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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 10:10

" Les promesses n'engagent que ceux qui les croient " voila une maxime cynique maintes fois vérifiée qu'il faudrait d'une manière urgente jeter aux oubliettes.

En effet , d'après la constitution , la souveraineté n'appartient qu'au peuple . Il en découle qu'à tous les niveaux les pouvoirs et responsabilités des élus , du conseil municipal à la présidence de la république , ne sont que délégués par le peuple .

Il importe donc pour les élus, à tous les niveaux , de vérifier que leurs décisions traduisent bien cette volonté populaire . La meilleure façon de s'en assurer étant évidemment d'associer en permanence la population au choix, à l'élaboration et à la mise en œuvre de ces décisions.

En conséquence, lorsqu’il y a divergence  et, à plus forte raison, opposition entre les décisions des élus et la volonté populaire la démocratie voudrait que ce soit la souveraineté populaire qui s'exprime ... et qui soit respectée.

On pourrait demander aux candidat-e-s à toutes les élections de s'engager là-dessus.

CHICHE?

 

 

Alain DAVID

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13 novembre 2013 3 13 /11 /novembre /2013 08:46
front de Gauche Morlaix
Après son rejet au Sénat le 5 novembre, le texte de loi Retraites voté par Mr Bui le 9 octobre revient à l'Assemblée. Un nouveau vote devrait intervenir autour du 19 novembre. 
Gwenegan Bui a accepté le Vendredi 15 novembre à 17h30 de recevoir une délégation du Front de Gauche du Pays de Morlaix pour que nous puissions lui remettre solennellement une lettre ouverte aux députés du PS les appelant à voter contre ce texte qui trahit les valeurs historiques de la gauche et s'oppose aux intérêts de la population.
Le député de Morlaix a voté pour la réforme des retraites le 9 octobre 2013, comme tous les députés PS du Finistère, mais nous ne désespérons pas de pouvoir le convaincre de changer d'avis, dans l'intérêt de la justice sociale.
Réforme des retraites: LETTRE OUVERTE du Front de Gauche au député Gwenegan Bui
" Messieur le Député Gwenegan Bui, 
Lors de son premier passage à l'assemblée, 47 députés de gauche n'ont pas voté la réforme des retraites du gouvernement. 
Vous n'étiez malheureusement pas de ceux qui se sont engagé début octobre contre cette réforme de régression sociale. Après son rejet au Sénat le 5 novembre, le texte de loi Retraites revient à l'Assemblée. Il n’est pas interdit de changer d’avis surtout quand la cause est juste et correspond aux valeurs de la gauche.
Si cette réforme passe, elle entérine du coup la réforme Fillon qui mettait fin à la retraite à 60 ans. Voter cette loi, c’est donc en quelque sorte donner une victoire a posteriori à Nicolas Sarkozy.
Si cette réforme passe, vous feriez partie de la première majorité gouvernementale à faire reculer l’âge de la retraite. Une triste première.
Enfin, si cette réforme passe, votre majorité gouvernementale aura, comme celle qui a permis les réformes Balladur puis Fillon, contribué à augmenter le chômage, à aggraver les conditions de vie et de santé des travailleurs, à baisser le pouvoir d’achat des retraités sans assurer la sauvegarde de notre système puisqu'elle refuse de toucher au coût du capital et à la politique d’austérité largement à l’origine des déficits des comptes sociaux. Elle aura également contribué à pénaliser plus lourdement les femmes, alors que les inégalités de pension entre les sexes sont déjà très importantes et que le gouvernement affirmait vouloir les réduire".
 
Monsieur le Député, votre vote sera à bien des égards décisif. Il est temps de dire non. Nous espérons vous avoir convaincu" .
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13 novembre 2013 3 13 /11 /novembre /2013 08:34

Dans le cadre de la quinzaine de la Solidarité Internationale, le groupe local de l'AFPS organise une soirée de soutien aux prisonniers politiques Palestiniens en projetant d'abord pour la première fois en France le documentaire norvégien "When the boys return" (20h30 à la MJC de Morlaix) racontant le retour à la vie normale de douze jeunes palestiniens de 15 à 20 ans passés par des prisons israéliennes après avoir été arrêtés souvent de manière complètement arbitraire par l'armée colonialiste.

Cette séance sera suivie d'échanges sur les prisonniers palestiniens et la situation en Palestine avec Claude Léostic, Yves Abramovicz, et Salah Hamouri, qui interviendra en direct de Jérusalem.   

