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8 avril 2020 3 08 /04 /avril /2020 08:00
Covid-19, journée mondiale de la santé : à la Feuillée, Plougonven, Plougoulm, Morlaix, on exprime sa solidarité avec le personnel soignant et la nécessité de défendre notre hôpital public et notre système de santé
Covid-19, journée mondiale de la santé : à la Feuillée, Plougonven, Plougoulm, Morlaix, on exprime sa solidarité avec le personnel soignant et la nécessité de défendre notre hôpital public et notre système de santé
Covid-19, journée mondiale de la santé : à la Feuillée, Plougonven, Plougoulm, Morlaix, on exprime sa solidarité avec le personnel soignant et la nécessité de défendre notre hôpital public et notre système de santé
Covid-19, journée mondiale de la santé : à la Feuillée, Plougonven, Plougoulm, Morlaix, on exprime sa solidarité avec le personnel soignant et la nécessité de défendre notre hôpital public et notre système de santé
Covid-19, journée mondiale de la santé : à la Feuillée, Plougonven, Plougoulm, Morlaix, on exprime sa solidarité avec le personnel soignant et la nécessité de défendre notre hôpital public et notre système de santé
Covid-19, journée mondiale de la santé : à la Feuillée, Plougonven, Plougoulm, Morlaix, on exprime sa solidarité avec le personnel soignant et la nécessité de défendre notre hôpital public et notre système de santé
Covid-19, journée mondiale de la santé : à la Feuillée, Plougonven, Plougoulm, Morlaix, on exprime sa solidarité avec le personnel soignant et la nécessité de défendre notre hôpital public et notre système de santé
Covid-19, journée mondiale de la santé : à la Feuillée, Plougonven, Plougoulm, Morlaix, on exprime sa solidarité avec le personnel soignant et la nécessité de défendre notre hôpital public et notre système de santé

Les camarades du comité de défense de l'hôpital de Morlaix et du PCF étaient mobilisés hier un peu partout dans la région de Morlaix comme tous les soir à 20h pour exprimer notre solidarité au personnel soignant mais aussi à tous les salariés qui affrontent l'épidémie du coronavirus et permettent à la société de tenir debout et surtout pour exprimer l'impérieuse nécessité d'une réorientation des moyens pour la santé et la solidarité, pour notre hôpital public, et la fin de l'entreprise de démolition néolibérale et du choix de servir d'abord les intérêts financiers plutôt que les besoins sociaux. 

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8 avril 2020 3 08 /04 /avril /2020 07:54

Ouest-France - 2 avril, avec AFP

Des députés de plusieurs groupes politiques, dont Olivier Faure (PS), Fabien Roussel (PCF) ou Sonia Krimi (LREM) se sont associés, ce jeudi 2 avril, à un appel lancé par François-Michel Lambert (Libertés et Territoires) visant à régulariser les sans-papiers pendant la pandémie.

Plusieurs députés de différents groupes politiques ont lancé un appel, ce jeudi 2 avril, en faveur des sans-papiers : « Nous demandons solennellement au gouvernement français de prendre les mêmes mesures que le gouvernement portugais ».

Celui-ci a décidé ces derniers jours de régulariser les sans-papiers pendant la durée de l’état d’urgence décrété pour freiner la pandémie de coronavirus.

« Une mesure de salubrité publique »

Les signataires estiment que la mesure prise par le Portugal qui donne aux sans-papiers "les mêmes droits" pour l’accès aux soins et aux aides financières que les citoyens portugais est "une mesure de salubrité publique qui protège tous les habitants". Mettant en avant "la situation dramatique des sans-papiers et des sans-abris", ils ajoutent que la crise sanitaire "rend encore plus cruciale la prise en compte de ce problème qui n’a que trop duré".

Parmi la vingtaine de signataires figurent également l’insoumis Loïc Prud’homme, la communiste Marie-George Buffet ou encore les ex-LREM Jean-Michel Clément et Sandrine Josso.

Après la décision du Portugal, le député LREM de l’aile gauche Aurélien Taché avait de son côté estimé sur Twitter, qu'"être solidaire, c’est protéger l’ensemble des personnes sur son territoire".

