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20 novembre 2023 1 20 /11 /novembre /2023 10:34
Programme de la fête de l'Humanité Bretagne 2023 les 25 et 26 novembre à Lanester, parc des expositions.

L’édition 2023 de la Fête de l’Humanité Bretagne a été placée dès son lancement sous le signe de la Solidarité avec le peuple palestinien. L’actualité dans toute son horreur valide notre choix. L’attaque terroriste odieuse du Hamas a servi de prétexte à une offensive meurtrière de l’État d’Israël contre le peuple palestinien de Gaza, causant des milliers de victimes civiles, avec la volonté affichée de terroriser la population, casser toute résistance et rendre impossible toute issue négociée et la création d’un État palestinien cohabitant avec l’État d'Israël.

Le débat sur le thème « Contre la guerre et le colonialisme, Solidarité Palestine » sera un temps fort de la fête dimanche à 14h avec:

Salah Hamouri, avocat franco-palestinien, prisonnier politique expulsé d’Israël

Anne Tuaillon, vice-présidente nationale de l’AFPS

Qassam Mouaddi, journaliste palestinien

Un moment fort de la fête : un débat sur l’Europe entre les partis composant la NUPES

Les divergences entre les organisations n’empêchent pas l’échange, et la nécessité de la construction d’une alternative à gauche. La diversité des points de vue sur l’Europe et des listes en présence n’est pas nouvelle. Le rassemblement nécessaire à gauche ne doit pas être synonyme d’uniformité.

Le thème retenu est Europe de la Paix ou Europe de la guerre ?

avec Charlotte Balavoine, responsable Europe du PCF

Mounir Satouri, eurodéputé EELV

Simon Uzenat, sénateur du Morbihan, secrétaire départemental PS 56

Andy Kerbrat, député LFI de Loire-Atlantique

Tugdual Le Lay, membre du Bureau exécutif national de Génération.s

Agora 16h45

Autre débat marquant : 16h Agora. L’éthique dans le sport

Entre Marie-George Buffet, ministre communiste des sports de 1997 à 2002, coprésidente du Comité national «pour l’éthique et la démocratie» dans le sport, et

David Lappartient, Président de droite du Conseil Départemental du Morbihan du Comité olympique français, de la Fédération internationale de cyclisme.

Débat respectueux entre 2 personnalités marquante de la vie politique, avec en perspective les JO de 2024.

Le meeting de la fête avec Ian Brossat, sénateur de Paris, sera un temps fort où le porte-parole national du PCF donnera l’appréciation du PCF sur la situation internationale et nationale, la nécessité intensifier résistance à a politique du gouvernement Macron, la perspective des élections européennes, la perspective d’un nouveau Front populaire pour résister à la montée du RN et proposer une alternative.

La Fête de l’Huma, c’est bien sûr un grand moment de culture et de spectacles.

La librairie où nos recevrons notamment Nicolas Mollé, auteur de « Tout le monde sait qui a tué Steve ».

Les expositions, dont celle de Alain Le Quernec, un des plus grands affichistes politiques français.

L’espace cinéma, avec notamment une sélection de films sur la Palestine.

Et les concerts:

Samedi 25 novembre

18h30 En déambulation Kelerenn Brass Band

20h30 La petite balle perdue

21h45 Le Pied de la Pompe

23 h BLANKAS

dimanche 26 novembre

14h CRSS

17h LE BIG STAL

15 musiciens venus des meilleures formations bretonnes. Groupe fondé pour le 20ème anniversaire du bagad de Lorient et qui se reforme dans les grandes occasions : cette année, le Festival Interceltique et la Fête de l'Humanité Bretagne.

 

32ème Fête de l’Humanité Bretagne

25 et 26 novembre 2023

Parc expos Lorient Agglomération

Pass 2 jours 20 €

Pass journée 14 €

Sur place 24 € et 16 €

Gratuit – 18 ans

Pour se procurer la vignette

Dans le Finistère, auprès des sections du Parti communiste, à la fédération au 5 rue Henri Moreau / Brest.

helloasso

FNAC

LECLERC

Siège de la Fête 70 bis rue Marcel Sembat 02 97 21 01 26

Permanence du lundi au vendredi de 14h30 à 17h30

On trouve la vignette auprès des militants et des points de vente habituels.

Programme complet: https://pcfpondi.wixsite.com/fetehumanitebretagne

Programme de la fête de l'Humanité Bretagne 2023 les 25 et 26 novembre à Lanester, parc des expositions.

Programme Complet: https://pcfpondi.wixsite.com/fetehumanitebretagne

Pour sa 32e édition la Fête de l'Humanité Bretagne fait la part belle à la chanson française avec une programmation qui met aussi en avant de nombreux groupes locaux.

samedi 25 novembre

Dès 15h30 Déambulation Kelerenn Brass Band

20h30 La petite balle perdue 

Projectile sonore poli par l’histoire politique, percuté au feu des luttes sociales, sublimé par la poudre nostalgique des chants anarchistes.

21h45 Le Pied de la Pompe

Créé en 2007, Le Pied de la Pompe sort son nouvel album. Le groupe se joue des codes, dynamite les préjugés et continue d’avancer au rythme d’un rock folk unique, au son plus frontal que jamais avec un seul mot d’ordre : jouer et partager sa vision d’un monde dans lequel le pire peut côtoyer le meilleur.

23h BLANKASS

Tout commence dans les années 90 avec le groupe rock punk Zéro de conduite qui fait la première partie de U2 et des Clash. Il est parrainé par Serge Gainsbourg avant de donner naissance à Blankass. Si possible heureux est leur 7e album. Chaleureux, moderne, pop et optimiste, c’est un album de copains aussi. À l’image de la chanson titre, un duo avec Gauvain Sers, qui n’a pas oublié qu’avec Renaud, pour lui, il y avait eu aussi BLANKASS.

dimanche 26 novembre

14h CHANTEURS RÉVOLUTIONNAIRES SUPER-SONIQUES,

17h LE BIG STAL

Quinze musiciens venus des meilleures formations bretonnes. On passe d’un kan ha diskan virtuel avec les sœurs Goadec en hip hop, à un en-dro aux accents des red hot ; d’une danse traditionnelle arménienne à une gavotte pourlet des familles, et tout le monde s’y retrouve et s’amuse!

DÉBATS 

La fête de l'Humanité Bretagne organise des débats sur des sujets d'actualités et de société, avec des invité·es spécialistes et des personnalités politiques progressistes.

Tout le week-end vous pouvez aussi échanger avec des auteur·trices dans l'espace librairie et lors des projections de l'espace cinéma.

SAMEDI 25 NOVEMBRE

14h Agora  « Europe de la Paix ou de la guerre ? »

Charlotte Balavoine, responsable Europe du PCF 
Mounir Satouri, eurodéputé EELV
Simon Uzenat, sénateur du Morbihan, secrétaire départemental PS
Andy Kerbrat, député LFI de Loire Atlantique
Tugdual Le Lay, membre du Bureau exécutif national de Génération.s

15h45 Agora  « L’éthique dans le sport »

Marie-George Buffet, coprésidente du Comité national pour l’éthique et la démocratie dans le sport, ancienne ministre des Sports. (Photo : copyright Le Monde)
David Lappartient, Président du Comité National Olympique et Sportif Français, Président de l’Union Cycliste Internationale, Président du Conseil Départemental 56

17h30  Débat et musique avec les jeunes communistes

18h30  Espace Culture. « Nous ne devons pas céder ! »

Rencontre avec Laure-Line Inderbitzin, élue communiste à Callac, porteuse du projet « Horizons d’accueil des migrant·es ».
DIMANCHE 26 NOVEMBRE​

11h Agora > « Pénurie de médicaments. L’urgence de localiser l’industrie pharmaceutique en France»

