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31 décembre 2015 4 31 /12 /décembre /2015 08:45

Pétition :

http://www.nousnecederonspas.org/

Pour nous, c’est définitivement non !

Non au projet de déchéance de la nationalité,

non à une démocratie sous état d’urgence,

non à une réforme constitutionnelle imposée sans débat,

en exploitant l’effroi légitime suscité par les attentats.

Nous n’acceptons pas la gouvernance de la peur,

celle qui n’offre aucune sécurité

mais qui assurément permet de violer nos principes les plus essentiels.

Notre rejet est absolu.

Nous appelons tous ceux et celles

qui partagent une autre idée de la France à le manifester.

A l’initiative de :

AFD International, Agir pour le changement démocratique en Algérie (Acda), Altertour, Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (Acort), Association démocratique des Tunisiens en France (ADTF), Association femmes solidaires comité Saint-Denis, Association France Palestine solidarité (AFPS), Association des Marocains en France (AMF), Association pour la reconnaissance des droits et libertés aux femmes musulmanes (ARDLFM), Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF), Association des Tunisiens en France (ATF), Association des universitaires pour le respect du droit international en Palestine (Aurdip), Attac, Cadac, Cedetim, CGT Police Paris, Centre islamique Philippe Grenier (CIPG), Cercle Condorcet de Paris, Collectif BDS Saint-Etienne, Collectif CGT Insertion-Probation (UGFF-CGT), Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), Collectif féministes pour l’égalité, Collectif Judéo Arabe et Citoyen pour la Palestine (CJACP), Collectif Mémorial 98, Collectif national des Faucheurs volontaires, Collectif national pour les droits des femmes (CNDF), Collectif Stop le contrôle au faciès, Comité pour le développement et le patrimoine (CDP), Commission islam et laïcité, Conseil national des associations familiales laïques (Cnafal), Confédération générale du travail (CGT), Coordination de l’action non-violente de l’Arche (Canva), Coordination contre le racisme et l’islamophobie (CRI), Droit solidarité, Emancipation Tendance intersyndicale, Emmaüs international, Espace franco-algérien, Fédération internationale des Ligues des droits de l’Homme (FIDH), Fédération nationale de la Libre pensée, Fédération des Tunisiens citoyens des deux rives (FTCR), Femmes égalité, Filles et fils de la République (FFR), Fondation Copernic, Halte OPGM07, Ipam, Justice et libertés Strasbourg , La Cimade, Le Gisti, Le Mouvement de la paix, Liberpensula Frakcio de Sat, Ligue des droits de l’Homme, Mamans toutes égales (MTE), Minga-agir ensemble pour une économie équitable, Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap), Osez le féminisme !, Planning familial, Powerfoule, Réseau d’alerte et d’intervention pour les droits de l’Homme (RaidH), Réseaux citoyens Saint-Etienne, Réseau éducation sans frontières (RESF), Réseau Immigration Développement Démocratie – IDD, Revue Ecole émancipée, Revue Inprecor, Revue Regard, Romeurope 94, Syndicat des avocats de France (Saf), Syndicat de la magistrature (SM), Syndicat national des journalistes (SNJ), SNJ-CGT, SNPES-PJJ/FSU, Solidaires étudiant-e-s, Union générale des fédérations de fonctionnaires CGT (UGFF-CGT), Union juive française pour la paix (UJFP), Unef, Union syndicale de la psychiatrie (USP), Union syndicale solidaires.

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31 décembre 2015 4 31 /12 /décembre /2015 08:31
Vœux de Charlie Hebdo: françaises, français, binationaux...
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31 décembre 2015 4 31 /12 /décembre /2015 07:36
"Malades: les labos osent tout" (Charlie Hebdo)
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30 décembre 2015 3 30 /12 /décembre /2015 10:30
Sept après l'agression israélienne à Gaza, le blocus se poursuit en toute impunité

AFPS, dimanche 27 décembre 2015

Il y a sept ans, le samedi 27 décembre 2008, Israël lançait son attaque contre la bande de Gaza, baptisée “Plomb durci” pour les besoins de sa « com ». Sous le prétexte de répondre à des tirs de roquettes intervenant en réponse à des assassinats « ciblés », l’armée israélienne déclenchait, à l’heure de sortie des écoles, une campagne de bombardements de grande ampleur qui faisaient dans la seule première journée 230 morts palestiniens. Cette attaque, doublée à partir du 3 janvier 2009 d’une opération terrestre, s’acheva le 18 janvier sur un bilan de 1 315 Palestiniens tués (dont 410 enfants) et 5 285 blessés, avec, côté israélien, 13 tués (dont 10 militaires) et 197 blessés (dont 103 militaires).

