📺Mon intervention d'hier soir en session plénière au sujet de la situation humanitaire en#Méditerranéeet de l'#Aquarius L'occasion pour de dénoncer la criminalisation des#ONG, des citoyens et des élus (notamment Domenico « Mimmo » Lucano, maire de#Riaceen Italie). Il faut donner à tous ceux qui le souhaitent les moyens d’aider les réfugiés et pour cela, il faut ouvrir directement l’accès aux fonds européens sans bureaucratie inutile.
Marie-Christine Vergiat
Ancienne responsable de la LDH, Marie-Christine Vergiat siège avec les députés européens communistes Patrick Le Hyaric et Marie-Pierre Vieu au Parlement Européen, dans le sein du groupe de la GUE.
Ce vendredi, vers 14 heures, une vingtaine de militants de Génération Identitaire se sont introduits illégalement au siège de SOS Méditerranée à Marseille, afin d’expulser de force les salariés de l’ONG qui affrète l’« Aquarius ».
Face à cette nouvelle phase de violence politique menée par l’ultra-droite, il est désormais temps de faire respecter l’État de droit dans notre pays et de mettre fin au trouble manifeste à l’ordre public.
Compte tenu de ce contexte nouveau, Ian Brossat interpelle le Premier Ministre, Édouard Philippe, qui exerce les fonctions de Ministre de l’Intérieur par intérim, afin de procéder à la dissolution dans les plus brefs délais du groupuscule d’extrême-droite Génération identitaire. Une inaction du gouvernement vis-à-vis de ce groupuscule, qui n’en est pas à sa première opération, serait un laxisme coupable.
Le chef de file du Parti communiste français aux élections européennes appelle l’ensemble des forces citoyennes, associatives et syndicales à se mobiliser, ce samedi, à l’occasion des rassemblements de soutien à SOS Méditerranée et faire barrage à l’extrême-droite.
La liste des coupes claires dans le pouvoir d’achat des retraités est longue comme un jour sans pain.
Gel des pensions alors que l’inflation pointe à la hausse, malus instauré sur les complémentaires, ponction supplémentaire de CSG, baisse historique des aides au logement et menaces sérieuses sur la pension de réversion… Même avec l’exonération de la taxe d’habitation, grand dada d’Emmanuel Macron, le solde est négatif. Le très sérieux Observatoire français des conjonctures économiques chiffre la perte moyenne à 400 euros en 2020. Elle est loin la promesse du candidat d’En marche de « maintenir » le pouvoir d’achat des retraités. Ils avaient massivement contribué à élire le président. Ils l’ont aujourd’hui massivement lâché.
D’ailleurs, après une journée de mobilisation plutôt réussie en mars dernier, les neuf organisations de retraités prévoient un mois d’octobre mouvementé. Ils ne digèrent pas le culot d’un président de la République qui les avait « remerciés » pour les « efforts » qu’il leur impose. « Les pauvres sont aujourd’hui souvent moins les retraités que les jeunes », avait-il osé ce jour-là, dans une parfaite stratégie de division. Victor Hugo disait déjà que « c’est de l’enfer des pauvres qu’est fait le paradis des riches ». Le budget 2019 illustre la maxime. Les retraités y sont devenus une variable d’ajustement au profit des cadeaux aux vrais nantis.
Les petits effets correctifs annoncés pour désamorcer la colère n’inverseront pas une courbe qui plonge depuis vingt ans. Toutes les réformes des retraites ont eu pour ambition de baisser les pensions. Hier, Jean-Paul Delevoye, haut-commissaire à la réforme des retraites, a concédé qu’elles ont été « anxiogènes ». La prochaine ne le sera pas moins. Sous couvert d’un changement de régime, elle va encore tout réviser à la baisse. La retraite est devenue un droit menacé. Pour qu’elle ne soit plus synonyme d’anxiété sociale, elle doit redevenir un horizon de sécurité.
En annonçant un « revenu universel d’activité » pour 2020, Emmanuel Macron positionne clairement la remise au travail comme l’outil principal de la lutte contre la pauvreté. Il annonce également 8 milliards d’euros sur le quinquennat pour venir en aide aux plus fragiles, et notamment les enfants pauvres, sans totalement convaincre.
Emmanuel Macron ne s’en est jamais caché, il veut changer de modèle social. À l’occasion de la présentation de son plan de lutte contre la pauvreté le jeudi 13 septembre au musée de l’Homme à Paris, le président a clarifié sa vision en évoquant la mise en œuvre, dès 2020, d’un « revenu universel d’activité ». Il s’agit d’une fusion des minima sociaux existants (probablement APL, RSA, Allocation adulte handicapé, minimum vieillesse…) qui sera accordée « sous conditions » : ses bénéficiaires devront en effet signer un « contrat d’engagement réciproque », et ne pourront refuser plus de « deux offres raisonnables d’emplois ou d’activité ».
