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1 juin 2020 1 01 /06 /juin /2020 06:07
Hop! Ce sera tout au rien (Le Télégramme, 31 mai 2020)

Hop! Ce sera tout au rien (Le Télégramme, 31 mai 2020)

Alors que Hop !, filiale régionale d’Air France, s’apprête à opérer une restructuration qui s’annonce dévastatrice socialement, d’aucuns pensent que la fermeture du centre de maintenance de Morlaix est inéluctable. Logique économique. « Une concentration de l’implantation de Hop ! semble malheureusement inévitable », a prévenu Pierre-Olivier Bandet, PDG de la compagnie. Dont acte. Mais pourquoi le site de Morlaix et ses 276 salariés devraient-ils en faire les frais ? Vent debout, syndicats et élus locaux ont des arguments à faire valoir pour sauver l’emploi sur le territoire. D’abord, le savoir-faire reconnu des équipes de Hop ! Morlaix. Ensuite, la présence sur le site de Ploujean du service de planification des travaux et de gestion du maintien de la navigabilité de toute la flotte Hop !, du simulateur de vol Hop ! Training et de la filière aéronautique du lycée Tristan-Corbière. Et puisque le nombre d’avions de la compagnie va fondre comme neige au soleil, n’est-il pas concevable, précisément pour des raisons économiques, de miser sur le site de maintenance de Morlaix, dont la taille serait adaptée ? Ne peut-on pas envisager, pour les mêmes raisons, de transférer le siège social de Hop !, de Nantes à Morlaix, où il en existe déjà un, héritage de Brit Air. La décision finale dépendra du choix opérationnel d’Air France quant au type d’avion restant dans le giron Hop !, nous explique-t-on. L’option Embraer tenant la corde face au CRJ de Bombardier, spécialité morlaisienne. Mais le choix d’une monoflotte ne peut justifier à lui seul la fermeture d’un site quand on sait que les deux appareils sont de même technologie, qu’il suffit d’un technicien détenteur de la qualification Embraer pour encadrer toute une équipe, et qu’une adaptation mineure du hangar morlaisien serait suffisante pour y faire entrer lesdits Embraer. À y regarder de près, le site de Morlaix pourrait sortir gagnant de cette restructuration. Mais ce sera tout ou rien.

 

Lire aussi:

Des milliers de salariés des compagnies HOP et Air France sont directement menacés de perdre leurs emplois - Signez la pétition de soutien!

Hop ! L’intersyndicale ne baisse pas la garde (Le Télégramme, 29 mai 2020)

 

Expression de Jean-Paul Vermot, le Télégramme, 28 mai 2020

Expression de Jean-Paul Vermot, le Télégramme, 28 mai 2020

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1 juin 2020 1 01 /06 /juin /2020 05:22
L’imposture franco-allemande à 500 milliards - Jeudi 28 mai, Patrick Le Hyaric, L'Humanité
Patrick Le Hyaric - L'Humanité
Jeudi, 28 Mai, 2020
L’imposture franco-allemande à 500 milliards
 

Le vacarme produit par une certaine sphère médiatique pour vanter un prétendu plan de 500 milliards décidé par M. Macron et Mme Merkel est une dangereuse opération de communication et d’enfumage. Elle pourrait coûter fort cher aux familles populaires.

D’abord, il s’agit d’une proposition destinée à la Commission européenne qui doit obtenir le consensus des vingt-sept États membres de l’Union. Cette dernière s’est empressée de trouver l’idée géniale, à condition évidemment que cette somme soit destinée à « financer certaines réformes structurelles pour améliorer la compétitivité ». Un vice-président de la Commission a immédiatement expliqué que ceci s’inscrit dans ce qui est baptisé « semestre européen ». Langue de bois bruxelloise désignant un dispositif européen de coordination des politiques économiques visant à obliger chaque pays à réduire les crédits publics et à détruire un à un les outils de solidarité et les conquis sociaux pour « améliorer la compétitivité ». « C’est essentiellement selon ce concept que nous financerons les réformes et les investissements des États membres », a insisté le vice-président de la Commission. Autrement dit, les conditionnalités d’octroi des aides à un pays ne cherchent ni le progrès social ni le progrès écologique mais visent, au nom de la sacro-sainte compétitivité, à détruire les États sociaux. Exactement ce qui a conduit à désarmer les pays face à l’actuelle pandémie. Ces mandataires des puissances d’argent présentent les bas salaires, les destructions des systèmes de retraite et de la Sécurité sociale, ou la saignée de l’hôpital public comme des « avantages compétitifs ».