La résolution 1860 du Conseil de sécurité votée le 8 janvier appelant au cessez-le-feu demandait notamment que « l’aide humanitaire, y compris les vivres, le carburant et les traitements médicaux, puisse être distribuée sans entrave dans tout Gaza » et de « faire en sorte que les biens et les personnes puissent emprunter régulièrement et durablement les points de passage de Gaza ».

Elle ne fut jamais réellement appliquée.

Aux mêmes prétextes sécuritaires, une nouvelle opération “Pilier de défense” fut lancée le 14 novembre 2012 qui s’acheva le 21 novembre sur un bilan de 161 Palestiniens et 6 Israéliens tués. Là encore sans que le blocus ne soit levé.

Enfin, le 8 juillet 2014 une nouvelle opération “Bordure protectrice” fut lancée par Israël, la plus longue et la plus meurtrière, puisqu’elle se termina le 26 août par un cessez le feu et un bilan de 2 100 palestiniens tués (dont 75 % de civils), 76 israéliens tués (dont 73 militaires).

Seize mois après cette dernière opération, le blocus n’a toujours pas été levé et il empêche l’entrée dans la bande de Gaza des matériaux indispensables à la reconstruction des 19 000 immeubles d’habitation détruits en 2014.

Cela fait plus de huit ans que le peuple palestinien de Gaza, lui-même déjà composé d’une majorité de réfugiés, est soumis à un blocus inhumain. Un blocus qui pousse au désespoir une population active, éduquée, inventive, qui demande la liberté de vivre et se trouve enfermée sans même que nous puissions lui rendre visite. Un blocus qui impacte tous les aspects de la vie quotidienne, qui ruine l’économie, qui empêche les étudiants de poursuivre leurs études à l’étranger et les malades les plus gravement atteints de se faire soigner. Une politique qui sépare les familles palestiniennes depuis plus longtemps encore.

La population de Gaza a le droit de vivre, de se déplacer, d’échanger avec le reste du monde, et spécialement avec le reste du territoire palestinien dont elle est partie intégrante.

A l’opposé, le rapport 2015 de la Conférence des Nations unies sur le Commerce et le développement (Cnuced) à partir d’une analyse précise des données démographiques, économiques, sociales et politiques aboutit à la conclusion que Gaza sera invivable d’ici 2020 si rien ne change.

C’est dire l’urgence d’imposer à Israël la fin de ce blocus inhumain et désespérant. Au nom des principes élémentaires d’humanité, mais aussi dans leur propre intérêt, la France et les pays de l’UE doivent aujourd’hui se donner les moyens de l’exiger. Gaza doit enfin prendre toute sa place dans l’Etat de Palestine dont la reconnaissance par la France s’impose d’urgence.

Le Bureau national de l'AFPS

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29 décembre 2015 2 29 /12 /décembre /2015 13:43
En 2016, arrêtons de propager la peur pour reconstruire l'espoir et la fraternité
Chaque année, contrairement à l'exercice souvent convenu des vœux présentés sur Internet par les personnalités du monde politique, le Parti communiste français réalise une vidéo, un regard décalé, parfois humoristique et souvent corrosif sur la vie politique du pays.
Cette année 2015 s'achève, combien douloureuse : marquée tant par d'odieuses attaques terroristes, que par une politique farouchement anti-sociale, et la montée de l’extrême droite, la contagion du populisme le plus répugnant.
Le PCF entend dénoncer dans un court film ceux qui surfent sur les angoisses, s'efforcent d'aiguiser la haine, de diviser notre peuple. A commencer par le Front national.
Nous disons stop à la propagation de la peur, il y a urgence à reconstruire l'espoir et la fraternité.
Une vidéo à découvrir ici.
A liker, partager sur vos réseaux sociaux et vos emails.
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29 décembre 2015 2 29 /12 /décembre /2015 08:14

Hommage de l'ANACR à Gabriel Paul,ancien Résistant , le jeudi 24 décembre au Vern à Brest .