« Aujourd’hui, le maquis des prestations ne permet pas de sortir de la pauvreté, il génère une sophistication administrative qui confine au cauchemar, a déclaré le chef de l'État. Cela crée aussi une situation absurde, parfois choquante, où l’on peut préférer bénéficier d’aides, plutôt que de l’emploi. Cela nourrit aussi les divisions et les discours sur l’assistanat. Il doit y avoir des droits, des devoirs et aussi parfois des sanctions. »
Il s’agit d’une traduction du workfare à l’anglo-saxonne, basé sur le principe que les bénéficiaires des aides sociales doivent travailler. Emmanuel Macron n’a d’ailleurs cessé de le répéter au cours d’un discours de plus d’une heure : hormis l’emploi, point de salut. L’approche présidentielle est « pragmatique » et si l’accompagnement des bénéficiaires des minima sociaux doit être renforcé, l’État attend un retour sur « investissement ». Tout le plan repose sur cette logique, déclinée à travers les mesures concernant les personnes sans emploi, les familles pauvres et les jeunes éloignés du système éducatif, au sens large. Autrement dit, pour être aidé, il faudra y mettre du sien, ou au moins répondre à un certain nombre d'exigences, voire d'obligations, dont le détail est à venir.
Meilleur exemple : les futurs bénéficiaires du nouveau revenu d'activité devront s'engager à ne pas rester inactifs. Travailler, ou avoir une activité, peut-être dans « le travail social », ou dans le bénévolat, à l’instar de programmes déjà mis en œuvre dans un certain nombre de départements ? Emmanuel Macron est resté évasif. La logique concerne aussi les départements, qui gèrent actuellement le RSA. Ils seront jugés sur leurs « résultats » en matière de retour à l'emploi des Français à qui ils versent les aides.
Conditionner l’octroi des minima ou des prestations sociales à l’exercice d’une activité effective n’a jamais fait l'unanimité, ni dans le monde associatif, ni dans le monde syndical qui surveille ce plan pauvreté comme le lait sur le feu. Interrogé par Mediapart quelques heures avant le discours du président, le secrétaire général de FO Pascal Pavageau avait prévenu qu’il regarderait de près cet aspect. « S’attaquer de front aux pauvres, qui sont victimes de leur situation, c’est inadmissible, indique-t-il. Deux tiers des adultes pauvres ont un emploi ou en recherchent un activement. Et les autres ? Ils ont abandonné, baissé les bras, parce qu’ils sont en train de crever ! Notre responsabilité collective est de leur assurer qu’ils ne mourront pas. Pas de leur dire de se lever et de se prendre en main, faute de quoi on leur fermerait un robinet au débit déjà bien faible. »
À l’inverse, Laurent Berger, son homologue à la CFDT, ne semble pas gêné par cette orientation. « La stratégie présentée apporte de premières réponses allant dans le bon sens, a twitté Laurent Berger. Sa mise en œuvre devra être à la hauteur avec des moyens adaptés. La CFDT poursuivra ce combat pour éradiquer la pauvreté. »
Pour déminer, l’Élysée avait cependant bien fait les choses. La plupart des invités ont découvert cet ultime arbitrage sur le revenu universel d’activité, potentiellement clivant, le jour du discours. Et avant l’allocution du président étaient conviées à la tribune des personnes censées incarner les différents visages de la « pauvreté » en France, qui touche près de neuf millions d’adultes et trois millions d’enfants. Une femme, rieuse, déclare au début de son récit sur son parcours de vie accidentée qu’elle a toujours été « prête à travailler, en CDD, en intérim, quel que soit le statut ». Un autre, allocataire du RSA, explique que « le but, ce n’est pas de s’enfermer dans le RSA, c’est le retour à l’emploi »… Des profils calibrés, que le premier rang des officiels conviés au musée de l’Homme applaudit chaleureusement, opinant du chef avec force. Emmanuel Macron lui-même, dans le déroulé des annonces, ne cessera de revenir à ces témoins, ces personnes rencontrées dans « ses voyages à travers la France », et saluera avec emphase leur « dignité » et leur « pudeur ».
Des déceptions sur les 18-25 ans
Emmanuel Macron veut donc un revenu universel d’activité, et ce dernier mot change tout, en dépit d’une porosité sémantique avec un certain nombre de propositions faites pendant la dernière campagne présidentielle, en particulier dans le camp de Benoît Hamon. D’une certaine manière, le président donne raison aux détracteurs du revenu universel, qui mettaient en garde contre l’ouverture d’une boîte de Pandore, collant parfaitement aux politiques libérales : la fusion des minima sociaux, et leur révision à la baisse. L’Élysée avait anticipé : « Parfois, comme en Angleterre, cela a conduit à réduire les droits de certains. Ce revenu universel d’activité doit permettre à chacun de vivre décemment. Tout le travail sera d’évaluer cette part de revenu digne », a assuré Emmanuel Macron. Tout l'enjeu est effectivement là, dans un contexte budgétaire contraint, en France et au niveau européen.