Ajoutons que l’argent ainsi promis serait emprunté sur les marchés financiers. Il viendra alimenter l’infernale spirale de la dette des États que les taux d’intérêt ne cessent de faire grossir alors que les banques privées reçoivent de la monnaie gratuite de la Banque centrale européenne. Ces mêmes banques privées prêtent ensuite cet argent, additionné de taux d’intérêt, aux États dont les gouvernements brandissent l’impérieuse nécessité de réduire « la dépense publique » et, pour cela, d’imposer l’austérité à leurs populations.

Voilà comment on continue d’enchaîner les peuples avec ce fameux boulet de « la dette », qui sert à alimenter de menaçantes bulles spéculatives. Ainsi, la prétendue relance du couple franco-allemand n’est pas liée à des projets nouveaux de coopération pour des investissements productifs visant la transition environnementale et le progrès social, mais elle a vocation à nourrir les ogres de la finance.

Les explications et les combats doivent reprendre sur la nature de « la dette » comme rouage du capitalisme mondialisé. Il est possible de la renégocier et de l’annuler à condition de ne pas considérer l’argent comme une marchandise valorisable mais bien comme un instrument d’échange. Dans l’immédiat, un fonds de solidarité européen destiné au progrès humain et écologique pourrait être créé. Un tel fonds, relié à la Banque centrale européenne, pourrait décharger les États de leur dette en la prenant à son compte. Il mettrait en place les conditions pour que les milliards créés par la Banque centrale ne soient pas dirigés vers les banques privées mais vers les banques publiques nationales comme la Caisse des dépôts et la Banque publique d’investissement. Celles-ci pourraient financer les services publics, les collectivités locales et des entreprises dès lors qu’elles s’engagent sur le maintien de l’emploi, le développement de la formation, la réduction du temps de travail et un processus d’application des normes pour préserver le climat et la biodiversité.

Une telle réorientation ne peut s’obtenir que par une mobilisation populaire qui peut intéresser de larges secteurs de la société. Ce moment de débats peut y être propice. En fait le choix est simple : soit celui des intérêts de la finance vorace, soit ceux du travail et de la nature.

Patrick Le Hyaric
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1 juin 2020 1 01 /06 /juin /2020 05:00
Raymond Gurême, la voix rom pour la justice s'est éteinte (Camille Bauer, L'Humanité, 31 mai 2020)
La voix rom pour la justice s’est éteinte

Raymond Gurême, dernier survivant des camps d’internement des nomades créés en 1940 par le gouvernement français, ancien résistant et infatigable militant contre le racisme, est décédé le 24 mai.

 

« Toujours debout, jamais à genoux. » Cette phrase, qu’il répétait souvent, résume à elle seule Raymond Gurême. À 94 ans, cet infatigable militant contre toutes les formes d’injustice, dernier témoin de l’internement des nomades en France pendant la seconde guerre mondiale, est décédé le 24 mai dernier. « C’était un personnage très proche des gens, qui avait beaucoup d’humour, de joie de vivre et qui dégageait un charisme et une énergie extraordinaire », se souvient Samir Milé, porte-parole de La voix des Roms, dont Gurême était président d’honneur. Jusqu’à son dernier jour, cet ancien résistant, qui affichait près d’une dizaine d’évasions à son actif, s’est caractérisé par son sens du combat. Malgré son âge, il était encore présent le 16 mai dernier, lors du rassemblement annuel en mémoire de l’insurrection tzigane du camp d’Auschwitz Birkenau, en 1944. Avec son éternel chapeau sur la tête, le petit homme sec aux yeux pétillant, y invitait encore les jeunes à « ne pas avoir peur, parce que la peur n’évite pas le danger. »

