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18 novembre 2013 1 18 /11 /novembre /2013 10:40

Pour l’emploi et les salaires, Pour une vie digne, Pour l’humain d’abord,

Tous à Morlaix, samedi 23 novembre (15 h – Place de la mairie)

 

Souffrance, colère et révolte face à la succession de plans sociaux, des suppressions d’emplois qui touchent des pans entiers de notre économie dans le Finistère, en Bretagne et en France : les activités agricoles et agroalimentaires : Boutet-Nicolas, Gad, Doux, Marine Harvest, Tilly Sabco, l’industrie, les petites entreprises, les artisans, les commerçants…

Nous « payons » là, concrètement, la concurrence « libre et non faussée », illustrée par l’exploitation de salarié-e-s à l’échelle de la planète, au seul profit de la finance. Cette stratégie ahurissante, conduit à la constitution de gigantesques propriétés concentrées entre les mains des plus puissants. Cette dérive interpelle et ce libéralisme autoritaire alimente des dérives populistes de plus en plus dangereuses.

Les réponses gouvernementales ne sont pas à la hauteur des mobilisations et exigences salariales quant au maintien de l’emploi et de l’outil de travail. Fondamentalement le pacte d’avenir pour la Bretagne doit rompre avec les logiques de la concurrence libre et non faussée.

Le PCF devant l’urgence demande un moratoire sur les plans de licenciements, une large concertation de tous les acteurs, la mobilisation de fonds notamment au travers de la banque publique d’investissement.

Il n’y a pas de fatalité aux politiques d’austérité et de chômage de masse.

Le PCF propose d’engager la bataille de la ré-industrialisation agroalimentaire.

Des politiques publiques agricoles et alimentaires qui, en France comme en Europe, garantissent notre souveraineté alimentaire, s’engagent en faveur d’une alimentation de qualité, saine et accessible à tous, soient assises sur des filières de productions relocalisées. L’avenir de l’agroalimentaire, d’une nouvelle ambition agricole passe par la juste rémunération des travailleurs, salariés et paysans.

Sans attendre, les communistes sont porteurs de propositions de loi en faveur de la répartition des marges entre producteurs, transformateurs et distributeurs.

 

Le PCF soutient avec force la lutte des salarié-e-s et invite à participer massivement à la manifestation à l’appel des syndicats CGT, CFDT, FSU, CFTC, UNSA, Solidaires, CFE - CGC, le samedi 23 novembre à Morlaix (15 h)

Ensemble, continuons à lutter pour une société débarrassée de la domination des marchés financiers, une société de l’humain d’abord. C’est une autre féodalité qu’il s’agit d’abattre aujourd’hui, celle de la finance, comme l’avait promis François Hollande dans son discours du Bourget.

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17 novembre 2013 7 17 /11 /novembre /2013 18:40
150 personnes aux Rencontres du Front de gauche
Morlaix - 17 Novembre
  • Pierre Le Steun, Michèle Abramovicz, numéro 2 sur la liste du Front de gauche de Morlaix et Vanessa Bletterie ont présenté les principales orientations du programme.

    Pierre Le Steun, Michèle Abramovicz, numéro 2 sur la liste du Front de gauche de Morlaix et Vanessa Bletterie ont présenté les principales orientations du programme. | 

Samedi, le Front de gauche organisait ses rencontres annuelles. Au programme, deux débats. Le premier sur la crise de l'agroalimentaire a été le plus suivi. D'abord Corinne Nicole, déléguée CGT chez Tilly-Sabco et Patrick Le Goas, délégué FO chez Gad, ont refait l'historique des causes pour lesquelles leurs entreprises ont été mises en difficultés.

« Puis, nous avons mis en avant que les suppressions d'emplois concernent toutes les entreprises, et notamment les PME dont on ne parle pas », souligne Ismaël Dupont, tête de liste du groupe. C'est pourquoi, le Front de gauche appelle à une forte mobilisation des Morlaisiens pour la manifestation du 23 novembre.

Ensuite, ce sont les principales orientations du programme pour les municipales qui ont été présentées. « Notamment un service public renforcé avec le retour en régie publique des transports en commun, de l'eau et du stationnement », souligne Ismaël Dupont. Par ailleurs, dans un communiqué, le groupe souligne les zones d'ombre du Pôle d'échange multimodal. « Comment se fait-il qu'un tel projet ne propose ni un vrai réseau de transport public périurbain, depuis les communes environnantes, ni une liaison rapide à haute fréquence entre le centre-ville et la gare », interroge-t-il.

