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17 avril 2012 2 17 /04 /avril /2012 05:36
Communiqué ATTAC, EELV, Front de Gauche, Idées, NPA: "Morlaix doit dire non à Sarkozy"
Attac, Europe Ecologie Les Verts, le Front de Gauche, Idées, le NPA appellent tous les citoyens qui ne supportent plus la politique anti-sociale, liberticide et xénophobe de Nicolas Sarkozy et de son gouvernement à se rassembler devant la mairie de Morlaix mardi 17 avril à partir de 17h. Comme le disait Lucie Aubrac, "résister se conjugue au présent".
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16 avril 2012 1 16 /04 /avril /2012 05:43

 

Sur l’air de « Société tu m’auras pas »

 

Y’a l’affaire Bettancourt

Y’ les morts de Karachi

Après ça c’est qui l’tour

Après ça c’est pas fini

 

T’as cassé la retraite à 60 ans

T’as supprimé l’ISF

La galère pour les vrais gens

Le fric pour ceux du fouquet’s

Refrain

J’ai chanté 10 fois 100 fois

J’ai hurlé pendant des mois

J’ai crié sur tous les toits

Ce que je pensais de toi

Sarkozy… Sarkozy…

Tu r’passeras pas !

 

T’as salis Guy Moquet

T’as bavé sur les Glières

Avec ta montre au poignet

Tu te crois très très fier

 

Tu t’es payé un gros n’avion

Tu fanfaronne à l’ONU

Allez casse toi pôv’con

Le peuple est dans la rue

Refrain

 

Demain prend garde à ta tête (tes lumettes)

A ton fric à ta rollex

Car les travailleurs vaincront

Les jours heureux refleuriront

 

Mais en attendant je chante

Et je te crache à la gueule

Cette petite chanson méchante

Que t’écoute dans ton fauteuil

Refrain



On Lâche Rien



Du fond de ma cité HLM
Jusque dans ta campagne profonde
Notre réalité est la même
et partout la révolte gronde
Dans ce monde on avait pas notre place
On avait pas la gueule de l'emploi
On est pas né dans un palace
On avait pas la CB à papa

SDF, chômeur, ouvriers
Paysans, immigré, sans papiers
Ils ont voulut nous diviser
Faut dire qu'ils y sont arrivés
Tant que c'était chacun pour sa gueule
leur système pouvait prospérer
Mais fallait bien qu'un jour on se réveil
et qu'les têtes s'remettes à tomber

R : On lache rien, on lache rien
on lache rien, ON lache riiiiiien
On lache rien (wallou)
On lache rien (wallou)
On lache rien, on lache rien


Ils nous parlaient d'égalité
et comme des cons on les a cru
Démocratie fait moi marrer
Si c'était le cas on l'aurai su
Que pèse notre bulletin de vote
face à la loi du marché,
C'est con mes chers compatriotes mais on s'est bien fait baiser

Tant qu'y a d'la lutte, Y a dl'espoir
Tant qu'y a dl'a vie, Y a du combat
Tant qu'on se bat c'est qu'on est debout
Tant qu'on est debout on lâchera pas
La rage de vaincre coule dans nos veines
maintenant tu sais pourquoi on s'bat
notre idéal bien plus qu'un rêve
Un autre monde, on a pas l'choix

REFRAIN

 

Inspiré par et sur l’air de « Ah les salauds ! » (de Ridan).

Ah le salaud

Chante à la gloire

De la victoire du père fouettard

Ah le salaud

Qui fait le lit

Des idées de la mère facho !

 

On l’a vu v’nir même d’un seul œil

L’fils spirituel du père cyclope

En s’écriant dehors les roms,

Les arabes, les manants,

Allez-y foutez l’camp !

A coup de loi ou de karcher

Il a rempli tous ses charters

De femmes, d’enfants, et de bons pères

Bannissant des familles entières !

Mais maintenant l’heure a sonné

La pyramide s’est renversée

L’peuple français s’est réveillé !

Allez dehors Sarko !

Allez dehors Sarko !

 

 

 

Sur l'air de "les monos c'est de la racaille"
(initialement airs de "J'ai perdu le do" et de "la Marseillaise")

Sarkozy c’est de la racaille

Ca crie, ça pue, ça fout la pagaille

A si grand-papa voyait ça tralala

A si grand-papa voyait ça tralala

Il dirait… il dirait… il dirait…

 

Aux urnes citoyens !

Forgez vos opinions !

Marchons, marchons,

Pour la Liberté

Et la Fraternité !

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15 avril 2012 7 15 /04 /avril /2012 18:54

Je relis la presse de la semaine à tête reposée et... patatra, moi qui rêvait d'une autre politique possible que celle conduite par le duo Sarkozy-Fillon, je dois me rendre à l'évidence: nous vivons dans le meilleur des mondes possibles et la droite au pouvoir en France est extraordinairement progressiste et prudente par rapport à ce qu'il eût fallu faire et ce que font déjà nos voisins plus raisonnables et rigoureux... Car nous sommes dans une économie de guerre, n'est-ce pas? Je suis prié d'ouvrir les yeux, de laisser mes illusions au vestiaire: quoiqu'il en soit, le vote du 22 avril ou du 6 mai ne changera rien. Il y a des réformes qui s'imposent, vitales pour ces économistes de cimetières qui font semblant d'oublier que la France n'a jamais été aussi riche..

