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26 décembre 2022 1 26 /12 /décembre /2022 06:53
Aragon et Elsa

Aragon et Elsa

Aragon dans les tourments du siècle

Il y a quarante ans, le 24 décembre 1982, disparaissait Louis Aragon. Sa vie, son œuvre épousèrent les espoirs et les désillusions du XXe siècle. Envers et contre tout, il demeure l’un des plus grands écrivains de son temps.

Publié le
Vendredi 23 Décembre 2022

Y a-t-il un mystère Aragon ? Quarante ans après sa mort, comment comprendre son œuvre littéraire sans se (re)plonger dans la tourmente du XXe siècle ? Son engagement en littérature, ce goût prononcé pour la modernité, celle qui marque des ruptures essentielles dans tous les arts comme en politique, sont indissociables. Sa vie fut aussi tumultueuse que le siècle qui le vit grandir.

Il découvre, à 20 ans, les horreurs de la Première Guerre mondiale. C’est au Chemin des Dames qu’il commence l’écriture d’Anicet ou le panorama, roman. Démobilisé, il retourne à Paris. Aragon fréquente les milieux littéraires. Entre des amours tumultueuses, contrariées ou trahies, il se lance à corps perdu dans l’écriture comme un remède à cette mélancolie teintée de rage qui traverse sa génération. Dadaïste, surréaliste, il s’insurge contre la littérature bourgeoise, qu’il veut jeter à la Seine, rien de moins. Période prolifique. Paraîtront le Paysan de Paris, le Con d’Irène (qui lui vaudra les foudres de la censure), des poèmes (Persécuté persécuteur), des essais (Traité du style). Avec André Breton, ils adhèrent au Parti communiste. Mais le climat entre les deux écrivains s’envenime. Breton quitte le PCF. Ils se retrouveront pourtant en 1931 pour dénoncer l’exposition coloniale, « ce carnaval de squelettes ».

Un engagement communiste couplé à un antifascisme viscéral

Aragon a rencontré Elsa Triolet, belle-sœur de Maïakovski, qui se suicide en 1930. Avec Elsa, ils séjournent fréquemment en Union soviétique. Les années 1930 sont constellées d’engagements politiques et esthétiques vigoureux, d’affrontements rudes alors que l’Europe sombre dans le fascisme. Le soutien aveugle et indéfectible à l’Union soviétique se conjugue cependant avec l’engagement antifasciste face à des droites qui préfèrent Hitler au Front populaire. Aragon est de tous ces débats. Il prend la plume comme journaliste à l’Humanité et à Ce soir. Il obtient le Renaudot pour les Beaux Quartiers en 1936.

En 1939, il est de nouveau mobilisé. Après la défaite, il entre en résistance. En publiant clandestinement les Lettres françaises, il rallie, bien au-delà de la sphère communiste, les intellectuels qui refusent de capituler. À la Libération, Aragon acquiert une nouvelle dimension. Après avoir été l’une des figures du surréalisme, le romancier engagé, le poète de la Résistance, il est consacré poète national. La guerre froide, les interventions soviétiques à Budapest, à Prague provoquent des ruptures sans retour parmi les intellectuels français. Aragon est souvent ébranlé mais ne renoncera jamais. En Mai 68, à la Sorbonne, il est chahuté par les étudiants. Une blessure de plus.

La politique, la littérature : Aragon a mené de front ces deux engagements. Avec le Roman inachevé, Olivier Barbarant estime qu’il « réintègre la communauté littéraire » (lire ci-contre). L’avait-il jamais quittée ? À la fin de sa vie, Aragon affiche son homosexualité, porte des masques. « Je ne suis pas celui que vous croyez », laisse-t-il entendre. Son œuvre est dense et cruelle, comme le siècle qui l’a inspirée, avec sa cohorte de trahisons et de désillusions, ses remises en question, y compris dans ses périodes les plus sombres. Et s’il revendique dans Épilogue « le droit au désespoir », il ajoute : « Le chant n’est pas moins beau quand il décline. Il faut savoir ailleurs l’entendre qui renaît comme l’écho dans la colline. »

Aragon, de la flamme à la brûlure

Acquis à la révolution russe et au soutien de l’URSS dès les années 1930, Aragon prend ses distances dans les années 1950, d’abord à mots couverts puis ouvertement, tout en restant fidèle au PCF dans une visée démocratique.

Publié le
Vendredi 23 Décembre 2022

Septembre 1968. Trois mois seulement se sont écoulés après le grand mouvement de mai avec, dans la rue, la jeunesse et les usines. Aragon est allé à la rencontre des étudiants malgré, pour une part d’entre eux, son image de stalinien. Un mois depuis l’invasion de la Tchécoslovaquie par les troupes de l’Union soviétique et le pacte de Varsovie, mettant fin à sa démocratisation, pour, dit-on alors, un socialisme à visage humain. Dans les Lettres françaises, dont il est le directeur, Aragon publie un article sans concession contre cette intervention, qu’il intitule « J’appelle un chat un chat », reprenant une phrase de Boileau. C’est une réponse directe à la Literatournaïa Gazeta de Moscou commentant et critiquant une déclaration du Comité national des écrivains condamnant l’agression soviétique. « J’ai la certitude, écrit-il, que l’odieux est du côté de ceux qui donnent un nom mensonger à l’invasion brutale de la Tchécoslovaquie, à la rupture brutale de la fraternité entre les partis communistes, au recours à la force comme méthode de discussion. » Dans la période précédente, les Lettres françaises ont déjà apporté leur soutien aux écrivains Andreï Siniavski et Iouli Daniel, traduits en justice à Moscou pour des écrits satiriques sur la vie en URSS… Il soutient Rostropovitch, un ami personnel, le cinéaste Paradjanov.