 

Morlaix. Projection d'un documentaire inédit

Morlaix Ouest France - 11 Novembre
  • Mohammed Jamil a 15 ans. Il a été emprisonné par les Israéliens. Il raconte son histoire dans « When the boys return ».

    Mohammed Jamil a 15 ans. Il a été emprisonné par les Israéliens. Il raconte son histoire dans « When the boys return ». | DR.

Un documentaire sur les prisonniers palestiniens va être projeté pour la première en France, à la Maison des jeunes et de la culture de Morlaix

Dans le cadre de la Semaine de la solidarité internationale, l’Association France Palestine diffuse When the boys return (Quand les garçons reviennent), de la Norvégienne Tone Andersen, un documentaire sur le retour à la vie normale de jeunes Palestiniens à leur sortie des prisons israéliennes.

C’est une première nationale. Faute de distributeur, le film n’a jamais pu être projeté en France. Et ce sera à Morlaix, ce mercredi soir, à la Maison des jeunes et de la culture.

Mercredi 13 novembre, When the boys return, à 20 h 30, à la MJC. Attention, les premiers arrivés seront les premiers servis. Mais pour ceux qui ne pourraient pas assister à cette diffusion, une autre devrait bientôt être programmée.

 

http://www.youtube.com/watch?v=kYwh2btlxqY (Aperçu)

 

Plus de détails sur le documentaire dans votre édition Ouest-France Morlaix de ce mardi 12 novembre.

http://www.ouest-france.fr/morlaix-projection-dun-documentaire-inedit-1705120

 

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13 novembre 2013 3 13 /11 /novembre /2013 08:26

Le Front de Gauche appelle à une marche le 1er décembre

Communiqué du Front de Gauche :

Contre l’injustice fiscale et sociale, le Front de Gauche appelle à une grande marche le dimanche 1er décembre à Paris pour une révolution fiscale, la taxation du capital et l’annulation de la hausse de la TVA. Cette marche se dirigera vers le « portique » de Bercy, symbole de la politique du gouvernement Ayrault plus favorable au Medef et à la finance qu’aux salariés et à la grande masse de la population.

Cette manifestation aura lieu au moment du vote du budget d’austérité auquel nous nous opposons. Cette politique continue à entraîner le pays dans la stagnation économique, elle amène toujours plus de chômage et de licenciements. Après Sarkozy, elle aggrave l’injustice fiscale en augmentant les impôts pour la grande majorité de la population tout en multipliant les cadeaux au patronat et en continuant la destruction des services publics et de la protection sociale. C’est inacceptable et cela bafoue le principe républicain d’un impôt juste. La hausse de la TVA prévue le 1er janvier en est l’exemple le plus scandaleux puisque prévue pour pallier une partie des 20 milliards d’Euros accordés au patronat sans aucune conditionnalité. C’est pourquoi nous exigeons son annulation immédiate.

La colère populaire contre les conséquences de l’austérité est juste et légitime. La droite, le Medef, l’extrême droite essaient aujourd’hui de la dévoyer. Leurs objectifs n’ont rien à voir avec les intérêts du peuple : il ne faut pas les laisser faire.

C’est pourquoi le Front de gauche conçoit cette initiative comme la plus ouverte possible. Il appelle en conséquence tous ceux et celles, organisations et personnalités, qui refusent cette politique socialement et écologiquement désastreuse à prendre des initiatives localement et à faire de cette marche la leur. Nous sommes donc disponibles à la préparer ensemble.

Il est temps pour ceux qui ont voulu la défaite de Nicolas Sarkozy et enragent de voir sa politique continuer à être appliquée, de se mobiliser le plus largement possible dans l’unité.

 

063

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13 novembre 2013 3 13 /11 /novembre /2013 08:15
Le secrétaire national du Parti Communiste dénonce l'exploitation que la droite et l'extrème droite font de la situation de crise dans laquelle la France se trouve.
Le pays demande la fin de l'austérité et des licienciements, rien à voir avec ce que veut la droite explique Pierre Laurent.
Le Parti communiste demande l'annulation de la hausse de la TVA le 1er janvier prochain, " Sept milliards pris dans la poche des français et donnés au crédit impôt compétitivité c'est à dire à des entreprises qui sont en train de licencier".
Pierre Laurent appelle les salariés à se mobiliser pour une semaine nationale d'action politique du 15 novembre au 1er décembre.
Le PCF appelle également à la marche pour l'annulation de la TVA et pour "révolution fiscale" le 1er décembre avec le Front de Gauche. Interrogé sur les divergences avec Jean-Luc Mélenchon, Pierre Laurent s'est félicité qu'"enfin le Front de gauche se tourne avec nous vers l’action".
Le secrétaire national du PC "veut un FdG dans l’action et pas dans la polémique". "Il faut cesser les polémiques" demande-t-il.
 

