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27 septembre 2023 3 27 /09 /septembre /2023 06:44
Fabien Roussel en meeting à la fête de l'Humanité 2023 devant le stand du Conseil National du PCF place Colonel Fabien- Photo de Daniel Laporte

Fabien Roussel en meeting à la fête de l'Humanité 2023 devant le stand du Conseil National du PCF place Colonel Fabien- Photo de Daniel Laporte

Qui est Sophia Chikirou, qui a comparé Fabien Roussel au dirigeant collaborationniste et nazi français Doriot avec l'assentiment de son compagnon dans la vie, Jean-Luc Mélenchon dont elle est la conseillère en communication?
 
L'article wikipédia sur elle est assez éloquent pour savoir quel type de crédit et de confiance on peut lui accorder:
 
Née en 1979, elle adhère au PS en 1997.
 
Elle devient membre du Conseil National du PS en 2005, et elle est porte-parole de Laurent Fabius lors de la primaire interne d'avant les élections présidentielles de 2007.
 
En 2007, elle soutient la « volonté de réforme » de Nicolas Sarkozy au sein du mouvement social-libéral de Jean-Marie Bockel, alors secrétaire d'état de François Fillon.
 
Après avoir créé la société de conseil en communication Médiascop en 2011, elle prend part aux campagnes électorales de Jean-Luc Mélenchon.
 
Elle participe en 2017 à la création du site d'actualité Le Média et en assure la direction jusqu'à son départ en juillet 2018, dans un contexte de crise sociale, éditoriale et financière. Candidate lors des élections régionales de 2021 en Île-de-France, elle est élue conseillère régionale.
 
Sophia Chikirou fonde en juillet 2011 la société de conseil en communication Mediascop, associée avec Arnauld Champremier-Trigano et Alban Fischer. Devenue proche de Jean-Luc Mélenchon en 2008, elle participe à sa campagne présidentielle de 2012, la société Mediascop assurant l'ensemble de la communication de cette campagne.
 
En 2013, ses deux associés dans Mediascop cèdent leurs parts à Sophia Chikirou qui devient ainsi la seule propriétaire. En 2016, Mediascop est prestataire de services pour Jean-Luc Mélenchon alors député européen. Puis Sophia Chikirou est « directrice de la communication » de l'équipe de campagne de Jean-Luc Mélenchon lors de l'élection présidentielle de 2017.
Mediascop change de statut, en 2017, en devenant une société par actions simplifiée à associé unique (SASU) en remplacement de la société coopérative initiale.
 
Le nouveau statut permet à Sophia Chikirou de recevoir une rémunération en dividende. Ainsi Sophia Chikirou s'octroie un salaire de 6 750 euros et se verse 64 000 euros de dividendes pour l’année 2016. Par ailleurs, ce changement de statut permet légalement à Mediascop de ne pas publier ses comptes pour 2017.
 
La société Mediascop est rebaptisée L’Internationale. En 2022, il est facturé 844 636 euros de prestations à l’association de financement de la campagne présidentielle du candidat Jean-Luc Mélenchon.
 
Sophia Chikirou fonde, avec Sébastien Vilgrain, Henri Poulain et Gérard Miller, Le Média, média en ligne dit « alternatif », consistant notamment en la création et la diffusion d'un journal télévisé, lancé le 15 janvier 2018. Après six mois de présidence, elle démissionne pour s'investir dans la campagne européenne du parti Podemos et garantir ainsi « l'indépendance » de la rédaction. Pour Aude Lancelin, nouvelle responsable du Média depuis le 10 juillet 2018, Sophia Chikirou « a été chassée par les salariés », qui ne supportaient plus son management brutal.
 
Au sein du Media, elle soutient une ligne de complaisance avec le dictateur sanguinaire Bachar-al-Assad dans la guerre civile syrienne.
 
La présidence de Sophia Chikirou a fait l'objet de nombreuses critiques en interne au niveau de la gouvernance et de la gestion financière. Sophia Chikirou est favorable à un modèle économique avec une « diversification » des revenus notamment l’insertion de publicités d’annonceurs sélectionnés. Cette stratégie suscite des réticences de certains journalistes dont notamment Aude Lancelin.
 
Le 27 novembre 2018, Sophia Chikirou déclenche une polémique en publiant un post sur son compte Facebook à propos des journalistes agressés par des Gilets jaunes.
 