Jugez plutôt, le titre de la page spéciale Présidentielle:  

              "Tour de vis après le 6 mai"

 

Vous vous sentez déjà un brin étranglés. Qu'à cela ne tienne: on va serrer un peu plus fort.

Le sous-titre à côté de la jolie photo de groupe du triumvirat Merkel, Sarkozy, Monti, écrasés par le poids de leur responsabilité qu'ils assument avec tant de courage: "Partout en Europe, l'austérité fait rage. Pourtant, en France, à la veille de l'élection présidentielle, peu nombreux sont les candidats à aborder les inévitables mesures de rigueur à venir".

 

Le développement est à l'avenant:

Le premier qui dit la vérité, il sera exécuté, chantait Guy Béart... - un vrai poète! - François Bayrou baisse t-il dans les sondages parce qu'il claironne que la rigueur, la vraie, est pour demain? -... tiens, nous ne connaissions que la fausse, la confortable. (...). Il y a peu, The Economist (il ne s'agit pas d'un journal équatorien ou vénézuélien, c'est du sérieux!) s'est fondu d'une "cover" (Henri Lauret pense globish) vacharde sur le "deni français". Quand il s'agit  de nous brocader, les Anglais ne manquent jamais de talent. En l'occurence, l'hebdo de la City appuie là où ça pourrait faire mal.

Partout en Europe, l'austérité fait rage. Elle est d'une violence inouïe depuis la guerre (Vous croyez qu'il s'en attriste, mais non, mais non...). L'Italie de Monti prévoit 230 milliards d'économies sur trois à quatre ans. Les impôts grimpent de 40 milliards cette année et l'essence est à 2 euros! En Espagne, Rajoy table sur 80 milliards (on dirait le sherif de la forêt de Sherwood)réforme en cinq semaines le marché du travail, la banque, adopte la règle d'or et serre les dépenses de santé. Ouf! (suffoque t-il le petit Henri, au spectacle de tant de souffrances partagées par nos voisins?) A Londres, Cameron poursuit un plan dà 130 milliards, gèle le salaire des fonctionnaires, monte la TVA et supprimera 700.000 emplois publics. Tour de vis en Belgique, baisse du Smic en Irlande... Grèves, colère, dépression sociale. Le tout applaudi par Bruxelles".

 

Bref, l'Europe est à feu et à sang. Et les Français continuent tout de même à se goinfrer en toute insouciance pendant que les hommes politiques- mais pas tous, heureusement - leur mentent avec des promesses qu'ils savent ne pas pouvoir tenir.

 

Et la France? Deux plans de rigueur, siglés Sarkozy/ Fillon ont ramené le déficit de 7,1% du PIB à 5,2% d'une année sur l'autre (tiens, on oublie de dire à quel niveau se trouvait le déficit quand Sarkozy en 2007 ou la droite en 2002, est arrivé au pouvoir). Excellent résultat obtenu sans déréglementer le travail (il ne rit pas), sans baisser les salaires des fonctionnaires, sans la retraite à...67 ans.

 

Bref, des philanthropes! Sarkozy/ Fillon: peut mieux faire...

 

" Nicolas Sarkozy a hérité de 1200 milliards de dettes et d'une dépense publique de 54% du PIB. Il promettait d'en finir avec 30 ans de financement à crédit de la croissance et de la protection sociale. La dette, depuis, s'est envolée à 1800 milliards et la dépense publique dépasse 56%.... Bien que Fillon ait dénoncé l'état de faillite, le président a tourné le dos à la lutte contre la dépense et le déficit".

 

La conclusion, vous le devinez: le couplet habituel sur la cigale et la fourmi.

 

"L'extrême rigueur nous est-elle promise comme aux voisins du Sud? Non, plus de rigueur, certainement, car ceux qui nous prêtent pour bouvcler nos fins de mois l'exigent. Le vainqueur du 6 mai, quel qu'il soit, gouvernera donc les yeux sur le "spread", l'écart de taux d'intérêt des marchés. Il grimpe déjà, c'est mauvais signe. Autre contrainte, institutionnelle celle-là: le futur hôte de l'Elysée devra soumettre son budget pour accord à Bruxelles. Le "modèle" (les guillemets font sentir l'anti-phrase) français d'Etat Providence survivra t-il? La cigale, c'est sûr, n'a plus les moyens de chanter".

 

Et voilà encore le bruit de botte habituel visant à faire peur et à convaincre qu'il n'y pas d'alternative aux politiques anti-sociales, accompagné du petit refrain habituel sur l'exception française, la légèreté et le manque de courage de nos hommes politiques qui flatteraient les bas instincts du peuple gavé de privilèges et qui n'en aurait jamais assez, qui oublieraient le monde,  la mondialisation, la dette, la nécessaire coordination européenne.