Témoins d’une histoire oubliée, il n’a eu de cesse depuis plus de dix ans, des écoles de France jusqu’au camp d’Auschwitz Birkenau ou au Conseil de l’Europe, de raconter avec humour et générosité ce passé. « Raymond disait ‘je ne me bats pas pour une ethnie, je me bats pour la justice sociale’. Sa volonté de travail de mémoire, c’était aussi pour parler du présent. C’est quelqu’un qui n’a jamais accepté d’être opprimé et qui a toujours trouvé le moyen de se libérer », se souvient François Lacroix, membre du Collectif pour la mémoire de l’internement à Linas Montlhéry. Pour Anina Ciuciu, avocate et auteure de Je suis tsigane et je le reste, « Raymond Gurême voyait l’anti tziganisme dont il avait été victime comme faisant partie d’un tout. C’était quelqu’un du peuple. La misère sociale et toutes les formes de racisme le révoltaient. Il était ainsi très sensible au sort fait aux migrants, qu’il trouvait indigne de la France. »

Fils d’une famille de forain, il sillonne la France en roulotte

De la combativité, Raymond Gurême en a fait preuve tout au long d’une vie qui tient du roman d’aventures, sur fond de discriminations et de violences d’État. Les premières années de ce fils d’une famille de forain, né en 1925, évoque la chanson d’Aznavour, « Viens voir les comédiens ». La roulotte familiale sillonne la France avec son petit cirque et son cinéma ambulant. « Quand on arrivait dans un village, tous les gosses couraient vers nous en criant joyeusement v’là le cirque, v’là le cinéma. Mon père s’habillait et allait demander la permission au maire et on s’installait généralement en plein milieu du pays. Pas un ne refusait, ils étaient contents de voir arriver des divertissements pour leurs administrés. À cette époque, nous apportions la civilisation dans les petites villes et les villages », a raconté Raymond Gurême à la journaliste Isabelle Ligner, avec qui il a écrit le récit de sa vie, Interdit aux nomades. Lui aidait son père à rembobiner les bobines et faisait le clown et l’acrobate.

Mais le 4 octobre 1940, tout bascule. Des policiers français débarquent chez les Gurême, pour mettre en application le décret adopté en avril, avant même l’occupation allemande, qui interdit la libre circulation des nomades. « Ils ont dit : ‘remballez votre matériel et suivez-nous’. Et voilà, la misère a commencé » se souvenait-il. Ses parents ont beau être français depuis des générations, et son père a beau avoir fait la guerre de 14-18, la petite famille est amenée sans ménagement au camp de Darnétal, près de Rouen. Peu importa, aussi, que la famille soit classée comme foraine et pas comme nomade, cette catégorie péjorative créée en 1912 et dont les membres étaient obligés de détenir un carnet anthropomorphique. En novembre, nouveau déménagement. Cette fois, la famille doit tout laisser derrière elle. Adieu roulotte et cinéma, qui ne seront jamais restitués. Évacués dans des wagons à bestiaux, puis à pied, une marche forcée à coups de crosses, ils arrivent sur une colline, à Linas-Montlhéry, dans l’Essonne. « Ça a été terrible. Nous n’avions plus rien ni pour manger ni pour nous chauffer dans les baraques. Les gosses tombaient malades, des bébés mourraient, les gens dépérissaient. » Un épisode de l’époque résume bien le personnage. Raymond ne supporte pas de voir les gardiens du camp frapper à coups de louche un gamin qui avait faim et va le défendre à coups de poing. Quitte à en subir les représailles.

Plusieurs tentatives d’évasion, puis la résistance

De cet enfer, Raymond Gurême s’évadera deux fois. La première, il est rattrapé sur dénonciation du maire de sa commune natale, à qui il a demandé de l’aide. Nouvelle évasion, cette fois, il file en Bretagne où il trouve un emploi de travailleur agricole et fait plusieurs fois, malgré le risque, le voyage jusqu’à Linas-Montlhery pour apporter à manger à sa famille. Naturellement, il s’engage dans la résistance, et finit par se faire arrêter pour un vol de camion de vivres. Le voilà transféré en Allemagne. Là encore, il multiplie les évasions, et après plusieurs tentatives infructueuses, parvient à rejoindre la France en 1944 où il réintègre la résistance et participe à la libération de Paris. Mais pour le résistant Gurême, il n’y aura ni médaille, ni reconnaissance.