Débat organisé par l’Atelier citoyen santé Bretagne. Jean-Pierre Escaffre, auteur de  « Des soins sans industrie »
Frédéric Boccara, économiste, dirigeant du PCF

14h Espace Culture  Solidarité Palestine

Salah Hamouri, avocat franco-palestinien, prisonnier politique expulsé d’Israël
Anne Tuaillon, vice-présidente nationale de l’AFPS
Qassam Mouaddi, journaliste palestinien

15h15  Stand régional du PCF

Rencontre avec le mouvement social
16h    Meeting avec Ian Brossat 
Sénateur de Paris et porte-parole national du Parti Communiste Français, directeur de campagne de la liste conduite par Léon Deffontaines pour les élections Européennes
Programme de la fête de l'Humanité Bretagne 2023 les 25 et 26 novembre à Lanester, parc des expositions.
Dimanche 26 novembre 2023:  La Section PCF du "PAYS DE LANMEUR et la Section PCF du "Pays de Morlaix " organisent un car pour se rendre à " la Fête de L'Huma Bretagne " :  (Parc expo du pays de Lorient 286 RUE ROUGET DE L'ISLE, 56600 LANESTER). 
 

Trajet aller :

  • 7H30 PLESTIN LES GREVES (Parking collège. Parking du PENKER)

  • 8H00 LANMEUR (Sur la place)

  • 8H30 MORLAIX (Parking Géant)

  • 9H15 HUELGOAT (A coté Hôtel du lac)

  • 10H45/11H00 LANESTER (Parc expo du pays de Lorient). (Arrivée environ à 11H00 à Lanester).

Retour : Départ de LANESTER : Après le spectacle.

(Retour à PLESTIN avec les même arrêts.)

Prix du car : 15 Euros.

Inscriptions:

Muriel GRIMARDIAS au : 06.89.32.21.70 grimardiasmuriel@gmail.com

Michel TUDO DELER : 06.83.24.83.90 mtd2953@gmail.com

Programme de la fête de l'Humanité Bretagne 2023 les 25 et 26 novembre à Lanester, parc des expositions.
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20 novembre 2023 1 20 /11 /novembre /2023 10:30
L’extrême droite israélienne organise une nouvelle « Nakba » à Gaza ! - par Patrick Le Hyaric
L’extrême droite israélienne organise une nouvelle « Nakba » à Gaza !

À l’abominable carnage du Hamas répond depuis plus d’un mois, au centuple, le carnage de l’armée d’occupation israélienne. Comble de la folie ! Elle transforme les hôpitaux en morgue, les écoles en lieux de terreur pour des enfants innocents placés au cœur de l’offensive guerrière du pouvoir d’extrême droite de Tel-Aviv. Les réalités sont glaçantes : destruction de plus de la moitié des habitations, contraction d’au moins 4% en un mois des territoires palestiniens, arrestations de paysans et de travailleurs en Cisjordanie, répression féroce contre des travailleurs palestiniens employés en Israël, 11 000 civils tués, dont la moitié, sont des enfants, déplacement de centaines de milliers d’habitants, économie étranglée par la pression israélienne. Et, le gouvernement radicalisé qui siège à Tel-Aviv n’a que faire des organisations internationales de solidarité telles que Médecins sans frontières, la Croix-Rouge ou des agences de l’ONU. Il n’hésite pas à tuer ses représentants et à les chasser de l’enclave, car elles se font l’écho des massacres qu’interdit le droit à la guerre. Il organise aujourd’hui la famine pour tous les habitants de Gaza entassé dans le Sud. Il est prêt à les bombarder dans les heures qui viennent.

Cessez-le-feu et paix !

De partout dois monter avec force, avec puissance, avec intensité : cessez le feu, cessez le feu. Une force internationale, des Casques bleus doivent venir vite protéger les Palestiniens.

Ce sont les interventions et les révélations de ces Organisations non gouvernementales (ONG) qui, combinées au mouvement populaire de solidarité, digne, responsable, dans notre pays et en Europe ont conduit le président de la République à franchir le pas de la dénonciation de ces crimes et à exprimer pour la première fois, le 11 novembre, la demande d’un cessez-le-feu. Cette évolution est importante et peut constituer un point d’appui, bien au-delà de la France. Nous, nous en félicitons. Il est à cette heure le seul chef d’État des pays dit du « G7 » à parler ainsi. Le choix pour cette expression de La BBC n’est pas anodin.
Refusant absolument que d’autres chefs de gouvernement ou d’État de l’Occident capitaliste ne lui emboitent le pas, Benjamin Netanyahu lui a brutalement répondu et, dès le lendemain, selon les services du président d’Israël, M. Herzog, Emmanuel Macron a cru bon de devoir tempérer en réaffirmant son « soutien sans équivoque » au gouvernement israélien.

Une course de vitesse engagée
 
Une course de vitesse est désormais engagée entre les partisans de la paix et de la solution à deux États, et le pouvoir colonialiste de Tel-Aviv. Cela se joue dans la mobilisation des peuples et des travailleurs par-delà les frontières ; car les intérêts en jeu sont immenses pour le grand capital international.

Pour sa part, en réitérant son opposition catégorique au cessez-le-feu, le président nord-américain encourage et soutient de toutes ses forces la puissance occupante israélienne. Le porte-parole de la Maison-Blanche pour la sécurité nationale a été jusqu’à confirmer que les États-Unis n’avaient pas de « ligne rouge » quant au nombre de victimes civiles à Gaza. C’est d’autant plus ignoble que cette stratégie n’a jusque là aucunement permis de libérer les otages. Les seules libérations (d’otages binationaux étasuniens) intervenues ont été le fait de négociations par l'entremise probable du Qatar.

À l’hôpital Al-Shifa, refuge de milliers de citoyens palestiniens, il semblerait que, le 12 novembre, ce soit un missile expérimental lanceur de lames Hellfire R9X nord-américain qui a provoqué une mare de sang, tailladé et conduit à l’amputation de membres de nombreux blessés palestiniens, présents dans les locaux au moment du bombardement.

On peut désormais émettre l’hypothèse que les dirigeants israéliens et étasuniens poursuivent d’autres objectifs que la seule libération des otages et l’éradication du Hamas dont il est nécessaire de rappeler qu’il est leur « idiot utile » depuis plusieurs décennies.

Leur souci n’est pas les otages, mais l’expulsion des Palestiniens de leur territoire. La preuve !

La destruction des hôpitaux pour accélérer encore les déplacements des citoyens qui s’y abritent, ainsi que le personnel médical et les patients, la coupure en deux de l’enclave de Gaza accompagnée de la volonté de raser totalement Gaza-City, le faux semblant des corridors dits « humanitaires » pour accélérer les mouvements de population et pousser les civils à la rue pour s’y entasser ou dans des abris de fortune au sud, sans eau, sans électricité, sans nourriture : toutes ces actions militaires sont conformes au document du ministère israélien du renseignement daté du 13 octobre dernier, révélé par le journal The Financial Times : préparer l’expulsion des Gazaouis hors de Gaza.

Ce que confirme le journal The Times of Israël qui présente ce document comme un appel « au transfert de la population civile dans des villes de tentes dans le nord du Sinaï et, dans un deuxième temps, à la construction de villes permanentes ». Le chercheur et spécialiste des enjeux du Moyen-Orient, Michael Young, membre du groupe de réflexions Carnegie Middle East Center, ajoute que l’ancien chef du Conseil national de sécurité israélien, M. Giora Eiland, a appelé, dans un article sur le site Ynet, à « créer des conditions pour que la vie à Gaza devienne insoutenable » et à provoquer « une crise humanitaire » pour que la « totalité de la population parte soit vers l’Égypte soit vers les pays du Golfe ». Le ministre de l’Agriculture M. Dichter, membre du Likoud de B Netanyahou a été clair en déclarant : Nous lançons la Nakba de Gaza ». Et le sinistre ministre des Finances Smotrich a lancé un appel à « l’immigration volontaire des Arabes de Gaza vers les pays du monde » ce serait pour lui »la bonne solution humanitaire ». Aussi honteux qu’abject !

