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9 octobre 2022 7 09 /10 /octobre /2022 11:48
Débat avec Monique Pinçon Charlot le vendredi 28 octobre à Penmarc'h - Kerity (Le Travailleur Bigouden - Blog PCF Pays Bigouden)

Samedi 22 et dimanche 23 Octobre la fête de l'Humanité Bretagne à Lorient-Lanester

voir le programme sur le blog du PCF Pays Bigouden:

https://pcbigouden.fr/fete-de-lhumanite-bretagne-a-lorient-22-et-23-octobre-2022/

Eric Bocquet (sénateur communiste) rapporteur de la commission d’enquête sur l’évasion fiscale annonce, après plusieurs mois de travail, les chiffres de 60 à 80 milliards par an, le coût minimum de l’évasion fiscale pour l’État Français.
En France c’est 3% du PIB (soit 2352 *3% = 70 millions d’euros).
Pour les pays européens l’évasion fiscale se situe à 1000 millions d’euros par an.
Non l’ultra riche n’est pas notre voisin, même si il roule en berline allemande !

Nous vous invitons à venir débattre avec Monique Pinçon Charlot
le vendredi 28 octobre à Kerity.

 

Monique et Michel Pinçon-Charlot, sociologues de la bourgeoisie, ont publié de nombreux travaux sur cette classe sociale prédatrice.

ainsi que le jeu de société Kapital

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9 octobre 2022 7 09 /10 /octobre /2022 09:01
Femmes d'Alep - Prochaines rencontres-dédicace avec Maha Hassan et Ismaël Dupont en octobre et novembre 2022

Depuis la sortie du livre "Femmes d'Alep" aux éditions Skol Vreizh fin mars 2022, nous avons déjà fait 25 rencontres et séances de dédicace pour présenter le livre, à Paris, Port-de-Bouc, Toulouse, Saint-Brieuc, Lannion, au Rheu, dans plusieurs librairies du Finistère. Nous serons heureux de vous retrouver ces prochains jours:

- Ce Dimanche 9 octobre, Librairie L'Autre Rive à Berrien, à 16h

- Le Mercredi 19 octobre, Librairie Gwalarn à Lannion, à 18h30

- Le Dimanche 23 octobre, à Lanester, parc des Expositions du Pays de Morlaix, pour la Fête de l'Humanité Bretagne avec une présentation à 16h15 et des dédicaces toute l'après-midi

- Le Samedi 29 octobre et le dimanche 30 octobre au salon du livre en Bretagne de Carhaix

- Le Dimanche 13 octobre au salon du livre de Plestin-les-Grèves

- Le Samedi 19 novembre à la librairie Les Passagers du Livre à Landerneau, à 10h30

Ismaël Dupont et Maha Hassan

 

Femmes d'Alep - Prochaines rencontres-dédicace avec Maha Hassan et Ismaël Dupont en octobre et novembre 2022
Femmes d'Alep - Prochaines rencontres-dédicace avec Maha Hassan et Ismaël Dupont en octobre et novembre 2022
Femmes d'Alep - Prochaines rencontres-dédicace avec Maha Hassan et Ismaël Dupont en octobre et novembre 2022
Le Télégramme - article de Sophie Guillerm

Le Télégramme - article de Sophie Guillerm

Journal du mouvement de la Paix - Planète Paix, article de Alain Rouy

Journal du mouvement de la Paix - Planète Paix, article de Alain Rouy

Dans la page culture nationale du Ouest-France: Ouest-France Gaëlle COLIN. Publié le 22/03/2022 - édition numérique/ fin avril (édition papier
Maha Hassan, syrienne réfugiée à Morlaix : « Je me suis exilée pour sauver mes histoires »
​Maha Hassan, autrice et journaliste syrienne réfugiée à Morlaix, dans le Finistère, publie son tout premier ouvrage en français. Il a été adapté par Ismaël Dupont, professeur documentaliste. Un récit bouleversant où chaque témoignage réel de femmes explique la mosaïque complexe que constitue la Syrie, jusqu’à son morcellement et sa réconciliation quasi-impossible actuelle. « Femmes d’Alep » sort ce mercredi 23 mars 2022, aux éditions Skol Vreizh. Un livre plus que nécessaire.
 