Je voudrais d'abord excuser les adhérents qui n'ont pu venir à cette cérémonie ,ainsi Mme Anne Friant-Mendrès ,notre présidente départementale ,retenue pour raisons familiales , comm d'autres...

Gaby Paul ,mobilisé dans la Marine ,est fait prisonnier à St Lô ,en Normandie en 1940 ,puis transféré en Allemagne. Il est libéré au bout d'un an ,remobilisé à Toulon . Il faut dire que la Marine vichyste ,sous les ordres de l'amiral Darlan , présent à Vichy auprès de Pétain, pratiquait une politique proche de la collaboration ,surtout après l'affrontement franco-anglais de Mers El Kebir (en Algérie).

Gaby rentre à Brest ,y retrouve son travail de secrétaire-comptable à l'arsenal de Brest . Sa Résistance commence bientôt : il réunit des copains dans un café rue Jean Jaurès ,pour décider d'actions ;ainsi une souscription est lancée pour les familles des ouvriers internés ,et parfois futurs déportés. Il relance dans l'arsenal la CGT dissoute par Pétain ;c'est le début d'une sorte de sabotage :ainsi les consignes de l'occupant ne sont pas transmises , et les machines commencent à être mises en panne.

En octobre 1942 , il y a une trentaine d'arrestations de résistants brestois ,qui seront déporté ou fusillés à Paris. On retrouve les noms sur la stèle du square G. Melou au Guelmeur.

Le Front National (de Libération ,le vrai !) propose à Gaby Paul de prendre des responsabilités , à la fois au niveau politique ,le PCF ,et au niveau syndical , la CGT; en 1943, on a ainsi une lutte contre la réquisition de jeunes ouvriers de l'arsenal pour aller travailler en Allemagne (le STO).Une manifestation a lieu su la corniche ; beaucoup de monde , et la foule chante "La Marseillaise "et "l'Internationale"...

Sur le plan de l'organisation pour éviter de nouvelles arrestations ,le système dit "du triangle" est mis au point par les FTP :il s'agit de connaitre très peu de camarades pour éviter de dénoncer tout un réseau en cas d'arrestation,par la police vychiste ou la Gestapo ,puis de "paroles" sous la torture.Gaby est dans le même triangle que Jacob Mendrès,grand Résistant aussi ,père de notre présidente Anne.

Il y aura moins d'arrestations ensuite . En avril 44 ,c'est le mot d'ordre, : "pas de pain ,pas ce boulot" ! Lutte pour le ravitaillement.

Gaby ,avec un mandat d'amener à son égard ,échappe de justesse à la police venue perquisitionner dans son service.

C'est le début de la clandestinité :on lui demande de partir dans le Morbihan , où il n'est pas repéré : il y reconstitue le syndicat ,par exemple à Lorient .Le 6 juin ,(le débarquement ),il s'agit de lancer le mot d'ordre de grève générale,insurrectionnele ! Beaucoup de monde ,mais les armes manquent;et les maquis ne peuvent accueuillir les volontaires.

Ensuite ,c'est le retour dans le Finistère ,dans le secteur de Laz/Trégourez/St Thois :Gaby y est chargé d'organiser les maquis et les parachutages .Il demande qu'on n'oublie pas les groupes FTP ,toujours oubliés.Un anecdote ; il rencontre alors un jeune officier américain, parachuté pour organiser la répartition ,qui lui raconte avoir combattu dans les Brigades internationales pendant la guerre d'Espagne ,7 ans avant ! Les FTP ne sont plus oubliés ensuite ...

Gaby participe aux combats dans la région de Scaër ( 18 résistants massacrés le 14 Juillet à Kernabat ) ;les allemands ont attaqué le maquis avant que les nouvelles armes soient prêtes.Gaby ,dans une ferme ,échappe de justesse à l'arrestation ,en rejoignant le quartier général des FTP.

Une autre fois,à bicyclette ,avec une jeune femme agent de liaison , dans le secteur de Châteauneuf du Faou ,le lendemain d'un parachutage , il se sort sans encombre d' un contrôle allemand sur la route .

