Le premier débat de l'après-midi était consacré à une analyse politique de la situation sociale.
Daniel Ravasio a évoqué la vague de plans sociaux qui affectent la Bretagne et le Finistère. Il a dénoncé le TSCG et plus largement la politique d'austérité du gouvernement ainsi que sa politique annoncée de restauration de la "compétitivité" sur le dos des droits des citoyens et des entreprises, politique qui est la conséquence d'un refus nettement perceptible désormais de remettre en cause le pouvoir de la finance. Le PS et ses alliés refusent de s'attaquer frontalement au pouvoir de la finance et, ce faisant, ne mettent pas en oeuvre une politique faite pour sortir de la crise. C'est une politique donnant la priorité à la rigueur, à la réduction des déficits, sur la relance économique et les besoins sociaux, une politique baptisée du nom trompeur pourtant de "redressement". Pourtant, même des économistes tout à fait en règle avec le capitalisme comme Joseph Stieglitz, disent que ces recettes d'austérité qu'on inflige aux peuples européens aggravent la crise et menacent de tuer le malade.
Un exemple frappant touchant la réforme fiscale et la taxation du capital est la reculade pathétique devant la révolte d'opérette des Pigeons.
Daniel Ravasio a marqué la nécessité pour le Front de Gauche de ne pas se mettre en retrait en comptant les points et en attendant de tirer parti lors des prochaines élections de l'échec du gouvernement socialiste à corriger les inégalités et la précarité. Il ne faut pas s'enfermer dans une position d'attente et croire que l'on va recueillir dans 5 ans les fruits de la déception des électeurs de François Hollande. Quand la gauche échoue, c'est en général l'ultra-droite qui en sort renforcée.
Nous devons être utiles ici et maintenant, accroître notre crédit en sensibilisant les gens aux enjeux des réformes, en étant une force de proposition constructive, en tentant de peser sur les choix politiques, ce qui n'adviendra que si nous parvenons oeuvrer à la mise en mouvement des citoyens pour plus de justice sociale et un refus de la fuite en avant libérale. Nous devons favoriser l'implication du peuple et des salariés pour pousser en faveur des changements attendus. Il y a vraiment la nécessité d'introduire un corps à corps avec les salariés, nos concitoyens, en partant de leurs problèmes et de leurs représentations de la réalité, pour nourrir et éclairer leur exigence de changement et aller au-delà du cercle des gens que nous touchons actuellement.
Mikaël Seillé a mis en avant des besoins sociaux fondamentaux qui ne sont pas satisfaits aujourd'hui, et qui le seront encore moins avec les dogmes de réduction des budgets publics, tel l'accueil collectif de la petite enfance.
Alain David a signalé que le gros problème aujourd'hui est la difficulté à faire renaître l'espoir dans la population, la croyance en la possibilité de mettre en oeuvre demain des solutions de progrès social. Beaucoup sont résignés car on enfonce la tête des gens en leur faisant peur, en leur parlant d'une régression sociale inévitable. On leur fait croire qu'il n'y a plus rien à faire face au développement complètement chaotique de l'économie financiarisée et mondialisée.
Il y a donc, ont convenu plusieurs intervenants, un énorme travail d'éducation populaire à faire partout, par différents moyens, en essayant de dépasser le cercle des destinataires habituels de notre discours.
Il faut le faire en se mettant à la place des gens, en adaptant notre discours à leur perception de la réalité. C'est ce qu'ont souligné en particulier Alain David et Nicole Labelle. Car aujourd'hui, la réalité, c'est que si le Front de Gauche a beaucoup grandi dans un électorat politisé de gauche, les catégories populaires, les ouvriers, sont plus attirés par l'absentation, la résignation ou le Front national (il a capté 31% de l'électorat ouvrier lors des présidentielles contre 11% pour JL Mélenchon).
