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7 février 2018 3 07 /02 /février /2018 06:51
En haut du podium, le fondateur d'Amazon, Jeff Bezos, est devenu l'homme le plus riche du monde, avec une fortune de 99,6 milliards de dollars (83 milliards d'euros). Un patrimoine colossal qui a progressé de 34,2 milliards de dollars (29 milliards d'euros) en 2017. De telle sorte que, chaque minute, le milliardaire du e-commerce gagne 65 000 dollars (54 482 euros). Et ce grâce à l'envolée des marchés et du cours d'Amazon (dont il détient 16,4 %), lequel a bondi de 57 % cette année, mais aussi à celle des actions qu'il possède dans Uber et Airbnb. L'insolence ne s'arrête pas là. En juin dernier, l'expert de l'évasion fiscale avait demandé sur Twitter de l'aide, après avoir vendu pour près de 1 milliard de dollars d'actions d'Amazon, pour trouver des moyens de dépenser sa fortune.

En haut du podium, le fondateur d'Amazon, Jeff Bezos, est devenu l'homme le plus riche du monde, avec une fortune de 99,6 milliards de dollars (83 milliards d'euros). Un patrimoine colossal qui a progressé de 34,2 milliards de dollars (29 milliards d'euros) en 2017. De telle sorte que, chaque minute, le milliardaire du e-commerce gagne 65 000 dollars (54 482 euros). Et ce grâce à l'envolée des marchés et du cours d'Amazon (dont il détient 16,4 %), lequel a bondi de 57 % cette année, mais aussi à celle des actions qu'il possède dans Uber et Airbnb. L'insolence ne s'arrête pas là. En juin dernier, l'expert de l'évasion fiscale avait demandé sur Twitter de l'aide, après avoir vendu pour près de 1 milliard de dollars d'actions d'Amazon, pour trouver des moyens de dépenser sa fortune.

Après avoir ouvert une boutique de salariés à Seattle mais truffée de caméras et de capteurs, Amazon, le géant mondial de la distribution, envisage d'imposer un bracelet "ultrasonique" aux salariés de ses entrepôts. 

Une information révélée mercredi sur le site d'informations spécialisé Geekwire. Ce bijou de technologie permet de contrôler les gestes d'un individu par l'envoi d'impulsions par ultrasons et transmissions radio. Ainsi localisée, la main qui s'aventurerait hors du "panier d'inventaire" dédié se ferait rappeler à l'ordre grâce au bracelet. Amazon a d'ores et déjà fait valider les brevets de sa nouvelle machine mais ne donne d'indications ni sur sa fabrication ni sur son intention de l'imposer ou pas à ses salariés.

C'est probable si les gains de productivité en valent la peine. Amazon est déjà expert dans l'hyperproductivité: caméras et chronomètres, réseaux de contrôle et de surveillance fonctionnent déjà à plein dans les entrepôts. Mais avec le bracelet ultrasonique - qui agit directement sur le corps -, en contrôlant les faits et gestes, un pas serait néanmoins franchi. 

"Amazon a reconnu que les humains sont la partie la moins efficace de l'opération. Elle gagne plus d'argent en traitant ses travailleurs comme des biens consommables", analysait un reporter du Daily Mirror, Alan Selby, après plusieurs mois d'une enquête sur la gestion des ressources humaines de l'entreprise.      

Et cela commence à se savoir. Amazon a chuté de la première à la cinquième place des enseignes préférées des Français.. La mauvaise presse des conditions de travail dans les entrepôts n'y seraient pas pour rien. 

En France, justement, Amazon va devoir revoir son système de classement des salariés, qui détermine leur déroulement de carrière et leur salaire, jugé illégal par les prud'hommes après une plainte déposée par 25 caristes.

Sylvie Ducatteau, L'Humanité, 5 février 2018  

Ils n'ont pas honte! Amazon aimerait robotiser ses salariés (L'Humanité, 5 février 2018)
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7 février 2018 3 07 /02 /février /2018 06:36
Pour Ian Brossat, responsable de la commission logement du PCF, ces élus LREM "incarnent une élite déconnectée qui s'intéresse plus à l'ISF qu'aux SDF. Après le droit à la déconnexion, il faudrait leur imposer le devoir de connexion au réel". 

Pour Ian Brossat, responsable de la commission logement du PCF, ces élus LREM "incarnent une élite déconnectée qui s'intéresse plus à l'ISF qu'aux SDF. Après le droit à la déconnexion, il faudrait leur imposer le devoir de connexion au réel". 

Le mensonge comme ligne politique? 

Une idée révolutionnaire qui plaît beaucoup parmi les pontes de la République en Marche (LREM). Alors que le grand froid vient d'être déclenché en région parisienne, et que la Fondation Abbé-Pierre vient de rendre un rapport comptabilisant 143 000 sans-abri dans toute la France, pour le secrétaire d'Etat Julien Denormandie, seule "une cinquantaine d'hommes isolés" dorment "dans la rue en Ile-de-France". 

Ben voyons... 

Dans le seul 10e arrondissement de Paris, quelques 450 SDF ont été recensés lors d'un décompte organisé par la ville en préparation de la Nuit de la solidarité du 15 février. 

Dans la même veine, le préfet du Rhône a, lui, comptabilisé pas plus de "200 sans-abri" dans l'ensemble de la métropole lyonnaise en décembre... 

