions si elle refusent de déroger à cette mission. C'est kafkaïen ! Mais c'est surtout lourd de conséquences pour les personnes étrangères hébergées dont la confiance envers ceux qui les accueillent va être trahie et qui vont fuir les centres pour se retrouver dans la rue. 
Certaines préfectures, comme celle de Haute Savoie, ont devancé l'appel de cette circulaire...

Pour Clémence Richard, en charge de de la défense des étrangers menacés d'expulsion à la CIMADE, la circulaire, qui vient de parraitre, est à rapprocher d'une autre circulaire, datée du 20 novembre, qui demande aux préfets de « renforcer » leur lutte contre l’immigration irrégulière à partir des centres dédiés aux migrants, ainsi transformés en "pièges" pour les personnes sous le coup d'une procédure Dublin

Suite à ce projet de recensement des migrants dans les centres d'hébergement d'urgence, plusieurs associations, ainsi que SOS Racisme, ont saisi, lundi 18 décembre, le Défenseur des droits Jacques Toubon, lui demandant "d'intervenir auprès du gouvernement" pour que ses dernières instructions, "portant gravement atteinte aux droits fondamentaux" des étrangers, "ne soient pas mises à exécution".
Le défenseur des droit qui a réagit le 18 décembre au micro de France Inter s’inquiète de la publication d'une circulaire visant à trier les personnes hébergées dans les centre d’accueil et de l'absence de recours possible pour les personnes en situation administrative irrégulière menacées par celle-ci.
Geneviève Jacques, la présidente de la CIMADE, interpelle le président de la république française sur l’une de ses promesses alors que les associations sont « consultées » sur les questions d’asile et de migrations ce 21 décembre 2017 après-midi par le Premier ministre, La Cimade a choisi d’interpeller le Président de la République . 
La fin de l’année approche, Geneviève Jacques rappelle dans son message vidéo adressé à Emmanuel Macron, que contrairement à sa déclaration du 27 juillet à Orléans, des personnes migrantes dorment encore dans les rues et dans les bois. Depuis, rien n'a été fait par le gouvernement pour proposer des solutions d’hébergement, notamment à Paris ou à Grande-Synthe où ces images ont été filmées ces derniers jours. Bien au contraire, deux circulaires ont été publiées, elles remettent en cause l’accueil inconditionnel des personnes dans les centres d’hébergement d’urgence, principe fondamental de l’action sociale. Elles engagent l'État dans le tri des personnes migrantes.
La Cimade invite le Gouvernement et le Président de la République à respecter l’engagement pris en juillet dernier, et mettre un terme à toutes les décisions en cours qui violent massivement les droits des personnes en migration et en quête de protection par la France. Une autre politique migratoire basée sur l’accueil, la solidarité et l’hospitalité est attendue.
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21 décembre 2017 4 21 /12 /décembre /2017 08:50
Communiqué de presse de la CGT sur la fusion de Triskalia et D'Aucy: Ces concentrations participent à la destruction des emplois et de la restructuration des exploitations agricoles

