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Le Chiffon Rouge
Morlaix
Communiqué de presse du PCF Finistère et du PCF Pays de Morlaix
Présentées chaque fois comme des solutions d’améliorations, les réformes successives de la SNCF n’ont fait que détruire l’efficacité d’une entreprise intégrée et le maillage de proximité du système ferroviaire. Cela s’est traduit par la réduction de services aux usagers et la suppression de moyens. Au gré de ces transformations, la SNCF est devenue un groupe financier qui brade son patrimoine dans des opérations financières en France comme à l’étranger. La fermeture de la ligne Morlaix Roscoff en 2018 est la conséquence d’abandon d’infrastructures du réseau ferré national.
Depuis le 3 juin 2018, la ligne ferroviaire Morlaix-Roscoff est fermé à la circulation des trains. Cette fermeture, intervenue après les intempéries survenue dans la région morlaisienne au mois de juin 2018 n’est pas une fatalité.
L’abandon de la ligne n’est pas dû à la malchance des pluies orageuses et de l’inondation de juin 2018. L’arrêt d’exploitation était déjà programmé pour janvier 2019. L’absence d’entretien a conduit à une limitation de vitesse associée avec des horaires aberrants rendant la ligne peu attractive puis à la programmation de son abandon.
En effet, pour le parti communiste, cette ligne est importante pour la vie des citoyens entre Morlaix et Roscoff au quotidien mais aussi pour le tourisme et la vie économique du territoire.
Sans parler du contre-sens écologique constitué par la fermeture de cette ligne, en effet, si des car TER ont été mis en place depuis la gare de Morlaix jusqu’à la gare de Roscoff, nous savons très bien qu’un car pollue plus qu’un train en circulation. La lutte contre le réchauffement climatique doit pourtant être une priorité.
Sans parler du fret ferroviaire qui pourrait-être mis en place avec l’arrivée récente de la nouvelle de la plateforme de la SICA à Saint-Pol de Léon et du transport de fret fait par la Britanny Ferries avec une arrivée au port du Bloscon à Roscoff. Des trains en circulation, c’est donc moins de camions sur nos routes mais aussi moins de voitures en circulation entre Morlaix et Roscoff.
Il est donc primordial que l’Etat, la région et la SNCF travaillent ensemble pour rouvrir cette ligne vitale pour le territoire de la région de Morlaix. Nous demandons une table ronde réunissant les différents acteurs concernés par la ligne Morlaix Roscoff et un complément d’étude socio-économique intégrant le fret afin que le port de Roscoff puisse bénéficier de l’inscription du port de Brest Roscoff dans le RTE-T (Réseau trans-européen de transport).
Le PCF est engagé dans un travail avec ses élu.e.s, notamment régionaux, pour recenser les besoins en terme de défense et de relance du transport ferroviaire de proximité en Bretagne, avec les syndicats de cheminots, les collectifs d’usagers.
Nous appelons donc la population à se joindre au rassemblement qui aura lieu ce samedi 22 janvier à partir de 11h à la gare de Roscoff pour que la ligne Morlaix-Roscoff vive. Notre conseillère régionale communiste Gladys Grelaud s’exprimera à l’occasion de ce rassemblement.
Fabien Roussel sera l'invité du JT de 13h sur TF1
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Fabien Roussel sera l'invité du Grand Jury sur RTL-LCI-Le Figaro. Il débattra à partir de 12h30 avec Marlène Schiappa.
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Fabien Roussel tiendra une conférence de presse de présentation du programme pour l’élection présidentielle 2022 - A suivre en direct sur nos réseaux sociaux : Facebook, Twitter, YouTube ... et sur le site de campagne
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Fabien Roussel sera l'invité de Laurence Ferrari sur Europe 1
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Fabien Roussel sera l'invité des "Matins Présidentiels" sur France Info
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Avant l’envoi d’une « lettre aux Français » à 5 millions d’exemplaires et un grand meeting à Marseille, début février, le candidat du PCF à la présidentielle devait inviter, lors de ses vœux lundi soir, à ne rien lâcher « face au mur de l’argent ».