Il n’en a pas toujours été ainsi. En 1931, alors qu’il a déjà adhéré au PCF, Aragon publie le poème Front rouge. Son excès de zèle révolutionnaire y éclate en formules chocs. « Descendez les flics, camarades, descendez les flics, feu sur les ours savants de la social-démocratie ! » L’Humanité désavoue le poème, qui fait crépiter aussi les lettres SSSR, comme un tir de mitrailleuses. Faut-il le dire, malgré ou avec ses excès, c’est en même temps un superbe poème, faisant écho à ceux de Maïakovski. « Quand les hommes descendaient des faubourgs / et que place de la République / le flot noir se formait comme un poing qui se ferme / les boutiques portaient leurs volets à leurs yeux pour ne pas voir passer l’éclair… »

Dès lors, toutefois, Aragon apparaît comme un écrivain dévoué à la révolution, telle qu’elle s’incarne alors dans l’Union soviétique, aux yeux de millions de communistes. Il a rompu avec André Breton et les surréalistes, voyage en URSS en 1934 avec André Malraux et Jean-Richard Bloch. Il marque cependant une distance avec le réalisme socialiste qui y prévaut désormais en parlant de réalisme français, de Courbet, Poussin, Flaubert… Résistant, il va faire circuler ses poèmes, renvoyant souvent à l’histoire même de la France, y compris avec ses figures emblématiques comme celle de Jeanne d’Arc, « quand Jeanne vint à Vaucouleurs » dans ses « chants de la France malheureuse »…

Les années d’après guerre voient le Parti communiste, grandi par son rôle dans la Résistance, à la première place des débats politiques et intellectuels. Le couple Aragon-Elsa Triolet en est un des phares. Bien au-delà de ses militants, l’Union soviétique et Staline jouissent d’un prestige considérable. Pourtant, peu à peu, les certitudes se fissurent. En 1953, Aragon et Elsa reviennent de Moscou en plein doute alors qu’y a lieu le procès de médecins juifs dit « du complot des blouses blanches », accusés du meurtre de dirigeants soviétiques. L’affaire tombera deux mois après la mort de Staline, cette même année.

« Pour ce qu’on a fait de nous /prenant tout pour de l’eau pure »

En 1956, Aragon publie, dans le recueil le Roman inachevé, le poème la Nuit de Moscou. « On sourira de nous d’avoir aimé la flamme / au point d’en devenir nous-mêmes l’aliment. » Un an plus tard, dans la Semaine sainte, il met sa désillusion dans la bouche du peintre Géricault et règle son compte au réalisme socialiste. En 1963, dans le Fou d’Elsa, œuvre aux entrées multiples, sa tristesse se lit de page en page : « Pour ce qu’on a fait de nous / prenant tout pour de l’eau pure. » En 1972, quand ferment les Lettres françaises, il écrit : « J’ai gâché ma vie et c’est tout. » Il n’en est pas moins et toujours membre du comité central du PCF, et s’implique pleinement dans ses débats, pour la liberté de création, l’ouverture, la diversité…

« Homme de demain, soufflez sur les charbons / À vous de dire ce que je vois. »

 Aragon dans les tourments du siècle - Marie José Sirach et Maurice Ulrich, L'Humanité, 23 décembre 2022
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24 décembre 2022 6 24 /12 /décembre /2022 07:37
Le Sang des Cerises, tome 2, Delcourt, 130 pages, 23 euros

Le Sang des Cerises, tome 2, Delcourt, 130 pages, 23 euros

Interview de François Bourgeon par Pierre Serna suite à la parution du chef d'oeuvre de la BD "Le Sang des Cerises", suite de la saga des "Passagers du Vent" dans le contexte de la commune de Paris
François Bourgeon. « Fraternité républicaine et sororité féminine vont ensemble »

Bande dessinée Le Sang des cerises, de François Bourgeon, 9e et dernier album de la saga des Passagers du vent commencée en 1979, est la parabole d’une utopie fracassée dans les massacres.

Publié le Jeudi 22 Décembre 2022 - L'Humanité

Après 9 albums, l’aventure se termine par le long voyage en train de deux femmes, Zabo et Klervi. La première raconte les suites judiciaires de la Commune. Les combattants condamnés, déportés, ont été mis au ban de la société, avant que la République ne les amnistie, en fait ne fasse tout pour les oublier. Au sommet de son art, lucide sur les combats à mener pour parvenir à l’égalité des femmes avec les hommes, François Bourgeon fait revivre cette mémoire enfouie, jusqu’au dénouement final entre Zabo et Klervi, comme une claire vie enfin retrouvée.

Le fil directeur des 9 albums est la volonté de confier à des héroïnes la conduite des histoires. C’est exceptionnel dans la bande dessinée française…

Oui, c’est une histoire par et avec les femmes. J’ai très tôt commencé à dessiner pour la revue Lisette destinée aux filles. Ce qui n’était qu’un gagne-pain est devenu un métier où je devais inventer des héroïnes pour de jeunes lectrices… Puis, 1968 est arrivé, avec ses luttes pour l’émancipation des femmes. C’est à ce moment que j’ai eu la chance de rencontrer Jean-Claude Forest, le père de Barbarella, une femme libre et forte. Quand le premier volume des Passagers du vent paraît, en 1979, rien n’est vraiment prémédité, mais depuis, j’ai voyagé en compagnie des femmes qui sont devenues les actrices principales de l’histoire.

On a l’impression de partager l’épopée d’une lignée de femmes courageuses, comme si l’Histoire, du milieu du XVIIIe siècle à la fin du XIXe siècle, pouvait s’écrire par le jeu de la filiation féminine.

Il est vrai que, d’Isa à Zabo, un lien de sang unit des femmes. Mais, plus que cela, une communauté de destins rassemble quatre générations de femmes. Elles doivent faire face à une adversité constante. Isa, dans la Fille sous la dunette (1979), subit une méprise de la part de sa famille et doit lutter seule. Zabo est fille de planteurs de Louisiane mais perd tout et affronte une guerre civile aux États-Unis et en France, à travers la Commune. Et puis, pour qu’il y ait généalogie, il faut qu’il y ait des hommes aussi ! Plus discrets, ils n’en sont pas moins importants. Je crois à la complémentarité masculin-féminin, surtout lorsqu’elle met davantage en valeur la place des femmes dans nos sociétés, au XVIIIe siècle, au XIXe siècle mais aussi au XXIe siècle. Ce qui m’intéresse dans des situations terribles (répression brutale, guerre civile, agression sexuelle, infériorisation des femmes dans l’ordre familial et patriarcal), c’est de décrire la solidarité féminine, indispensable pour faire front aux hommes brutaux. Les vrais combats ne se gagnent qu’à plusieurs. La complicité entre hommes et femmes est aussi déterminante dans la lutte. Fraternité républicaine et sororité féminine vont ensemble.

