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24 mars 2015 2 24 /03 /mars /2015 06:41
Résultats du Front de Gauche sur les cantons de Morlaix et Plouigneau

Canton de Morlaix :

Ensemble du canton : Front de Gauche 9,6 % 1276 voix

415 blancs et nuls + 13000 abstentionnistes (49%)

Morlaix Front de gauche13,38 % (641)

EELV 13,24 % FN 13,11 % PS 31 % UMP 29 %

Plounéour-Ménez 12,82 % (60)

EELV : 13,7 % FN : 13,46 % PS : 38 % UMP : 21 %

Locquénolé 11,95 % (41)

EELV : 11,95 % FN : 12,5 % PS : 31,8 % UMP : 31,8 %

Pleyber-Christ 9,88 % (107)

EELV : 11 % FN : 17 % PS : 39 % UMP : 22 %

Saint-Seve 9,37 % (37)

EELV : 6,6 % FN : 11,1 % PS : 40 % UMP : 32 %

St Martin des Champs : 9,1 % (164)

EELV : 6,6 % FN : 15 % PS : 41,5 % UMP : 27,5 %

Taulé : 6,56 % (74)

EELV : 7 % FN : 16 % PS : 35,7 % UMP : 34,5 %

Henvic : 6,46 % (35)

EELV : 5,5 % FN : 13,8 % PS : 35 % UMP : 39 %

Carantec : 5 % (77)

EELV : 9,7 % FN : 15 % PS : 22 % UMP : 48 %

Saint Thégonnec : 3,48 (37)

EELV : 6,30 % FN : 13,4 % PS : 44,3 % UMP : 32 %

Loc-Eguiner St Thégonnec : 2,36 % (3)

EELV : 10,2 % FN : 20,4 % PS : 37,8 % UMP : 29 %

***

Canton de Plouigneau

Front de Gauche : 12,23 % 1442 voix

EELV : 8 % FN : 13,8 % Droite : 25,7 % PS : 40 %

Plougonven : 23,4 % (320)

EELV : 7,8 % FN : 10,55 % PS : 39 % Droite : 19 %

Plouégat-Guerrand : 20,1 % (81)

EELV : 9,6 % FN : 12 % PS : 39 % Droite : 18,6 %

Le Cloître St Thégonnec : 18 % (39)

Lanmeur 14,12 % (112)

Plouégat-Moysan : 13 % (34)

Guimaec 12,74 % (59)

St Jean du Doigt 12,54 % (38)

Guerlesquin 11, 17 % (62)

Bostorhel : 10,82 % (21)

Plourin 10,78 % (177)

Le Ponthou : 10,53 % (6)

Lannaeanou 10,27 % (15)

Garlan : 9,79 % (38)

Locquirec : 9,35 % (66)

Plouigneau 9,17% (180)

Plouézoc'h 9% (64)

Plougasnou 8 % (130)

Résultats du Front de Gauche sur les cantons de Morlaix et Plouigneau
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24 mars 2015 2 24 /03 /mars /2015 06:37
Les candidats Front de Gauche-NPA dans le centre-Finistère: Matthieu Guillemot, Marie-Pierre Coant, José Le Guelaff, Noëlle Péoc'h

Les candidats Front de Gauche-NPA dans le centre-Finistère: Matthieu Guillemot, Marie-Pierre Coant, José Le Guelaff, Noëlle Péoc'h

Brest -1 Lambézellec-Bellevue: Patrick Appéré/ Jacqueline Héré (PCF/BNC) : 16,8 %

FN : 19,3 % UDC/Modem : 24 % PS 39 %

Carhaix : Marie-Pierre Coant, José Le Guelaff (FDG-NPA) : 16,77 % PS 15,6 % Troadec 35,5 % UMP 19 % FN 13 %

Pont de Buis les Quimerc'h : Patricia Laroche- Philippe Poupon (Front de Gauche) : 14,85 % FN : 17 % PS : 35 % Droite : 32,8 %

Plouigneau : Front de Gauche Roger Héré, Martine Carn, Solène André, Jeremy Lainé : 12,23 % EELV 8 % FN : 13,8 % PS : 40 % Droite 25,8 %

Guipavas : Vincent Le Berre, Isabelle Mazelin (Front de Gauche) : 11,8 % (EELV : 6,9%), FN : 12,4 %

Landivisiau Angélique Horélou (Nouvelle Donne) -Emile Turlan (FDG) : 10,47 % / FN 16,7 % PS : 20,8 % 2 listes de droite à 25 %

Pont-Labbé : Véronique Blanchet-Pierre Lemée (Front de Gauche): 9,76 %, Dominique Joffre-Janick Moriceau (EELV soutenu par le PG) ; 7,71 % FN : 14,6 % UMP : 36 % PS : 30,9 %

Concarneau Front de Gauche Annie Cloarec-Jean-Louis Pascal : 9,63 % FN : 18,3 % EELV : 7,2 % UMP 34 % PS 30 %

Morlaix Front de Gauche Ismaël Dupont, Michèle Abramovicz, Julien Kerguillec, Sylvie Lécuillier 9,6 % EELV : 10,1 % FN : 14,2 % Droite 31,5 % PS : 34,47 %