L'invité de 8h20 : Pierre Laurent, secrétaire... par franceinter
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9 novembre 2013 6 09 /11 /novembre /2013 13:01

La situation sociale politique et économique

 

Lors de notre dernière AG du vendredi 6 septembre nous avions tous fait le constat des ravages, pour la population, de la politique de renoncements et de cadeaux aux plus riches de la part d’un gouvernement qui s’est fait élire pour une autre politique, une politique en rupture avec l’ère Sarkozy.

Baisse du pouvoir d’achat, hausse du chômage, fermetures d’entreprises, … mais aussi une fiscalité inégalitaires : voilà ce qui est vécu douloureusement.

L’immense majorité de ceux qui avaient voté pour Hollande et le PS attendaient autre chose.

 

La situation sociale et économique connaît, pour notre région, une dégradation importante :

Gad

Malgré une lutte de longue haleine, ça y est, l’abattoir va fermer ses portes (pour sauver, dit-on, celui de Josselin !!).

Ce sont près de  1000 personnes jetés à la rue comme des mal propres, certaines menacées de se retrouver dans des situations très difficiles (par exemple : couples où les deux travaillent chez Gad).

Cette décision est justifiée par le fait qu’il il y aurait un abattoir de trop en Bretagne alors que plus de 700 000 porcs font chaque année le chemin de l’Allemagne et de la Roumanie pour y être abattus avant de revenir vers la France et la Bretagne : cherchez l’erreur !

Tilly – Sabco

Cette entreprise de Guerlequin va être mise en sommeil en attendant, peut être, des décisions plus radicales avec à la clé 350 ouvriers en chômage technique inquiets pour leur avenir, avec, en amont et en aval, des menaces aussi sur l’emploi.

Cette décision est justifiée par la fin des restitutions européennes. Certes ces restitutions (une aide aux entreprises pour faire face à une concurrence à bas coûts salariaux) ont été supprimés brutalement alors que leur fin était programmée pour janvier 2015. Néanmoins cela fait 10 ans que cette disparation des restitutions est prévue : qu’est-ce qui justifie que rien n’est été programmé pour y faire face ?

Marine Harvest.

C’est la fermeture de l’usine de Poullaouen qui est à l’ordre du jour.

113 millions d'euros de bénéfices en un semestre, 287 emplois supprimés. C'est le paradoxe Marine Harvest qui en veut toujours plus pour des actionnaires assoiffés d’argent.

On pourrait rajouter bien d’autres entreprises à cette liste déjà trop longue.

 

Nous « payons » là, concrètement, la concurrence « libre et non faussée », illustrée par l’exploitation de salarié-e-s à l’échelle de la planète, au seul profit de la finance. Au nom des seuls signaux du marché, les entreprises se livrent au cœur de la crise à la plus farouche concurrence, du coût du travail et des cours agricoles les plus bas !

Cette stratégie ahurissante, conduit à la constitution de gigantesques propriétés concentrées entre les mains des plus puissants. Cette dérive interpelle et ce libéralisme autoritaire alimente des dérives populistes de plus en plus dangereuses.

 

Cette succession de plans sociaux, de suppressions d’emplois touchant des pans entiers de notre économie dans le Finistère et en Bretagne a suscité des luttes, de la révolte, de la souffrance. Nous avons apporté, avec le FDG, notre soutien à ces luttes (Gad et Tilly Sabco entre autres).

Cette colère, cette souffrance se traduisent par des actions « médiatiques ». Cela s’est traduit aussi par des manifestations importantes : Quimper (15 000 à 30 000 manifestants) ; Carhaix (3 000 manifestants)

Face à cette souffrance la droite, le MEDEF, la FNSEA ont tenté de reprendre la main en se plaçant en soutien de l’emploi en Bretagne pour mieux faire avaliser leurs réponses de fuite en avant vers toujours plus de libéralisme. Ainsi l’ultimatum lancé à la sortie des « négociations » à Rennes porte sur l’écotaxe et les contraintes mais pas sur l’emploi à Marine Harvest, l’emploi à Gad, l’emploi Tilly Sabco !

