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Le Chiffon Rouge
Morlaix
Samedi 22 et dimanche 23 Octobre la fête de l'Humanité Bretagne à Lorient-Lanester
voir le programme sur le blog du PCF Pays Bigouden:
https://pcbigouden.fr/fete-de-lhumanite-bretagne-a-lorient-22-et-23-octobre-2022/
Eric Bocquet (sénateur communiste) rapporteur de la commission d’enquête sur l’évasion fiscale annonce, après plusieurs mois de travail, les chiffres de 60 à 80 milliards par an, le coût minimum de l’évasion fiscale pour l’État Français.
En France c’est 3% du PIB (soit 2352 *3% = 70 millions d’euros).
Pour les pays européens l’évasion fiscale se situe à 1000 millions d’euros par an.
Non l’ultra riche n’est pas notre voisin, même si il roule en berline allemande !
Monique et Michel Pinçon-Charlot, sociologues de la bourgeoisie, ont publié de nombreux travaux sur cette classe sociale prédatrice.
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Depuis la sortie du livre "Femmes d'Alep" aux éditions Skol Vreizh fin mars 2022, nous avons déjà fait 25 rencontres et séances de dédicace pour présenter le livre, à Paris, Port-de-Bouc, Toulouse, Saint-Brieuc, Lannion, au Rheu, dans plusieurs librairies du Finistère. Nous serons heureux de vous retrouver ces prochains jours:
- Ce Dimanche 9 octobre, Librairie L'Autre Rive à Berrien, à 16h
- Le Mercredi 19 octobre, Librairie Gwalarn à Lannion, à 18h30
- Le Dimanche 23 octobre, à Lanester, parc des Expositions du Pays de Morlaix, pour la Fête de l'Humanité Bretagne avec une présentation à 16h15 et des dédicaces toute l'après-midi
- Le Samedi 29 octobre et le dimanche 30 octobre au salon du livre en Bretagne de Carhaix
- Le Dimanche 13 octobre au salon du livre de Plestin-les-Grèves
- Le Samedi 19 novembre à la librairie Les Passagers du Livre à Landerneau, à 10h30
Ismaël Dupont et Maha Hassan
L’histoire a commencé derrière la devanture rouge vif du Café de l’Aurore, à Morlaix (Finistère). C’était à l’automne 2017. Maha Hassan, réfugiée syrienne depuis 2004, vit ici et rencontre alors pour la deuxième fois Ismaël Dupont. Le professeur documentaliste, secrétaire départemental du Parti communiste français et pas encore élu premier adjoint à la Ville, connaît la Syrie d’un unique voyage en 2010, « six mois avant la révolution ».
À la fin de leur entrevue, leur relation se scelle autour d’une promesse : celle d’écrire ensemble le premier ouvrage en français de l’autrice et journaliste. Elle au récit, lui à l’adaptation en français. Langue qu’elle maîtrise très bien à l’oral, moins à l’écrit. « En arabe, j’ai une forme de censure qui me vient naturellement. En français, je m’en affranchis, décrit Maha Hassan. C’est comme une renaissance. Et puis, j’ai une dette envers ce pays qui m’accueille. Je me suis exilée pour sauver mes histoires. Je redonne à la France un bout. »
Ce « bout » compile des morceaux de vies réels de femmes, remontant jusqu’au début des années 1900. Ils évoquent l’exil, la guerre et ses vies cabossées, le sentiment d’être l’étrangère dans son propre pays. Des témoignages puisés dans sa mémoire ou recueillis via WhatsApp, Facebook ou par téléphone. De quoi brosser un portrait complexe et crédible de la Syrie, de la mosaïque de langues et de cultures qui la composent. Et qui explique en partie la situation actuelle. « Elle n’aura pas pu l’écrire en arabe, nous n’aurions pas eu les témoignages éloquents autour du tabou sur la sexualité, l’identité ou l’islam », abonde Ismaël Dupont.