Entre l’Ancien Régime avec son commerce triangulaire inique et la Commune, suivie de la répression féroce du mouvement ouvrier, il y a la révolution de Saint-Domingue qui va voir la naissance d’Haïti.

L’aventure commence dans un vaisseau La Marie-Caroline, qui participe à la traite dans l’ancien Dahomey. Elle se termine presque sur un autre vaisseau négrier, La Virginie, transformé en bateau-prison transportant les hommes et les femmes en Nouvelle-Calédonie, condamnés après la Commune. Entre-temps m’est apparue l’énormité de l’esclavage et de ses méfaits, d’où Bois-Caïman. Je désirais effectuer des recherches pour comprendre dans quel espace-temps se mouvait Isa. Le livre de P. Verger, Flux et reflux de la traite des nègres entre le golfe de Bénin et Bahia de Todos Os Santos, m’a été précieux, tout comme les travaux de Simone Berbain, le Comptoir français de Juda au XVIIIe siècle, sans oublier le travail de Jean Boudriot, une mine pour saisir la rude vie à bord des vaisseaux. Qu’avait vu Isa, senti, goûté, touché ? En me posant ces questions, j’ai fait des recherches sur la faune et j’ai découvert l’existence du caïmitier, ce petit arbre fruitier tropical, bien aidé aussi par la Société pour l’étude et la protection de la nature en Bretagne. Pour faire entrer Isa dans la grande histoire des esclaves révoltés de Saint-Domingue, il m’a fallu poursuivre les lectures et inventer, de façon réaliste et cohérente, le parcours de ces femmes dans l’histoire des révolutions, de l’Amérique à l’Europe.

On vous sent vous-même révolté et surtout sensible à toutes les formes de soulèvement contre l’injustice…

Oui et cela fait partie d’une histoire familiale. Mon père avait rompu avec le Parti communiste au moment du pacte germano-soviétique, mais a de suite retrouvé ses camarades, dès le début de la guerre, pour organiser la résistance contre les nazis, dans une lutte à caractère universel. Voilà aussi pourquoi les 9 albums se situent entre la France, les États-Unis, la Caraïbe, l’Afrique, les océans Pacifique et Atlantique, jusqu’en Nouvelle-Calédonie. C’est l’histoire d’une révolution-monde qui m’intéresse avec la conscience politique qu’elle implique. Dans ma vie, ce choc politique a débuté de façon tragique, le 8 février 1962, à Charonne, lorsque, secouriste bénévole, j’ai vu de mes yeux la violence de la répression policière. Jamais je n’oublierai ce petit monsieur que nous avions secouru et qui est mort de ses blessures quelques jours après. Combien furent-ils dans son cas ? J’en ai tout de même retiré une leçon que la victoire est rare mais le combat permanent. C’est le sens de toute l’humanité en nous.

Ces propos très forts constituent une belle transition pour aborder le dernier opus, le Sang des cerises, belle parabole d’une utopie fracassée dans le sang et le massacre.

Et c’est encore une histoire de femmes. Je me souviens de ma grand-mère chantant le Temps des cerises. Je voulais porter ce récit, non seulement pour raconter le printemps 1871, mais au-delà, dans l’histoire de la répression juridique, avec les déportations en Nouvelle-Calédonie. L’espoir ne meurt pourtant jamais, dans ce cas, avec la poursuite d’un anarchisme renouvelé, qu’un Élisée Reclus incarne à merveille et qui m’a tant frappé dans son Histoire d’un ruisseau.

Cette violence faite au peuple, à sa mémoire, à son histoire prend aussi un autre visage. En 1979, Isa a été violée par une bande de libertins aristocrates et, en 2022, Zabo est violée par des soldats versaillais. On en revient aux risques que prennent les femmes pour mener leur combat.

Durant ces quarante-trois ans, de 1979 à 2022, j’ai voulu accompagner ces femmes qui s’exposent mais ne renoncent jamais, au risque de la blessure terrible, celle du viol. Mais il fallait décrire ces crimes, sans complaisance, cette violence insoutenable faite aux femmes dans tous les conflits. C’était ma façon de combattre auprès des femmes aujourd’hui.

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24 décembre 2022 6 24 /12 /décembre /2022 07:29
Le PCF mobilisé aux côtés des Kurdes suite à l'attentat de Paris - 23 décembre 2022
Le PCF mobilisé aux côtés des Kurdes suite à l'attentat de Paris
 
C'est avec une immense émotion que le Parti communiste français a appris l'attentat d'extrême-droite ce jour contre le siège du CDKF. Dix ans après le triple assassinat de militantes, une nouvelle fois les Kurdes sont frappés en plein Paris.
 
Le PCF adresse ses sincères condoléances aux familles et aux proches des trois personnes décédées et les assure de sa pleine solidarité dans cette épreuve. Nos pensées vont également aux blessés. Nous remercions les services de secours et les forces de l'ordre pour leur réactivité.
 
L'urgence est de protéger les Kurdes de Paris. Et toute la lumière doit être faite sur ce crime odieux.
 
Alors que l'auteur attaquait des réfugiés soudanais il y a 11 mois, ces meurtres montrent que l'extreme-droite, mue par sa haine raciste, tue dans notre pays. Cela révèle un climat nauséabond qui grandit en France, nourrit par des discours xénophobes et racistes, ouvertement tenus dans les médias et par des responsables politiques.
 
De plus, alors que le Conseil Démocratique Kurde en France (CDKF) est clairement visé dans un contexte de multiples menaces proférées par la Turquie, l'enquête doit déterminer si cette attaque a été commanditée.
Le PCF continue d'exiger la levée du secret défense sur l'assassinat de 2013 pour qu’enfin la justice soit faite et que la vérité éclate sur l’implication directe de l’Etat turc. Nous demandons que l’Etat français protège les kurdes de France qui subissent des menaces en raison de leur engagement pour les droits humains et ceux du peuple kurde. Aujourd'hui comme hier le PCF assure les Kurdes de son soutien dans leur lutte.
 