COMMUNIQUE DE PRESSE
MARIAGE ENTRE TRISKALIA / D’AUCY
Triskalia, groupe coopératif comprenant entre autres les marques Mamie Nova, Régilait,
Paysan Breton, Ronsard, Prince de Bretagne, Socopa… et la coopérative D’Aucy ont
annoncé, par voie de presse, leur projet de rapprochement sous la forme d’une union avant
fusion totale dans deux ans. Leur objectif est de devenir le nouveau leader breton de
l’agroalimentaire au sein d’une « union coopérative ».
Depuis plusieurs années, la coopération agricole connaît un vaste mouvement de
concentration – restructuration, celui-ci se poursuit et s’accélère. Les coopératives suivent
dans une large mesure, la stratégie des groupes multinationaux, et leur gestion s’apparente à
celles des groupes privés. Ces concentrations participent à la destruction des emplois et de la
restructuration des exploitations agricoles. Elles se traduisent par la disparition des petites
coopératives, éloignant encore plus les agriculteurs des centres de décisions et des outils
industriels, de la valorisation des produits agricoles. Cette stratégie fait peser de lourdes
menaces sur le potentiel industriel régional et national, ainsi que sur des fleurons de notre
patrimoine gastronomique.
L’intégration capitaliste lamine les missions historiques de la coopération agricole. Celle-ci doit
revenir à ses missions d’origine, notamment la valorisation des potentiels agroalimentaires
régionaux et nationaux, notamment par la démocratisation réelle de leur fonctionnement
impliquant la participation des agriculteurs, des salariés et des élus locaux à leur gestion. Elle
doit assurer le développement de l’emploi stable, qualifié et reconnu, l’amélioration des
conditions de travail et la revalorisation des salaires. Les coopératives ont un rôle important à
jouer à condition qu’elles reviennent à leurs missions d’origine.
A la CGT, nous ne sommes pas des voyageurs sans bagages, et l’annonce « d’union avant la
fusion » fait peser le risque de restructurations dont on connaît les conséquences sur l’emploi
et les conditions de travail des salariés.
La fédération de l’agroalimentaire CGT avec ses syndicats sera vigilante quant à l’évolution
de ce « mariage ». La CGT s’opposera avec force et détermination à tous plans de
restructuration organisés par la future direction, qu’ils soient spectaculaires et massifs ou
insidieux et quotidiens, car ces politiques de fusion aboutissent toujours à la disparition
d’emplois et de sites de production, à des abandons industriels, à la désertification.
Le 20 décembre 2017

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21 décembre 2017 4 21 /12 /décembre /2017 06:23
photo Le Télégramme

photo Le Télégramme

Il a beaucoup été question de gros sous, hier, en conseil municipal - le dernier de l'année -, les élus devant en effet voter le budget primitif 2018 de la ville. Mais aussi de cohérence, majorité et opposition jugeant que l'autre camp en manquait cruellement. 

C'est devant une salle du conseil où quelques élus manquaient à l'appel (ils avaient donné procuration), qu'un mois après le débat d'orientations budgétaires, Alain Tigréat, adjoint aux finances, a présenté le budget primitif 2018 de la ville. En section fonctionnement, ce dernier s'équilibre en recettes et en dépenses à hauteur de 22,35 M€. Soit 300.000 € de moins que le précédent budget, obligation de l'État faite aux communes de réduire leurs dépenses oblige. Les principales recettes viennent des impôts et taxes, qui représentent 62,7 % du total (un peu plus de 14 M€). La dépense la plus importante se situe dans les charges de personnel (10,35 M€, soit 43,3 %).

8,78 M€ d'investissements


Si on regarde de plus près les programmes d'actions, on remarque que près de 7,64 M€ sont consacrés aux services généraux et aux administrations publiques locales (34,2 %), 1,19 M€ à l'enseignement et la formation (18,8 %) et 3,96 M€ à l'aménagement et service urbain, environnement (17,7 %). Le plus petit budget revient à l'action économique (18.300 €, soit 0,1 %). Du côté des investissements, la ville va engager pas moins de 8,78 M€, dont près de 7,28 € en dépenses d'équipements. Notamment 1,7 M€ pour l'aménagement des espaces publics et 2,8 M€ dans le patrimoine bâti (dont 1,7 M€ pour le seul musée des Jacobins). Ces investissements seront financés à 62,9 % par l'emprunt et à 21, 7 % par des subventions. Et ce dans un contexte de nouvelle baisse des dotations de l'État et d'une stabilité de la fiscalité locale voulue par la ville : taxe d'habitation et sur le foncier non bâti stables ; taxe sur le foncier bâti en baisse d'1 %.