On ne peut pas se contenter de faire des réunions publiques thématiques. Il faut aller voir les gens peu politisés là où ils sont, travaillent, consomment, vivent. Il faut renouveler l'expérience des porte-à-porte, des rassemblements citoyens dans les quartiers. Il faut être présent dans les luttes sociales, a souligné un camarade de Landerneau, chaque fois qu'elles requièrent notre appui car c'est à ce prix que nous retrouverons une crédibilité et un écho auprès de gens qui regardent actuellement la politique de loin, avec indifférence, ressentiment ou désillusion.
Le Front de Gauche a déjà réussi à fédérer une grande partie de la gauche politique qui refuse de se mettre au service du capitalisme et qui est prête à l'affronter pour changer de système: il doit maintenant devenir un vrai mouvement populaire, capable d'entraîner les "Français moyens" et de leur proposer un horizon crédible pour une vie plus belle et une société plus juste. Cela ne pourra se faire que si on ne choisit pas la facilité, que si on se frotte à des gens qui ne sont pas acquis à nos idées, à nos réflexes, que si on va vers eux. Cela demande de notre côté un engagement militant important, ainsi qu'un élargissement de nos bases militantes qui suppose également de bien faire vivre le Front de Gauche en interne. Car en face, les forces de l'argent sont bien organisées et redoutablement efficaces pour diviser, brouiller les repères, déplacer les responsabilités...
Le débat s'est aussi un moment fixé sur la question de savoir s'il fallait prioritairement parler des problèmes locaux ou internationaux et globaux, un intervenant de Ploujean nous reprochant de parler de la Grèce plutôt que de l'insécurité qui monte à Morlaix. François Rippe, parmi d'autres, a répondu que la souffrance sociale qui pouvait générer un climat d'insécurité était une conséquence de décennies de politiques libérales et que celles-ci étaient appliquées de manière encore plus brutale aujourd'hui, la Grèce étant en quelque sorte le cobaye et le laboratoire d'expérimentation de l'ultra-libéralisme austéritaire infligé aux peuples européens: ce pourquoi il nous importe au plus haut point, mais c'est difficile, de fédérer les luttes des travailleurs, des jeunes et des retraités européens. La domination de ce capitalisme financier arrogant qui partout, produit de la régression sociale, est un fait international, européen: les décisions que l'on prend ici ou là auront des prolongements chez nous, ce pourquoi il est absurde de répondre à la crise par le nationalisme chauvin.
Notre combat est un combat global contre le capitalisme qui développe une concurrence sauvage et sans entrave entre les individus, les salariés, les peuples, les communautés pour le profit des puissances d'argent: il doit aussi se mener sur un plan international, notamment au travers des journées d'action syndicales européennes et des manifestations internationales. Or, jusqu'à présent, c'est un niveau d'action qui n'est pas assez exploité.
Le deuxième débat s'est concentré sur la question de la démocratie, une démocratie bien mal en point en France comme dans beaucoup de pays occidentaux.
Christian Corre a rappelé les carences démocratiques observées ces dernières années: pouvoir grandissant des lobbies financiers et de leurs serviteurs, experts pratiquant souvent le conflit d'intérêt et formés dans les mêmes moules néo-libéraux; piétinement de la souveraineté du peuple après le NON au référendum sur le TCE en 2005 et la ratification ensuite du Traité de Lisbonne, crainte et mépris de la démocratie qui se poursuit avec la honteuse ratification sans mandat ni consultation populaire du TSCG, ratification qui de surcroît scelle une tromperie aggravée des Français par François Hollande; fabrique de l'opinion par des médias aux mains des puissances d'argent et brouillage des vrais enjeux des élections avec une personnalisation excessive au détriment des analyses des projets; présidentialisme qui donne tous les pouvoirs à un excécutif en place pour 5 ans sans contre-pouvoir populaire ou parlementaire; absence de représentativité des élus du fait du scrutin majoritaire uninominal et du refus de la proportionnelle; culture de la délégation de pouvoir et progression de l'absention.