Mais où va t-il chercher son inspiration, Henry Lauret, le journaliste du Télégramme, dans son article coup de poing et formidablement impertinent vis à vis du monde politique, sinon dans les comités de campagne de l'UMP, de François Bayrou, ou du côté de chez Mme Parisot?

 

Il y a toutefois certains constats lucides que même un propagandiste du libéralisme peut faire quand ça l'arrange:   

 

"Nous nous sommes engagés...à réduire des comptes en 2016-2017. Sarkozy et Hollande, au détail près, s'alignent sur les horizons imposés par Bruxelles, Berlin et les marchés. Chacun à sa manière, bien entendu. Le président-candidat promet tant et plus, et privilégie la baisse des dépenses à la hausse des impôts, sans renoncer à celle-ci. Le leader socialiste élude la dépense pour ne pas se brouiller avec Mélenchon  (ou plutôt les électeurs du Front de Gauche, qui ont un peu plus d'influence sur Hollande que Mélenchon tout seul... Mais c'est vrai qu'il n'y a que des maîtres et des moutons dans le raisonnement de ce journaliste) et veut embaucher, réformer la fiscalité...".

 

Donc "Exit le mythe de l'exception française"

Et Henry Lauret de se demander si les candidats n'auraient pas dû revêtir l'uniforme de psychologues pour intervention  d'urgence après trauma de groupe ou de préparateurs de deuil plutôt que de démiurges:

"Les candidats ont-ils clairement préparé les Français à un tel effort?"

 

Mais Henry Laurent en est convaincu: les Français ne sont pas dupes, ils savent bien malgré les cajoleries et les caresses enjôleuses qu'on les amène à l'abattoir.... Du sang et des larmes, ils vont en avoir plus que leur compte, et cela les aguerrira...

"Dans l'embrouillamini des chiffrages, promesses, philippiques et incantations (tiens, ça rime avec Mélenchon...) , tout, en fait, a été dit. Mais rien n'émerge. Les électeurs voient ce qui se passe chez les voisins. Ils ne croient plus au mythe de l'exception française. Ils savent que leur tour est venu".

 

Au suivant!

 

Quel mélange plus vil de cynisme que ces demi-vérités mêlées de gros mensonges et d'une pégagogie de la soumission par la peur qui constitue le fil rouge du message!

 

Français, Bretons, lecteurs du Télégramme, ne nous laissons pas impressionner par ces donneurs de leçons privilégiés qui prophétisent avec tant de plaisir non communicatif notre ruine! Ils n'ont droit qu'à une chose: notre mépris!

 

Ismaël Dupont

 

 

 

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15 avril 2012 7 15 /04 /avril /2012 14:22

Il y avait environ 120 personnes hier à la salle du Cheval Blanc de Plourin les Morlaix pour assister et participer au débat de la gauche organisé à l'initiative du Front de Gauche, principalement des sympathisants de l'une ou l'autre des organisations représentées (Front de Gauche, EELV, PS, NPA). Nous remercions Claude Bonnard d'avoir bien voulu animer le débat et de l'avoir fait avec tact et maîtrise.

 

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J'ai mis en avant lors de mes 10 mn d'intervention liminaire le fait que grâce au travail et à la dynamique actuelle du Front de Gauche, qui a pesé lourd dans l'absence de progression du FN, aujourd'hui incapable de se trouver au second tour, la gauche toute entière est renforcée et en mesure de dégager Sarkozy et sa droite anti-sociale, réactionnaire et xénophobe. C'est une priorité que de battre Sarkozy.

J'ai rappelé en quoi le Front de Gauche, avec sa dimension citoyenne affirmée, était une force nouvelle ayant l'ambition de refonder toute la gauche et d'en éviter la dérive centriste, force ouverte qui réunit le meilleur de la tradition socialiste, communiste, trotskiste, écologique, alternative, altermondialiste, c'est à dire différentes courants de pensée, organisations et sensibilités, réunies par des diagnostics, des analyses et des objectifs communs.

Constat- d'abord- du caractère systémique de la crise du capitalisme et de l'absence de réponse appropriée de la social-démocratie compromise depuis 25 ou 30 ans dans l'essor d'une financiarisation, d'une regression des droits sociaux et d'une dérèglementation qui sont à l'origine de la crise financière.

Crise du capitalisme qui se traduit par la montée de l'insécurité sociale, de la précarité, des inégalités (1/3 de travailleurs précaires, 9 millions d'emplois au SMIC, 8,2 millions de personnes vivant en-dessous du seuil de pauvreté, 5 millions de chômeurs au moins en France). Mais aussi, au-delà, par des crises démocratiques (montée de l'abstention, de l'extrême droite, de l'autoritarisme libéral en Europe) et écologiques extrêmement dangereuses. J'ai rappelé que cette crise financière que l'on cherche aujourd'hui à faire payer aux peuples par le chantage à la dette était liée à une répartition de plus en plus inéquitable des revenus et des richesses produites par les travailleurs, les profits étant de plus en plus accaparés par les actionnaires, les rentiers, les patrons et cadres dirigeants, et de moins en moins redistribués aux salariés et à l'ensemble des citoyens sous la forme d'une hausse des salaires, d'une réduction du temps de travail, d'une protection sociale et de services publics de qualité.

