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21 février 2020 5 21 /02 /février /2020 06:31
Après avoir tenté de censurer les députés communistes, le maréchal Ferrand bat en retraite - Débat sur la réforme des retraites à l'Assemblée Nationale
Après avoir tenté de censurer les députés communistes, le maréchal Ferrand bat en retraite - Débat sur la réforme des retraites à l'Assemblée Nationale

Communiqué de Presse des députés communistes, 20 février 2020

Pris en flagrant délit de violation du droit constitutionnel, Richard Ferrand bat en retraite.

Pour étouffer notre droit de parole, le Président Richard Ferrand a voulu imposer, dès l'ouverture des débats, une règle sortie de sa manche, sans fondement légal, mais pire encore inconstitutionnelle.

Il voulait ainsi empêcher la discussion de 1184 de nos amendements, faisant ainsi des députés communistes la cible de son autoritarisme. Sans nos demandes réitérées de convocation de la Conférence des présidents, nos rappels au règlements et suspensions de séances, l'expression de notre colère, cette violation du droit parlementaire aurait perduré sous le regard complice de la majorité.

Pris en flagrant délit de violation du droit d'amendement, le Président Richard Ferrand n'a eu d'autre choix que de reculer et de réintégrer nos amendements dans la discussion. Il aura fallu 24 heures pour prendre une décision qu'il présente comme une faveur à notre égard, alors que le Gouvernement prenait le risque d'une censure constitutionnelle.

Hier, la majorité s'est agacée et nous a invectivé, parce que nous demandions le simple respect des droits de l'opposition. Nous espérons qu'elle saura tirer les leçons de son autoritarisme et de sa suffisance pour, enfin, laisser place au débat et affronter nos arguments.

***

COMMUNIQUE des députés communistes le 19 janvier

Fait inédit sous la Vème République: nos amendements sont interdits de discussion par la Présidence de l'Assemblée Nationale

Prétextant une décision prise, par la seule majorité, en Conférence des Présidents, Richard Ferrand a décidé de ne pas soumettre à la discussion et au vote 1184 de nos amendements, en parfaite violation de notre droit constitutionnel.

Cette possibilité n'existe ni dans le règlement, ni même dans la pratique constante, contrairement à ce que prétend le Président de l'Assemblée nationale. À plusieurs reprises, des amendements qui ne sont pas identiques mais qui poursuivent un objectif identique ont bien été défendus sur de nombreux projets de loi antérieurs. Ce fût notamment le cas sur la réforme des retraites en 2013 ou bien encore lors de la discussion sur le mariage pour tous. Avec le groupe de la France Insoumise, le groupe Socialiste, le groupe des Républicains et le groupe Liberté et Territoires, nous avons dénoncé cette décision qui prive les députés de leur droit d'amendement de façon arbitraire.

Face à la bronca soulevée par un tel acte, le Président Richard Ferrand a décidé de ne s'en prendre qu'aux seuls amendements des députés communistes. La veille, sûr de son fait, il avait pourtant annoncé que sa nouvelle "règle" s'appliquerait à tous les groupes.

Au final, seuls les députés communistes pâtiront de cet acte autoritaire qui n'a d'autre visée que de nous faire taire et de passer en force ce projet de loi dont les Français ne veulent pas.

Nous ne nous laisserons pas impressionner par cette manœuvre dilatoire et resterons à la hauteur de notre histoire politique et sociale.

Après avoir tenté de censurer les députés communistes, le maréchal Ferrand bat en retraite - Débat sur la réforme des retraites à l'Assemblée Nationale
Après avoir tenté de censurer les députés communistes, le maréchal Ferrand bat en retraite - Débat sur la réforme des retraites à l'Assemblée Nationale
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21 février 2020 5 21 /02 /février /2020 06:22
21 février 1944: 23 étrangers et nos frères pourtant - le 21 février 1944, les nazis exécutaient au Mont-Valérien les héros de l'Affiche rouge.
21 février 1944: 23 étrangers et nos frères pourtant - le 21 février 1944, les nazis exécutaient au Mont-Valérien les héros de l'Affiche rouge.
21 février 1944: 23 étrangers et nos frères pourtant - le 21 février 1944, les nazis exécutaient au Mont-Valérien les héros de l'Affiche rouge.
21 février 1944: 23 étrangers et nos frères pourtant - le 21 février 1944, les nazis exécutaient au Mont-Valérien les héros de l'Affiche rouge.
21 février 1944: 23 étrangers et nos frères pourtant - le 21 février 1944, les nazis exécutaient au Mont-Valérien les héros de l'Affiche rouge.
21 février 1944: 23 étrangers et nos frères pourtant - le 21 février 1944, les nazis exécutaient au Mont-Valérien les héros de l'Affiche rouge.
21 février 1944: 23 étrangers et nos frères pourtant - le 21 février 1944, les nazis exécutaient au Mont-Valérien les héros de l'Affiche rouge.

Le 21 février 1944, les nazis exécutent 23 francs-tireurs et partisans de la main d’œuvre immigrée:

Celestino Alfonso, Espagnol, 27 ans
Olga Bancic, Roumaine, 32 ans (seule femme du groupe, décapitée en Allemagne le 10 mai 1944)
József Boczor, Hongrois, 38 ans, 
Georges Cloarec, Français, 20 ans
Rino Della Negra, Italien, 19 ans
Elek Tamás, Hongrois, 18 ans
Maurice Fingercwajg, Polonais, 19 ans
Spartaco Fontano, Italien, 22 ans
Jonas Geduldig, Polonais, 26 ans
Emeric Glasz, Hongrois, 42 ans
Léon Goldberg, Polonais, 19 ans
Szlama Grzywacz, Polonais, 34 ans
Stanislas Kubacki, Polonais, 36 ans
Cesare Luccarini, Italien, 22 ans
Missak Manouchian, Arménien, 37 ans
Armenak Arpen Manoukian, Arménien, 44 ans
Marcel Rajman, Polonais, 21 ans
Roger Rouxel, Français, 18 ans
Antoine Salvadori, Italien, 24 ans
Willy Schapiro, Polonais, 29 ans
Amédéo Usséglio, Italien, 32 ans
Wolf Wajsbrot, Polonais, 18 ans
Robert Witchitz, Français, 19 ans

« Vingt et trois étrangers et nos frères pourtant » Il y a soixante-treize ans, le 21 février 1944, les nazis exécutaient au Mont-Valérien les héros de l'Affiche rouge.