Avec la manifestation de Quimper ils ont réussi (provisoirement espérons le) une opération de camouflage, tentant d’entraîner des salariés, des chômeurs, des familles qui galèrent dans les marges de la pauvreté, dans leur combat égoïste pour moins de contraintes fiscales, moins de contraintes au niveau environnemental, moins de contraintes au niveau social.

Moins de contraintes fiscales.

Certes bon nombre de mesures suscitent justement la colère face aux inégalités de traitement : gel des barèmes de l’impôt avec pour conséquence des centaines de milliers de non imposable qui le deviennent ; hausse de la TVA impôt particulièrement injuste ; …

Une suspension de l’écotaxe est décidée ! Cette taxe, dont le décret à été signé par le 1er ministre de Sarkozy le jour du 2ème tour de l’élection présidentielle, n’est pas la raison première de la crise actuelle, mais son application ajouterait à la fragilité économique du moment. Ce moratoire obtenu, comme le réclamaient entre-autres les élus communistes, doit permettre de travailler une issue, tenant compte de la situation de régions périphérique et péninsulaire en y associant toutes les parties.

Mais ce qui est demandé par le MEDEF, la droite c’est  encore plus de cadeaux ces grosses entreprises qui en sont déjà gavé, entreprises qui ne paient que 8% d’impôt quand les PME, artisans en paient 33% !

Moins de contraintes environnementales.

Certes nombre de petits et moyens agriculteurs se sentent étranglés et sont sensibles à ces sirènes dévastatrices de contraintes environnementales qui les empêchent de travailler.

Mais chacun sait que le vrai problème c’est la sous rémunération de ce que produise les agriculteurs.

Ce qui est demandé par la FNSEA et les tenants du productivisme c’est la poursuite de cette politique alors que c’est celle-ci qui conduit l’agriculture et les agriculteurs dans le mur.

Moins de contraintes au niveau social

Chacun voit bien que ce qui est visé ici ce sont les droits des travailleurs et les charges sociales jugées trop lourdes.

Ce qui est demandé ici c’est moins de protection pour les travailleurs, moins de financement de la sécurité sociale et des retraites par les entreprises.

 

A Quimper nombre de salariés, de petits artisans et commerçant sont venus manifester pour dire leur colère et leur demande de pouvoir travailler dignement avec un revenu correct. 

Il n’est pas juste de dire que ce sont « des esclaves » venus manifester pour les droits de leur maîtres.

En disant cela je pense à des voisins qui tous les deux sont virés de chez Gad et qui sont allés à Quimper pour crier leur colère.

En disant cela je pense particulièrement à des camarades syndicalistes, soutien du FDG qui ont estimés qu’il fallait, malgré les difficultés et la récupération, être présent au côté des travailleurs en souffrance et en lutte.

A nous de leur montrer, sans les montrer du doigt, qu’ils se sont laissés abuser.

A nous d’être la à leur côté pour de vraies solutions à leurs difficultés.

 

Les réponses gouvernementales issues de la rencontre interministérielle ne sont pas à la hauteur des mobilisations et exigences salariales quant au maintien de l’emploi et de l’outil de travail.

Les 15 millions d’euros annoncés par le premier ministre doivent cependant y être consacrés. Fondamentalement le pacte d’avenir pour la Bretagne doit rompre avec les logiques de la concurrence libre et non faussée.

Le PCF devant l’urgence demande un moratoire sur les plans de licenciements, une large concertation de tous les acteurs, la mobilisation de fonds notamment au travers de la banque publique d’investissement.

Il n’y a pas de fatalité aux politiques d’austérité et de chômage de masse.

Le PCF propose d’engager la bataille de la ré-industrialisation agroalimentaire.

Des politiques publiques agricoles et alimentaires qui, en France comme en Europe, garantissent notre souveraineté alimentaire, s’engagent en faveur d’une alimentation de qualité, saine et accessible à tous, soient assises sur des filières de productions relocalisées. L’avenir de l’agroalimentaire, d’une nouvelle ambition agricole passe par la juste rémunération des travailleurs, salariés et paysans.

Sans attendre, les communistes sont porteurs de propositions de loi en faveur de la répartition des marges entre producteurs, transformateurs et distributeurs.

Déterminée à conquérir des issues durables, une délégation du Parti communiste français sollicite un rendez-vous avec le Premier Ministre.