Un chiffre en réalité dix fois plus élevé, selon les associations. 

"Il n'y a jamais eu une telle différence entre nos chiffres et ceux de la préfecture", indique un membre du collectif des professionnels de l'urgence sociale du département. "Jamais 2 000 personnes n'ont disparu comme ça. On cherche à mentir aux citoyens". 

Non contents d'en minimiser le nombre, les représentants de la majorité pensent également que les SDF, dont le nombre a progressé de 50% en dix ans, ne sont pas victimes de la précarité galopante. 

"Pour l'immense majorité des SDF qui dorment dans la rue, c'est leur choix" a lâché hier le député LREM du 8e arrondissement de Paris, Sylvain Maillard. 

Et pourquoi pas leur faute? 

Pour Ian Brossat, responsable de la commission logement du PCF, ces élus LREM "incarnent une élite déconnectée qui s'intéresse plus à l'ISF qu'aux SDF. Après le droit à la déconnexion, il faudrait leur imposer le devoir de connexion au réel". 

Pour rappel: en 2017, selon le collectif les morts de la rue, 443 personnes sont mortes sur le trottoir. 

Emilien Urbach  - dernière page de L'Humanité, 6 février 2018

Ils n'ont pas honte! En Marche piétine les sans-abri: ou le mensonge comme ligne politique (L'Humanité, 6 février 2018)
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7 février 2018 3 07 /02 /février /2018 06:25
Eliane Assassi présidente du groupe communiste républicain citoyen au Sénat

Eliane Assassi présidente du groupe communiste républicain citoyen au Sénat

Le recours en référé-suspension devant le Conseil d’Etat est déposé
Parcoursup -
 Par / 5 février 2018

Le groupe CRCE, avec un certain nombre d’organisations professionnelle, étudiante et lycéenne a déposé aujourd’hui le recours en référé-suspension auprès du Conseil d’Etat à l’encontre de l’arrêté mettant en œuvre Parcoursup.

Leur action devant la justice administrative accompagne leur participation au mouvement qui s’organise en France contre la sélection à l’Université et la réforme élitiste du baccalauréat.

Le texte du recours est joint au présent communiqué.

Parcours Sup - Le recours en référé-suspension devant le Conseil d’Etat est déposé par le groupe communiste, républicain, citoyen
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7 février 2018 3 07 /02 /février /2018 06:22
Photos postées par Marie-Pierre Vieu députée européenne communiste de la circonscription Sud-Ouest

Photos postées par Marie-Pierre Vieu députée européenne communiste de la circonscription Sud-Ouest

Photos postées par Marie-Pierre Vieu députée européenne communiste de la circonscription Sud-Ouest, à gauche

Photos postées par Marie-Pierre Vieu députée européenne communiste de la circonscription Sud-Ouest, à gauche

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6 février 2018 2 06 /02 /février /2018 19:33
A l’UFR STAPS de l’UBO, filière sous grande tension en termes d’effectif étudiant et d’encadrement,  le personnel enseignant et administratif est à l’origine d’un mouvement de grève.
Le déclencheur est l’absence de moyens supplémentaires envisagés par le rectorat alors même qu’on leur impose une augmentation de 130 étudiants de L1 pour l’année prochaine (sachant que nous comptons déjà 600 L1 cette année…).
Plus largement, ce qui est dénoncé c’est l’absence d’ambition pour l’université et surtout pour permettre un réel accueil de tous. Seule la sélection déguisée par le nouveau parcours d’inscription fait office de solution, avec toute la charge régressive que cette loi comporte.
Le Parti Communiste apporte toute sa solidarité aux professeurs, aux personnels, aux étudiants qui luttent pour des conditions d'études en STAPS digne de ce nom! 

 

Brest. La fac de Sports en colère contre le manque de postes (Ouest-France, 6 février 2018)

Ouest-France, 6 février 2018

Lundi, les enseignants ont voté l’arrêt des cours, lequel commencera véritablement à partir de lundi prochain. Dans cette faculté sous tension, ils dénoncent l’absence de création de postes de titulaires. Il en manquerait 11. Ce mardi matin, à 11 h 30, avec les étudiants, un cortège de 600 personnes est organisé jusqu’à la Présidence de l’UBO.

Lundi, les enseignants de la faculté des sports de l’UBO ont voté un pré-avis pour une grève des cours à partir de lundi 12 février. Mais déjà certains enseignements ne sont pas assurés cette semaine.

Les étudiants ont aussi décidé d’accompagner ce mouvement de grogne et de le soutenir. Ce mardi matin, un « cortège » (et pas une manif, nuance !) composé de 600 étudiants environ s’est rendu à la Présidence de l’UBO (Université de Bretagne occidentale)  où une délégation a été reçue par Matthieu Gallou, président de l'UBO. « On lui demande de demander au rectorat de nous attribuer des postes ».