Franck Simonnet a cherché à esquisser des pistes constructives pour donner un vrai contenu à l'idéal d'une implication citoyenne dans la vie publique, avec plus qu'une démocratie participative d'habillage, des budgets participatifs dans les collectivités et, à partir d'un modèle défini pour le domaine de l'encadrement citoyen de la recherche par le scientifique Jacques Testart, des conventions de citoyens tirés au sort mais formés élaborant des propositions et donnant des orientations en diverses matières (cf. le très intéressant dossier consacré aux propositions de Jacques Testart, qui viendra à Morlaix début avril comme Paul Ariès et Paul Jorion dans le cadre du Forum de l'Economie Responsable organisé entre autre à l'initiative d'Attac, dans la revue L'âge de fer n°63, avril 2012).
Hervé Penven a ensuite expliqué pourquoi la proportionnelle était absolument indispensable à la mise en oeuvre de politiques alternatives. Il a réaffirmé qu'il fallait refuser le piège de l'octroi d'une dose de proportionnelle aux législatives ou aux élections des conseillers communautaires. Comme le financement public des partis, ce n'est que des cacahouètes que l'on jette à des partis et des courants d'opinion exclus du système pour les tenir en bride et justifier la mainmise exclusive du PS et de l'UMP sur le pouvoir. Il faut faire de l'explication de la nécessité politique du passage à la proportionnelle un véritable thème de campagne politique, localement et nationalement. Actuellement, le PS se moque de nous avec ses 10% de proportionnelle qu'il serait prêt à consentir aux législatives: pour le Front de Gauche, ça ferait 4 ou 5 députés de plus, au mieux, le PS et l'UMP accaparant encore 50% des 50 à 60 sièges dévolus en fonction d'un scrutin proportionnel partiel. On nous retorque souvent que la proportionnelle rend un pays ou une collectivité ingouvernable, qu'elle donne le pouvoir aux minorités et rend les majorités de compromis instables, mais cela n'a rien d'inévitable. La situation de l'Allemagne, qui a un scrutin proportionnel élaboré mais authentique pour l'élection du Parlement fédéral, tout en jouissant d'une remarquable stabilité parlementaire, est un exemple.
La transformation des institutions, la fin du présidentialisme, du bipartisme, sont aussi les clefs du changement social, qui passera également par la démocratie dans l'entreprise, la prise de pouvoir des travailleurs sur leur outil de travail et des citoyens et des fonctionnaires sur les services publics. Le débat s'est ensuite concentré sur les difficultés de définir une stratégie efficace pour changer les modes de scrutin nationaux et locaux, et pour faire comprendre à la population, habituée au scrutin local et au scrutin uninominal à deux tours, la nécessité d'un tel changement.
Le troisième débat a porté sur l'activité et le devenir du Front de Gauche, principalement au niveau du pays de Morlaix.
C'est Pierre Le Steun qui a introduit le débat en restituant le contexte de l'apparition et de la croissance du Front de Gauche et en présentant les nouveaux défis que nous avons à relever.
Constance Adigard et Ismaël Dupont ont également évoqué ensuite quels seraient les objectifs et les besoins auquel viendrait répondre une création d'une association locale du Front de Gauche. Sur un plan national, des milliers de sympathisants non cartés du Front de Gauche se sont investis dans les campagnes législatives et présidentielles, dynamisant considérablement l'activité de notre rassemblement qui jusqu'à présent regroupait surtout des militants des partis constituant le Front de Gauche, et très majoritairement des communistes.
Cela nous a permis de nous enrichir en faisant se rencontrer dans une démarche de dialogue constructif et d'apports mutuels différents héritages politiques, en impliquant des citoyens moins politisés mais peut-être plus à même pour cette raison de s'adresser à la moyenne des Français. Cela a permis de renouveller notre potentiel militant, de donner une image conquérante du Front de Gauche à l'extérieur, d'apparaître comme la force neuve à gauche qui pourrait bousculer le jeu politique traditionnel.
A Morlaix, nous avons travaillé ensemble pendant la campagne dans un climat d'enthousiasme militant, de fraternité et de respect mutuel, prenant toutes nos décisions importantes de manière collective, chaque individu comptant pour un, en assemblée générale ou en réunions de bureau ouvertes à tous. Le fonctionnement du collectif était souple, ouvert à des volontés d'investissement et de militantisme à géométrie variable, à des projets individuels spontanés, et parfaitement collégial et démocratique.