Alors que les derniers camps nomades ne ferment qu’en juin 1946, Raymond a perdu sa famille de vue. Il lui faudra attendre les années 1950 pour retrouver la trace des siens, partis en Belgique. Quant aux rescapés de ces camps, l’État français leur a tout pris. Ils n’auront aucune compensation et plongeront dans la misère. « Il n’y a jamais eu un centime de dédommagement. C’est quelque chose qui a créé un passif entre les familles et l’État », analyse François Lacroix. En France, une chape de plombs tombe sur l’histoire des camps tzigane . « En 1976, quand j’ai entendu parler de Linas-Montlhéry pour la première fois par des familles Roms, j’ai commencé à poser des questions. Le maire n’était pas au courant, et disait qu’il n’y avait aucune archive. Quant aux familles des paysans qui avaient vécu à proximité, une majorité disait qu’elles ne savaient rien », se souvient François Lacroix. Pire, « il y avait le silence de la police et des politiques, qui avaient géré le camp et dont beaucoup étaient restés en place ».

Un éternel combat contre les discriminations

C’est ce silence que Raymond Gurême a voulu rompre. Longtemps, il a essayé. « Mais personne ne voulait nous entendre », disait-il. Au début des années 2000, la situation évolue. Peu à peu, les archives s’ouvrent et des historiens commencent à travailler sur ces heures sombres de l’histoire française. Avec François Lacroix, ils commencent à militer pour une reconnaissance au niveau local et obtiennent la mise en place d’une stèle et d’une cérémonie annuelle sur le site de l’ancien camp d’internement de Linas Montlhéry, en face duquel Raymond Gurême a choisi de s’installer. « Ce qui l’a décidé à avoir une prise de parole publique, c’est sa volonté que les jeunes générations continuent son combat », explique Anina Ciuciu. Il faudra attendre octobre 2016 pour que le président François Hollande reconnaisse la responsabilité de la France dans l’internement de 6 500 Tziganes de France. Dans la foulée, la loi les obligeant à avoir un titre de circulation spécifique, datant de 2012, et modifiée en 1969, a été abrogée. « Ce ne sont pas les Allemands qui m’ont ramassé. Ce sont les Français, la police française », n’avait de cesse de rappeler Raymond Gurême. L’ancien résistant, lui, n’a reçu qu’une seule récompense de l’État français. En 2012, après la sortie de son livre témoignage, il est fait chevalier des Arts et des lettres, pour son combat contre les discriminations.

Pour autant, l’antitziganisme a la vie dure. Malgré les modifications de la loi, une majorité de communes continuent de refuser d’installer des aires d’accueil et beaucoup de celles qui le font, les mettent dans des zones de rebut. Alors qu’une grande majorité de Roms sont sédentaires, les mythes ont la vie dure et la classe politique française alimente la peur de l’autre au lieu de la contenir. En 2014 encore, Raymond Gurême, malgré son âge et ses faits d’armes, reçoit des coups de matraques lors d’une opération de police dans sa maison pour retrouver un membre de sa nombreuse famille (il a eu 15 enfants et 200 petits enfants). « Ce n’est pas à coups de matraques qu’on devrait traiter un ancien résistant et le survivant respecté d’un génocide », commente Samir Mile. La plainte, qu’il dépose ensuite, est classée sans suite début 2015. Une fois encore, l’État français a détourné les yeux.

Alors que cette grande figure de l’histoire de France s’est éteinte, le silence des autorités est assourdissant. « Il y a eu davantage d’hommages à l’étranger. En France, il n’y a eu qu’un communiqué de la Délégation interministérielle à l’hébergement et à l’accès au logement (DIHAL). Cela dit bien le problème. La seule parole publique qu’il y a eue, c’est celle d’une administration interministérielle qui s’occupe des aires d’accueil, d’une administration des marges, pas de l’État français », regrette Samir Mile. Pourtant, rappelle Anina Ciuciu, « Raymond Gurême est quelqu’un qui fait honneur au patrimoine national. Il incarne l’esprit de résistance et certaines valeurs dont nous pouvons être fières et qui sont en perte de vitesse aujourd’hui. »

Camille Bauer
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30 mai 2020 6 30 /05 /mai /2020 11:14
Anne Cousin (photo Ouest-France)

Anne Cousin (photo Ouest-France)

Anne Cousin est une militante associative et une figure de la vie sociale morlaisienne. Elle a écrit sur l'histoire des tirailleurs sénégalais à Morlaix (Retour tragique des troupes coloniales, Morlaix-Dakar, 1944) et a le désir de développer les relations entre Morlaix et Thiaroye et le Sénégal dans un but d'enrichissement culturel mutuel et de réappropriation d'une culture commune.