 

 

Le centre-ville : une priorité


Sans vouloir refaire le débat du mois dernier, l'opposition, par la voix de Jean-Paul Vermot, a remis le sujet du Grand Morlaix sur la table, expliquant qu'il fallait un comité de pilotage et une approche collective sur la revitalisation du centre-ville. Accord d'Agnès le Brun, qui a estimé qu'il fallait « aller plus vite, plus loin et ensemble », tout en jugeant que le sujet nécessitait néanmoins de la cohérence. Or, « les positions sont souvent à géométrie et géographie variables ». Jean-Pierre Cloarec, quant à lui, est revenu sur quelques points de détails, soulignant surtout qu'il était difficile de s'y retrouver en raison des transferts de budgets, pourtant décidés pour plus de clarté. Et de demander, lui aussi, que la question du centre-ville soit désormais considérée comme la priorité nº1. « C'est une question de survie, car si la ville centre décline, c'est tout le territoire qui en pâti. » Cohérent. C'est finalement Ismaël Dupont qui s'est montré le plus virulent, jugeant qu'il n'y avait « pas de ligne directrice dans ce budget pour faire face au défi de perte de population de la ville. »

« Les discours changent pas les actes »


Moyennant quoi, l'opposition a voté en bloc contre ce budget « sans vision d'avenir ». Ce qui a eu le don d'agacer Agnès Le Brun. « Vous formulez le souhait que l'on travaille ensemble mais vous prouvez le contraire avec votre vote », a réagi le maire. Quelques minutes plus tard, elle est revenue à la charge à l'occasion de la présentation de son rapport d'activité de vice-présidente de Morlaix Communauté. « On veut le Grand Morlaix mais on ne donne qu'une seule vice-présidence à la ville centre. Les discours changent, pas les actes. » « Mais vous n'avez même pas voté le dernier budget de Morlaix Communauté. La cohérence doit aussi être de votre côté », lui a rétorqué Jean-Paul Vermot. Match nul, balle au centre.
 

Musée. Déjà 900.000 € de dépassement !

La réhabilitation du musée des Jacobins est arrivée en toute fin de conseil sur le tapis. Ou plus exactement sur la table. Si bien que l'opposition a vertement réagi, s'agaçant de prendre connaissance des éléments en conseil, s'agissant du plus lourd investissement de la ville. Mais elle a surtout pointé un dépassement de l'enveloppe de l'ordre de 900.000 € pour les phases 1 et 3, « alors que les travaux n'ont pas encore commencé ». Soit une augmentation de 16,63 %. Le coût total du projet va donc passer de 13 à 14 M€ TTC.

 

Deux imprévus


Regrettant le retour très tardif en mairie des documents nécessaires à la rédaction de la délibération, Agnès Le Brun a expliqué ce dépassement par deux imprévus : des fondations spéciales et la création d'une mezzanine dans l'église. Et de souligner que d'autres dépassements plus importants avaient déjà été votés « sans sourciller ». « Bien sûr qu'il y a toujours des dépassements sur les travaux. Mais là, c'est quand même près d'1 M€ de surplus ! Si encore ce chantier s'insérait dans un projet global pour le centre-ville, j'aurais pu m'engager. Mais là, non », a reproché Jean-Paul Vermot, qui s'est abstenu, tout comme les sept autres élus de l'opposition. « J'aurais aimé que vous déployiez autant d'énergie pour le coût élevé de la passerelle de la gare », lui a répondu Agnès Le Brun, en précisant que ce million d'euros complémentaire ne va pas être supporté uniquement par la ville. » La Drac abondera à hauteur de 120.000 €, a précisé le maire. Reste à combler la différence. À l'origine, la part de la ville s'élevait à 5 M€.