 

 

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9 novembre 2013 6 09 /11 /novembre /2013 07:09

François Hollande avait promis une réforme de la fiscalité, pour plus de justice sociale. Mais ça, c'était avant. Le cap d'une fiscalité injuste, dans la continuité de l'ère Sarkozy, est maintenu. La recette est toujours la même : on épargne les revenus du capital, de la spéculation, on donne le change avec une taxe provisoire sur les plus hauts revenus, mais le gros de la ponction s’opère sur les ménages moyens et modestes.


Car c'est bien là tout le problème. Pendant qu'on nous amuse avec la fameuse taxe à 75% qui fait frémir quelques footballeurs millionnaires alors qu'elle est provisoire (2 ans) et qu'elle ne rapportera au final que 200 millions d'euros, c'est une énorme ponction qui est opérée sur le reste de la société. En cumulant les recettes fiscales nouvelles des lois de finance 2012 (loi de finance rectificative) et 2013, on atteint 55 milliards de hausse d'impôts, qui pèsent d'abord sur les ménages ! Ainsi, 10% de foyers fiscaux supplémentaires sont devenus imposables à l’impôt sur le revenu. Un véritable scandale.

Les ménages ponctionnés !

En juillet dernier, le taux de TVA sur les services à la personne est passé de 7% à 19,6%. Au premier janvier 2014, la TVA à taux normal sera majorée de 19.6% à 20% et celle à taux réduit de 7% à 10%. A cela s'ajoute, la suppression pour deux millions de personnes seules ayant élevé un enfant d'une demi-part, un nouveau rabotage du quotient familial, la suppression de la réduction d'impôt pour enfants scolarisés dans le secondaire et dans le supérieur, l’augmentation des cotisations sociales et l’alourdissement du poids de la fiscalité locale.

Hausse de la Pression fiscale, dans quel but ?

Ce prélèvement énorme sur les revenus des ménages est injuste et catastrophique. D'abord parce que c'est autant d'argent qui vient en réduction du pouvoir d'achat : en clair, moins de consommation, moins d'activité pour les entreprises donc plus de récession. Alors que la croissance est nulle, elle ne risque pas de repartir avec de telles mesures. Cette ponction a deux finalités principales :  réduire la dette publique, c'est à direrembourser les banques, et compenser les nouvelles exonérations fiscales votées pour les entreprises, un cadeau de 20 milliards supplémentaires cette année résultant du crédit impôt compétitivité.

Une autre réforme de la fiscalité est possible

Le problème ce n'est pas l'impôt. Il est utile s'il finance des services publics et s'il est justement réparti. C'est pourquoi il faut une véritable réforme de la fiscalité : avec un impôt sur le revenu de type universel à taux et au nombre de tranches relevés, un impôt sur les entreprises modulé en fonction de leurs performances sociale et environnementale, un impôt sur la fortune rehaussé, un impôt territorial (TP) assis sur le capital des entreprises, une révision des bases d’imposition et le plafonnement de la taxe d’habitation, et le recul de la pression fiscale sur la consommation (TVA, TICPE), actuellement 60% des recettes fiscales).

Une telle réforme est possible, c'est une question de volonté.

 

CHIFFRES CLES

 

En deux ans, 2 millions de nouveaux contribuables

 

La TVA va passer de 19,6% à 20% le 1erjanvier 2014

 

La taxe à 75% est provisoire et ne rapportera que 200 000 000 €

 

Les exonérations fiscales et sociales en 2013 des entreprises  se montent à 200 000 000 000 €.

 

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 08:47

L'écotaxe, créée en 2011 par Sarkozy et Borloo, non remise en cause par Hollande, est censée à terme se substituer aux subventions versées par l'état à l'AFITF (agence de financement des infrastructures de transport de France), créée en décembre 2003. Jusqu'en 2008 il y aura des subventions de l'état et puis, plus rien... provenant des péages.

Pourquoi?

Remontons à mars 2012, quand le soi-disant socialiste Jospin décide la privatisation partielle des Autoroutes du Sud de la France. Cette nouvelle étape du Capitalisme Monopoliste d'état va permettre aux grands monopoles Vinci et Eiffage d'acquérir pour une somme dérisoire un vrai trésor*. Voilà comment s'aggrave la dette et le déficit de l'état.