Face à ce constat d'une société de castes et d'inégalités renforcée, d'une précarisation du grand nombre, d'une domination tyrannique de la finance sur les pouvoirs publics, face à des élites politiques de plus en plus oligarchiques, nous affirmons la nécessité d'une rupture complète avec le néo-libéralisme qui maintient toute l'Europe dans la spirale dans la régression sociale et d'une rupture avec la simple gestion sans ambition du système par la gauche de gouvernement, au nom d'un prétendu réalisme économique qui cache souvent le manque d'audace et de courage.

J'ai rappelé notre résolution à remettre en cause les traités européens portés par des gouvernements réactionnaires et anti-sociaux: Traité de Lisbonne, Mécanisme Européen de Stabilité, Pacte de de gouvernance, de responsabilité et de stabilité pour l'euro.

Nous ne pouvons non plus nous accommoder d'une prétendue rigueur de gauche qui consisterait à donner raison à la "pégagogie de la soumission" consistant à dire que les citoyens vivent au-dessus de leurs moyens et ont bénéficié d'un Etat trop généreux alors qu'ils n'ont au contraire pas profité significativement des gains de productivité réalisés ces 30 dernières années. C'est là une manière de refuser de remettre en question les privilèges et les pouvoirs exhorbitants de la finance. J'ai mis en avant les grandes priorités du Front de Gauche:

- 1. Partager les richesses pour lutter contre la précarité et l'insécurité sociale.

- 2. Lutter efficacement contre la financiarisation de l'économie et les pouvoirs mortifères des banques et des marchés en changeant les statuts de la BCE, développant une autre politique de crédit aux Etats et aux entreprises, reprenant en main le secteur bancaire et assurantiel.

- 3. Assurer la transition écologique de la société par une planification écologique.

- 4. Mettre en place une Assemblée Constituante qui légifère sur les institutions d'une 6ème République qui en finirait avec la monarchie présidentielle, le cumul des mandats, le bipartisme, la culture de la délégation de pouvoir.      

 

J'ai souligné et critiqué le choix du PS de laisser adopter (par son abstention, y compris au Sénat où il aurait pu rejeter le texte), le mécanisme de stabilité et de refuser de faire ratifier par référendum le pacte qui prévoit d'instituer la règle d'or et l'austérité budgétaire partout en Europe, en remettant en cause la souveraineté des peuples et des parlements dans la définition de leurs politiques et sociales.

J'ai rappelé que les écologistes avaient aussi voté pour ces textes (du moins pour le MES qui incluait l'autre pacte) au Parlement Européen. J'ai dénoncé comme dangereuse pour l'économie et la simple préservation des services publics et de la protection sociale la volonté de Hollande de revenir à l'équilibre budgétaire en 2017 alors que nous avons cette année 4,5% de déficit: l'austérité généralisée en Europe ne peut conduire qu'à la récession.

Le NPA, par l'intermédiaire de son porte-parole, Laurent Baudry, a passé beaucoup de temps à nous critiquer, aussi bien sur le plan local que national (manque d'indépendance vis à vis du PS, Front de Gauche "auberge espagnole", prétendue parti-pris pro-industrie de l'armement de Mélenchon...), tout en avouant avoir de nombreux points de convergences avec le programme du Front de Gauche et il a affirmé de manière peu cohérente à mon avis une ambition unitaire dans les luttes en ne cessant de se démarquer des autres et de les stigmatiser en leur faisant des procès d'intention.

 

Après les interventions préalables, Gwenegan Bui (PS), Dominique Guizien (EELV), Laurent Baudry (NPA) et moi avons répondu à des questions portant sur:

- notre position par rapport au nucléaire et aux questions énergétiques en général.

- notre position par rapport au poids des dépenses d'armement dans le budget et au nucléaire militaire.

- notre position par rapport à la ratification des traités européens qui imposent l'austérité et le libéralisme.

- notre position sur les moyens de réduire la dette et sur le rôle de l'argument de la dette publique pour imposer des politiques néo-libérales.  

- notre position par rapport au financement de la protection sociale et aux réformes fiscales à entreprendre pour assurer plus de redistribution des richesses, la pérénnité et la qualité de la protection sociale.    

 

Compte-rendu réalisé par Ismaël Dupont.  

 

 

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15 avril 2012 7 15 /04 /avril /2012 11:52

 "Nous nous sommes dans l'action, nous sommes pour Mélenchon

En semaine nous marchons, et le dimanche nous votons"... 