Maintenant, il s'agit de montrer que le Front de Gauche peut exister en dehors des périodes électorales pour accomplir une tâche d'éducation populaire et être présent comme élément stimulateur ou de soutien dans les luttes sociales. Selon plusieurs d'entre nous, il faut aussi donner aux militants non cartés du Front de Gauche un pouvoir d'intervention et d'influence sur les décisions locales du Front de Gauche et sur les orientations de notre mouvement au niveau national.
Bien sûr, sur le plan national, le Front de Gauche fonctionne encore principalement à travers des dialogues et des compromis entre les états-majors des partis qui le composent, et des apports programmatiques d'intellectuels, de chercheurs, de syndicalistes. Il n'y a pas encore de vraie représentation des collectifs locaux et de la volonté des militants non cartés du Front de Gauche. L'architecture démocratique du Front de Gauche reste à construire, et ce n'est pas simple, car il peut y avoir des contradictions d'intérêt entre les partis qui le composent et un intérêt des partis à ne pas trop organiser le Front de Gauche indépendamment d'eux sous peine d'être relegués au second plan, voire même de disparaître à moyen terme.
Les partis, le PCF entre autres, sortent renforcés avec cette stratégie d'union de la gauche de transformation sociale, mais ils veulent contrôler son développement pour ne pas s'effacer et faire prévaloir un cadre idéologique pour la défense et le développement duquel ils ont créé le Front de Gauche.
Le Front de Gauche (idée émise par Alain David, entre autres), c'est un outil qu'on se donne pour faire bouger les choses, pour rassembler le plus largement sur des objectifs de rupture avec le libéralisme, la délégation de pouvoir, et de transformation sociale et écologique. L'acquis que l'on a à Morlaix depuis le point de départ il y a 3 ans, quand nous nous retrouvions à 6 ou 7 membres de partis dans les réunions de concertation du Front de Gauche, et à 30 ou 40 dans les réunions publiques thématiques, est considérable. Nos résultats électoraux sur Morlaix ont été à l'avenant: 15% lors des présidentielles, 9% lors des législatives. En même temps, il faut se garder de s'enfermer dans un nouveau parti bardé de certitudes et jouant en solo: il faut continuer à dialoguer et réfléchir avec les autres, construire des fronts de lutte, travailler avec des gens qui n'adhèrent pas ou ne cotisent pas au Front de Gauche, fédérer tous les militants à l'intérieur des partis qui constituent le Front de Gauche.
En même temps, le Front de Gauche porte beaucoup d'espoirs, entre autres celui de devenir un mouvement populaire, un vecteur de re-politisation et un instrument d'émergence d'une nouvelle culture politique, produit de la fusion de traditions politiques qui gardent une actualité et d'une adaptation aux enjeux nouveaux de l'époque. Cet espoir, nous ne devons pas le decevoir en restant trop timorés et en ne reconnaissant pas de souveraineté aux militants non cartés du Front de Gauche, qui pourraient alors être déçus et s'éloigner. Car le Front de Gauche reste une réalité neuve et fragile, dont il faut ranimer la flamme régulièrement. L'implication des militants non cartés du Front de Gauche dans la définition des orientations nationales est aussi un moyen de faire prévaloir un intérêt général du Front de Gauche au-délà des intérêts particuliers qui peuvent être parfois contradictoires des partis qui composent le Front de Gauche.
La volonté de créer une association du Front de Gauche du pays de Morlaix découle de cette motivation générale, de cet attachement à un développement citoyen et démocratique du Front de Gauche, de cette volonté d'en faire autre chose qu'une simple coalition électorale maintenue sur la durée. Il faut travailler nos propositions, définir notre activité avec toujours plus de citoyens. Le Front de Gauche n'est pas un nouveau parti d'avant-garde, il a vocation à mettre en mouvement, à faire sortir de l'inaction politique un nombre croissant de citoyens pour qu'ils prennent en main eux-mêmes leur destin. Il doit co-élaborer ses propositions avec la population.