 

Morlaix Ensemble c’est oui.

Au fil des rencontres où je venais écouter et découvrir le programme de cette équipe diversifiée, j’ai ressenti une grande bienveillance entre les personnes à la fois différentes mais tellement complémentaires ce qui laisse supposer que cette communication permet de travailler ensemble sur du long terme. C’est aussi l’écoute et l’attention aux différentes populations et cultures en allant à la rencontre de tous dans les quartiers. J’ai vu une équipe qui n’imposait pas ses idées, mais un programme construit, qui s’est encore amélioré avec les échanges dans les quartiers, ou des besoins se sont exprimés, des réunions ouvertes à tous ou nous étions aussi acteurs des projets. C’est une parole qui pouvait être dite, écoutée sur tous les thèmes du quotidien. J’ai entendu des propositions innovantes sur la santé avec des moyens plus accessible, l’aménagement de notre territoire etc. Ce climat ouvert à tous laisse à penser que Morlaix Ensemble va animer la vie morlaisienne pour tous, que la solidarité sera là pour veiller sur tous les âges de la vie. C’est aussi respirer dans un climat fraternel.

Ce que nous pouvons attendre : c’est de garder les liens pour poursuivre à améliorer notre ville et les conditions de vie des morlaisiens. Contribuer à la réhabilitation des logements vides, permettre la culture pour tous et proposer des locaux aux associations culturelles qui ne sont pas dans de bonnes conditions, rendre la ville plus respirable en matière de pollution due à la circulation.

Anne Cousin, 29 mai 2020

 

Lire aussi:

Découvrez le comité de soutien de la liste Morlaix Ensemble, et, apportez votre soutien à votre tour!

Pourquoi Lucienne Nayet soutient Morlaix Ensemble

Pourquoi Anne Cousin soutient l'équipe de Morlaix Ensemble: Morlaix Ensemble c’est oui.

Pourquoi Jean-Claude Breton soutient Morlaix Ensemble dans les municipales à Morlaix

Pourquoi Glenn Le Saoût soutient Morlaix Ensemble

Ils s'engagent avec Morlaix Ensemble: Maha Hassan, écrivaine

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30 mai 2020 6 30 /05 /mai /2020 11:04
Pourquoi Jean-Claude Breton soutient Morlaix Ensemble dans les municipales à Morlaix

Voici un message de soutien de Jean-Claude Breton, responsable association, à la liste de Morlaix Ensemble, un soutien de poids de la part d'un homme qui consacre toute son énergie à développer les relations culturelles, universitaires et économiques entre le pays de Morlaix, la Bretagne et l'Inde:

"Je suis heureux de rejoindre le comité de soutien de Morlaix Ensemble, bien que ne votant pas sur Morlaix.
Pour 3 raisons principales:

  • Je partage largement les objectifs du programme et les moyens et méthodes proposées , ainsi que la présentation qui en a été faite au public. L’équipe qui les porte fait preuve d’une vision digne de soutien.

  • Plus personnellement, je considère fondamental qu’il y ait cohérence entre la Communauté d’Agglomération et la Ville Centre, condition indispensable pour exploiter enfin les potentiels du territoire, contrairement aux obstacles rencontrés durant les années passées, et cela même indépendamment de la couleur politique aux commandes.

  • L’alternance est un principe sain, qui ne dessert pas toujours les performances des équipes antérieures, mais donne aux nouvelles équipes la motivation et le drive nécessaires pour prouver leur compétence et obtenir l’adhésion".