Le Financial Times a également révélé que M. Netanyahu a « tenté de convaincre des dirigeants européens de faire pression sur l’Égypte pour qu’elle accepte d’accueillir des réfugiés de Gaza ». La France, l’Allemagne et le Royaume-Uni auraient repoussé cette demande. Ces informations permettent de mieux comprendre les visées du Premier ministre israélien lorsqu’il affirme que son pays doit reprendre pour un temps indéfini la sécurité de la bande de Gaza. Dès lors que ; en parallèle, la répression et la colonisation s’amplifient en Cisjordanie, c’est à la fois Gaza qu’on assassine et l’accélération par le pouvoir israélien de l’enterrement du projet d’État palestinien.

Oui, une course de vitesse est donc engagée pour obtenir le cessez-le-feu, la libération des otages et amplifier les débats et les actions pour que le projet maintes fois réaffirmé par l’ONU et par de nombreux gouvernements soit mis en œuvre : un État israélien dont la sécurité est garantie, aux côtés d’un vrai État palestinien viable sur les bases définies en 1967.

Libérez Marwan Barghouti

Cela implique de penser pour la Palestine au chemin permettant au peuple de se doter d’institutions démocratiques et donc d’élections parlementaires et présidentielle. Celles-ci ne peuvent se tenir qu’avec la fin de l’occupation et de la décolonisation et la libération des prisonniers politiques au premier rang desquels Marwan Barghouti parce qu’il est capable de fédérer toutes les factions palestiniennes. C’est ce que refuse évidemment le pouvoir israélien.

Au nom même de la paix, de la sécurité pour le peuple israélien, de la liberté pour le peuple palestinien, il est d’intérêt général d’amplifier les mobilisations populaires et d’obtenir de nouveaux actes concrets de la part du président français et des services de la diplomatie européenne. Ainsi, et ainsi seulement, pourrons-nous nous réclamer à juste titre des principes de notre République : Liberté. Égalité. Fraternité.

Bien loin des salmigondis qu’on nous sert à longueur d’antennes et d’opérations politiciennes au moment même où droite, macronistes et extrême droite communient au Sénat dans la confection d’une loi d’essence raciste. Bien loin aussi de la saturation de l’espace public, toute la semaine dernière, au moyen de propos tendant à accréditer l’idée que tout immigrant serait un délinquant ou un terroriste. Bien loin donc desdits principes de la République brandis désormais comme un chiffon percé.

La Palestine, un enjeu au cœur des recompositions stratégiques du monde.

Cette offensive guerrière devra aussi être resituée dans le cadre des poly-crises qui secouent le monde dont les turbulences économiques à venir ne sont pas des moindres. Le projet du pouvoir israélien et des milieux d’affaires qui le soutiennent est bien de réaliser ce que l’on appelle le « grand Israël », afin d’étendre la sphère de domination et de rentabilité de leurs grandes entreprises en surexploitant les travailleurs israéliens et palestiniens. Ajoutons qu’au large de Gaza, se trouve l’une des plus importantes réserves gazières au monde.

De leur côté, les États-Unis considèrent Israël comme une base avancée de leurs intérêts au Proche et au Moyen-Orient. Ils soutiennent ardemment le gouvernement d’extrême droite israélienne, tout en essayant de refréner certaines de ses ardeurs militaristes face au mouvement de réprobation mondiale qui se développe et à la puissance des actions, aux États-Unis mêmes, contre l’injustice et le viol du droit international.

Ainsi, les dirigeants américains ont dû affirmer qu’ils étaient contre un nouveau blocus et une réduction du territoire de Gaza. Cependant, les USA font un retour en force au Proche-Orient avec notamment l’envoi de deux groupes de combat depuis leurs porte-avions et sous-marin nucléaire. Leur aviation de combat a bombardé, jeudi 9 novembre puis le 12 novembre des forces des corps des Gardiens de la révolution islamique d’Iran en Syrie. Le centre United State Naval Institute qualifie ce déploiement de « plus grande masse de navires américains dans la région depuis des décennies ».

Ces combats géopolitiques et géo-économiques replacent la Méditerranée au cœur de considérables enjeux mondiaux.

D’abord la cause palestinienne élargit encore les fractures entre l’Occident capitaliste emmené par les États-Unis et ce que l’on appelle désormais « le Sud global », en raison du constant « deux poids deux mesures » dans l’application ou le non-respect du droit international.

Ensuite, à la guerre en Ukraine avec ses conséquences au Levant s’ajoutent les tensions entre la Turquie et la Grèce ainsi qu’avec Chypre, les effets des guerres en Irak, en Afghanistan et en Syrie, et les tensions à la frontière israélo-libanaise. L’Iran joue, depuis belle lurette, sa partition pour reconstituer son influence impériale, comme la Turquie d’Erdogan songe à l’Empire ottoman ou la Russie de Poutine à l’Eurasie. Des tensions nouvelles et dramatiques extensions de la guerre doivent être empêchées par l’action unie des peuples et des gouvernements en soutien à l’ONU dont c’est la mission. La paix doit être inscrite à l’ordre du jour de l’agenda de grandes mobilisations internationales.

La cause palestinienne est donc une première grande question pour la sécurité d’Israël, une condition de la stabilisation de la région qui devrait être dénucléarisée, et pour la paix mondiale. Les forces de paix, les forces démocratiques et celles qui promeuvent le droit international doivent s’unir sur cet impérieux objectif.

Unité des travailleurs et des peuples du monde !

Tous les peuples du monde, tous les travailleurs du monde en paient déjà un lourd prix. Les Palestiniens d’abord, les Israéliens dont l’économie risque d’être exsangue dans quelques semaines, le peuple nord-américain qui paie les efforts de guerre de son gouvernement en pression sur les rémunérations et remise en cause du projet de sécurité sociale, les peuples européens qui voient transférer de considérables sommes des budgets d’éducation et de santé vers l’armement alors que l’inflation les appauvrit chaque jour un peu plus.

Les peuples et les travailleurs du monde entier n’ont strictement rien à attendre de quelque visée impériale que ce soit, dont l’objectif est de permettre l’élargissement des sphères de domination des capitalismes nationaux. Ensemble, ils doivent s’unir, non pas derrière les droites et les extrêmes droits qui en sont les gardes du corps et les mandataires, mais pour obtenir la justice et la paix.

Insistons ! Il ne s’agit pas ici d’une guerre de civilisation ni d’une guerre de religion, mais d’une guerre coloniale dont la victime est le peuple palestinien et, au-delà, notre humanité commune.

Tout être sensible, tout démocrate, tout citoyen du monde ne peut donc laisser assassiner les enfants de Gaza ni, donc, le projet national palestinien qui devra se réaliser en même temps que l’accès des Israéliens à une vie meilleure, plus sûre, dans un espace fraternel, solidaire et enfin en paix.

* la Nakba signifie « catastrophe » « désastre et renvoie a l’exil forcé de plus de 700 000 habitants de la Palestine mandataire durant la guerre de 1948.
(14 novembre et 17 novembre 2023)
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20 novembre 2023 1 20 /11 /novembre /2023 10:24
Aida Touma-Suleiman, la députée communiste exclue de la Knesset durant deux mois pour son engagement contre la guerre à Gaza
Aida Touma-Suleiman, la députée communiste exclue de la Knesset durant deux mois pour son engagement contre la guerre à Gaza

L'Humanité - Rosa Moussaoui 20 novembre 2023

Pour avoir dénoncé l’engrenage d’une guerre meurtrière à Gaza, la députée communiste Aida Touma-Suleiman a été exclue du Parlement israélien pour deux mois.