« On a appris que le ministère ne créait aucun poste de titulaires à la faculté de Brest alors qu’on est en tension depuis plusieurs années. Il nous en faudrait onze (neuf d'enseignants et de deux d'agents techniques, NDLR) pour fonctionner normalement ! », explique Morzine, en 3e année. Elle-même n’a pas pu valider une Unité d’enseignement (UE). « Sur les quatre matières théoriquement enseignées, seulement une, l’anglais, l’a été effectivement. »

Les étudiants de première année sont particulièrement impactés. «  Les cours d’activités sportives et d’anglais se déroulent seulement une semaine sur deux », déplore Malou Paubert, président de l’association des étudiants en Staps. Il précise : « La fac de Brest est particulièrement lésée. Ici, c’est un enseignant pour 44 étudiants »

Cet été, l’université de Brest pouvait pourtant s’enorgueillir de ne pas avoir organisé de tirage au sort en Staps. Elle a même accueilli 130 étudiants de plus suite à un accord avec le ministère de l’Enseignement supérieur. Il avait accordé des moyens supplémentaires (215 000 €), notamment pour recruter des CDD et intérims.

"Mais c’est déjà insuffisant, estime Malou Paubert. Et, à la rentrée prochaine 130 de plus arriveront encore en première année. Ce n’est plus possible ! Ça explose ! "

Brest. La fac de Sports en colère contre le manque de postes (Ouest-France, 6 février 2018)
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6 février 2018 2 06 /02 /février /2018 17:39
LE CAPITAL, «VAMPIRE» CAUSEUR DE CRISES ET DE «DEVALORISATION» (L’HUMANITE – MARDI 6 FEVRIER 2018 - PIERRE CHAILLAN)

À l'heure du bicentenaire de la naissance de Karl Marx, l'Humanité édite un hors-série et organise un forum le samedi 17 février, à la Bellevilloise, à Paris 20e.

 

Dans le Capital, Karl Marx écrivait : « Le capital est semblable au vampire, ne s'anime qu'en suçant le travail vivant et sa vie est d'autant plu s allèg re qu'il e n pompe davantage.» Sa théorie économique, dont sa puissante critique de la suraccumulation capitaliste, source de crises, rejaillit à la face du monde alors que nous célébrons le bicentenaire de sa naissance.

 

DES CLÉS DE COMPRÉHENSION HISTORIQUE ET SCIENTIFIQUE

Déjà prise en référence lors de la crise financière de 2008, cette analyse des crises du capitalisme est, chaque jour, confirmée. C'est le cas de la toute récente note de Natixis (voir ci-contre). De quoi s'agit-il? Sur quelles réalités cette dangereuse fuite en avant économique du système libéral s'appuiet-elle? On trouvera toutes les clés de compréhension historique et scientifique dans le hors-série Marx, le coup de jeune, que va éditer l'Humanité. Cette publication sera proposée dès le samedi 17 février prochain à la Bellevilloise, à Paris, lors du Forum Marx qui ouvrira l'année en coorganisation avec le comité «Marx 2018» et tous les partenaires associés. Un hors-série de 84 pages où les contributions des spécialistes de Marx, en particulier celles et ceux de la nouvelle génération, permettront d'éclairer la pertinence des travaux de Marx et des penseurs qui s'inscrivent dans sa «trace féconde».

Alors venons-en au fond de l'affaire: en quoi le capitalisme est-il générateur de crises systémiques? À la lettre C de l'abécédaire de ce numéro exceptionnel, on trouve le mot «Crise» avec cette définition: «C'est l'un des aspects les plus méconnus de la pensée de Marx. Il n'est pas seulement le grand penseur de l'exploitation capitaliste, ou plutôt, parce qu'il l'est, il est aussi le fin analyste des crises du capitalisme. Il les explique par la baisse tendancielle du taux de profit. Les capitalistes, accumulant sans cesse davantage de machines et de moyens de production pour réduire le coût du travail, en viennent à dégager relativement insuffisamment de plus-value. Ils baissent leur taux de profit en voulant sans cesse l'augmenter. Marx n'a connu que les cycles de moyenne période, d'environ dix ans, se concluant par une crise. C'est l'économiste soviétique Kondratiev qui mettra en valeur les cycles de longue période (...), aboutissant à des crises plus profondes et s'accompagnant de transformations du système lui-même (...).»

En avançant le concept de «suraccumulation capitaliste» dans le Livre III du Capital, Marx «désigne une situation où il y a trop de capital accumulé à rémunérer par rapport au profit dégagé ». Cela permet d'expliquer les crises qui secouent régulièrement le capitalisme. Pour sortir de ces crises, les capitalistes «mettent en sommeil», voire détruisent une partie de ce capital accumulé, tout en s'efforçant de relancer la production de « plus-value » résultant de l'exploitation dans le travail. Cette recherche d'une sortie de crise, que l'économiste communiste Paul Boccara appellera la «dévalorisation» du capital, s'accompagne de fermetures d'entreprises, d'une montée du chômage et d'une aggravation des conditions d'exploitation des salariés. À la lettre S comme «Suraccumulation» du hors-série, on lit:«C'est à partir de cette théorie de la suraccumulation et de la dévalorisation que la crise des années 1930 a été surmontée, notamment grâce aux nationalisations et aux grandes mesures sociales prises après la Seconde Guerre mondiale. Dans la crise systémique actuelle, cette théorie est plus que jamais d'actualité.»

