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9 avril 2013 2 09 /04 /avril /2013 17:45

 

Les coupeurs d’ailes

 

Qui sont les coupeurs d’ailes ?

 

La vie est un combat

De la naissance à la mort

 

Sans état d’âme, sans crier gare

Les coupeurs d’ailes arrivent

C’est avec tristesse, désarroi

Que le couperet tombe

 

Hélas, lorsqu’ils frappent,

C’est déjà presque trop tard pour réagir

Je veux parler, vous l’avez deviné, des licenciements

 

Le mal est fait

Ceux qui vivotaient ou vivaient se retrouvent

Du jour au lendemain anéantis, frustrés, perdus

Leur vie devient galère

Du nord au sud, de l’est à l’ouest

Ils courent, ils sautent, broient du noir,

Ils cherchent, ils espèrent et…qui sait…

Trouvent un autre travail ou sombrent dans la misère

 

Qui est responsable ?

 

Monique David

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8 avril 2013 1 08 /04 /avril /2013 18:16

Un traité européen signé, malgré les promesses électorales, sans la moindre modification ; l’austérité imposée à la population alors que les robinets sont grands ouverts pour les grandes entreprises ; un accord concocté par le MEDEF et accepté par certains syndicats qui met à mal le droit du travail et supprime les garanties dont bénéficient encore les salariés ; un gouvernement « de gauche » qui transforme cet accord liberticide en projet de loi qu’il impose à sa majorité de voter tel quel ; un ministre des finances chargé de lutter contre la fraude fiscale qui possède depuis 20 ans un compte non déclaré à l’étranger et qui, jusqu’au dernier moment ment au pays et aux parlementaires déclarant « sur l’honneur » qu’il n’en a jamais eu ; …

 

Tout cela illustre l’effarante porosité, les accointances toxiques qui existent au sein de l’oligarchie économique, politique et médiatique qui, depuis des dizaines d’années, toutes alternances confondues, tient le haut du pavé au service exclusif de l’appétit et des exigences de l’argent-roi.

 

Ce n’est pas ce qu’ont voulu celles et ceux qui , en battant Sarkozy il y a moins d’un an,  espéraient un changement de politique. On comprend leur désillusion, leur amertume, leur colère, leur dégoût et la nausée qui les saisit parfois.

 

La droite, devenue subitement amnésique par rapport à ses responsabilités dans la situation du pays, et l’extrême-droite veulent en tirer profit. L’ancienne majorité en lorgnant sur les possibles progrès de 2014 et le Front National en développant dans tous les médias généreusement mis à sa disposition le thème du « Tous pourris ! ».

 

Dans ce contexte la responsabilité de tous ceux qui veulent un véritable sursaut est énorme. Face aux flots de démagogie des uns et à la volonté de minimiser la situation en la ramenant à la dimension d’une dérive personnelle de Cahuzac des autres, il s’agit, sans exclusive, de rassembler contre la Finance et l’austérité toutes les forces qui ont voulu le changement en mai dernier. Il s’agit de montrer que ce système et ce régime touchent à leur fin. Qu’ils sont incapables de répondre aux besoins et aux défis de notre temps. Qu’il est indispensable et urgent de révolutionner la démocratie.

 

C’est le sens de la grande marche pour la VIème République du 5 mai à Paris qui se donne pour objectif d’ouvrir la voie à une véritable alternative politique dans notre pays.

 

Depuis trop longtemps notre peuple est privé du droit de peser véritablement sur les choix qui concernent et sa vie et l’avenir du pays.

 

Le refus obstiné de la proportionnelle qui seule permet de représenter fidèlement l’opinion des Français, la généralisation de la délégation de pouvoirs, la marche permanente vers un bipartisme institutionnalisé n’ont pas d’autre objectif que de maintenir indéfiniment la mainmise de cette oligarchie sur tous les aspects de la vie du pays, quelle que soit l’opinion des Français.

 

Il est urgent de remettre les choses à l’endroit et de redonner réellement au peuple la primauté que lui reconnaît la constitution lorsqu’elle affirme qu’il est à l’origine de toute souveraineté.

 

L’heure n’est donc ni au « tous pourris » ni au « coup de balai » mais au rassemblement de toutes celles et tous ceux qui veulent prendre leur place dans la construction de cette  Nouvelle République.