L’histoire a commencé derrière la devanture rouge vif du Café de l’Aurore, à Morlaix (Finistère). C’était à l’automne 2017. Maha Hassan, réfugiée syrienne depuis 2004, vit ici et rencontre alors pour la deuxième fois Ismaël Dupont. Le professeur documentaliste, secrétaire départemental du Parti communiste français et pas encore élu premier adjoint à la Ville, connaît la Syrie d’un unique voyage en 2010, « six mois avant la révolution ».
À la fin de leur entrevue, leur relation se scelle autour d’une promesse : celle d’écrire ensemble le premier ouvrage en français de l’autrice et journaliste. Elle au récit, lui à l’adaptation en français. Langue qu’elle maîtrise très bien à l’oral, moins à l’écrit. « En arabe, j’ai une forme de censure qui me vient naturellement. En français, je m’en affranchis, décrit Maha Hassan. C’est comme une renaissance. Et puis, j’ai une dette envers ce pays qui m’accueille. Je me suis exilée pour sauver mes histoires. Je redonne à la France un bout. »
Ce « bout » compile des morceaux de vies réels de femmes, remontant jusqu’au début des années 1900. Ils évoquent l’exil, la guerre et ses vies cabossées, le sentiment d’être l’étrangère dans son propre pays. Des témoignages puisés dans sa mémoire ou recueillis via WhatsApp, Facebook ou par téléphone. De quoi brosser un portrait complexe et crédible de la Syrie, de la mosaïque de langues et de cultures qui la composent. Et qui explique en partie la situation actuelle. « Elle n’aura pas pu l’écrire en arabe, nous n’aurions pas eu les témoignages éloquents autour du tabou sur la sexualité, l’identité ou l’islam », abonde Ismaël Dupont.
La légèreté du quotidien relatée est souvent rattrapée par le tragique de la grande histoire, en passant par des recoins de vie intimes. Tout récit est présenté à la première personne. « Faire parler les femmes, c’était naturel : elles sont les créatrices et elles subissent le plus d’oppression. Et ce sont elles qui sont le plus silencieuses ou effacées de l’histoire », justifie la journaliste.
Le point de départ, c’est Zeinab, l’arrière-grand-mère de Maha Hassan. Une Arménienne ayant fui le génocide et qui est adoptée par une famille musulmane qui part pour la Syrie. Puis celui d’Halima, sa grand-mère paternelle, qui ne parlait que kurde et vivait à Alep. Ou Amina, sa maman, bien qu’ayant épousé son cousin et ouvrier analphabète travaillant dans une usine de textile, parle arabe. Dans un entourage kurde. « Je parle aussi arabe. Les Syriens me prennent pour une Kurde et les Kurdes me prennent pour une Syrienne », dénonce l’autrice.
La seconde partie de l’ouvrage se concentre ensuite sur la jeunesse de Maha, celle qui boit de l’arak, qui vit une histoire d’amour avec un homme plus âgé, hors mariage et qui suit au loin la répression des Frères Musulmans, la dictature du général al-Assad, premier du nom. Les racines de la violence qui écrase et opprime les femmes sont également esquissées. Jusqu’à arriver aux questionnements profonds et bouleversants de l’autrice elle-même : « Je ne suis ni française, ni syrienne, ni kurde. Je me sens illégale et je ne sais pas qui je suis. »
Treize romans plus tard, elle a écrit en arabe et certains ont été traduits en italien et néerlandais. Mais la question est restée sans réponse.