Maha Hassan écrit un ouvrage en français pour la première fois, grâce à l’aide d’Ismaël Dupont. Les premiers échanges autour de « Femmes d’Alep » ont eu lieu au Café de l’Aurore, à Morlaix. Le livre est publié le 23 mars 2022, à Skol Vreizh.
Maha Hassan écrit un ouvrage en français pour la première fois, grâce à l’aide d’Ismaël Dupont. Les premiers échanges autour de « Femmes d’Alep » ont eu lieu au Café de l’Aurore, à Morlaix. Le livre est publié le 23 mars 2022, à Skol Vreizh. | OUEST-FRANCE
 

L’histoire a commencé derrière la devanture rouge vif du Café de l’Aurore, à Morlaix (Finistère). C’était à l’automne 2017. Maha Hassan, réfugiée syrienne depuis 2004, vit ici et rencontre alors pour la deuxième fois Ismaël Dupont. Le professeur documentaliste, secrétaire départemental du Parti communiste français et pas encore élu premier adjoint à la Ville, connaît la Syrie d’un unique voyage en 2010, « six mois avant la révolution ».

À la fin de leur entrevue, leur relation se scelle autour d’une promesse : celle d’écrire ensemble le premier ouvrage en français de l’autrice et journaliste. Elle au récit, lui à l’adaptation en français. Langue qu’elle maîtrise très bien à l’oral, moins à l’écrit. « En arabe, j’ai une forme de censure qui me vient naturellement. En français, je m’en affranchis, décrit Maha Hassan. C’est comme une renaissance. Et puis, j’ai une dette envers ce pays qui m’accueille. Je me suis exilée pour sauver mes histoires. Je redonne à la France un bout. »

Des témoignages réels

Ce « bout » compile des morceaux de vies réels de femmes, remontant jusqu’au début des années 1900. Ils évoquent l’exil, la guerre et ses vies cabossées, le sentiment d’être l’étrangère dans son propre pays. Des témoignages puisés dans sa mémoire ou recueillis via WhatsApp, Facebook ou par téléphone. De quoi brosser un portrait complexe et crédible de la Syrie, de la mosaïque de langues et de cultures qui la composent. Et qui explique en partie la situation actuelle. « Elle n’aura pas pu l’écrire en arabe, nous n’aurions pas eu les témoignages éloquents autour du tabou sur la sexualité, l’identité ou l’islam », abonde Ismaël Dupont.

Les femmes, les plus effacées de l’histoire

La légèreté du quotidien relatée est souvent rattrapée par le tragique de la grande histoire, en passant par des recoins de vie intimes. Tout récit est présenté à la première personne. « Faire parler les femmes, c’était naturel : elles sont les créatrices et elles subissent le plus d’oppression. Et ce sont elles qui sont le plus silencieuses ou effacées de l’histoire », justifie la journaliste.
 

L’histoire a commencé derrière la devanture rouge vif du Café de l’Aurore, à Morlaix (Finistère). C’était à l’automne 2017. Maha Hassan, réfugiée syrienne depuis 2004, vit ici et rencontre alors pour la deuxième fois Ismaël Dupont. Le professeur documentaliste, secrétaire départemental du Parti communiste français et pas encore élu premier adjoint à la Ville, connaît la Syrie d’un unique voyage en 2010, « six mois avant la révolution ».

À la fin de leur entrevue, leur relation se scelle autour d’une promesse : celle d’écrire ensemble le premier ouvrage en français de l’autrice et journaliste. Elle au récit, lui à l’adaptation en français. Langue qu’elle maîtrise très bien à l’oral, moins à l’écrit. « En arabe, j’ai une forme de censure qui me vient naturellement. En français, je m’en affranchis, décrit Maha Hassan. C’est comme une renaissance. Et puis, j’ai une dette envers ce pays qui m’accueille. Je me suis exilée pour sauver mes histoires. Je redonne à la France un bout. »

Des témoignages réels

Ce « bout » compile des morceaux de vies réels de femmes, remontant jusqu’au début des années 1900. Ils évoquent l’exil, la guerre et ses vies cabossées, le sentiment d’être l’étrangère dans son propre pays. Des témoignages puisés dans sa mémoire ou recueillis via WhatsApp, Facebook ou par téléphone. De quoi brosser un portrait complexe et crédible de la Syrie, de la mosaïque de langues et de cultures qui la composent. Et qui explique en partie la situation actuelle. « Elle n’aura pas pu l’écrire en arabe, nous n’aurions pas eu les témoignages éloquents autour du tabou sur la sexualité, l’identité ou l’islam », abonde Ismaël Dupont.

Les femmes, les plus effacées de l’histoire

La légèreté du quotidien relatée est souvent rattrapée par le tragique de la grande histoire, en passant par des recoins de vie intimes. Tout récit est présenté à la première personne. « Faire parler les femmes, c’était naturel : elles sont les créatrices et elles subissent le plus d’oppression. Et ce sont elles qui sont le plus silencieuses ou effacées de l’histoire », justifie la journaliste.