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UNE PENSÉE ACTUELLE MISE EN DÉBAT

L'Humanité, en partenariat avec tous les acteurs associés du comité « Marx 2018 », organisera une journée de rencontres et de débats ouverte à tous (attention, préinscription obligatoire !) autour de l'oeuvre de Marx et ses résonances contemporaines, ponctuée de lectures et de moments artistiques et théâtraux (l'Humanité du 16 janvier dernier). Plus d'une trentaine de chercheurs, militants associatifs, politiques et syndicaux, de nombreux auteurs et les éditeurs se retrouveront le samedi 17 février prochain à la Bellevilloise, à Paris, de 9 heures à 22 heures. Sur l'Humanité.fr, inscrivez-vous et retrouvez le programme complet.

 

LE CAPITAL, «VAMPIRE» CAUSEUR DE CRISES ET DE «DEVALORISATION» (L’HUMANITE – MARDI 6 FEVRIER 2018 - PIERRE CHAILLAN)
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6 février 2018 2 06 /02 /février /2018 17:30
IMPASSES DU CAPITALISME : UNE GRANDE BANQUE DONNE RAISON A MARX (L’HUMANITE – MARDI 6 FEVRIER 2018 – SEBASTIEN CREPEL)
UNE NOTE DE NATIXIS EXPLIQUE LA SPÉCULATION, LES INÉGALITÉS DE REVENUS, LES CRISES FINANCIÈRES À VENIR...
Si les capitalistes utilisent la spéculation et réduisent les salaires, c'est, explique l'économiste de la banque Natixis Patrick Artus, pour contrer la baisse tendancielle du taux de profit décrite par Marx. Au risque de déstabiliser l'économie tout entière et de la faire basculer dans la crise.

 

Personne ne s’attendait à ce que l’offensive vienne de ce côté-là de la barricade. Encore moins du coeur même du capital fi nancier. « La dynamique du capitalisme est aujourd’hui bien celle qu’avait prévue Marx », donne pour titre à sa dernière note pour la banque Natixis l’économiste Patrick Artus. Graphiques à l’appui, celui-ci entend démontrer la réalité décrite par Marx de l’une des contradictions fondamentales du capitalisme et aussi l’un de ses moteurs, connue sous le nom de « baisse tendancielle du taux de profi t ». Une des « lois » du capitalisme dont l’existence est la plus contestée par les adversaires du marxisme, sans doute parce qu’elle explique pourquoi le capitalisme porte en lui sa propre crise. Si « les “capitalistes” utilisent les activités spéculatives » et réduisent les salaires jusqu’à la limite du possible, c’est, explique Patrick Artus, pour contrer « la baisse de la productivité du capital » qui menace leurs profits. Au risque de déstabiliser l’économie tout entière et de la faire basculer dans la crise.

 

 

«Marx avait raison» : l'avertissement d'un économiste libéral

 

 

La bonne santé des profits cacherait la faible efficacité du capital.

Ce n'est pas la première fois que l'économiste de la banque Natixis revendique la reprise des analyses de Marx, en estimant que les événements leur donnent raison. En 2010, Patrick Artus proposait une « lecture marxiste (mais conforme aux faits) » (sic) de la crise économique et financière : « Suraccumulation du capital (...) d'où baisse tendancielle du taux de profit ; réaction des entreprises (...) par la compression des salaires, (...) d'où sous-consommation», laquelle alimente à son tour la suraccumulation du capital. La boucle infernale était bouclée. Deux ans plus tard, l'analyste enfonçait le clou dans une autre note en évoquant une « crise de type marxiste ». Marx explique en effet dans le Livre III du Capital, publié après sa mort par son ami Friedrich Engels en 1894 grâce aux brouillons qu'il lui a laissés, qu'il « est de l'essence de la production capitaliste d'entraîner par son développement progressif une transformation du taux de la plus-value en des taux de profit de plus en plus petits ». Comme « l'importance du travail vivant (c'est-à-dire le travail humain, ou "capital variable", qui est la seule source de plus-value ­ NDLR) diminue continuellement par rapport au travail matérialisé (le "capital constant", c'està-dire les outils, machines etc. ­ NDLR) », il en ressort que le taux de profit, qui mesure « le rapport entre la plus-value et le capital total », doit « diminuer progressivement ». Mais « cette baisse est tendancielle et non absolue », prévient Marx, les capitalistes faisant tout ce qui est en leur pouvoir pour la contrecarrer.

 

 

C’est ce phénomène que décrit Patrick Artus dans sa dernière note datée de vendredi, en évoquant la « logique implacable » de cet te « dynamique du capitalisme». Selon lui, l’augmentation du rendement du capital entre 2010 et 2017 s'expliquerait non par une meilleure productivité du capital, mais par une « compression des salaires » pour sauvegarder et même maintenir à la hausse des profits qui, « toutes choses égales par ailleurs », auraient dû baisser. La raison à cela : la brutale dégradation constatée, au dire de l'économiste, de la productivité du capital entre 2009-2010 et 2017. Bref, la bonne santé des profits cacherait la faible efficacité du capital, qui se rattraperait « en déformant le partage des revenus au détriment des salariés » grâce à la « baisse du pouvoir de négociation » de ces derniers soumis à la pression du chômage, et à « la flexibilité accrue du marché du travail ». Selon Patrick Artus, les salaires dans l'OCDE auraient ainsi progressé beaucoup moins vite que la productivité des travailleurs, ces quinze dernières années (les salaires auraient perdu 10 % à productivité constante). On entrevoit au passage clairement ­ même si l'économiste de Natixis n'en dit mot ­ le véritable objectif des ordonnances Macron, qui se donnent justement pour mission de « flexibiliser » le travail et de baisser le pouvoir de négociation des salariés en affaiblissant le rôle des branches, où les syndicats pèsent le plus lourd.