Mercredi 23 mars 2022, la maison d’édition morlaisienne Skol Vreizh offre ces paroles inédites. Une libération nécessaire. « J’ai écrit ce livre grâce à Morlaix, la sécurité et la tranquillité que j’y ai trouvé. Et grâce à Ismaël aussi. »
Femmes d’Alep, éditions Skol Vreizh, 460 p. 22 €. Tirage à 2000 exemplaires. Possibilité de le commander sur le site www.skolvreizh.com
***
« Oui, je bois de l’alcool, je mange du cochon, je suis kurde et mon père était communiste. » Ainsi parle Maha Hassan, kurde née à Alep, écrivaine et journaliste de langue arabe, exilée en France en 2004, réfugiée en Bretagne. Femmes d’Alep, adapté par Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF dans le Finistère et premier maire adjoint de Morlaix, nous plonge, via des voix de femmes, dans l’histoire moderne de la Syrie. C’est un ouvrage sur et par les femmes. Celles nées dans « cette société orientale tyrannique » qui témoignent de leurs expériences « dans ce monde définitivement perdu que fut la Syrie d’avant la révolution et de la guerre civile ». À ce propos, retenons par exemple le terrible récit de Shiraz Darwich et songeons à l’émancipation des femmes. Valère Staraselski
Moment de mobilisation collective et unitaire à Morlaix le samedi 8 octobre en marge de la journée régionale du PCF pour les transports, avec des militants du PCF, de la CGT, de l'UDB, de FI, de la Gauche indépendantiste, de Génération.s, des associations de défense des usagers du transport et des lignes ferroviaires, pour appeler symboliquement à une participation nombreuse à la manifestation pour le logement du 29 octobre 2022 à Morlaix, à 14h.
Une manif régionale qui porte notamment sur l'augmentation de la taxe sur les résidences secondaires en zones tendues dont Jacques Baudrier, présent sur la photo, et à nos travaux, en temps qu'animateur du collectif national Mobilités-Transports du Parti communiste, a contribué à obtenir la création avec Ian Brossat suite à un amendement communiste à l'Assemblée Nationale.
La liste actuelle des signataires de la manifestation pour le droit au logement organisée à Morlaix le 29 octobre: CGT Morlaix, Solidaires Morlaix, FSU Bretagne, PCF 29 et PCF Morlaix, Gauche Indépendantiste, UDB 29, EELV Morlaix, Génération.s Morlaix, Ensemble 29, NPA Morlaix, Morlaix Alternative Citoyenne, La Lanterne (Association d'aide aux femmes victimes de violences), Droit à la ville Douarnenez, Collectif St-Malo j'y vis j'y reste.
Photos Gaël Roblin, 8 octobre Morlaix - passerelle de la gare
Alimentation, transports, aides à domicile… de nombreux domaines économiques sont ciblés par l’ubérisation. En moins d’une décennie, les applis ont envahi nos vies, faisant de la politique du « clic » et de l’instantanéité la nouvelle norme. Derrière ces nouveaux modes de consommations, c’est un véritable capitalisme de plateforme qui a pris place avec des plateformes numériques de travail qui façonnent non seulement beaucoup de nos activités au quotidien, le monde du travail mais aussi notre modèle de société.
Présent à Strasbourg pour le rendez-vous annuel des communistes aux universités d’été qui se sont tenues les 26, 27 et 28 août derniers, Pascal Savoldelli, sénateur communiste du Val-de-Marne, a sensibilisé les camarades, tant au « choc » qu’au « choix » de société de ce nouveau modèle alimenté par la numérique ubérisation. Dans son intervention, il rappelle que si les avantages de ce modèle semblent nombreux, il est important de s’interroger sur la façon dont notre société pourrait en subir les conséquences et pousse à réfléchir aux alternatives à ce capitalisme qui tend à nous vendre l’actualisation de ses formes de domination, d’exploitation et d’aliénation comme de nouveaux espaces de liberté.
L’aboutissement d’un rêve néo-libéral
En s’affranchissant des règles de concurrences et des règles sociales et fiscales, c’est une véritable offensive pour un acte fondateur qui s’opère avec l’ubérisation. Uber, Deliveroo, Docadom et consorts, avec la complicité de différents gouvernements, ont réussi à disrupter le marché avec succès en rendant leurs nouveaux standards de qualité de services et d’orientation client incontournables. D’une part, les entreprises traditionnelles n’ont d’autres choix que de s’aligner sur ce modèle pour survivre. De l’autre, c’est le retour du travail à la tâche et du tâcheron enfermé dans la précarité. Ce même forçat qui devrait remercier ces multinationales d’être enfermé dans la boite noire de l’algorithme. Affectant le statut de l’emploi, les conditions de travail, le rapport à l’espace et au temps de travail, c’est une véritable casse du salariat et de ses protections qu’entraine la plateformisation de la société.