Enfin, certains ont émis le souhait de voir la solidarité se renforcer, avec la création de collectifs d'entraide.

http://www.ouest-france.fr/150-personnes-aux-rencontres-du-front-de-gauche-1724064

   
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17 novembre 2013 7 17 /11 /novembre /2013 16:37

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Une journée mémorable d'échanges et de convivialité à la salle de Ploujean. Ces deuxièmes rencontres du Front de Gauche du pays de Morlaix ont débuté en début d'après-midi le 16 novembre 2013 par un débat très riche sur la crise sociale et les réponses politiques à apporter introduits par Ismaël Dupont et deux syndicalistes en première ligne face aux difficultés de l'agro-alimentaire et aux luttes des salariés pour la conservation de leurs emplois, Corinne Nicole (CGT Tilly Sabco) et Patrick Le Goas (FO GAD). De nombreux syndicalistes étaient présents (CGT, SUD, FSU) et sont intervenus dans le débat, pour préparer notamment la grande manifestation départementale pour l'emploi le samedi 23 novembre à Morlaix (15h), revenir sur les mobilisations du 2 novembre, les ambiguïtés du mouvement des Bonnets Rouges, la nécessité de rompre avec les logiques libérales au niveau européen et français pour sécuriser les emplois. Des militants du Front de Gauche de Brest, de Carhaix, de Quimper, des Côtes d'Armor nous ont fait l'amitié de participer à ces rencontres. Les Jeunesses Communistes, l'AFPS, le Comité Chômeurs et Solidaires, le PCF, le Parti de Gauche, ATTAC, le NPA, le Comité Notre-Dame des Landes présentaient leur documentation. Pierre Le Steun (co-président du comité Chômeurs et Solidaires, candidat sur la liste Front de Gauche à Morlaix, membre de la FASE), Michèle Abramovicz (citoyenne engagée, n°2 sur la liste Front de Gauche à Morlaix), Vanessa Bletterie (militante du Parti de Gauche de Plougonven), sont intervenus en ouverture du deuxième débat sur les Municipales de mars 2014, suivis par d'actuels élus (Martine Carn, élue communiste/Front de Gauche à Plougonven, Christian Corre, élu Front de Gauche à Plourin) et d'anciens élus (Annie Bergot Le Calvez, Alain David) et de nombreux citoyens, dont plusieurs engagés sur la liste du Front de Gauche à Morlaix (Didier Allain, Nicole Labelle, Marie Pellerin) ou à Plouigneau (Jean-Claude Le Fer). 70 à 80 personnes ont participé à au moins un des deux débats. Le soir, une centaine de sympathisants se sont retrouvés pour déguster un délicieux repas concocté par nos cuisiniers de choc - Patrick Le Nan, Yann Guéméné, Loic Digaire, avant de savourer les chansons de Claude Bonnard et Jerôme, du Théâtre de la Corniche, de la Souris Noire et de Tchack, qui a tenu en haleine son public et fait danser jusqu'à deux heures et demi du matin autour de magnifiques reprises des Stones, de Neil Young et de compositions originales. Un beau moment de fraternité et de partage!    

 

 

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17 novembre 2013 7 17 /11 /novembre /2013 16:36

Première introduction au débat  par Ismaël Dupont

Face à la crise sociale en Europe, en France et en Bretagne, quelles réponses politiques ?

 

La crise...

Faut-il parler de crise quand depuis la fin des années 1970, ce terme de « crise » sert à bâtir de la résignation et du renoncement face au recul des droits sociaux, au chômage, et à transformer une évolution du rapport de force entre le capital et le travail, liée à une mondialisation libérale qui est l'effet de choix politiques et économiques, en réalité naturelle fatale contre laquelle on ne pourrait rien mais qui nécessiterait toujours plus d'adaptations, c'est à dire de régressions sociales ?

La crise fait baisser les yeux, fait baisser la tête, décourage la revendication, la lutte sociale... Elle transforme les lions indomptables en moutons apeurés et désorientés...  

On peut penser à l'émission d'inspiration reaganienne de Montand et Tapie, intitulée cyniquement « Vive la crise », qui cherchait à faire accepter des remises en cause du droit social et de l’État-providence au nom du dynamisme économique et de la défense des créateurs de richesse de la libre entreprise.

Si nous sommes au cœur d'une crise, ce n'est pas une crise de la production mais une crise du partage des richesses, au sens la société devient de plus en plus inégalitaire et violente pour les individus et les familles: les souffrances et les privations des plus modestes augmentent, le pouvoir d'achat et les conditions de vie du grand nombre régressent en France et Europe, où les jeunes peinent à avoir du travail, à avoir des contrats en rapport avec leurs qualifications, où le chômage touche de un sixième à un cinquième de la population active.  