 

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15 avril 2012 7 15 /04 /avril /2012 08:26

Ode émouvante au métissage et à la Méditerranée dont procèdent la culture et l'histoire de la France, comme toute une partie de sa population, la plus mélangée d'Europe, discours contre les théories du choc des civilisations, la propagation de la haine de l'Islam, des arabes et des berbères, rappel des menaces écologiques qui pèsent sur la mer (transports de marchandises sous des pavillons de complaisance liés à la mondialisation et à la volonté de réduire les coûts salariaux; plateforme pétrolière en Métiterranée...),  affirmation des grands principes républicains (laïcité, droit du sol, égalité, lutte contre les discriminations, souveraineté du peuple) et de notre volonté d'une 6ème République étandant les droits et les pouvoirs d'intervention des citoyens, notre candidat à la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, a encore une fois porté très haut la voix forte du Front de Gauche à une semaine du premier tour des présidentielles.

Quoiqu'il arrive, ce message aura permis de réveiller les consciences, de remettre à l'ordre du jour comme dessein inachevé et de redonner du sens à l'égalité, à la fraternité, à la liberté, de manière à reconstituer dans le peuple un "nous" combatif, qui est fier de lui-même et reconnaît les siens.

 

"Nous écrivons une page de l'histoire de la gauche. Nous sommes la renaissance de cette gauche qui ne transige pas et qui met ses rêves assez haut pour qu'en définitive il en reste quelque chose sitôt que l'ennemi sans cesse revient reprendre ce qui a été conquis souvent de haute lutte et au prix de tant de souffrances". (Jean-Luc Mélenchon).

 

   

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15 avril 2012 7 15 /04 /avril /2012 06:56

Une trentaine de personnes réunies dans la bonne humeur sous un soleil radieux avec la compagnie de plusieurs enfants sympathiques, s'entraînant aux chants pour recevoir dignement Sarkozy, jouant au palet et déjeunant sur l'herbe en écoutant les nouvelles du rassemblement Front de Gauche monstre de Marseille (120.000 personnes). Nous ne boudons pas notre plaisir en ces jours grisants d'espoirs et d'initiatives tout azimut.

 

 pique-nique citoyen 14 04 2012Madeleine 14 avrilPlace au peuple Pors ar bayecPors ar BayecBarbuc Front de Gauche 2On y croit à 1 semaine des présidentielles

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15 avril 2012 7 15 /04 /avril /2012 06:18

Un rendez-vous est donné par le collectif Eau Publique (dont fait partie la section PCF de Morlaix et plusieurs de ses adhérents à titre personnel) le lundi 16 avril à 8h devant le Sivom (place Onésime Krebel, ancien lycée de Kernéguès) pour dénoncer les coupures d'eau annoncées chez les citoyens qui ont retenu une partie de leur facture pour demander où étaient passés les 1 euro/m3 en trop ponctionnés par Véolia sur l'usager depuis des années et pour demander les documents nécessaires à un examen des charges de personnel de Véolia afin d'envisager ou non une poursuite judiciaire.  

Collectif eau publique. Menace de robinets coupés (Télégramme)

 

 

14 avril 2012 

Collectif eau publique. Menace de robinets coupés.
Une quinzaine de membres du Collectif eau publique ont tenté de rencontrer le président du Sivom, hier matin. Ils réclament toujours des comptes à Veolia, qui menace désormais de couper leurs robinets.

En quête d'explications sur les comptes de Veolia, plusieurs membres du Collectif eau publique sont menacés d'une coupure de leur robinet. Hier, ils ont tenté de rencontrer le président du Sivom. En vain.

Voilà plus de trois mois que sept membres du Collectif eau publique retiennent 1 €/m³ sur leur consommation d'eau de l'année passée. Une somme qui est reversée sur un compte bloqué. Et qui correspond à la baisse des tarifs pratiqués par Veolia depuis le 1erjanvier 2012 à la suite de la renégociation du contrat de la gestion de l'eau menée par le Sivom (Syndicat intercommunal à vocation multiple Morlaix-Saint-Martin). Le collectif entend ainsi protester contre Veolia, l'entreprise délégataire qui «manque de transparence», selon ses dires. «Nous réclamons des informations précises sur les comptes de la société, sur le nombre de ses salariés... Nous avons aussi demandé une réunion tripartite avec le Sivom, Veolia et des représentants de notre collectif. Mais on ne voit rien venir». Rien, sauf un avis de coupure d'eau imminent (dans les 72heures) adressé, jeudi, à ceux qui ne payent pas l'intégralité de leur facture.

«381,29 € ne vont pas mettre en péril Veolia»

«Depuis janvier, nous avons bloqué 381,29 €. Cette somme ne justifie pas une telle procédure. Ça ne va pas mettre en péril Veolia!». Mécontents, une quinzaine de membres du collectif se sont alors rendus au Sivom, hier en fin de matinée, afin de rencontrer son président. Absent, Bernard Guilcher leur a promis un rendez-vous lundi matin. D'ici là, la menace de coupure d'eau est suspendue. «Si on obtient les documents que l'on demande, on s'engage à reverser les sommes retenues à Veolia», assurent-ils.