Moëllan sur Mer : Claude Poupon, Denis Sellin : 8,25 % (EELV : 8%, FN 22 % PS 36,6 % UMP 25 % )

Douarnenez : FDG Gérard Rousseau et Marcelle Celton 8,18 % : PS 22 %, UMP 28 %, droite : 19,2 % FN 13,59 % EELV : 6,13 %

Quimper Yvonne Rainero-George Lagadic PCF-FDG 7 % (EELV 9,7 % / FN : 16,8 % UDI Modem : 30 %

Plounéour-Lanvern : Roland Joaouen-Martine Le Nozerh : 6,9 % (EELV 8,4 %, FN : 15,4% UMP 34 % PS 30 %)

Brest-2 PG-POI Quentin Marchand-François Sage 6,62% (FN 12,6 %, EELV 8 %, PS : 33,5 %, UMP 35%)

Brest-3 : Jean-Paul Cam-Virginie Gourvennec (PCF/BNC) : 6,49 % EELV : 7,60 %, DVD 14,6 % UMP 15 % FN 18,4 % PS : 31 %

Brest 5 PCF-BNC (Roselyne Filip-Eric Guellec: 4,42 %), PG-POI : 5,57 % EELV 8,91 % FN 15,8 % UMP : 22,7 % PS 34,8 %

Landerneau Front de Gauche (Anjela Gallais-Lavanant, Johan Laurent) : 5,14 % EELV : 10 % FN : 15 % Droite : 36,7 % PS 33,1 %

Fouesnant : Yann Le Riche, Michelle Lollier (FDG) : 4,82 % EELV : 9 % FN 18,9 % UMP 39,8 % PS 27,4 %

Globalement, sur l'ensemble du Finistère, si on considère les listes Front de Gauche stricto sensu, on est à une moyenne de 9,6% sur les 13 cantons où on était présents en tant que Front de Gauche dans l'unité.

Si on associe, parce que ce sont des composantes du Front de Gauche et que ces candidats s'en réclamaient, les scores des 3 cantons brestois où il y avait des listes PCF-BNC et des deux cantons brestois où il y avait des listes Parti de Gauche-POI, et qu'on y ajoute la liste divers gauche de Landivisiau avec des militants de Nouvelle Donne et du Front de Gauche, on est aussi à 9,5% de moyenne.

Dans le Morbihan, c'est 7,8% avec 18 cantons sur 21 avec des listes Front de Gauche.

Dans l'Ile et Vilaine, c'est 6% avec 11 listes Front de Gauche sur 27.

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24 mars 2015 2 24 /03 /mars /2015 06:31

article de Médiapart.

Les socialistes ne «résistent» que dans leur monde imaginaire

23 MARS 2015 | PAR STÉPHANE ALLIÈS

Le Front national s'installe à 25 %, un Français sur deux ne se déplace plus aux urnes, le PS ne pèse plus que 20 % dans un de ses scrutins favoris, il est déjà éliminé dans plus de 500 cantons. Mais le premier ministre estime que «quand on mobilise les Français, ça marche». Décryptage d'une illusion.

Les socialistes ne «résistent» que dans leur monde imaginaire

Manuel Valls aime la communication. Et même quand il est en mauvaise posture, son talent en la matière lui permet de sauver les apparences. Au moins le temps d'une soirée électorale. Ce dimanche soir, le premier tour des départementales aurait dû logiquement ressembler à un cauchemar pour le premier ministre. Mais en l'anticipant, et en choisissant de s'investir en première ligne, à force de dramatisation du scrutin et d'hyper-activisme, il a fait passer ce résultat pour un rêve éveillé.

Il a mouillé la chemise, il a battu les estrades, il s'est pris à assumer de « stigmatiser le FN » comme le premier Rom venu. Et pourtant, le PS est autour des 20 %, ses candidats sont éliminés dans plus de 500 cantons (selon l'état des résultats à minuit dimanche 22 mars), il pourrait perdre entre 30 et 40 départements, et le FN s'est installé à 25 % pour le deuxième scrutin de suite.

Pourtant, Manuel Valls se « réjoui(t) » que l'abstention soit moins forte qu'annoncé. Il est peut-être pour quelque chose dans ce surcroît de mobilisation (par rapport aux dernières cantonales de 2011), mais les conséquences de cette participation en hausse ne sont guère en faveur du pouvoir socialiste. Manuel Valls se réjouit quand même, car il veut voir au-delà du PS. Grâce à son engagement dans la campagne, « les formations républicaines ont tenu leur place », et « le FN n'est pas la première force ce soir ». Et de ponctuer son autosatisfaction martiale d'un prophétique : « Quand on mobilise les Français, ça marche. » La preuve en Essonne, où le canton de Corbeil, dans sa circonscription, a vu l'élimination du PS au premier tour…

Par la grâce de la nomenclature imaginée par le ministère de l'intérieur pour ces départementales, la gauche était d'ailleurs déjà un peu unie malgré elle. Au point que France 2 a fait sa soirée avec un « PS et divers-gauche » pointant à 28 %, alors que Front de gauche et écologistes étaient le plus souvent des « divers gauche », mais des concurrents du PS. La réalité, rectifiée en fin de soirée par la Place Beauvau, serait plutôt celle d'un PS à 20 % et une autre gauche éparpillée mais proche des 17 %.

