Pour le collectif, il est indispensable, au contraire, de remettre le choix des élèves au centre de leur orientation. Comme le résume Prune Helfter-Noah, autre porte-parole du collectif, « il est temps de se saisir de l’opportunité que constitue la massification scolaire pour accroître enfin les places dans l’enseignement secondaire public ».

SOS Inscription. L’Unef s’attend à un grand nombre de recalés

L’Unef s’attend à une hausse du nombre de bacheliers recalés par la plateforme Parcoursup. Le syndicat étudiant annonçait, le 1er juin, l’ouverture du dispositif SOS Inscription, destiné à venir en aide aux néobacheliers (sos-inscription.fr ou 08 06 07 90 69). « L’an dernier, avec 931 000 inscrits sur Parcoursup, on avait eu 91 000 jeunes sans affectation, explique sa présidente, Imane Ouelhadj. Cette année, avec 936 000 inscrits et aucune augmentation significative du nombre de places, il y en aura forcément encore plus. »

Et le phénomène risque d’atteindre les entrées en master class, malgré les annonces en ce sens, « personne ne peut nous dire si des places supplémentaires ont été créées ou non. Des établissements, comme Sorbonne Université, refusent d’ailleurs d’en créer au motif qu’une baisse de la sélectivité dégraderait leur image » !

La jeune femme confirme par ailleurs que les orientations forcées, imposées à de nombreux jeunes par la plateforme, « conduisent à des taux d’échec énormes dès le premier semestre dans certaines filières ». Autant de preuves, pour l’Unef, d’un « système à bout de souffle ».

O. C