" Dans quelques heures, je ne serai plus de ce monde. On va être fusillé cet après-midi à 15 heures (...). Tout est confus en moi et bien clair en même temps. " Missak Manouchian.}
« Les avis placardés sur les murs prenaient, dans l'ombre, un ton blême. C'était l'hiver et déjà, dans le pré-verdict d'une guerre qui commençait à basculer sur le front de l'Est où les armées nazies craquaient sous la pression de l'armée soviétique, la France, elle, assommée par les " couvre-feux " et la répression, commençait à ne plus être la même. Chaque jour plus efficace, l'armée des ombres occupait ce pays occupé et préparait, de l'intérieur, ce débarquement qui, tôt ou tard, viendrait. Dans Paris, la tête de guingois et les yeux parfois révulsés, les passants regardaient, placardée sur les murs, la propagande s'exhiber. Notamment une. Tristement célèbre, glauque. Surtout la nuit, plus sombre encore qu'à la lumière. Sombre à jamais. Mais symbolique pour toujours. On l'appelait " l'Affiche rouge " et elle s'appellera toujours ainsi.
Pour les générations d'après-guerre}}, ils furent un poème d'Aragon, puis une chanson, quand Ferré y mit une musique. Pour les contemporains de la guerre, ils furent d'abord dix visages sur une affiche qui disait dans toute la France à la fin février 1944 : " Des libérateurs ? La libération par l'armée du crime ! " Dix jeunes hommes inconnus que le propagandiste en chef s'appliquait à montrer étrangers, juifs surtout, mais aussi espagnol ou italien, arménien comme leur chef, Manouchian, poète à ses heures. Tous communistes. Les nazis, ici, en quelque sorte, ne mentaient pas : car la Résistance armée à Paris et dans la région parisienne, c'était eux, pas seulement eux, étrangers et Français s'y côtoyaient, avec leurs camarades, et formaient un tiers des effectifs des Francs-tireurs et partisans de la main-d'ouvre immigrée. Eux disparus, massacrés, les FTP-MOI étaient en partie démantelés.
L'Affiche rouge n'en présentait que dix, mais le " tribunal militaire allemand ", jugeant pour la première fois des francs-tireurs en audience publique, les 17 et 18 février 1944, en avait condamné à mort vingt-trois. Vingt-deux furent exécutés au Mont-Valérien, le 21 février. À 15 heures. La vingt-troisième était une femme, la Roumaine Olga Bancic, et parce qu'elle était une femme elle n'eut pas les " honneurs " de l'exécution avec ses camarades, indigne de mourir avec eux debout face à la mitraille des bourreaux. Envoyée à Stuttgart, " jugée ", elle fut décapitée à la hache le 10 mai - jour de son anniversaire. La veille, elle avait été de nouveau torturée.
" Je ne suis qu'un soldat qui meurt pour la France. Je vous demande beaucoup de courage comme j'en ai moi-même : ma main ne tremble pas, je sais pourquoi je meurs et j'en suis très fier " Celestino Alfonso.
Torturés, bien sûr, ils l'avaient tous été. Plusieurs mois durant. Et sur cette Affiche rouge, c'est aussi cela que des Français lisaient dans leurs traits ravagés. La haine exprimée, on la retrouve aussi dans les propos du colonel allemand qui présidaient la cour martiale. Il justifiait ainsi les condamnations : " De quels milieux ces terroristes sont-ils issus ? Dans la plupart des cas, ce sont des juifs ou des communistes qui sont à la tête de ces organisations (...). Leur but étant l'avènement du bolchevisme international, le sort de la France et des Français ne les intéresse pas "
Qui étaient-ils vraiment, ces " étrangers, comme on les nomme encore ", " ces étrangers d'ici qui choisirent le feu ", comme l'écrivit Paul Eluard, ces " vingt et trois étrangers et nos frères pourtant ", comme les immortalisa Louis Aragon ? Ces héros appartenaient aux détachements de FTP d'immigrés de la région parisienne, dont la direction avait été confiée à Manouchian par la haut commandement des Francs-tireurs et partisans français depuis deux ans. Or, les " prouesses " de cette armée dépassaient infiniment celles que le réquisitoire avait découvertes. Sauf qu'ils n'avaient jamais travaillé en " groupe de vingt-trois ". Répartis en unités de trois ou cinq combattants, selon les méthodes générales édictées par les FTP, reliés à un seul supérieur hiérarchique, selon un cloisonnement strict exigé par les règles de sécurité de l'action clandestine. Sur certains points, les Allemands disaient juste : Joseph Boczov, ingénieur chimiste et ancien volontaire des Brigades internationales en Espagne, était bien le concepteur des techniques de déraillement ou destruction par explosif d'éléments stratégiques qui délabraient les convois SS. Et Spartaco Fontano était bien communiste : mais ils l'étaient tous. Notamment Missak (Michel) Manouchian, avant-guerre secrétaire du comité de secours pour l'Arménie soviétique, rédacteur en chef du journal Zangou destiné aux immigrés de son pays. Les " juges " ignoraient que le jeune Thomas Elek avait, aussi, incendié seul et en plein jour une librairie allemande, boulevard Saint-Michel. Ils ne savaient pas non plus que Alfonso, Fontano et Marcel Rayman étaient les auteurs de l'attentat ayant pulvérisé, le 28 juillet 1943, la voiture bourrée d'officiers supérieurs du commandant du " Gross Paris ".
" Que veux-tu que je te dise, ma chérie ; il faut bien mourir un jour. Je t'ai beaucoup aimée, mais il ne faut pas pour cela oublier que ta vie continue, à toi (...). La vie sera meilleure pour vous " Léon Goldberg.
Qui étaient-ils ? Des " étrangers " qui, lorsque leur patrie avait été ravagée et meurtrie par les ennemis de la liberté et de la dignité humaine, étaient venus en France, auréolée du prestige des Lumières, de la Révolution et de la Déclaration des droits de l'homme. Un refuge. Une lucarne dans la nuit du fascisme triomphant, croyaient-ils. Dans les années trente, environ trois millions de travailleurs immigrés rejoignent la France, chassés par la misère et/ou par la répression raciale et politique. Il importe d'autant plus d'organiser leur défense, d'appeler à la solidarité, que des campagnes xénophobes se développent, accusant les étrangers d'être responsables du chômage. À son 3e Congrès, en janvier 1924, le Parti communiste français appelle à " organiser politiquement et syndicalement les masses de travailleurs de langue étrangère. Politiquement, les prolétaires immigrés doivent être organisés en groupe de langue étrangère ". Il sera précisé deux années plus tard que les immigrés s'organisent essentiellement sur leurs lieux de travail, dans les entreprises, sans distinction de nationalité, tout en participant à ces groupes de langue rassemblés en une commission centrale de main-d'œuvre étrangère (MOE) qui deviendra rapidement la célèbre MOI (Main-d'œuvre immigrée).
{{Dès le début de la guerre, ceux-ci s'engagent}} dans le combat. Sans restriction. Cent trente-deux mille se portent volontaires et des dizaines de milliers se battent dans les Ardennes, sur la Somme, sur la Loire. Parmi eux, un grand nombre ont déjà participé aux Brigades internationales en Espagne : on les retrouvera dans les premiers groupes clandestins formés par le Parti communiste. Le sang-froid de ces hommes, exceptionnel(s), recouvrait une disponibilité de cour non moins remarquable. Implacables face à l'ennemi en uniforme et non contre le peuple allemand, le récit de quelques-uns de leurs faits d'arme démontre combien ils étaient " économes " en vies humaines. Et avaient une conscience sociale affirmée. L'Espagnol Celestino Alfonso, ancien lieutenant de l'armée républicaine de son pays, déclara : " J'estime que tout ouvrier conscient doit, où qu'il soit, défendre sa classe. " Les rafles antisémites vont également faire affluer dans leurs rangs de jeunes communistes juifs déterminés, dont les familles ont été décimées ou le seront.
" Excuse-moi de ne pas t'écrire plus longuement, mais nous sommes tous tellement joyeux que cela m'est impossible quand je pense à la peine que tu ressens (...). Ton Marcel qui t'adore et qui pensera à toi à la dernière minute "Marcel Rayman ».
Au cours de l'année 1943, les actions des résistants se multiplient. Les polices allemandes, aidées par les services de Vichy, la Milice, unissent leurs efforts pour les traquer. Le président de la cour martiale, à propos du groupe Manouchian, affirma d'ailleurs : " Les services de surveillance allemands ont fait un travail admirable. C'est un grand succès d'avoir mis hors d'état de nuire un groupe particulièrement dangereux. " " Il faut dire aussi que la police française a fait preuve d'un grand dévouement ", ajouta-t-il, avant de rendre hommage à Joseph Darnand, " particulièrement résolu à combattre aux côtés des Allemands ", ainsi qu'à ses miliciens.
On le sait mieux aujourd'hui, l'arrestation des FTP-MOI de la région parisienne fut le fait, notamment, des inspecteurs des Renseignements généraux (une centaine sont sur le " coup " en permanence), fer de lance avant-guerre de la lutte anticommuniste. On comprend mieux les ressorts et la mécanique de la traque, laissant des hommes en liberté ici, pour mieux les " loger " ensuite, en arrêtant immédiatement d'autres là, pour couper des réseaux déjà identifiés, désignant les Résistants, dans les rapports, sous le nom de la rue ou de la station de métro où ils furent aperçus la première fois. Ainsi, Manouchian est " Bourg ", Epstein est " Meriel ". Boczov, lui, chef du réseau de sabotage, devient " Ivry ".
Pour la police française, ils deviennent l'un des objectifs primordiaux. De proche en proche, en s'intéressant d'abord aux organisations étrangères non armées, par un tissu de patientes filatures ensuite, enfin par le chantage et la torture, la " police " sera en mesure de mettre la main sur la quasi-totalité du réseau.
Le 16 novembre, le groupe et celui qui en a pris}} la tête, Manouchian, sont arrêtés. Sur les 35 personnes " repérées ", cinq seulement pourront s'échapper. Après Epstein, 40 résistants sont arrêtés, dont 29 seront fusillés. Chef de tous les FTP de la région, Joseph Epstein, le célèbre " colonel Gilles ", sera torturé et ne livrera à ses bourreaux pas même son nom ! .
" Jusqu'au dernier moment, je me conduirai... comme il convient à un ouvrier juif. Je vais mourir, mais ne m'oublie jamais et, quand tu en auras la possibilité, si quelqu'un de ma famille vit encore, raconte-lui " Szlomo Grzywacz.
Ils furent dix visages montrés sur une affiche... Puis, comme s'il voulait contrer un antisémitisme stalinien d'après-guerre qui, parfois, pesa sur la reconnaissance du rôle de la FTP-MOI, Aragon mit des mots sur ces visages, pour l'éternité... Puis cette poésie devint chanson... Mais en 1985, une sinistre polémique visait à démontrer que le réseau fut livré par le Parti communiste lui-même, " sacrifiant des troupes devenues encombrantes ". Ignoble tentative, qu'on croyait enterrée. Erreur. Cette semaine, sur Arte, sans débat ni information préalable aux téléspectateurs, le documentaire Des terroristes à la retraite, certes dans une version raccourcie de 12 minutes, a été rediffusé. Il comporte des témoignages émouvants et précieux de résistants survivants, immigrés et juifs, mais il se livre, une nouvelle fois, à une manipulation historique. On connaît la thèse : Philippe Ganier Raymond et l'historien Stéphane Courtois avancent l'idée selon laquelle la direction clandestine du Parti communiste aurait abandonné, voire sacrifié les 23. Voilà l'" hommage " de la télévision aux soixantième anniversaire d'un engagement jusqu'au sang versé, pour la liberté de la France !.
Interrogé par le regretté Philippe Rochette, dans Libération du 21 février 1994, Denis Peschanski analysait : " Je vois quelques raisons au démantèlement. D'abord, les énormes moyens déployés par la police française. Il y a ensuite l'imprudence de jeunes gens : le fait par exemple de déjeuner tous les jours au même endroit, qui permet, après l'échec d'une filature, de retrouver les gens le lendemain à midi. Puis le fait d'avoir fait parler un responsable va permettre de mettre des noms sur un organigramme déjà largement reconstitué. Les FTP-MOI étaient des militants conscients, qui auraient pu se mettre au vert s'ils l'avaient désiré. " Car au printemps 1944, effectivement, d'autres réseaux tombent en France, à Nantes, à Bordeaux. Partout la Milice, qui sent la guerre " tourner " sur le front de l'Est et s'attend au débarquement, flingue à tout va. Des fusillés parmi d'autres, dont plus de 1 000 au Mont-Valérien, auxquels le plasticien Pascal Convert a rendu leurs noms sur une ouvre, une cloche de bronze, exposée dans la clairière, comme le souhaitait Robert Badinter. L'artiste en a tiré un documentaire, Mont-Valérien, aux noms des fusillés, diffusé sur la chaîne Histoire mais que certains ont voulu faire déprogrammer. Ce film est une merveille. Et on ne le montre pas sur une chaîne hertzienne...
" Je t'écris une première et dernière lettre qui n'est pas très gaie : je t'annonce ma condamnation à mort et mon exécution pour cet après-midi à 15 heures, avec plusieurs de mes camarades (...). Je meurs courageusement et en patriote pour mon pays (...). Je te souhaite d'être heureuse, car tu le mérites ; choisis un homme bon, honnête et qui saura te rendre heureuse (...). Vive la France ! " Roger Rouxelle (*).
Février 1944. Face à la mort, par-delà le néant et le temps, le groupe Manouchian tombe mais sa signature, dans le sang, scelle une invulnérable idée de la France. L'Affiche rouge nazie tente de semer la division en appelant au racisme et à la xénophobie. L'inverse se produit. Des inscriptions anonymes fleurissent : " Morts pour la France ". Leur massacre n'arrête pas les combats. Des compagnies poursuivent leur activité en région parisienne et plusieurs milliers de combattants seront sur les barricades du mois d'août, poursuivant jusqu'à la Libération l'ouvre entreprise par les martyrs du Mont-Valérien - et de partout. »
Jean-Emmanuel Ducoin.