 

Alain DAVID

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7 avril 2013 7 07 /04 /avril /2013 07:22

C'est un homme obstiné, d'une détermination peu banale, qui travaille trois ou quatre heures par jour pour s'informer tout azimut, monter des dossiers, des argumentaires, interpeller les élus et ses camarades vendeurs colporteurs de presse. Cela fait sept ans que Fabrice Clémenceau, qui connaît son sujet sur le bout des ongles et se montre un militant passionné de la cause des VCP, est vendeur et livreur indépendant travaillant pour le Télégramme. Ayant débuté sa carrière professionnelle dans les Travaux Publics, il a commencé à assurer les livraisons de journaux pour avoir un salaire d'appoint en parallèle de son métier de pompiste à Pleyber-Christ. C'était un peu dur de travailler 35 heures et la nuit en plus, 7 jour sur 7, et il a décidé à l'époque de faire du boulot de VCP son unique occupation professionnelle alors que pour une partie des VCP, ce travail est perçu comme un complément de retraite ou de salaire. Depuis plusieurs années maintenant, il anime et initie la lutte des VCP pour améliorer leurs conditions de travail.

 

Le Chiffon Rouge: quelles sont vos conditions de travail en tant que VCP?

 

Fabrice Clémenceau: Je gagne environ 900 euros par mois (ceux qui ont le plus de clients et les meilleurs pourcentages peuvent avoir un peu plus de 1000 euros) en me levant tous les jours à 1h45 et en rentrant chez moi à 7h, et en occupant une demi-journée par mois à remplir les factures et les papiers en lien avec mes clients et mes livraisons. A cela, il faut enlever environ 250€ par mois d'essence utilisée pour le travail (un plein toutes les semaines), sans compter l'entretien du véhicule (frein, amortisseur, révision, usure...) et l'assurance. Sur une année complète, on peut très certainement enlever 300 à 350€ de frais à ces 900 €: vous pouvez constater vous-mêmes ce qui reste. On est payé sur le nombre de journaux livrés: on touche environ 13 centimes par journal vendu au client 85 centimes d'euros. On a également une indemnité de 13 centimes par kilomètre effectué, alors que la base fiscale oscille entre 34 et 40 centimes. Le Télégramme, contrairement au Ouest France qui emploie 80% de livreurs salariés, ne travaille qu'avec des VCP indépendants.

Les travailleurs indépendants dits " vendeurs colporteurs de presse" exercent sous plusieurs statuts différents, sans vrai contrat de travail, dans la précarité la plus totale. Ils sont 32000 en France et 700 à travailler pour le Télégramme (12 rien que sur Morlaix), dont ils réalisent 80% des ventes (le reste étant assuré par la grande distribution, les maisons de la presse).

Ils sont obligés à une assiduité sans faille, ils travaillent 364 jours par an, la nuit entre 1h et 8h, par tous les temps... Ils n'ont aucun repos légal, aucune vacance, ni dimanche, ni jour férié.

Ils ont environ 3 à 4 heures de livraison par nuit mais ils doivent aussi compter quelques heures gratuites en plus le jour pour téléphoner aux clients, organiser les tournées, encaisser les factures, interrompre provisoirement des abonnements, tous ces frais de gestion étant à leurs charges, comme l'avancement des impayés des clients. Ils sont payés environ 8,50€ de l'heure, sans compter l'amortissement de la voiture, soumise à rude épreuve, et ne peuvent  donc toucher ni indemnité maladie, ni congé payé, ni chômage. Quand ils ont besoin d'un remplaçant pour assurer leur tournée en cas d'absence contrainte ou volontaire, ils doivent débourser 30€ pour lui par jour, avec une indemnité maladie de 2/3€. Sur les 25€ par mois que fournit un client au Télégramme pour son abonnement, le VCP ne touchera que 3,50€.  

Beaucoup de ces VCP ont par nécessité un deuxième boulot la journée (ou le métier de VCP est lui-même un appoint à un premier travail pas assez rémunérateur), car ils ne parviennent évidemment pas à vivre sur les seules commissions, indemnités kilométriques et pourcentages (dépendant du nombre de journaux à distribuer et du nombre de kilomètres à réaliser: entre 15 et 21%) liés à la distribution des journaux: certains travaillent à 35h pour la distribution de la publicité où ils sont tout aussi mal payés par les grosses entreprises qui ont aussi des liens avec les journaux (Adrexo avec Ouest-France, Mediapost avec le Télegramme), d'autres travaillent dans des entreprises de nettoyage, soit dans des emplois tout aussi précaires.