Cette volonté de passage en association découle aussi de motivations plus prosaïques et de besoins immédiats:
- Il faut retrouver le contact avec la centaine de personnes inscrites dans le collectif Front de Gauche pendant les présidentielles et législatives.
- Il faut un fonctionnement autonome vis à vis des partis, du PCF notamment, le plus organisé sur le plan local. Il faut donc des finances propres. Il faut par conséquent des cotisations, un trésorier, une association.
- Il faut également, tout en gardant un processus de décision très ouvert et collégial, définir un peu plus clairement le partage des tâches et des responsabilités pour que ceux qui agissent le fassent "avec un mandat" et que toutes les tâches ne rétombent pas sur les mêmes personnes.
Est-ce que, à cette association, il faut donner des statuts rigides, faits pour vérouiller un fonctionnement bien défini que nous jugerions exemplaire pour l'avenir du Front de Gauche?
Rien n'est moins sûr, ont jugé beaucoup d'intervenants, car il ne faut pas aller trop vite en besogne, sous peine de ne faire que du provisoire et d'aller à l'encontre de nos objectifs de renforcement du Front de Gauche en faisant naître des résistances et des inquiétudes, sachant aussi que les militants des partis qui composent le Front de Gauche (PCF, Parti de Gauche, Gauche Anti-Capitaliste, GU, Fase) vont avoir leurs congrès dans les prochains mois où ils pourront décider souverainement de la manière dont ils conçoivent l'avenir du Front de Gauche, ce qui aura des conséquences sur notre mode de fonctionnement. Par ailleurs, une association loi 1901 aux statuts trop rigides pourrait créer un nouvel appareil, une nouvelle structure lourde et un peu fermée propre à décourager la généralisation de l'initiative et l'implication citoyenne.
Nous avons fait le choix d'un passage en association du Front de Gauche du pays de Morlaix, en se donnant le temps de penser collectivement des statuts et des règles de fonctionnement durables.
Il reste des points de débats en suspens, qui devront être étudiés en réunions du Front de Gauche, mais aussi auparavant en réunion de la section PCF pour ce qui nous concerne:
- Est-ce que les militants des partis politiques devront payer une cotisation supplémentaire (et si oui, moins forte pour tenir compte de l'apport financier qu'ils versent déjà, et qui profite au Front de Gauche sur le plan local ou national) pour être adhérents à l'association du Front de Gauche du pays de Morlaix? Est-ce que ce sera les sections de leurs partis qui reverseront une partie de leur cotisation déductible d'impôt au Front de Gauche Morlaix, proportionnellement au montant de celle-ci et aux revenus de l'adhérent?
- Comment calculer la progressivité de la cotisation? Entre quelles limites? 5 à 50 euros? 10 à 100 euros? Combien avons-nous besoin de recettes pour fonctionner politiquement?
- Faut-il considérer que des adhérents peuvent être non cotisants? Faut-il faire une place dans les réunions à des sympathisants qui ne cotisent pas parce ce qu'ils ne veulent pas "s'encarter"?
- Peut-on aller faire une association à présidence collégiale, sans Conseil d'Administration conduit de manière classique par des président, président-adjoint, trésorier, trésorier-adjoint, secrétaire-secrétaire adjoint, toute constitution associative classique qui obligerait à veiller à un équilibre entre les partis et les non cartés au sein du bureau et du CA?
- Quelle devra être la prise en compte des partis, de leurs décisions et orientations, dans cette association du Front de Gauche Morlaix, sachant que le Front de Gauche est labellisé par les partis qui l'ont constitué?
- Quelles seront les règles présidant aux votes et décisions? Notamment au moment des choix à faire lors des scrutins électoraux?
Tous ces points sont à éclaircir dans les semaines et les mois à venir mais ces Rencontres du Front de Gauche ont clairement illustré une volonté partagée de continuer à travailler ensemble, d'intensifier notre effort collectif pour faire grandir une alternative sociale, démocratique et écologique à la domination du libéralisme pro-capitaliste.
Compte-rendu (imparfait et incomplet, car réalisé essentiellement de mémoire) rédigé par Ismaël Dupont le 20 octobre 2012.
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