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8 avril 2020 3 08 /04 /avril /2020 07:26
Covid-19: au 7 avril, 314 personnes contaminées dans le Finistère, plus de 10 000 morts en France, dont 95 en Bretagne

Au total, 1 414 cas ont été enregistrés en Bretagne depuis le 28 février. Le Finistère est toujours à la troisième place parmi les départements bretons les plus touchés par la pandémie de coronavirus Covid-19. Le Morbihan compte 452 personnes malades ; elles sont 324 en Ille-et-Vilaine et 182 dans les Côtes-d’Armor.

En Bretagne, dans le cadre des prises en charge hospitalières, 95 décès (55 à 100 ans) sont à déplorer depuis le début de l’épidémie (+ 8 en 24 heures).

Coronavirus. 314 personnes contaminées dans le Finistère, ce mardi 7 avril 2020
 
Coronavirus. Quelle est la situation du Finistère, confiné pour la 22e journée ?
 
Et au niveau national:
Covid-19 : la barre des 10 000 morts franchie, 1427 de plus en 24h… le point en France

Le Covid-19 a fait plus de 10 000 morts dans notre pays. 

Ce mardi 7 avril, le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon, a annoncé 607 décès supplémentaires en milieu hospitalier et 820 dans les Ehpad.

Le bilan toujours plus lourd en France. Lors d’un point presse organisé ce mardi 7 avril 2020, le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon, a annoncé un total de 10 328 décès enregistrés depuis le 1er mars. 7091 sont à déplorer en milieu hospitalier, 607 de plus que la veille, et 3237 dans les Ehpad et les établissements médico-sociaux, soit 820 de plus en 24h.

En tout, plus de 30 027 personnes sont hospitalisées et 7131 se trouvent en situation grave. 

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8 avril 2020 3 08 /04 /avril /2020 07:19
Protéger la population et nos soignantes - renforcer la santé publique. Tract du PCF pour la journée mondiale de la santé - 7 avril
Protéger la population et nos soignantes - renforcer la santé publique. Tract du PCF pour la journée mondiale de la santé - 7 avril
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8 avril 2020 3 08 /04 /avril /2020 07:09
Pénurie de masque: chronique d'un mensonge d'Etat (Rachel Prizac, L'Humanité, 8 avril 2020)
Mercredi, 8 Avril, 2020
Pénurie de masques : chronique d’un mensonge d'Etat

La volte-face de l’exécutif sur la protection du visage révèle les duperies du pouvoir macroniste dans la gestion de la crise. La pénurie a été dissimulée derrière des consignes sanitaires irresponsables. Retour sur un véritable scandale.

Gouverner, c’est prévoir. Et, sur ce sujet, le gouvernement ne peut plus se voiler la face. Depuis deux mois, il a délibérément menti pour étouffer le scandale de la pénurie. « Il n’y a pas besoin d’un masque quand on respecte la distance de protection vis-à -vis des autres », expliquait, mi-mars, la porte-­parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye, argumentant laborieusement : « Je ne sais pas utiliser un masque (…) ce sont des gestes techniques. » Des « éléments de langage » fantasques déclinés sur tous les tons. « Il faut sortir de ce fantasme autour des masques, explique également la ministre Agnès Pannier-Runacher, le 19 mars. Respecter une distance de plus d’un mètre, c’est beaucoup plus efficace qu’un masque. Et, surtout, on a des cas de contamination de gens qui portent des masques et le tripotent toute la journée. » Un raisonnement repris par le premier ministre lui-même devant la mission d’information parlementaire, mercredi dernier. « Il n’y a pas de preuve que le port du masque dans la population apporterait un bénéfice. Ce serait même plutôt le contraire, à cause d’une mauvaise utilisation », a osé Édouard Philippe devant les parlementaires.

Deux jours plus tard, l’Académie de médecine prend le pouvoir macroniste de court et met fin à l’omerta en demandant que le port d’un masque « grand public » ou « alternatif » aux masques médicaux soit rendu obligatoire pour les sorties pendant la période de confinement et lors de sa levée. Jérôme Salomon, le directeur général de la santé, lui emboîte le pas. « Nous encourageons le grand public, s’il le souhaite, à porter des masques, en particulier ces masques alternatifs qui sont en cours de production ! » lance-t-il lors de son point presse quotidien, contredisant le discours officiel tenu jusqu’ici par les ministres à longueur d’antenne. Alors, pourquoi avoir attendu si longtemps, au risque de nouvelles victimes, pour consentir à ce changement de cap ?