Jean-Claude Breton, 29 mai 2020

 

Lire aussi:

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Pourquoi Guy Tandé soutient Morlaix Ensemble

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30 mai 2020 6 30 /05 /mai /2020 10:50
Guy Tandé, au centre avec le drapeau

Guy Tandé, au centre avec le drapeau

  Guy Tandé, retraité de l'hôpital, militant CGT, est un des piliers de la Maison du Peuple à Morlaix, il exprime dans ce message pourquoi il soutient Morlaix Ensemble pour le second tour des élections municipales à Morlaix:
 
Je soutiens votre liste aux municipales de Morlaix afin que peut-être! un programme de gauche puisse voir le jour à Morlaix et en espérant que vos élus soutiendront à l'avenir avec force la continuité des travaux de valorisation de la MAISON DU PEUPLE de Morlaix , patrimoine ô combien historique des travailleurs morlaisiens.
 
    Guy Tandé, 30 mai 2020
 
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Pourquoi Guy Tandé soutient Morlaix Ensemble
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29 mai 2020 5 29 /05 /mai /2020 19:30
Valérie Scattolin, Arnaud Hue et Christel Gélébart, représentants de l’intersyndicale Hop ! Morlaix, restent combatifs malgré les grosses incertitudes qui planent sur l’avenir du site breton de la filiale d’Air France. (Photo Laurent Aquilo)

Valérie Scattolin, Arnaud Hue et Christel Gélébart, représentants de l’intersyndicale Hop ! Morlaix, restent combatifs malgré les grosses incertitudes qui planent sur l’avenir du site breton de la filiale d’Air France. (Photo Laurent Aquilo)

Le Télégramme, 29 Mai 2020

Après le courrier adressé aux salariés par le PDG Pierre-Olivier Bandet, les représentants de l’intersyndicale Hop ! Morlaix espèrent pouvoir peser, avec le soutien des élus locaux, sur le destin d’un site en danger.
Rien dans le ciel bleu immaculé de Ploujean ne laisse présager les gros nuages noirs qui assombrissent l’horizon du site aéroportuaire de Morlaix, 280 salariés, exposé par les mesures drastiques de restructuration énoncées par Air France et sa filiale régionale Hop !, née en 2013 du regroupement de Brit Air, Régional et Airliner. Pourtant, personne n’est dupe des difficultés qui s’annoncent. « Aujourd’hui, c’est vraiment tout le site qui est menacé », confirment Christel Gélébart, Valérie Scattolin et Arnaud Hue, au nom d’une intersyndicale UNSA - CFDT - CGT - CFE-CGC qui ne s’étonne qu’à moitié de la précipitation avec laquelle les restructurations sont envisagées. « Le plan était déjà enclenché avant la crise du Covid-19, ce n’est qu’une accélération ».

« Le plan était déjà enclenché avant la crise du Covid-19, ce n’est qu’une accélération »
Pour autant, il n’est pas question de baisser les bras pour les salariés morlaisiens, qui refusent la musique d’une certaine fatalité qu’on semblerait vouloir leur jouer. « Il y a des travaux avec les élus pour mettre des obstacles sur une trajectoire qui semble déjà dessinée », expliquent leurs représentants, persuadés que le cours des choses peut encore être modifié. D’abord parce que rien n’est complètement acté dans les orientations prises par la direction, même si la fermeture de certains sites semble aujourd’hui la base de travail intangible du plan présenté par la direction de la compagnie.


Air France va-t-elle sacrifier Hop! Morlaix ?
Décision prévue mi-juin

C’est à la mi-juin qu’Air France présentera les contours plus précis d’un plan de restructuration de sa filiale régionale sur lequel la direction d’Hop ! travaille actuellement. Il reste encore quelques jours pour peser sur les arbitrages, qui semblent défavorables aujourd’hui au site morlaisien. Mais les salariés d’Hop ! Morlaix, fort du soutien des élus locaux, même si la voix un peu dissonante de la députée LREM Sandrine Le Feur les a pour le moins surpris, pensent que l’avenir peut encore s’inscrire dans le Trégor, à condition que les CRJ de Bombardier, héritage de Brit Air, soient privilégiés plutôt que les Embraer si l’entreprise opte pour un engin unique. Ils ont des arguments pour cela.