Le point de départ, c’est Zeinab, l’arrière-grand-mère de Maha Hassan. Une Arménienne ayant fui le génocide et qui est adoptée par une famille musulmane qui part pour la Syrie. Puis celui d’Halima, sa grand-mère paternelle, qui ne parlait que kurde et vivait à Alep. Ou Amina, sa maman, bien qu’ayant épousé son cousin et ouvrier analphabète travaillant dans une usine de textile, parle arabe. Dans un entourage kurde. « Je parle aussi arabe. Les Syriens me prennent pour une Kurde et les Kurdes me prennent pour une Syrienne », dénonce l’autrice.

« Je ne sais pas qui je suis »

La seconde partie de l’ouvrage se concentre ensuite sur la jeunesse de Maha, celle qui boit de l’arak, qui vit une histoire d’amour avec un homme plus âgé, hors mariage et qui suit au loin la répression des Frères Musulmans, la dictature du général al-Assad, premier du nom. Les racines de la violence qui écrase et opprime les femmes sont également esquissées. Jusqu’à arriver aux questionnements profonds et bouleversants de l’autrice elle-même : « Je ne suis ni française, ni syrienne, ni kurde. Je me sens illégale et je ne sais pas qui je suis. »

Treize romans plus tard, elle a écrit en arabe et certains ont été traduits en italien et néerlandais. Mais la question est restée sans réponse.

 

Mercredi 23 mars 2022, la maison d’édition morlaisienne Skol Vreizh offre ces paroles inédites. Une libération nécessaire. « J’ai écrit ce livre grâce à Morlaix, la sécurité et la tranquillité que j’y ai trouvé. Et grâce à Ismaël aussi. »

Femmes d’Alep, éditions Skol Vreizh, 460 p. 22 €. Tirage à 2000 exemplaires. Possibilité de le commander sur le site www.skolvreizh.com

 

***

Récit Voix de femmes syriennes et douleur de l’exil
Publié le Jeudi 2 Juin 2022 - L'Humanité
Femmes d’Alep, de Maha Hassan, avec le concours d’Ismaël Dupont, éd. Skol Vreizh, 488 pages, 22 euros

« Oui, je bois de l’alcool, je mange du cochon, je suis kurde et mon père était communiste. » Ainsi parle Maha Hassan, kurde née à Alep, écrivaine et journaliste de langue arabe, exilée en France en 2004, réfugiée en Bretagne. Femmes d’Alep, adapté par Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF dans le Finistère et premier maire adjoint de Morlaix, nous plonge, via des voix de femmes, dans l’histoire moderne de la Syrie. C’est un ouvrage sur et par les femmes. Celles nées dans « cette société orientale tyrannique » qui témoignent de leurs expériences « dans ce monde définitivement perdu que fut la Syrie d’avant la révolution et de la guerre civile ». À ce propos, retenons par exemple le terrible récit de Shiraz Darwich et songeons à l’émancipation des femmes. Valère Staraselski

 
 
 
 
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9 octobre 2022 7 09 /10 /octobre /2022 06:45
Tous à la manif pour le droit au logement pour toutes et tous le 29 octobre à Morlaix, 14h
Tous à la manif pour le droit au logement pour toutes et tous le 29 octobre à Morlaix, 14h

Moment de mobilisation collective et unitaire à Morlaix le samedi 8 octobre en marge de la journée régionale du PCF pour les transports, avec des militants du PCF, de la CGT, de l'UDB, de FI, de la Gauche indépendantiste, de Génération.s, des associations de défense des usagers du transport et des lignes ferroviaires, pour appeler symboliquement à une participation nombreuse à la manifestation pour le logement du 29 octobre 2022 à Morlaix, à 14h.


Une manif régionale qui porte notamment sur l'augmentation de la taxe sur les résidences secondaires en zones tendues dont Jacques Baudrier, présent sur la photo, et à nos travaux, en temps qu'animateur du collectif national Mobilités-Transports du Parti communiste, a contribué à obtenir la création avec Ian Brossat suite à un amendement communiste à l'Assemblée Nationale.

La liste actuelle des signataires de la manifestation pour le droit au logement organisée à Morlaix le 29 octobre: CGT Morlaix, Solidaires Morlaix, FSU Bretagne, PCF 29 et PCF Morlaix, Gauche Indépendantiste, UDB 29, EELV Morlaix, Génération.s Morlaix, Ensemble 29, NPA Morlaix, Morlaix Alternative Citoyenne, La Lanterne (Association d'aide aux femmes victimes de violences), Droit à la ville Douarnenez, Collectif St-Malo j'y vis j'y reste.

Photos Gaël Roblin, 8 octobre Morlaix - passerelle de la gare

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9 octobre 2022 7 09 /10 /octobre /2022 05:46
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9 octobre 2022 7 09 /10 /octobre /2022 05:43

 

Alimentation, transports, aides à domicile… de nombreux domaines économiques sont ciblés par l’ubérisation. En moins d’une décennie, les applis ont envahi nos vies, faisant de la politique du « clic » et de l’instantanéité la nouvelle norme. Derrière ces nouveaux modes de consommations, c’est un véritable capitalisme de plateforme qui a pris place avec des plateformes numériques de travail qui façonnent non seulement beaucoup de nos activités au quotidien, le monde du travail mais aussi notre modèle de société.