Autre serviteur du grand capital (Marx parlait de valet), Raffarin rivatise partiellement les autoroutes Paris Rhin-Rhône, ainsi que celles du Nord et de l'Est.

De Villepin achève en 2006 la sale besogne en réalisant la privatisation de toutes les autoroutes.

Ainsi donc les recettes de péages d'autoroute ne financeront plus les investissements à venir: maritimes, fluviaux, ferroviaires et routiers.

D'où la trouvaille de la taxe carbone!

Voilà ce que dit un rapport du Sénat en 2011:

 

" L'AFITF ne disposera en 2008 que de trois ressources pérennes, pour un total de 926 millions d'euros:

- la taxe d'aménagement du territoire (530 millions d'euros)

- les redevances domaniales (170 millions d'euros)

- une partie des amendes radars, dont le déplafonnement a été décidé cette année (226 millions d'euros). 

Ces trois ressources, qui s'élevaient à 775 millions d'euros en 2006, représenteront environ 900 millions d'euros par an à compter de 2009. 

Quant au produit de cession des sociétés concessionnaires d'autoroutes, qui a représenté ces trois dernières années plus de la moitié du budget de l'agence, il sera définitivement consommé en 2008. 

Vos rapporteurs rappellent que la disparition de cette ressource était malheureusement prévisible dans la mesure où la privatisation des sociétés d'autoroutes n'était par définition qu'une opération ponctuelle. Ils estiment qu'il aurait été vivement préférable de maintenir l'actionnariat de l'Etat dans ces entreprises rentables, afin de continuer d'alimenter les programmes d'infrastructures de transport à partir de dividendes desdites sociétés. 

Vos rapporteurs souhaitent que tous les renseignements de la privitatisation en 2005 soient tirés à l'avenir, notamment lorsque les concessions prendront fin et que l'Etat retrouvera toutes les marges de manoeuvre pour organiser le service au mieux de ses intérêts financiers et patrimoniaux".   

 

Comme vous l'aurez remarqué, aucune Télé, aucune radio, aucun journal ne fait état de ces privatisations. Le grand capital qui les possède et les dirige impose le silence.

La position du PCF est de demander la suspension de cette écotaxe. Mais il faut d'autres fonds.

Le Front de Gauche a évoqué pendant la campagne présidentielle de 2012 la renationalisation des sociétés d'autoroutes. Un appel est lancé de Mélenchon à Dupont Aignan (qui l'eut cru!).

La direction du PCF doit arrêter de se taire sur les nationalisations indispensables, et particulièrement celles des autoroutes, et de faire silence sur les délégations de service public, ainsi que les partenariats public-privé, véritables aspirateurs des finances publiques. 

 

Michel Lespagnol, PCF Morlaix.

le 5 novembre 2013 

 

* Remarquons à cet égard que le coût des trajets sur autoroutes a augmenté de 11% pour les usagers en deux ans tandis qu'il n'y a quasiment plus de personnel aux péages sur les autoroutes françaises.

 

* lire aussi:      http://le-chiffon-rouge-pcf-morlaix.over-blog.com/article-le-racket-des-autoroutes-privatisees-par-corinne-morel-darleux-ou-l-on-entend-reparler-du-doux-nom-99646035.html  

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 08:30
Douarnenez. Municipales : deux listes à gauche

C'est désormais décidé : il y aura deux listes à gauche pour les prochaines municipales. Ce mardi soir, la liste de gauche composée du PS, d'Europe Ecologie-Les Verts et de l'UDB, officiellement conduite par le socialiste Tangi Youinou, a rencontré une délégation du Collectif citoyen et du Front de Gauche. A l'issue de cet échange, le Collectif et le FG se sont réunis et ont pris la décision de ne pas s'unir pour les prochaines municipales et de conduire une liste de leur côté. Le paysage politique douarneniste est désormais plus clair : deux listes à droite et deux listes à gauche. En lice à droite : sans doute la majorité municipale actuelle du sénateur-maire UMP Philippe Paul (qui ne s'est pourtant pas encore déclaré) et en face, celle conduite par William Boulic qui se revendique "sans étiquette". A gauche, deux listes également : celle du PS-EELV et UDB d'un côté et désormais celle du Collectif citoyen et Front de Gauche de l'autre.

 

Source: Le Télégramme, 6 novembre

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 08:09

Ce n'est pas l'écotaxe qu'il faut geler, c'est la TVA !