Ils peuvent avoir une prime de prospection de 30 euros pour un nouveau client trouvé, mais ceux-ci ne courent pas les rues, et la plupart du temps, c'est l'éditeur qui leur assigne leurs tournées.

La protection sociale, jusqu'à présent, est très très défaillante. On a 2 à 3€ la journée quand on est en arrêt maladie et le remplaçant qu'il nous faut trouver nous coûte 30 à 35%. Du coup, la plupart des VCP continuent à travailler malades.

Le calcul des trimestres de cotisation pour les retraites est basé sur le nombre de journaux vendus. De fait, les VCP n'ont que 1 trimestre et demi ou 2 trimestres validés par année. Ils n'ont actuellement que des droits à la retraite ouverts à 67 ans et sont bien souvent condamnés au minimum vieillesse. Pour améliorer leurs pensions de retraite, les VCP réclament de pouvoir cotiser au réel et non sur une base forfaitaire. Cette mesure ne coûterait rien à l'Etat.

L'URSAFF permettrait qu'on cotise au réel, 4 trimestres par an. Mais souvent les éditeurs de presse ne veulent pas.

 

Le Chiffon Rouge: quelles sont vos revendications?

Fabrice Clémenceau: De l'Etat, les VCP attendent une prise en charge de leurs absences pour raisons de maladie par des indemnités journalières dignes de ce nom leur permettant de payer le remplaçant.

Pour les dimanches et les jours fériés, ils réclament une prime identique pour les VCP à la hauteur de 8€.

Comme d'autres travailleurs indépendants, ils veulent un droit à bénéficier d'une récupération de la TVA payée:

- sur le carburant, en prenant en compte le nombre de kilomètres parcourus dans l'année pour la livraison et le prix moyen annuel du carburant multiplié par 19,6%.

- sur l'achat du véhicule, car il est anormal qu'ils payent une taxe sur leur seul outil de travail.

Les VCP attendent aussi une meilleure protection contre le licenciement: actuellement, les éditeurs peuvent se passer d'eux entre 48h et 15 jours, ce qui est un formidable moyen de pression. Les VCP doivent aussi pouvoir cotiser aux Assedic pour bénéficier d'une indemnité chômage, ce qui n'est pas le cas actuellement.

Plus immédiatement, les VCP du Télégramme attendent un relèvement des indemnités kilomètriques de 13 à 20 centimes d'€ le kilomètres, sachant qu'ils travaillent avec leurs voitures, bonnes à changer au bout de 4-5 ans, dont les frais d'entretien augmentent, les disques et les roues s'usent, sachant aussi que l'indemnité kilométrique au Ouest France est de 20 centimes d'€ le kilomètre, à Médiapost de 39 centimes du km, et que c'est encore inférieur au forfait fiscal standard pour remboursement des frais de transport aux salariés.

Depuis 2009, une aide directe au portage a été donnée par l'Etat aux groupes de presse - et ainsi le Télégramme a récupéré 8 millions d'euros d'aide d'Etat en 3 ans, mais cette aide n'a aucunement été redistribuée au VCP. Certains éditeurs de presse ont embauché, mais en réduisant les tournées des VCP déjà installés, ce qui a créé une nouvelle perte de pouvoir d'achat pour eux.

Sarkozy voulait de l'embauche comme contrepartie aux aides d'Etat: les éditeurs ont coupé les tournées en deux ou les ont amputé d'un tiers, ce qui leur a permis d'embaucher à moindre frais, en rognant sur le pouvoir d'achat des VCP déjà installés. Une tournée de 300 clients, ils l'ont ramené à 200. Les VCP qui ont travaillé pendant des mois à récupérer des clients alors qu'on leur en a enlevé d'autres d'autorité et du jour au lendemain, l'ont eu mauvaise. C'est ça qui est ambigü et désaventageux dans notre statut: nous avons tous les désavantages du travailleur indépendant mais un lien de subordination réel existe avec notre éditeur de presse, en l'occurrence le Télégramme, qui décide de nos tournées, de nos clients....