Le PCF appelle à participer à la manifestation organisée par le CDKF demain 24 décembre à 12h Place de la République à Paris.
 
Parti communiste français.
 
Paris, le 23.12.2022
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24 décembre 2022 6 24 /12 /décembre /2022 07:23
Emine Kara

Emine Kara

Parmi les trois victimes mortellement touchées par l’attaque de ce vendredi au Centre culturel kurde Ahmet-Kaya se trouvait Emine Kara, responsable du Mouvement des femmes kurdes en France. La France avait rejeté sa demande d’asile alors même qu’elle était menacée par le régime d’Erdogan.
Ces derniers mois, elle a consacré toute son énergie à la solidarité avec la révolution des femmes d’Iran. Elle préparait avec ses camarades la manifestation du 7 janvier pour exiger la vérité et la justice sur les assassinats voilà 10 ans, à Paris, tout près des lieux de l’attentat d’aujourd’hui, des trois militantes kurdes Fidan Dogan, Sakine Cansiz et Leyla Saylemez. Elle devaient se retrouver nombreuses, aujourd’hui, rue d’Enghien, à l’heure de l’attaque. Le report impromptu du rendez-vous, décalé d’une heure, a sauvé bien des vies.
Il reste la sidération, la colère, la tristesse, et, encore, encore, l’exigence que toute la lumière soit faite sur ce crime odieux.
Rosa Moussaoui, journaliste à l'Humanité
Emine Kara, responsable du Mouvement des femmes kurdes en France, victime du massacre devant le  Centre culturel kurde Ahmet-Kaya
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24 décembre 2022 6 24 /12 /décembre /2022 07:19
Le tueur de la rue d’Enghien en mission contre les militants kurdes?
Le tueur de la rue d’Enghien en mission contre les militants kurdes?

Selon les informations recueillies par l’Humanité, l’homme aurait été déposé par une voiture devant le siège du Conseil démocratique kurde de France (CDKF) alors que devait se tenir une réunion d’une soixantaine de femmes kurdes, finalement décalée d’une heure au dernier moment. Un massacre a été évité. Qui aurait renseigné le tueur ?

Publié le Vendredi 23 Décembre 2022

La tuerie qui s’est déroulée ce vendredi rue d’Enghien, dans le Xe arrondissement de la capitale serait-elle le fait d’un homme un peu détraqué, dont les motifs devraient être recherchés dans le racisme et la xénophobie ? L’homme arrêté, William M., 69 ans, ancien conducteur de train, est connu de la justice pour deux tentatives d’homicide commises en 2016 et décembre 2021.

Selon la procureure de la République de Paris, Laure Beccuau, l’homme serait connu pour «  des faits en Seine-Saint-Denis où il serait passé récemment en jugement, aurait été condamné, mais à la suite de la condamnation un appel aurait été interjeté par le parquet ». Il est aussi  « lié à des faits qui se sont passés du côté de Bercy à Paris », a poursuivi la magistrate. Les faits visés concerne l’attaque d’un camp de migrant le 8 décembre 2021 dans le parc de Bercy (XIIe arrondissement), qui avait bléssé deux personnes à l’arme blanche.

Il avait été mis en examen pour violences avec arme avec préméditation à caractère raciste ainsi que pour des dégradations. Il avait ensuite été placé en détention provisoire avant d’être remis en liberté le 12 décembre dernier.

Le CDKF avait alerté les services de renseignements français il y a 20 jours

Selon Gérald Darmanin, l’homme serait en revanche inconnu des fichiers du renseignement territorial et de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), ni « fiché comme étant quelqu’un d’ultradroite » il a par ailleurs précisé que le suspect fréquentait un stand de tir et avait décalré de nombreuses armes en préfecture. Le parquet national antiterroriste et ses services sont venus sur place mais il n’y a  «aucun élément qui privilégierait la nécessité de leur saisine», a très vite conclu la procureure. Une enquête a été ouverte des chefs d’assassinat, tentative assassinat, violences volontaires avec armes et infraction à la législation sur les armes, a-t-elle précisé. 

Or, de nombreux éléments laissent penser qu’il pourrait s’agir d’une attaque non pas dirigée contre de simples étrangers, mais au contraire d’un acte politique visant explicitement non seulement les Kurdes mais plus directement le Conseil démocratique kurde de France (CDKF).

Selon Agit Polat, porte-parole du Conseil démocratique kurde en France qui s’exprimait quelques heures à peine après l’attentat, « il est inadmissible que dans cette affaire le caractère terroriste ne soit pas retenu et qu’on essaie de nous faire croire qu’il s’agit d’un simple militant d’extrême-droite, un récidiviste tout juste sorti de prison le 12 décembre. » Ce même responsable kurde révélait également: « Il y a à peine vingt jours de cela, lors d’un échange avec les services de renseignements français, j’ai moi-même fait part personnellement de mes craintes concernant notre sécurité. J’ai souligné la nécessité d’augmenter la sécurité au sein et autour de notre association.

Selon les éléments que nous avons pu recueillir, une voiture aurait déposé William G. devant le siège du CDKF. Il est descendu d’un véhicule, son arme à la main, à l’heure même où devait se tenir une importante réunion de femmes kurdes pour préparer les manifestations du 4 et du 7 janvier, commémorant le 10e anniversaire de l’assassinat de trois militantes kurdes (Fidan Dogan, Sakile Cansiz et Leyla Soylemez) en plein Paris, le 9 janvier 2013, et dont les commanditaires ne sont toujours pas identifiés.

Une réunion d’une soixantaine de militantes kurdes était prévue ce vendredi

Difficile de croire au hasard. Une soixantaine de militantes kurdes devaient être là, sur ces mêmes marches, ce vendredi, lorsque l’assassin a fait feu sur les quelques personnes présentes. L’assassin connaissait-il la date et l’heure de la réunion ? Il ne savait pas que celle-ci avait été décalée dans la matinée à cause de problèmes de RER et ne devait démarrer qu’une heure plus tard. Un massacre a été évité, bien qu’il se soit ensuite tourné vers le restaurant kurde, situé de l’autre côté de la rue puis vers un salon de coiffure attenant.