 

 

Présent à Strasbourg pour le rendez-vous annuel des communistes aux universités d’été qui se sont tenues les 26, 27 et 28 août derniers, Pascal Savoldelli, sénateur communiste du Val-de-Marne, a sensibilisé les camarades, tant au « choc » qu’au « choix » de société de ce nouveau modèle alimenté par la numérique ubérisation. Dans son intervention, il rappelle que si les avantages de ce modèle semblent nombreux, il est important de s’interroger sur la façon dont notre société pourrait en subir les conséquences et pousse à réfléchir aux alternatives à ce capitalisme qui tend à nous vendre l’actualisation de ses formes de domination, d’exploitation et d’aliénation comme de nouveaux espaces de liberté.

L’aboutissement d’un rêve néo-libéral

En s’affranchissant des règles de concurrences et des règles sociales et fiscales, c’est une véritable offensive pour un acte fondateur qui s’opère avec l’ubérisation. Uber, Deliveroo, Docadom et consorts, avec la complicité de différents gouvernements, ont réussi à disrupter le marché avec succès en rendant leurs nouveaux standards de qualité de services et d’orientation client incontournables. D’une part, les entreprises traditionnelles n’ont d’autres choix que de s’aligner sur ce modèle pour survivre. De l’autre, c’est le retour du travail à la tâche et du tâcheron enfermé dans la précarité. Ce même forçat qui devrait remercier ces multinationales d’être enfermé dans la boite noire de l’algorithme. Affectant le statut de l’emploi, les conditions de travail, le rapport à l’espace et au temps de travail, c’est une véritable casse du salariat et de ses protections qu’entraine la plateformisation de la société.

Une nécessaire organisation collective

L’une des premières stratégies pour lutter contre l’ubérisation repose sur l’organisation collective. Le travail ubérisé est par essence une forme d’emploi qui se veut rendre les mobilisations improbables. Cependant, entre actions collectives pour requalifier l’activité de ceux qui offrent leur service en emploi salarié, création de « mutuelle de travail associé » et mise en place de plateforme coopérative de communs numériques, l’uberisation doit constituer un terrain de lutte de classe sans merci. Si les algorithmes nous enferment dans une bulle, il ne tient qu’à nous de nous ouvrir à nouveau au rassemblement. L’ubérisation relève bien évidemment d’une lutte syndicale qu’il convient d’adapter et d’organiser pour répondre aux nouveaux défis que pose le monde du travail numérique et l’ubérisation. Il ne tient qu’à nous de reconstruire un service commun qui porterait une institution de la valeur pour le travail des communes contre la seule qui existe à ce jour, celle du capital.

Pour un nouveau modèle de société

Ce qu’on appelait la “question sociale” doit opérer un retour en force dans nos réflexions. Remettant complètement en question le modèle économique traditionnel, le modèle du salariat et de l’emploi et, encore pire, le caractère interventionniste de notre État, l’ubérisation rappelle qu’il est urgent de penser la société que nous voulons, puis d’agir pour la construire. C’est dans cette volonté d’impulser une nouvelle orientation politique que, dans le prolongement de sa proposition de loi sur la requalification en statut salarial, Pascal Savoldelli a, pour le groupe CRCE, récemment légiféré sur le rôle des algorithmes et leur seuil d’interférence à l’autonomie des travailleurs. Car pourquoi faudrait-il adouber l’uberisation de l’économie sans en interroger l’idéologie et les effets délétères à long terme ? Ce monde-là n’est pas une fatalité. Le chantier est immense et à engager d’urgence. À penser sur le temps long, il est politique au sens premier du terme.

Héléna Laouisset-Royer

Collaboratrice du sénateur communiste Pascal Savoldelli 

 

 

 

 

 

 

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8 octobre 2022 6 08 /10 /octobre /2022 06:45
 Photo Sarah HUMBERT Ouest-France - Christian Beaumanoir, membre du PCF, Gladys Grelaud, conseillère régionale et Ismaël Dupont, secrétaire départemental du parti, organisent une réunion régionale sur le thème des mobilités, samedi 8 octobre à Morlaix. | OUEST-FRANCE

Photo Sarah HUMBERT Ouest-France - Christian Beaumanoir, membre du PCF, Gladys Grelaud, conseillère régionale et Ismaël Dupont, secrétaire départemental du parti, organisent une réunion régionale sur le thème des mobilités, samedi 8 octobre à Morlaix. | OUEST-FRANCE

Ouest-France

Bretagne. Pour le PCF, « il y a un véritable enjeu à développer les transports en commun »

Publié le 05/10/2022 - Ouest-France Sarah HUMBERT

Le PCF organise une réunion régionale le 8 octobre 2022 à Morlaix (Finistère), pour parler du transport et des mobilités.