S'il y a crise et crise grave...

C'est aussi au sens où notre mode de vie collectif et notre mode de développement économique ne garantissent pas une pérennité de la nature, de notre environnement, et dégradent avec une gravité croissante la qualité des conditions de vie des hommes sur terre, avec le pillage et la raréfaction des ressources naturelles périssables, la pollution, le réchauffement climatique, les catastrophes causées par notre hubris et par les logiques d'ostentation, de consommation excessive et de libre-échange portées par le capitalisme.

C'est enfin au sens où beaucoup de gens autour de nous ont le sentiment de ne plus avoir grand chose à attendre du politique ou de l'action collective (syndicale ou autre) : du fait des renoncements et du sentiment d'impuissance et d'absence de crédibilité donné par les pouvoirs politiques démocratiques, à cause de décennies de défaites sociales, des logiques de division et de ressentiment portées par l'isolement et les nouvelles formes de domination au travail, par la concurrence, les souffrances sociales, le discours des mass médiasau service du capital qui passe leur temps à détourner la colère des gens vers des boucs-émissaires (immigrés, Roms, fonctionnaires, assistés, chômeurs, minorités...) plutôt que vers les vrais responsables et profiteurs d'un système qui les aliène. La progression des idées xénophobes et intolérantes de la droite et de l'extrême-droite est à la fois un effet et un levier de la prise de pouvoir du Capital.

Cette crise protéiforme (économique, sociale, politique, culturelle, environnementale) est donc moins une crise conjoncturelle, un événement soudain, pathologique, et imprévisible, qu'une évolution dramatique, dévastatrice, mais néanmoins normale d'un système capitaliste de plus en plus pur, dominateur, mondialisé et financiarisé, dont les logiques prennent l'ascendant dans tous les secteurs de la vie économique, sociale, politique, culturelle.

Le capitalisme met les sociétés en crise mais n'est pas en crise  lui-même: il prospère plus que jamais à sa manière naturelle, violente et instable, en absorbant ses marges (les économies et les ressources des états les moins développés aux pouvoirs corrompus, les ressources naturelles, le vivant, la culture, la communication, les systèmes de protection sociale solidaire...) .

Il les met en crise... en produisant la destruction des emplois, des droits sociaux obtenus de haute lutte par les travailleurs (ses 60 dernières années) , en remplaçant partout des logiques de solidarité et de communauté par des logiques de concurrence et d'individualisme, en réduisant à presque rien la souveraineté des citoyens, bafouée quotidiennement par des hommes politiques et des institutions technocratiques internationales aux ordres de la finance et de la bourgeoisie.

En 2008 pourtant, l'éclatement spectaculaire de la bulle de l'économie spéculative (immobilière et assurancielle notamment) aux Etats-Unis et en Europe ont provoqué, le temps d'un gigantesque hold-up au cours desquels les Etats ont dévalisé les contribuables pour venir en aide aux banques et aux institutions financières, une prise de conscience et un espoir : on allait enfin réduire l'emprise des logiques spéculatives sur l'économie réelle, mettre les banques et la finance au pas, réguler le marché mondial, les mouvements de capitaux, réintroduire la souveraineté du politique sur l'économie... 

Que nenni ? Ce fut un rideau de fumée. Six mois plus tard, les économistes mondains, d'argent et de pouvoir, comme Jacques Attali, reniaient leur reniement de Saint Pierre: ce n'était plus à cause de l'ultra-capitalisme, de la toute-puissance de la finance et des choix politiques libéraux qu'on était en crise, mais à cause de la dette et du manque de compétitivité, eux-mêmes créés par la trop grande « générosité » de notre système social et de nos salaires et protections collectives.

La dette, qui a été multipliée par deux en France à cause des conséquences récessives de la crise financière, qui est structurellement liée aux politiques d'allègement d'impôts pour les riches et les entreprises, et à la nécessité pour l'Etat d'emprunter auprès des banques privées, est devenue une arme de propagande brandie contre la défense et l'amélioration des services publics et des droits sociaux, et pour faire accepter le recul des solidarités.

 

En France, la population s'est tout de même rendu compte, comme elle l'a montré notamment en 2010 à l'occasion de la réforme des retraites, qu'il y avait maldonne, qu'on tentait de lui faire prendre des vessies pour des lanternes.

Grâce au Front de Gauche, la campagne présidentielle de 2012 s'est joué essentiellement sur le thème de l'égalité, de la justice sociale, de la lutte contre la toute-puissance de la finance et les dérives oligarchiques.

