Pour le Parti communiste du Pays bigouden, la crise de la pêche artisanale n’est pas inéluctable. Il prône la modification des règles et l’élaboration d’une vision ambitieuse au niveau européen et français.
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Rendez-vous le samedi 9 mars à 14 h 30 place de la Liberté à Brest
Faisons de ce samedi 9 mars un sursaut pour la paix et l’humanité
En janvier 2023, le ministère des Affaires étrangères publiait un communiqué : « La France rappelle sa conviction profonde qu’une paix juste et durable ne pourra advenir sans un retrait total des troupes russes de l’ensemble du territoire ukrainien. C’est la seule voie qui permettra de mettre fin aux épreuves auxquelles est confronté depuis près de 11 mois le peuple ukrainien, qui lutte courageusement pour sa liberté et son indépendance face à l’agresseur russe. »
Communistes, nous ne faisons pas dans l’indignation sélective. Mais ce qui est valable pour l’Ukraine doit l’être pour la Palestine.
Combien de morts faudra-t-il pour que cesse l’indifférence et l’impunité ?
À quelle échelle d’atrocités se mesure le degré d’humanité d’une civilisation?
30 000 morts à Gaza selon des sources validés par l’ONU. Le Pentagone avance le chiffre de 25 000 victimes en prenant uniquement en compte les enfants et femmes. Toujours selon l’ONU, 2,2 millions de personnes sont désormais menacées de famine, alors même qu’Israël continue à entraver l’acheminement de l’aide humanitaire.
En Cisjordanie, l’armée et les colons chassent les Palestiniens de leurs terres, multiplient les arrestations et détentions arbitraires et pratiquent la torture.
En Israël, les manifestations pour la paix sont systématiquement interdites et leurs participants arrêtés. Netanyahou envisage toujours une intervention terrestre à Rafah qui serait un carnage supplémentaire.
L’éradication du Hamas est un alibi. C’est du nettoyage ethnique des Palestiniens dont il est question. Ce que rappelle notre camarade Aïda Touma-Suleiman, députée communiste israélienne, dans l’Humanité : Ce gouvernement israélien (…) veut la création du Grand Israël, du Jourdain à la Méditerranée. » Déplorant la complicité des puissances occidentales « préférant répéter stupidement qu’Israël a le droit de se défendre ».
Si l’impunité a prévalue jusqu’ici, les initiatives auprès de la Cour internationale de justice et de plusieurs instances internationales se multiplient. Pour les rendre contraignantes, l’indispensable mobilisation populaire doit grandir.
D’abord pour l’urgence d’un cessez le feu à Gaza et pour mettre fin à cette guerre coloniale, sans quoi aucun avenir viable pour les Palestiniens, mais aussi pour les Israéliens ne pourra advenir. Seul le respect des résolutions internationales et la paix sont les garants de la sécurité.
Ensuite parce qu’à travers l’impunité totale des autorités israéliennes, l’ONU et le droit international se trouvent considérablement délégitimés et fragilisés.
Enfin parce que laisser faire et justifier la vengeance, c’est consacrer la barbarie comme moyen légitime de résolution des conflits et ouvrir une nouvelle ère des relations internationales lourdes de périls pour tous les peuples du monde.
Faisons de ce samedi 9 mars un sursaut pour la paix et l’humanité.
Rendez-vous le samedi 9 mars à 14 h 30 place de la Liberté à Brest
Suite à un appel de syndicats et de mouvements populaires de femmes et féministes palestiniennes relayé par la Marche Mondiale des Femmes, l’association l’Âmarrée a décidé d’organiser un 8 mars sous le signe de la solidarité internationale avec une manifestation féministe en soutien au peuple palestinien, manifestation co-organisée avec le groupe local du Planning Familial.
Programme :
17h-18h sous la galerie du SEW : Collage des noms des enfants tués depuis le 7 octobre (collage réalisé avant l’arrivée des manifestant.es) + installation des tables de presse (Planning Familial, Âmarrée, AFPS, Amnesty...)
18h : Prises de parole : l’Âmarrée, PF, International Planned Parenthood Federation (communiqué lu par le PF), AFPS, les Inemployables + un chant de la Ral’ko à l’ouest
18h-… : Manifestation avec du son, des slogans, des pancartes, distribution de tracts…
Arrivée au kiosque : lecture de poèmes de femmes Palestiniennes + chants de la Ral’ko
Le parcours de la manif : du Sew on va jusqu'à la mairie, on passe derrière, rue Carnot et on revient sur la place des otages jusqu'au kiosque.
Le PCF a apporté son soutien à cette action.
Louis Guirriec, Maryse Rousseau et Philippe Moreau du Parti communiste du Pays bigouden. (Le Télégramme/Steven Lecornu)
Pour le Parti communiste du Pays bigouden, la crise de la pêche artisanale n’est pas inéluctable. Il prône la modification des règles et l’élaboration d’une vision ambitieuse au niveau européen et français.
Depuis le 7 octobre 2023, l’État israélien met en œuvre la destruction totale et systématique de la société palestinienne à Gaza. Aux bombardements intensifs et assauts terrestres, ayant causé la mort de plus de 30000 civil.es palestinien·nes, s’ajoutent le blocage de l’aide humanitaire et la destruction des infrastructures essentielles (eau, électricité, hôpitaux) causant famine et maladies. Israël est en train de commettre un génocide sous nos yeux.