Quelques subventions


Par ailleurs, toujours concernant le musée, une subvention de fonctionnement de 68.440 € dans le cadre du projet culturel 2018 qui accompagne la fermeture pour travaux du site des Jacobins. La ville a également décidé d'inscrire 25.000 € dans le budget primitif 2018 afin de financer les travaux de conservation préventive des oeuvres conservées au musée. Enfin, une convention a été signée avec la Fondation de France pour le dépôt au musée de quatre peintures et 62 dessins de l'artiste Camille Bryen.
Rues de Kermadiou et du Château : près de 368.000 € pour conforter les talus
Suite à des éboulements et glissements de terrains survenus au départ des talus, rues de Kermadiou et du Château, la municipalité souhaite réaliser des travaux de confortement de ces talus afin de mettre en sécurité les abords de ces deux rues. Sur la base des diagnostics géotechniques réalisés par la société Arcadis, de Quimper, une double mission a été confiée à la société Géolithe Grand Ouest, de Pacé (35) : la rédaction des pièces techniques du marché de travaux de confortement des talus et l'analyse des offres ; le visa des études d'exécution et la supervision des travaux. Le montant prévisionnel des travaux est de 127.818,36 € pour la rue de Kermadiou ; 239.946,36 € pour celle du Château. Soit un total de 367.764,72 € TTC.
Plus d'1 M€ de subventions aux associations culturelles
Un total de 1.048.231 € de subventions aux associations culturelles subventionnées ont été votées hier soir par le conseil. À une exception près, les montants sont identiques à ceux votés l'an dernier. Centre social du Plateau Carré d'As, 53.904 € + 1.000 € pour l'organisation d'une fête de fin d'année; Centre social Ti an Oll - Kernéguès, 10.200 €; Bretagne Vivante, 17.575 €; accueil de loisirs sans hébergement (ALSH) La Récré, 67.320 €; Morlaix Animation Jeunesse (Maj), 83.946 €; Office des retraités et personnes âgées de Morlaix (Orpam), 45.166 €; Wart, 16.000 € de fonctionnement, 4.000 € de participation aux navettes pendant le festival Panoramas et 25.420 € de participation à l'organisation dudit festival; Les Moyens du Bord, 27.000 €; Théâtre du Pays de Morlaix, 522.000 €; Théâtre de l'Entresort, 8.200 €; Cinéma Art et Essai La Salamandre, 15.000 €; Maison des Jeunes et de la culture (MJC), 136.500 € (+ 1.500 € par rapport à l'an passé) et enfin l'Espace des Sciences, 15.000 €. À noter qu'en toute fin de séance, une subvention exceptionnelle complémentaire de 50.000 € a été attribuée au Théâtre du Pays de Morlaix pour l'exercice 2017.
La séance en bref
Frelons asiatiques. Tout comme Morlaix communauté l'a fait lundi, la ville va poursuivre le dispositif d'aide à la destruction des nids de frelons asiatiques. Concrètement, une aide maximale de 100 € pourra être reversée à chaque particulier. Acquisition d'un terrain. La ville a acquis un terrain non construit de 16 m² situé 6, rue de Ploujean. Son propriétaire est disparu et les taxes foncières n'avaient pas été acquittées depuis trois ans. Temps de travail. La ville s'est mise en conformité avec les règles du temps de travail dans la fonction publique en faisant passer la durée annuelle de travail effectif des agents de 1.540 h à 1.607 h. Des sets de table distribués. Plusieurs milliers de sets de table représentant des tableaux du musée des Jacobins ont été imprimés. Ils ont été distribués aux commerçants afin de promouvoir le site et ses collections.
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20 décembre 2017 3 20 /12 /décembre /2017 15:15
Conseil Municipal du 28 juin 2016

Conseil Municipal du 28 juin 2016

Le mercredi 20 décembre, à 18h, aura lieu le prochain Conseil Municipal de Morlaix.

Celui-ci sera consacré essentiellement au vote du budget primitif.