Même si nous savons que notre projet dans cette élection était le seul susceptible d'ouvrir un espoir de sortie de la crise sociale et européenne actuelle, nous avons pu percevoir en même temps, que même si nos idées et analyses étaient en résonance avec les préoccupations et l'expérience des citoyens, il nous reste beaucoup de chemin à faire pour convaincre qu'on était en capacité, nous, de faire bouger les choses dans le bon sens.

Les gens ont choisi en préférant Hollande et le PS à Mélenchon et le Front de gauche le moindre mal contre la plus haute espérance. Ils avaient aussi des doutes sur la faisabilité de nos (re)conquêtes sociales et politiques au vu des contraintes institutionnelles européennes, et surtout des contraintes économiques internationales liées à la mondialisation.

Le système est mauvais et on en souffre, chacun s'en accorde, mais peut-on réellement en changer ou le changer ? Là, les gens sont davantage dans le doute. En même temps, le sens de la résistance sociale s'est perdu chez beaucoup, du fait des nouveaux modes d'organisation du travail.

Car pour la population, force est de reconnaître qu'il y a peu de contre-modèles, plus de système alternatif aux contours clairs proposé par l'histoire ou une théorie mobilisant les masses. 

Un an et demi après l'élection présidentielle on a le sentiment de n'avoir pas progressé d'un poil, pire d'avoir régressé.

Car le gouvernement socialiste, loin d'offrir des perspectives de progrès social et de mettre en mouvement la population pour conquérir des droits, mène une politique néo-libérale de soumission à la doxa capitaliste de Bruxelles et au service du monde de l'entreprise et de la finance. Cette politique jette des millions d'électeurs dans la désespérance, le dégoût de la politique, et aussi dans les bras du Front National.

En même temps, l'échec des sociaux-démocrates était attendu du côté du Front de Gauche: on savait beaucoup de responsables socialistes très proches du monde de l'argent, convertis au social-libéralisme, et, sans remise en cause globale des logiques du système, sans tentative pour installer un autre rapport de force vis à vis des pouvoirs financiers à base de mobilisation populaire, de rupture avec les traités libéraux de l'UE, de rétablissement de l'égalité par la loi et l'impôt, la gauche d'accommodement se condamne à l'impuissance et à la défaite. Dans ce monde du capitalisme mondialisé, la social-démocratie est un projet dépassé : il n'y a plus vraiment de moyen terme entre une politique pro-capitaliste et une politique de rupture et d'affrontement avec les logiques du capitalisme.  

On en est là ! La droite et l'extrême-droite s'offrent même le luxe de reprendre à leur compte la rhétorique et les symboles de la révolution ou de l'insurrection populaire pour défendre les patrons, le droit de polluer librement, une conception de la famille et de la société réactionnaire. 

Cela nous donne une transition toute trouvée avec les luttes sociales en Bretagne autour des fermetures d'activités et des suppressions de postes qui se succèdent dramatiquement dans l'agro-alimentaire.

Depuis plusieurs mois, les salariés de l'agro-alimentaire qui font face à la destruction programmée de leurs emplois, se battent courageusement pour garder l'activité, convaincre de sa pérennité possible, en travaillant avec les politiques de tous bords, les paysans, les patrons, mais aussi en affrontant clairement leurs employeurs ingrats qui les sacrifient sans état d'âme après les avoir exploité pendant des années pour tirer la plus-value.

L'urgence est à la sécurisation de ces emplois en Bretagne. Le gouvernement doit s'engager plus qu'il ne le fait. Il ne doit pas céder devant les forces de marché, alimenter le laisser-faire, livrer l'agriculture et l'agro-alimentaire breton à la concurrence très faussée au niveau mondial.

 

En même temps, il y a devant nous le vaste chantier de la réorientation du modèle agricole et agro-alimentaire breton, pour produire une alimentation de qualité pour tous, destinée prioritairement au marché national, s'affranchissant des logiques ultra-productivistes tout en continuant à créer de l'emploi.

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16 novembre 2013 6 16 /11 /novembre /2013 07:22

La commission européenne s'est exprimée sur le budget 2014 de la France avant même le vote du parlement. Au nom de la "compétitivité", une première série de recommandations avait été adressée au gouvernement en mai dernier. Si la commission porte aujourd'hui un regard positif sur l'orientation budgétaire proposée par François Hollande, tout en demandant une saignée supplémentaire en termes de réduction de la dépense publique, c'est que le gouvernement suit à la lettre l'ordonnance empoisonnée délivrée par la commission européenne.