Faussement ramenés à 2 %, alors qu'ils semblent plus proche des 10 % mais dans un quart des cantons, les écologistes sont ramenés à une simple force mineure qui n'a d'autre choix que de se ranger, d'entrer au gouvernement et de la mettre en veilleuse. Quant au Front de gauche, il plafonnerait à 6,5 %, mais au moins un tiers de ses candidats sont rangés dans les « divers gauche ». De fait, le décompte est impossible à représenter fidèlement au niveau national, tant les configurations sont diverses. Mais pourquoi se priver d'une occasion de faire croire que la gauche est une, quand elle n'a jamais été aussi divisée…

Invité sur notre plateau, le chercheur Fabien Escalona a bien résumé la situation des socialistes aujourd'hui, et la répartition des rôles de ceux qui l'orientent. « Il y a une part de sincérité dans la volonté du PS de lutter contre le FN, et d’ailleurs c’est mobilisateur, explique-t-il. Si Jean-Christophe Cambadélis insiste depuis 2012 sur la menace FN et le tripartisme, c'est pour appeler les autres partis de gauche à soutenir le PS. Chez Manuel Valls, c'est différent. Son cap stratégique est de changer le noyau idéologique du PS et son système d’alliances. » Le premier ministre se veut le garant de la république, bien plus que du socialisme. De la gauche disciplinée qui n'en serait plus vraiment une.

En appelant « chacun à adopter une position claire et à faire voter pour le candidat républicain de gauche, ou de droite, quand il fait face seul à l'extrême droite » au second tour, Manuel Valls appelle à voter pour l'UMP en cas de duel avec le FN, ou à se désister en cas de triangulaires. Le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, a fait plus fort encore, en appelant lui au « désistement », mais « là où la gauche ne peut concourir ». Comprenne qui pourra.

De toute manière, Cambadélis avait choisi à l'avance comment devait se résumer sa soirée. Selon lui, « les thèmes portés par les socialistes se retrouvent confortés après le premier tour ». Dans sa déclaration, il s'est bien gardé de dire lesquels. Son complice Claude Bartolone, président de l'Assemblée nationale, y est carrément allé de sa formule mi-pompeuse mi-solennelle : « C’est un premier tour de résistance. Les socialistes (ont) résisté à ce premier tour » (voir la vidéo ici). Et, évidemment, ils auraient « mieux résisté si l’ensemble de la gauche et des écologistes, partout, s’étaient rassemblés avec les socialistes ». Pour bien être sûr de se faire comprendre, il rajoute même : « C’est le PS qui doit être le moule de ce rassemblement indispensable. »

« La gauche doit désormais se rassembler », a intimé Manuel Valls ce dimanche soir, qui l'a pourtant bien divisée ces trois dernières années. Mais là n'est pas le sujet du premier ministre. Car dans le monde imaginaire des socialistes, il n'y a pas d'alternative. On fait silence dans les rangs. Et tout va bien.

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21 mars 2015 6 21 /03 /mars /2015 22:40

Revenir au gouvernement? Les écologistes au bord de la scission

Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale EELV, avec Manuel Valls et Jean-Christophe lors d'un meeting pour les départementales à EFaut-il revenir ou pas au gouvernement, un an après l’avoir quitté ? Et surtout, pour quoi faire ? EELV est au bord de la crise de nerfs. La perspective d’un remaniement après les départementales divise le parti, jusqu'à menacer son existence.

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21 mars 2015 6 21 /03 /mars /2015 08:07

Depuis le 26 février, les agents de la cuisine du centre hospitalier du pays de Morlaix sont en grève illimitée. Plus de 50% des agents, selon les syndicats CGT et Sud Santé Hôpital sont en grève. Vendredi, lors du débrayage à la cuisine centrale, une trentaine de personnels ont participé au mouvement pour dénoncer leurs conditions de travail.

"Depuis le début de l'année, plus de 50% du personnel (effectif total, 67 agents équivalents temps plein) a été en arrêt de travail, et demande que l'abstentéisme soit géré en priorité", exigent les deux syndicats, jugeant que "la direction reste sourde aux demandes des agents".

Des syndicats qui dénoncent que "devant la multitude de réunions entre l'encadrement de la cuisine, sans aucune information auprès du personnel, des process qui changent toutes les semaines, les agents de la cuisine ont de plus en plus de mal à trouver leur place dans les unités de travail".

Au regard de cette situation, les agents de la cuisine reconduisent le préavis de grève le jeudi 26 mars de 12h à 14h, et organisent un pique-nique géant devant le bâtiment administratif".

"Sachant que le self sera fermé, nous invitons l'ensemble du personnel à participer à ce pique-nique", lancent la CGT et Sud hôpital.