Cette préconisation sanitaire du masque pour tous figurait pourtant noir sur blanc dans un rapport publié en mai 2019 par Santé publique France. « En cas de pandémie, le besoin en masques est d’une boîte de 50 masques par foyer, à raison de 20 millions de boîtes en cas d’atteinte de 30 % de la population » y est-il clairement écrit. Une recommandation qui n’a pas été suivie d’effet. Pour la simple et bonne raison que, dès le mois de janvier, le gouvernement savait qu’en cas de pandémie, il n’y aurait pas assez de masques pour répondre aux demandes. Empêtré dans ses mensonges, l’exécutif se retrouve alors face à une double contrainte : gérer la crise à coups de commandes précipitées et chaotiques, et tenter de camoufler politiquement cette pénurie qui aurait pu être évitée. Les ministres se gardent bien, d’ailleurs, de prononcer le mot, évoquant des « tensions » sur le marché mondial ou des « manques avérés ». « Il n’y a pas de sujet de pénurie », insiste Jérôme Salomon, le 26 février.

Un choix délibéré de cacher la vérité

Un mois plus tôt, la ministre de la santé, Agnès Buzyn, assurait que « des dizaines de millions de masques (étaient) en stock, en cas d’urgence », et que « tout cela (était) parfaitement géré par les autorités ». « Et si un jour il fallait porter un masque, ajoutait-elle, alors nous distribuerions le masque, il n’y a absolument aucune raison d’aller en acheter ». En coulisses, c’est la panique. L’exécutif sait que s’ouvre une course contre la montre pour importer et produire des milliards de masques. Mais la gestion des commandes par les différents services concernés s’avère chaotique, avec des commandes tardives en trop faibles volumes et une coordination hasardeuse. Pendant ce temps, au front, les soignants découvrent effarés que la France ne dispose pas de stocks suffisants pour faire face à l’épidémie. Des médecins portent plainte contre l’État. Pas de quoi intimider le gouvernement, qui s’enferre dans ses mensonges. Le 17 mars, le nouveau ministre de la Santé, Olivier Véran, affirme avec morgue que « nous avons assez de masques aujourd’hui pour permettre aux soignants d’être armés face à la maladie et de soigner les malades ». C’est une tout autre histoire, tragique, qui s’écrit au même moment dans les hôpitaux et Ehpad.

Le gouvernement s’était pourtant targué de jouer la transparence

Ce jour-là, Olivier Véran lâche le chiffre fatidique : « 110 millions de masques » seraient disponibles dans les stocks de l’État. Il y en avait plus d’un milliard, dix ans plus tôt. Alors comment expliquer cette disette ? Le tournant dans la gestion des stocks date du quinquennat Hollande. En 2013, la ministre de la Santé, Marisol Touraine, décide de supprimer les stocks de l’État et de transférer cette compétence aux employeurs, qu’ils soient publics ou privés. En 2015, un rapport sénatorial juge la situation « catastrophique » et préconise que l’État conserve ses stocks stratégiques. Il n’en sera rien et la confiance aveugle dans la production chinoise accéléra la catastrophe.

Mais, au lieu de jouer la transparence, comme il s’y était pourtant formellement engagé devant les Français, et de mettre sur la table la réalité de cette pénurie, l’exécutif choisit de cacher la vérité sous une communication indigente. Lors de sa visite d’une usine de masques du Maine-et Loire, mardi 31 mars, pour tenter de redorer son blason et démontrer qu’il était aux manettes pour doper la production nationale, Emmanuel Macron a dénoncé les « irresponsables » qui en sont « déjà à faire des procès, alors que nous n’avons pas gagné la guerre ». Une étrange manière de qualifier les interventions de l’opposition parlementaire, dont le devoir est d’interroger les choix politiques censés être pris dans l’intérêt général.

Hier, face au tollé provoqué par ce changement de discours sur le port du masque, Olivier Véran a encore une fois noyé le poisson. Interrogé par l’opposition sur ce « flottement », le ministre de la Santé s’est contenté de répondre que la question restait « ouverte ». « À mesure que les recommandations scientifiques évoluent, nous sommes amenés nous-mêmes à nous réinterroger », a poursuivi le ministre. Celles de l’Académie de médecine et du directeur général de la santé sont pourtant on ne peut plus claires.