« Nous avons peur qu’une mesure qui n'a pas été pensée avec les personnes les plus pauvres ne les pénalise, met en garde Marie-Aleth Grard, vice-présidente d'ATD Quart Monde, sceptique par ailleurs sur d’éventuelles sanctions. On pourrait mettre les APL, les allocations familiales ensemble et les faire diminuer au passage. Il ne faudrait surtout pas que ceux qui ne remplissent pas tous les critères perdent tout.
Ce n’est pas du tout la « tradition française », rappelle de son côté Florent Gueguen, directeur général de la Fédération des acteurs de la solidarité (FNARS), engagé dans la concertation en amont du plan. D’autant plus que le bénéficiaire du RSA est déjà soumis à un certain nombre d’obligations, dans le cadre du contrat d’insertion qu’il signe avec les départements. Ces obligations sont renforcées s’il est inscrit à Pôle emploi, car il est alors soumis comme les autres à l’obligation de recherche active d'emploi. « Dans les faits, les sanctions sont peu nombreuses et on veille à cela, rappelle Florent Gueguen. Parce que le RSA n’est qu’un minimum vital. Le président oublie souvent qu’une partie des allocataires ont de gros problèmes de santé physique, psychiques, des problèmes d’accès au logement, de mobilité, de garde d’enfants, qui sont des freins réels à l’emploi. »
L’amertume peut être d’autant plus grande que le plan présenté ce jeudi ne prévoit pas d'augmentation des minima sociaux, comme les APL, le RSA ou les allocations familiales, mis à part l’allocation adulte handicapé – même si les associations craignent des coups de rabots sur les seuils pour en bénéficier dans la future loi de finance – et le minimum vieillesse (plus 100 euros mensuels en tout sur le quinquennat). Sans augmentation, les plus pauvres vont inévitablement subir une baisse du pouvoir d’achat, en raison de l'inflation.
Le seul gros coup de pouce du plan pauvreté sur les minima sociaux concerne la prime d’activité, dont l’augmentation est acquise depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron. Elle sera poursuivie en 2019 et jusqu’en 2022. Cette augmentation bénéficiera selon l'exécutif à 3,2 millions de ménages (alors qu'ils n'étaient que 2,6 millions à la toucher fin 2017) et permettra un gain pouvant aller jusqu’à 80 euros par mois au niveau du Smic.
Lancé en janvier 2016 par François Hollande, ce complément de revenu ciblant les travailleurs pauvres et modestes fonctionne plutôt bien : il a réduit de 0,4 point le taux de pauvreté en France, selon l'estimation officielle réalisée par les services du gouvernement. Surtout, sa philosophie est celle défendue aujourd’hui par l’exécutif : il s’agit de récompenser ceux qui travaillent, même un peu.
Le plan de lutte contre la pauvreté d’Emmanuel Macron s’appuie également, dans le discours, sur le développement massif de l’accompagnement et de l’insertion, pensés en contrepoint de la contrainte suggérée par un revenu universel d’activité : mise en place dans le futur d’un service public de l’emploi, qui pilotera l’action des départementaux pour éviter les « inégalités territoriales », réelles ; soutien aux expérimentations comme les « territoires zéro chômeurs » ; 25 % de places en plus pour 100 000 salariés supplémentaires accueillis dans le secteur de l’insertion par l’activité économique. Saluées, ces annonces ont néanmoins une généalogie.
« Nous sommes très favorables à ces financements supplémentaires, nous avons même beaucoup poussé pendant la concertation pour renforcer l’insertion, donc c’est très positif, réagit Florent Guéguen pour la FNARS. L’énorme bémol est que ce “paquet emploi” est financé par la suppression des emplois aidés. On est passé d’environ 400 000 à 200 000 emplois aidés depuis le début du quinquennat et on nous dit aujourd’hui que seuls 70 000 auraient été alloués. » Une sorte donc de « vases communicants budgétaire, qui n’est pas l’argent « frais » en plus promis.
Il y a, sur la question de l’emploi et des minima sociaux, une autre béance, celle des moyens alloués aux travailleurs sociaux eux-mêmes, chargés d’intensifier l’insertion et l’aide aux personnes par le président. Cette mission, prévue dès la création du RMI, se retrouve effectivement aujourd’hui – en partie à cause de la crise économique qui a fait s’envoler le nombre d’allocataires et prolonger leur installation dans la pauvreté – plus ou moins en jachère.
Le plan pauvreté ambitionne de « rénover » les pratiques, pour favoriser « l’aller vers », et rattraper des personnes qui ne sont plus sous aucun radar, à travers un large plan de formation des personnels eux-mêmes, mais qui n’est pas budgété. Pas sûr que cela soit suffisant pour soulager concrètement les éducateurs, travailleurs et assistants sociaux, qui tirent depuis des années la sonnette d’alarme sur le sous-effectif chronique dont ils sont victimes, l’absence de revalorisation monétaires de leurs salaires et la perte de sens de leur métier.