Ouest-France, 21 mars 2015

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20 mars 2015 5 20 /03 /mars /2015 22:55
photo Yves Abramovicz

photo Yves Abramovicz

Réunion des candidats du Front de Gauche à la mairie de Morlaix le 19 mars -

Depuis un mois et demi, nous faisons cette campagne des départementales en travaillant en étroite collaboration entre candidats et militants des cantons de Morlaix et de Plouigneau. L'entente a été parfaite. Nous avons mené ensemble 8 réunions publiques où souvent, l'ensemble des candidats des deux cantons étaient présents: Plourin les Morlaix, Plougonven, Lanmeur, Pleyber-Christ, Plounéour-Menez, Locquénolé, Plouigneau, Morlaix.

Nous avons un comité de campagne qui a beaucoup travaillé dans l'ombre à la préparation des documents de campagne, du programme, des réunions publiques.

Anne Caradec et Christophe Ducourant, nos graphistes, Annie Le Calvez, qui nous a accueilli pendant un mois au lancement de la campagne pour nos réunions hebdomadaires du mercredi et qui s'est occupé de trouver tous les assesseurs dans le canton de Morlaix, Alain David, François Rippe, Bruno Fichou, Yann Guéméné, Daniel Ravasio, Christian Corre, Nicole Labelle, Yves Abramovicz, sont là pour en témoigner. Et d'autres encore qui ont beaucoup donné dans cette campagne: Michel Lespagnol, Michel Prigent, Annie Morel, Babeth Gaud, Babeth Racapé...

Des dizaines de militants ont parcouru les deux nouveaux cantons – 28 communes tout de même – pour distribuer des dizaines de milliers de tracts et de flyers, échanger avec les habitants, convaincre qu'il y avait de la place dans ce département et dans ce pays pour une gauche fidèle à ses valeurs, soucieuse de partage des richesses, d'affrontement vis à vis du libéralisme et des intérêts capitalistes, de solidarité, d'écologie et de participation citoyenne.

Si les électeurs vont être nombreux à nous accorder leur suffrage et leur confiance, c'est aussi grâce à tous ces militants qui cette fois-ci ne sont pas sur les affiches et qui s'investissent néanmoins totalement, y compris financièrement, car nous n'avons pas les moyens des partis de gouvernement.

Je ne les remercie pas car nous ne faisons chacun de bon cœur que si ce qui nous semble souhaitable et nécessaire pour le bénéfice de la collectivité et de la progression de nos idées communes mais je tenais néanmoins à saluer ces efforts et ces dévouements partagés.

Le Front de Gauche, c'est aussi ça, un collectif militant constitué de nombreux citoyens, et d'adhérents des différents partis qui composent notre coalition – PCF, Parti de Gauche, Ensemble. Un collectif où chacun sait travailler et se rendre utile à sa place.

Un collectif où la politique n'est pas vécue comme d'abord une concurrence pour le pouvoir mais comme une urgence sociale et humaine, un lieu d'épanouissement de possible réalisation de soi par le partage, la générosité dans l'effort et l'ouverture aux autres, la solidarité.

C'est pour ça que ce qui reste de nos campagnes électorales, au-delà du résultat brut, qui ne dépend pas que de nous, qui nous décevra toujours tant que nous laisserons aux manettes des partis dont on ne connaît que trop les politiques et les pratiques, c'est d'abord de belles expériences humaines, un capital de fraternité et de confiance pour l'avenir, pour continuer à travailler et se battre sur d'autres terrains que ceux de l'électoralisme.

Car le Front de Gauche, contrairement au PS ou à l'UMP, vous ne le voyez pas qu'à travers des élus ou lors des élections : il continue, avec ses moyens humains, qui ne sont pas illimités, tout au long de l'année à organiser des réunions publiques d'éducation populaire, des assemblées citoyennes sur des débats politiques de fond, il milite dans les quartiers populaires, aux portes des entreprises, sur les marchés, pour maintenir un contact régulier avec les citoyens, tenter d'accompagner chez eux l'esprit de révolte, de mobilisation, et surtout les faire sortir de la résignation et du dégoût passif. C'est notre but: rien ne se fera sans les citoyens. A nous seuls, sans la mobilisation du peuple, nous ne pourrons pas faire bouger le système de domination en place qui est bien installé pour protéger les intérêts de quelques privilégiés.

Le Front de Gauche exerce son droit d'alerte par ses communiqués, son journal L'Humain d'abord. Il assiste avec ses militants aux conseils municipaux et aux conseils communautaires.

En dehors du Front de Gauche qui fait ce travail pour restaurer la dignité de l'engagement et de la participation politique, pour expliquer aux gens qu'on peut penser hors du cadre dominant : celui du libéralisme et du capitalisme triomphants, celui de la délégation de pouvoir ?

Personne ou presque!

Les Verts se mobilisent à peu près exclusivement, avec un nombre de militants assez faibles, il est vrai, sur des questions écologiques. Importantes, certes, mais le social l'est aussi !

Quand il s'agit de mobiliser contre la réforme des retraites, l'ANI, la loi Macron, le TSCG, le Traité Transatlantique, quand il s'agit de défendre les services publics, le droit au travail et le droit du travail des salariés, nous sommes bien seuls, nous, militants et sympathisants du Front de Gauche, avec les syndicalistes qui ne sont pas dans l'accompagnement libéral du capitalisme comme la CFDT.