Elle se savait dans le collimateur des censeurs. La communiste Aida Touma-Suleiman, élue à la Knesset sous les couleurs de la coalition de gauche Hadash, sur la liste unifiée, a été suspendue, exclue des travaux du Parlement israélien pendant deux mois. Verdict d’une commission d’éthique qui avait infligé, voilà un mois, la même sanction à son collègue et camarade Ofer Cassif, pour des déclarations jugées « anti-israéliennes ».

Leur crime : dénoncer la guerre livrée par Israël à la bande de Gaza, où les principes les plus élémentaires du droit international humanitaire sont chaque jour piétinés ; où le dernier bilan, probablement sous-estimé, fait état de 12 000 personnes tuées, dont 5 000 enfants.

« Un enfant est un enfant », a osé affirmer Aida Touma-Suleiman, en appelant à « protéger les civils des deux côtés ». L’une Arabe, l’autre juif, unis par les mêmes engagements, les deux élus sont jugés coupables de refuser le déchaînement de vengeance qui n’apportera ni réparation ni sécurité aux rescapés, aux otages, aux proches des victimes de l’atroce attaque conduite par le Hamas.

Alors que les premières bombes tombaient sur Gaza et que l’armée israélienne massait ses chars aux portes de ce territoire palestinien, l’Humanité avait rencontré Aida Touma-Suleiman à Saint-Jean-d’Acre. L’élue et militante était encore sous le choc, éprouvée par les récits d’amis rescapés de cette tuerie du 7 octobre, révoltée par le massacre de civils israéliens comme par l’engrenage d’une nouvelle guerre meurtrière contre les Palestiniens.

La députée désignée à la vindicte par le Likoud de Benjamin Netanyahou

Les injures, les menaces pleuvaient déjà sur cette députée, vilipendée par l’extrême droite, désignée à la vindicte jusque dans les travées de la Knesset où les fanatiques sur lesquels s’appuie le gouvernement de Benyamin Netanyahou exigeaient de la voir bâillonnée, déchue de son mandat et même expulsée vers Gaza. Elle avait pourtant pesé chacun des mots de sa première expression publique après le 7 octobre pour appeler à « une solution politique assurant à tous, Israéliens et Palestiniens, une vie digne, en sécurité ».

Les larmes lui montaient aux yeux en remontant le fil des événements : « Tout ça me tue de l’intérieur. Je me sens schizophrène. Je partage la souffrance des civils ici comme la souffrance de ceux de Gaza et des territoires occupés. Je ne peux pas me résoudre au silence, il faut continuer à penser en humain, politiquement. » Elle s’élève aujourd’hui contre une « guerre folle », une entreprise de punition collective motivée, à ses yeux, par une « politique de nettoyage ethnique ».

L’exclusion, pour l’heure temporaire, d’Ofer Cassif et d’Aida Touma-Suleiman, poursuit un objectif politique clair : empêcher l’expression, à la Knesset, des voix dissonantes ; elle constitue une attaque frontale contre le Hadash et sa principale composante, le Parti communiste, l’un des derniers espaces politiques mixtes en Israël où juifs et Arabes luttent ensemble et dénoncent d’une même voix la colonisation, l’occupation.

À l’annonce du verdict de la commission d’éthique, le député du Likoud Nissim Vaturi a laissé exploser sa joie : « Je remercie Dieu pour le privilège qui m’est venu d’expulser cette partenaire du Hamas de la Knesset, ne serait-ce que pour une période limitée. La prochaine tâche est de l’expulser pour de bon ! »

Dans le cas d’Aida Touma-Suleiman, Palestinienne de citoyenneté israélienne, cette sanction s’inscrit aussi dans une vaste offensive contre la composante arabe – qui représente en Israël 20 % de la population –, après des années de manœuvres pour tenter de réduire à néant sa représentation politique.

« C’est une attaque contre l’ensemble de la population arabe »

Depuis le 7 octobre, le gouvernement d’extrême droite fait sauter une à une toutes les digues, en encourageant les agressions, les arrestations, les licenciements, en laissant libre cours aux discours incendiaires désignant les Palestiniens d’Israël comme des ennemis de l’intérieur à persécuter, à réduire au silence, à refouler vers les territoires occupés.

Le 9 novembre, Aida Touma-Suleiman s’était ainsi indignée de l’arrestation, lors d’un rassemblement à Nazareth pour le cessez-le-feu, de l’ancien parlementaire Mohammad Barakeh, chef du Haut Comité de suivi des citoyens arabes d’Israël. « C’est une attaque contre l’ensemble de la population arabe. Nous n’abandonnerons pas notre droit de protester et de nous opposer à la guerre », avait-elle prévenu.

Les temps sont cruels pour les voix de raison et de paix. Hors du Parlement, cernée par les menaces, Aida Touma- Suleiman n’a pourtant pas du tout l’intention de se taire : « La réduction au silence des voix critiques des citoyens palestiniens et des militants anti-guerre est monnaie courante, ces jours-ci. La guerre doit cesser, la persécution doit cesser. Je vous le promets, mes valeurs, mes opinions seront entendues. Personne ne peut me réduire au silence, je continuerai à me battre pour la paix. »

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20 novembre 2023 1 20 /11 /novembre /2023 10:08
Coffret de films de René Vautier "Rouge Bretagne" disponible chez les Mutins de Pangée

Dans ce monde, on a toujours besoin de lanceurs d'alertes, de vrais journalistes indépendants, reporters, cinéastes documentaristes qui luttent contre la censure malgré les incessantes intimidations et menaces... et même parfois des balles tirées dans leurs caméras. Ce fut le cas de René Vautier, toute sa vie, qui fut aussi le cinéaste français le plus censuré. Et nous sommes heureux de vous présenter enfin le second coffret tant attendu qui inspirera peut-être de nouvelles générations.

Le voici enfin, après le coffret 1 René Vautier - Anticolonialiste voici le tout nouveau et inédit coffret 2 René Vautier - Rouge Bretagne : https://www.laboutiquedesmutins.org/rene-vautier-rouge...

Promo Intégrale : Les deux coffrets pour 49.3 €

***

« Parmi les jeunes réalisateurs, le Breton René Vautier tranche à la fois par son allure et ses convictions, il pense visiblement que lorsqu'un mur se dresse sur la route de ce qu'il veut montrer, Ia seule solution consiste à foncer dans le mur, caméra au poing et tête en avant. Une tête de Breton, les murs n'ont qu'à bien se tenir ! » Georges Sadoul, 1951

René Vautier, réalisateur d'Avoir 20 ans dans les Aurès, est un cinéaste à l’écriture originale, engagée et poétique, portée par un humour chaleureux donnant à son œuvre une place unique et conquise de haute lutte dans l’histoire du cinéma. Il n’a jamais attendu que l’avenir lui donne raison pour choisir son camp ni la permission de filmer ce qu’il voyait, ce qu’il savait, ce qui était vrai.

De la dénonciation du colonialisme aux grèves des mineurs, de la guerre d’Algérie aux années Giscard, de la marée noire aux combats féministes, des luttes sociales aux luttes tout court, René Vautier a braqué sa caméra sur tous les grands combats de la deuxième moitié du vingtième siècle avec l’ambition de mettre l’image et le son à la disposition de ceux à qui les pouvoirs en place les refusent. À partir de 1969, c’est sous l’égide de l’Unité de production cinéma Bretagne (UPCB) qu’il produira et diffusera ce « cinéma d’intervention sociale ». Sa grève de la faim en 1973 fera tomber la censure pour critères politiques dans le cinéma français.

https://www.laboutiquedesmutins.org/rene-vautier-rouge...