Ils sont financiers tout d’abord. « La compagnie possède la flotte de CRJ 700 en pleine propriété et les CRJ 1000 seront totalement financés en 2024. Et en termes de performances, le CRJ est plus économique ». C’est évidemment ce choix qui impactera directement l’avenir des 140 salariés attachés à la maintenance de l’avion canadien sur le site morlaisien, auxquels il faut ajouter une centaine de personnes au support et les 40 salariés de Hop training, une structure d’entraînement sur simulateurs dont la clientèle est extérieure à Hop ! pour 60 % de l’activité.

« Personne ne sait de quoi sera fait le transport aérien dans quelques années »
« Un impact énorme sur l’économie locale »

Mais au-delà du site Hop ! proprement dit, c’est bien l’ensemble de la filière locale qui est impliquée, avec sa filière d’apprentissage, quelques sous-traitants et l’économie induite par l’activité du site. « Tout cela a un impact énorme sur l’économie locale », confirment les porte-parole d’une intersyndicale prête à mener un combat déjà ancien mais qui s’annonce aujourd’hui plus difficile que jamais.

« Personne ne sait de quoi sera fait le transport aérien dans quelques années », font d’ailleurs remarquer des salariés craignant que le site de Morlaix ne soit sacrifié sur l’autel d’une restructuration à la hussarde pratiquée dans l’ombre de la crise sanitaire. Tous demandent prendre le temps d’une réflexion plus globale sur l’avenir du transport aérien et d’un court-courrier qui a, selon eux, toujours sa pleine et entière place à prendre dans l’aménagement du territoire et qui ne saurait être remplacé par des opérateurs low-cost à vocation touristique.

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29 mai 2020 5 29 /05 /mai /2020 16:23
Le Télégramme, 29 mai

Le Télégramme, 29 mai

Félicitations à notre camarade Jérémy Laine réélu adjoint au maire à Guimaëc dans l'équipe de Pierre Le Goff.

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29 mai 2020 5 29 /05 /mai /2020 15:59
MICHEL ONFRAY, DE LA DEROUTE A LA DERIVE... - Jean-Emmanuel Ducoin, L'Humanité

