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Samedi 24 juin,
L'Association France Palestine Solidarité et le Parti Communiste organisent un tournoi de football à 7, en soutien au camp de réfugiés de Jalazone (Palestine) dans lequel l'AFPS Brest soutient l'association "Palestinian Aged Friends Charitable Society" (soutien aux personnes âgées) et l'AFPS Morlaix le centre de réhabilitation du camp.
Redonner un avenir au PCF dès maintenant
En ce surlendemain de deuxième tour, constatons une nouvelle fois combien l’attitude de Jean-Luc Mélenchon et de la France Insoumise a été préjudiciable à notre camp.
Le brouillage du candidat FI sur l’appel à battre Marine Le Pen puis son refus de tout accord avec le PCF et EELV nous ont coûté l’élection de dizaines de députés qui auraient pu résister à la vague Macron, ouvrant un boulevard à nos adversaires.
Alors que Jean-Luc Mélenchon ambitionnait de diriger le pays fort de son score impressionnant au premier tour, la France insoumise a connu une hémorragie aux législatives : 64 % de déperdition de votes. Au second tour, sur plus de 70 candidats FI qualifiés, seuls 14 ont été élus. Voilà le prix d'une stratégie politicienne diviseuse.
En outre, les difficultés posées par le positionnement de fond du candidat et de son entourage sont réelles -- la synthèse de Vincent Présumey, « Quelques réflexions sur la France Insoumise », en dresse un relevé saisissant (https://blogs.mediapart.fr/…/quelques-reflexions-sur-la-fra…).
Mais la responsabilité indéniable de Jean-Luc Mélenchon dans l’échec de la gauche face à la blitzkrieg macronienne ne doit pas nous conduire à sous-estimer la nôtre dans nos très mauvais résultats.
Le fait que le PCF regagne des députés pour la première fois depuis 1997 ne peut pas nous illusionner. Nos scores aux élections législatives (2,7%) sont particulièrement préoccupants. Ils soulignent l’échec de notre stratégie. Ils posent la question de l’utilité de notre parti pour la population comme pour les militants qui donnent tant d’énergie pour permettre à chacun de s’y organiser.
Le secrétaire national a promis d’importants changements pour répondre à ces problèmes. Hélas, ces proclamations ont déjà été faites à de nombreuses reprises dans le passé et n’ont guère été suivies d’effet. Tout montre que malgré la réduction à peau de chagrin de l’appareil du parti, un phénomène d’inertie bloque toute initiative et tout changement.
Or, sans remise en question radicale de notre approche des élections présidentielles, de notre absence de stratégie de conquête et de notre façon de communiquer, nous courrons à la disparition pure et simple du PCF.
C’est d’autant plus urgent qu’il est désormais clair que Jean-Luc Mélenchon et la France Insoumise préparent déjà l’échéance de 2022, qui sera considérée par le candidat malheureux comme celle devant le conduire enfin à la victoire finale... Cette démarche personnelle porte en germe le risque de notre éviction définitive de la scène politique nationale.
Il est impératif non seulement d’ouvrir le débat, mais surtout de prendre enfin des décisions pour redonner à notre parti un avenir, avec d’autres objectifs que le maintien de nos positions électives locales.
À la suite de discussions avec d’avec d’autres camarades, je verse à notre débat collectif quelques pistes de chantiers à ouvrir immédiatement :
1) Doter le PCF d’une direction opérationnelle en vue de 2022
• Remplacer le CEN (l’organe de direction) pléthorique par une direction opérationnelle resserrée autour d’une quinzaine de membres dotés d’une feuille de route claire et chargés de prendre les décisions qui s’imposent ;
• Recentrer le rôle du secrétaire national afin que sa mission soit principalement l’animation de la vie du parti ;
• Lancer dès maintenant un collectif de préparation de l’élection présidentielle 2022 chargé d’élaborer une stratégie politique, un programme, et de repérer puis de préparer un ou une candidate pour porter notre voix en vue de cette échéance structurant l’ensemble de la vie politique ;
• Définir une stratégie de conquête à moyen et long terme au-delà du calendrier électoral, dessinant des perspectives réelles pour le parti (reconstitution du maillage territorial affaibli, investissement sur des territoires électoraux, réinvestissements des orgas de masse…)
2) Révolutionner la communication du PCF
• Nommer plusieurs porte-paroles ayant fait la démonstration de leur efficacité médiatique ;
• Remplacer les campagnes thématiques épisodiques par le travail de long terme sur trois grands identifiants martelés ;
• Réélaborer nos identifiants autour de sujets « vie quotidienne » immédiatement concernants pour les salariés précaires ;
• Engager un travail approfondi de réadaptation de notre vocabulaire, afin de systématiser un lexique simple et concret compréhensible par 100% des gens ;
• Redéfinir les modes d’expression du PCF en substituant aux formats exhaustifs, abstraits et collectifs des formats courts, concrets et incarnés ;
• Investir enfin sérieusement internet et les réseaux sociaux
3) Rendre plus efficace l’organisation interne du PCF
• Réorienter notre approche de la formation et de la politique des cadres vers les tâches opérationnelles (pilotage de section, travail d’implantation et d’orga, campagnes électorales) ;
• Réformer les commissions thématiques en les dotant d’une plus grande autonomie et de porte-paroles dédiés pour renforcer leur pouvoir d’interpellation ;
• Créer un comité d’intellectuels et de salariés chargé de travailler une approche résolument contemporaine, accessible et concrète du communisme du PCF ;
• Réorienter la vie des sections vers les activités solidaires et concrètes d’implantation et de contact avec les habitants
Maxime Cochard
Communiqué du Syndicat National des Journalistes CGT, 20 juin 2017:
Le nouveau président de la République a vraiment un problème avec la liberté d’information et avec le service public.