Mutins Pangee Les Mutins de Pangée

Ce coffret rassemble sept films jusque-là inédits en DVD et pour la plupart récemment restaurés. Il complète un premier volume qui réunissait déjà dix-sept films « anticolonialistes » de René Vautier. Le livre de 190 pages raconte, grâce à des archives retrouvées, cette aventure cinématographique exceptionnelle.

Philippe Bouvier

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20 novembre 2023 1 20 /11 /novembre /2023 09:55
Morlaix, 18 novembre: 200 personnes manifestent de nouveau pour un cessez-le-feu immédiat à Gaza
Morlaix, 18 novembre: 200 personnes manifestent de nouveau pour un cessez-le-feu immédiat à Gaza
Morlaix, 18 novembre: 200 personnes manifestent de nouveau pour un cessez-le-feu immédiat à Gaza
Morlaix, 18 novembre: 200 personnes manifestent de nouveau pour un cessez-le-feu immédiat à Gaza
GAZA ! GAZA ! MORLAIX EST AVEC TOI !
Plus de deux cent personnes à Morlaix ce samedi 18 novembre pour exiger un cessez-le-feu immédiat à Gaza ! Notre mobilisation est essentielle pour obtenir de notre gouvernement et de l’Union européenne qu’ils inversent leur politique de soutien au régime de Tel-Aviv.
Photos AFPS Pays de Morlaix
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20 novembre 2023 1 20 /11 /novembre /2023 09:21
Conseil national du PCF - 18 novembre 2023
Intervention Ismaël Dupont (Finistère) le matin sur la solidarité avec le peuple palestinien après le rapport introductif de Vincent Boulet sur le conflit au Proche-Orient et l'analyse et les positionnements du PCF:

"Je crois qu’il faut se féliciter de la montée en force de la mobilisation en solidarité avec le peuple palestinien, pour un cessez-le-feu et la fin des massacres en Cisjordanie et à Gaza. Localement, les communistes sont très présents dans ces mobilisations depuis la mi-octobre. La semaine, dernière, samedi 11 novembre, il y avait encore 4000 manifestants en Bretagne pour dénoncer les crimes de l’État d’Israël à Gaza et en Cisjordanie et appeler à la fin de l’agression contre la population palestinienne qui vise à remettre en cause son droit à l’existence sous prétexte de vengeance d’un gouvernement israélien colonialiste, suprématiste, ultra-nationaliste et raciste. Nous y allons avec nos mots d’ordre pour la paix juste et durable entre deux peuples qui ont chacun le droit à l’existence et bien sûr avec une condamnation parallèle des crimes barbares du Hamas du 7 octobre, que nous avons raison de qualifier de terroristes. Depuis le 7 octobre, les Gazaoui vivent un enfer : la politique de terreur d’Israël a causé à Gaza 15 000 morts, dont 4700 enfants, et 30 000 blessés. Parallèlement, 200 palestiniens de Cisjordanie ont été tués par l’armée israélienne ou par des colons. Ces derniers profitent du climat de vengeance – et la vengeance fait partie de l’ADN de l’armée, et aussi de la société israélienne depuis 1948, avec une application curieuse de la loi du talion, qui fait qu’on l’on rend les coups au centuple – pour terroriser les Palestiniens, accélérer le nettoyage ethnique de la Cisjordanie, notamment visant les communautés de Bédouins, viser les camps de réfugiés et la jeunesse, et poursuivre et accélérer la mise en œuvre de leur projet colonial. A Gaza, ce sont des frappes répétées contre les hôpitaux palestiniens, des ambulances, des églises, et certaines parmi les plus vieilles du monde, contre des immeubles où vivent des dizaines de familles. La mobilisation pour dénoncer ces massacres est très forte et impressionnante dans le monde, à Londres, à New-York, au Chili, et bien sûr dans tous les pays arabes et plus généralement tous les pays pour qui la lutte contre l’impérialisme et le colonialisme résonne dans les peuples du fait de leur histoire. Car, il ne faut pas s’y tromper, le conflit entre Israël et les Palestiniens, avec leurs alliés respectifs, n’est pas un conflit religieux – il y a des Palestiniens musulmans, chrétiens, athées. C’est un conflit colonial et de décolonisation, sur fond de lutte contre l’impérialisme, Israël étant dès le départ un agent et un produit de l’impérialisme américain dans la région, avec ses alliés. Il n’y a qu’en France et en Allemagne que l’on cherche à interdire et réprimer les manifestations de solidarité avec les palestiniens, pour l’application du droit international et le cessez-le-feu, en jetant un soupçon sur cette solidarité, l’assimilant à de l’antisionisme radical, de l’antisémitisme, ou une complicité avec le Hamas. On a des justifications d’arrêtés d’interdiction préfectoraux hallucinantes, allant bien au-delà de la volonté de préserver l’ordre public, des verbalisations en série de manifestants, et même des arrestations de militants pour la Palestine, comme une grand-mère de 80 ans à Nîmes. Cela n’a pas découragé le mouvement de solidarité qui est resté fort malgré ce climat d’intimidation politique et médiatique mais cela interroge sur notre démocratie et le respect des droits démocratiques élémentaires, comme la liberté de manifestation. Je crois qu’il faut se féliciter que notre journal, L’Humanité, soit dans ces circonstances tragiques un outil important d’information et d’analyse, et de prises de position engagées contre le colonialisme, sur ce qui se passe en Palestine et en Israël, donnant par exemple la parole à Charles Enderlin qui a prouvé que le pouvoir du Hamas à Gaza était un produit de la droite colonialiste israélienne : « c’est une décision stratégique du pouvoir israélien de laisser Gaza au Hamas ». Ou à l’historien Henry Laurens qui nous rappelle que l’étendard du combat contre le terrorisme réunit aussi bien Poutine, Bachar-al-Assad, Bush et Netanyahou, que c’est parfois une manière de délégitimer le combat des faibles contre les forts, des opprimés contre des États oppresseurs, et qu’« une occupation pacifique et démocratique, ça n’existe pas ».

Dans ce moment terrible que traverse le peuple palestinien et qui met en péril la coexistence des deux peuples pour l’avenir, il faut que les communistes soient pleinement engagés dans la continuité de leur histoire pour le droit international, la lutte contre la colonisation et pour le droit à l’existence des Palestiniens. La lutte contre le colonialisme et l’impérialisme font partie de notre histoire depuis la révolution bolchevique de 1917. Nous devons continuer à appuyer sur le mot d’ordre de la solidarité internationale face l’apartheid qui frappent les palestiniens, que vivent aussi bien les Palestiniens d’Israël, de Cisjordanie, et de Gaza, et qu’ont cherché à faire reconnaître nos parlementaires. La campagne BDS est un moyen de lutte internationale des sociétés pour faire cesser cet apartheid, tel qu’il a pu être appliquer contre le régime d’apartheid en Afrique du sud et pour la libération des prisonniers politiques dont Mandela. A ce titre, je voudrais finir mon intervention en rappelant la tenue de la Fête de l’Humanité Bretagne, organisé par les communistes morbihannais et bretons à Lanester (Morbihan) les 25 et 26 novembre, une fête aux couleurs de la solidarité avec le peuple palestinien et avec un temps fort autour de la venue de Salah Hamouri, accompagné de Anne Tuaillon, vice-présidente de France Palestine, de Qussam Mouaddi, journaliste palestinien. Nul doute que cette fête de l’Humanité Bretagne sera un moment pour faire résonner la solidarité avec le peuple palestinien dans l’une des périodes les plus tragiques de son histoire."