 

Rachel Prizac
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7 avril 2020 2 07 /04 /avril /2020 18:00

Présentation de la fresque d'Harshvardam Kadam à la Manu à Morlaix par l'AADI

Grâce au travail de Jean-Claude Breton et de l'association AADI qui organisent le festival Armor India, Morlaix a la chance depuis des années d'inviter de grands artistes et intellectuels indiens et de faire connaître notre région et la Bretagne à des milliers d'Indiens, notamment de l'ouest, de la région de Pune et de Bombay, dans le cadre d'échanges scolaires et universitaires.

Voici le lien vers la video que vient de faire Harshvardhan Kadam, l'artiste de street art connu en Inde qui nous avait offert l’inoubliable fresque de l’éléphant en septembre 2015 sur le mur de la Manufacture de tabac…
 
Jean-Claude et Claudine Breton l'avaient retrouvé à Pune en février 2017, lorsqu’il réalisait, avec son frère , une immense fresque sur le mur de la prison de Yeravada ( où Gandhi a passé de longs mois)...
 
Il s’agit de la plus longue fresque de toute l’Inde, à laquelle ont participé de nombreux volontaires sous la direction des 2 frères , dont cette vidéo vient à peine être confectionnée, pour notre grand plaisir.
 

Nous sommes pas peu fiers d’avoir accueilli Harshvardhan à Morlaix, quelle maîtrise !

 
Nous pensons en particulier à la petite équipe de bénévoles de l'AADI qui avaient tant bossé lors de la difficile installation de la fresque de l’éléphant, et qui se souviennent de la gentillesse de l’artiste.
 
Voici quelques photos prises lors de la rencontre de Jean-Claude Breton et sa femme qui avaient invité l'artiste plusieurs jours dans la région de Morlaix en 2015, avec Harshvardhan Kadam et son frère à Pune, qui sortent la vidéo de leur réalisation, step by step, ce mois-ci.
 
Au moment d’obtenir l’autorisation de peindre sur le mur de la Manu sélectionné, il avait fallu malheureusement se contenter d'une impression numérique , qui en pratique n’avait pas tenu.
 
En revanche cela a permis de récupérer la fresque, qu’on redéploie périodiquement sur les murs du local de l'AADI à la Manufacture de Tabac à Morlaix.
 
Il serait bon de mieux valoriser encore au niveau de Morlaix et Morlaix-Communauté cet extraordinaire partenariat avec la société civile et les créateurs de l'Inde, une source d'enrichissement mutuel.
 
Ismaël Dupont
 
Photo Jean-Claude Breton

Photo Jean-Claude Breton

Photo Jean-Claude Breton

Photo Jean-Claude Breton

Photo Jean-Claude Breton

Photo Jean-Claude Breton

Photo Jean-Claude Breton

Photo Jean-Claude Breton

Photo Jean-Claude Breton

Photo Jean-Claude Breton

2018 devant la mairie de Morlaix - Rassemblement de jeunes indiens et bretons en échanges scolaires

2018 devant la mairie de Morlaix - Rassemblement de jeunes indiens et bretons en échanges scolaires

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7 avril 2020 2 07 /04 /avril /2020 15:45

Alors que les sénatrices et sénateurs du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste ont ces trois dernières semaines, réitéré leurs demandes lors de deux questions d’actualité et du débat de la loi de finances rectificatives, de moyens supplémentaires pour les hôpitaux, relayant les revendications des personnels hospitaliers en grève depuis plus d’un an, le gouvernement a accepté de débloquer 2 milliards d’euros.

 

Cet argent indispensable à l’achat de matériels notamment les masques, les gants… ne pouvait répondre ni à la gravité de la pandémie ni à la crise réelle que vit l’hôpital. Raison pour laquelle, le groupe CRCE a demandé l’examen en urgence d’un budget de la Sécurité sociale rectificatif, ce qui lui a été refusé !

Les politiques suivies, depuis le Plan Juppé, sont responsables de la casse de notre système de santé, or le gouvernement ne semble pas en tirer des leçons. Ainsi, le nouveau ministre Véran, suit les traces funestes d’Agnès Buzyn, en annonçant une prime spéciale pour les soignants pour un montant de 1 milliard d’euros, au lieu d’augmenter les salaires, d’ouvrir des lits, de titulariser et d’embaucher du personnel.