Attention, âmes sensibles priées de s'abstenir de lire:
 
« Je ne parviens pas à ressentir de compassion sincère pour ces journalistes. Leur niveau de corruption mentale, leurs mensonges et la désinformation qu'ils nous imposent, sont autant d'éléments qui justifient la colère. Et pour s'informer désormais, les réseaux sociaux sont plus sûrs (...) Évitons de donner le prétexte aux journalistes de se victimiser. Ne les lynchez pas : ne leur parlez pas, ne les lisez pas et ne les regardez pas"
 
Juste avant son départ du Média, Sophia Chikirou a procédé à deux paiements, pour plus de 130 000 euros, à sa propre société, Médiascop, révèle Mediapart, information reprise dans un article du Point58. Le premier chèque de 64 119,61 euros a été honoré par la banque, mais le virement suivant a été bloqué.
 
Selon Mediapart : « Via sa société Mediascop, dont elle est l’unique actionnaire, la consultante Sophia Chikirou donnait des conseils à la présidente Sophia Chikirou ».
 
Des salariés anonymes du Média accusent Sophia Chikirou de facturer des « prestations sans réalité », et la nouvelle direction du Média, composée de Gérard Miller, Henri Poulain et Aude Lancelin, lui reproche de s’être rémunérée alors qu’elle se présentait comme bénévole.
 
Face aux accusations de malversation, Sophia Chikirou se défend en affirmant qu'elle était bénévole en tant que présidente du Média mais rémunérée comme conseil en stratégie.
 
Par ailleurs, sa société Mediascop est prestataire de services pour la communication de cette équipe de campagne. En 2016, le chiffre d’affaires de Mediascop est de 162 899 euros, avec un bénéfice net de 76 550 euros, soit 47 % de marge. Au terme de la campagne, Mediascop reçoit une rémunération de 1 161 768 euros soit 11% du budget total du candidat Jean-Luc Mélenchon.
 
La Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) mentionne que 54 600 euros auraient été indûment payés. Bien que la CNCCFP ait validé les comptes de campagne du candidat Jean-Luc Mélenchon, elle fait le 14 mars 2018 un signalement au parquet de Paris. Celui-ci ouvre une enquête préliminaire en avril. En septembre 2018, François Molins, procureur de Paris, indique : « les surfacturations dénoncées tendent à faire sérieusement suspecter l'existence de manœuvres délibérées destinées à tromper l'organe de contrôle aux fins d'obtenir des remboursements sans cause ».
 
Le 16 octobre 2018, dans le cadre de l'enquête préliminaire sur les comptes de campagne de 2017 du candidat Jean-Luc Mélenchon, une perquisition est menée par l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales au domicile de Sophia Chikirou.
 
Le 19 octobre 2018, une investigation de Radio France relève des « facturations étonnamment élevées » de la part de la société Mediascop pour ses prestations lors de la campagne présidentielle de Jean-Luc Mélenchon. Alors que les salaires des membres du staff du candidat se situaient entre 1 500 et 3 000 euros mensuels, Sophia Chikirou facturait 10 000 euros mensuels en tant que directrice de la communication de la campagne. En plus de ces honoraires, Radio France soutient qu'elle aurait facturé de nombreuses petites prestations à des tarifs plus élevés que la moyenne, portant, sur l'ensemble des huit mois de campagne, sa facturation mensuelle autour de 15 000 euros. Son avocat, David Marais, affirme que « toutes les accusations portées contre Mediascop et Madame Chikirou sont fausses ».
Ce même jour, 19 octobre, elle est interrogée, dans le cadre d'une audition libre, par les enquêteurs, pour « escroquerie, abus de confiance, infraction à la législation des campagnes électorales et travail dissimulé ». En réaction, Jean-Luc Mélenchon apporte une « confiance totale » à Sophia Chikirou. Il considère Mediascop comme une « petite boîte de communication, mais la plus talentueuse » et indique : « Il n’y a aucun mystère dans les activités de Mme Chikirou à notre service. Nous avons choisi la personne la plus compétente, la plus brillante ».
 
Le 23 octobre 2018, Sophia Chikirou se défend sur BFM-TV lors d'une interview : « il n'y a pas eu de surfacturation, Mediascop n’a pas surfacturé, il n’y a pas d’enrichissement personnel, il n’y a pas eu de détournement de fonds publics ». Cependant, la cellule investigation de Radio France maintient ses affirmations de surfacturation.
 
En août 2022, elle est convoquée en vue d’une possible mise en examen. Un rapport d’expertise rendu aux juges d’instruction conclut que la rentabilité de la société Mediascop a bénéficié de façon exagérée de la campagne présidentielle de 2017, en livrant des prestations de communication d’un montant total de 1 161 000 € à l’association de financement de la campagne de Jean-Luc Mélenchon. Sophia Chikirou s'est versée plus de 135 000 € de salaires et dividendes. Bercy mentionne aussi que Sophia Chikirou a perçu 28 200 € de Jean-Luc Mélenchon, et a déposé 17 850 € en espèces sur son compte bancaire.
 
Bref, une belle affairiste et arriviste prête à tout pour parvenir !
 