21 février 1944: 23 étrangers et nos frères pourtant - le 21 février 1944, les nazis exécutaient au Mont-Valérien les héros de l'Affiche rouge.

Missak Manouchian

Résistant mort pour la France

Orphelin du génocide arménien, ouvrier et poète, cofondateur de revues littéraires, le futur symbole de la lutte armée contre l'occupant n'avait aucun goût pour les armes.

Figure emblématique de la résistance française, Missak Manouchian était un rescapé du génocide de 1915. Ce fils de paysans né en 1906 à Adiyaman, dans l'Empire ottoman, a 9 ans quand son père est assassiné par les soldats turcs. Sa mère échappe au massacre et parvient à cacher ses deux fils, mais les villages arméniens sont isolés par l'armée. Elle meurt de la famine provoquée par l'armée turque.

Missak et son frère Karabet sont recueillis par des paysans kurdes qui les abritent jusqu'à la fin de la guerre. En 1918, la communauté arménienne organise la récupération des enfants rescapés depuis la Syrie, placée sous contrôle français. Les frères Manouchian sont accueillis dans un orphelinat de Jounieh, au Liban, où Missak apprend le métier de menuisier tout en étudiant la littérature arménienne.

Les deux frères débarquent à Marseille en 1925. Ils vivent d'abord à la Seyne-sur-Mer, près de Toulon, où Missak gagne péniblement sa vie comme menuisier. Karabet tombe malade, en un temps où il n'existe aucune forme de protection sociale. Ils décident alors de monter à Paris, où Missak trouve un emploi d'ouvrier tourneur chez Citröen. Mais la maladie emporte Karabet en 1927. Seul à Paris, Missak Manouchian fréquente la communauté arménienne, s'intéressant plus à l'activité culturelle qu'à la politique. Il s'inscrit à la Sorbonne en auditeur libre et se passionne pour la poésie française, en cette époque d'effervescence poétique marquée par le surréalisme. Il écrit articles et poèmes et participe à la fondation de deux revues littéraires arméniennes.

Les conséquences de la crise de 1929 provoquent une vague de licenciements chez Citröen, et Manouchian se retrouve au chômage au début des années 1930. Il vit de petits métiers dont celui de modèle pour un sculpteur. Hitler s'empare du pouvoir en Allemagne et Missak ne peut être indifférent à la violence qui s'exprime tant dans les discours du Fürher que dans les manifestations des foules fanatisées. Quand cette violence gagne Paris, quand les ligues fascistes marchent sur le Palais Bourbon, le 6 février 1934, il veut agir.

Il adhère au Parti Communiste, répondant à l'appel à l'unité d'action contre le fascisme. Cette date d'adhésion n'est pas sans signification. Manouchian ne semblait jusque-là guère porté sur le mode d'organisation quasi militaire et moins encore sur le sectarisme bolchevik.

Mais en 1934, le PCF tire les leçons de la tragédie allemande : il veut rompre l'isolement et construire un front unique contre le fascisme. Missak Manouchian devient communiste pour conjurer la répétition du génocide, sur d'autres, clairement désignés par les discours exterminateurs d'Adolf Hitler. Pour le PCF, ce n'est pas une recrue ordinaire. Sa participation aux revues arméniennes lui vaut une certaine notoriété dans la communauté. Il est donc tout désigné pour animer le Comité de secours des Arméniens (HOC, suivant la formulation arménienne) qui collecte des fonds pour aider la République soviétique d'Arménie.