La parole présidentielle du printemps dernier, selon laquelle la France n'avait pas à se laisser dicter les modalités de la réforme des retraites, n'était qu'un artifice. En échange du délai de 2 ans pour atteindre l'objectif des 3% de déficit, l'ensemble des recommandations du commissaire Olli Rehn, en charge des affaires économiques et monétaires, ont été suivies à la lettre. On en connait les conséquences : une crise économique et sociale, politique et morale d'un extrême gravité, une aggravation des inégalités et de la pauvreté, un climat de très vives tensions.

Le satisfécit de la commission européenne apparait aujourd'hui comme une véritable provocation adressée au peuple français : " vous n'avez pas voté pour cela...et alors ? On va continuer....". La plus belle des réponses est de retrouver le chemin du rassemblement et de l'action pour une politique de gauche, une politique de résistance et de contre-offensive.

 

Olivier Dartigolles, porte parole du PCF

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16 novembre 2013 6 16 /11 /novembre /2013 07:21

La France aura un déficit public de 3,7 % de son PIB en 2015 selon la Commission européenne, au lieu des 3 % convenus avec Matignon. Faux, claironne Pierre Moscovici. L'objectif sera tenu, quitte à diminuer les dépenses de services publics, de protection sociale et des collectivités locales de « 15 milliards au moins » chaque année et « s'il est nécessaire de faire plus, nous le ferons ».

Bref, toujours plus de sang, de sueur et de larmes pour satisfaire aux exigences des financiers et de Mme Merkel. Pourtant, on sait où cela conduit : croissance réelle très faible, désindustrialisation accrue, chômage, précarité, pauvreté et inégalités accentuées. Au bout du compte, recettes d'impôts et cotisation sociales freinant, les déficits persistent et la dette publique s'accumule : de 79,2 % du PIB en 2011, elle devrait atteindre 93 % en 2013 et 96 % en 2014.

Pour le PCF, il faut rompre avec ce cercle vicieux. Les choix actuels de l’Élysée et de Matignon préparent de nouvelles difficultés, pour l'emploi en particulier, au contraire de la promesse d'inverser la courbe du chômage en fin d'année. C'est là la part de réalisme de la Commission européenne qui prévoit, après le FMI et l'OCDE, que le taux de chômage va continuer de grimper en France de 11 % cette année à 11,2 % l'an prochain, puis 11,3 % en 2015, alors que la tendance serait à une lente décrue ailleurs dans l’Union européenne.

En refusant de mobiliser le crédit bancaire pour développer l'emploi, la formation, les salaires avec l'investissement, en continuant une transformation réactionnaire de la fiscalité au lieu d'une grande réforme progressiste, en capitulant sans cesse face à la BCE au lieu d'exiger qu'elle crée massivement de la monnaie pour alléger les dettes publiques et relancer les services publics, en s'acharnant contre le « coût du travail » pour laisser filer le coût du capital, en accordant plus de pouvoirs aux patrons licencieurs au lieu de décréter des moratoires et d'accorder plus de pouvoirs aux salariés pour empêcher les licenciements et faire valoir d'autres solutions, l’Élysée et Matignon ouvrent la voie au pire. Un changement de cap s'impose.

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15 novembre 2013 5 15 /11 /novembre /2013 14:31

CGT – CFDT – FSU – Solidaires – CFTC – UNSA – CFE CGC

Depuis des années, les organisations syndicales se mobilisent et travaillent à une prise de conscience collective des causes de la crise systémique, financière, économique, sociale et environnementale, aggravée par les politiques d’austérité. Aujourd’hui, l’ampleur des drames sociaux, leur concentration sur les filières fondamentales, menacent l’équilibre et l’avenir de nos territoires. A la hauteur de ces enjeux, les organisations syndicales de Bretagne, CFDT, CGT, Solidaires, CFTC, UNSA, CFE-CGC, FSU, entendent prendre leurs responsabilités dans l’intérêt des salariés par la démarche unitaire d’une action syndicale pour l’avenir des salariés et de l’emploi en Bretagne.

Représentant les salariés, elles s’engagent dans le dialogue social tant dans les entreprises, face au gouvernement pour exiger la prise en compte de nos revendications.

 

Le pacte d’avenir est insuffisant !

Aux propositions économiques qu’il contient, il faut ajouter un volet social conséquent qui prenne en compte l’urgence des situations. Ce pacte doit dessiner un avenir pour l’ensemble des filières et des territoires, ce qui passe également par un engagement fort des pouvoirs publics et des entreprises  vis-à-vis des salariés.

Une réponse conjoncturelle ne peut suffire à une crise structurelle.