Dans l’édition du quotidien Les Échos du 2 avril, le rapporteur LREM du Budget à l’Assemblée nationale, a reconnu que « le correctif budgétaire voté il y a dix jours avait un caractère provisoire, et (que) les montants sont revus en conséquence à mesure qu’on avance dans la crise ».

Le gouvernement semble naviguer à vue, ne prenant même pas la peine d’informer la représentation parlementaire ! Nous avons appris par la presse, une provision de 3,1 milliards d’euros supplémentaires pour les dépenses de santé. C’est une bonne chose, mais nous aimerions connaître les mécanismes de financement et le but qui lui est assigné.

De plus, nous sommes inquiets de la déclaration du directeur de l’Agence régionale de santé (ARS) Grand Est, qui a estimé ce vendredi 3 avril qu’il n’y avait « pas de raison » d’interrompre la suppression sur cinq ans de 174 lits et de 598 postes au CHRU de Nancy. Ainsi alors que la pandémie de Covid-19 démontre l’impérieuse nécessité d’ouvrir des lits, d’augmenter les salaires et d’embaucher du personnel, comme nous le demandons depuis des années, le gouvernement ne semble toujours pas avoir changé de logiciel, même si le ministre Véran a tenté de ‘’temporiser’’

Nous le savons toutes et tous, l’hôpital, les EHPAD, le secteur de la santé comme du médico-social ont besoin, de toute urgence, de moyens conséquents chiffrés à au moins 10 milliards.

Il y a urgence à sortir des discours martiaux assortis des pleins pouvoirs à l’exécutif et surtout de s’affranchir des règles de l’austérité budgétaire imposée par l’Union européenne, sur ordre du marché. Il y a urgence à investir massivement, pour l’hôpital, avec le déblocage de 10 milliards d’euros pour la santé et le recrutement de 100 000 personnels soignant·es. Il y a urgence à investir dans les EHPADS avec le recrutement de 300 000 personnes sur trois ans.

Les sénatrices et sénateurs du groupe Communiste Républicain Citoyen et Ecologiste demandent une véritable transparence sanitaire dans les mesures d’urgence pour lutter contre la pandémie de Covid-19 et l’examen d’un budget de la sécurité sociale (PLFSS) rectificatif. La Santé n’a pas de prix !

Hôpitaux publics : le gouvernement ne semble toujours pas avoir changé de logiciel – (CRCE)
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7 avril 2020 2 07 /04 /avril /2020 09:29
Le 14 février 2020 à Plougonven - le comité de défense de l'hôpital public du pays de Morlaix

Le 14 février 2020 à Plougonven - le comité de défense de l'hôpital public du pays de Morlaix

Photo Jean-Marc Nayet

Photo Jean-Marc Nayet

Communiqué du Comité de Défense des Usagers du Centre Hospitalier du Pays de Morlaix.

 

Mardi 7 avril, lors de la journée mondiale de la santé, avec le réseau européen contre la privatisation et la commercialisation de la santé et de la protection sociale et la coordination nationale,

le comité de défense de l’hôpital public en Pays de Morlaix appelle toute la population, dans le respect des mesures de confinement, à accrocher ce jour là et jusqu’à la fin du confinement, à leurs fenêtres, balcon, ou clôture, des draps blancs portant des slogans pour soutenir les personnels hospitaliers, l’hôpital public et notre système de santé et de protection sociale.

La situation sanitaire de la France est grave, chacun l’éprouve en ce moment en supportant le confinement, puisque face au coronavirus, c’est la seule option pour pallier les carences de notre système de santé, lui qui était le plus performant du monde en l’an 2000 d’après l’OMS.

Aujourd’hui, les mesures d’économie ont réduit les capacités de notre système de santé, qui en raison des pénuries n’est plus en mesure de répondre à la crise sanitaire.

Les soignants, quels que soient leurs spécialité, grade ou lieu de profession, se trouvent démunis.

Ce n’est pourtant pas faute d’avoir alerté les gouvernements successifs du dysfonctionnement des soins dans les services des hôpitaux publics et le manque des besoins humains et matériel ; mais aucun n’a daigné prendre au sérieux les alarmes des personnels et des usagers.

Les appels aux dons se multiplient, mais la vraie solidarité c’est la sécurité sociale, mise en difficulté par les exonérations massives de cotisations et des mesures d’économie.