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27 septembre 2023 3 27 /09 /septembre /2023 06:33
Fabien Roussel à la fête de l'Humanité avec Chris Small, créateur du premier syndicat chez Amazon et licencié par Jeff Bezos. (photo Daniel Laporte)

Fabien Roussel à la fête de l'Humanité avec Chris Small, créateur du premier syndicat chez Amazon et licencié par Jeff Bezos. (photo Daniel Laporte)

Jusqu'où les anticommunistes primaires de la France Insoumise iront-ils dans l'abjection du révisionnisme, des fake news et des calomnies?

That is the question!

L'Humanité

Loin de calmer le jeu, Manuel Bompard a renchéri sur la polémique à gauche, après la comparaison par Sophia entre le secrétaire national du parti communiste Fabien Roussel et Jacques Doriot.

Manuel Bompard ne cherche pas à apaiser ses relations avec le PCF. Le coordinateur de la France insoumise voit dans l’indignation des communistes à la suite de l’injure faite à Fabien Roussel un « mauvais coup très calculé » visant à « faire accepter par les communistes la décision de (ce dernier) de rompre avec la Nupes ».

Comme si le secrétaire national du PCF tenait la plume de Sophia Chikirou et de Jean-Luc Mélenchon qui ont publié, la semaine dernière, un visuel sur Facebook assorti du commentaire : « L’histoire se répète, il y a du Doriot dans Roussel. » Le PCF a exigé des excuses, Jacques Doriot étant un ex-communiste devenu anticommuniste avant de se vautrer dans la collaboration avec les nazis.

Or, dans une note de blog publiée lundi, Manuel Bompard préfère s’indigner de « toute la bonne société médiatique » qui s’est « attelée à surjouer l’indignation ». Il explique que la référence à Doriot serait le « partage d’un article du journaliste Daniel Schneidermann ».

Ce qui n’est pas le cas, c’est un visuel du compte X, l’Œil gauche, qui était diffusé par les dirigeants insoumis, avec l’ajout de la comparaison avec Doriot. Mais, pour le coordinateur de la FI, il ne faut visiblement jamais s’excuser et toujours tenter de tout mettre à son avantage.

À ses yeux, l’épisode montre surtout qu’il ne servirait à rien d’ignorer la « stratégie d’isolement de Fabien Roussel ». « Il faut en rendre le peuple juge et le mettre en échec, en partant du réel et sans cacher nos désaccords », écrit-il. Voilà qui pourrait mettre tout le monde d’accord, puisque personne ne dit vouloir rompre la Nupes : la qualité du débat et le respect de tous en est sans doute la condition.

Et à lire sur France TV Info du 23 septembre:

Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l'Assemblée, qui reconnaît savoir que Jacques Doriot était un "maire communiste qui a été un des pires collaborationnistes" français lors de la Seconde guerre mondiale, a toutefois soutenu que Sophia Chikirou et Jean-Luc Mélenchon ont "raison de pointer une dérive de Fabien Roussel qui est très inquiétante".

"Fabien Roussel doit choisir son camp"

Mathilde Panot (france info)

"Le rapport" avec Jacques Doriot est "que vous avez des dérives chez Fabien Roussel qui laissent 'une sorte d'arrière-goût'", selon les mots du journaliste Daniel Schneidermann cités par Mathilde Panot. "Lorsque Fabien Roussel parle des frontières qui seraient devenues des passoires" ou de "la France des allocs", "je m'inquiète de certaines idées qui avalisent des thèses de droite voire d'extrême droite", estime la députée du Val-de-Marne. "Fabien Roussel doit choisir son camp", conclut-elle.

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27 septembre 2023 3 27 /09 /septembre /2023 06:29
 Cécile Cukierman et Ian Brossat, les deux porte-paroles du PCF entre 2018 et 2023, jusqu'au dernier congrès. Désormais, ils se retrouvent au Sénat dans un groupe communiste CRCE qui est passé de 15 à 17 sénatrices et sénateurs

Cécile Cukierman et Ian Brossat, les deux porte-paroles du PCF entre 2018 et 2023, jusqu'au dernier congrès. Désormais, ils se retrouvent au Sénat dans un groupe communiste CRCE qui est passé de 15 à 17 sénatrices et sénateurs

Un grand bravo à Cécile Cukierman qui vient d'être élue présidente du groupe communiste, républicain, citoyen et écologiste au Sénat, en remplacement de Eliane Assassi qui ne se representait pas pour être élue au Sénat.
Une camarade de grande valeur qui saura défendre la justice sociale et l'égalité des territoires.
 