Un révolutionnaire professionnel

Au HOC, Missak rencontre une militante du comité de Belleville, Mélinée Assadourian, qui devient sa compagne en 1937. Manouchian devient ce que que l'on nomme, dans le langage du parti, un révolutionnaire professionnel, rédacteur en chef de Zangou , organe du HOC, membre actif du comité de soutien à l'Espagne républicaine. Comme tous ceux qui ont rejoint le PCF pour combattre le nazisme, il vivra douloureusement la période du pacte germano-soviétique. Comble d'horreur, il est arrêté en 1939 pour son rôle d'animateur d'une organisation liée à l'URSS ou, plus exactement, à l'Arménie soviétique. Il ne tarde pas à prouver qu'il ne se trompe pas d'ennemi.

Libéré, il s'engage dans l'armée française ; son régiment, cantonné en Bretagne, ne participera jamais aux combats de 1940. Revenu à Paris, il reprend contact avec le parti, ce qui lui vaut d'être de nouveau arrêté, en juin 1941, lorsque l'Allemagne lance son offensive contre l'URSS. Le PC demande à Mélinée de lui transmettre en prison l'ordre de signer un engagement à n'entreprendre aucune action contre les troupes d'occupation allemandes. Il signe, en sachant que ce reniement sera de pure forme.

Libéré, il passe cependant par une période d'observation. Il survit grâce à l'aide d'un couple d'amis de la famille de Mélinée, Micha et Knar Aznavourian, les parents de Charles Aznavour. Lorsqu'ils sont convaincus de sa droiture, les dirigeants du Groupe de Main-d'Oeuvre immigrée (MOI) du PC confient à Missak Manouchian la direction de la section arménienne.

De la fin 1941 au début 1943, l'objectif est de rallier la communauté arménienne à la cause de l'URSS, alors que la Wermacht avance dans le Caucase et menace la République soviétique d'Arménie.

Le PC a engagé la lutte armée dans Paris, mais les premiers groupes tombent rapidement. Vingt-cinq militants communistes sont condamnés à mort et fusillés en avril 1942. Le PC décide alors d'armer des groupes d'étrangers et la MOI demande à Missak Manouchian de participer à l'action armée en février 1943. Le voici responsable militaire de combattants Francs-tireurs et partisans (FTP), lui qui n'avait aucun goût pour les armes. Ses compagnons sont très jeunes : Marcel Rayman, 20 ans, Thomas Elek, 19 ans...

A 37 ans, il ferait figure de doyen s'il n'avait à ses côtés Imre Glasz, 42 ans, et Armenak Manoukian, 44 ans. Le plus jeune, Wolf Wajsbrot, n'a pas 18 ans. Les jeunesses communistes, menées par Henri Krazucki, 15 ans, apportent un soutien logistique. Ce détachement FTP parvient à terroriser les Allemands pendant plusieurs mois. Des bombes explosent dans les cinémas et les cafés réservés aux soldats allemands. Le groupe abat Julius Richter, général nazi chargé, en France, du recrutement des ouvriers pour les usines allemandes, le fameux STO.

Mais la police française prouve son efficacité à ses maîtres allemands. Missak Manouchian tombe en novembre 1943, alors qu'il se rend à Evry-Petit-Bourg pour rencontrer Joseph Epstein, chef des FTP d'Ile-de-France. L'occupant nazi fera un symbole de son groupe, placardant partout la fameuse Affiche rouge, dénonçant la Résistance comme une « armée du crime » composée d'étrangers. Cette affiche fera entrer Manouchian et ses compagnons dans l'histoire, onze ans plus tard, lorsque Mélinée apportera à Aragon la dernière lettre écrite par Missak, avant d'être fusillé, le 21 février 1944 au mont Valérien.

Guy Konopnicki

(Marianne, Hors série d'avril 2015 : Les Arméniens, une histoire française)

 

Il y a 74 ans, la dernière Lettre de Missak Manouchian

Ma Chère Mélinée, ma petite orpheline bien-aimée,

Dans quelques heures, je ne serai plus de ce monde. Nous allons être fusillés cet après-midi à 15 heures. Cela m'arrive comme un accident dans ma vie, je n'y crois pas mais pourtant je sais que je ne te verrai plus jamais.
Que puis-je t'écrire ? Tout est confus en moi et bien clair en même temps.

Je m'étais engagé dans l'Armée de Libération en soldat volontaire et je meurs à deux doigts de la Victoire et du but. Bonheur à ceux qui vont nous survivre et goûter la douceur de la Liberté et de la Paix de demain. Je suis sûr que le peuple français et tous les combattants de la Liberté sauront honorer notre mémoire dignement. Au moment de mourir, je proclame que je n'ai aucune haine contre le peuple allemand et contre qui que ce soit, chacun aura ce qu'il méritera comme châtiment et comme récompense.

Le peuple allemand et tous les autres peuples vivront en paix et en fraternité après la guerre qui ne durera plus longtemps. Bonheur à tous... J'ai un regret profond de ne t'avoir pas rendue heureuse, j'aurais bien voulu avoir un enfant de toi, comme tu le voulais toujours. Je te prie donc de te marier après la guerre, sans faute, et d'avoir un enfant pour mon bonheur, et pour accomplir ma dernière volonté, marie-toi avec quelqu'un qui puisse te rendre heureuse. Tous mes biens et toutes mes affaires je les lègue à toi à ta sœur et à mes neveux. Après la guerre tu pourras faire valoir ton droit de pension de guerre en tant que ma femme, car je meurs en soldat régulier de l'armée française de la libération.

Avec l'aide des amis qui voudront bien m'honorer, tu feras éditer mes poèmes et mes écrits qui valent d'être lus. Tu apporteras mes souvenirs si possible à mes parents en Arménie. Je mourrai avec mes 23 camarades tout à l'heure avec le courage et la sérénité d'un homme qui a la conscience bien tranquille, car personnellement, je n'ai fait de mal à personne et si je l'ai fait, je l'ai fait sans haine. Aujourd'hui, il y a du soleil. C'est en regardant le soleil et la belle nature que j'ai tant aimée que je dirai adieu à la vie et à vous tous, ma bien chère femme et mes bien chers amis. Je pardonne à tous ceux qui m'ont fait du mal ou qui ont voulu me faire du mal sauf à celui qui nous a trahis pour racheter sa peau et ceux qui nous ont vendus. Je t'embrasse bien fort ainsi que ta sœur et tous les amis qui me connaissent de loin ou de près, je vous serre tous sur mon cœur. Adieu. Ton ami, ton camarade, ton mari.

Manouchian Michel. Résistant FTP-MOI , poète ,journaliste, syndicaliste, communiste

P.S. J'ai quinze mille francs dans la valise de la rue de Plaisance. Si tu peux les prendre, rends mes dettes et donne le reste à Armène. M. M.

Résistance : Arsène Tchakarian, à 100 ans, il est le dernier rescapé des Manouchian (Le Parisien, Lucile Métout, 25 décembre 2016)

Olga Bancic, une héroïne de la résistance juive communiste FTP-Moi en France

L'Affiche rouge: "Vingt et trois étrangers et nos frères pourtant" (numéro spécial de L'Humanité, février 2007- Jean de Leyzieu)

« Strophes pour se souvenir »- ARAGON

Vous n’avez réclamé la gloire ni les larmes
Ni l’orgue ni la prière aux agonisants
Onze ans déjà que cela passe vite onze ans
Vous vous étiez servis simplement de vos armes
La mort n’éblouit pas les yeux des Partisans

Vous aviez vos portraits sur les murs de nos villes
Noirs de barbe et de nuit hirsutes menaçants
L’affiche qui semblait une tache de sang
Parce qu’à prononcer vos noms sont difficiles
Y cherchait un effet de peur sur les passants

Nul ne semblait vous voir français de préférence
Les gens allaient sans yeux pour vous le jour durant
Mais à l’heure du couvre-feu des doigts errants
Avaient écrit sous vos photos MORTS POUR LA FRANCE
Et les mornes matins en étaient différents

Tout avait la couleur uniforme du givre
À la fin février pour vos derniers moments
Et c’est alors que l’un de vous dit calmement
Bonheur à tous Bonheur à ceux qui vont survivre
Je meurs sans haine en moi pour le peuple allemand

Adieu la peine et le plaisir Adieu les roses
Adieu la vie adieu la lumière et le vent
Marie-toi sois heureuse et pense à moi souvent
Toi qui vas demeurer dans la beauté des choses
Quand tout sera fini plus tard en Erivan

Un grand soleil d’hiver éclaire la colline
Que la nature est belle et que le cœur me fend
La justice viendra sur nos pas triomphants
Ma Mélinée ô mon amour mon orpheline
Et je te dis de vivre et d’avoir un enfant

Ils étaient vingt et trois quand les fusils fleurirent
Vingt et trois qui donnaient leur cœur avant le temps
Vingt et trois étrangers et nos frères pourtant
Vingt et trois amoureux de vivre à en mourir
Vingt et trois qui criaient la France en s’abattant.