Voici l'ordre du jour :

- Vote du budget primitif (7,2 millions investissement, 22 millions fonctionnement, dont 46 % de dépenses de personnel)

- Vote taux d'imposition 2018 (baisse du taux de la taxe sur le foncier bâti de 1%)

- Approbation des tarifs 2018 (pas d'évolution sauf les tarifs de concessions au cimetière qui augmentent de 5 % en moyenne et les frais de location de salle qui augmentent de 1€)

- Rapport d'activité Morlaix-Communauté 2016

- Dérogations collectives de la règle au repos dominical pour cinq dimanches (commerces de détail et automobile)

- rapport de la CLECT (commission locale des charges transférées) sur le transfert de compétence des zones d'activités économiques

- adoption des grilles tarifaires pour le stationnement (17€ si dépassement du temps limité)

- subvention aux associations et structures conventionnées (inchangées sauf pour la MJC avec une augmentation marginale liée à une évolution mécanique des dépenses de personnel)

- convention territoriale projet de cohésion sociale

- fonds d'aide à l'initiative des jeunes

- Projet éducatif local

- Convention avec l'association ART pour le montage et démontage

- rapport sur le service public d'assainissement collectif

- convention de partenariat pour l'étude du plan de sauvegarde et de mise en valeur (PSMV) du centre historique de Morlaix

- augmentation du temps de travail des personnels de la ville à 1607 heures

- augmentation du régime indemnitaire pour les catégories C (+40€) et B (+15€)

- indemnité de conseil allouée au trésorier municipal

- renouvellement de la convention de la MJC pour la période 2018-2020

- subvention complémentaire (de 50 000€) au théâtre du pays de Morlaix

- Musée : demande de subvention pour la conservation préventive d’œuvres : coût estimé de 25 000€

Intervention d'Ismaël Dupont, élu PCF-Front de Gauche, au débat d'orientation budgétaire du 16 novembre

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20 décembre 2017 3 20 /12 /décembre /2017 15:14
Compte rendu du conseil communautaire du 18 décembre 2017 de Morlaix-Communauté par Delphine Van Hauwaert, Ouest-France (20 décembre 2017)
Ouest-France
Le sud de Morlaix mieux desservi par deux lignes de bus

Modifié le 

Delphine Van Hauwaert.

Les riverains et les élus ont été entendus. À partir de février, deux allers-retours quotidiens permettront aux habitants de Plouigneau et Plougonven de se rendre à Morlaix à la demi-journée.

Une demande des usagers

En octobre 2016, était adopté le schéma des transports de Morlaix communauté. Un collectif de riverains s’est saisi de l’occasion pour réclamer une meilleure desserte du sud du territoire. Des maires étaient également en demande. Ils ont été entendus.

Deux allers-retours par jour

Deux lignes communautaires permettant aux habitants de Plougonven et de Plouigneau d’accéder à Morlaix sont créées. À partir de février, elles effectueront deux allers-retours quotidiens. Ce qui permet de se rendre à la demi-journée en ville.

 

Les horaires ne sont pas encore connus, mais on se dirige vers une arrivée à Morlaix pour 10 h, un retour vers 12 h 30-13 h. Et l’après-midi, un départ pendant l’heure de midi et un retour autour de 18 h.

Des horaires calqués également sur les TGV, la gare étant le terminus.

Au départ de Plouigneau

La ligne reprend le numéro d’une ligne communautaire existante, et desservant Plouigneau. Mais cette nouvelle ligne « 40 + » n’a pas le même tracé. Actuellement, la ligne 40 emprunte l’ancienne voie express.

La « 40 + » passe par Kérin, puis au sud, vers Saint-Eutrope, Croix-de-Pierre, pour remonter vers la place Traoulen et le viaduc. « Demandé par des habitants et des entreprises, un arrêt a été créé, route de Callac », indique Nathalie Bernard, vice-présidente aux transports. Pratique pour se rendre chez les Chiffonniers et au centre de formation Askoria. Le tracé n’est pas définitif.

Si « toutes les demandes ne peuvent être satisfaites », il pourrait y avoir un nouvel arrêt entre Val-Fleuri et Croix-de-Pierre.