A la Libération , Gaby est nommé au Comité Départemental de Libération ; il y retrouvera mon père , Alain Cariou ,résistant FTP dans le Cap Sizun ,puis lieutenant FFI en 1944.Il s'agissait de relancer l'administration (délégations spéciales an attendant les élections municipales de 1945 );l'économie,le ravitaillement (lutte contre le marché noir) , le relogement ,avec les ruines comme à Brest ,avec le centre détruit.

Gaby entame une carrière politique :secrétaire régional du PCF,puis élu député.

Pour terminer ,je le cite (texte de 2005):

"Je parle très rarement de la guerre...On a fait ce qu'on avait à faire ,et puis on a tourné la page.Après ,j'ai toujours continué à me battre pour faire avancer les idées que je défendais.

La Résistance a forgé le caractère de ceux qui y ont participé. On se disait ;puisque nous avons surmonté ces difficultés-là, on peut en affronter d'autres". "Lucie Aubrac a dit :"Résister est un verbe qui se conjugue toujours au présent ".Gaby Paul a toute sa vie gardé en lui les valeurs de la Résistance , celles de sa jeunesse.

Jean-Claude Cariou

Hommage de l'ANACR et de Jean-Claude Cariou à Gabriel Paul, figure de la résistance brestoise et de l'engagement politique communiste (jeudi 24 décembre à Brest)
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28 décembre 2015 1 28 /12 /décembre /2015 10:48
photo Ouest-France

photo Ouest-France

Christian GOUEROU (Ouest-France, 19 décembre 2015)

Nos élu(e)s ont du talent. La scène politique nous livre des bons mots, des piques venimeuses, ou d'amicales perfidies entre adversaires ou amis...

Il faut po-si-ti-ver

Bernadette Malgorn, après sa défaite à la départementale : « À Brest, j'ai été moins battue que tous les autres... » Moins de négatif, c'est du plus. À mettre en regard du commentaire de Pierre Maille, président PS sortant de l'assemblée, : « Je n'avais pas d'inquiétudes quant au canton de Brest centre, où se présentait le binôme de Bernadette Malgorn. Nous ne pouvions pas le perdre avec les résultats que nous avions faits au 1er tour. » Y'avait qu'à faire un seul tour.

Édredon

Philippe Paul, sénateur maire de Douarnenez, à propos de la liste de droite aux régionales «Constituer les listes a été aussi facile que de rentrer un édredon dans une valise ou de remettre le dentifrice dans le tube. » Que les candidats et candidates concernés lèvent le doigt.

Les poches douarnenistes

Hugues Tupin, élu d'opposition (PCF) au conseil municipal, s'adresse au maire, Philippe Paul, quand l'équipe municipale augmente les taux des impôts locaux, pour la première fois depuis sept ans. « Vous allez déchirer les poches des Douarnenistes. » Pas de commentaire, c'est du cousu main.

Hommage posthume à Jean-Yves Cozan, décédé en juin 2015

« Ce n'est pas grave d'avoir des ennemis en politique. Le tout, c'est d'en changer régulièrement », confiait Jean-Yves Cozan à Erwan Chartier-Le Floc'h, biographe du député Diwan. En combattant plus fortement ses alliés du RPR que les socialistes, il était sûr de conserver des « amis » hostiles.

Tolérance zéro

Richard Ferrant, tout en douceur, la mitrailleuse lourde sur la table au moment du vote de la loi Macron. Ça tangue à l'intérieur de la majorité socialiste. « La méthode qui a consisté pour des membres de la majorité à dire au dernier moment « on va voter contre » suscite une certaine colère. Les règles sont simples dans un parti politique : l'abstention est tolérée, le vote contre est intolérable. »

Ménage

Guillaume Menguy (adjoint Les Républicains-UMP à Quimper), candidat malheureux après la victoire de la gauche dans les deux cantons quimpérois : « Je dois dire que l'UMP, proprement dit, n'est plus à la hauteur dans le Finistère. Agnès Le Brun (maire de Morlaix et secrétaire départementale de l'UMP) essaie de faire le ménage, mais c'est compliqué. » On imagine la grande lessive que ça va donner après les régionales.