Augmenter les revenus des VCP du Télégramme n'a sans doute pas été la priorité de l'entreprise qui a préféré investir dans Tébéo ou dans des nouveaux locaux à Brest.

La solution optimale et la plus protectrice pour les VCP du Télégramme serait probablement d'obtenir pour ceux qui le souhaitent un statut de salariés. Le Télégramme y avait pensé à un moment mais s'était ravisé car des études avaient montré que cela lui coûterait plus cher. Les salariés y trouveraient toutefois une toute autre sécurité professionnelle avec un droit à bénéficier de conventions collectives, de contrats de travail, de protections contre le licenciement, le chômage, pour la retraite et les congés-maladie. Ils pourraient peut-être même à terme exiger qu'on leur fournisse des véhicules.

Avant cela, nous avons fait des propositions plus immédiatement réalisables au Télégramme avec qui nous sommes en négociation depuis le 13 mars, des mesures qui ne coûtent rien ou presque, sur lesquels nous demandons que le Télégramme se prononce: participer à la négociation pour fournir une mutuelle à moindre coût pour ses 700 VCP, prendre un partenariat privilégié avec un garage afin de baisser de 20 à 30% le coût de l'entretien de la voiture pour les VCP.

 

Le Chiffon Rouge: quel est ton parcours au niveau syndical et où en êtes-vous de vos démarches de revendication et de sensibilisation pour que votre situation s'améliore?

Fabrice Clémenceau: Au départ, j'étais plutôt proche de la CGT. Au Télégramme, il existait un syndicat CGT des VCP dont j'étais le secrétaire général. On était entre 15 et 20 adhérents.

Mais au Télégramme, il existait un syndicat CGT des VCP. J'y ai adhéré: on était entre 15 et 20 adhérents.

J'ai quitté ce syndicat à la suite de divergences d'opinions sur les actions à mener. Moi, je voulais qu'on aille plus loin dans les actions: qu'on aille voir un avocat pour voir si on ne pouvait pas lancer une procédure pour que le Télégramme nous reverse une partie de ses exonérations de charge patronale, qu'on aille au ministère de la culture, qu'on engage un bras-de-fer avec la direction.

Les VCP syndiqués étaient d'accord pour engager les frais au nom du syndicat pour que l'avocat lance les poursuites judiciaires qu'il pensait parfaitement gagnables mais le bureau de mon syndicat n'a pas suivi. J'ai été un peu écœuré et j'ai décidé avec quelques autres de monter un syndicat indépendant des vendeurs colporteurs de presse où l'on fonctionne sur un principe de consultation de tous en permanence, de mobilisation constante pour nos propres intérêts en tant que VCP.

Au début, ce syndicat que j'anime recrutait seulement au Télégramme mais l'ambition à toujours été de l'élargir aux VCP d'autres titres de presse désormais des VCP de Sud-Ouest et d'un autre journal du midi s'apprêtent à nous rejoindre.

L'Etat nous reconnaît comme un interlocuteur national et nous invite à la table des négociations et des discussions sur l'avenir de la presse. Nous sommes logés à la même enseigne que la FILPAC-CGT.

Notre travail trouve là une première récompense. Il faut dire que nous avons multiplié les démarches pour obtenir des rencontres sur la base de la transmission d'éléments solides.

J'ai été reçu deux fois par Marylise Lebranchu (le 12 octobre 2011 et le 21 mai 2012), une fois par Agnès Le Brun (le 7 juin 2012), une fois à la préfecture avant une opération escargot (le 8 mars 2012), deux fois par le ministère du travail à Paris ( 12 avril et 14 novembre 2012), deux fois par le ministère de la culture (8 décembre 2012 et 1er mars 2013), une fois au cabinet du Premier Ministre (3 octobre 2012). Le prochain rendez-vous, c'est en avril à l'Elysée, auprès de collaborateurs du Président Hollande. A chaque fois, nous allons à Paris avec nos deniers personnels et nous faisons l'aller-retour dans la journée pour pouvoir prendre le service dans la foulée. C'est éreintant, cela représente beaucoup d'investissement pour nous, mais nous avons une détermination partagée et sans faille. Je sais qu'on ira jusqu'au bout et qu'on va y arriver. Déjà, à force de "harceler" les décideurs par mails et téléphone, on finit par être écouté. Il ne faut pas être complexé. Notre situation est inacceptable. Il faut que ça se sache et que ça change car on ne peut tolérer une telle exploitation, une telle précarité. On travaille bien ensemble: tout se décide collectivement - les contacts, les manifs, les actions. Malheureusement, beaucoup de VCP ont peur pour leur emploi, peur de se faire virer, peur pour leur pouvoir d'achat, et comme on ne se connaît pas tous et que nous avons parfois des situations distinctes, il n'est pas évident de se mobiliser très fortement et nombreux. Mais ça finira par se faire, et là, ça pourra aller loin.