La mobilisation contre l'écotaxe en Bretagne manifeste sous une forme contestable et pour partie dévoyée la colère populaire qui monte contre une politique économique et écologique dramatiquement inadaptée aux enjeux actuels. S'il poursuit dans cette voie le gouvernement de François Hollande va dans le mur. Un premier signe de réorientation passerait par la suspension de la hausse prévue de la TVA au 1er janvier.


La révolte bretonne contre l'écotaxe est elle une manipulation patronale ou une juste lutte pour l'emploi ? Selon certains, le Medef et la FNSEA, principaux responsables de l'échec du « modèle breton » avec leurs choix productivistes et polluants, réussiraient ainsi à se dédouaner tout en torpillant toute fiscalité écologique. Pour d'autres, le mouvement veut légitimement défendre l'emploi et le pouvoir d'achat contre la politique économique et fiscale désastreuse du gouvernement.


Ces thèses apparemment contradictoires sont en réalité toutes deux exactes. Dans la récente manifestation de Quimper, où agriculteurs, patrons et ouvriers de l'agro-alimentaire défilaient ensemble contre l'écotaxe, c'est le recours aux symboles historiques et culturels (le bonnet rouge, le drapeau breton) qui a fait tenir ensemble, peut-être provisoirement, ces deux dynamiques.


Le grand responsable de cette confusion, c'est le gouvernement de François Hollande. Il fournit sur un plateau à la droite et aux oligarques de Bretagne (et d'ailleurs) foison d'arguments pour capitaliser sur la colère populaire. En cause : une politique fiscale aberrante et une politique de transition écologique inexistante.


François Hollande s'est rallié au credo du Medef sur la compétitivité : 20 milliards d'exonérations supplémentaires (le « crédit d'impôt compétitivité-emploi ») seront financés par la hausse de la TVA au 1er janvier prochain et par de nouvelles coupes dans les dépenses publiques. Pour réduire à marche forcée les déficits publics comme l'impose le Traité budgétaire européen accepté par la France, il a alourdi l'impôt sur le revenu (gel du barême, suppression d'avantages pour les familles) et va augmenter les cotisations sociales (réforme des retraites). Au moment où les salaires stagnent et où le chômage explose, les ménages aux revenus moyens ou faibles perçoivent toutes ces hausses comme une agression fiscale.


Dans ce contexte l'écotaxe est le bouc-émissaire idéal pour le patronat. Elle avait pourtant au départ d'excellentes justifications : accroître le coût du transport routier pourrait aider une démarche cohérente de relocalisation des productions et de transition écologique. Mais l'écotaxe issue du Grenelle de Sarkozy n'est qu'une caricature de taxe écologique.


D'abord parce qu'elle ne touche que les transports sur les routes et autoroutes gratuites, épargnant l'essentiel du trafic de longue distance qui passe par les autoroutes à péage – privatisés à bas prix par la droite en 2006. Ensuite parce que le partenariat public-privé confié dans des conditions douteuses à l'entreprise Ecomouv est une véritable spoliation, puisque 20% des recettes attendues iront au partenaire privé. Et ce, même si l'écotaxe n'entre pas en vigueur, du fait des pénalités prévues au contrat. Enfin parce que ces recettes n'iront pas au financement d'une politique de transition écologique dans le domaine des transports.


Car l'écotaxe illustre aussi la démission du gouvernement en matière de transition écologique. On prétend vouloir décourager le transport routier, mais où est le plan de développement massif du ferroutage et de transport ferroviaire de marchandises ? Dans les faits la SNCF poursuit son désengagement accéléré du fret ferroviaire via sa filiale Geodis. En Allemagne au contraire la Deutsche Bahn le développe massivement : les modes alternatifs au routier représentent 11% du trafic de marchandises en France contre 30% Allemagne.


Pour Attac la crise sociale et écologique impose une réorientation radicale :


  • une politique fiscale à la fois fortement redistributive (renforcer l'impôt progressif sur le revenu et les grandes fortunes, taxer la finance) et écologique (taxe sur les émissions de CO2 et les transports au long cours)

  • une politique de l'emploi axée sur la réduction du temps de travail et des investissements massifs dans la transition écologique : transport ferroviaire, énergies renouvelables, économies d'énergie...

  • un soutien à la relocalisation des productions


Dans l'immédiat ce n'est pas d'abord l'écotaxe qu'il faut suspendre mais la hausse de la TVA au 1er janvier 2014, qui va amputer le revenu des catégories populaires et aggraver la récession.

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