L’autre chantier, ouvert par Emmanuel Macron, concerne les jeunes, décrocheurs, non scolarisés, non qualifiés, les « perdus de vue », selon la terminologie. Le plan n’en dit finalement pas grand-chose de concret, hormis l’extension, prévue elle aussi de longue date, de la garantie jeune, un dispositif plébiscité par les services de l’emploi et piloté par les missions locales, mêlant une petite allocation et un accompagnement renforcé. Muriel Pénicaud en avait déjà fait la réclame lors de l’annonce du PIC, le plan investissement compétence (voir notre analyse ici) pour la formation professionnelle.
« La faille, c’est la partie sur les ressources, souligne François Soulages, du collectif Alerte, très impliqué dans les concertations du plan pauvreté. On considère que le compte n’y est pas, pour les jeunes et les chômeurs de longue durée. Mais on espère que le revenu universel d’activité soit l’occasion d’inclure ces deux populations dans le dispositif. » Le collectif voit également comme un signe positif l’interdiction de « sortie sèche » pour les jeunes issus de l’aide social à l’enfance (ASE), annoncée par Emmanuel Macron. Ces « jeunes majeurs », issus de l’ASE, font partie des populations les plus fragiles, que l’on retrouve en nombre au sein des sans-domicile fixe. Olivier Noblecourt, délégué interministériel chargé de l’élaboration du plan, y tenait dur comme fer et a de fait arraché une contractualisation entre l’État et les départements sur le deal financement contre prise en charge. Le volume de ce financement n’a cependant, pour le moment, pas été annoncé.
Le président de la République avait, initialement, une seule et unique priorité, racontent ceux qui ont suivi les tractations et la genèse de ce plan pauvreté : les enfants pauvres. Les associations de lutte contre la pauvreté ont eu tôt fait de lui rappeler l'évidence : un enfant pauvre vit dans une famille pauvre, il s'agit donc de traiter le problème dans sa globalité. Il n’empêche que le discours et les annonces ont fait la part belle à cette question et le président a longuement insisté sur la nécessité de ne pas enfermer les enfants dans leur destin, trop souvent conditionné par leur milieu de naissance : « Quand on naît dans la pauvreté, c'est le déterminisme de tous les déterminismes. » Un peu plus loin : « Refuser la fatalité sociale, c'est lutter contre ce déterminisme qui, dès l'enfance, détruit des trajectoires de vie. »
Emmanuel Macron convoque même Saint-Exupéry dans le texte qui évoque « Mozart assassiné » dans Terre des hommes : « Tout enfant qui ne devient pas ce qu’il peut être, c’est Mozart qu’on assassine. » Avant d’ajouter que la société les condamne à ne jamais devenir un grand chef d’orchestre, chirurgien ou haut fonctionnaire. « C'est insupportable d'injustice et de gâchis. La pauvreté ne doit plus se transmettre en héritage. Il faut 180 ans à un enfant né pauvre pour qu'un descendant de ses descendants accède à la classe moyenne. C'est dès la petite enfance qu'il faut intervenir. Le cœur des inégalités se construit dans les premières années de la vie. »
Une attention particulière portée à la petite enfance
Les mots sont forts. Concrètement, les mesures annoncées concernant les enfants sont, de fait, décevantes au regard de l’enjeu. Une partie des mesures exposées par le président de la République ont déjà été mises en œuvre ou promises. L’incontournable dédoublement des classes de CP et CE1 en éducation prioritaire, censé être le gage de la politique sociale de la Macronie, a été évidemment évoqué. L’instruction obligatoire dès 3 ans, au lieu de 6 à l’heure actuelle – dès la rentrée 2019 – a fait partie des annonces tonitruantes issues des Assises de la maternelle à la fin mars. Bien entendu, à l’époque, de nombreuses voix avaient souligné que 97 % des enfants de cet âge-là sont déjà scolarisés et l’extension de l’obligation procède plus de la symbolique qu’autre chose. Faux, selon Emmanuel Macron, il ne faut pas laisser ces 25 000 élèves hors de la maternelle. Il veut surtout contraindre les parents qui y laissent leurs enfants par intermittence, le temps d’une matinée, à les y maintenir toute la journée.
Les spécialistes s’accordent à dire que scolariser les tout-petits permet d’obtenir des résultats visibles sur l’acquisition du langage. C’est dans cette droite ligne que le président a plaidé pour permettre aux familles défavorisées de bénéficier de davantage de places en crèches. 30 000 places supplémentaires vont être créées. Dans les quartiers estampillés politique de la ville, l’État pourra subventionner jusqu’à 90 % l’ouverture de crèches.