Or, note encore l'économiste, cette politique a sa « limite, qui est l'impossibilité de réduire les salaires en dessous d'un certain niveau ». Celui du « salaire de subsistance », matérialisé par les minima salariaux, nouvellement créés comme en Allemagne, ou en augmentation, même si cette dernière est toute relative, à bien regarder les chiffres fournis par Patrick Artus : ainsi, le Smic stagne, voire a régressé légèrement en France si on le rapporte au salaire médian, tout comme en Espagne ou aux États-Unis, tandis que l'écart s'est resserré au Royaume-Uni et au Japon.

 

Quoi qu'il en soit, «quand cette déformation (du partage des revenus entre capital et travail ­ NDLR) atteint sa limite», le capital abat son autre carte: «L'utilisation d'activités spéculatives pour accroître (sa) rentabilité», écrit Patrick Artus. À l'instar des «rachats d'actions par les entreprises qui font monter les cours boursiers», ou de «la spéculation immobilière», mais plus généralement des «achats de toutes sortes d'actifs spéculatifs » : matières précieuses, bitcoin, actions dans les sociétés des nouvelles technologies, LBO (ces achats à effet de levier, qui consistent à acquérir une entreprise à crédit qu'on rembourse en dépeçant ses actifs). «Cette dynamique aboutit nécessairement d'une part à la hausse des inégalités de revenu, d'autre part à des crises financières», conclut l'économiste.

 

FAIRE RÉFLÉCHIR PATRONAT ET DIRIGEANTS

Bien sûr, l'avertissement n'a pas transformé l'analyste financier de Natixis en révolution na ire, nuance l'économiste marxiste et communiste Denis Durand. « On peut partager ses prémisses, moins souvent ses recommandations», commente le responsable de la revue Économie et politique, qui décrit un expert coutumier de ces «provocations » qui ont en fait vocation à faire réfléchir patronat et dirigeants sur la «pédagogie» de leurs réformes et leur «acceptabilité » par les salariés. « S'il part de phénomènes existants, Patrick Artus n'explique pas réellement les causes du recul de la productivité du capital. S'il était vraiment marxiste, il verrait que cela est lié à un type de croissance financière, poursuit Denis Durand. Ce n'est donc pas seulement l'affaire de répartition des richesses, mais celle d'un type de production qui affaiblit la position des salariés. C'est cela qu'il faut changer, en imposant d'autres critères de gestion dans les entreprises que ceux de la finance.

 

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EN 2015, PATRICK ARTUS PROPOSAIT UN PROGRAMME DE « GRANDE COALITION EN FRANCE », POUR RASSEMBLER « LE CENTRE DROIT » ET LES « SOCIAUX-DÉMOCRATES ».

 

IMPASSES DU CAPITALISME : UNE GRANDE BANQUE DONNE RAISON A MARX (L’HUMANITE – MARDI 6 FEVRIER 2018 – SEBASTIEN CREPEL)
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6 février 2018 2 06 /02 /février /2018 06:25
photo Pierre-Yvon Boisnard - Conseil Communautaire du 5 février 2018

photo Pierre-Yvon Boisnard - Conseil Communautaire du 5 février 2018

photo Pierre-Yvon Boisnard - Conseil Communautaire du 5 février 2018

photo Pierre-Yvon Boisnard - Conseil Communautaire du 5 février 2018

photo Pierre-Yvon Boisnard - Conseil Communautaire du 5 février 2018

photo Pierre-Yvon Boisnard - Conseil Communautaire du 5 février 2018

De la difficulté de porter un argumentaire ouvertement de gauche dans l'enceinte communautaire

...ou comment le président Thierry Piriou parait mettre ses pas dans ceux de l'ex-président Jean-Luc Fichet.

 

Grosse indignation de mon côté ce soir au sortir du Conseil Communautaire.

Alors que je ne m'étais pas exprimé précédemment - on n'aime pas trop les poils à gratter trop bavards dans ces chambres qui fonctionnent aux rapports de force pré-établis, à la discimpline de partis majoritaires ou de bureau des maires et au consensus -  et alors que je prenais la parole sur le Débat d'Orientation Budgétaire et le rapport qui nous avait été présenté à deux voix pendant 30 mn par Serge Le Pinvidic suivi des commentaires de Thierry Piriou, ce dernier, m'accordant la parole, que j'ai été le premier à demander sur ce Débat d'Orientation budgétaire,un des moments les plus politiques de l'année d'une collectivité, m'a coupé la parole au moins trois fois dans mon intervention, et discutait avec ses voisins à partir de la moitié de mon intervention.

Vive la démocratie et le respect des élus minoritaires! Un élu PCF et Front de Gauche sur une soixantaine, c'est encore trop pour certains, visiblement... Surtout quand il s'exprime pour remplir le mandat que lui ont donné ses électeurs, qui ne sont pas des partisans du moins de service public, du libéralisme et de l'austérité, ni de la conciliation avec la politique de Macron. 