À moins de trois mois du premier tour, le marathon présidentiel commence, doucement mais sûrement, à prendre l’allure d’un sprint. Si, à gauche, tous les candidats ne sont pas encore définitivement sur la ligne de départ, le communiste Fabien Roussel devait, lui, annoncer, lundi soir, une « nouvelle phase » de sa campagne pour amorcer ce tournant. Devant un parterre d’invités réunis – en nombre limité, Covid oblige – place du Colonel-Fabien, le prétendant du PCF à l’Élysée devait lancer un « appel » aux Français, au « monde du travail et de la création », et à la jeunesse, pour « construire la France des jours heureux » et « refonder la gauche ». « Quels qu’aient été vos votes dans le passé, quelles qu’aient été vos préférences à gauche, même si vous n’avez jamais voté communiste, vous avez la possibilité d’ouvrir à la France le chemin d’un autre destin ! » devait-il lancer, invitant chacun à « envahir cette élection, mettre dehors les libéraux, les corrompus et la République des privilèges pour construire une République sociale, démocratique et laïque au service du peuple et de la nation ».
Après avoir, une nouvelle fois face à la pandémie, exigé des actes pour la levée des brevets sur les vaccins ou les salaires des premières lignes, le candidat du PCF embraye sur « le cœur de (sa) campagne » : « Reprendre le pouvoir à la finance » en vue de « réformes heureuses, populaires, garantissant à nos enfants un avenir, dans une France du travail, créatrice, pacifiste, fraternelle, belle, respectueuse du vivant et mettant toutes ses richesses au service du climat et de chaque être humain ». « Déterminé » à « augmenter les salaires », à « investir dans nos services publics en recrutant 500 000 agents », « à sortir des énergies fossiles et à baisser les factures de gaz et d’électricité des ménages comme des entreprises », Fabien Roussel a saisi l’occasion d’affirmer sa méthode : « Faire tomber le mur de l’argent. » « Le gouvernement a distribué 250 milliards d’euros aux entreprises sans aucune contrepartie. Et 57 milliards d’euros de dividendes ont été versés aux actionnaires du CAC 40 », devait ainsi rappeler le parlementaire, plaidant pour « nous réapproprier nos moyens de production afin de décider de ce que nous produisons et comment ». Un message qu’il doit également adresser aux Français dans une « lettre » diffusée dans les prochains jours à 5 millions d’exemplaires.
Alors que le dernier sondage OpinionWay lui prête désormais 3 % des intentions de vote, à égalité avec la candidate socialiste, Anne Hidalgo (derrière Christiane Taubira 4 %, Yannick Jadot 5 %, et Jean-Luc Mélenchon 10 %), Fabien Roussel s’est félicité du chemin déjà parcouru : « Depuis six mois, bien des choses ont changé, bien des regards se sont modifiés à notre égard. Tout le monde reconnaît aujourd’hui notre originalité, notre sincérité, notre singularité et la cohérence de notre projet. »
Au passage, le secrétaire national du PCF ne se prive pas de revenir sur la polémique autour de ses déclarations sur la « gastronomie » pour envoyer un tacle à quelques-uns de ces concurrents : « Pour certains, la priorité est d’interdire la viande, les voitures ou les centrales nucléaires, sans proposer aucune alternative crédible pour répondre aux besoins des Français et sauver le climat. Ceux-là sont coupés du peuple. » Dans la matinée, invité de France 2, le candidat avait déjà assuré que « pour défendre le bifteck des Français, il faut avoir un bon salaire, une bonne retraite ». Tout en engageant à construire « une gauche nouvelle, populaire, sociale, républicaine », il a aussi appelé à serrer les rangs. Tandis que, la veille, le député PCF Sébastien Jumel a officiellement annoncé son soutien à Jean-Luc Mélenchon, les élus communistes ont été invités « à ne pas céder aux tentatives de division, à ne pas jouer personnel mais collectif ».
Pour marquer le plus de points possible, Fabien Roussel entend mobiliser toutes ses troupes. L’agenda est d’ailleurs chargé. Outre la distribution de la « lettre aux Français » par les militants des « comités locaux des jours heureux », le PCF ambitionne la tenue de 500 réunions publiques dans la foulée de la présentation des 180 mesures de son programme, le 24 janvier. Le tout avant le « premier grand meeting national » de l’année, le 6 février, à Marseille.
Les prix de plusieurs métaux, dont le cuivre, flambent, portés notamment par la demande pour produire des voitures électriques. Cette conversion accélérée demandée par la Commission européenne débouchera vite sur un prix d’achat inabordable pour beaucoup de ménages, un bilan carbone élevé via l’extraction et la transformation des matières premières, un recours accru aux énergies fossiles pour produire de l’électricité en Europe.