Une nécessaire organisation collective
L’une des premières stratégies pour lutter contre l’ubérisation repose sur l’organisation collective. Le travail ubérisé est par essence une forme d’emploi qui se veut rendre les mobilisations improbables. Cependant, entre actions collectives pour requalifier l’activité de ceux qui offrent leur service en emploi salarié, création de « mutuelle de travail associé » et mise en place de plateforme coopérative de communs numériques, l’uberisation doit constituer un terrain de lutte de classe sans merci. Si les algorithmes nous enferment dans une bulle, il ne tient qu’à nous de nous ouvrir à nouveau au rassemblement. L’ubérisation relève bien évidemment d’une lutte syndicale qu’il convient d’adapter et d’organiser pour répondre aux nouveaux défis que pose le monde du travail numérique et l’ubérisation. Il ne tient qu’à nous de reconstruire un service commun qui porterait une institution de la valeur pour le travail des communes contre la seule qui existe à ce jour, celle du capital.
Pour un nouveau modèle de société
Ce qu’on appelait la “question sociale” doit opérer un retour en force dans nos réflexions. Remettant complètement en question le modèle économique traditionnel, le modèle du salariat et de l’emploi et, encore pire, le caractère interventionniste de notre État, l’ubérisation rappelle qu’il est urgent de penser la société que nous voulons, puis d’agir pour la construire. C’est dans cette volonté d’impulser une nouvelle orientation politique que, dans le prolongement de sa proposition de loi sur la requalification en statut salarial, Pascal Savoldelli a, pour le groupe CRCE, récemment légiféré sur le rôle des algorithmes et leur seuil d’interférence à l’autonomie des travailleurs. Car pourquoi faudrait-il adouber l’uberisation de l’économie sans en interroger l’idéologie et les effets délétères à long terme ? Ce monde-là n’est pas une fatalité. Le chantier est immense et à engager d’urgence. À penser sur le temps long, il est politique au sens premier du terme.
Héléna Laouisset-Royer
Collaboratrice du sénateur communiste Pascal Savoldelli
Photo Sarah HUMBERT Ouest-France - Christian Beaumanoir, membre du PCF, Gladys Grelaud, conseillère régionale et Ismaël Dupont, secrétaire départemental du parti, organisent une réunion régionale sur le thème des mobilités, samedi 8 octobre à Morlaix. | OUEST-FRANCE
Bretagne. Pour le PCF, « il y a un véritable enjeu à développer les transports en commun »
Publié le 05/10/2022 - Ouest-France Sarah HUMBERT
Le PCF organise une réunion régionale le 8 octobre 2022 à Morlaix (Finistère), pour parler du transport et des mobilités.
Christian Beaumanoir, membre du PCF, Gladys Grelaud, conseillère régionale et Ismaël Dupont, secrétaire départemental du parti, organisent une réunion régionale sur le thème des mobilités, samedi 8 octobre à Morlaix. | OUEST-FRANCE
Le PCF organise une réunion régionale sur le thème des transports et mobilités, samedi 8 octobre 2022 à Morlaix. Ismaël Dupont, secrétaire départemental du parti, Gladys Grelaud, conseillère régionale, ainsi que Christian Beaumanoir, membre du parti, font le point sur cette rencontre.
Pourquoi organiser une réunion sur le thème des mobilités ?
Pour Gladys Grelaud, la réponse est évidente : « Dans un ménage, les deux postes de dépense les plus importants sont liés au logement, un loyer ou un prêt, et à la mobilité. » À l’heure où le pouvoir d’achat est au centre de nombreuse discussion, l’argument fait mouche. Elle ajoute : « Aujourd’hui, le moyen de transport qui rejette le moins de CO2, c’est le train ».
Quels seront les moyens de transport évoqués ?
« La discussion sera en majeur partie autour du train, pour le transport de personnes, mais aussi de marchandise, le fret », confirme Christian Beaumanoir.