C'est vrai que le propos est moins dans la "positive attitude", le fatalisme serein et le centrisme gestionnaire de bon aloi que beaucoup affectionnent dans cet exécutif, et Agnès Le Brun pour la droite et Christian Le Manach pour les quelques élus macronistes sont allés dans le sens du président PS Thierry Piriou, celui du refus de voir mis en accusation la politique libérale et d'austérité et l'Etat et ses conséquences pour les services publics locaux, le soutien aux associations, les capacités à servir les citoyens.

Il est vrai que c'est une politique qu'ils ont défendu pendant les 5 ans de pouvoir de Hollande en prétendant qu'il n'y en avait pas d'autre possible et raisonnable, avec le résultat que l'on sait.

J'avais déjà été excédé (et pas que moi, de nombreux citoyens assistant au conseil communautaire aussi) depuis 2014 quand il était président par l'attitude de l'ex-président PS et nouveau sénateur Jean-Luc Fichet à certains conseils, interrompant mes interventions, me disant les sujets que je devais, ou pas aborder, me refusant de présenter certains voeux ou questions orales, ou n'y répondant pas.

Avec Thierry Piriou président, j'espérais que l'assemblée communautaire fonctionne de manière plus respectueuse du pluralisme politique et de la nécessité de faire de la politique et d'avoir des vrais débats dans l'assemblée, et il semble pas malheureusement à l'épreuve des faits que ça n'en prenne pas le chemin.

En tout cas, je remarque qu'il n'y a qu'à moi qu'on coupe la parole, sans doute parce que la critique de gauche dérange plus que le discours de la droite qui s'accorde sur certains présupposés communs ... 

J'espère me tromper. 

On peut avoir des désaccords, rien de plus normal, il n'y a sans doute pas de vérité unique et absolue en politique, nous n'avons pas les mêmes analyses politiques, n'appartenons pas aux mêmes formations politiques, et j'aurais accepté que Thierry Piriou reprenne mes arguments pour les contester sur le fond, mais ce qui n'est pas acceptable, c'est de mépriser et de contester son droit à l'expression à la parole de la gauche critique et de progrès social, simplement parce qu'un seul élu ou presque la porte dans une assemblée qui sans mes interventions, aurait aussi moins de débats sur des sujets importants.

Voici l'intervention générale qu'une fois de plus j'ai dû présenter dans la difficulté, avec des interruptions qui visaient à me déstabiliser et à me couper la parole :

 

Débat d'orientation budgétaire de Morlaix-Communauté - 5 février 2018

Des prévisions macron-économiques inquiétantes

Le rapport introductif au débat d'orientation budgétaire de Morlaix-Communauté est précédé par un rappel de la loi de programmation des finances publiques d'inspiration macronienne.

Celle-ci prévoit un nouveau tour de vis sur les collectivités locales de l'ordre de 13 milliards d'euros en 5 ans.

Cela ferait 25 milliards retirés aux services publics locaux en 10 ans !

En 3 ans, de 2013 à 2016, la baisse du déficit de l'Etat a été pour 85 % le fruit de l'effort que les collectivités locales, dont les communes et communautés de commune, ont fourni.

Morlaix-Communauté a perdu 5,36 millions d'euros de dotation d’État entre 2014 et 2017 en perte cumulée si l'on se base sur une hypothèse où les dotations annuelles seraient restées au niveau de 2013.

La suppression de la taxe d'habitation va rendre les villes dépendantes à 95 % des dotations de l'Etat, en contradiction avec la décentralisation et l'article 72 de la constitution. La compensation des produits de la taxe d'habitation est loin d'être garantie au-delà des 3 ans à venir.

Parallèlement, on donne de nouvelles charges aux communes et intercommunalité (PACS, carte d'identité et passeport, GEMAPI…)

Macron veut de surcroît accentuer la tutelle et le chantage sur les collectivités de manière à ce que qu'au niveau local, comme au niveau européen et national, il n'y ait plus qu'une politique possible, celle du libéralisme, contrôlée par les préfectures : austérité, moins de fonctionnaires, moins de services publics. La baisse ou la stagnation des budgets de fonctionnement serait un préalable pour une diminution moindre des dotations d’État selon un système de bonus malus.

Les préfets, dans un parfait retour en arrière avant 82 et les lois de décentralisation, auraient un pouvoir de contrôle budgétaire sur les collectivités.

Il ne s’agit plus en effet, comme jusqu’à présent, de limiter (« simplement » si l’on peut dire) le financement des collectivités locales pour réduire les dépenses de l’état, mais d’aller bien plus loin encore en imposant aux collectivités de réduire elles-mêmes leur dépenses et leur endettement.

Les conséquences vont être l'accélération dans la pression mise pour fusionner les communes, réduire considérablement les 36 000 communes, et donc aussi le lien entre les citoyens et leurs élus et le contrôle démocratique sur l'utilisation des deniers publics.

Mais aussi une pression pour réduire le personnel par la transition numérique, le recours aux contractuels à la place des titulaires, les plans de départ dans la fonction publique territoriale.

Le rapport d'orientation budgétaire parle déjà d'affectation de personnels au « management du changement » (p.15 du document) ou « d'optimisation de la gestion publique » (p.17 du document). Dans la novlangue de Macron et du néo-libéralisme il s'agit d'adapter les services publics aux règles de gestion de l'entreprise privée à but lucratif.

Et un service au public diminué, mais ce peut-être aussi le cas du soutien aux associations.

Pour un territoire de Morlaix-Communauté qui a perdu 1070 habitants depuis 2014 et qui a un problème de dynamisme économique, de vieillissement et d'emploi, ce sont des mauvaises nouvelles.