L'oeuf de Pâques

Début octobre, la communauté de communes du pays de Quimperlé se cherche un nouveau nom. Selon son président, Sébastien Miossec, « Cocopaq, ça fait un peu oeuf de Pâques. L'acronyme fait sourire. » Les élus ont choisi « Quimperlé communauté ». Ce qui ne fait pas du tout rire, mon coco.

Arrête ton cinéma

À Pont-l'Abbé, on attend la construction d'un cinéma depuis... au moins 5 ans. Le premier adjoint, Jean-Marie Lachivert, tempère : « La majorité et la minorité sont pour un cinéma. Dans notre programme, il y avait un cinéma. Il va falloir qu'on l'applique à un moment donné. Je propose de mettre cette question en stand-by. » C'est une manière d'avancer.

La philo du 18 juin

Le 18 juin, au Département, Maël de Calan interpelle la gauche en posant un sujet de philo du bac 2015 : « La politique échappe-t-elle à l'exigence de vérité ? » Nathalie Sarrabezolles, lui répond : « En philosophie, on peut aussi trouver ce sujet : la liberté consiste à échapper à ses désirs et à ses émotions pour faire parler la raison. » Si les politiques étaient des amis de la sagesse, ça se saurait, non ?

Siphonnage

À la fin septembre quand Ludovic Jolivet parle « du triste feuilleton d'une Cornouaille et Quimper qui se font piller par une métropole brestoise », François Cuillandre balance un scud par-dessus l'Elorn : « Si Sarkozy avait été au pouvoir, je ne pense pas pour autant que Quimper soit devenue une Métropole... » C'est sûr. Mais avec un Sarkozy réélu en 2012, Brest Métropole restait dans l'oeuf.

La lutte finale

À Brest, pour les cantonales, on trouvait trois listes PCF-Brest Nouvelle Citoyenneté (BNC) et deux listes Parti de gauche-Parti ouvrier indépendant. Dans un canton, elles étaient opposées. Et, l'union est un combat comme en témoigne cette saillie percutante du Parti de gauche brestois à l'encontre de BNC : « Il est temps de renouveler cette classe politique qui a depuis trop longtemps délaissé la lutte des classes au profit de la lutte des places. »

Préjudice

Ismaël Dupont, élu Front de gauche, évoque la réduction du nombre d'élus à Morlaix communauté :« La victime collatérale est la représentation des femmes au conseil communautaire. Certaines vont sauter et c'est préjudiciable. » Il ne veut pas sauter à leur place ?

En bref

Agnès Le Brun, maire de Morlaix, en réponse à une intervention du même Ismaël Dupont : « Je vais faire court, mais pas parce que vous avez fait long. » La concision, c'est un art.

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26 décembre 2015 6 26 /12 /décembre /2015 06:55
Toujours plus pour les actionnaires

Olivier Morin

Mardi, 22 Décembre, 2015

L'Humanité

Le cabinet Eres a publié une étude montrant l’écart grandissant entre les dividendes versés aux actionnaires et les primes des salariés.

Les profits n’en finissent pas de remplir les poches des actionnaires au détriment des travailleurs qui les ont créés. L’étude, réalisée par le cabinet Eres et révélée dans les Échos du 21 décembre, est formelle : « Les dispositifs de partage des profits pour les salariés (intéressement, participation, prime dividende…) ont été cinq fois moins élevés en 2014 que les dividendes versés aux actionnaires. » Selon cette quatrième étude du baromètre publié par le cabinet spécialisé en épargne salariale et actionnariat salarié, les entreprises du SBF 120 (indice boursier qui regroupe les entreprises du CAC 40 et celles du Next 80) ont diminué de 7 % les primes qu’elles versent aux salariés. Avec une mention spéciale pour vingt d’entre elles qui ont versé dix fois plus de dividendes que de primes, alors que seules 11 % des sociétés du SBF 120 ont reversé davantage aux salariés qu’aux actionnaires.