Cette idée a été portée dans différents rapports qui expliquent que la fréquentation de structures de petite enfance est délaissée et sous-exploitée. L’OCDE a recommandé dans une étude de juin 2017 de repenser les structures de petite enfance pour en faire un lieu où débuteraient les apprentissages des plus petits et tisser un continuum entre crèche et maternelle. Et de réaliser une transition moins brutale entre crèche et école en formant davantage les personnels des premières pour améliorer la qualité de l’accueil. Emmanuel Macron a entendu cette demande puisqu’il a promis une refonte du CAP petite enfance. 600 000 professionnels de la petite enfance vont bénéficier d’une formation continue et des programmes favorisant l’apprentissage de la langue française par les tout-petits vont être développés. Dans un rapport, en 2017, le think tank Terra Nova avait formulé peu ou prou les mêmes recommandations.
Les familles pourront par ailleurs financer plus facilement des modes de garde individuelle grâce à un tiers payant à la charge des caisses d’allocations familiales. Pour favoriser le travail des parents, en particulier des mères célibataires, 300 crèches à « vocation d’insertion professionnelle » seront créées d’ici à 2020 et 300 nouveaux centres sociaux devraient voir le jour.
L’une des mesures qui fait le plus parler concerne la possibilité pour les collèges en REP +, les plus défavorisés, de proposer des petits déjeuners gratuits « afin de s'assurer que tous les enfants commencent la journée dans les mêmes conditions ». Il ne s’agit pas ici de livrer des collations clés en main mais plutôt de débloquer des fonds au cas par cas pour les communes demandeuses afin de leur permettre de mettre en œuvre des projets autour de l’alimentation. Les directions des services départementaux de l’éducation nationale (DSDEN) devront distribuer les enveloppes.
Seulement, cantonner la seule mesure au collège en REP + exclut de facto les établissements scolaires du primaire et tous ceux situés en dehors de ces zones d’éducation prioritaire spécifiques. Seulement un quart des élèves en difficulté bénéficient des avantages liés au classement en éducation prioritaire.
Un « accès universel » à la cantine est créé. L’année dernière, le Conseil national d’évaluation du système scolaire, le Cnesco, avait pointé dans une étude les inégalités face à la restauration scolaire pour les élèves plus défavorisés. En éducation prioritaire, près de 60 % des élèves ne la fréquentent pas, un chiffre qui monte à 75 % en REP.
Le président de la République a annoncé que les tarifs sociaux de la demi-pension seront généralisés, avec un barème où le taux le plus bas permet de bénéficier d’un repas pour 1 euro. 70 % des écoles proposent déjà ce dispositif. L’État s’engage à compenser le manque à gagner, pour les communes.
Marie-Aleth Grard retient la tonalité globale de la prise de parole, positive à ses yeux, tout en soulevant quelques points de vigilance. « Ce sont des paroles fortes, dit-elle, mais nous allons surveiller ce qui va venir derrière. Il ne faut pas oublier que quatre milliards d’euros sont du redéploiement de dispositifs. »
La vice-présidente d’ATD Quart Monde déplore par ailleurs que le président n’ait pas décidé de donner un coup de pouce aux bourses des collégiens. La précédente mandature les avait fait passer de 360 à 450 euros par an pour le plafond le plus haut. Sans compter que les demandes se font toujours sous une forme dématérialisée, ce qui éloigne de fait les plus fragiles qui ne possèdent pas toujours de connexion internet.
Jean-Paul Delahaye, ancien inspecteur général et numéro 2 du ministère de l’éducation nationale de 2012 à 2014, auteur en 2015 d'un rapport intitulé « Grande pauvreté et réussite scolaire », considère pour sa part que le discours présidentiel contient des idées intéressantes, comme la scolarisation obligatoire des tout-petits, la formation étendue de 16 à 18 ans, l’accès facilité à la restauration scolaire ou encore l’attention portée aux élèves décrocheurs. Il regrette néanmoins deux impasses : sur les bourses scolaires et l’absence de toute référence à la mixité scolaire, deux chantiers explorés durant le quinquennat Hollande.
Ce plan n’avait pas vocation à être « de l’argent, des mesures plaquées d’en haut », a reconnu Emmanuel Macron, qui a aussi insisté sur la vision performatrice de son discours pour « changer le regard » sur la pauvreté, en « finir avec l’assignation à résidence », selon une formule qui lui est chère, et avec une forme de « minorité » des citoyens pauvres. Ni l'exécutif, ni le président de la République, ne se sont cependant prononcés lorsqu'un maire LREM, à Besançon, a pris au cœur de l'été un arrêt anti-mendicité très controversé, comme le rappelle cet article de Justine Brabant. Les critiques n’ont pas non plus manqué de fuser sur le « deux poids deux mesures » pratiqué depuis le début du quinquennat quand il s’agit d’arbitrer sur le budget (lire ici l'article de Romaric Godin).