J'ai lu ce matin la profession de foi d'EELV : on pourrait pratiquement tout signer. Mais il manque tout de même des éléments importants : la référence à la montée des inégalités et de la pauvreté, de la précarité dans le travail. La dénonciation de la politique européenne et gouvernementale d'austérité et de soumission aux dogmes libéraux.

A se demander si les Verts localement ne ménagent leurs alliés des municipales socialistes.

Ce ne serait pas si étonnant quand on se souvient de ce qui s'est passé en 2012 : un parti qui fait 2 % aux présidentielles et obtient 18 élus grâce à ses accords d'avant présidentielles avec le PS. Le Front de Gauche, avec 11% aux présidentielles, obtient 11 députés un mois plus tard sans accord avec le PS.

Un parti avec deux ministres au gouvernement qui ont justifié par leur présence la mise en place de la politique d'austérité et de soumission aux directives ordo-libérales de Bruxelles, dont les députés pendant 2 ans, du temps du gouvernement Ayrault, non pas voté contre les budgets d'austérité, l'ANI (abstention).

Cécile Duflot a compris que continuer à soutenir cette politique et à la mettre en œuvre était une impasse sociale, économique et surtout pour EELV un suicide politique. Elle s'est depuis nettement démarquée de la politique de Hollande et Valls, a esquissé un début de réorientation des alliances dans la perspective de 2017 avec le Front de Gauche (45 % des listes EELV aux départementales se font avec le FDG, une ou certaines de ses composantes). Cécile Duflot a soutenu comme le front de gauche Syrisa. Elle a accepté avec Nouvelle Donne et des frondeurs du PS de participer aux "Chantiers d'espoir" pour construire une alternative au libéralisme à gauche pour les présidentielles de 2017.

Mais comme il y a une partie des élus écolos qui sont clairement sociaux-démocrates ou libéraux- centristes (la ligne de Rugy, Jean-Vincent Placé, Cohn-Bendit) et que ce n'est pas précisément un parti de militants (parmi ses 10000 adhérents déclarés, un certain nombre d'élus), EELV est d'ailleurs au bord de la scission.

En Bretagne, dans le Finistère : les écolos ont choisi la stratégie du Ni – Ni. Ni Parti Socialiste, ni Front de Gauche.

A Pont Labbé, Brest, et Morlaix-Plouigneau, ils ont refusé la main tendue du Front de Gauche.

Nous respectons leur choix, ils ont leur propres objectifs et intérêts politiques mais ce choix pourrait empêcher de passer devant le PS et d'avoir des élus autres que PS au Conseil Départemental pour faire vivre le pluralisme et le débat politique.

Or, il y a un enjeu très fort dans ces élections : montrer que la gauche aux responsabilités, ça peut être autre chose que le PS qui soutient et applique la politique d'austérité et la politique libérale du gouvernement. Cela ne peut qu'être autre chose que le PS, qui bien souvent, dans ses choix objectifs, ne se conduit plus en parti de gauche.

Il n'a pas dénoncé par exemple à travers sa majorité au Conseil Général la baisse des moyens à hauteur de 118 millions d'euros d'ici 2017 qui se traduira pas une augmentation de la fiscalité locale, des suppressions d'emplois dans les associations dépendantes du Conseil Général, les services sociaux et les autres services du Conseil Général, une dégradation des services publics et de l'action sociale en lien avec les compétences du Conseil Général.

Il soutient la réforme territoriale anti-démocratique qui veut adapter les territoires aux exigences de la concurrence capitaliste en éloignant les lieux de décision du citoyen et affaiblissant les solidarités et redistributions entre territoires.

S'il y a quelque chose qui doit nous convaincre que le PS s'est clairement coupé du peuple, c'est l'interview donné par François Hollande à Challenge, le journal très libéral des cadres, quand il dit qu'il ne changera rien à sa politique, qu'il ne changera pas de premier ministre, quelque soit le désaveu et le signe de profond désaccord et de volonté de sanction que les Français donneront le 22 et 29 mars.

C'est une raison suffisante pour ne pas appeler à voter PS au second tour si nous n'y accédons pas, pour ne pas donner de consigne de vote, pour laisser libres nos électeurs de choisir en conscience. Nous ne pouvons plus accepter que les représentants du peuple méprisent la volonté de peuple, qu'ils la dénaturent, qu'ils la confisquent.

Ce n'est pas ça la République. Pour nous, la République, c'est la chose du peuple, la res publica, pas celle des élites auto-proclamées qui gouvernent sans le peuple et contre lui.

Les dirigeants du parti socialiste devraient relire Jaurès qui est venu au socialisme car il ne séparait pas la république politique, entendue comme l'affirmation du suffrage universel et de la loi votée par les représentants du peuple, de la république sociale qui était son prolongement, souveraineté du peuple dans le domaine des relations économiques et sociales de manière à garantir les conditions minimales d'une égalité de bonheur pour tous.

Notre projet, c'est précisément de reconstruire cette gauche humaniste, transformatrice, volontariste, populaire, à mille lieux de celle qui n'est qu'une étiquette électorale pour conserver les intérêts du système et d'une coterie de carriéristes.

La république, notion à la mode, particulièrement depuis le 11 janvier et son fameux esprit saint d'oecuménisme républicain en trompe l'oeil.