Louis Aragon, Le Roman inachevé, 1956

 

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21 février 2020 5 21 /02 /février /2020 06:00
Allemagne. Le fascisme tue près de Francfort - Vendredi, 21 Février, 2020

"Pensées pour les 9 victimes de l'attaque survenue à Hanau, en Allemagne, qui visait deux bars à chicha. Les premiers éléments de l'enquête ne laissent guère de doute sur le fait qu'il s'agit d'un acte terroriste raciste. Soutien et solidarité avec les familles" - Ian Brossat

Allemagne. Le fascisme tue près de Francfort
Vendredi, 21 Février, 2020

La quasi-totalité des neuf victimes de la nouvelle attaque terroriste de l’ultradroite à Hanau, près de Francfort, sont des migrants turcs ou kurdes. Troisième du genre en moins d’un an, elle intervient dans un climat politique délétère sur fond de banalisation des idées nationalistes.

 

Neuf personnes ont été abattues et cinq autres grièvement blessées dans la nuit de mercredi à jeudi à Hanau, dans la banlieue de Francfort, alors qu’elles fumaient le narguilé au Midnight, un bar à chicha où elles buvaient un verre près d’un kiosque fréquenté par des migrants d’origine turque ou kurde. Le message laissé par le meurtrier, qui a perpétré seul, semble-t-il, ce bain de sang, ne laisse aucun doute sur ses motivations « profondément racistes », selon les mots de Peter Frank, le procureur général, qui diligente l’enquête déclenchée par le parquet fédéral antiterroriste. Il devait également souligner que l’auteur du massacre, trahi par le numéro minéralogique de son véhicule, avait pu être rapidement retrouvé à son domicile. Il y gisait mort aux côtés du corps de sa mère retrouvé également sans vie.

Avant de passer à l’acte puis de se suicider, Tobias R. a rédigé un sordide manifeste nationaliste et xénophobe de 24 pages qu’il a posté sur Internet pour signer son geste. Inconnu des services de police, il avait acquis une autorisation de port d’armes en tant que membre d’une association sportive pratiquant le tir.

Le plus terrible dans cet attentat est qu’il intervient dans un contexte politique très lourd, marqué par l’ascension et la banalisation de l’Alternative pour l’Allemagne (AfD). Le parti d’extrême droite était, il y a seulement une dizaine de jours, au cœur d’un retentissant scandale qui n’a pas fini d’ébranler le monde politique germanique. Des élus de droite (libéraux et chrétiens-démocrates) du Parlement de Thuringe ont mêlé leur voix à celles de l’AfD pour destituer le ministre-président, Bodo Ramelow (Die Linke), qui dirigeait le Land avec le SPD et les Verts, à la tête d’une coalition de gauche minoritaire.

L’État alerté depuis des années

Björn Höcke, le chef de file de l’AfD, qui obtint près de 24 % des suffrages à l’élection régionale du 27 octobre dernier, est une figure de « l’aile » (Der Flügel), la tendance présentée comme la plus radicalement nationaliste du parti. Il a dénoncé le monument mémoriel à l’holocauste juif installé au cœur de Berlin comme étant « une honte pour l’Allemagne ». Un « dérapage » pas vraiment incompatible avec la ligne générale d’un parti aussi violemment xénophobe que monétariste et anti-euro, puisque l’un de ses dirigeants les plus médiatisés, Alexander Gauland, président du groupe AfD au Bundestag, a qualifié, lui, la période nazie de « fiente d’oiseau » au regard de l’histoire nationale de l’Allemagne.

La banalisation de ces idées nationalistes nourrit le climat politique délétère qui suscite la vocation de fanatiques comme celui de Hanau. « Nous alertons l’État depuis des années sur ces dangers », a déclaré Ali Ertan Toprak, le président de la communauté kurde d’Allemagne, qui paye semble-t-il le plus lourd tribut dans l’attentat de ce mercredi soir.

La chancelière, Angela Merkel, est intervenue solennellement pour dénoncer « le racisme et la haine », « des poisons » qui menacent la démocratie comme la stabilité du pays. Les propos sont justes mais ils se répètent de scandale en scandale et de tragédie en tragédie sans un mot pour le fond de l’immense malaise qui traverse toute une société de plus en plus inégalitaire et dont la cohésion sociale est toujours plus mise à mal. C’est lui qui alimente la crise politique majeure que traverse le pays, au moins depuis les élections législatives de 2017, marquées par l’entrée en force de l’AfD au Bundestag.

Admiratif de Donald Trump

C’est le troisième et de loin le plus meurtrier des attentats fascistes commis en un an dans le pays. En juin dernier, un conseiller d’arrondissement de Kassel, Walter Lubke, membre de la CDU, a été abattu chez lui par un tueur, rattaché à un réseau de nationalistes ultras. Il avait eu le tort de se prononcer publiquement en faveur d’un meilleur accueil des migrants. En octobre, juste avant l’élection régionale de Thuringe, un autre meurtrier « solitaire », lourdement armé, s’en était pris à une synagogue de la ville de Halle, non loin de Leipzig. Miraculeusement, la porte de l’édifice religieux, plein car y était célébrée la fête de Yom Kippour, est restée close ce qui a empêché là aussi un bain de sang. Le jeune meurtrier avait néanmoins fait deux victimes en attaquant un restaurant de kebab et en exécutant une passante qui protestait.

Le « manifeste » posté par le tueur de Hanau est on ne peut plus édifiant. Il développe une hiérarchie de l’humanité au sommet de laquelle figurent « les Allemands » et au sein de laquelle les migrants, « inefficients et incapables », n’ont pas leur place. Il énumère deux douzaines d’États dont les populations « devraient être détruites ». L’assassin développe également une série d’assertions complotistes, selon lesquelles les États-Unis et, derrière eux, le monde occidental seraient menacés par une cinquième colonne très organisée et au fait des meilleures technologies de l’information.

Le passage le plus terrifiant du « manifeste » tient à l’admiration que le meurtrier voue à Donald Trump. Il appuie, sans surprise, la démarche du président des États-Unis qui vise « à la construction d’un mur avec le Mexique ». Mais il défend aussi l’idée qu’un milliardaire serait, « en raison de sa personnalité », le mieux à même de mettre l’économie américaine sur les bons rails. Et fournirait donc le moyen à la superpuissance de… sauver l’Occident. Des centaines de milliers de citoyens s’étaient donné rendez-vous hier soir à Francfort, Hanau et dans une soixantaine de villes allemandes, pour rendre hommage aux victimes et dire stop.

Bruno Odent
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21 février 2020 5 21 /02 /février /2020 06:00
A l'Assemblée Nationale, le député LREM Meyer Habib traite de petites connes Elsa Faucillon et Clémentine Autain, s'attirant les foudres de Marie-George Buffet indignée contre le sexisme satisfait de ce grossier personnage

Ça sent la fin....les masques tombent...le naturel prend le dessus. Certains deviennent insultants car sans argument pour répondre à leur incompétence.... Mayer Habib insulte et traite de "petites connes" Elsa Faucillon et Clémentine Autain qui avaient participé à un flashmob féministe devant le Palais Bourbon lundi dernier.