Femme du jour - L'Humanité
Cécile Cukierman élue présidente du groupe Communiste au Sénat

Éliane Assassi, qui quitte le Sénat, passe le témoin à Cécile Cukierman. Mardi, le groupe Communiste de la Chambre haute a élu à sa tête une femme, la quatrième d’affilée à ce poste, comme c’est le cas sans discontinuer depuis 1979. Cécile Cukierman présidera donc le cinquième groupe du Palais Bourbon, fort de 17 élus. Siégeant depuis 2011 au Sénat, dont elle a été la benjamine, elle a été réélue dimanche par 17,14 % des grands électeurs de la Loire, après avoir mené campagne sur la nécessité de redonner de la capacité à agir aux maires. Lors du dernier mandat, elle était vice-présidente de la commission des Lois. Chez elle, où elle est conseillère régionale, Cécile Cukierman est habituée à affronter le président d’Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez et sa droite dure. Une expérience qui lui servira dans un Sénat où le camp conservateur est majoritaire.

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27 septembre 2023 3 27 /09 /septembre /2023 06:23
Sophie Binet à l'agora de l'Humanité, fête de l'Humanité 2023 (Photo de Daniel Laporte, 16 septembre 2023)

Sophie Binet à l'agora de l'Humanité, fête de l'Humanité 2023 (Photo de Daniel Laporte, 16 septembre 2023)

Sophie Binet rappelle, fermement, à Jean-Luc Mélenchon le principe de l’indépendance syndicale

Invité de l’émission Backseat depuis l’Agora de la Fête de l’Humanité, le leader des insoumis avait exposé, selon lui, les causes de la défaite de Philippe Martinez au 53e congrès de la CGT. L’ex-candidat insinuait que l’ancien dirigeant cégétiste aurait été sanctionné pour ne pas avoir travaillé avec les formations politiques à la construction du mouvement social contre la réforme des retraites. La secrétaire générale de la CGT a adressé à l’insoumis une réponse ferme qui réaffirme la stratégie du syndicat, son indépendance et ses relations avec les formations politiques.

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25 septembre 2023 1 25 /09 /septembre /2023 11:18
Alerte rouge sur nos hôpitaux publics: le Parti communiste appelle à manifester à Quimper à 11h, devant la préfecture, samedi 30 septembre 2023

Alerte rouge sur nos hôpitaux publics !

Stop à la folie des fermetures de services et d’établissements et à la dégradation de l’accès aux soins !

 

La fédération du Finistère du Parti communiste français appelle toutes et tous à se rassembler samedi 30 septembre à 11h devant la préfecture du Finistère pour exiger la réouverture des urgences de nuit à l’hôpital de Carhaix et des moyens humains et financiers pour nos hôpitaux publics à la hauteur des besoins de santé de la population.

 

En juin dernier plusieurs milliers de personnes manifestaient à Guingamp contre les menaces de fermetures de maternités et de services hospitaliers en Bretagne et pour un accès aux soins digne et de qualité pour tous et dans tous nos territoires.

Les communistes, leurs élus, étaient présents pour défendre nos hôpitaux publics, pivots de notre système de soins.

L’été passé, avec bien des difficultés et des souffrances pour ceux qui y travaillent comme pour leurs patients, rien n’a été réglé.

La promesse de réouverture des urgences de nuit à Carhaix au 1er septembre n’a pas été tenue, et tous les hôpitaux finistériens restent dans une grande tension, les personnels des urgences de Quimper-Concarneau , impactés aussi par la fermeture de Carhaix, ont déposé des droits de retrait, comme ceux de médecine à Brest, des opérations ont été déprogrammées.

C’est un cycle infernal qui s’est engagé.

Salaires insuffisants, conditions de travail difficiles, contradiction entre le choix de professions dont la finalité est de prendre soin et la réalité trop souvent inhumaine de ces métiers, la perte de sens qui en découle, ont provoqué une crise de recrutement sans précédent dans la santé et le médico-social, hôpitaux, Ehpad, aide à domicile, enfance, handicap…

Ce qui contribue à dégrader plus encore la situation.

Notre santé est en danger, l’accès aux soins se réduit comme peau de chagrin, les inégalités sociales et territoriales se creusent.

Notre Sécurité sociale, immense avancée de civilisation, mise en place à la Libération par le ministre communiste Ambroise Croizat, a été grignotée et affaiblie au fil du temps.

 

C’est le résultat de décennies de choix politiques libéraux dictés par les logiques de rentabilité, de marchandisation, de privatisation, avec une obsession, diminuer les dépenses publiques de santé, au mépris du coût social et humain.

Encore 21 000 fermetures de lits hospitaliers entre fin 2016 et fin 2021, pour une grande part dans le 1er quinquennat de Macron, y compris en pleine pandémie.

Et l’an dernier, le PLFSS, projet de loi de financement de la Sécurité Sociale, a été adopté sans vote grâce au 49-3, et à un taux inférieur à celui de l’inflation, donc un budget de la santé en baisse en euros constants.