Aujourd'hui, j'ai bon espoir qu'une nouvelle charte des VCP soit signée, plus intéressante et protectrice pour nous, au niveau national à l'occasion de la réorganisation de l'économie de la presse. On m'a donné des éléments tendant à penser qu'il y allait avoir des choses de débloquées dessus. Par contre, il faudra toujours se battre pour que cette nouvelle charte que nous attendons tous soit appliquée au niveau du Télégramme.

 

 Entretien réalisé le 24 mars 2013.

 

 

 

JOURNAL REGIONAL DE FRANCE 3

Colporteurs de presse cherchent statut

Ils travaillent 362 jours par an pour livrer les quotidiens aux abonnés dès le petit matin. Salariés pour l'URSSAF, travailleurs indépendants pour les impôts... leur statut hybride les handicape.

  • Par Antonin Billet, publié le 30/03/2013
Fabrice livre chaque matin environ 250 exemplaires du Télégramme aux abonnés du quotidien.
Fabrice livre chaque matin environ 250 exemplaires du Télégramme aux abonnés du quotidien.
 
 
Dans notre reportage vidéo, nous suivons Fabrice qui livre chaque matin environ 250 exemplaires du quotidien le Télégramme. Il travaille 362 jours par an : pas de jours fériés ni de congés payés. Sa journée de travail commence vers 2h du matin pour s'achever vers 7h.

Sa paie : entre 14 et 20 centimes d'euros par journal livré. Cela lui fait un salaire d'environ 900 euros par mois.

Côté protection sociale, cela n'est pas terrible : l'une de ses collègues qui avait pris dix jours d'arrêt maladie a touché... 28 euros !

Pour défendre sa profession et lui donner un vrai statut, il se rendra le 10 avril prochain à l'Elysée.

 

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7 avril 2013 7 07 /04 /avril /2013 07:07

Dans le cadre du Forum Economie Responsable/FER qui se tiendra à l'Auberge de jeunesse de Morlaix les 19 et 20 Octobre 2013, où des porteurs d'alternatives au modèle économique dominant viendront présenter leurs expériences,  quelques événements printaniers vous sont proposés en ouverture : 

 

Conférence / débat - Mardi 9 avril 2013 - 20h30 - Espace du Roudour, St Martin des Champs (Finistère)

Capitalisme, Science et Humanité

Avec Paul Jorion, anthropologue, sociologue,spécialiste de la formation des prix

Et Jacques Testart Biologiste, directeur de recherche honoraire à l'INSERM, président de la Fondation  Sciences citoyennes.

Animée par Agnès Sinaï,  journaliste indépendante (Le Monde diplomatique, La Revue durable, Actu-environnement), membre du comité de rédaction de la revue Entropia, co-fondatrice de l’Institut Momentum.

 

Réservation impérative (voir tract en PJ)

 

 

Ciné / Débat - Mardi 16 avril 2013 - 20h30 -  cinéma la Salamandre  - Morlaix (Finistère)

« Le grand retournement » Un film de Gérard Mordillat.