Au cours des derniers mois, le gouvernement français est passé de la proclamation d’un soutien inconditionnel à l’expression publique de craintes, ce qui est largement insuffisant. Il n’a activé aucun des instruments du Droit International à sa disposition pour faire cesser le Génocide, comme il devrait le faire en vertu de ses obligations au regard de la Convention pour la prévention du Crime de Génocide. Le Parlement français, quant à lui, n’y a pas consacré un seul débat depuis le mois d’octobre 2023.
Une proposition de résolution transpartisane (cosignée par plus de 70 député·es issu·es de quatre groupes parlementaires) visant à saisir la Cour pénale internationale (CPI) sur la situation à Gaza et notamment sur la qualification de génocide pour les crimes commis par l’armée israélienne, a été déposée à l’Assemblée Nationale. Afin que cette résolution soit débattue et votée, elle doit être signée et soutenue par un bien plus grand nombre de député·es.
>> Voir la Proposition de Résolution
Appel à action / Stop Génocide ! la France doit saisir la CPI : écrivez à vos député·es
1) Écrivez à vos député·es
Ils doivent se mobiliser en grand nombre pour que la Résolution 2073 soit inscrite à l’ordre du jour de l’Assemblée Nationale.
Nous citoyen·nes français.es devons exiger de nos représentant·es que la voix de la France ne reste pas silencieuse. Un Génocide ça ne se regarde pas, ça s’arrête !
>> J’écris à mes député·es – en quelque clics seulement
2) Partagez cet appel à action dans tous vos réseaux
Encouragez vos ami·es, votre famille, tous vos réseaux à agir eux aussi par email ou sur les réseaux sociaux ! Plus nous serons nombreux·ses, plus notre voix sera entendue !
Association France Palestine Solidarité (AFPS)
21 ter Rue Voltaire 75011 Paris
Tél. : 01 43 72 15 79
Suivez l’AFPS sur france-palestine.org
Facebook (@AFPSOfficiel) Twitter (@AFPSOfficiel)
L’Humanité, Diego Chauvet, le 29.02.24
André Chassaigne est candidat sur la liste conduite par Léon Deffontaines aux européennes. Le député communiste prône de longue date une réforme de la PAC, afin de sortir le monde agricole des règles du libre-échange.
Notre modèle agricole est en crise. La question s’impose dans le débat public et s’inscrit dans la campagne des européennes. Qu’entendez-vous porter pour améliorer la situation des travailleurs de la terre ?
Nous défendons une agriculture libérée des accords de libre-échange. Au motif de vendre des produits manufacturés, des avions, des voitures ou du numérique dans le monde entier, nous acceptons actuellement d’acheter des productions agricoles étrangères qui ne répondent pas à nos normes.
Les importations néo-zélandaises, par exemple, se font au détriment de nos productions ovines. Ce n’est pas acceptable, l’agriculture n’est pas une monnaie d’échange que l’on peut sacrifier. Nous devons la défendre et effectuer des contrôles sanitaires, environnementaux et même sociaux pour toutes nos importations. Il faut aussi développer un regard internationaliste et respecter les pays producteurs.
Notre modèle actuel pousse certains pays à faire de la monoculture, à chasser des petits paysans de leurs terres. Nous devons réfléchir à une agriculture vertueuse, qui sert tout le monde sans être prédatrice. Notre modèle agricole doit sortir des griffes de l’agro-industrie et des exploitations immenses guidées uniquement par des motifs financiers. Nous préférons des exploitations de petite taille, ou de taille moyenne, qui privilégient des productions de qualité avec une alimentation la plus proche possible du consommateur.
Après la conversion d’Emmanuel Macron aux prix planchers, que vous défendez depuis des années, le problème de la rémunération des producteurs est-il réglé ?
Il faudrait encore s’attaquer aux fondamentaux des politiques européennes ! L’article 101 du traité sur le fonctionnement de l’UE interdit « de fixer de façon directe ou indirecte les prix d’achat ou de vente ». Le président de la République devrait pousser son raisonnement jusqu’au bout et remettre en cause les traités européens. Sinon, il se heurtera au droit de la concurrence qui interdit les prix plancher. Nous allons justement mener campagne dans ce sens.
Comment définir un prix rémunérateur pour les producteurs ?
La construction du prix doit tenir compte des charges de fonctionnement, c’est-à-dire de tout ce qui est nécessaire pour pouvoir produire, des investissements, mais surtout de ce que l’on peut appeler le salaire. Les Jeunes agriculteurs estiment qu’il doit être l’équivalent de deux Smic. Nous devons nous mettre d’accord sur ce que doit être la rémunération du travailleur de la terre pour fixer le prix d’achat. Il faut une intervention de l’État pour ça.
Faut-il changer la façon dont la PAC verse ses subventions ?
Nous voulons la réformer et en faire une PAAC (politique agricole et alimentaire commune). Notre objectif, c’est la souveraineté et la sécurité alimentaire : produire chez nous tout ce que l’on peut produire chez nous, en excluant les importations inutiles. Concernant la PAC, il faut arrêter de subventionner à la surface, pour aider plutôt les producteurs.
C’est-à-dire calculer les aides en fonction des actifs sur une exploitation, du nombre d’emplois, au lieu d’encourager à l’agrandissement et à la disparition d’exploitations. Ce sera aussi utile pour la transition écologique, qui exige un accompagnement financier, technique, et sur la recherche. On aura toujours besoin de produits phytosanitaires. Par contre, il faut faire évoluer l’agriculture vers de nouvelles pratiques recourant aux engrais organiques.
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