Christian Beaumanoir, membre du PCF, Gladys Grelaud, conseillère régionale et Ismaël Dupont, secrétaire départemental du parti, organisent une réunion régionale sur le thème des mobilités, samedi 8 octobre à Morlaix. | OUEST-FRANCE

Le PCF organise une réunion régionale sur le thème des transports et mobilités, samedi 8 octobre 2022 à Morlaix. Ismaël Dupont, secrétaire départemental du parti, Gladys Grelaud, conseillère régionale, ainsi que Christian Beaumanoir, membre du parti, font le point sur cette rencontre.

Pourquoi organiser une réunion sur le thème des mobilités ?

Pour Gladys Grelaud, la réponse est évidente : « Dans un ménage, les deux postes de dépense les plus importants sont liés au logement, un loyer ou un prêt, et à la mobilité. » À l’heure où le pouvoir d’achat est au centre de nombreuse discussion, l’argument fait mouche. Elle ajoute : « Aujourd’hui, le moyen de transport qui rejette le moins de CO2, c’est le train ».

Quels seront les moyens de transport évoqués ?

« La discussion sera en majeur partie autour du train, pour le transport de personnes, mais aussi de marchandise, le fret », confirme Christian Beaumanoir.

Pour les communistes, « l’ambition de l’État n’est pas suffisamment forte », affirment-ils. Là aussi, la conseillère régionale à des chiffres, tirés d’une étude Allianz pro Schiene. « En 2021, en France, l’équivalent de 45 € par personne a été investi dans le ferroviaire. En Italie, c’est 103 €, et 124 € en Allemagne. On est en bas de tableau ».

Pourquoi la question du transport en commun est aujourd’hui centrale ?

Pour Gladys Grelaud, « il y a un véritable enjeu à développer les transports en commun, économique et écologique ». Et ce développement, qui doit idéalement se faire pour le transport et personne et de marchandise, « ne doit pas se faire uniquement sur les grandes lignes, mais aussi sur les lignes plus petites ». L’accès a un territoire « a un impact sur l’emploi et les entreprises ». Pour les communistes, pour avoir « un train du quotidien, on a besoin d’investissements forts ».

Pourquoi organiser ce rendez-vous régional à Morlaix ?

« C’est symbolique », répond Ismaël Dupont. Depuis 2018, la ligne de train Morlaix-Roscoff, en raison d’un effondrement, n’est plus fonctionnelle. « On ne comprend pas qu’on ne rouvre pas cette ligne, autant pour les voyageurs que pour le Fret ». De plus, depuis le Brexit, Roscoff est devenue une importante porte d’entrée pour les Irlandais.

Quelle suite pourra être donnée à cette réunion ?

Cette réunion « est un point d’étape, explique le secrétaire départemental. Nous menons un travail au long cours, nous avons déjà eu une quarantaine de rencontres en Bretagne, avec différents acteurs ». L’objectif est de « créer un rapport de force, pour que l’État joue son rôle. On veut aussi peser sur la mobilisation citoyenne sur ces enjeux », dit Christian Beaumanoir.

Rendez-vous le 8 octobre de 11 h à 17 h, au café l’Agora, face à la gare. Réservation conseillée sur fédération@29.pcf.fr

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/bretagne-pour-le-pcf-il-y-a-un-veritable-enjeu-a-developper-les-transports-en-commun-36f375bc-44ca-11ed-921f-8a68cbe64445

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8 octobre 2022 6 08 /10 /octobre /2022 06:44

Les communistes bretons

Erwan Chartier Le Floch, 6 octobre 2022 - Le POHER

https://www.lepoher.fr/les-communistes-bretons/

Le PCF Bretagne organise une réunion sur les Transports et Mobilités en Bretagne à Morlaix, à l’Agora Café, le samedi 8 octobre de 11h à 17h.

Les communistes bretons organisent, ce samedi, une réunion publique au café l’Agora, à Morlaix (près de la passerelle de la gare), afin d’évoquer les problématiques de transports dans la péninsule. “Morlaix était symbolique, explique Ismaël Dupont, secrétaire départemental du Finistère, car nous militons pour la réouverture des petites lignes, comme celle entre Morlaix et Roscoff.” “On a réouvert la ligne Rungis-Perpgignan pour le fret, indique Gladys Grelaud, conseillère régionale communiste. Pourquoi ne pas imaginer une ligne Roscoff-Rungis pour les produits agricoles de la région ?”