Intervention d'Ismaël Dupont le samedi 18 novembre au Conseil National du PCF sur la loi immigration, l'après-midi, après la manifestation de solidarité avec Gaza et le peuple palestinien, pour un cessez-le-feu immédiat et une paix juste et durable:

"Fabien Roussel a parlé dans son discours introductif de la brutalité de la loi immigration modifiée et aggravée au Sénat, et des débats qui l’ont accompagnés. Je voudrais revenir sur cette loi et les débats honteux et discours médiatiques qui ont accompagné son examen faisant la part belle aux thématiques xénophobes, avec la complicité du gouvernement et du ministre de l’intérieur Gérald Darmanin qui a lui même défendu l’urgence d’une loi sur l’immigration en faisant des liens entre immigration, islamisme, attentats terroristes, délinquance, modification de la composition démographique de la société.

En quelque sorte, sur cette séquence, la droite parlementaire et le gouvernement ont traduit dans les actes et donné une valeur officielle et une respectabilité au discours que portait Jean-Marie Le Pen et le Front National depuis la fin des années 70 et le début des années 80.

L’extrême-droite en rêvait, la droite au Sénat l’a fait.

C’est la trentième loi sur l’immigration depuis 1980 et une nouvelle escalade dans la remise en cause du droit d’asile, du respect des droits de l’homme, et une nouvelle étape de normalisation de l’idéologie xénophobe de l’extrême-droite. Nos parlementaires, Fabien Gay, Ian Brossat, Pascal Savoldelli notamment, l’ont bien montré dans leurs interventions contre le projet de loi du gouvernement et les amendements indignes proposés par la droite sénatoriale.

Si la loi votée par le Sénat devait rester inchangée pour l’essentiel à l’issue de son examen à l’Assemblée, ce serait extrêmement grave pour les conditions de vie des exilé.e.s en France, et les conditions de travail des associations qui travaillent avec les demandeurs d’asile, les mineurs isolés, les travailleurs sans papiers, et qui cherchent à faire reconnaître leurs droits dans un contexte qui est déjà à l’heure actuel très compliqué pour elles.

Jugez plutôt… La loi avec ses amendements votés au Sénat, prévoit :

- la suppression de l’AME, l’Aide Médicale d’État au nom d’un « prétendu appel d’air » et d’une lutte contre le « tourisme médical » alors qu’on sait que beaucoup de Français vont aussi faire des soins moins chers ou plus accessibles à l’étranger et que c’est rarement de toute façon la motivation principale de l’exil. Des milliers de médecins s’élèvent contre cette remise en cause du caractère inconditionnel de la prise en charge médical et s’engagent à désobéir à cette mesure.

- de nouvelles restrictions au regroupement familial, à la possibilité de vivre en famille quand on est étranger.

- une nouvelle étape de la remise en cause du droit du sol. L’octroi de la nationalité française ne serait plus automatique quand on est né en France et qu’on y a vécu toute son enfance, au moment de la majorité.

- des empêchements pour les étudiants étrangers de venir étudier en France avec sans doute une sélection des plus riches, les étudiants devant déposer une caution couvrant les « frais d’éloignement » en cas de séjour prolongé irrégulier. Et cela ,alors même que l’accueil des étudiants étrangers est aussi un enrichissement et un moyen de rayonnement culturel, politique et économique pour la France, comme pour d’autres pays qui ne posent pas de telles barrières.

- la complication de l’accès à la nationalité : quand on est marié à un français ou à une française, il faudrait désormais attendre 10 ans et non plus 5 an pour pouvoir faire une demande de nationalité française.

- de nouveaux moyens de contrôle et de suspicion de la « sincérité » de mariages de français avec des étrangers.

- la remise en cause, à l’encontre des quelques avancées que contient le projet gouvernement initial, de la régularisation des travailleurs sans papiers, de la régularisation par le travail, y compris dans les métiers en tension.

- le rétablissement du délit de séjour irrégulier entraînant un délai d’années important avant de pouvoir faire une demande pour vivre légalement en France et être régularisé.

- l’exclusion officielle – c’était déjà ce qui se passait dans les faits – des dispositifs d’hébergement d’urgence des étrangers faisant l’objet d’OQTF (obligation de quitter le territoire française)

- l’exclusion pour des étrangers n’étant pas encore en situation régulière en France depuis au moins cinq ans du bénéfice des prestations sociales.

- l’augmentation de la durée de validité des OQTF, et donc du temps où les étrangers vivant en France sont sous la menace immédiate d’une expulsion.

- la généralisation du principe et de la réalité d’une justice expéditive en matière d’asile avec la limitation des possibilités de recours, des moyens accordés pour traiter sérieusement les demandes d’asile, et la généralisation d’une dématérialisation qui donne encore moins de chances aux demandeurs d’asile.

- le renforcement du pouvoir discrétionnaire des préfets au détriment de la justice.

- les possibilités d’enfermement des mineurs non accompagnés

On le voit, cette loi est extrêmement grave d’un point de vue humain, social et politique. Elle ne va pas décourager les migrants d’arriver en France, comme l’a dit Ian Brossat au Sénat, mais va rendre leurs conditions de vie encore plus précaires, plus indignes et plus dégradés, elle va rendre dans le même temps le travail des associations, comme des collectivités solidaires, encore plus difficile.

Il est important que le PCF, au niveau national, au niveau des fédérations et des sections, participe à la construction d’une forte mobilisation contre cette loi et porte un autre projet de société pour l’accueil des migrants, le respect des droits de l’homme et du droit d’asile, en s’appuyant sur le travail de nos parlementaires et le projet que nous avons nous-mêmes travaillé."

 
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19 novembre 2023 7 19 /11 /novembre /2023 06:43

 

Du « Too big to fail » au « Too big to pay ». En français dans le texte du « trop gros pour faire faillite » à « trop gros pour payer » leur juste part d’impôt. C’est en somme ce que laisse suggérer, aux personnes morales qui s’adonnent à des pratiques fiscales pénalement répréhensibles, la conclusion de convention judiciaire d’intérêt public (CJIP).

Ces CJIP, créées par la loi du 9 décembre 2016 dite Sapin 2 et son élargissement aux délits de fraude fiscale par la loi du 23 octobre 2018 rendent possible la conclusion entre le procureur de la République et toute personne morale mise en cause pour des délits d’atteinte à la probité (corruption, trafic d’influence, fraude fiscale et leur blanchiment) et certains délits prévus par le code de l’environnement, ainsi que les infractions qui leur sont connexes.

Les membres du groupe Communiste, Républicain, Citoyen et Écologiste - Kanaky contestent cette procédure. Celle-ci distingue une fois de plus les grandes entreprises des TPE-PME et des particuliers dans leur rapport à l’impôt. Cette procédure contourne la justice « à la française » au profit d’une justice de transaction « à l’américaine », qui contribue à l’opacité de la procédure judiciaire en ce qu’elle n’est pas véritablement rendue devant une Cour, qui exonère enfin les mis en cause de toute culpabilité et d’inscription au bulletin n°1 du casier judiciaire.

Sur l’iniquité fiscale, les inégalités du rapport à l’impôt sur les sociétés est l’un des stigmates d’un champ fiscal à deux vitesses. Aussi, une mission d’information sur les différentiels de fiscalité entre entreprises présentait son rapport le 19 juillet 2023. Son co-rapporteur le Président de la commission des finances E. Coquerel et son rapporteur général J-R. Cazeneuve décrivent un différentiel de taux implicite brut avant report en 2015 de 17,8 % pour les grandes entreprises quand il atteint 23,7 % pour petites et moyennes entreprises (PME). Cette mission explique que la fraude, même si elle n’est pas l’apanage des grandes entreprises multinationales, bénéficie de mécanismes particuliers leur permettant d’éluder l’impôt (majoration des prix de transferts, numérisation de l’économie engendrant la volatilité de la base taxable, régime d’intégration fiscale et du régime mère-fille par l’exonération de dividendes, le transfert de dette intragroupes...). Les travaux du centre d’études prospectives et d’informations internationales (Cepii) montrent que les profits non déclarés en France se seraient élevés à 36 milliards d’euros en 2015 et auraient conduit à une perte de près de 14 milliards d’euros de recettes fiscales à la même date.