Stop à cette politique régressive et austéritaire qui maltraite la population !

Les communistes proposent un plan d’urgence pour l’hôpital public, avec des centaines de milliers de créations d’emplois, pour les Ehpad aussi.

Les richesses produites par le travail doivent aller à la satisfaction des besoins fondamentaux, pas à l’enrichissement des actionnaires.

 

Samedi 30 septembre à 11h à la préfecture de Quimper, exigeons toutes et tous ensemble l’arrêt des fermetures de lits et de services, des moyens pour nos hôpitaux pour permettre à tous les citoyens, où qu’ils soient, un réel accès à une offre publique de soins de qualité, et pour 2024 une loi de financement de la Sécurité Sociale qui réponde aux besoins de santé.

Alerte rouge sur nos hôpitaux publics: le Parti communiste appelle à manifester à Quimper à 11h, devant la préfecture, samedi 30 septembre 2023
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25 septembre 2023 1 25 /09 /septembre /2023 05:56
Communiqué du PCF sur les sénatoriales du 24 septembre 2023
 
Deuxième force politique de gauche au Sénat, le Parti communiste français sort renforcé de ces élections sénatoriales.C’est la traduction d’élections municipales qui ont vu le PCF étendre son implantation locale.
Après le gain de 2 sénateurs en 2020, le groupe communiste au Senat voit l’arrivée de nouvelles sénatrices et d’un sénateur venus de départements où il n’y avait pas d’élus sortants pour les communistes, une apparentée d’Outre Mer de la Réunion (Evelyne Corbiere), et deux sénatrices communistes de Meurthe et Moselle (Silvana Silvaner) de Seine-et-Marne (Marianne Margaté) et un divers gauche dans le Val d’Oise.
Ian Brossat, porte-parole du PCF, élu de Paris rejoint le Sénat, succédant à Pierre Laurent.
Dans le Pas-de-Calais, la liste communiste double ses voix et fait élire Cathy Apourceau Poly, porte-parole du PCF, et un sénateur divers gauche Jean Pierre Corbizet.
Malgré la perte d’un sénateur en Val-de-Marne et en Seine-Saint-Denis, le progrès est réel au groupe communiste qui passe de 15 élus à 17 élus voire plus.
Depuis l’élection de Fabien Roussel comme secrétaire national et les bons résultats des municipales de 2020, le PCF progresse globalement par rapport à 2017 en voix et en pourcentage dans cette élection qui est le résultat des élections intermédiaires de 2020 et 2021. Les communistes avaient réussi un réimplantation dans de nombreux départements.
Nous progressons dans des territoires où l’exigence de services publics, d’égalité des territoires est forte et où le combat contre les droites et le rassemblement national mobilisent les progressistes .
La progression du groupe communiste au Sénat est la surprise à gauche où beaucoup commentait sa disparition .
Deuxième groupe de gauche du Sénat avec la réélection de tous ses sortants Cathy Apourceau Poly, Eric Bocquet , Cecile Cukierman, Fabien Gay Michèle Greaume, Pierre Ouzoulias, Pascal Savoldelli le groupe communiste entend poursuivre son opposition à Emmanuel Macron.
Cette progression des communistes est une très bonne chose pour la gauche et pour l’urgence sociale que connaît notre pays sur les salaires et les pensions comme sur l’emploi et pour la démocratie.
Pierre Lacaze, pour le PCF
 
Communiqué du groupe communiste républicain citoyen écologiste sur les sénatoriales du dimanche 24 septembre

Communiqué du groupe communiste républicain citoyen écologiste sur les sénatoriales du dimanche 24 septembre

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25 septembre 2023 1 25 /09 /septembre /2023 05:40
Communiqué du PCF Finistère publié dans le Ouest-France, pages Finistère, 25 septembre 2023

Communiqué du PCF Finistère publié dans le Ouest-France, pages Finistère, 25 septembre 2023

Communiqué du PCF Finistère - 24 septembre 2023

Face à l'abjection des attaques contre Fabien Roussel, un appel à construire le débat à gauche dans le respect de chacune et chacun

« Quelques jours après une Fête de l’Humanité qui fut un grand succès populaire et un formidable évènement politique pour le PCF et toute la gauche, avec 430 000 participants à cette fête extrêmement belle et fraternelle sur le terrain, certaines personnalités de la France Insoumise ont décidé de mener une campagne de calomnie extrêmement brutale et manipulatrice contre Fabien Roussel, qui est depuis des mois la personnalité de gauche préférée des Français.

Le pire étant toujours possible, ces dirigeants insoumis, dont la parlementaire Sophia Chikirou, relayent sur les réseaux sociaux des commentaires injurieux, d’une extrême gravité, mettant en parallèle Fabien Roussel et le collaborationniste Jacques Doriot.