Marie-George Buffet a remis à sa place ce salaud, inconditionnel de Netanyahou et du Likoud:

"Vous n'acceptez pas que des femmes se lèvent pour dirent ce qu'elles pensent, et vous les rabaissez par vos propos sexistes et vulgaires... Et je peux vous dire monsieur que vos propos donnent à voir de votre pensée politique, pas très grande" (Marie-George Buffet à Meyer Habib)

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20 février 2020 4 20 /02 /février /2020 14:09
La liste de gauche #Changeons Plouigneau se dévoile après 2 ans de travail sur le projet - Le Télégramme, 20 février 2020
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20 février 2020 4 20 /02 /février /2020 13:33
Nouvelle mobilisation sur les retraites à Morlaix - 20 février 2020 - 250 à 300 manifestants (photos Jean-Luc Le Calvez et Pierre-Yvon Boisnard)
Nouvelle mobilisation sur les retraites à Morlaix - 20 février 2020 - 250 à 300 manifestants (photos Jean-Luc Le Calvez et Pierre-Yvon Boisnard)
Photo Pierre-Yvon Boisnard

Photo Pierre-Yvon Boisnard

Photo Pierre-Yvon Boisnard

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Photo Pierre-Yvon Boisnard

Photo Pierre-Yvon Boisnard

Photo Pierre-Yvon Boisnard

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Nouvelle mobilisation sur les retraites à Morlaix - 20 février 2020 - 250 à 300 manifestants (photos Jean-Luc Le Calvez et Pierre-Yvon Boisnard)
Nouvelle mobilisation sur les retraites à Morlaix - 20 février 2020 - 250 à 300 manifestants (photos Jean-Luc Le Calvez et Pierre-Yvon Boisnard)
Nouvelle mobilisation sur les retraites à Morlaix - 20 février 2020 - 250 à 300 manifestants (photos Jean-Luc Le Calvez et Pierre-Yvon Boisnard)
Nouvelle mobilisation sur les retraites à Morlaix - 20 février 2020 - 250 à 300 manifestants (photos Jean-Luc Le Calvez et Pierre-Yvon Boisnard)
Nouvelle mobilisation sur les retraites à Morlaix - 20 février 2020 - 250 à 300 manifestants (photos Jean-Luc Le Calvez et Pierre-Yvon Boisnard)
Nouvelle mobilisation sur les retraites à Morlaix - 20 février 2020 - 250 à 300 manifestants (photos Jean-Luc Le Calvez et Pierre-Yvon Boisnard)
Photo Pierre-Yvon Boisnard

Photo Pierre-Yvon Boisnard

Photo Pierre-Yvon Boisnard

Photo Pierre-Yvon Boisnard

Nouvelle mobilisation sur les retraites à Morlaix - 20 février 2020 - 250 à 300 manifestants (photos Jean-Luc Le Calvez et Pierre-Yvon Boisnard)
Photo Pierre-Yvon Boisnard

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Nouvelle mobilisation sur les retraites à Morlaix - 20 février 2020 - 250 à 300 manifestants (photos Jean-Luc Le Calvez et Pierre-Yvon Boisnard)
Photo Pierre-Yvon Boisnard

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Photo Pierre-Yvon Boisnard

Photo Pierre-Yvon Boisnard

Photo Pierre-Yvon Boisnard

Nouvelle mobilisation sur les retraites à Morlaix - 20 février 2020 - 250 à 300 manifestants (photos Jean-Luc Le Calvez et Pierre-Yvon Boisnard)
Nouvelle mobilisation sur les retraites à Morlaix - 20 février 2020 - 250 à 300 manifestants (photos Jean-Luc Le Calvez et Pierre-Yvon Boisnard)

250 à 300 manifestants à Morlaix, 130 à Carhaix, 1000 à Brest, 500 à Quimper, 250 à Quimperlé

La mobilisation dans le Finistère a été moins forte que le 6 janvier et surtout que les 2 grandes journées d'action du mois de décembre contre la réforme des retraites, le 5 et le 16 décembre. Une mobilisation un peu décevante, donc, sous la pluie, en période de vacances scolaires, c'est peut-être un élément d'explication, mais les deux mois et demi de mouvement sans que Macron et la LREM ne cèdent rien aux exigences du peuple, commencent peut-être aussi à peser, alors que le combat fait rage à l'Assemblée nationale et que les enjeux sont énormes, Macron et son gouvernement détruisant méthodiquement, un à un, les piliers du modèle social hérité du CNR, le système des retraites solidaire par répartition et la Sécu en général pour commencer, en bafouant au passage toute règle de démocratie.

Pour autant la lutte continue et les communistes étaient encore fois bien présents dans la manif, sous leurs couleurs ou celles de leurs syndicats.

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20 février 2020 4 20 /02 /février /2020 07:54
1920-2020: 100 ans d'engagements communistes en Finistère:  51/ Jean Burel (1921-1944)

1920-2020: 100 ans d'engagements communistes en Finistère:

51/ Jean Burel (1921-1944)

Né le 13 décembre 1921 à Plouhinec (Finistère), fusillé le 3 juillet 1944 à Servel en Lannion (Côtes-du-Nord, Côtes-d’Armor) ; batelier aux Ponts et Chaussées ; FTPF ; militant du Parti communiste clandestin.

Son père Jean-Marie Burel, marin de commerce, avait épousé Marie, Yvonne, Noëlle Scudellec, ménagère. La famille de Jean Burel fut marquée par les premières années de la guerre. Un frère de Jean Burel périt en mer lors du torpillage de son unité au large de Casablanca. Un de ses oncles fut porté disparu à Dunkerque en juin 1940.
En 1942, Jean Burel travaillait avec son père qui était maître d’équipage, à Rouen, à bord d’un élévateur, bâtiment chargé d’aspirer la vase dans la Seine, aux Ponts-et-Chaussées de Rouen. À la fin de l’année 1942, refusant d’aller travailler en Allemagne en application de la Relève décidée par Pétain, il rejoignit la Bretagne, sa région natale. Membre actif de la Résistance FTP dans la région d’Audierne, il fut, selon Eugène Kerbaul, un militant actif des structures clandestines de la jeunesse communiste. Agent de liaison et de transmission de l’État-Major des FTP, il fut l’accompagnateur de Daniel Trellu dans ses déplacements. Ses missions l’amenèrent à Paris, Saint-Brieuc, Rennes, Carhaix et Guingamp. Au lendemain du débarquement, il rejoignit une unité de FTP, à Pont-Melvez, du secteur de Guingamp, et fut en contact avec Jean Tallec. Il participa dans cette région à plusieurs sabotages en particulier sur la ligne de chemin de fer Paris-Brest. Le 27 juin 1944, il fut arrêté sur dénonciation dans un hôtel-restaurant de Guingamp par la Wehmacht. Arrêté sous le nom de Jacques Le Goff, né le 19 septembre 1919 à Ergué-Armel (Finistère), les Allemands ne connurent jamais sa véritable identité.
Jugé et condamné à la peine de mort, selon un article paru dans L’Ouest-Éclair du 19 juillet 1944 « pour attentats contre les voies ferrées et d’attaques à main armée contre des soldats et des civils » par un tribunal militaire allemand, il a été fusillé le 3 juillet 1944 au camp d’aviation de Servel. Jean Burel avait vingt-trois ans. À Guingamp, sa logeuse, Mme Jaffrenou, récupéra après sa mort une veste lui appartenant. Dans une de ses poches on trouva un petit papier où il avait mentionné sa véritable identité ce qui permit de l’identifier. Son père vint prendre possession de la dépouille de Jean Burel qui fut inhumé à Plouhinec.
Le nom de Jean Burel figure sur Le monument du terrain d’aviation de Servel en Lannion. Un élévateur des Ponts et Chaussées de Rouen fut baptisé à son nom le 23 mars 1947. Une rue de Plouhinec porte son nom.

Sources

SOURCES : Arch. Dép. Côtes-d’Armor, 68J4, 165J10. – DAVCC, Caen. – Joseph Darsel, La Bretagne au combat, Le Signor, 1980. – Eugène Kerbaul, 1 270 militants du Finistère (1918-1945), IRM Bretagne, 1985. – Alain Prigent, Serge Tilly, « Les fusillés et les décapités dans les Côtes-du-Nord (1940-1944) », Les Cahiers de la Résistance populaire dans les Côtes-du-Nord, no 12, 2011. – Témoignage de la sœur de Jean Burel.