Pendant les candidats déclarés à l’élection présidentielle du mois d’avril en France battent la campagne pour informer les électeurs sur leurs projets, les effets dévastateurs de la mondialisation capitaliste se multiplient. Tandis que la Commission de Bruxelles demande aux pays membres de l’Union Européenne de cesser de vendre des voitures neuves à moteur thermique dès 2035, nous assistons déjà à de nouveaux pics d’augmentation du prix du pétrole brut avec un baril de brent autour de 85 dollars. La fin de la demande en pétrole n’est donc pas pour bientôt. Du coup, le litre de gazole à la pompe est monté ces derniers jours à 1,59€ , ce qui permet aussi à l’Etat de prélever 87 centimes de taxe par litre consommé; y compris et surtout dans la poche des smicards et des smicardes qui n’ont pas d’autres choix que de prendre leur voiture pour aller travailler.
Certains décideurs politiques et autres économistes « hors-sol » verront là une bonne raison d’accélérer la conversion à la voiture électrique en France et en Europe. Surtout qu’il y a des parts de marché à gagner, à condition de ne plus perdre de temps dans cette course à la conversion. C’est même pour cela que Renault et PSA Peugeot-Citroën ont scellé des alliances avec d’autres multinationales. En page 18, dans « Les Echos » du 13 janvier, Lionel Steinmann écrivait à propos des performances de l’année 2021 chez Stellantis, le nouveau nom du groupe né de la fusion de PSA avec Fiat et Chrysler : « Au premier semestre, le groupe a dégagé une marge opérationnelle record de 11,4% et s’est fixé un objectif annuel aux alentours de 10%. Une cible qui sera sans doute atteinte malgré une perte de production estimée à 1,4 million de véhicule du fait de la pénurie de semi-conducteurs ».
Le prix du nickel propulsé au plus haut
Le même article nous apprenait que Carlos Tavares, président de Stellantis, «ne compte pas relâcher l’effort, car le surcoût du passage à la voiture électrique ne pourra pas être répercuté au client, argumente-t-il». Puis venait cette citation attribuée par notre confrère à Carlos Tavarès lui-même: « Au cours des cinq prochaines années, nous devrons digérer 10% de productivité par an dans une industrie habituée à délivrer 2 à 3% de productivité. L’avenir nous dira qui sera en mesure de digérer cela, et qui n’y parviendra pas». Lionel Steinmann ajoutait que Carlos Tavares a lancé cet avertissement en décembre 2021. Voilà sans doute pourquoi Stellantis et Renault ont décidé de réduire les commandes à de nombreuses entreprises sous-traitantes, à commencer par les fonderies menacées de fermetures dans plusieurs régions de France.
« Les Echos » du 6 janvier indiquaient déjà qu’en «trois décennies nous allons consommer 60% des ressources de cuivre connues», alors que son prix avait augmenté de 48% sur un an dès juillet 2021. Dans l’édition du13 janvier, le titre barrant toute la page 28 était ainsi rédigé: «La course à l’approvisionnement en nickel propulse les prix au plus haut». Un graphique montrait que la tonne de nickel qui valait 10.000 dollars en 2017 se vend 21.794 dollars en janvier 2022. La flambée du prix de lithium est encore plus spectaculaire. Son prix est passé de 17.000 dollars la tonne en 2017 à 48.149 dollars en janvier 2022.
Après avoir relevé qu’en moyenne, « une batterie de voiture électrique contient 50 kilos de nickel, 45 kilos de lithium et 7 kilos de cobalt», Etienne Goetz, écrivait à propos de la firme Telsa: «Le nickel est une obsession de longue date pour le patron de Telsa. Déjà à l’été 2020, Elon Musk voulait offrir un « gros » contrat à toute entreprise pouvant lui fournir du métal en grande quantité et produit dans le respect de l‘environnement. Il y a six mois, le constructeur a passé un accord avec le géant minier BHP pour sécuriser son approvisionnement en nickel. Telsa s’est également engagé en Nouvelle-Calédonie dans la reprise houleuse de l’usine de Vale, à Goro au sud de l’île. Il joue le rôle de conseiller en échange d’un contrat d’approvisionnement de long terme. L’usine de Vale, vendue à un consortium international comprenant entre autres Trafigura, a été repositionnée pour produire du nickel de qualité batterie ».
Comment la France alimentera 38 millions de voitures en électricité ?
Le 12 janvier cette fois, le quotidien « Les Echos » informait ses lecteurs qu’il s’est vendu « 1,2 million de voitures électriques et 1 millions d’hybrides rechargeables en Europe de l’Ouest en 2021, soit quelques 64% de plus qu’en 2020 ». En France ce fut 162.000 véhicules, soit 9,8% du marché des voitures neuves contre 13,6% en Allemagne et 4,6% en Italie. L’article d’Anne Feitz précisait que «stimulées par l’offre croissante de modèles, les ventes ont aussi été dopées par des subventions étatiques généreuses sur plusieurs marchés – ce qui a permis de compenser le surcoût élevé des voitures électriques par rapport à leur équivalent thermique».