L'UMP veut se rebaptiser "les républicains". Républicains à l'américaine, à la Reagan certes: ceux qui veulent garder l'ordre discriminatoire dans l'inégalité et mettre la force de l'Etat au service des privilégiés et des intérêts du capitalisme.

Quand nous disons que nous ne donnerons pas de consigne de vote au second tour, ce n'est pas pour dire qu'une victoire de la droite aux départementales nous indiffère. Au contraire. Mais seule la construction d'une alternative à vocation majoritaire de gauche anti-libérale claire sur ses objectifs et sa stratégie peut durablement faire échec à la droite et à l'extrême-droite.

Celles-ci sont d'ailleurs de plus en plus proches. Le maire UMP de Quimper, Mr Jollivet, ne qualifie t-il pas le FN de parti tout à fait républicain. Qualification qui en dit plus sur ce qu'est une partie de l'UMP aujourd'hui et ses arrière-pensées électorales que sur le FN!

L'UMP, on le sait, c'est la proposition d'un plan d'austérité dément de 150 milliards d'euros (trois fois plus que ce qui est fait aujourd'hui, avec déjà des conséquences catastrophiques sur l'économie, la montée des inégalités et la détérioration des services publics), la politique de l'argent roi, le passage à 40h travaillés dans le privé (payées 35), 38h travaillés dans le public (payées 35), la baisse des impôts pour les riches et les grosses entreprises, la culpabilisation et la réduction de droits pour les chômeurs, les précaires, les allocataires des minimas sociaux, la suppression de l'aide médicale d'urgence pour les sans-papiers.

Une vague bleue aux départementales ne nous rejouira aucunement, même si nous y verrons une conséquence logique de la politique libérale dirigée contre les travailleurs et les intérêts de la population de Hollande et de Valls. Nous connaissons cette droite sarkozyste qui ne reviendrait en grâce que par le biais du désaveu infligé aux socialistes et de l'absention. Nous savons de quoi elle est capable...

Nous savons que le risque de ces départementales est aussi qu'à force d'annoncer son ascension inexorable, le FN devienne, pas en Bretagne, mais dans beaucoup d'endroits en France, le nouveau venu des seconds tours.

Le FN ne sait qu'exploiter le ressentiment, le mal de vivre et les préjugés de citoyens déboussolés, frustrés, cherche à faire le buzz avec des slogans basiques et primaires, se complaît dans le culte de la personnalité : le Bleu Marine qui dissimule, si près derrière, le brun qui sent toujours aussi mauvais.

Il affiche partout en ville et sur la voix express des affiches d'auto-célébration mais on ne le voit pas exposer ses arguments et ses propositions dans des réunions publiques, dans des tracts, au contact avec les citoyens. Ses candidats sont parachutés à 50%, beaucoup n'ont strictement aucune crédibilité politique, ils n'ont pas conçu une ligne de programme, on recrute des mamies de plus de 90 ans sans craintre de prendre les électeurs pour des imbéciles.

Vous me direz, il n'a pas besoin d'avoir des candidats crédibles ou des propositions annoncées !

Ses prétendus adversaires de droite et du PS, par la nocivité de leurs politiques pour les classes populaires, travaillent pour lui, et parfois de manière tout à fait délibérée, comme Manuel Valls, comme les médias qui préfèrent poser en adversaires du système un parti d'extrême-droite national-populiste qui divise les pauvres et le monde du travail, alimente le vote utile au service des partis qui défendent les intérêts du système, ne remet pas en cause les conditions de l'accumulation capitaliste, bien au contraire puisqu'il s'attaque aux syndicats, aux acquis sociaux, stigmatise une partie des prétendus « assistés ». N'oublions pas que Jean-Marie Le Pen avait un portrait de Reagan sur son bureau...

Le FN se professionnalise, ratisse l'électorat populaire, principalement de droite, sur des thématiques anti-européennes, anti-libérales, lisse son discours, mais en Off, c'est toujours le même fond de commerce, celui de la xénophobie, de la stigmatisation de l'autre et de l'intolérance, et dans les municipalités qu'il dirige, ce sont des attaques contre l'action sociale, les pauvres et les quartiers populaires, les associations humanistes.

Le FN au pouvoir, avec les institutions de cette monarchie présidentielle qu'est la Ve République, avec son programme de sélection des bons et des mauvais français, d'explusion des résidents d'origine étrangère, c'est une aventure dont on sait par avance qu'elle est pas bonne à vivre. Mais le FN n'est pas encore aux portes du pouvoir, même si ses scores grimpent à la faveur de l'abstention.

René Perez, dans le Télégramme du lundi 16 mars, rappelait qu'entre les présidentielles de 2012 et les européennes de 2014, le FN était passé de 13% à 17% en Bretagne tout en perdant 80 000 électeurs: la prétendue montée inexorable du FN n'est qu'un effet du désaveu de plus en plus massif des français vis à vis des politiques, et de la montée de l'abstention due au sentiment que les alternances se suivent sans véritable changement de politique.