  • Ronan Tanguy

 

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14 avril 2012 6 14 /04 /avril /2012 18:42

350 personnes étaient réunies le vendredi 13 avril jusqu'à 11h  à la salle du Chapeau Rouge de Quimper pour un meeting de soutien à la candidature de Mélenchon à l'initiative du collectif Front de Gauche de Quimper et de son candidat aux législatives André Bernard. Dans une ambiance bon enfant et conquérante, les candidats aux législatives (Ismaël Dupont, Noelle Peoch, Yannick Hervé, Françoise Pencalet-Kerivel, Marcel Tilly, Christine Panaget-Le Roy)  sont venus à la tribune, et des témoignages extrêment intelligents de jeunes et moins jeunes (Michel Simon, Jeanne Henry pour le PCF Sud-Finistère) se sont succédés, avant les interventions des responsables des Alternatifs (Jean-Jacques Boislaroussie), de la Fase (Sylvie Larue), de la Gauche Unitaire (Alain Rebours) et d'André Bernard.

 

Un franc succès et une belle ambiance!   

 

Pour voir toutes les photos envoyées par Loïc Roussain:

https://plus.google.com/photos/108984635284353555898/albums/5731144985647427313?authkey=CNOxw-aEnrWN5wE

 

Photos de Dominique Resmond:

 

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  Le Front de Gauche Morlaix n'avait pas beaucoup de troupes, mais on les a remarquées avec leurs drapeaux rouges

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                       André Bernard et Marcel Tilly (candidat Front de Gauche à Quimperlé) en arrière-plan

 

Discours de clôture d'André Bernard

 

Chers Amis,

 

Je vais vous faire une confidence :

 Je ne sais pas si ce meeting mérite le label de «  départemental » ou de «  local » ou de «  national »; ou même s'il mérite un label quelconque.Ce que je vois, c'est qu'il est chaleureux,sympathique, joyeux et formidablement déterminé! Il est «  Humain, d'Abord! »

 

Et qu'il est, indiscutablement, le plus grand rassemblement organisé dans le Finistère, au cours de cette campagne ! Il est vrai que la dramatisation surréaliste qui a entouré sa préparation lui a donné une audience inespérée; mais je n'irai pas jusqu'à en remercier les protagonistes.

Après avoir entendu nos invités et les témoignages de nos amis, je veux vous dire l'immense plaisir que j'ai à vous voir, en si grand nombre, et aussi motivés dans cette salle du Chapeau-Rouge qui porte si bien son nom.

Ici, se rassemblent ce soir, pour soutenir la candidature de Jean-Luc MELENCHON, non seulement les représentants des composantes historiques du Front de Gauche, que sont: La Fédération Autonome Socialiste et Ecologique, La Gauche Unitaire, Le Parti de Gauche, Le Parti Communiste Français.

Mais aussi nos soutiens que sont : Les Alternatifs.

Et notre partenaire local : Le collectif citoyen : La Gauche...Naturellement, particulièrement cher à mon coeur.

 

Ici, ce soir, se rassemblent encore, si précieux, ces dizaines de militants syndicaux, altermondialistes et associatifs qui se reconnaissent dans nos combats et les mènent avec nous depuis des décennies.

Se rassemblent aussi et surtout, ces centaines de citoyennes et de citoyens qui nous soutiennent et enclenchent avec nous cette dynamique de l'espoir.

Tel est le Front de Gauche !

Nous le bâtissons ensemble !

Ouvert, rassembleur et conquérant !

 

En effet, le Front de Gauche ne saurait se réduire à un cartel rigide et étriqué de partis politiques. En rassemblant des Femmes et des Hommes attachés aux valeurs constantes de la Gauche, fidèles à leurs engagements, exempts de toute préoccupation carriériste, il a vocation à être majoritaire dans le pays.

 

Celui ou celle qui partage ces valeurs,

Celui ou celle qui approuve notre démarche,

Celui ou celle qui soutient nos actions,

 

...pour peu qu'il y vienne sans esprit hégémonique et sans volonté de l'instrumentaliser, a toute sa place dans le Front de Gauche !

 

C'est pourquoi, nous nous adressons, sans exclusive :

 A tous ceux qui, un temps, se sont enfermés dans un isolement stérile. A tous ceux qui, un temps, se sont fourvoyés dans des impasses politiques. A tous ceux qui, un temps, ont été floués par des dirigeants ambigus. A tous ceux qui, un temps, ont écouté les sirènes néo-libérales. A tous ceux qui n' y «  croient plus », mais ont le coeur à Gauche,...pour leur dire :

 

Rejoignez-nous pour Résister !

 

Rejoignez le Front de Gauche, ou la composante de votre choix!

 

 

Le Front de Gauche a vocation à rassembler et à résister d'abord; à gagner, ensuite!