 

 

L'équipe du FER soutient également  les évènements suivants, auxquels elle sera

présente :

- Les 18 et 19 mai 2013, fête de la Bretagne aux Jardins Solidaires

- Le 30 mai 2013, conférence de P. Derudder sur les monnaies locales


  

 Ceux qui portent le Forum

 

Au départ, l’idée vient du groupe ATTAC Morlaix, qui a sollicité d’autres acteurs locaux : le RESAM (Réseau des associations du Pays de Morlaix), l’ADESS (Pôle de développement de l'Economie Sociale et Solidaire du Pays de Morlaix), le CPIE du Pays de Morlaix, et aussi l’association Bretagne durable, avec son site internet participatif,  histoire de F.E.R ensemble !

http://forumeco.wordpress.com/

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7 avril 2013 7 07 /04 /avril /2013 06:59
L'Accord National Interprofessionnel qui est débattu en ce moment à l'Assemblée Nationale pour être transposé dans la loi est une régression sociale majeure.
Il "sécurise" les intérêts des employeurs et leur droit de licencier plus facilement. Il réintroduit les accords "compétitivité emplois" défendus par Nicolas Sarkozy: des accords d'entreprise signés dans des contextes de chantage à l'emploi donneraient le droit de contraindre à des baisses de salaires, des augmentations du temps de travail, des mobilités forcées.
Contrairement à ce que répètent le MEDEF et le gouvernement Ayrault, le problème, ce n'est pas le coût du travail, c'est le coût du capital et de la domination de la finance.
Nous appelons les salariés et les citoyens de la région de Morlaix à participer très nombreux à la journée de grève et de mobilisation du mardi 9 avril, à l'appel des syndicats CGT, FO, FSU et Solidaires, et à se rassembler devant la place de la mairie à 11h pour empêcher le MEDEF de faire la loi et dire aux députés de gauche qu'ils n'ont pas de mandat ni de légitimité pour voter l'ANI, qui vide le code du travail de son contenu protecteur pour les salariés et fait de la précarité le nouveau modèle dominant.     
Le FRONT DE GAUCHE du PAYS de MORLAIX 

 

front de Gauche Morlaix


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6 avril 2013 6 06 /04 /avril /2013 14:23
Le Parti Communiste du pays de Morlaix appelle les salariés et les citoyens à participer en nombre à la journée de grèves et de manifestations contre l'ANI organisée le mardi 9 avril par la CGT, FO, FSU et Solidaires et à manifester à 11h place de la mairie à Morlaix. 
 
Il faut tout faire pour dissuader les députés de gauche de voter ce texte scélérat, véritable arme de destruction massive contre les droits des salariés dans notre pays.
Nous appelons les citoyens à se révolter contre l'approfondissement en cours de la domination du capitalisme sur leurs vies, qui génère la destruction méthodique des protections et des droits collectifs hérités des luttes sociales et du programme du Conseil National de la Résistance.
C'est ni plus ni moins que le caractère protecteur du code du travail et la primauté de la loi de la République sur la domination patronale qui sont remis en cause par le projet de loi sur la flexibilisation du marché du travail basé sur l'accord conclu sous la pression du gouvernement  entre le MEDEF et trois organisations syndicales minoritaires.
Avec un nouveau recul de l'âge de départ à la retraite en ligne de mire et une réduction des services publics et de la protection sociale pour remplir les objectifs absurdes du Traité Budgétaire Européen, le gouvernement inscrit sa politique dans la continuité de celle de Sarkozy et des préconisations ultra-libérales de la Commission Européenne. C'est une trahison des citoyens qui en votant Hollande attendaient une politique de progrès social et c'est surtout un non-sens économique puisque la crise s'amplifie avec l'austérité et la précarisation des salariés.  
Avec le Front de Gauche, le Parti Communiste sera de toutes les luttes pour défendre les intérêts du monde du travail et des précaires et proposer une alternative à la domination de plus en plus brutale de la finance sur nos sociétés. 

 

Communiqué du Front de Gauche Morlaix, 5 avril 2013.

 

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6 avril 2013 6 06 /04 /avril /2013 13:57

Communiqué du Front de Gauche

Vendredi 5 avril 2013


 

Affaire Cahuzac - Marche Dimanche 5 Mai 2013

L’affaire Cahuzac suscite la colère et la nausée. D’une gravité extrême, elle ne révèle pas seulement l’absence de probité et d’honnêteté d’un homme. Elle met à jour, une nouvelle fois, un système oligarchique profondément néfaste, une démocratie à bout de souffle, la collusion grandissante entre les hautes sphères financières et celles de l'Etat. Il faut mettre fin au règne de la finance.