« Nous ne sommes pas mécontents, remarque François Soulages, qui s’est battu avec plusieurs associations pour imposer le thème à l’agenda du président. Et nous allons le prendre au mot quand il dit qu’il n’y aura pas de baisse des minima sociaux en cas de fusion. Mais la concertation va s’engager, et elle va être difficile. » La loi de finance 2019, dévoilée dans quelques jours, sera « le juge de paix de cette affaire », estime Florent Guéguen. « Jeudi, il nous a présenté les plus : huit milliards d’euros sur le quinquennat, c’est beaucoup. Mais on fera les additions et les soustractions sur les arbitrages budgétaires et on verra si le pouvoir d’achat des personnes pauvres augmente ou pas. Aujourd’hui, ce n'est pas sûr. »
La députée de Seine-Saint-Denis a vécu une réunion de groupe houleuse à l’Assemblée. Les autres parlementaires de son parti lui ont reproché d'avoir signé le manifeste rédigé par les rédactions de «Mediapart», «Politis» et «Regards» pour l’accueil des migrants.
La députée de Seine-Saint-Denis a vécu une réunion de groupe houleuse à l’Assemblée. Les autres parlementaires de son parti lui ont reproché d'avoir signé le manifeste rédigé par les rédactions de «Mediapart», «Politis» et «Regards» pour l’accueil des migrants.
Immigration : Clémentine Autain, au ban des Insoumis
Clémentine Autain vient de vivre une semaine étrange. Elle s’est retrouvée au milieu des regards, des débats, seule face au reste des députés de La France insoumise (LFI). La cause : le manifeste rédigé par les rédactions deMediapart, PolitisetRegards pour l’accueil des migrants. Contrairement à la députée de Seine-Saint-Denis,Jean-Luc Mélenchon et les siens ont refusé de le signer. Un désaccord sur le fond qui a laissé place à la polémique. Plusieurs têtes à gauche ont regardé de travers les élus LFI, estimant que Mélenchon«minimise le sujet pour ne pas perdre les classes populaires qui s’opposent à la venue des migrants». Une accusation qui passe mal chez les Insoumis.
«On s’est dit les choses»
Le rendez-vous : mardi matin, les députés LFI se sont retrouvés au Palais-Bourbon pour leur réunion hebdomadaire. Le manifeste s’impose dans les discussions. Clémentine Autain se retrouve seule face aux seize autres députés. Tension. Accusations. «La réunion a été franche, on s’est dit les choses», souffle Ugo Bernalicis sans s’épancher sur les détails. Ils lui reprochent sa signature, sa justification – elle a publié un long texte sur les réseaux sociaux – et sa«naïveté». Un présent :«Nous avons un désaccord sur le fond, ce n’est pas le plus grave, mais elle ne se rend pas compte que les initiateurs du manifeste se servent d’elle pour affaiblir La France insoumise !»
Clémentine Autain compte des soutiens à l’extérieur du groupe. Un élu de gauche :«Elle a un avis, ce n’est pas le même que les députés insoumis, mais il est partagé par beaucoup de militants LFI. Mais comme Mélenchon pense que la terre tourne autour de lui, Clémentine morfle.»Un ami de la députée :«Jean-Luc n’a pas fait les choses à moitié, il lui a montré qu’il savait être méchant, la réunion, elle l’a vue passer.»Contactée parLibération, la députée de Seine-Saint-Denis refuse de«commenter»la situation. Pas envie de vivre une nouvelle réunion de groupe compliquée. Elle dit seulement qu’elle n’est pas«naïve», et qu’elle ne«regrette»pas sa signature. Le«sujet est trop important».
Petite touche de crispation
Résultat : l’ambiance n’est pas au top entre Autain et ses copains insoumis. Vendredi, un petit mail a ajouté une petite touche de crispation. L’équipe de presse de LFI a envoyé aux journalistes les lieux de mobilisation des députés du mouvement présents ce week-end aux rassemblements, un peu partout dans le pays, pour«sauver l’Aquarius et le sauvetage en mer». Et le nom de Clémentine Autain ne figure nulle part. Elle a écrit sur la boucle Telegram des députés, à la recherche d’explications. Une simple«erreur de communication»,selon l’attachée de presse. Tout est rentré dans l’ordre.
Son inquiétude n’est pas fortuite. Ce n’est pas la première fois que Clémentine Autain se retrouve au milieu d’une baston interne. Il y a quelques mois, après une interview àPolitis – elle militait pour la reprise du dialogue entre les familles de gauche –, la députée avait eu droit à une réunion houleuse et son nom et sa photo avaient disparu d’un événement. Un genre de punition.
Après le grand succès de la soirée de lancement réunissant près de 300 personnes sous la coupole de l'Espace Niemeyer, nous avons le plaisir de te donner rendez vous
Mardi 9 octobre à19hpour la première université Permanente autour de la philosophie.