Il est impératif d’ouvrir les lits et les services qui ont été fermés ces dernières années et de recréer des emplois dans tous les hôpitaux publics.

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7 avril 2020 2 07 /04 /avril /2020 09:26
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7 avril 2020 2 07 /04 /avril /2020 07:32
Inde :  Le registre de Modi est la nouvelle version des lois allemandes de 1935 dénonce Arundhati Roy, écrivaine, auteur du Dieu des petits riens et de Mon coeur séditieux (L'Humanité, entretien avec Lina Sankari, 2 avril 2020)
Jeudi, 2 Avril, 2020
Inde : « Le registre de Modi est la nouvelle version des lois allemandes de 1935 » dénonce Arundhati Roy

Lauréate du Booker Prize et du prix Sydney de la paix, Arundhati Roy est dans le viseur du pouvoir nationaliste hindou. Combattante tout-terrain, l’écrivaine défie les démons de l’Inde violente, documente les ravages d’un néolibéralisme génocidaire. Et fait le lien entre la politique du premier ministre indien, Narendra Modi, et la montée des fascismes au XXe siècle.

Elle vient de publier « Mon cœur séditieux ».

Entretien.

 

Lorsqu’elle s’adresse à la foule, en ce 1er mars, à Jantar Mantar (New Delhi), Arundhati Roy envoie un clin d’œil à l’Inde des Lumières. Sur ce site, des outils astronomiques du XVIIIe siècle construits sur ordre du maharadja Jai Singh II, dont la curiosité et les recherches s’étendaient aux arts, à la philosophie autant qu’à la religion. Autrement dit, l’antithèse de l’obscurantisme du pouvoir actuel, le BJP, dont les zélotes organisent des séances de beuverie autour de l’urine de vache sacrée afin de lutter contre le coronavirus. À l’heure où les nationalistes hindous lancent des pogroms contre les habitants des quartiers ouvriers à majorité musulmane de la capitale, où le pouvoir tente d’en finir avec le caractère séculaire de la Constitution et où les lois islamophobes se multiplient, l’autrice indienne s’adresse à l’opposition qui, même minoritaire, n’entend pas livrer le pays au fascisme.  : « Vous pouvez être en accord ou en désaccord avec une Constitution dans son ensemble ou en partie, mais agir comme si elle n’existait pas, comme le fait ce gouvernement, c’est démanteler complètement la démocratie. »

Arundhati Roy aurait pu profiter du confort que le succès du « Dieu des petits riens » lui conférait. Elle a plutôt choisi de se lancer sur les routes de l’Inde pour révéler les périls combinés de l’ethnonationalisme et de l’ultralibéralisme. Elle part ainsi sur les berges de la rivière Narmada, dans l’État du Gujarat, pour soutenir les villageois menacés d’expulsion dans le cadre de la construction d’un des plus grands barrages au monde. Elle dénonce la civilisation nucléaire et milite contre l’occupation indienne du Cachemire. Ce travail, fruit de vingt ans de réflexions, est aujourd’hui compilé dans « Mon cœur séditieux » (Gallimard). Concomitamment, l’éditeur publie « Au-devant des périls. La marche en avant de la nation hindoue », une conférence prononcée à New York, en 2019, dans laquelle elle fait le lien entre la politique du premier ministre indien, Narendra Modi, et la montée des fascismes au XXe siècle.

Quels sont les défis aujourd’hui posés par le pouvoir nationaliste hindou ?

Arundhati Roy. Jusqu’à présent, le gouvernement a refusé de revenir sur le projet de loi d’amendement sur la citoyenneté, qui est anticonstitutionnel, et accorde des droits de citoyenneté accélérés seulement aux non-musulmans du Pakistan, du Bangladesh et d’Afghanistan. Mais il a commencé à envoyer des signaux contradictoires concernant le registre national des citoyens (NRC), qui est la véritable menace pour les musulmans indiens, ainsi que pour des millions d’autres. Les manifestations continuent mais sont violemment réprimées.

Entre le 24 et le 27 février, des foules hindoues armées, soutenues par la police de Delhi, ont attaqué des musulmans dans des quartiers ouvriers du nord-est. La violence était dans l’air depuis un certain temps. Lorsque l’attaque a été lancée, les policiers ont été vus, se tenant à l’écart, ou soutenant la foule. Des maisons, des magasins, des véhicules ont été incendiés. Beaucoup ont été hospitalisés pour des blessures par balles. Des vidéos horribles ont circulé sur Internet. Dans l’une d’elles, de jeunes hommes grièvement blessés, étendus dans la rue, certains entassés les uns sur les autres par des policiers en uniforme, sont contraints de chanter l’hymne national.