Les communistes en sont persuadés, il faut redévelopper le transport ferroviaire à la fois pour les voyageurs et pour le fret. “C’est un service public qu’il nous faut défendre, estime ISmaël Dupont. Cela doit permettre de réduire les inégalités, notamment en centre Bretagne.” Ce en quoi abonde Gladys Grelaud : “Il y a un enjeu économique et social, pour éviter aux plus modestes de prendre leur voiture. Sans compter, bien sûr, la question écologique. Le train est l’un des moyens de transports les plus propre.”

Pour les communistes, il faut engager un “rapport de force” avec l’Etat, pour négocier plus d’investissement. “La France n’investit que 45 euros par an et par habitant pour le train, c’est moins qu’en Italie ou en Espagne. En Allemagne, c’est de l’ordre de 124 euros par an et par habitant.”

Autant d’enjeux bretons que les communistes entendent poser ce samedi, lors d’une réunion publique ouverte à tous, notamment aux autres forces politiques. “Nous ne sommes pas que dans la contestation, ajoute Gladys Grelaud. Nous souhaitons être une force de propositions.”

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8 octobre 2022 6 08 /10 /octobre /2022 06:41
Maryam Madjidi à Morlaix en 2019 (librairie Dialogues)

Maryam Madjidi à Morlaix en 2019 (librairie Dialogues)

Iran. Maryam Madjidi, la jeune fille et la mort
 
L’assassinat de Mahsa Amini, tuée par la police des mœurs, a soulevé un vent de révolte en Iran. Contrainte de fuir Téhéran avec sa mère, l’écrivaine Maryam Madjidi exprime le même cri de liberté que les femmes iraniennes, dans un texte bouleversant qu’elle a confié à « l’Humanité Magazine ».
 