Le centre kurde n’était pas protégé par la police

Berivan Firat, porte-parole des relations extérieures du CDKF ne retient pas sa colère ni sa tristesse. « Nous sommes à la veille du 9 janvier. Il y a dix ans trois femmes Kurdes étaient assassinées. C’est encore une attaque visant des femmes. Qu’on ne nous dise pas qu’il s’agit seulement d’un acte raciste. Si les commanditaires des meurtres du 9 janvier 2013 avaient été démasqués (seul le tueur a été identifié mais aujourd’hui décédé, N.D.L.R.) , la tuerie d’aujourd’hui ne se serait pas produite. »

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24 décembre 2022 6 24 /12 /décembre /2022 06:30
Salah Hamouri: Macron a laissé faire - Pierre Barbancey, L'Humanité
Salah Hamouri: Macron a laissé faire - Pierre Barbancey, L'Humanité
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21 décembre 2022 3 21 /12 /décembre /2022 08:22
AG PCF 29 du 12 novembre dernier à la salle de la MPT de Quimerc'h sur Pont-de-Buis les Quimerc'h (montage Isabelle Maugeais)

AG PCF 29 du 12 novembre dernier à la salle de la MPT de Quimerc'h sur Pont-de-Buis les Quimerc'h (montage Isabelle Maugeais)

Assemblée Générale du PCF Finistère le samedi 7 janvier à la MPT de Quimerc'h (Pont-de-Buis les Quimerc'h): débat sur la proposition de base commune du Congrès, repas convivial et spectacle sur la Commune de Paris
A l'occasion du Conseil départemental du PCF Finistère le lundi 19 décembre, à la fédération à Brest, nous avons affiné le programme et l'organisation de la prochaine Assemblée Générale du PCF Finistère qui aura lieu le samedi 7 janvier à la MPT de Quimerc'h.
 
Accueil à partir de 9h15
 
Café de 9h15 à 9h30
 
9h30: Mot d'accueil, précisions sur l'organisation de la journée et de l'AG
 
10h-12h45: Débats sur la base commune de discussion du Congrès votée au CN du 4-5 décembre : "L'ambition communiste pour de nouveaux "Jours Heureux" et qui sera soumis au vote des adhérents fin janvier, les 27, 28, 29 janvier, ainsi que le ou les autres textes alternatifs.
 
10h-11h: "Ruches" en 4 groupes (les camarades devront s'inscrire dans un des groupes):
 
échanges / débats libres à 15-20 camarades introduits par un animateur de ruche qui va introduire un ou deux chapitres associés en présentant 10 idées forces de ce ou de ces chapitres prêtant à débat et à réflexion collective.
 
une prise de note sera faite et chaque groupe désignera un rapporteur qui présentera ensuite les idées exprimées dans le groupe portant sur la base commune à l'ensemble de l'assemblée.     
 
Pierre-Yves Thomas introduira sur une des ruches le chapitre I (2018-2023: Des années d'action au service de la transformation du pays) et le chapitre VII (Poursuivre le redéploiement du PCF)
 
Roger Héré introduira sur la deuxième ruche le chapitre II (Devant un défi de civilisation) et le chapitre IV (L'actualité brûlante du projet communiste)
 
Jeannine Daniel introduira sur la troisième ruche le chapitre III ( La France face à une crise de régime) et le chapitre V (Ouvrir un nouvel horizon pour la France)
 
Claude Bellec introduira sur la quatrième ruche le chapitre VI sur la stratégie (Agir pour le rassemblement majoritaire de notre peuple)
 
11h15-12h45: "Rapports" ou compte rendus présentant ce qui s'est échangé dans chacune des "ruches" suivi d'un débat avec l'ensemble des participants. Chaque groupe désignera un rapporteur qui présentera ensuite les idées exprimées dans le groupe portant sur la base commune à l'ensemble de l'assemblée.   
 
La presse sera invitée au cours des travaux de la matinée.
 
13h-14h30: Apéritif et repas chaud commandé à un traiteur.
 
15h-16h: Spectacle chanté sur la Commune de Paris - "Les mauvais jours finiront" par la troupe du Théâtre de la Corniche.
 
Inscriptions auprès de la fédération: federation@29.pcf.fr
 
Assemblée Générale du PCF Finistère le samedi 7 janvier à la MPT de Quimerc'h (Pont-de-Buis les Quimerc'h): débat sur la proposition de base commune du Congrès, repas convivial et spectacle sur la Commune de Paris
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21 décembre 2022 3 21 /12 /décembre /2022 08:15

Quand les étudiants iraniens de l'université Sharif de Téhéran reprennent El pueblo unido jamás será vencido (« Le peuple uni ne sera jamais vaincu ») la chanson chilienne écrite par le groupe Quilapayún et composée par le musicien Sergio Ortega en 1973.

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21 décembre 2022 3 21 /12 /décembre /2022 08:00
Rassemblement de solidarité avec le peuple Iranien devant le pont de Recouvrance à Brest ce 20 décembre
Rassemblement de solidarité avec le peuple Iranien devant le pont de Recouvrance à Brest ce 20 décembre
Rassemblement de solidarité avec le peuple Iranien devant le pont de Recouvrance à Brest ce 20 décembre
Rassemblement de solidarité avec le peuple Iranien devant le pont de Recouvrance à Brest ce 20 décembre
Rassemblement de solidarité avec le peuple Iranien devant le pont de Recouvrance à Brest ce 20 décembre
Rassemblement de solidarité avec le peuple Iranien devant le pont de Recouvrance à Brest ce 20 décembre
Rassemblement de solidarité avec le peuple Iranien devant le pont de Recouvrance à Brest ce 20 décembre
Rassemblement de solidarité avec le peuple Iranien devant le pont de Recouvrance à Brest ce 20 décembre
Rassemblement de solidarité avec le peuple Iranien devant le pont de Recouvrance à Brest ce 20 décembre

A Brest, ce mardi 20 décembre, entre 18h30 et 19h30, nous étions quelques camarades du PCF présents à une manifestation forte et poignante avec le collectif des Iraniennes et Iraniens de Brest et ses sympathisants pour dénoncer la répression féroce du régime islamiste et dictatorial contre le mouvement de révolte démocratique en Iran (500 morts, dont 63 enfants, tués par les forces du régime, tortures dans les casernes et les commissariats...) et la révolution populaire, portée notamment dans les régions kurdes d'Iran, dans le bas de la rue de Siam et le pont de Recouvrance. Au moment où la grève générale entame son deuxième jour en Iran, les pendaisons pour l'exemple se multiplient et les corrompus du gouvernement et du régime massacrent pour garder leurs privilèges et leur pouvoir réactionnaire.