Pour l'exécutif de Morlaix-Communauté, il semble que les économies de dépense de fonctionnement sont plus que jamais au menu - cachés derrière des objectifs "d'optimisation" - et qu'un des axes majeurs de ces économies puisse être le service environnement et gestion des déchets. Avec un volonté affirmée de séparer ce service du budget général et de constituer un budget annexe à l'équilibre, ce qui suppose soit de trouver 500 000€ de ressources supplémentaires ou d'économies à réaliser pour y parvenir.

Ira t-on vers une restriction de l'accès aux déchetteries, la fin de la gratuité inconditionnelle, moins de passage en collecte, une réduction du prélèvement au porte-à-porte?

Une question subsidiaire, pourquoi le poids des indemnités d'élus a augmenté de 30 000€ entre 2016 et 2017, et augmenterait à nouveau de 25 000€/ an de 2017 à 2018? Est-ce lieu à la création de nouvelles vice-présidences et délégations?

Par ailleurs, nous investissons 6,5 millions pour la Manu en 2018 entre l'espace des sciences (3,5 millions), les travaux de la Manu, le projet Sew, quelles actions de coordination et de mise en synergie des différents acteurs qui travaillent à la Manu (Aadi et Institut Franco-Indien, Moyens du Bord, Skol Vreizh, les artistes propriétaires de certains locaux) pour faire un projet cohérent avec tout ça qui mette en avant l'apport culturel de chacun...?

Je suis aussi intervenu au sujet des aides publiques attribuées aux entreprises privées sous la forme souvent de subvention à l'investissement dans l'immobilier d'entreprise ou autres (275 000 € d'aide en 2017, dont 75 000 € d'avance remboursable à Global Sea Food SAS à Plougasnou qui a aussi touché des aides d'autres collectivités), pour demander:

1/ S'il était bien sûr que ce soient les aides publiques communautaires qui ont permis, comme condition nécessaire, "2 millions d'euros Hors Taxe d'investissements prévoyant environ 13 emplois sur le territoire"? N'est-ce pas le rôle de l'entreprise privée d'investir pour son activité visant la rentabilité? N'y a t-il pas simplement un effet d'opportunité pour certaines entreprises? Ne joue t-on pas aux stratèges économiques sans vraie efficacité en distribuant de l'argent ici et là? 

2/ un bilan sur les dix dernières années d'aides publiques communautaires aux entreprises. Qu'est-ce qui a été versé à qui? Pour quel bénéfice pour l'emploi, sa pérennisation? Sachant qu'au niveau national 200 milliards d'aides publiques arrivent aux entreprises, souvent comme des effets d'aubaine sans retour bien identifié sur les créations, maintiens d'emplois, et la qualité de l'emploi.

Réponse d'Yves Moisan, vice-président à l'économie: on ne peut que faire un bilan sur le dispositif qui existe aujourd'hui, depuis un plus d'un an, d'aide à l'équipement immobilier des entreprises, et pas sur les dix années antérieures, sous-entendu car on a pas à assumer les décisions.

3/ quelle est la santé économique, les perspectives de devenir et de maintien de l'activité pour Global Sea Food sachant que des rumeurs alarmantes existent sur le devenir d'une activité qui s'est montée en remplacement des Viviers de la Méloine en bénéficiant de fonds publics significatifs et en ne reprenant qu'une partie des salariés ? Le scénario Tilly-Sabco va t-il se reproduire? 

Réponse: on ne peut pas en parler dans cette enceinte, il est trop tôt pour en parler, on en reparlera sans doute. On nous avait aussi dit (Jean-Luc Fichet), circulez il y a rien à voir quand nous manquions le manque de fiabilité et d'investissements des repreneurs providentiels de l'entreprise qui avaient bénéficié d'aides diverses et variées. 

Sur le rapport présenté par Gwenolé Guyomarc'h sur la politique du commerce, j'ai pointé, outre la qualité de la présentation orale, les ambiguïtés persistantes des orientations prioritaires présentées de manière écrite par la délibération qui ménage la chèvre et le chou, le développement des grandes surfaces commerciales de périphérie, tout en disant qu'elles ne créent pas forcément plus de consommation et d'emplois au final, et les commerces de centre-ville et de centre-bourg à conserver, faire tenir, développer, en soulignant le problème que posait par exemple l'extension de la galerie commerciale du Géant pour le commerce de centre-ville à Morlaix, déjà en difficulté, et, dans un contexte où la ville de Morlaix a perdu 1000 habitants depuis 2014, la difficulté à maintenir une attractivité du centre-ville pour les habitants si les commerces de proximité ferment et si l'hétérogénéité et la richesse de l'offre commerciale se réduit. Le problème est qu'on a trop tendance à privilégier des orientations tendanciellement contradictoires pour ne fâcher personne et à continuer l'extension des zones économiques et commerciales périphériques alors que nos centre-villes et centre-bourgs s'étiolent.