Publié le Samedi 8 Octobre 2022
 
 
Aéroport de Téhéran, juillet 1986
« Ton voile est mal mis. Donne-moi ton passeport. »
Cette phrase, « ton voile est mal mis », je l’ai entendue à l’âge de 6 ans dans l’aéroport de Téhéran. La phrase était adressée à ma mère. Nous étions dans la salle d’embarquement. Nous attendions de monter dans l’avion pour fuir à Paris. Mon père était déjà là-bas depuis sept mois. Je n’ai pas compris le lien entre « ton voile est mal mis » et cet homme barbu au regard d’acier qui arrache le passeport des mains de ma mère et disparaît. Ton voile est mal mis. Donne-moi ton passeport.
La peur dans les yeux de ma mère, la peur qui fait du corps entier un morceau de chair inerte, paralysée. C’est même plus de la chair, non, c’est devenu tout dur, comme le corps d’une morte, froid et insensible, on dirait de la pierre. Ce n’est même plus de la peur qui entre dans le corps, c’est le souffle glacé de la mort qui vient caresser notre nuque. Le froid entre dans les tissus, les cellules, les veines, les muscles et paralyse le corps entier. Le corps de ma mère ne bouge plus. Je la secoue pour courir derrière l’homme qui a disparu avec notre passeport. Elle se réveille brusquement et nous courons à sa recherche. Nous le voyons entrer dans une pièce, nous frappons, il ne répond pas, nous frappons plus fort, il ouvre la porte et nous dit de nous asseoir.
Il répète : ton voile était mal mis. Tu connais la loi islamique. Un voile mal mis doit être puni. Je ne comprends pas. Dans ma tête de petite fille âgée de 6 ans, je m’interroge : le voile doit être puni ? C’est la faute du voile s’il est mal mis ? Oui, ça me paraît logique. Un voile qui glisse sur les cheveux, un voile dont le tissu n’accroche pas assez aux cheveux, un voile au tissu pas islamique, un voile rebelle, fourbe, vicieux, qui laisse échapper des mèches. Le monsieur barbu va donc punir le voile de ma mère. Mais pourquoi a-t-il pris notre passeport ? Pourquoi nous empêche-t-il de partir ? Ça, je le comprends très vite, tant que le passeport est dans ses mains, nous ne pourrons pas prendre l’avion. Ce passeport que nous avons eu tant de mal à nous procurer. Les dernières semaines, je n’entendais que ce mot à la maison : le passeport. Comment obtenir un passeport ? Un passeport pour partir. Sans passeport, pas d’avion et pas de papa.
J’ai 6 ans, je ne comprends rien. Les mots tourbillonnent dans ma tête comme des démons autour d’un feu au-dessus duquel nous sommes suspendues.
Voile - mal mis - mèches qui dépassent - punir - passeport - avion - France - France papa - pas de passe- port - pas d’avion - pas de papa.
Ça tourne, ça tourne dans ma tête, j’ai 6 ans, je ne comprends pas ce monde, je ne comprends pas les mots de ce monde, de ce monsieur qui me fait peur – ma mère toujours une pierre, une pierre qui entrevoit dans une brume ce que je ne peux voir moi du haut de mes 6 ans, la prison, les coups, la torture, l’impossibilité de s’exiler, de partir pour toujours, prisonnière en Iran, moi sa fille en prison aussi ?
Je pleure, je hurle, je crie que je veux revoir mon père. Le monstre a une fille, sa fille a le même âge que moi, et il y a quelque chose en lui qui vacille comme une faible lueur : sa dernière goutte d’humanité. Cette goutte d’humanité envahit ses yeux durs, rase sa barbe noire, essuie le sang de ses mains, et il nous jette le passeport.
Nous atterrissons à Paris quelques heures plus tard.
J’ai 42 ans, je vais sur Internet et je lis trente-six ans plus tard sur l’écran de mon ordinateur la même phrase : son voile était mal mis. Puis je lis cette phrase : « Elle est décédée trois jours plus tard à l’hôpital. » Là non plus je ne comprends pas le lien entre les deux phrases. Un voile mal mis et la mort de cette jeune fille de 22 ans.
Mahsa Amini est morte parce que son voile était mal mis. Une mèche de cheveux dépassait. Son crime : une mèche de cheveux. C’est à cause de cette mèche qui dépassait qu’elle est morte. Voilà, c’est ça, c’est cette causalité-là que je tente de comprendre mais c’est impossible, trente-six ans plus tard, cinquante ans plus tard, cent ans plus tard, je ne comprendrai jamais. Mon cerveau ne veut pas comprendre un monde dans lequel un tel lien de cause à effet existe. Alors je rumine sans cesse ces mots, « voile mal mis », jusqu’à l’insomnie, jusqu’à la nausée dans mon appartement, les yeux ouverts sur le plafond blanc : son voile était mal mis. Je me lève, je tourne en rond, je répète cette phrase. Soudain, je ne suis plus à Paris. Je ne suis plus en France. Je suis à Téhéran et mon voile est mal mis, j’entre dans la fourgonnette de la police des mœurs, de la guidance islamique, on me frappe, je reçois des coups violents à la tête, j’ai une fracture crânienne, une hémorragie, je sens la mort qui entre dans mon corps et elle m’emporte. Mais ce n’est pas vrai, je ne suis pas Mahsa Amini. J’ai beau pleurer, hurler, crier, je ne serai jamais cette femme dont la vie était suspendue à une mèche de cheveux. Je ne serai jamais cette femme où quelque part dans le Grand Livre de la Destinée il était écrit d’une main invisible à la page de sa vie : toi, Mahsa Amini, tu mourras à l’âge de 22 ans parce que ton voile laissait échapper des cheveux.
Voir aussi :
Iran. La mèche rebelle de Mahsa devenue arme de combat
Je culpabilise comme tous les exilés du monde en pensant que le voile mal mis de ma mère ne nous a pas coûté la vie, à elle, à nous. Cette pensée me perce le cœur. Je culpabilise comme tous les survivants d’une tragédie. Pourquoi son voile à elle a causé sa mort et pourquoi, nous, nous avons survécu à ce voile mal mis ?
Je culpabilise d’être vivante, en bonne santé, libre en France. J’essaie de me convaincre du contraire, de me mettre à la place de toutes les femmes iraniennes qui protestent au risque de leur vie, mais ça ne marche pas, ça ne prend pas. Personne n’est dupe.
Voir aussi :
Entendre les voix d’une révolution féministe en Iran
J’aurais aimé que la police dise à Mahsa : tu avais une arme sur toi, tu voulais assassiner le guide suprême, on t’embarque.
J’aurais aimé que la police lui dise : tu as tenté de commettre un attentat, on t’embarque. Mais le régime islamique iranien ne dit jamais cela.
Il dit : ton voile était mal mis, on t’embarque, on te frappe, on te tue.
Il dit : tu défends les droits des femmes et des prisonniers, on t’embarque, on te fouette et on t’emprisonne (1).
Il dit : tu as pris des photos devant la prison de Téhéran, on t’embarque, on te torture, on te viole, on te tue (2).
Il dit : tu as distribué des fleurs dans le métro sans ton voile pour réclamer un peu de liberté, on t’embarque et on t’emprisonne (3).
Il dit : tu as dansé et tu t’es filmée en train de danser, on t’embarque et on t’humilie (4).
Il dit : tu manifestes pour une bouffée de justice, on te tire dessus pour te tuer (5).
Il dit : tu es une femme et ta vie ne vaut rien, on a tous les droits sur toi.
Vous n’embarquerez pas nos idées, nos luttes, notre soif de justice et de liberté. Quand l’une de nous est condamnée à se taire, des millions d’autres se mettent à chanter, danser, crier, lutter, manifester, écrire.
Voir aussi :
Iran. Le témoignage de Naghmeh, qui marche désormais sans voile dans les rues de Téhéran
(1) Nasrin Sotoudeh, avocate condamnée à 33 ans de prison et 148 coups de fouet en mars 2019.
(2) Zahra Ziba Kazemi, journaliste et photographe irano-canadienne, arrêtée, torturée, violée et assassinée en juillet 2003.
(3) Yasaman Ariani et sa mère, Monireh Arabshahi, condamnées à 16 ans de prison en juillet 2019.
(4) Maedeh Hojabri, arrêtée et forcée à des aveux en juillet 2018.
(5) Hadis Najafi, morte de six balles tirées par les forces de sécurité le 22 septembre 2022 à Karaj.
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8 octobre 2022 6 08 /10 /octobre /2022 05:47
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8 octobre 2022 6 08 /10 /octobre /2022 05:38