 

L'esprit de ce vaste rassemblement implique de ne pas s'y fondre; mais, qu'au contraire,chacun- en conservant toute son identité- apporte à l'ensemble la richesse de sa diversité et de son expérience.

Quelle meilleure illustration que notre rassemblement de ce soir ?

L'ambition du Front de Gauche est d'incarner

Une Gauche authentique et déterminée. Une Gauche de rupture. Une Gauche qui combat le crise et ses méfaits. Une Gauche qui refuse de s'inscrire dans le fatalisme et la résignation. Une Gauche qui ouvre des perspectives. Une Gauche qui donne la parole au peuple !

 

PRENEZ la PAROLE !

 

Ne vous en déplaise, Monsieur Poignant : nous sommes la vraie Gauche !

 

Les plus anciens d'entre-nous se souviennent, peut-être, d'Etienne FAGEON? Ce député communiste du Chemin de l'Honneur qui, en 1940, avec 38 de ses camarades , avait refusé de voter les pleins pouvoirs à Pétain; et, pour cela, avait connu le bagne.

 

J'ai eu le grand plaisir de rencontrer Etienne qui, vers la fin de sa vie- c'était, il y a 40 ans, à l'époque du Programme Commun- avait encore eu le courage d'écrire un dernier ouvrage au titre révélateur :

« L'Union est un Combat ! »

C'est un combat dur, permanent;un combat jamais achevé.

L'Union est un combat ! Nous le savons particulièrement dans cette 1ère circonscription du Finistère!

C'est un combat âpre; un combat difficile; un combat sans concessions.

C'est un combat semé d'embûches.

C'est un combat où les coups arrivent parfois d'où on ne les attend pas.

Mais, c'est un combat enthousiasmant que ce combat pour rassembler et pour résister!

 

Et, quand à force de courage, de conviction, de lucidité; de solidarité surtout, on parvient à surmonter les difficultés et les obstacles...

Quelle satisfaction !

Ensemble, bâtissons la vraie Gauche !

Pour conclure, j'oserai un rapprochement audacieux entre le combat pour l'Union et le Front de Gauche et le combat que nous avons su mener victorieusement pour le sentier côtier de Beg Meil  

  • Quand la cause est juste !

  • Quand la détermination est grande !

  • Quand la mobilisation est forte !

 

................IL ARRIVE PARFOIS QUE L'ON GAGNE !

Et bien sûr :

 

HAUT les COEURS!

 

 

André BERNARD

 

 

2012-04-13-01- 137

 Françoise Pencalet-Kérivel (candidate Front de Gauche  à Douarnenez), Noelle Peoc'h (candidate Front de Gauche à Carhaix-Chateaulin), André Bernard (candidat Front de Gauche à Quimper), Denise Blanche (PCF, Fouesnant), Jean-Jacques Boislaroussie (Alternatifs).  

 

2012-04-13-01- 128

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13 avril 2012 5 13 /04 /avril /2012 12:45

Intervention de Alain Rebours au meeting de Brest avec Martine Billard et Pierre Zarka le mercredi 11 avril 

 

 

C’est devenu une banalité de le dire : mais disons-le : Cette campagne est exceptionnelle, grisante et passionnante.

Qui aurait pu dire il y a quelque mois que notre candidat serait aujourd’hui à 15 % dans les sondages, et, sans doute, encore plus au soir du premier tour.

Qui aurait pu dire que le Front de gauche allait rassembler 120 000 personnes à la Bastille, 50 000 à Lille, 70 000 personnes à Toulouse…

Qui aurait pu dire que nos propositions seraient au cœur de cette campagne.

  • Le Smic à 1700 euros ;

  • La taxation des revenus ;

  • La mise au pas des banques et cette économie financière

  • La nécessité des services publics

  • La rupture avec les traités européens

  • La planification écologique

Qui aurait pu dire que l’événement de cette campagne serait notre candidat Jean Luc Mélenchon.

Qui aurait pu dire la ferveur que déclenche cette campagne.

Qui aurait pu dire la dynamique qui s’est engagée.

Soyons francs : même pas nous.

Et pourtant cela vient de loin, ce mouvement vient de loin.

D’abord, parce le Front de gauche rassemble le meilleur de la tradition socialiste, communiste, troskiste, écologique, alternative, autogestionnaire…

D’abord les organisations qui composent le FDG, ensuite militant après militant, citoyen après citoyen.

Mais aujourd’hui cette dynamique dépasse largement les organisations qui composent le Fdg : Et c’est tant mieux !

Cela veut dire que quelque chose est en train de se passer au sein du peuple lui-même : un peuple qui reprend la main, un peuple qui décide de son avenir : une nouvelle gauche est en construction : enfin !

 

Ensuite, nous avons un programme : il n’est pas simplement une addition des idées des uns et des autres. Non justement, ce programme est un dépassement des divisions stériles qui nous minaient.

Certains privilégiaient l’écologie, regardant de biais le social ;

D’autres pensaient social, dévisageant maladroitement l’écologie ;

D’autres encore cherchaient en bas, se méfiant des solutions d’en haut.