Une prochaine manifestation de solidarité avec le peuple iranien et les kurdes est prévue le 14 janvier.

Femme, Vie, Liberté.

Jin, Jiyan, Azadî (en Kurde)

Zan, Zendegi, Azadi (en Persan)

 

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21 décembre 2022 3 21 /12 /décembre /2022 07:43
Rassemblement de dénonciation de l'expulsion de Salah Hamouri de sa ville natale et du nettoyage ethnique à Jérusalem à Brest, place de la Liberté, ce mardi 20 décembre
Rassemblement de dénonciation de l'expulsion de Salah Hamouri de sa ville natale et du nettoyage ethnique à Jérusalem à Brest, place de la Liberté, ce mardi 20 décembre
Rassemblement de dénonciation de l'expulsion de Salah Hamouri de sa ville natale et du nettoyage ethnique à Jérusalem à Brest, place de la Liberté, ce mardi 20 décembre
Rassemblement de dénonciation de l'expulsion de Salah Hamouri de sa ville natale et du nettoyage ethnique à Jérusalem à Brest, place de la Liberté, ce mardi 20 décembre
Rassemblement de dénonciation de l'expulsion de Salah Hamouri de sa ville natale et du nettoyage ethnique à Jérusalem à Brest, place de la Liberté, ce mardi 20 décembre
Rassemblement de dénonciation de l'expulsion de Salah Hamouri de sa ville natale et du nettoyage ethnique à Jérusalem à Brest, place de la Liberté, ce mardi 20 décembre
Rassemblement de dénonciation de l'expulsion de Salah Hamouri de sa ville natale et du nettoyage ethnique à Jérusalem à Brest, place de la Liberté, ce mardi 20 décembre

Manifestation pour dénoncer l'expulsion de Salah Hamouri, enfermé sans procès et arbitrairement pendant des mois par les Israéliens, de son pays et de sa ville natale, Jérusalem, samedi, sans que la France ne protège les droits de son concitoyen binational. C'était ce soir à Brest avec l'AFPS, 3 camarades du PCF étaient présents aussi, et des camarades de l'AFPS Morlaix. Claude Leostic a expliqué la situation de Salah et contextualisé son combat pour les droits humains et des Palestiniens, lui qui est déjà venu témoigner plusieurs fois à Brest et dans le Finistère. Nous étions une quarantaine place de la liberté ce 20 décembre à l'initiative de l'AFPS pour dénoncer l'expulsion de Salah Hamouri et l'épuration ethnique qui se poursuit a Jérusalem.

En 2018, à l'initiative de Piero Rainero et d'Ismaël Dupont, un appel transpartisan des élus bretons pour la libération de Salah Hamouri avait été envoyé déjà à Emmanuel Macron et Jean-Yves Le Drian, recueillant 175 signatures, dont 157 dans le Finistère, le Président de la République et le Ministre des Affaires étrangères de l'époque nous répondant qu'ils agissaient pour libérer l'avocat défenseur des droits humains, mais manifestement, les pressions du pouvoir français sont restées très limitées, comme en témoigne l'enfermement arbitraire à nouveau de Salah Hamouri pendant plusieurs mois après sa libération, puis son expulsion de Jérusalem.

Un autre appel avait été signé en octobre-novembre 2021 par près de 120 élus bretons pour empêcher l'expulsion de Salah Hamouri de Jérusalem en 2021:

A Monsieur le Président de la République, Emmanuel Macron

A Monsieur le Ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian

Messieurs,

Le lundi 18 octobre Monsieur Salah Hamouri, citoyen français demeurant à Jérusalem-Est s’est vu notifier par les autorités israéliennes d’occupation la révocation de son statut de résident dans cette ville où il est né, de père palestinien et de mère française. Il bénéficie par conséquent d’une double nationalité.

Monsieur Salah Hamouri exerce la profession d’avocat. Spécialiste des Droits de l’Homme, il défend à ce titre, devant les tribunaux israéliens, des citoyens palestiniens victimes de la politique d’apartheid qui prévaut aujourd’hui en Israël et en Palestine occupée.

C’est en vertu d’une loi inique prétendant imposer aux Palestiniens de Jérusalem-Est un devoir d’allégeance à la puissance occupante que le gouvernement de Tel-Aviv a décidé la résiliation du statut de résident de Monsieur Hamouri, ouvrant la voie à son expulsion.

Des autorités d’occupation ne peuvent exiger allégeance des populations soumises à leur administration. C’est contraire à tous les textes internationaux et notamment aux multiples résolutions de l’ONU relatives au statut de Jérusalem depuis l’occupation par Israël de la totalité de cette ville en 1967.

La France, a indiqué le Ministère des Affaires Étrangères, « suit cette affaire avec la plus grande attention ».

Un grand pays comme le nôtre qui a vu naître la déclaration universelle des Droits de l’Homme de 1792 ne peut en rester là.

Face à une violation aussi flagrante des traités internationaux, une expression forte et publique de notre pays, à la hauteur de la gravité des faits, s’impose.

Nous vous remercions, Monsieur le Président de la République, de bien vouloir nous faire connaître les mesures que vous comptez prendre pour que le droit international soit respecté à Jérusalem et que Monsieur Salah Hamouri puisse y vivre librement.

Dans l’attente de votre réponse, veuillez agréer, Monsieur le Président de la République, notre considération distinguée.

Les 116 élus bretons premiers signataires du courrier au président Macron et au ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian pour exiger une action résolue de la France en faveur de Salah Hamouri.