Cette première soirée ouvre le cycle consacré au matérialisme
En présence d'Arnaud Macé, professeur d'histoire de la philosophie antique à l'Université Bourgogne-Franche-Comté qui viendra nous parler dumatérialisme antique.
Tu peux venir participer à cet événement à
L'Espace Niemeyer -Siège du PCF -
Accès par le6, avenue Mathurin-Moreau - 75019 Paris
(Métro L 2: Colonel Fabien).
N'hésite pas à cliquer sur le bouton ci-dessous pour nous faire part de ta présence :
Et dès le lendemain, tu pourras retrouver la conférence, sur la chaîne Youtube de l'Université Permanente, au moment où tu le souhaites, la voir ou revoir, en organiser une diffusion collective...
Je t'invite à noter désormais dans ton agenda :
L'Université Permanente, c'est tous les mardis ou presque, à 19h précises,
place du Colonel-Fabien et sur Facebook. Et à écouter ou réécouter, à tout moment, sur Youtube @univpermanente.
L'Université permanente est ouverte à toutes et tous, fais le savoir largement autour de toi!
Gel des pensions alors que l’inflation pointe à la hausse, malus instauré sur les complémentaires, ponction supplémentaire de CSG, baisse historique des aides au logement et menaces sérieuses sur la pension de réversion. Le très sérieux Observatoire français des conjonctures économiques chiffre la perte moyenne à 400 euros en 2020. Elle est loin la promesse du candidat d’En Marche de « maintenir » le pouvoir d’achat des retraités.
Les retraités y sont devenus une variable d’ajustement au profit des cadeaux aux vrais nantis.
Les petits effets correctifs annoncés pour désamorcer la colère n’inverseront pas une courbe qui plonge depuis vingt ans. Toutes les réformes des retraites ont eu pour ambition de baisser les pensions. La prochaine sous couvert d’un changement de régime, va encore tout réviser à la baisse. La retraite est devenue un droit menacé. Pour qu’elle ne soit plus synonyme d’anxiété sociale, elle doit redevenir un horizon de sécurité.
C’est pourquoi la section du Pays de Brest du PCF soutient l’appel de l’intersyndicale des retraités à se rassembler mardi 9 octobre à 10h devant la permanence du député JC Larsonneur 28 Bd Gambetta à Brest pour aller ensuite en manifestation rejoindre le rassemblement interprofessionnel à 10h30 place de la Liberté
Me voici enfin libéré, après 13 mois de détention, dans une sombre prison de l’occupation. 13 mois sans jamais connaître le motif de ma détention. 13 mois sans savoir quand je retrouverai la liberté.
Je connais bien les prisons de l’occupant et son système carcéral mais cette nouvelle détention m’a confortée dans le fait que l’occupation s’acharne à briser des hommes, des femmes et des enfants. La prison est un moyen d’isoler collectivement les Palestinien·ne·s. Dans ces prisons, tout est fait pour nous enlever notre humanité.
Nous sommes coupé·e·s du monde, coupé·e·s de nos proches.
L’occupation restreint l’accès à la presse, aux chaînes de télévision afin que nous ne puissions pas nous informer correctement sur ce qui se passe dehors. Nous ne pouvons pas non plus librement étudier ni recevoir des livres ni aucun courrier. Nous y sommes coupé·e·s de nos familles, une seule visite par mois nous permet de voir nos parents de premier degré uniquement, pendant 45 minutes, derrière une vitre, par l’intermédiaire de téléphones, nos conversations personnelles étant minutieusement écoutées et analysées, afin d’exercer des pressions sur nous.
Certain·e·s détenu·e·s se voient parfois privés de cette visite, arbitrairement. Pour ma part, j’étais privé de ma femme et mon fils pendant ces 13 longs mois, une véritable torture psychologique pour nous trois.
Mais dans la pénombre de cette prison, il m’arrivait des rayons de soleil qui me réchauffaient le cœur. Mes avocat·e·s et parents me tenaient informés durant les parloirs de la mobilisation en France, en Belgique et même plus loin dans le monde. De retour dans ma cellule, j’en informais mes codétenus.
Je tiens à vous remercier tous et toutes très chaleureusement pour votre mobilisation, vos actions diverses et variées, les rassemblements, les débats, les projections de film, les nombreuses affiches collées, pétitions signées, tracts distribués, les interpellations du gouvernement, les propositions de se constituer otage en échange de ma liberté, tout ce que vous avez fait m’a profondément touché. Je dois vous le dire aujourd’hui.
Merci aux citoyen·ne·s, aux militant·e·s des partis politiques, d’associations et de syndicats, aux avocat·e·s, aux artistes, aux intellectuel·le·s qui ont plaidé en ma faveur durant tout ce temps et qui n’ont absolument rien lâché.
Merci aux élu·e·s qui ont porté mon nom et l’exigence de liberté dans les villes, les départements, les régions, à l’Assemblée Nationale, au Sénat et jusqu’au Parlement européen, dans les hémicycles comme sur les frontons des édifices publics, qui m’ont fait citoyen d’honneur.