 

 

En cette rentrée, des millions de nos concitoyennes et concitoyens affrontent d’immenses difficultés : hausse des prix, salaires qui stagnent, délocalisations d’activités et plans de licenciements, précarisation de l’emploi, poursuite de la casse des services publics de santé et d’éducation. La crise énergétique a de graves conséquences par la hausse des prix pour les usagers, les collectivités et les entreprises à forte consommation d’énergie. Les difficultés pour le monde du travail, pour les étudiant.es, la jeunesse, les salarié.es, les retraité.es, en particulier pour les femmes, sont plus fortes que jamais.

 

La politique du pouvoir, faite de gros cadeaux aux profits, de petits chèques aux milieux populaires et de nouvelles régressions sociales, ne permet pas de répondre à l’exigence d’une vie digne pour chacune et chacun ni aux défis économiques, sociaux, énergétiques et climatiques. Réforme de l'assurance chômage, réforme des retraites, budgets d'austérité pour la sécurité sociale et l’État, restrictions énergétiques... c'est un programme de classe, un programme de combat qui enfonce le pays dans la crise qu’annonce Emmanuel Macron en cette rentrée pour satisfaire aux diktats austéritaires du capital et de l’Union européenne.

 

Dans ce contexte, le PCF se félicite du succès de la première grande journée d’action interprofessionnelle le 29 septembre dernier et appelle à poursuivre la lutte avec les organisations syndicales pour l’augmentation des salaires et à créer les conditions d’une large mobilisation pour les retraites.

 

Un million de grévistes et 250 000 manifestant.e.s se sont mobilisé.e.s à travers tout le pays. Cette mobilisation unitaire des salarié.e.s, de leurs organisations syndicales, sur leurs lieux de travail, par la grève et toute forme d’actions, est un élément central du combat pour les salaires, l’emploi, la défense des retraites contre la domination capitaliste. Dans toutes les mobilisations à venir, le travail en commun et le respect des organisations syndicales est un gage d’élargissement et de succès. C’est essentiel pour construire une mobilisation victorieuse contre la réforme des retraites du pouvoir et pour une réforme des retraites digne du 21e siècle.

 

C’est pourquoi le PCF se félicite de la déclaration de l’intersyndicale du 3 octobre qui réaffirme que toutes les organisations représentées sont d’une part fermement opposées à tout recul de l’âge légal de départ en retraite et à une augmentation de la durée de cotisation et travaillent d’autre part à à porter des revendications communes. C’est dans le même état d’esprit qu’avec Fabien Roussel, le PCF a proposé à toutes les forces de gauche de travailler à un contre-projet unitaire de réforme des retraites et mettra en débat ses propres propositions pour une réforme de progrès social, cohérente et ambitieuse. En outre, puisque le pouvoir n’a clairement pas de majorité sur son projet, les députés communistes travaillent au dépôt d’une motion référendaire pour que le peuple s’exprime.

 

Afin de créer les conditions d’un grand mouvement social porté par le monde du travail, le PCF appelle toutes les forces de gauche à respecter et soutenir le calendrier de l’intersyndicale et se joindre à toute date de mobilisation nationale décidée par elle. 

 

Dans cette perspective, les communistes décident d’un mois d’actions politiques partout en France pour les salaires, l’emploi et les retraites. Nous prendrons des initiatives publiques pour mettre en débat nos propositions sur ces enjeux. Nous participerons aux différentes mobilisations d’ores et déjà annoncées par des forces politiques, syndicats ou associations. En ce sens, les communistes participeront à la marche du 16 octobre contre la vie chère et l'inaction climatique. Nous appelons également à participer à la semaine d’action du 17 octobre organisée par la CGT, notamment aux mobilisations du 18 octobre des cheminots et des enseignants de l’enseignement professionnel.

 

Toutes et tous ensemble, travaillons à la réussite des mobilisations pour mettre en échec les projets du pouvoir, obtenir des avancées sociales et construire l’alternative politique !

 

Paris, le 6 octobre 2022.

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