Au regard de ces éléments, des risques face à l’érosion de nos recettes fiscales qui minent notre pacte social et la capacité des administrations à agir. La loi doit s’appliquer de façon égale pour tous. Un délit, une condamnation, c’est un principe simple qu’il convient de restaurer pour ne pas que se creusent les écarts de traitements entre les différents types de contribuables, en particulier entre les différentes catégories de personnes morales.

Nous nous opposons à un système judiciaire fondé sur des tractations opaques, négociées pour des délits de probité portant sur des sujets fondamentaux tels que la corruption d’agent public ou la fraude fiscale. Il est avancé que le coût de ce contentieux et l’incertitude de son aboutissement légitimeraient cette forme de transaction. Il s’agit d’un renoncement faute de moyens à la véritable justice rendue au nom du peuple français. Renforçons les moyens du PNF qui souffre d’un stock de dossiers en constante augmentation, renforçons les services d’Enquêtes Judiciaires des finances (SEJF) pour que cesse ce simulacre de justice. D’aucuns arguent que la comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) permettait de pouvoir juger rapidement et de s’assurer de la perception des sommes fraudées, mais qu’elle avait pour principal tort d’engendrer une condamnation pénale. La conséquence était notamment l’exclusion des marchés publics et de pouvoir transiger via une CJIP ultérieurement. Qu’un fraudeur se voit exclu de la perception d’argent public en cas de condamnation pénale est non seulement justifié mais souhaitable.

Le second alinéa de l’article 41-1-2 du code de procédure pénale prévoit une condamnation pouvant atteindre « 30 % du chiffre d’affaires moyen annuel calculé sur les trois derniers chiffres d’affaires annuels connus à la date du constat de ces manquements ». Or, ce montant bien que dissuasif en apparence s’avère particulièrement inappliqué. À titre d’exemple, le 21 octobre 2022, le Crédit Suisse a conclu une convention judiciaire d’intérêt public pour une amende de 123 millions d’euros alors que le montant maximal théorique prévoyait la possibilité de lui infliger 6 377 millions d’euros, soit 1,21 % de l’amende autorisée. Des autorités judiciaires émanaient des informations permettant de mettre en évidence un système organisé d’aide à la fraude fiscale et au blanchiment d’argent au moyen d’opérations de démarchage des clients français par des commerciaux venus de Suisse. Autrement dit, le Crédit Suisse organisait la fraude fiscale de clients français sollicités par des commerciaux à la solde de la banque. La CJIP constitue dans ce cas d’espèce une incitation à la fraude sans condamnation pénale, si ce n’est une amende souvent faible et des dommages et intérêts. C’est un signal inadéquat pour lutter contre les fraudes.

Le plan contre la fraude fiscale du Gouvernement répond à une attente légitime de renforcement de l’arsenal législatif de lutte contre l’évitement de l’impôt. Pour autant, sans l’abrogation de cette procédure de CJIP, la lutte contre la fraude fiscale demeurera vaine. Le but n’est pas simplement de condamner la fraude mais de la désinciter.

La France doit prendre sa juste part dans la lutte contre l’évasion fiscale qui ampute, selon l’Observatoire européen de la fiscalité, de 1 000 milliards d’euros en 2022 les finances publiques et les contribuables des pays lésés. L’imposition mondiale à 15 %, ne doit pas omettre que pour ceux-là, un euro d’impôt est un euro de trop, que les investissements publics dans les transitions écologiques et numériques ou dans la protection des plus vulnérables sont du ressort du marché. Notre ambition n’est ni plus ni moins que la sauvegarde de l’organisation sociale par l’État qui fait face à l’affaiblissement d’une de ses prérogatives consubstantielles, la collecte de la juste imposition décidée par le peuple via ses représentants.

L’article unique abroge l’article 41-1-2 du code de procédure pénale qui prévoit la possibilité de conclure une Convention judiciaire d’intérêt public (CJIP) pour des faits pénalement répréhensibles. La justice de droit commun doit, par conséquent, s’appliquer.

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18 novembre 2023 6 18 /11 /novembre /2023 06:35

 

 

Nous avons une pensée pour nos collègues députés, empêchés de débattre à cause du choix du passage en force du Gouvernement, qui témoigne d’un mépris du Parlement : seuls neuf articles sur cinquante ont ainsi été discutés. L’absence de majorité réunie par le Gouvernement ne peut masquer vingt ans de privations, d’étatisation, de désinvestissement et de réduction d’effectifs.

En commission, tous les groupes ont appelé à une réforme structurelle. Tant l’hôpital public que la médecine de ville sont en crise, malgré la hausse des dépenses ; certains collègues s’en sont naïvement étonnés... mais je pense qu’ils voteront malgré tout le PLFSS... (Mme Monique Lubin s’amuse.)

Les gouvernements successifs ont sous-estimé l’effet de l’austérité. Les professionnels du secteur médico-social ont craqué, et tout le système s’effondre. Ils ont craqué, car le sens de l’intérêt général ne suffisait plus face à la mise en danger des patients. La violence institutionnelle entraîne des démissions, et 15 000 postes de praticiens hospitaliers et autant d’infirmiers sont vacants.

Il faudrait augmenter les capacités de formation de 20 % pour les personnels médicaux et de 25 % pour les paramédicaux, ainsi qu’améliorer les rémunérations et les conditions de travail.

Je pense à Marie-Pierre, 27 ans, infirmière qui a quitté les urgences pédiatriques de l’hôpital Necker car elle ne supportait plus la façon dont on traitait les patients. De tels témoignages, je les entends partout. Mais est-il sérieux de faire miroiter des lendemains meilleurs sans moyens supplémentaires ? Or les dépenses des hôpitaux, qui sont au bord de l’implosion, sont réduites de 500 millions d’euros ... Le « en même temps » et l’entre-deux ne sont plus possibles ! Austérité ou investissement, il faut choisir !

Le Président de la République a évoqué des référendums ; il devrait interroger directement les Français : acceptez-vous de patienter des semaines pour obtenir un rendez-vous, acceptez-vous les fermetures des urgences ? Ou devons-nous financer les dépenses de santé à la hauteur des besoins en revalorisant l’Ondam de 10 milliards d’euros nets de l’inflation ?

Cette politique n’est pas utopiste, c’est un projet de société. Pour la financer, nous proposons de revenir sur les exonérations de cotisation. En 2024, elles représentent 87,9 milliards d’euros, deux fois plus qu’il y a dix ans ; autant d’argent pour des patrons et des actionnaires, perdus pour les recrutements et les salaires.

Le directeur de recherches au CNRS Bruno Palier n’a pas de mots assez durs : c’est inefficace pour l’emploi et délétère pour le travail, selon lui. Depuis 1993, les plans généraux de baisses de cotisations, les allègements Fillon, le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) de M. Hollande n’ont fait que dévaloriser le travail.

Avec les transferts de l’État et notamment de fractions de TVA, sous 3,5 Smic, les entreprises ne financent plus la protection sociale, mais tous les Français qui achètent une baguette de pain, oui ! On pourrait en sourire si cela ne mettait pas en cause le pacte social, alors que les dépenses vont inexorablement continuer d’augmenter en même temps que la société vieillit.