Ismaël Dupont, conseiller communautaire PCF-Front de Gauche

 

le 5 février 2018

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6 février 2018 2 06 /02 /février /2018 06:25
Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF est venu présenter son livre, jeudi en soirée, au foyer communal de Mellac

Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF est venu présenter son livre, jeudi en soirée, au foyer communal de Mellac

Le Télégramme, 5 février

Le porte-parole du PCF et élu à Pau, Olivier Dartigolles, a été accueilli, jeudi en soirée, au foyer communal de Mellac, par de nombreux sympathisants. Il intervenait dans le cadre d'une session de réunions publiques. Son ouvrage « Macron ; entreprise de démolition. Forces, faiblesses et supercheries » a été au centre de cette rencontre qui a porté sur « le bilan du pouvoir et de sa majorité depuis les élections présidentielles. Les masques sont tombés sur des sujets très importants et personne ne peut plus croire qu'Emmanuel Macron mène une politique d'équilibre, de droite et de gauche. C'est le président des riches. 2018 sera marquée par une série de contre-offensives face aux grands groupes. Solidarité, social et égalité sont les maîtres mots de notre démarche », a déclaré Olivier Dartigolles. Le porte-parole du PCF avait auparavant rencontré les représentants du personnel, touché par la fusion des établissements hospitaliers sur le secteur et a fait part « du caractère insupportable et de la déshumanisation politique face à la dégradation des services publics ».

Yvonne Rainero, membre de la commission santé du PCF, Olivier Dartigolles et Dominique Gontier, membre du bureau fédéral, ont organisé diverses rencontres à Quimperlé et Mellac, hier. | Ouest-France

Yvonne Rainero, membre de la commission santé du PCF, Olivier Dartigolles et Dominique Gontier, membre du bureau fédéral, ont organisé diverses rencontres à Quimperlé et Mellac, hier. | Ouest-France

Béatrice GRIESINGER. Ouest-France, 2 février

Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF, est venu dans le pays de Quimperlé pour évoquer son livre, rencontrer la population et parler hôpitaux.

Porte-parole du Parti communiste français (PCF), Olivier Dartigolles a poursuivi hier, dans le pays de Quimperlé, ses rencontres avec les citoyens. Un tour de Bretagne-sud qui lui permet aussi de faire connaître son livre, Macron, entreprise de démolition, paru aux éditions de l’Atelier.

Avant une réunion publique prévue à Mellac, il a rencontré des représentants syndicaux du secteur de la santé pour évoquer la situation du milieu hospitalier.

« Je veux être au plus près de ce qui se passe dans le pays », assure le porte-parole qui est« très préoccupé face à la crise de l’hôpital public qui s’aggrave. L’hôpital public ne tient que par le dévouement des équipes soignantes. »

Quant aux établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, les dernières manifestations du 30 janvier ont aussi montré « à quel point la situation est dégradée. La question hospitalière est vécue de manière sensible par la population. Elle est vivement ressentie dans le pays. » 

Le sujet trouve un écho dans le pays de Quimperlé avec la fusion des hôpitaux.

Olivier Dartigolles évoque la formation « d’un groupe parlementaire de l’Assemblée nationale dont la priorité porte sur le secteur hospitalier, avec bientôt, un projet de loi de défense des hôpitaux publics. Il y a des richesses en France qui permettent un accueil normal en Ehpad, il suffit de les mobiliser, plutôt que de faire des cadeaux aux riches. »

Ses rencontres avec les citoyens lui permettent de constater que la grogne monte face à la ligne politique de Macron.

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5 février 2018 1 05 /02 /février /2018 16:29
Action pour les prisonniers politiques palestiniens du samedi 3 février à Morlaix (photos de Jean-Marc Nayet)
Action pour les prisonniers politiques palestiniens du samedi 3 février à Morlaix (photos de Jean-Marc Nayet)
Action pour les prisonniers politiques palestiniens du samedi 3 février à Morlaix (photos de Jean-Marc Nayet)
Action pour les prisonniers politiques palestiniens du samedi 3 février à Morlaix (photos de Jean-Marc Nayet)
Action pour les prisonniers politiques palestiniens du samedi 3 février à Morlaix (photos de Jean-Marc Nayet)
Action pour les prisonniers politiques palestiniens du samedi 3 février à Morlaix (photos de Jean-Marc Nayet)
Action pour les prisonniers politiques palestiniens du samedi 3 février à Morlaix (photos de Jean-Marc Nayet)
Action pour les prisonniers politiques palestiniens du samedi 3 février à Morlaix (photos de Jean-Marc Nayet)
Action pour les prisonniers politiques palestiniens du samedi 3 février à Morlaix (photos de Jean-Marc Nayet)
Action pour les prisonniers politiques palestiniens du samedi 3 février à Morlaix (photos de Jean-Marc Nayet)
Action pour les prisonniers politiques palestiniens du samedi 3 février à Morlaix (photos de Jean-Marc Nayet)

Samedi matin, le collectif "Liberté pour Salah" du Pays de Morlaix a organisé une caravane de la solidarité avec les prisonnier-es palestinien-ne dans les rues de la ville et les quartiers. Malgré une météo ouvertement hostile, nous avons réussi à capter l'attention du public qui dans son ensemble a répondu avec sympathie y compris quand nous avons sonorisé le marché le temps d'une prise de parole... Le tract du collectif a été également très bien accueilli. (Photos JMN et PYB)

Action pour les prisonniers politiques palestiniens du samedi 3 février à Morlaix (photos de Jean-Marc Nayet)
Action pour les prisonniers politiques palestiniens du samedi 3 février à Morlaix (photos de Jean-Marc Nayet)
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