Au 1er janvier 2021, la France comptait 38,3 millions de voitures particulières, 5,8 millions de véhicules utilitaires légers, 600.000 camions poids lourds et 94.000 autocars et autres bus. Interdire la vente de véhicules thermiques à partir de 2035, comme le recommande la Commission européenne dans les 27 pays membres de l’Union impliquera de changer toutes les automobiles d’ici 2050, ou peu après. Une telle conversion sera très consommatrice de matières plastiques tirées du pétrole, d’autres matières comme le fer, l’acier, le cuivre, le nickel, le lithium, le cobalt dont les prix s’emballent déjà, tandis que leur extraction sera de plus en plus émettrice ce CO2.
Il faudra aussi alimenter tous ces véhicules en électricité en Europe comme en France. Avec ce que cela suppose comme investissements publics, à commencer par les bornes de recharge. Avec aussi l’augmentation sensible de la production électrique afin de recharger chaque jour ces dizaines de millions de batteries en France.
Voilà aussi des sujets de débat pour la campagne de l’élection présidentielle. A gauche, Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon veulent fermer toutes les centrales nucléaires d’ici 2050. Hier au journal de 13 heures sur France 2, Jean-Luc Mélenchon a répété qu’il voulait «sortir du nucléaire parce que c’est dangereux », sans plus d’explications. Ce matin encore, des chaînes d’information en continu repassaient des images à 360 degrés projetées sur écran diffusées lors de son meeting de la veille à Nantes. On y voyait des images de flots agités en Méditerranée pendant que Jean-Luc Mélenchon déclarait que cette mer « contient six fois toute l’énergie dont nous avons besoin».
Il reste à voir quel sera le coût final du captage et du transport de cette énergie, ainsi que le prix final que paieront les ménages pour avoir de l’électricité. A supposer qu’il y en ait pour tout le monde.
Après l’effondrement qui a accompagné la crise sanitaire et qui ne s’explique pas uniquement par elle, on note un redressement de la croissance économique en France, en Europe et dans le monde.
Dans l’Hexagone, le niveau du PIB a même retrouvé celui qui était le sien avant la pandémie, mais pas plus. Il demeure en outre très hésitant, toujours menacé à la fois par un nouvel épisode pandémique et par les conditions mêmes de la reprise, boostée avant tout par le soutien public accordé à la rentabilité des capitaux. L’étonnant, en effet, dans la situation actuelle est le contraste entre cette fragilité de l’activité réelle et ce que les journaux économiques appellent « l’exubérance des marchés » financiers. Si l’une reprend vie laborieusement, les autres battent des records, le ventre bien rempli, les joues roses, alimentés par la masse énorme des prêts accordés par les États au capital. En 2021, le CAC 40, l’indice phare de la Bourse de Paris, qui regroupe les valeurs des principaux groupes capitalistes français, a progressé de 29 % ; l’indice européen, le Stoxx 600, qui prend en compte les 600 valeurs les plus importantes du continent, de 22 % ; et le Standard & Poor’s 500 américain de 27 %. Certains spécialistes des marchés prédisent que notamment le Stoxx 600 pourrait progresser de l’ordre de 15 % par rapport à son niveau de fin 2021 et que les bénéfices par action seraient en 2022 en progression en Europe d’au moins 8 %. Alléluia, bénis soient les dividendes !
En vérité, les grands groupes financiers, leurs compères de l’industrie et des services essaient de grossir leurs profits, qu’ils jugent insuffisants dans leurs activités réelles, en spéculant en Bourse et sur les marchés. Ce contraste et cette frénésie sont particulièrement dangereux. La finance ne peut pas en effet indéfiniment prospérer dans une économie qui s’étiole ; au bout d’un moment, forcément, elle s’écroule ! C’est ce qui s’est passé à chacun des krachs qui ont émaillé l’histoire du capitalisme. Les travailleurs n’ont rien à attendre de bon d’un tel scénario. Lorsqu’il se produit, les pouvoirs en place appellent à l’union sacrée autour du capital, une solidarité qui coûte cher aux finances publiques et aux citoyens.
C’est l’un des enjeux essentiels du moment : le monde salarié, particulièrement, va-t-il dans les prochains mois tenter d’infléchir les gestions privée et publique, dans l’entreprise et dans la cité, afin de conjurer les périls, sachant que le vote pour Fabien Roussel est une carte importante à jouer dans ce contexte, parallèlement à l’action collective, au tous-ensemble ?