Je crois qu'il faut avoir la même attitude vis à vis du FN que Jaurès devant la montée en puissance de l'anti-républicanisme nationaliste et antisémite du général boulanger à la fin des années 1880: se dire que c'est l'indice d'une crise de régime, ne pas s'implimer dénoncer les conséquences mais s'intéresser aux causes, y voir "une aspiration confuse vers un monde meilleur" autant qu'"un acte de désespoir", y voir "un grand mélange de socialisme dévoyé" qui explique la capacité actuelle du FN à progresser dans les classes populaires désorientées par l'impuissance du politique, les conséquences du libéralisme européen et de la mondialisation financière et capitaliste. Et le FN n'est pas une exception en Europe: partout les partis d'extrême-droite ou nationaux-populistes progressent face aux politiques anti-populaires des droites et des sociaux-démocrates aux pouvoirs, soumis aux intérêts financiers et aux règles du libéralisme. Seule la reconstruction d'une gauche forte et ambitieuse, prête à sortir du "prêt-à- penser" libéral et capitaliste, à rompre avec les logiques austéritaires, comme elle émerge avec Syrisa en Grèce ou Podémos en Espagne, peut nous faire sortir des ornières de la montée des inégalités et de l'extrême-droite.

Ces élections départementales sont un moment important pour gagner ou perdre du temps sur ce chemin. Le Front de Gauche doit pouvoir continuer à grandir, et bien sûr à rassembler et se rassembler bien au-delà de ses rangs, avec les citoyens, les partis, les associations, les syndicats qui veulent d'un vrai changement économique, social, écologique, citoyen mettant l'humain au centre des décisions.

Ismaël Dupont -

Introduction au débat, réunion Front de Gauche à la mairie de Morlaix, le 19 mars 2015.

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20 mars 2015 5 20 /03 /mars /2015 22:55

Face à la droite et l'extrême-droite, face aux renoncements gouvernementaux

UNE NOUVELLE GAUCHE, UN NOUVEL ÉLAN

Déception, Résignation, colère…

Les mots se télescopent pour traduire le sentiment des femmes et des hommes qui ont voté en 2012 en espérant le changement. Électeurs de gauche, socialistes, écologistes, communistes et du Front de gauche, nous avons voté en 2012 non seulement pour nous débarrasser de Sarkozy, mais aussi de sa politique.

Certains avaient beaucoup d'espoir, d'autres beaucoup moins d'illusions. Moins de 3 ans après le bilan est catastrophique. Hollande et les gouvernements successifs n'auront même pas fait semblant de mener une politique de gauche. Depuis le début ils n'obéissent qu'au MEDEF et aux marchés financiers. Et pour quels résultats ? Alors que les dividendes versés aux actionnaires augmentent, nous assistons à l'explosion du chômage et de la précarité. La loi Macron, pire encore que l'illustration d'une politique de renoncement est saluée et encouragée par la droite et les forces libérales.

Face à ce que certains qualifient de trahison, les femmes et les hommes de gauche renoncent. Une force considérable, mais désabusée, qui, en ces temps difficiles et incertains, baisse les bras en se disant « A quoi bon ? Tous les mêmes ! ».

Le 22 mars lors des élections départementales, certains sont prêts à s'abstenir, ou à parfois se laisser tenter de voter pour le pire.

Nous avons toutes les bonnes raisons d'être déçus et en colère, mais pour autant faut-il laisser à la droite et son extrême tous les pouvoirs, les laisser décider de tout à notre place ? Faut-il, face à la trahison de nos espoirs, nous résigner à faire une croix sur notre avenir et l’avenir de nos enfants et petits-enfants ?

Face à la déception, Jean-Christophe Cambadelis, le Premier secrétaire du PS ne trouve rien de mieux que de faire porter la responsabilité de son échec sur l'ensemble des forces de gauche qui ne se rangeraient pas derrière le PS. Pour se rassembler la peur de la droite ne suffit pas, il faut être d'accord sur une politique. Et comment les forces de gauche pourraient-elles se rassembler derrière une politique libérale ?

Face à la colère, Manuel Valls panique et ne trouve d'autres solutions pour rassembler que d'agiter les peurs autour du Front national. Le danger est réel, mais pour l'endiguer, les postures, les gesticulations ne servent à rien : il faut changer de politique.

Les départements : un maillon essentiel des politiques publiques

Les élections départementales sont l'occasion de donner de la force à des élu-e-s de combats qui soutiendront les politiques de solidarité des départements : politiques de santé, d'aide aux personnes handicapées et âgées, de protection de l'enfance, de transports scolaires, d'insertion des personnes en difficultés etc. et d'encourager des choix pour le progrès social, l'emploi et les revenus, le vivre ensemble et l'environnement.

En résumé, c'est faire le choix du bouclier social quand tous les autres ne jurent que par des réductions de la dépense publique qui fragilisent les plus modestes et par conséquent sont créateurs d'injustices.

Une nouvelle gauche émerge

Ces élections sont aussi l'occasion de donner un signal : une nouvelle gauche se construit. Une gauche qui ne se résigne pas, une gauche anti-libérale, contre l'austérité. Une gauche qui fait passer l'intérêt des peuples avant celui des banques, une gauche pour qui le vivre ensemble ne reste pas qu'une formule !

Dimanche 22 mars, nous voulons faire entendre notre voix, une autre voix, nous sommes en colère mais nous ne nous résignons pas. Nous voulons un nouvel élan progressiste pour notre département et pour notre pays!