Pour les communistes, « l’ambition de l’État n’est pas suffisamment forte », affirment-ils. Là aussi, la conseillère régionale à des chiffres, tirés d’une étude Allianz pro Schiene. « En 2021, en France, l’équivalent de 45 € par personne a été investi dans le ferroviaire. En Italie, c’est 103 €, et 124 € en Allemagne. On est en bas de tableau ».
Pourquoi la question du transport en commun est aujourd’hui centrale ?
Pour Gladys Grelaud, « il y a un véritable enjeu à développer les transports en commun, économique et écologique ». Et ce développement, qui doit idéalement se faire pour le transport et personne et de marchandise, « ne doit pas se faire uniquement sur les grandes lignes, mais aussi sur les lignes plus petites ». L’accès a un territoire « a un impact sur l’emploi et les entreprises ». Pour les communistes, pour avoir « un train du quotidien, on a besoin d’investissements forts ».
Pourquoi organiser ce rendez-vous régional à Morlaix ?
« C’est symbolique », répond Ismaël Dupont. Depuis 2018, la ligne de train Morlaix-Roscoff, en raison d’un effondrement, n’est plus fonctionnelle. « On ne comprend pas qu’on ne rouvre pas cette ligne, autant pour les voyageurs que pour le Fret ». De plus, depuis le Brexit, Roscoff est devenue une importante porte d’entrée pour les Irlandais.
Quelle suite pourra être donnée à cette réunion ?
Cette réunion « est un point d’étape, explique le secrétaire départemental. Nous menons un travail au long cours, nous avons déjà eu une quarantaine de rencontres en Bretagne, avec différents acteurs ». L’objectif est de « créer un rapport de force, pour que l’État joue son rôle. On veut aussi peser sur la mobilisation citoyenne sur ces enjeux », dit Christian Beaumanoir.
Rendez-vous le 8 octobre de 11 h à 17 h, au café l’Agora, face à la gare. Réservation conseillée sur fédération@29.pcf.fr
Les communistes bretons
Erwan Chartier Le Floch, 6 octobre 2022 - Le POHER
https://www.lepoher.fr/les-communistes-bretons/
Le PCF Bretagne organise une réunion sur les Transports et Mobilités en Bretagne à Morlaix, à l’Agora Café, le samedi 8 octobre de 11h à 17h.
Les communistes bretons organisent, ce samedi, une réunion publique au café l’Agora, à Morlaix (près de la passerelle de la gare), afin d’évoquer les problématiques de transports dans la péninsule. “Morlaix était symbolique, explique Ismaël Dupont, secrétaire départemental du Finistère, car nous militons pour la réouverture des petites lignes, comme celle entre Morlaix et Roscoff.” “On a réouvert la ligne Rungis-Perpgignan pour le fret, indique Gladys Grelaud, conseillère régionale communiste. Pourquoi ne pas imaginer une ligne Roscoff-Rungis pour les produits agricoles de la région ?”
Les communistes en sont persuadés, il faut redévelopper le transport ferroviaire à la fois pour les voyageurs et pour le fret. “C’est un service public qu’il nous faut défendre, estime ISmaël Dupont. Cela doit permettre de réduire les inégalités, notamment en centre Bretagne.” Ce en quoi abonde Gladys Grelaud : “Il y a un enjeu économique et social, pour éviter aux plus modestes de prendre leur voiture. Sans compter, bien sûr, la question écologique. Le train est l’un des moyens de transports les plus propre.”
Pour les communistes, il faut engager un “rapport de force” avec l’Etat, pour négocier plus d’investissement. “La France n’investit que 45 euros par an et par habitant pour le train, c’est moins qu’en Italie ou en Espagne. En Allemagne, c’est de l’ordre de 124 euros par an et par habitant.”
Autant d’enjeux bretons que les communistes entendent poser ce samedi, lors d’une réunion publique ouverte à tous, notamment aux autres forces politiques. “Nous ne sommes pas que dans la contestation, ajoute Gladys Grelaud. Nous souhaitons être une force de propositions.”