L’effort collectif qui permettra le soutien au territoire breton, ne saurait être engagé sans garanties formelles et transparentes des entreprises, quant à l’utilisation de ces moyens, en termes d’anticipation, d’innovation, et de politique social Il faut en finir avec ces méthodes de gestion de trop d’entreprises irresponsables et arrogantes, détournant et gaspillant subventions et force de travail, détruisant impunément le bien public, méprisant la santé des salariés sans aucune volonté de préparer l’avenir.

Il en découle pour l’Etat la mission impérative de s’assurer que les employeurs mettent en œuvre leurs obligations et que les droits des salariés soient effectivement respectés.

Le contexte nécessite de nouveaux modèles articulant les exigences économiques, sociales pour sortir d’une crise dont les salariés ne sont pas responsables.

Les mesures de soutien pour maintenir l’emploi s’imposent. Il faut combattre les suppressions d’emploi et la destruction d’un tissu industriel des territoires dont nous pensons qu’ils peuvent rebondir

 

Les mutations industrielles, quand il est démontré qu’elles sont inévitables, doivent être anticipées pour permettre aux salariés de se réorienter et se former dans un parcours sécurisé et ainsi éviter les suppressions d’emploi. La mobilité des salariés doit être accompagnée par des droits importants et pérennes.

A la lumière de la crise actuelle, un effort considérable de formation et qualification s’impose. C’est de la responsabilité particulière des employeurs. Les salariés constituent la première richesse de notre territoire.

Des mesures d’accompagnement dépassant le cadre administratif actuel pour les salariés touchés par les suppressions d’emploi ont été obtenues pour certaines situations. Elles doivent être améliorées et étendues à l’ensemble des salariés notamment des TPE et PME souvent oubliés, et bien au-delà de la seule filière agroalimentaire.

Nos organisations sont pleinement solidaires des salariés actuellement victimes des licenciements et partagent leur colère, l’angoisse de leur famille et de leur entourage Pour autant, face aux manœuvres de récupération de cette détresse, nos organisations dénoncent les discours et postures réactionnaires et affirment leur refus de la violence et du vandalisme, de la destruction de biens publics à ce jour impunie.

Elles appellent à une expression claire des salariés et agiront pour faire entendre leurs voix dans les groupes de travail, dans la construction du plan breton, sur les lieux de travail.

C’est pourquoi nous appelons à la mobilisation
pour porter haut et fort nos revendications:

En permettant l’émergence de mobilisations dans les territoires pour favoriser les solidarités autour des entreprises en difficultés

En appelant les salariés à se mobiliser sur les lieux de travail,

En appelant à une mobilisation régionale le 23 Novembre 2013 dans chaque département breton.

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15 novembre 2013 5 15 /11 /novembre /2013 14:10

Voilà où mène l’obsession de la baisse du coût du travail.

Déjà très aguerries au jeu de « l’optimisation fiscale » pour contourner le fisc, des entreprises s’adonnent depuis quelque temps avec passion à celui de « l’optimisation sociale ». Le phénomène est en train de se répandre comme une traînée de poudre en Europe, à partir de la directive européenne sur le détachement des travailleurs.Qu’il s’agisse du vaste réseau de sociétés d’intérim qui envoie des salariés roumains, polonais ou autres, travailler dans les abattoirs allemands ou français ; ou du détournement des règles en vigueur concernant le détachement interentreprises, la logique à l’œuvre est dévastatrice : conditions de travail dégradées, salaires minables amputés de retenues pour frais de logement, le plus souvent indigne, non-paiement des cotisations sociales… et fraude ! En France, le ministère du Travail évalue jusqu’à 300 000 le nombre de travailleurs détachés qui ne sont pas déclarés. Pour les entreprises, c’est le jackpot assuré. En plus du gain sur le coût du travail, le patronat avance sur un terrain très politique : celui de la mise en concurrence des travailleurs entre eux sur un moins-disant social au sein d’une même entreprise. Comment s’étonner ensuite, comme on vient de le voir pour Gad, que des salariés qui n’ont presque rien se battent contre ceux qui ont encore moins !

« La question du détachement des travailleurs est un sujet très sensible pour la France », a confié Jean-Marc Ayrault. « Au secours, Bolkestein revient ! » peuvent crier toutes celles et tous ceux qui, par leur lutte, ont alerté sur les dangers d’une construction européenne fondée sur le dumping social. À quelques mois des élections européennes et alors qu’il est lui-même à la tête d’un gouvernement qui fait de la baisse du coût du travail, l’alpha et l’oméga de sa politique, le Premier ministre peut s’inquiéter. Cette directive dessine une Europe où le principe de libre circulation des travailleurs revient à les réduire en servitude. Le ministre du Travail, Michel Sapin, reconnaît qu’elle « donne lieu à un nombre considérable d’abus », mais se contente de réclamer des contrôles plus stricts. Dérisoire ! Sur ce dossier, il fait comme sur beaucoup d’autres : accompagner une mesure phare de libéralisation de l’économie en faisant passer un mini-encadrement pour une règle de justice sociale.