Sachez que c’est également un honneur pour moi d’être ainsi défendu par le peuple français et ses représentant·e·s.
Merci aux rares médias et journalistes qui ont parlé de ma détention, alors que la majorité de leurs confrères a préféré m’enfermer dans une seconde prison, celle du silence et de l’indifférence. Vous rendez honneur à votre profession, vous qui agissez malgré les pressions, préférant la vérité à votre confort personnel.
Enfin, merci au noyau dur de ce Comité qui a sans relâche organisé les évènements et fait vivre la campagne, aux côtés d’Elsa et de Jean-Claude. Vous avez toujours tenu la ligne, malgré les obstacles et les mauvais jours, je sais à quel point votre action a été importante aussi bien sur le plan politique qu’humain.
C’est votre action collective qui a permis de contraindre la diplomatie française à bouger, alors qu’elle aurait préféré laisser ce dossier dans un tiroir. C’est votre action collective qui a permis d’envoyer un message clair à l’occupant : les peuples solidaires du monde ne laisseront pas faire et ils marcheront le temps qu’il faudra aux côtés du peuple palestinien pour qu’il accède à ses droits légitimes de liberté et d’indépendance, comme tous les peuples du monde. C’est ensemble que nous écrirons cette page de l’histoire, nous Palestinien·e·s et vous solidaires du monde entier.
Encore une fois, mille mercis à toutes et tous.
J’espère pouvoir venir très prochainement en France, d’abord pour retrouver ma femme et mon fils dont je suis privé depuis maintenant 16 mois, et ensuite pour venir vous remercier et pour continuer le combat pour mes nombreux camarades encore incarcérés et pour défendre sans relâche les droits fondamentaux de mon peuple.
Le 3 octobre, Sébastien Jumel et Pierre Dharréville ont rencontré les retraités rassemblés devant l’Assemblée nationale pour protester contre les mesures du gouvernement.Avec le groupe communiste à l’Assemblée, Pierre Dharréville a déposé une proposition de loi visant à garantir le pouvoir d’achat des retraités.
Son communiqué :
Depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron au pouvoir, le gouvernement ne cesse de s’attaquer au pouvoir d’achat des retraites avec notamment une augmentation de la CSG de 1.7% en 2018, qui a touché 8,2 millions de retraités. Le premier ministre a d’ores et déjà annoncé la désindexation des pensions par rapport à l’inflation avec seulement 0.3% de revalorisation pour 2019. Ainsi 8 ménages sur 10 perdront 700 euros en moyenne d’ici à 2020.
Par ailleurs, le gouvernement va tenter en 2019, une profonde transformation du système de retraite mettant en cause le principe de solidarité nationale et de droit à une vraie pension.
Depuis des mois, les retraités disent leur colère et se mobilisent avec leurs organisations pour revendiquer.
C’est la raison pour laquelle, avec le groupe communiste à l’Assemblée, j’ai déposé une proposition de loi visant à garantir le pouvoir d’achat des retraités.
L'Aquarius de SOS Méditerranée continue sa mission d'intérêt général, sa mission humanitaire dans la Méditerranée malgré les multiples embûches que les gouvernements lui mettent : fermeture des ports, menace de retrait de pavillon du Panama, silence de l'Union Européenne !
Le silence de la France et de son gouvernement est une honte.
Le PCF demande au Panama de reconsidérer sa position sur sa volonté de retrait du pavillon de l'Aquarius autrement la France devrait se faire un honneur de donner la possibilité à l'Aquarius de battre pavillon français, ce qui lui permettrait de continuer ses missions humanitaires visant à sauver de la mort des populations en détresse.
Le PCF soutient l’appel au rassemblement citoyen de Morlaix lancé pour le samedi 6 octobre à 14 h 30 place des Otages à Morlaix comme dans les villes de Brest, Quimper, Concarneau.
N'acceptons pas une conception de la mondialisation qui ne donne la liberté de circulation qu'aux capitaux et aux marchandises et pas aux êtres humains, surtout quand il s'agit de vie ou de mort! Ces jours-ci sera annoncé le nom du lauréat ou de la lauréate du Prix Nobel de la Paix 2018. L'an passé, cette distinction symboliquement très importante fut attribuée à la Coalition internationale pour l'abolition des armes nucléaires (ICAN). Le Comité Nobel s'honorerait à nouveau en attribuant son prix à l'Aquarius et à l'équipe de SOS Méditerranée qui affrète depuis 2016 ce bateau de sauvetage grâce auquel plusieurs dizaines de milliers de vie ont pu être sauvées.
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Favoriser l'expression des idées de transformation sociale du parti communiste.
Entretenir la mémoire des débats et des luttes de la gauche sociale.
Communiquer avec les habitants de la région de Morlaix.