Alain Prigent, Serge Tilly - Maitron des Fusillés 

Document collecté par Yvonne Bouër-Trividic: "An disonj ne rank ket beza ho eil sebeilh" - "L'oubli ne sera pas leur linceul"

Document collecté par Yvonne Bouër-Trividic: "An disonj ne rank ket beza ho eil sebeilh" - "L'oubli ne sera pas leur linceul"

Document collecté par Yvonne Bouër-Trividic: "An disonj ne rank ket beza ho eil sebeilh" - "L'oubli ne sera pas leur linceul"

Document collecté par Yvonne Bouër-Trividic: "An disonj ne rank ket beza ho eil sebeilh" - "L'oubli ne sera pas leur linceul"

Témoignages (lettre manuscrite adressée à Monsieur Branchoux par un résistant collectée par Yvonne Bouër-Trividic, "L'oubli ne sera pas leur second linceul"):

"Fin 1942, Jean Burel était alors à l'atelier Pont et Chaussée à Rouen où comme beaucoup il s'est trouvé désigné pour le STO en Allemagne. Il s'est réfugié aussitôt dans la région de Quimper où il a pris contact avec l'organisation de résistance des FTPF et a été un des plus actifs. La liaison avec Paris a toujours été très difficile et non sans risques (un convoyeur le faisait à peine deux mois sans être pris).

Vint le jour où il fut désigné pour faire ce travail. C'est à ce moment que j'ai pu voir le cran et le dévouement qui animait ce brave petit gars. Il avait pour papier d'identité à cette époque qu'une carte au nom de "Jacques Le Goff, inspecteur du travail".

Ce n'est que le deuxième mois d'activité dans ce service qu'il descendit à Guingamp pour sa distribution. Il coucha et mangea d'abord chez ma belle-sœur Mme Jaffrennoux. Mais moi je ne trouvai pas l'endroit sûr et je l'envoyai dans ma maison du petit Paris où à n'importe quel moment il pouvait entrer et sortir et surtout prendre un repos bien gagné. Son travail était celui-ci: de dimanche soir au lundi matin, partant pour Paris, rentrant le mercredi soir au moins, 31 kilos de papier. Le lendemain, nous faisions les paquets par départements (car il fournissait au Finistère, Morbihan, Côtes du Nord, Ille et Vilaine, et les derniers temps, Calvados et Manche) qu'il remettait un jour à Rennes, un jour à Pontivy, St Brieuc, Carhaix, Quimper, etc. ... à un autre convoyeur départemental. 

Le 6 juin arriva avec le débarquement des Alliés qui devait annoncer la libération de notre pays. Jacques, nommions toujours ainsi, ne pouvait continuer son service faute de communication, mais après deux jours d'inaction et sans nouvelles de son chef direct, il partit avec Jean Callec qui voulait à tout prix l'emmener au maquis avec lui. Quelques jours plus tard, j'ai pu savoir qu'il attendait d'être accepté par vous et Monsieur Le Cun au Maquis de Plesidy et ce jour là je lui ai envoyé du linge et de l'argent.

Par l'Ouest-Eclair, j'ai appris que Jacques Le Goff avait été fusillé par les boches. Je l'ai revu ce brave petit gars le 7 août 1944 à Servel où il avait été enterré avec d'autres martyrs. Jean Burel a été pour moi le meilleur camarade et le plus dévoué pour la bonne cause avec toujours le sourire et la chanson aux lèvres.

Monsieur Branchoux je pourrai vous en dire davantage verbalement mais sur ce papier je crois vous donner l'essentiel".     

Lire aussi nos autres publications pour l'année du centenaire du Parti communiste dans la série "100 ans d'engagements communistes en Finistère":

Lire aussi:

1920-2020: 100 ans d'engagements communistes en Finistère: 49/ Henri Tanguy dit Rol-Tanguy (1908-2002)

1920-2020: 100 ans d'engagements communistes en Finistère: 49/ Henri Tanguy dit Rol-Tanguy (1908-2002)

1920-2020: 100 ans d'engagements communistes en Finistère: 47/ Robert Jan (1908-1987)

1920-2020: 100 ans d'engagements communistes en Finistère: 46/ Denise Roudot (1933-2002)

1920-2020: 100 ans d'engagements communistes en Finistère: 45/ Paul Le Gall (né en 1925)

1920-2020: 100 ans d'engagements communistes en Finistère: 44/ René Le Bars (1933-2016)

1920-2020: 100 ans d'engagements communistes en Finistère: 43/ Louis Le Roux (1929-1997)

1920-2020: 100 ans d'engagements communistes en Finistère: 42/ Pierre Corre (1915-1943)

1920-2020: 100 ans d'engagements communistes en Finistère: 41/ Daniel Le Flanchec (1881-1944)

1920-2020: 100 ans d'engagements communistes en Finistère: 40/ Joséphine Pencalet (1886-1972)

1920-2020: 100 ans d'engagements communistes en Finistère: 39/ Sébastien Velly (1878-1924)

1920-2020: 100 ans d'engagements communistes en Finistère: 38/ Edouard Mazé (1924-1950)

1920-2020: 100 ans d'engagements communistes en Finistère: 37/ Guy Liziar (1937-2010)

1920-2020: 100 ans d'engagements communistes en Finistère: 36/ Henri Moreau (1908-1943)

1920-2020: 100 ans d'engagements communistes en Finistère: 35/ Alphonse Penven (1913-1994)

1920-2020: 100 ans d'engagements communistes en Finistère: 34/ Michel Mazéas (1928-2013)

1920-2020: 100 ans d'engagements communistes en Finistère: 33/ Pierre Guéguin (1896-1941)

1920-2020: 100 ans d'engagements communistes en Finistère: 32/ Jean-Louis Primas (1911-1943)

1920-2020: 100 ans d'engagements communistes en Finistère: 31/ François Paugam (1910-2009)

1920-2020: 100 ans d'engagements communistes en Finistère: 30/ Angèle Le Nedellec (1910-2006)

1920-2020: 100 ans d'engagements communistes en Finistère: 29/ Jules Lesven (1904-1943)

1920-2020: 100 ans d'engagements communistes en Finistère: 28: Raymonde Vadaine, née Riquin

1920-2020: 100 ans d'engagements communistes en Finistère: 27/ Jeanne Goasguen née Cariou (1901-1973)

1920-2020: 100 ans d'engagements communistes en Finistère: 26/ Gabriel Paul (1918-2015)

1920-2020: 100 ans d'engagements communistes en Finistère: 25/ François Bourven (1925-2010)

1920-2020: 100 ans d'engagements communistes en Finistère: 24/ Yves Autret (1923-2017)

1920-2020: 100 ans d'engagements communistes en Finistère: 23/Pierre Jaouen (1924-2016)

1920-2020: 100 ans d'engagements communistes en Finistère: 22/ André Berger (1922-1943)

1920-2020: 100 ans d'engagements communistes en Finistère: 21/ Joseph Ropars (1912-1943)

1920-2020: 100 ans d'engagements communistes en Finistère: 20/ Paul Monot (1921-1943)

1920-2020: 100 ans d'engagements communistes en Finistère: 19/ Jean-Désiré Larnicol (1909-2006)

1920-2020: 100 ans d'engagements communistes en Finistère: 18/ Jean Le Coz (1903-1990)

1920-2020: 100 ans d'engagements communistes en Finistère: 17/ Alain Cariou (1915-1998)

1920-2020: 100 ans d'engagements communistes en Finistère: 16/ Jean Nédelec (1920-2017)

1920-2020: 100 ans d'engagements communistes en Finistère: 15/ Alain Le Lay (1909-1942)

1920-2020: 100 ans d'engagements communistes en Finistère: 14/ Pierre Berthelot (1924-1986)

1920-2020: 100 ans d'engagements communistes en Finistère: 13/ Albert Abalain (1915-1943)