En comparant l'actuel secrétaire national du PCF et député du nord à ce sinistre personnage, ex-élu et dirigeant du PCF en Seine St Denis ayant quitté le parti en 1934, pour devenir férocement anticommuniste d'abord, puis fasciste, nazi et collaborateur à outrance pendant la guerre, jusqu'à s'engager dans la LVF, la Légion des Volontaires Français contre le Bolchevisme, sous l'uniforme nazi pour combattre sur le front de l'est, c’est l’ensemble de la famille communiste et sa mémoire, comme la mémoire de la Résistance en général, qui sont salis. On oublie un peu vite les dizaines de milliers de militants communistes qui ont payé de leur vie leur combat contre l'occupant, Vichy et les collaborateurs, pour une France libérée du fascisme!

C'est la banalisation d'une approche révisionniste et confusionniste de l'histoire qui fait tant de dégâts.

Nous demandons à ces dirigeants FI de supprimer ces publications et de présenter leurs excuses.

Jamais dans l’histoire de la gauche, malgré les divergences qui peuvent traverser nos débats, une attaque d'une telle bassesse n’avait jamais été proférée.

Nous en sommes profondément indignés et offensés.

Nous avons toujours pris nos responsabilités face à l'extrême-droite et nous continuerons de le faire et de jouer pleinement notre rôle au service de notre pays et de sa classe travailleuse. Jamais, nous n’avons choisi l’insulte pour alimenter le débat.

Le PCF Finistère a fait circuler chez les élu.e.s et dirigeants des forces politiques de gauche l'appel à construire le débat à gauche dans le respect de chacune et de chacun ».

Dès le lendemain de la diffusion de cet appel, le 21 septembre, on a retrouvé parmi les signataires plus de 50 parlementaires de gauche, dont 2 dans le Finistère, les 5 président.es de régions de gauche, dont celui de la région Bretagne, 3 anciens candidat.es à la présidentielle et plusieurs dizaines de maires, conseillers régionaux et départementaux de gauche, communistes, socialistes, écologistes, régionalistes et divers gauche.

Cet appel succinct dit ceci:

"Appel à construire le débat à gauche dans le respect de chacune et de chacun

Nous, responsables, élus, militantes et militants des forces de gauche et écologistes, condamnons les propos extrêmement graves assimilant Fabien Roussel au collaborationniste Doriot.

Une telle injure qui bafoue l’histoire et nos valeurs communes, est sans précédent dans notre camp, celui du progrès social, écologique et démocratique. Elle est inacceptable.

Le nécessaire débat à gauche doit se mener avec l’ambition d’un rassemblement majoritaire qui se construit dans le respect de chacune et de chacun ainsi que des idées et des projets en présence, sans invective ni volonté hégémonique."

Le PCF Finistère remercie les 65 élus et dirigeants politiques de gauche finistériens qui ont, en deux jours seulement, signé cet appel.

Et nous appelons les élus et citoyens qui souhaitent le faire pour le retour d’un climat plus apaisé et respectueux à gauche à le faire à leur tour :

respectdudebat@gmail.com

https://www.pcf.fr/construire_le_debat_a_gauche

https://t.co/mkoIsm1MqA

Communiqué du PCF Finistère - Appel à construire le débat à gauche dans le respect de chacune et de chacun, sans insultes ni manipulation pour salir

Parmi les premier signataires finistériens de l'appel à construire le débat à gauche dans le respect de chacune et de chacun dans le Finistère :

Bernadette Abiven, conseillère municipale de Brest. Vice-présidente de Brest-Métropole

Patrick Appéré, adjoint au maire de Brest

Audrey Aït Kheddache, membre du conseil national du PS. Membre de la commission de contrôle du PS 29

Isabelle Assih maire de Quimper

Yann Bernard Les radicaux de gauche 29

Fréderique Bonnard Le Floc’h Conseillère municipale de Brest Conseillère départementale du canton de Brest 5

Claudie Bournot-Gallou, adjointe au maire du Relecq-Kerhuon, conseillère de Brest-Métropole

Philippe Broudeur, président de la fédération LRDG 29 , Adjoint à la maire de Quimper, Conseiller communautaire de Quimper Bretagne Occidentale

Hubert Bruzac, vice-président de Brest Métropole. Conseiller municipal à Brest

Angélique de Cecco, conseillère municipale, ville du Relecq-Kerhuon

Renaud de Clermont Tonnerre, maire de Plouégat-Guerand, président du groupe majoritaire à Morlaix-Communauté

François Cuillandre, maire de Brest, président de Brest Métropole

Forough Dadkhah, vice-présidente du Conseil Régional, conseillère municipale à Quimper