Après avoir porté plainte contre X après les articles publiés par Le Parisien, Libération et Médiapart sur la prochaine loi de casse du Code du travail, il a dû faire (un peu) machine arrière en retirant le qualificatif de recel. Cette plainte a été unanimement condamnée au point de faire reculer le gouvernement ; toutefois elle demeure et il paraît difficile, sinon impossible, de tenter de poursuivre les auteurs des fuites sans mettre en cause la publication des documents. Des documents qui permettent, grâce à l’excellent travail de nos confrères, de révéler les réelles intentions du pouvoir.
De plus, le gouvernement multiplie les pressions pour verrouiller toute « information sensible ».
C’est Bayrou qui téléphone à Radio France au sujet des révélations sur les problèmes du MODEM avec la justice et c’est le directeur de cabinet de la ministre du travail qui demande à la CGT une totale confidentialité sur le contenu des discussions en cours sur la loi travail, menaçant de réduire les informations délivrées à la centrale syndicale au minimum en cas de refus.
La CGT a affirmé sa totale liberté de rendre compte à ses adhérents de ce que sera demain le code du travail.
Enfin, la nouvelle ministre de la Culture a demandé aux patrons des sociétés du service public de l’audiovisuel, France Télévisions, Radio France, France Médias Monde et Arte, « de rapprocher les sociétés audiovisuelles publiques, pour une plus
grande efficacité d’ensemble ».
On ne peut s’empêcher de rapprocher cette invitation de l’Objectif 7 du candidat Macron d’avoir « des chaînes moins nombreuses », entraînant de fait des suppressions d’emplois.
Le SNJ-CGT dénonce fermement toutes ces initiatives et pressions sur l’information, sur la liberté d’expression et, enfin, sur l’indépendance syndicale.
Le président de la République n’aura pas été long à montrer sa véritable nature ; face à cette dérive, le SNJ-CGT appelle la profession à se mobiliser et à rejoindre les rangs des organisations syndicales.
Montreuil, le 20/06/2017
On attend le feu vert?
Du grand patron de la "résistance sociale" qui nous dira s'il faut mieux manifester en ligne ou dans la rue? Quand il faut activer la marche avant pour rejoindre les cortèges et faire trembler Macron?
Ces communications en disent long sur ce que Mélenchon le grand guide conçoit de son rôle et entend pas "révolution citoyenne", disciplinée, cohérente, menée à la baguette.
Quelqu'un peut lui dire que ça fait 120 ans que la CGT et les syndicalistes en général n'ont pas attendu le groupe de Melenchon pour se mobiliser. Que les féministes , les LGBT, les discriminés ne vont pas attendre le groupe de Melenchon pour se mobiliser. Que la bataille sociale elle se passe tous les jours dans ce pays....ce sont les luttes qui déterminent le rapport de force politique, pas les parlementaires... Faut ouvrir un livre d'histoire un peu hein !
François Ruffin, soutenu par le PCF, France Insoumise, Ensemble, EELV, présent aux élections avec une suppléante PCF, a refusé à raison de signer la charte France Insoumise ne voulant pas être "soumis" aux diktats de grand chef JLM.
Les Insoumis locaux voulaient qu'ils ne soient plus leur candidat dans ces conditions.
Jean-Luc Mélenchon, qui ne voulait pas qu'il passe à l'ennemi, c'est à dire qu'il se présente en préfecture comme candidat PCF, a fait une exception pour lui. Intransigeance dogmatique à géométrie variable...
" M. Ruffin partait avec un retard d’une dizaine de points à l’issue du premier tour, après avoir toutefois réalisé la prouesse de passer devant le Front national, dans un territoire où Marine Le Pen avait recueilli 28,81 % lors du premier tour de la présidentielle, et où le parti d’extrême droite avait présenté une figure médiatique : le comédien Franck de Lapersonne.