Au départ de Plougonven

Actuellement, il n’existe pas de ligne gérée par Morlaix communauté au départ du bourg de Plougonven. Uniquement une ligne départementale, la 36, qui part de Carhaix.

La « 36 + » reprend son tracé, intégrant des arrêts à Guervénan (antenne de l’hôpital), Coatélan, Plourin et Saint-Fiacre. Un ou deux autres arrêts pourraient, là encore, être créés à Plougonven et dans le bourg de Plourin.

En fonction de la fréquentation

Thierry Piriou, président, souligne le coût d’une telle création : « Près de 100000€ » (93 500 € hors taxes). Aussi, faudra-t-il que la fréquentation soit au rendez-vous pour que les lignes soient maintenues au-delà d’une expérimentation d’un an environ. Des campagnes de mesures sont prévues chaque mois.

Le collectif d’usagers mitigé

Pour le collectif « Morlaix sud », qui multiplie les actions et prises de paroles depuis plus d’un an, « un grand pas a été franchi concernant Plouigneau ».

En revanche, ils émettent un bémol pour la ligne Plougonven - Morlaix. « Aucun aller-retour n’est prévu le samedi, contrairement à la ligne Plouigneau - Morlaix. »

Interrogation également soulevée par Ismaël Dupont (Morlaix). « La ligne départementale est active le samedi », répond l’élue en charge du dossier. Ismaël Dupont a aussi pointé un problème de desserte vers le centre-ville pour la ligne « 36 + ».

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/le-sud-mieux-desservi-par-deux-lignes-de-bus-5460392

Ouest-France Morlaix, 20 décembre 2017 compte rendu Conseil de Communauté

Ouest-France Morlaix, 20 décembre 2017 compte rendu Conseil de Communauté

Ouest-France Morlaix, 20 décembre 2017 compte rendu Conseil de Communauté

Ouest-France Morlaix, 20 décembre 2017 compte rendu Conseil de Communauté

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20 décembre 2017 3 20 /12 /décembre /2017 14:16
De la Tchétchénie à Quimperlé: signez la pétition de RESF un accueil décent de la famille Ibragimov, demandeuse d'asile
De la Tchétchénie à Quimperlé

Lien avec la pétition pour l'octroi d'un asile pour la famille Ibragimov:  

www.resf.info/P3253

La famille IBRAGIMOV, menacée par la police tchétchène et donc en grand danger, a traversé l’Europe pour arriver en France le 22 novembre 2015. Elle est hébergée par le CADA de Quimperlé depuis mai 2016.

Les deux premières demandes d’asile de la famille ont été rejetées. Une troisième demande est en cours
mais...

... le 29 décembre 2017, pendant nos vacances de Noël, la famille Ibragimov ne sera plus hébergée par le
CADA et se retrouvera donc à la rue ! Cette famille est composée de 2 adultes et 5 enfants (18 ans , 16 ans,
12 ans, 11 ans et 6 ans) dont un enfant scolarisé à l’école Brizeux et trois au collège Jules Ferry à
Quimperlé. Ils ont fui la guerre, les persécutions de toutes sortes. Du fait de l’extrême précarité de la famille, les droits fondamentaux des enfants risquent d’être bafoués : droit à l’éducation, droit à vivre en sécurité...

NOUS DEMANDONS À LA PRÉFECTURE DE QUIMPER DE RESPECTER TOUS LES DROITS
LIÉS À LEUR STATUT DE DEMANDEURS D’ASILE ET EN PARTICULIER METTRE
IMMÉDIATEMENT À L’ABRI LA FAMILLE EN TENANT COMPTE DE LEUR VOLONTÉ DE
NE PAS ÊTRE SÉPARÉS ET EN ASSURANT LES ENFANTS DE CONTINUER LEUR
SCOLARITÉ À QUIMPERLÉ À LA RENTRÉE DES VACANCES DE NOËL.

Si vous souhaitez les aider
merci de signer cette pétition

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