Fréderic Devaux, conseiller municipal délégué de la ville de Brest

Ismaël Dupont, conseiller départemental du Finistère, canton de Morlaix, conseiller municipal délégué à Morlaix et conseiller communautaire, secrétaire départemental du PCF

Jean-Luc Fichet, sénateur du Finistère

Tristan Foveau, conseiller municipal de Brest, vice-président de Brest-Métropole

Patrick Gambache, Premier adjoint à Morlaix

Gladys Grelaud, conseillère régionale de Bretagne, responsable de la Coopérative des élu.e.s communistes dans le Finistère

Eric Guellec, adjoint au maire de Brest. Conseiller de Brest Métropole. Président du groupe des élues et élus communistes de la ville de Brest et de Brest Métropole.

Christian Guyonvarc’h, conseiller régional de Bretagne

Elise Hamard-Péron, conseillère municipale ville de Brest

Xavier Hamon, adjoint au maire de Brest, conseiller communautaire

Jacqueline Héré, adjointe au maire de Brest, conseillère déléguée de Brest, conseillère départementale du Finistère, canton de Brest 1

Roger Héré, Premier Adjoint à Plouigneau, vice-président Transports-Mobilités de Morlaix Communauté

Karelle Hermenier, adjointe au maire de Brest

Joëlle Huon, Maire de Plouigneau, Conseillère départementale du Finistère, canton de Plouigneau

Claude Jaffré, conseiller départemental du Finistère, canton de Moëlan

Marie-Pierre Jean-Jacques, vice-présidente à Quimper Bretagne Occidentale aux Mobilités, Transports, Conseillère départementale du Finistère

Robert Jestin, adjoint au maire de Brest

Sylvie Jestin, adjointe au maire de Brest, conseillère déléguée de Brest Métropole

Emilie Kuchel, adjointe au maire de Brest, Conseillère déléguée Brest Métropole, Conseillère régionale de Bretagne

Béatrice Le Bel, Conseillère municipale Ville de Brest

Olivier Le Bras, Conseiller régional de Bretagne

Pierre Le Goff, Maire de Guimaëc, conseiller départemental du Finistère, canton de Plouigneau

Hubert Le Lann, Maire de Berrien

Jean-Michel Le Lorc’h, conseiller municipal de Brest, vice-président de Brest Métropole

Sandra Le Roux, conseillère municipale déléguée de Brest

Pierre-Yves Liziar, Conseiller municipal délégué au Relecq-Kerhuon

Sébastien Marie, maire de Plounéour-Menez

Mathilde Maillard, adjointe au maire de Brest. Conseillère de Brest-Métropole

Taran Marec, conseiller municipal de Brest déléguée

Isabelle Mazelin, adjointe à la culture au Relecq-Kerhuon

Christiane Migot, conseillère municipale déléguée de la ville de Brest. Conseillère de Brest Métropole

Yohann Nedelec. Adjoint au maire de Brest. Vice-président de Brest-Métropole

Denis Palluel, maire de Ouessant, conseiller régional

Bernard Pelleter, conseiller départemental du Finistère, canton de Quimperlé, ancien maire de Mellac

Fortuné Pellicano, adjoint au maire de Brest. Conseiller de Brest-Métropole. Président du groupe

Parti Radical de Gauche – Le Centre Gauche de la ville de Brest et de Brest-Métropole, conseiller régional de Bretagne

Sandrine Perhirin, adjointe au maire de Brest Conseillère de Brest-Métropole

Jean-Claude Perrot, conseiller municipal à Briec

Michèle Queroue-Mary, adjointe au maire de Brest

Tifenn Quiguer, Conseillère municipale de Brest, vice-présidente de Brest-Métropole

Yvonne Rainero, Conseillère municipale déléguée à Quimper

Jacques Rannou, maire de la commune associée de Kernevel

Régine Roué, conseillère régionale

Patricia Salaün Kerhornou, conseillère municipale de Brest déléguée, Vice-présidente de Brest Métropole

Valérien Scattolin Adjointe au maire à Morlaix et conseillère communautaire

Pierre-Yves Thomas, Conseiller municipal à Carhaix, secrétaire de la section PCF de Carhaix-Huelgoat

Mélanie Thomin, députée de la 6e circonscription du Finistère

Fragan Valentin-Leméni, adjoint au maire de Brest

Jean-Paul Vermot, maire de Morlaix, président de Morlaix-Communauté, président de l’UESR 29 (Union des élus socialistes du Finistère)

Gaëlle Zaneguy, adjointe au maire à Saint Thégonnec Loc Eguiner, conseillère départementale du Finistère, canton de Morlaix

La section Union Démocratique Bretonne du Pays de Brest

Le Groupe Local Génération.s de Brest

Le Groupe Local Les Radicaux de Gauche de Brest

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25 septembre 2023 1 25 /09 /septembre /2023 05:36
Crise des urgences et de l'hôpital public: nouvelle manifestation départementale prévue à Quimper devant la préfecture le samedi 30 septembre à 11h (Ouest-France, 25 septembre 2023)

Crise de l'hôpital public et des urgences: une nouvelle manifestation prévue devant la préfecture à Quimper samedi à 11h, à l'initiative du comité de défense de l'hôpital de Carhaix. L'article du Ouest-France donne une belle place à l'analyse du PCF Carhaix Huelgoat qui appelle à la manifestation de samedi à Quimper.