Par la suite, l’un d’eux, Faizan, est décédé des suites d’un coup de bâton de policier dans la gorge. Plus de 50 personnes ont perdu la vie. Environ 300 personnes ont été admises à l’hôpital pour blessures graves. Des milliers de personnes vivent désormais dans des camps de réfugiés. Au Parlement, le ministre de l’Intérieur s’est félicité. Et le BJP (Bharatiya Janata Party, parti du premier ministre Narendra Modi – NDLR) n’a ménagé aucun effort pour présenter la violence comme une « émeute » hindoue-musulmane. Ce n’était pas une émeute. Il s’agissait d’une tentative de pogrom, menée par une foule armée fasciste.

Le recensement, déjà testé en Assam, État de l’est de l’Inde, a créé un nouveau groupe d’individus – musulmans pour la plupart – sans aucun droit. Peut-on parler d’un nouveau système de castes ?

Arundhati Roy. Durant une grande partie de son enfance et de sa vie d’adulte, Modi a appartenu à une organisation nationaliste hindoue d’extrême droite, Rashtriya Swayamsevak Sangh (RSS). Aujourd’hui, le RSS est le navire amiral qui contrôle le BJP. Il prône un système de castes moderne, dans lequel les musulmans seraient les nouveaux dalits (plus connus ici sous le terme récusé d’intouchables – NDLR).

L’idée de pureté de la race est omniprésente. Il s’agit de la version RSS des lois allemandes de Nuremberg de 1935. L’amendement contre les musulmans est le premier acte. D’autres suivront sans doute. Chrétiens, dalits, communistes… tous ennemis du RSS. Les tribunaux des étrangers et les centres de détention, qui ont déjà commencé à se multiplier, ne sont pas censés accueillir des centaines de millions de musulmans. Mais ils sont destinés à nous rappeler que c’est là que les musulmans de l’Inde devraient en réa­lité vivre.

Au moment de la sortie du « Dieu des petits riens », en 1997, vous incarniez l’Inde nouvelle. Que signifie être écrivain dans l’Inde d’aujourd’hui ?

Arundhati Roy. Pour moi, être écrivain aujourd’hui revient à essayer de comprendre l’immense complexité du pays où je vis… une complexité unique à bien des égards, en particulier en ce qui concerne le fonctionnement de la caste. Les intellectuels indiens, qu’ils soient conservateurs, libéraux ou de gauche, ont été tellement malhonnêtes dans leur manière d’appréhender cette question. Pour moi, cela signifie regarder vers le Cachemire et essayer de ne pas cligner des yeux lorsque toutes les machines de l’État et les médias se retournent contre moi ; cela a signifié marcher dans les forêts de l’Inde centrale où une guerre a été déclarée contre les peuples autochtones pour donner les terres à des entreprises ; cela signifiait se lever lorsque le gouvernement central brûlait une partie de ma ville… mais, surtout, cela signifiait trouver un moyen de continuer à écrire, d’être toujours écrivain.

Vous dites avoir écrit ces essais pour reprendre le « contrôle de la langue », alors que l’époque est au détournement de mots. Parler et donc penser avec les paroles de l’adversaire, c’est déjà se rendre, dites-vous. Le choix des mots est-il un acte militant ?

Arundhati Roy. L’adversaire prend nos mots et leur fait signifier le contraire de ce qu’ils signifient vraiment. Il déploie nos mots contre nous. Mais pour moi, le choix des mots n’est pas toujours un acte militant. Pas du tout. Parfois, c’est un acte tendre. Un acte d’amour. Un acte poétique. Un acte irrévérencieux.

Mon cœur séditieux, somme d’essais parus ces vingt dernières années, d’Arundhati Roy, Gallimard, collection « Du monde entier », 1 056 pages, 26,99 euros.

Inde :  Le registre de Modi est la nouvelle version des lois allemandes de 1935 dénonce Arundhati Roy, écrivaine, auteur du Dieu des petits riens et de Mon coeur séditieux (L'Humanité, entretien avec Lina Sankari, 2 avril 2020)
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