À l’image de la campagne référendaire de 2005, qui a amené les Français à voter non au traité constitutionneleuropéen pour refuser cette fuite en avant libérale et réclamer une Europe sociale, le gouvernement craint un « remake ». Il faut y travailler. Énergiquement. Dans des conditions différentes. Certes, depuis, des digues ont cédé. La crise accélère la course au moins-disant social. Les gouvernements, même dits « de gauche », s’y résignent, générant d’immenses déceptions. Après le désastreux épisode Leonarda, le gouvernement de François Hollande s’empêtre dans celui de la taxation de l’épargne populaire. À se demander s’il est encore possible de se relever. Mais la droite n’est pas mieux lotie. Selon BVA, Jean-François Copé recueille 73 % d’opinions défavorables.

Personne n’est satisfait de voir à ce point l’avenir se boucher, et l’Europe peut délivrer une autre promesse que celle de l’égoïsme, de la concurrence, des murs et de l’extension de la pauvreté

 

PCF

 

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15 novembre 2013 5 15 /11 /novembre /2013 14:08

Ancien dirigeant de la FSU, membre du Front de gauche, le syndicaliste Gérard Aschieri est également membre du Conseil économique, social et environnemental (Cese). 

 

Comment caractériseriez-vous le climat politique actuel ?

Gérard Aschieri. Nous avons une société en crise sous toutes ses formes, morale, politique et économique, on sent qu’il y a beaucoup de désespoir et pas de solution collective qui apparaisse comme crédible, les gens se précipitent sur le local, sur des batailles à court terme, pas toujours justes d’ailleurs. On voit bien la perte de confiance totale dans la capacité du politique à faire bouger les choses. Le Front de gauche lui-même n’est pas parvenu à convaincre de la crédibilité de ce qu’il propose. Ce qui est très frappant, c’est le discours « on a tout essayé sauf l’extrême droite », symptomatique à la fois d’une perte de repères et d’une perte de crédibilité. Cela devrait tous nous interroger, car se contenter de dénoncer sans se poser la question de notre propre responsabilité, à gauche, c’est rater quelque chose.

 

Cette perte de repères, la voit-on à travers ces manifestations où patrons et salariés défilent ensemble, malgré des intérêts divergents ?

Gérard Aschieri. Ça peut paraître anormal, voire scandaleux, mais une fois que l’on a dit ça, on n’a rien dit… La question est : pourquoi, par exemple, la politique de rigueur se traduit par le refus de l’écotaxe en Bretagne ? Dans cette affaire, la taxe n’était pas exempte de critiques, c’est sûr, mais en faire l’alpha et l’omega de la bataille qui unit à la fois ceux qui sont responsables de la crise et ceux qui la subissent, ça interroge : pourquoi ce ne sont pas nos solutions qui rassemblent ?

 

La marche du 1er décembre n’est-elle pas un élément de réponse à cette question, sur laquelle l’ensemble du Front de gauche se retrouve ?

Gérard Aschieri. Certes, mais nous ne serons crédibles que lorsque nous nous poserons la question des alliances à construire pour rendre possibles les alternatives. Je ne prends pas part aux débats sur les alliances aux municipales, mais je trouve que c’est la caricature du débat qu’on devrait avoir et que nous n’avons pas.

 

Comment traiter cette question de l’élargissement des forces ?

Gérard Aschieri. Nous n’obtiendrons pas seuls les changements profonds que nous voulons, et il faut se poser la question des forces avec lesquelles on va le faire en dehors du Front de gauche dans ses contours actuels. Il faut penser en termes nouveaux cette question, au-delà même de l’alliance entre partis. Ce que j’ai trouvé intéressant dans les débuts du Front de gauche, c’est la possibilité pour des gens qui ne sont pas membres d’un parti d’être partie prenante de ce mouvement. C’est vrai que le débat électoral rend difficile pour ces gens-là la possibilité de trouver une place, cependant, j’ai le sentiment que ça se perd un peu, qu’on patine.

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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 10:18

La voracité des banques et des actionnaires pèse lourdement sur notre économie. Certains pleurnichent sur ce qu'ils appellent le « coût du travail trop élevé », c'est à dire les salaires et les cotisations sociales. La campagne menée par le Parti communiste français est en train de contribuer à rétablir la vérité sur ce qui grève réellement la compétitivité des entreprises : le coût du capital. Chaque année, alors que le montant des cotisations sociales versées par les entreprises est en effet de 158 milliards d'euros, ce sont 299 milliards qui sont prélevés sur ces dernières en dividendes et frais financiers, inutiles au bien commun.