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25 septembre 2023 1 25 /09 /septembre /2023 05:00
Réunion de travail de la coopérative des élu.e.s communistes du Finistère ce mercredi 20 septembre 2023

Réunion de travail de la coopérative des élu.e.s communistes du Finistère ce mercredi 20 septembre au soir dans notre local fédéral de Brest. Des élu.e.s de Quimper, du Relecq-Kerhuon, de Brest, de Landerneau, de Morlaix étaient présent.e s pour cette réunion constructive et efficace de l’association des élu.e.s communistes et republicains du Finistère qui se relance depuis quelques mois sous l’impulsion de Gladys Grelaud, membre du Conseil National de la coopérative des élu.e.s communistes, et d’un bureau composé d’élus de plusieurs communes de notre grand département qui compte une soixantaine d’élu.e.s communistes et apparentes. Nous avons discuté des mobilités, des trains et bus de proximité, du désenclavement de la pointe finisterienne, des difficultés rencontrées dans les EHPAD du département, de l’explosion des factures d’énergie, de la maîtrise publique de l’eau, de la crise climatique et sanitaire dans les hôpitaux et l’accès aux soins, et de nos initiatives communes et coordonnées face a ces situations. Prochaine réunion fixée le jeudi 30 novembre dans le nouveau local du PCF à Quimper, 5 place de Locronan, suivie d’un repas fraternel des élus communistes et sympathisants du Finistère.

une page facebook de la coopérative des élu.e.s communistes du Finistère existe désormais: https://www.facebook.com/profile.php?id=61551739974361

Nous incitons aussi tous les élus à adhérer à la coopérative des élu.e.s communistes républicains et citoyens (30€ l’adhésion annuelle), coopérative des élu.e.s désormais présidée au niveau national par Philippe Rio, maire de Grigny, avec possibilité aussi de s’abonner à la revue de la coopérative des élus, « L’élu-e » (64€ l’année).
Nous pourrons aussi mettre en place des formations adapté au local avec le CIDEFE qui est l’organisme de formation des élus communistes. Il est d’ores et déjà possible à tout élu, communiste ou non, de suivre des formations du CIDEFE, formations prises en charge dans le cadre de sa collectivité.
 
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24 septembre 2023 7 24 /09 /septembre /2023 07:28
Entre le 1er janvier 2023 et le 24 septembre 2023, 43 nouvelles adhésions au PCF dans le Finistère

43 nouveaux adhérents ont rejoint le Parti communiste dans le Finistère depuis le 1er janvier 2023, dont 10 à la fête de l'Humanité.

Bravo et merci à eux!

La fédération du Finistère du PCF compte désormais 882 adhérents.

Pourquoi adhérer au PCF ?

Parce ce qu'on est plus libres quand on augmente son pouvoir d'agir et qu'on a plus de pouvoir d'agir quand on agit collectivement et de manière organisée.

Pour rejoindre un parti qui a une longue histoire, consubstantielle de celle des conquêtes sociales et démocratiques en France, de la lutte contre le fascisme et l'oligarchie, un parti qui n'a pas trahi ses valeurs ni sombré dans l'opportunisme, qui les incarne dans ses engagements et combats quotidiens. Un parti qui défend l’émancipation humaine, la lutte contre toutes les formes de racismes, de sexismes, de discriminations. Un parti qui se bat au quotidien pour le  dépassement de toutes dominations, de toutes exploitations, des humiliations, de la pauvreté.

Un parti qui veut construire les rassemblements aussi bien pour gagner su bien-être ici et maintenant et pour inventer un autre monde, fondé sur des rapports humains libérés de la loi de l’argent et du capitalisme.

Un parti à la fois républicain et internationaliste, humaniste et matérialiste, engagé dans les batailles électorales et les visées de rassemblement tout en gardant un cap révolutionnaire de transformation en profondeur de la société et des rapports économiques et sociaux.

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  • : Favoriser l'expression des idées de transformation sociale du parti communiste. Entretenir la mémoire des débats et des luttes de la gauche sociale. Communiquer avec les habitants de la région de Morlaix.
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