L’heure n’est pas au bricolage mais à la réorientation de la politique du pays et à la refonte du cadre institutionnel. Au moment où le gouvernement demande au plus grand nombre de se serrer la ceinture et après l’intervention télévisée d’un Président qui confirme son cap visant à ne rien changer, cet épisode misérable précipite la crise politique.

Le Front de Gauche est engagé dans la bataille contre l’austérité à l'image de sa campagne "pour une alternative à l'austérité". Il participera à la manifestation du 9 avril contre l’ANI, appelle les parlementaires à ne pas retranscrire dans la loi cet accord minoritaire. Dans l'immédiat, il exige la suspension du débat parlementaire sur ce texte pour légiférer en urgence contre le pouvoir de la finance, contre les paradis fiscaux, y compris en Europe, contre les conflits d’intérêt. Il faut des contrôles, des normes nouvelles, et pas seulement des appels à la morale individuelle, des moyens financiers pour faire face à la fraude fiscale.

La défiance des citoyennes et citoyens à l’égard des responsables politiques atteint son seuil critique. L’oligarchie croit en sa toute puissance, en son impunité. C’est pourquoi la réplique doit être forte et claire. Le Front de Gauche défend la perspective d'un processus constituant pour une nouvelle République. Redéfinir les règles sociales et démocratiques est le moyen pour que le peuple reprenne le pouvoir. La VIe République visera à élargir le socle des droits, à étendre la souveraineté populaire, à favoriser la démocratie sociale.

Face à l'accélération de la crise sociale et politique, le Front de Gauche assumera toutes ses responsabilités pour que la colère légitime débouche sur l’espoir et la transformation sociale. Le Front de Gauche propose à toutes les forces et les personnes qui ont voulu le changement en mai dernier et plus largement au peuple, contre la finance et l'austérité, à une grande marche citoyenne pour la 6ème République le 5 mai à Paris.

5 avril 2013

 

 

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bandeau Front De Gauche

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6 avril 2013 6 06 /04 /avril /2013 13:23

avril 2013 010

 

200 personnes environ à avoir participé à cette journée de débats et de réflexion du Front de Gauche du Finistère. 150 personnes le matin pour travailler en ateliers thématiques (sur la transition écologique, la démocratie, la répartition des richesses, les perspectives d'avenir et le bilan d'étape du Front de Gauche). Une ambiance combative, fraternelle et joyeuse. Une présence d'autres mouvements de la gauche de transformation sociale (NPA, POI), d'associations (AFPS, pour le désarmement nucléaire et la paix), de syndicalistes. Ces Rencontres du Front de Gauche, une première dans le Finistère, qui ont réuni également les militants et sympathisans, cartés ou non, des 7 ou 8 collectifs citoyens locaux du Front de Gauche du Finistère, ont été un franc succès.     

 

 

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                                                                             l'Atelier Répartition des Richesses

 

 

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                                                                  l'atelier "Transition écologique"

 

Photos de l'atelier du matin qui a réuni 70 personnes environ: "bilan et perspectives du Front de Gauche", introduit par François Rippe (Gauche Anticapitaliste, collectif Front de Gauche Morlaix) et Marcel Tilly (PCF, collectif Front de Gauche Rosporden), et restitué l'après-midi par Patrick Le Nan (Parti de Gauche, collectif Front de Gauche Morlaix). avril 2013 012 avril 2013 011

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Patrick Le Nan et Franck Simonnet à la tribune, ce dernier ( Front de Gauche Morlaix) faisant la synthèse de l'atelier "transition écologique".

 

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Le discours, aussi "punchy" que réfléchi, de Pascale Le Neouannic (Secrétaire nationale du Parti de Gauche, animatrice du Front de Gauche, notamment des fronts thématiques sur les migrants et la question LGBT) pour clôturer la journée par un appel à la combativité. Violence nécessaire des mots qui décrivent le quotidien de la violence patronale et sociale, qui visent à établir la responsabilité politique du gouvernement au service du monde de la finance, Chypre sous le joug de la troïka, l'enjeu des municipales et européennes, présence dans les luttes contre l'ANI, la nouvelle réforme des retraites annoncée avec le même type de rhétorique mensongère que Sarkozy par François Hollande, une décentralisation acte III d'inspiration libérale qui s'opère pour fragiliser les services publics et les solidarités, renforcer le bipartisme et la mise en concurrence des territoires.