MICHEL ONFRAY, DE LA DÉROUTE A LA DÉRIVE...
Le mot «philosophe», dans la définition du Larousse, signifie: «Spécialiste de la philosophie. Qui fait preuve de calme et de sagesse.» Le bloc-noteur ne saurait dire s’il existe une explication psychanalytique à la déroute d’un philosophe, mais, celle de Michel Onfray ne nous étonne plus. Après ses charges contre Freud, après l’éloge de Charlotte Corday, après avoir fusillé une seconde fois Guy Môquet, après l’assassinat (d’une malhonnêteté confondante) de Jean-Paul Sartre, après avoir dénoncé ce qu’il appelle des «messes cathodiques» en faveur des immigrés qui feraient passer le sort des étrangers avant celui des Français qui souffrent, après avoir vanté la possibilité d’une gestion «libertaire du capitalisme» tout en assurant «ne pas être contre le capitalisme», l’auteur du Traité d’athéologie vient de franchir un cap décisif dans l’irresponsabilité. Michel Onfray crée donc une revue. Elle s’appelle "Front populaire" et devrait paraître en juin. Attention au quiproquo: l’emprunt à la référence historique est, en l’espèce, un détournement de sens assez grossier, une objurgation supplémentaire. Le «front» et le «populaire» d’Onfray, qu’il convient de prononcer en les séparant, comme il le réclame lui-même, ne s’accouplent pas pour honorer la glorieuse mémoire de 1936. Non, ladite revue vise à réunir les «souverainistes des deux rives», ce vieux serpent de mer gluant que d’aucuns nomment l’alliance «rouge-brun», sachant que de rouge il n’y a que du brun clairement affiché ou sournoisement masqué – l’histoire nous l’a assez enseigné. Jean-Pierre Chevènement et Philippe de Villiers ont déjà répondu favorablement. De bien belles «prises», n’est-ce pas, pour justifier une intention clairement politique. Précisons que les marqueurs supposément «de gauche», en tous les cas d’un certain internationalisme prolétarien, ne nous viennent que du seul Onfray – à condition de lui accorder un reste de crédit. Car les collaborateurs de «Front populaire» vont du RN au Printemps républicain, avec le soutien amusé de la Nouvelle Droite d’Alain de Benoist, ce qui en dit long sur les velléités identitaristes et nationalistes de l’offensive. Alain Policar, agrégé de sciences sociales et docteur en science politique, réagissait en ces termes, cette semaine, dans une tribune: «Ce clivage entre ‘’eux’’ et ‘’nous’’ s’exprime dans la préférence pour Proudhon contre Marx, telle qu’Onfray la résume : le premier est ‘’issu d’une lignée de laboureurs francs’’ alors que le second est ‘’issu d’une lignée de rabbins ashkénazes’’. On pourrait s’étonner que ces effluves d’antisémitisme ne gênent pas les militants du Printemps républicain, dont la marque de fabrique est sa dénonciation.»
De la déroute à la dérive, il n’y avait qu’un pas. Inutile de se convaincre que les balbutiements de certains intellectuels s’inscrivent dans une longue période dont le terme de droitisation n’épuise pas toutes les facettes, mais qui exprime la direction essentielle: elle ne brille pas par son tropisme de gauche. S’acoquiner avec Alain de Benoist, Élisabeth Lévy, Ivan Rioufol, Robert Ménard, l’identitaire breton Yann Vallerie, mais également Philippe Vardon, ancien du Bloc identitaire, sans parler de l’inénarrable professeur Raoult… Michel Onfray connaît sa notoriété, il en joue. Et s’il se revendique en «Zemmour de gauche», qu’y a-t-il de gauche à vouloir réactiver, avec ces gens-là, ce vieux mythe de la réunion des «deux rives»? Non seulement il salit l’idée même de souveraineté – économique ou populaire – mais il nie la réalité d’une gauche républicaine, laïque et antiraciste. Michel Onfray connaît l’Histoire. Il sait pertinemment où vont le conduire ses pas. Son idée de nouvelles «convergences» le propulse sur l’autre rive, celle d’une alliance tacite avec les extrêmes droites au nom d’une sorte de ­Je suis partout du XXIe siècle. Si la philosophie se doit de prendre des risques avec le monde réel, le monde réel de Michel Onfray, désormais dépourvu de bornes, a abandonné la philosophie.
///
Mon bloc-notes (également le lien ci-dessous), publié dans l'Humanité du 29 mai 2020...

Jean-Emmanuel Ducoin

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29 mai 2020 5 29 /05 /mai /2020 15:45
Des milliers de salariés des compagnies HOP et Air France sont directement menacés de perdre leurs emplois - Signez la pétition de soutien!
 

Des milliers de salariés des compagnies HOP et Air France sont directement menacés de perdre leurs emplois suite aux restructurations envisagées sur le court-courrier.

Le gouvernement, par la voix de Mr Bruno Le Maire, ministre de l’économie, a clairement imposé à Air France, de ne plus opérer de vols sur des lignes accessibles en moins de 2H30 en train uniquement au départ de l’aéroport d’Orly et de Lyon. Condition péremptoire à l’octroi de deux prêts d’un montant de 7 milliards d’euros.

L’Etat réclame la suppression de nombreuses lignes d’Air France, opérées en majorité par sa filiale HOP ! par soucis d’écologie et de rentabilité.

L’Etat appelle chaque partie à prendre ses propres responsabilités.

l’Intersyndicale de HOP ! ( CFE-CGC, CFDT, CGT,  FUC, SNPL, SPL,SNGAF, SNPNC, UNAC, UNPNC, UNSA ) demande au gouvernement de prendre ses responsabilités en appliquant les mêmes contraintes environnementales et les mêmes conditions d’exploitation, par le biais d’une législation, à toutes les compagnies aériennes notamment aux compagnies low-cost étrangères positionnées sur le réseau domestique.

Le site "HOP MORLAIX" est particulièrement menacé, site qui regroupe 276 emplois.

L'intersyndicale appelle à signer la pétition "POUR LA PRÉSERVATION DES EMPLOIS, POUR LA SURVIE DES TERRITOIRES"

 
 
Pour en savoir plus et pour signer, c'est ici:
 
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