 

Et notre programme, c’est : la planification écologique au service d’un développement bénéfique à tous, à la vie, à la justice sociale, et à une industrialisation repensée et durable, une planification gérée et validée démocratiquement par ceux qui font, par ceux qui travaillent, par ceux d’en bas.

 

Ce programme, c’est une nouvelle synthèse politique pour faire face au capitalisme mondialisé.

 

Et encore : cette campagne par sa dynamique offre un nouvel espoir, une nouvelle donne : elle transforme la façon dont chacun se représente sa propre place dans la société : ceux qui sont précarisés, ceux qui sous payés, méprisés, licenciés retrouvent une place dans cette société qui ne voulaient plus d’eux.

Là où il n’y avait qu’individu, parcellisé, morcelé, déprimé,

nous découvrons la force du collectif, la force d’un « nous »,

la force d’un idéal du nous.

 

Aujourd’hui une parole politique est née et beaucoup peuvent dire : c’est bien de nous dont on parle, c’est bien à nos problèmes qu’on s’adresse et ces propositions, on peut les reprendre. Et nous aussi on écoute : car cela nous revient avec de nouvelles préoccupations, de nouvelles formulations qui nous enrichissent

 

Que de mots oubliés ou d’idées dénigrées avant cette campagne. Les classes – surtout ouvrière – n’existaient plus nous disait-on. Et bien tous les jours, nous prouvons l’inverse. Les communistes, une denrée rare : tous les jours nous disons le commun de ce mot communiste, comme communauté de pensée ! L’horizon indépassable du capitalisme, nous disait-on encore : tous les jours, nos propositions indiquent un autre chemin possible.

 

Oui – et contrairement à ce qu’explique Hollande – nous sommes la gauche du possible car nous mettons l’humain au centre du projet.

Alors oui, ce mouvement vient de très loin. Ce sont des années de colère, de souffrances, de résistances qui aujourd’hui trouvent un moyen d’expression politique.

 

Car, oui, nous avons résisté :

Je ne pourrai nommer ici toutes les grèves, toutes les manifestations, toutes les protestations que nous avons entrepris, ensemble. Il suffit de se rappeler les grèves, les manifestations contre la réforme des retraites – et se rappeler, au passage, ceux qui n’osent pas inscrire le retour à la retraite à 60 ans dans leur programme. Oui, il y en a eu des manifestations et des grèves.

 

Mais là nous réalisons qu’un mouvement social aussi puissant soit-il ne peut gagner complètement sans perspective politique. Il peut combattre, empêcher, défendre, mais il ne peut gagner si le politique reste de côté.

Mais nous réalisons aussi : une dynamique politique ne peut être, ne peut se mettre en mouvement, sans s’appuyer sur les forces vives, sur les idées percutantes du mouvement social.

Il n’y a pas de politique sans le peuple, sans sa capacité de décision, sans son intelligence collective.

Ce que nous réalisons encore : C’est la perspective d’un véritable nouveau Front populaire. Un Front populaire qui s’appuie en permanence sur la mobilisation des travailleurs, seule à même d’assumer la confrontation nécessaire avec les classes possédantes et qui se rassemble autour d’un programme de rupture avec l’ordre établi.

 

Ce qui indique ceci : Le Front de gauche ne saurait s’arrêter au soir du 2e tour des élections législatives.

  • L’enjeu de demain : c’est mettre cette réussite au service d’une grand projet politique : la construction pas à pas d’une force se donnant pour ambition de refonder la gauche.

  • Une force développant la perspective d’une société autre que celle à laquelle nous condamne le capitalisme.

 

Mais une chose est sûre aujourd’hui : on ne fera pas sans le Fdg. On ne fera pas sans les organisations qui le composent, on ne fera pas sans les militants et les citoyens qui ont rejoint les nombreux, très nombreux, collectifs citoyens qui sont au cœur de cette campagne.

 

Nous savons que cela demande encore un travail considérable
puisqu’il faudrait respecter les débats et les évolutions des uns et des autres, inventer des façons de faire qui respectent chacun.

Mais il y a une série de défis qui nous attendent :

Le premier : réussir à intégrer à notre rassemblement la richesse représentée dans les assemblées citoyennes ;

Le second : les moyens de mener de grandes campagnes en dehors des périodes électorales

Le troisième : l’ambition de faire du Front de gauche un acteur de premier plan à gauche.

 

Et enfin il y a une condition à cela : sortir le sortant. Indispensable pour sortir de la spirale de l’échec. Indispensable car ce candidat président a fait le pire, nous prépare encore pire ; et ce pire à un nom lointain : la barbarie. Souvenons-nous de la formule forte de Rosa Luxemburg : « socialisme ou barbarie » : le choix est clair ! Nous avons créé la possibilité de ce choix : à nous d’en être à la hauteur.

 

Alain Rebours.

Responsable de la Gauche Unitaire dans le Finistère.

Membre du collectif citoyen du Front de Gauche de Morlaix

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