Delphine Alexandre, Vice-présidente à la Région Bretagne et présidente du groupe communiste et progressiste, élue à Lorient (56), PCF

Patrick Appéré, adjoint au maire à la politique sportive à Brest, conseiller de Brest-Métropole (29), BNC

Marc Bacci ancien conseiller municipal à Larmor-Plage (56)

Patrick Béguivin, conseiller municipal à Plouigneau (29), PCF

Claude Bellec, ancienne conseillère municipale déléguée au logement à Brest (29), jusqu'en 2020, PCF

Djelloul Benhenni, Conseiller municipal de Rosporden Kernevel (29), PCF
 
Gérard Bensoussan conseiller municipal de Tréogat (29)

Cinderella Bernard, conseillère départementale et vice-présidente du Conseil Départemental des Côtes d'Armor, élue à Bégard (22), PCF

Bertrand Bianic, Conseiller délégué en charge du personnel au Relecq-Kerhuon (29), PCF
 
René Bilien, conseiller municipal délégué au logement de la ville de Quimper (29), EELV
 
Christophe Boudrot, adjoint au sport et aux associations à Plouigneau (29), PCF
 
Claudie Bournot Gallou, Adjointe en charge des finances, de l’administration générale, du personnel et des élections, au Relecq-Kerhuon (29), PCF
 
Laure Boussard, conseillère municipale à Carhaix
 
Cécile Bouton, conseillère départementale d'Ille-et-Vilaine, vice-présidente déléguée à la citoyenneté et à la démocratie participative, à la relation aux services publics, élue à Chartres-de-Bretagne (35), PCF
 
Gaëtan Bouvet, élu de Noyal Châtillon sur Seiche (35), PCF
 
Gael Briand, conseiller municipal UDB de Lorient (56), Conseiller régional de Bretagne
 
Anton Burel Militant de la Gauche Indépendantiste et Conseiller
municipal à Cintré (35)
 
Maéla Burlot, conseillère municipale à Morlaix (29), sympathisante PCF
 
Georges Cadiou, ancien maire-adjoint de Quimper (29)
 
François "Fañch" CADIOU, Adjoint à la Jeunesse et au Sport à Saint-Jacques-de-la-Lande (35)

Christian Carduner, conseiller municipal de Scaër (29), PCF

Anna Vari Chapalain, conseillère municipale déléguée de la ville de Quimper et conseillère communautaire

Martine Carn, conseillère municipale à Plougonven (29), PCF

Christine Corfmat, conseillère municipale à Loctudy (29)

Forough Dadkhah vice-présidente de la région Bretagne, Quimper (29)

Eugène Davillers Caradec, conseiller municipal à Morlaix délégué à l'urbanisme (29), PCF

Angélique De Cecco, Conseillère déléguée au Maire du Relecq-Kerhuon,
En charge de l’égalité femmes/hommes, de la citoyenneté et de la participation citoyenne (29), UDB
 
Ollivier Delbot, conseiller municipal à Douarnenez (29)
 
Michel Demolder, maire de Pont-Pean (35), conseiller communautaire, PCF
 
Corentin Derrien, conseiller municipal de St Thégonnec Loc-Eguiner (29), PCF
 
Jérôme Desbrousses, adjoint au maire, Chevaigné (35)
 
Françoise Dorval adjointe à la ville de Quimper et conseillère communautaire (29), EELV
 
Jacques Dyonisiak, conseiller municipal UDB, Pouldreuzic (29)

Michel Durand adjoint à Bécherel (35), UDB

Ismaël Dupont, conseiller départemental du Finistère, Premier adjoint à Morlaix, secrétaire départemental du Parti Communiste dans le Finistère

Dominique Evenat, conseiller municipal UDB, Pont-Croix (29)

Edith Fer, conseillère municipale déléguée à l'enseignement à Morlaix (29)

Pierre Fourel, ancien élu Frankiz Breizh à Brest, ancien vice-Président de la Communauté Urbaine de Brest(29), Membre de l'UDB.

Henri Merlin Gaba Engaba, Conseiller Municipal délégué aux travaux et aux chantiers, ville de Morlaix (29)

Patrick Gambache, conseiller municipal délégué Ressources Humaines, Finances, Police Municipale, Administration générale à Morlaix (29), PCF

Florence Gourlay, conseillère municipale, Lorient (56)

Gladys Grelaud, Conseillère régionale de Bretagne (29), PCF

Paul Guegueniat, ancien élu UDB à Saint-Yvi (29)

Eric Guellec, 2ème adjoint au maire de Brest - Dynamique associative, relations avec les équipements de quartier, les acteurs de l’éducation populaire et les associations patriotiques et les anciens combattants (29), PCF

Philippe Guillemot, conseiller départemental de Carhaix (29), groupe autonomie et régionalisme

Xavier Hamon, adjoint au maire à Brest (29), Génération.S

Jean Claude Harle, Conseiller municipal Saint Pern (35), PCF
 
Nolwenn Henry, conseillère municipale de Quimper (29), EELV

Jacqueline Héré, Adjointe à Brest et Maire de quartier de Bellevue, conseillère départementale du canton de Brest-1 (29), PCF

Roger Héré, Premier adjoint à Plouigneau, vice-président à Morlaix-Communauté (29), PCF

Joëlle Huon, Maire de Plouigneau (29), Conseillère départementale du Finistère (canton de Plouigneau), PS

Yves Jardin, ancien élu de Douarnenez, militant de l'AFPS

Jean-Paul Jarnot, adjoint au maire à Pontivy (56), PCF

Bernard Jasserand, Maire Adjoint de Quimper (29), Conseiller Communautaire, PCF

Marie-Pierre Jean-Jacques vice-présidente de Quimper Bretagne Occidentale en charge des transports et mobilités, conseillère départementale du Finistère, canton de Quimper (29)

Jean-Pierre Jeudy, maire honoraire de Carhaix (29)

Philippe Jumeau, adjoint aux affaires sociales à Lanester, secrétaire départemental du PCF dans le Morbihan (56)

Jean-Luc Kerdoncuf  ancien élu UDB à Plouguerneau (29)

Julien Kerguillec, maire de Pleyber-Christ, vice-président à la culture à Morlaix-Communauté (29)