1920-2020: 100 ans d'engagements communistes en Finistère: 12/ Andrée Moat (1920-1996)

1920-2020: cent ans d'engagements communistes en Finistère: 11/ Jean Le Brun (1905-1983)

1920-2020: 100 ans d'engagements communistes en Finistère - 10/ Denise Larzul, née Goyat (1922-2009)

1920-2020: 100 ans d'engagements communistes en Finistère: 9/ Pierre Le Rose

1920-2020: 100 ans d'engagements communistes en Finistère: 8/ Marie Salou née Cam (1914-2011)

1920-2020: 100 ans d'engagements communistes en Finistère: 7/ René Vautier (1928-2015)

1920-2020: 100 ans d'engagements communistes en Finistère: 6/ Denise Firmin née Larnicol (1922-2019)

1920-2020 - 100 ans d'engagements communistes en Finistère: 5/ Fernand Jacq (1908-1941)

1920-2020: 100 ans d'engagements communistes en Finistère: 4/ Corentine Tanniou (1896-1988)

1920-2020 - 100 ans d'engagements communistes en Finistère: 3/ Albert Rannou (1914-1943)

1920-2020 - 100 ans d'engagements communistes en Finistère - 2/ Marie Lambert (1913-1981)

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19 février 2020 3 19 /02 /février /2020 10:12
Appel pour la manifestation intersyndicale du jeudi 20 février à 11h place des Otages - communiqué du PCF Pays de Morlaix

Communiqué de la section PCF du pays de Morlaix

Retrait du projet de réforme des retraites, et sinon un référendum !

Les communistes du pays de Morlaix appellent à se faire entendre une nouvelle fois en participant à la manifestation intersyndicale du jeudi 20 février à 11h place des Otages à Morlaix pour manifester l’exigence majoritaire de retrait de la contre-réforme gouvernementale des retraites.

Non Emmanuel Macron n'a pas reçu mandat des Français pour casser leur système de retraites, pas même des 18 % des inscrits qui ont voté pour lui au 1er tour de la présidentielle.

Les Français sont 61 % à soutenir le mouvement social qui réclame l’abandon de ce projet, de plus en plus critiqué, y compris par le Conseil d’État, et qui met en mouvement contre lui le monde ouvrier et salarié comme celui de la culture, les avocats comme les enseignants, les jeunes comme les retraités.

Ils sont 67 % à vouloir être consultés par référendum sur un projet qui touche si profondément à leur vie, à celle de leurs enfants, de leurs petits-enfants.
 
Et pourtant les député-e-s LREM de Macron se sont opposés ce lundi à l’Assemblée Nationale à cette exigence démocratique et républicaine de consultation des citoyen-ne-s portée par les communistes avec le soutien de toute la gauche.
 
Ils ont repoussé par 160 voix contre 70 la motion référendaire déposée par les communistes, avec le soutien des députés de gauche FI et PS.

LREM ce n’est pas La République En Marche, c’est La Retraite En Moins, et la démocratie aussi.

La démocratie, c’est l’expression du peuple, son droit d’intervention dont personne ne peut le dessaisir.

Ce que nous portons face au gouvernement d'Emmanuel Macron, c’est bien un projet de société, une conception de l’humain et de la vie ensemble, il s’agit de partage et de solidarité, de lutte contre l’injustice et les inégalités.

Retrait du projet, et sinon un référendum !

Appel pour la manifestation intersyndicale du jeudi 20 février à 11h place des Otages - communiqué du PCF Pays de Morlaix
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19 février 2020 3 19 /02 /février /2020 09:31
Morlaix, ville écologique - Réunion publique Morlaix Ensemble, jeudi 20 février, 18h30, salle d'audience à Kernéguès

A ce jour, déjà 200 personnes ont souhaité appeler publiquement à voter pour la liste "Morlaix Ensemble. Pour une ville solidaire, écologique, active"

La liste de ces premiers soutiens sera bientôt rendue publique.

Vous aussi, si vous voulez qu'il y ait une alternance à Morlaix après deux mandats d'Agnès Le Brun et qu'une gauche soudée, sérieuse, respectueuse, inventive et réaliste puisse à nouveau gérer la ville pour la relancer après 12 ans d'affaiblissement, grâce à un projet cohérent et complet construit pendant deux ans, appelez à voter pour notre liste, rejoignez notre comité de soutien pour faire gagner la gauche:

morlaix-ensemble.bzh

https://www.facebook.com/morlaixensemblebzh/

Rejoignez notre comité de soutien pour faire gagner la gauche à Morlaix.

Il suffit d'envoyer un mail avec votre nom, prénom, adresse, à yvonlaurans@orange.fr  ou morlaixensemble@gmail.com

La liste complète

Jean-Paul Vermot, 46 ans, directeur Afpa (Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes) ;

 

 

 

Ahamada Zoubeiri, 54 ans, ouvrier agroalimentaire ; Catherine Tréanton, 53 ans, éducatrice spécialisée ; Laëtitia Tosser, 43 ans, chargée d’administration des ventes ; Camille Thomas, 41 ans, responsable communication ; Patricia Stéphan, 56 ans, responsable restauration collective ; Valérie Scattolin, 53 ans, coordinatrice HSE aérien ; Katell Salazar, 48 ans, écrivaine publique ; Françoise Queinnec, 65 ans, directrice de Segpa (Section d’enseignement général et professionnel adapté) à la retraite ; Élodie Postollec, 41 ans, infirmière ; Jérôme Plouzen, 48 ans, chef d’entreprise expertise du bâtiment ; André Paulus, 70 ans, directeur d’école retraité ; Marie-Françoise Madec-Jacob, 60 ans, agente hospitalière retraitée ; Calvin Louet, 21 ans, étudiant ; Ludivine Le Men, 29 ans, remplaçante éducative ; Laurent André, 58 ans, professeur spécialisé; Yvon Laurans, 66 ans, inspecteur jeunesse et sport retraité ; Frédéric L’Aminot, 47 ans, ouvrier dans les produits en béton ; Élise Kerebel, 49 ans, aide-soignante ; David Guyomar, 41 ans, animateur socioculturel ; Ghislain Guenguant, 32 ans, technicien de maintenance ; Hervé Gouédard, 73 ans, pédiatre hospitalier retraité ; Anne-Yvonne Gereec, 67 ans, retraitée ; Patrick Gambache, 61 ans, éditeur ; Henri Gaba Engaba, 44 ans, ouvrier agroalimentaire ; Édith Fer, 41 ans, enseignante ; Jolan Faucheur, 26 ans, entraîneur sportif ; Ismaël Dupont, 40 ans, professeur documentaliste ; Eugène Davillers-Caradec, 21 ans, service civique de l’EN ; Maëla Burlot, 32 ans, coordinatrice sociale ; Kristell Breton, 40 ans, mandataire judiciaire ; Annie Bergot-Le Calvez, 67 ans, retraitée des finances ; Nathalie Barnet, 43 ans, agente de planification aérienne ; Kristiane Bannier, 71 ans, formatrice retraitée ; Ali Azzala, 48 ans, technicien bâtiment ;

Plus d’informations au sujet des colistiers sur morlaix-ensemble.bzh.

https://www.facebook.com/morlaixensemblebzh/

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19 février 2020 3 19 /02 /février /2020 09:15
Le comité de défense de l'hôpital du pays de Morlaix sur le marché de Plougasnou le 18 février pour annoncer la conférence du samedi 22 février sur les centres de santé
Le comité de défense de l'hôpital du pays de Morlaix sur le marché de Plougasnou le 18 février pour annoncer la conférence du samedi 22 février sur les centres de santé
Le comité de défense de l'hôpital du pays de Morlaix sur le marché de Plougasnou le 18 février pour annoncer la conférence du samedi 22 février sur les centres de santé

Après le marché de Morlaix le samedi 15 février, le marché de Plougasnou le mardi 18 février.

Photos Pierre-Yvon Boisnard, 18 février 2020

Le comité de défense de l'hôpital du pays de Morlaix sur le marché de Plougasnou le 18 février pour annoncer la conférence du samedi 22 février sur les centres de santé
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