A ce chiffre astronomique, il faut ajouter d'autres ponctions réalisées sur les budgets de l’État et de la sécurité sociale : 50 milliards d'euros versés en intérêts aux banques et 200 milliards d'exonérations fiscales et sociales pour les entreprises. Pour nos services publics, pour nos villes, le problème, c'est là aussi le coût du capital. Les besoins des habitants sont secondaires, les collectivités et les services publics sont devenus un marché juteux pour les spéculateurs.

L’État dans la main des marchés

Jusqu'en 1973, la création monétaire permettait à l’État de se financer par l'emprunt auprès de la Banque de France. C'est une Loi « Pompidou-Giscard » qui a mis fin à cette situation pour pousser l’État à se financer auprès des marchés financiers et des banques par l'émission d'obligation. Le résultat de cette politique, qui a depuis été rendue obligatoire et gravée dans le marbre des traités européens, est d'avoir placé l’État dans la main des marchés.

Les intérêts de la dette, premier budget de l’État

Chaque année, ce sont 50 milliards d'euros qui sont versés en intérêts, une ponction tellement considérable qu'elle est devenue le premier budget de la Nation.

A cette somme, il convient d'ajouter l'ensemble des cadeaux fiscaux et parafiscaux que les gouvernements successifs n'ont cessé d'accorder aux entreprises : ce sont pas moins de 200 milliards d'euros d'allègements et d'exonérations fiscales qui chaque année font défaut dans le budget de l’État et des caisses de la sécurité sociale.

Les collectivités piégées

Les collectivités locales elle-même, sont placées dans une situation de plus en plus difficile. Prise en tenaille entre une décentralisation et des transferts de compétences de l’État qui se débarrasse de ses responsabilités sur elles pour réduire sa propre dette, et une baisse constante des dotations de l’État (-4,5 milliards sur 3 ans de réduction des dotations ont été décidé par l'actuel gouvernement), elles  disposent de moins en moins de moyens pour conduire des politiques de réponse aux besoins.

Alors qu'elles assument une part déterminante de la solidarité nationale, qu'elles réalisent plus de 70 % de l'investissement public, villes, départements, régions, endettées à concurrence de 200 milliards d'euros (leur taux d'endettement est stable depuis 20 ans, de l'ordre de 8 % du PIB) sont elles aussi placées dans la main des marchés financiers et des banques. Résultat, en 2012, les frais financiers des seules communes ont cru de 3,2 % alors que le pays entrait en récession. Au total, les collectivités ont versé cette année 4,5 milliards d'euros d'intérêts aux banques, dont 3 milliards pour les seules villes et intercommunalités.

Au final, les collectivités deviennent à la fois les instruments et les otages de politiques nationales austéritaires. Leur asphyxie financière organisée porte atteinte tant à leur capacité à assumer leurs missions essentielles qu'à exercer leur droit de libre administration. C'est à dire la garantie d'un espace de liberté dans lequel les collectivités peuvent agir dans l'intérêt des populations.

Au cœur des municipales de 2014, le besoin d'une réforme de la fiscalité

Au total, ce sont plus de 550 milliards d'euros par an, soit l'équivalent d'un quart de la richesse produite qui sont ainsi ponctionnés. Il y a urgence à une grande réforme de la fiscalité pour mettre ses richesses gaspillées au service du bien commun. Pour le Front de gauche, il faut augmenter les ressources propres des collectivités locales sans accroître la pression fiscale sur les couches populaires et moyennes et sans s'enfermer dans une spirale de la dette. C'est possible à la condition :

de créer un nouvel impôt local sur le capital des entreprises (bâtiments, équipements et machines, actifs financiers soit plus de 5.000 milliards €) ;

de réformer la fiscalité locale des personnes en la modulant en fonction de la situation des ménages, et en impliquant les populations dans l'élaboration d'un vrai budget participatif ;

créer des fonds publics régionaux pour mobiliser le crédit et les banques sur des actions de développement des ressources des collectivités locales afin qu'elles puissent soutenir un essor des services publics locaux.

Un enjeu, au cœur des échéances municipales de 2014.

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Des Chiffres clés

Exonérations fiscales et sociales des entreprises : 200 milliards d’Euros.

Charges financières (intérêts bancaires et financiers + dividendes) : 299 milliards d’Euros

Intérêts versés par l’Etat aux banques : 50 milliards d’Euros

Intérêts versés par les collectivités aux banques : 5 milliards d’Euros.

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