Anne-Marie Kervern, ancienne élue adjointe au Maire de Brest (29) UDB

Michèle Lacroix Bourven, ancienne élue à Plougonven (29), PCF

Elsa Lafaye, conseillère municipale à Fougères et élue communautaire (35), PCF

Fréderic L'aminot, adjoint au maire aux Affaires Scolaires à Morlaix (29), PCF

Jeremy Lainé, maire-adjoint à Guimaëc (29), PCF

Béatrice Le Bel conseillère municipale à Brest (29), UDB

Daniel Le Bigot vice-président de Quimper Bretagne Occidentale

Olivier Le Bras, conseiller régional de Bretagne, élu à Saint-Thegonnec Loc-Eguiner (29)

Claude Le Brun maire-adjoint à Quimper (29), EELV

Pierre Le Goff, maire de Guimaëc, conseiller départemental du Finistère, canton de Plouigneau (29)

Guénola Le Huec, Conseillère municipale de Lanester (56), PCF

Jean-Michel Le Lorc'h, vice-président à Brest-Métropole et conseiller municipal de la ville de Brest (29), PCF

Sandra Le Roux, conseillère municipale à Brest (29), PCF

Doriane Le Treust maire-adjointe de Quimper, conseillère communautaire, Génération.S

Pierre-Yves Liziar, Conseiller délégué en charge de Handicap au Relecq-Kerhuon (29), PCF

Didier Loas élu UDB à Audierne (29)

Roger Lostanlen Maire-adjoint honoraire Carhaix-Plouguer (29)

Marie-Françoise Madec Jacob, conseillère municipale aux personnes âgées à Morlaix (29), PCF

Mathilde Maillard, adjointe Santé- Personnes âgées à Brest (29), PCF

Taran Marec, conseiller municipal délégué à la langue bretonne à Brest (29), PCF

Isabelle Maugeais, élue à Pont-de-Buis, conseillère départementale du Finistère, canton de Pont-de-Buis (29), apparentée PCF

Isabelle Mazelin, Adjointe à la culture au Relecq-Kerhuon (29), PCF

Rozenn Métayer, conseillère départementale du Morbihan - Lorient Sud et Groix (56)

Monique Mévellec-Sithamma, Conseillère déléguée aux associations au Relecq-Kerhuon (29), PCF

Christiane Migot Conseillère déléguée à la mairie de Brest et conseillère déléguée à la Métropole (29) Radicaux de Gauche

Paul Mingant, conseiller municipal à Plouédern (29), UDB

Patrick Morre, adjoint au maire La Chapelle Thouarault (35)

Medora Mostajo, Conseillère municipale de la ville de Quimper, Génération.S

Corinne Nicole, conseillère départementale du Finistère, canton de Carhaix (29), groupe autonomie et régionalisme

Françoise Nioche, conseillère municipale à Rosporden-Kernevel (29), PCF

Catherine Quéric, conseillère départementale du Morbihan, canton de Lorient (56), PCF

Guy Pennec, maire de Plourin-les-Morlaix, vice-président à Morlaix-Communauté (29)

Jean-Claude Perrot, Conseiller municipal à Briec (29), PCF

Christian Pierre, conseiller municipal délégué à St Evarzec (29), secrétaire fédéral adjoint Finistère, UDB
 
Jean-François Philippe, Ancien élu (25 ans de mandat) et adjoint PCF d'Hillion (22)
 
Arnaud Platel conseiller municipal de Plomelin et conseiller communautaire de Quimper Bretagne occidentale
 
Julien Ponthenier conseiller municipal de Pluguffan (29)
 
Piero Rainero, ancien élu et adjoint à Quimper, militant de la solidarité avec la Palestine, ancien secrétaire départemental du Parti communiste

Yvonne Rainero, conseillère municipale déléguée de Quimper, conseillère communautaire (29), PCF

Jacques Rannou, maire délégué de Kernevel, commune associée à Rosporden (29), conseiller communautaire, PCF

Fañch Rebours, conseiller municipal UDB, Lanloup (22)

Anita Richard, conseillère municipale PCF Rosporden Kernevel (29), PCF

Françoise Richard, conseillère municipale de Quimper (29), déléguée aux personnes en situation de handicap, EELV

Gael Roblin,Militant de la Gauche Indépendantiste et Conseiller
municipal à Guingamp (22)
 
Katell Salazar, conseillère municipale déléguée à la communication à Morlaix (29)
 
Valérie Scattolin, adjointe au maire à Morlaix, Tourisme/Centre-ville/ Commerce (29), PCF
 
Ronan Sinquin, conseiller municipal à Quimper (29), PCF
 
Arnaud Stephan, conseiller municipal délégué à la petite enfance à Rennes (35), groupe communiste
 
Patricia Stéphan, Conseillère Municipale à Morlaix (29)
 
Mathieu Stervinou, adjoint au maire de Quimper chargé des solidarités et du handicap, conseiller départemental du Finistère (29)

Pierre-Yves Thomas, conseiller municipal de Carhaix (29), PCF

Maxime Touzé, conseiller municipal UDB, Douarnenez (29)

Catherine Tréanton, adjointe aux Affaires Sociales à Morlaix, vice-présidente à Morlaix-Communauté (29), Génération.S

Christian Troadec, Maire de Carhaix (29), Vice-président à langue et à la culture bretonne au Conseil Régional de Bretagne, régionaliste

Kofi Yamgnane, ancien ministre, député et maire de Saint-Coulitz (29)

Fragan Valentin-Lemeni, UDB, adjoint au maire, Ville de Brest (29)

Gaëlle Zaneguy, conseillère départementale du Finistère, deuxième adjointe à Saint-Thégonnec Loc-Eguiner (29)

Ahamada Zoubeiri conseiller municipal à Morlaix, délégué à la vie associative (29)

 

Le voeu présenté au Conseil Municipal de Morlaix pour que le président Macron s'engage résolument pour la libération de Salah Hamouri adopté

Appel des élus bretons pour la libération de Salah Hamouri: 175 signatures d'élus, 10 collectivités finistériennes qui s'engagent, et pourtant Jean-Yves Le Drian n'a pas eu un mot sur Salah Hamouri lors de sa visite en Israël!

Elus bretons, cosignez la lettre à Macron et Jean-Yves Le Drian pour exiger que Salah Hamouri retrouve sa qualité de résident de Jérusalem

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