François Ruffin, « toujours entre le ridicule et le formidable »
Le journaliste et réalisateur de Merci patron ! – documentaire récompensé aux Césars – est parti en campagne sous une quadruple bannière à gauche. Le Parti communiste, La France insoumise, Europe Ecologie-Les Verts et Ensemble l’ont investi pour affronter la députée socialiste sortante et ancienne secrétaire d’Etat chargée des personnes âgées, Pascale Boistard. Cette dernière, qui n’a recueilli que 7 % des voix lors du premier tour, a appelé à voter pour lui dans l’entre-deux-tours. "
Le Monde, 19/06/2017
André Chassaigne, président du groupe Front de Gauche à l'Assemblée de 2012 à 2017, réélu avec 63% des voix dimanche 18 juin dans le Puy-de-Dôme
"Une fois la victoire fêtée, reste aussi à s’organiser. Les élus disposent de peu de temps puisque dès mardi prochain les groupes devront être constitués. Avec 29 députés au minimum (11 PCF, 2 Ensemble !, 14 France insoumise, 2 ultramarins soutenus par ces formations) auxquels pourraient se joindre d’autres élus de gauche ou d’outre-mer, la constitution d’un ou de deux groupes est envisageable. Les communistes se réuniront mercredi pour étudier les différentes « hypothèses sur la table avec la volonté d’un travail et d’une expression coordonnés entre les différentes sensibilités de la gauche radicale ».
(L'Humanité)
Voici quelques uns des propos tenus ce matin par celui qui sera le chef du groupe de la France Insoumise. Voilà qui a le mérite d'être clair.
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"La question de l'appartenance à ce groupe des 10 élus du Parti communiste (PCF)* n'est pas encore tranchée. «On va parler ensemble. On a plusieurs questions préalables à régler», a lancé Jean-Luc Mélenchon. Avant d'évoquer sa succession au Parlement européen, qui passe mal: la PCF Marie-Pierre Vieu, devrait devenir eurodéputée, contre l'avis de Jean-Luc Mélenchon qui lui préférerait le suivant sur la liste, Manuel Bompard, son directeur de campagne pendant la présidentielle. «Si cela n'est pas réglé, si l'accord précédent n'est pas respecté, on ne peut pas envisager qu'il y en ait de nouveau», a déclaré Jean-Luc Mélenchon, qui tient à «l'autonomie» des deux mouvements. «Nous ne sommes pas le PCF, il a son siège, ses dirigeants, ses responsables. Nous, nous sommes la France Insoumise».
* En réalité, ils sont onze.
COUP DE GUEULE !
Cinq minutes de temps d’antenne au PCF dans la campagne officielle, alors qu’il compte un groupe à l’Assemblée nationale !
Dimanche soir on pouvait zapper sur toutes les chaînes de télévision, impossible d’y trouver le point de vue d’un responsable communiste !
L’ineffable et ignare Madame Saint Cricq, annonça même dimanche sur France 2 l’élection du « SOCIALISTE ANDRÉ CHASSAIGNE » !
Pierre Laurent n'a été invité sur aucun plateau télé alors qu'il est le responsable d'un parti qui compte 56 000 adhérents à jour de cotisation et des milliers d'élus. Ian Brossat, un de nos porte-paroles prévus pour la soirée télévisée, n'a pas non plus été invité. A côté, Clémentine Autain (Ensemble), plusieurs cadres de France Insoumise ont été invités sans problème.
Sur France 2, toujours, lundi midi on annonce l’élection des députés, sauf les 11 appartenant au Parti Communiste ! Tous les médias d’aujourd’hui se sont donné le mot : on peut parler des élu-e-s de la France Insoumise, mais silence sur celles et ceux du PCF.
Si je me réjouis de l’élection de tous ces député-e-s appartenant aux forces de la transformation sociale, qui vont se retrouver pour mener les combats contre toutes les régressions et pour faire du commun – pour paraphraser Patrick Appel-Muller –, je suis profondément attaché au pluralisme, à une information honnête, respectueuse de toutes les sensibilités, qui ne soit pas aux ordres de la grande bourgeoisie et de la finance. C’est un combat, il doit être mené. Et oui, ils en avaient rêvé de la mort du PCF ! Mais le cadavre bouge encore. Mon coup de gueule n’enlève rien à la réflexion qui doit être celle de tous les communistes, dans une écoute et un respect mutuel, sur les échéances que nous venons de vivre et sur le chantier de la reconstruction politique à laquelle le PCF souhaite prendre toute sa part !
Hier soir sur France 2, nous avons eu droit à un passage en revue des député-e-s, LREM, LR, le FN, le PS, la FI, et même les nationalistes Corses. Mais Lettellier et saint-Cricq, n’ont pas encore retrouvé les députés communistes !