RENDEZ-VOUS

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, fera une déclaration au soir du premier tour des élections départementales.

A suivre en direct sur www.pcf.fr dimanche 22 mars à 20h15.

Dimanche 22 mars, votez Front de Gauche!
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20 mars 2015 5 20 /03 /mars /2015 22:19

Voici articles parus dans la presse locale jeudi concernant le rassemblement de mercredi devant la mairie de Plouigneau à l’initiative de la CGT, et qui était soutenu par le Front de Gauche.

Nous vous laissons le soin de comparer les deux articles et de faire vos propres commentaires.

Toutefois, pour ceux qui n’ont pas pu y participer, précisons que Joëlle Huon est arrivée alors que le rassemblement se disloquait, mais qu’elle a probablement dû prendre le soin de glisser à l’oreille du journaliste qu’elle soutenait l’action, avant que celui-ci ne s’en aille.

Signalons tout de même que, sur ce dossier qui a été ouvert depuis plus d’un mois déjà par la CGT et le Front de Gauche (c’était la semaine de notre débat public du 14 février à Plougonven), chacun pour ce qui le concerne, elle ne s’était aucunement manifestée jusqu’à ce jour pour défendre les deux salariées (hormis un petit commentaire bien timide lors du conseil municipal suite à l'intervention de Roger Héré).

Mais, après tout, peut-être qu’il y a bientôt des élections ?

article Ouest-France - jeudi 19 mars

article Ouest-France - jeudi 19 mars

article Télégramme - jeudi 19 mars

article Télégramme - jeudi 19 mars

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20 mars 2015 5 20 /03 /mars /2015 20:02

Tout a été fait pour écarter du vote une majorité de français, particulièrement, les électeurs de gauche : aucune information sur les enjeux concrets et réels de cette élection notamment sur le rôle et l’action sociale des départements, aucun débat politique pluraliste organisé dans les grands médias audiovisuels.

François Hollande a fait ce qu’il fallait pour désespérer les français en martelant qu’il ne changera pas de politique et Manuel Valls s’est livré à un odieux chantage sur le mode « c’est nous ou le FN ». L’opération politicienne du Premier Ministre n’a pas pour ambition de combattre le FN, il fait même l’inverse en attribuant à Marine Le Pen un label de principale opposante. En réalité, son calcul est double : en diabolisant le FN il tente de créer le réflexe du vote utile à gauche en faveur des candidats gouvernementaux et il espère favoriser l’hégémonie du FN sur l’UMP au premier tour pour mieux négocier le second au bénéfice des mêmes candidats.

Manuel Valls joue avec le feu à plusieurs titres : il contribue une fois de plus à faire du FN le centre et le maître du jeu politique comme si ce parti ne représentait aucune menace réelle pour notre pays, nos valeurs, nos libertés et notre démocratie. Il permet à Nicolas Sarkozy de reprendre à son compte, tout en les légitimant, les thèses nationalistes, racistes et populistes du FN. Enfin, il aggrave la désespérance sociale en évacuant totalement du débat politique les conséquences sociales de sa politique d’austérité comme de sa réforme territoriale qui fait des collectivités en l’occurrence des départements, les vecteurs d’un nouveau tour de visse social et culturel.

Ne tombez dans aucun de ces pièges grossiers qui vous sont tendus. J’exhorte les électeurs de gauche à ne pas s’abstenir et à ne pas voter utile. Ces élections départementales, au contraire, doivent nous conduire à :

  • protéger les politiques publiques de solidarité que mènent les départements,
  • refuser l’austérité et toutes les politiques de réduction de la dépense publique, démarche à laquelle adhèrent désormais le PS, l’UMP et le FN,
  • relancer l’espoir à gauche en votant pour les candidatures qui rassemblent le Front de gauche, les socialistes et les écologistes, les syndicalistes et les citoyens qui s’opposent à l’austérité et à la réforme territoriale et veulent promouvoir une autre politique sociale, solidaire et fraternelle, écologique et culturelle.

Face au danger national-populiste la seule issue est la construction d’une alternative progressiste sociale, démocratique et écologique à l’actuelle domination de l’argent sur l’humain.

Alain Hayot, délégué national à la culture du PCF, membre du Conseil Régional à la région Provence Alpes Côtes d'Azur (groupe Front de Gauche)

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20 mars 2015 5 20 /03 /mars /2015 17:37

Une cinquantaine de personnes étaient présentes à la mairie de Morlaix le jeudi 19 mars pour la dernière réunion du Front de Gauche dans le cadre des départementales avant le premier tour de dimanche prochain, sur le canton de Morlaix. La réunion a été dynamique et enthousiaste, ponctuée par des rires fraternels, des appels combatifs, quoique souvent marquée aussi par la gravité du moment.

Voici quelques photos de Serge Abramovicz.

Photos de la réunion de Morlaix du Front de Gauche: mercredi 19 mars
Photos de la réunion de Morlaix du Front de Gauche: mercredi 19 mars
Photos de la réunion de Morlaix du Front de Gauche: mercredi 19 mars
Photos de la réunion de Morlaix du Front de Gauche: mercredi 19 mars
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