Il faut mettre les revenus financiers à contribution, et les moduler selon les politiques sociales des entreprises. Au lieu de cela, on fait les poches aux malades en doublant les franchises, ce que 63 % des Français jugent inacceptable.

Le Gouvernement publiera un décret dans quelques semaines pour augmenter encore les contributions des malades sans passer par le Parlement.

Cet été, le ministre de l’économie a évoqué une hausse du délai de carence pour les arrêts maladie ; il n’est pas dans le texte, mais pourrait revenir par amendement.

On culpabilise et on stigmatise les patients : je pense à la limitation à trois jours des arrêts de travail délivrés par téléconsultation, alors que 6 millions de Français n’ont pas de médecin traitant, mais surtout à la scandaleuse suspension automatique des indemnités journalières. Loin d’être due à des abus, leur hausse s’explique en fait par le vieillissement de la population active, qui ne fera que s’aggraver avec le passage à 64 ans de l’âge de départ à la retraite. Le risque de privatisation du contrôle de l’assuré social au profit de l’employeur, qui fragilise les salariés, est intolérable.

Pour financer la réforme de France Travail, le Gouvernement ponctionne 2,7 milliards d’euros sur l’Unédic : les économies sur le dos des chômeurs (M. Xavier Iacovelli proteste) financent l’assurance chômage. C’est le double effet kiss cool : tu joues, tu perds.

Vous présentez un budget insincère, renforcez le contrôle sur les arrêts de travail au lieu de vous attaquer aux 8 milliards d’euros de fraude sur les cotisations patronales.

Ainsi, entre l’article 49.3 et l’article 40, qui fait voler en éclats nos amendements, entre absence de mesures concrètes et stigmatisation des assurés sociaux, les conditions d’un véritable débat ne sont pas réunies. Le groupe CRCE-Kanaky vous appelle à voter la question préalable.

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17 novembre 2023 5 17 /11 /novembre /2023 06:41
Fête de l'Humanité Bretagne - Bienvenue sur le stand du PCF Finistère
Il nous reste une semaine pour continuer à préparer la fête de l'Humanité Bretagne, assurer la bonne vente de la vignette bon de soutien et permettre la meilleure participation à cette fête, ainsi qu'une bonne participation des camarades au stand du Finistère.
 
Merci à tous les adhérent.e.s et sympathisant.e.s qui le peuvent de s'inscrire pour donner un coup de main sur le stand du PCF Finistère en s'inscrivant auprès de la fédération:  02 98 43 47 78  federation@29.pcf.fr / dupont.ismael@yahoo.fr
 
Comme chaque année, nous avons besoin de nombreux bénévoles pour assurer un service de qualité sur notre stand qui proposera des boissons au bar et pour le restaurant un menu encornets de calamar à l'armoricaine/riz (13€ avec dessert), un menu saucisses de molène pommes de terre grenailles (11€ avec dessert), des huîtres, des crevettes, des fromages.
 
Il y a besoin de monde au service, en cuisine, à la plonge, à l'ouverture des huîtres, à la préparation des assiettes, au bar, à la cave, au service des desserts et des fromages, ainsi qu'à l'accueil sécurité pour la fête. 
 
Et ceci les samedi midi, samedi soir, dimanche midi et toute l'après-midi.
 
Il y a aussi des besoins pour le montage sur la fête à Lanester les jeudi et vendredi, pour le chargement du camion à Morlaix le vendredi matin et le déchargement le lundi midi.
 
Merci aussi à tous les camarades qui viendront sur le stand du Finistère simplement pour fréquenter le restaurant et le bar et passer un bon moment ensemble.
 
***
DÉBATS 

La fête de l'Humanité Bretagne organise des débats sur des sujets d'actualités et de société, avec des invité·es spécialistes et des personnalités politiques progressistes.

Tout le week-end vous pouvez aussi échanger avec des auteur·trices dans l'espace librairie et lors des projections de l'espace cinéma.

SAMEDI 25 NOVEMBRE

14h Agora  « Europe de la Paix ou de la guerre ? »

Charlotte Balavoine, responsable Europe du PCF 
Mounir Satouri, eurodéputé EELV
Simon Uzenat, sénateur du Morbihan, secrétaire départemental PS
Andy Kerbrat, député LFI de Loire Atlantique
Tugdual Le Lay, membre du Bureau exécutif national de Génération.s

15h45 Agora  « L’éthique dans le sport »

Marie-George Buffet, coprésidente du Comité national pour l’éthique et la démocratie dans le sport, ancienne ministre des Sports. (Photo : copyright Le Monde)
David Lappartient, Président du Comité National Olympique et Sportif Français, Président de l’Union Cycliste Internationale, Président du Conseil Départemental 56

17h30  Débat et musique avec les jeunes communistes

18h30  Espace Culture. « Nous ne devons pas céder !»

Rencontre avec Laure-Line Inderbitzin, élue communiste à Callac, porteuse du projet
« Horizons d’accueil des migrant·es ».
 
DIMANCHE 26 NOVEMBRE​

11h Agora > « Pénurie de médicaments. L’urgence de localiser l’industrie pharmaceutique en France»

Débat organisé par l’Atelier citoyen santé Bretagne.
Jean-Pierre Escaffre, auteur de  «Des soins sans industrie »
Frédéric Boccara, économiste, dirigeant du PCF

14h Espace Culture > Solidarité Palestine

Salah Hammouri, avocat franco-palestinien, prisonnier politique expulsé d’Israël
Anne Tuaillon, vice-présidente nationale de l’AFPS
Qassam Mouaddi, journaliste palestinien

15h15 > Stand régional du PCF

Rencontre avec le mouvement social
 
16h    Meeting avec Ian Brossat 
Sénateur de Paris et porte-parole national du Parti Communiste Français.
 
Aux côtés de ces multiples ouvertures politiques, il y aura des expositions d’artistes bretons, photographe, graveur, afficheur, peintre et portraitiste.  Des auteurs seront présents : notamment Nicolas Mollé, Christina Daniel, Saskia Hellmund, Régine Lejeune… Des documentaires autour des migrants ou de la Palestine seront projetés.
 
Contact federation@29.pcf.fr Tel 02 98 43 47 78
***

Programme Complet: https://pcfpondi.wixsite.com/fetehumanitebretagne

Pour sa 32e édition la Fête de l'Humanité Bretagne fait la part belle à la chanson française avec une programmation qui met aussi en avant de nombreux groupes locaux.

samedi 25 novembre

Dès 15h30 Déambulation Kelerenn Brass Band

20h30 La petite balle perdue 

21h45 Le Pied de la Pompe

23h BLANKASS

Tout commence dans les années 90 avec le groupe rock punk Zéro de conduite qui fait la première partie de U2 et des Clash. Il est parrainé par Serge Gainsbourg avant de donner naissance à Blankass. Si possible heureux est leur 7e album. Chaleureux, moderne, pop et optimiste, c’est un album de copains aussi. À l’image de la chanson titre, un duo avec Gauvain Sers, qui n’a pas oublié qu’avec Renaud, pour lui, il y avait eu aussi BLANKASS. 

dimanche 26 novembre

14h CHANTEURS RÉVOLUTIONNAIRES SUPER-SONIQUES

17h LE BIG STAL

Quinze musiciens venus des meilleures formations bretonnes. On passe d’un kan ha diskan virtuel avec les sœurs Goadec en hip hop, à un en-dro aux accents des red hot ; d’une danse traditionnelle arménienne à une gavotte pourlet des familles, et tout le monde s’y retrouve et s’amuse !

Fête de l'Humanité Bretagne - Bienvenue sur le stand du PCF Finistère
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17 novembre 2023 5 17 /11 /novembre /2023 06:41
Nouvelle manifestation de solidarité avec les Palestiniens de Gaza à Morlaix le 18 novembre à 17h place Puyo
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