 

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6 avril 2013 6 06 /04 /avril /2013 13:20
Après Cahuzac : stoppez l'évasion fiscale !
Signez la pétition

Monsieur le président,
L'affaire Cahuzac révèle brutalement à tous les citoyens la négligence et même la complaisance de nos dirigeants vis-à-vis de l'évasion fiscale.
Pourquoi l'administration fiscale a-t-elle perdu 25 000 agents depuis 2002 ? Pourquoi le nombre de vérifications approfondies de situations personnelles a-t-il chuté de 12% entre 2006 et 2011 ? Pourquoi laisse-t-on chaque année 60 à 80 milliards d'euros échapper à l'impôt, tout en prétextant les déficits publics ainsi creusés pour sacrifier les retraites, les allocations sociales, les emplois publics, les investissements écologiques d'avenir ?
Votre gouvernement peut prendre sans tarder cinq mesures clés pour en finir avec la complaisance : 
  1. embauchez sous 12 mois au moins 1 000 agents de contrôle fiscal pour renforcer les 5 000 vérificateurs actuellement en poste. Chacune des nouvelles recrues rapportera à l'État au moins 2,3 millions d'euros par an grâce aux redressements fiscaux opérés, soit 40 fois le montant de son traitement !
  2. exigez des banques la communication de l'identité de tous les ressortissants français détenteurs de comptes à l’étranger. La loi FATCA oblige depuis début 2013 tous les groupes bancaires opérant aux Etats Unis à communiquer sur demande du fisc américain les données concernant ses ressortissants: il suffit d'une volonté politique !
  3. établissez, en lien avec les associations spécialisées, une liste crédible des paradis fiscaux, ces trous noirs de la finance occulte et de la corruption   
  4. donnez 12 mois aux banques opérant en France pour fermer leurs filiales dans ces territoires, sous menace de retrait de la licence bancaire. Les banques françaises ont 527 filiales dans les paradis fiscaux dont 360 pour la seule BNP Paribas !
  5. imposez le "reporting par pays" aux multinationales établies en France : cette transparence sur le chiffre d'affaires, les bénéfices et les impôts payés dans chaque pays permettra au fisc de déjouer les manipulations des prix de transfert entre filiales des multinationales et de pouvoir enfin imposer Total ou Google sur leurs bénéfices.
Le changement, c'est maintenant ou jamais !
 

Attac France, le 5 avril 2013


- Tribune de Dominique Plihon (porte-parole d'Attac) et Vincent Drezet (secrétaire général de Solidaires finances publiques) : http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/04/04/apres-l-affaire-cahuzac-agir-enfin-contre-l-evasion-fiscale_3154205_3232.html
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6 avril 2013 6 06 /04 /avril /2013 13:14
Trégunc. Gérard Filoche  au Sterenn le 18 avril
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 On l'a remarqué ces derniers temps pour sa dénonciation de l'Accord national interprofessionnel et son indignation allant jusqu'aux larmes face aux aveux de Cahuzac. Gérard Filoche, le membre réputé le plus à gauche du bureau national du PS et inspecteur du travail, est l'invité d'ATTAC et de la Ligue des droits de l'homme au Sterenn de Trégunc le 18 avril à 20h30. Après une pièce de théâtre, l'Eloge de l'oisiveté, il viendra débattre de droit du travail et de questions sociales.


 


Et à Quimper le lendemain

SUD SANTE invite Gérard FILOCHE, Inspecteur du Travail (en retraite)

le VENDREDI 19/04/13 à l' AMPHI de l'HOPITAL LAENNEC de QUIMPER

(entrée parking sur le côté), de 9h à 13 h,

pour un colloque sur : LE DROIT DU TRAVAIL, LES ACQUIS SOCIAUX AU REGARD DES
ATTAQUES EN COURS (ANI/Accord MEDEF-CFDT, Retraites...),

 

ouvert à tous, salariés syndiqués nonsyndiqués, chômeurs, Associations, partis politiques,étudiants,retraités etc..)

 

La colère de Gérard Filoche après l'affaire Cahuzac: http://t.co/SjvZ68qA2B

 

Gerard Filoche décrypte la nocivité de l'ANI - l'accord MEDEF-CFDT de flexibilisation du travail voulu et soutenu par le gouvernement:

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=rQe1qjqDX8Y#!

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