Pourtant, le gouvernement avait bien tenté de pallier son manque de volonté à imposer des hausses de salaires par un dispositif de « déblocage des participations ». Cette réforme de l’épargne salariale permet normalement aux salariés de bénéficier sans délai des sommes versées par l’employeur au titre de la participation, tandis qu’« auparavant, les avoirs de la participation étaient bloqués de droit pour cinq ans sur des comptes d’épargne », précise le ministère de l’Économie. C’était d’ailleurs l’objet de la loi votée en août 2015 et dont le décret d’application est paru début décembre. Mais quelle « participation » ce dispositif peut bien débloquer quand, depuis 2011, celle-ci s’est érodée de 13 %, comme le constate Eres ? Quant à l’intéressement, celui-ci a chuté de 30 % depuis cette même année. Pendant ce temps, les dividendes ont poursuivi leur accroissement entamé au siècle précédent, ainsi que le montre une étude de l’Institut français de gouvernement des entreprises (IFGE) parue en 2013.

Les bénéfices des entreprises du CAC 40 ont augmenté de 37 % en 2014

En 1992, les actionnaires recevaient 7,29 milliards d’euros. Ils en empochent 43 en 2011. « C’est le cas typique de PSA, dénonce Jean-Pierre Mercier, délégué syndical central CGT pour Peugeot-Citroën. On s’attend d’ailleurs à ce que l’entreprise annonce des profits historiques cette année alors que les salaires n’ont pas augmenté depuis 2012. » Car, plus que la diminution des primes à la participation, c’est la stagnation des salaires que le syndicaliste désigne. « La prime à l’intéressement ou à la participation, c’est surtout un moyen de ne pas augmenter les salaires. Lorsque les salaires sont augmentés, cela fait bouger aussi les primes d’équipe ou le calcul du montant des retraites, précise Jean-Pierre Mercier. Le système des primes est aléatoire, non pérenne et surtout injuste. »

Chez un autre constructeur automobile, on s’indigne aussi de cette répartition. Fabien Gâche, coordinateur CGT pour le groupe Renault, note que les dividendes ont été cinq fois plus importants que les primes à l’intéressement en 2014. Il souligne une double injustice marquée par le fait que « les salariés ne touchent pas de primes quand l’entreprise ne déclare pas de bénéfices, alors que les actionnaires sont toujours servis ». Et bien servis, puisque les bénéfices des entreprises du CAC 40 ont augmenté de 37 % en 2014, dont 46 milliards sont réservés aux actionnaires.

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26 décembre 2015 6 26 /12 /décembre /2015 06:49

Laurent Mouloud

L'Humanité - Jeudi, 24 Décembre, 2015

2014. Neuf millions de Français vivent désormais avec moins de 964 euros par mois, sur fond d’accroissement des inégalités.

Cela restera l’un des échecs cuisants de ce quinquennat. Depuis 2012, le gouvernement a largement échoué à faire reculer la pauvreté en France. Les dernières statistiques de l’Insee, publiées hier, sont malheureusement sans surprise : en 2014, 14,2 % des 28 millions de ménages, familles monoparentales en tête, ont vécu sous le seuil de pauvreté (1), fixé à 964 euros par mois. Ce chiffre, en hausse par rapport à l’année dernière, résonne comme un triste bilan pour l’exécutif, dont les mesures engagées depuis trois ans et demi semblent n’avoir eu, pour l’instant, que très peu d’effet.

L’Insee tente d’être moins sévère. L’Institut rappelle que les années 2012 et 2013 ont été marquées par une légère « baisse » de ce taux de pauvreté, après le pic de l’année 2011 (voir infographie). Mais ce recul, comme nous l’avons déjà écrit, est à prendre avec des pincettes et ne saurait être mis au crédit du gouvernement. Au contraire. Il n’a été que la conséquence mécanique de la baisse du niveau de vie médian des Français à partir duquel le seuil de pauvreté est calculé. En clair : des personnes pauvres en 2011 ne l’étaient plus en 2012 alors qu’elles avaient le même revenu…

Une forte progression à partir de 2008

Ces derniers chiffres de l’Insee, encore provisoires (l’estimation définitive du taux de pauvreté 2014 sera publiée en septembre 2016), confirment, en tout cas, la tendance lourde de ces dernières années. « La pauvreté a fortement progressé à partir de 2008, avec l’accentuation des difficultés économiques liées à la crise financière », rappelle l’Observatoire des inégalités. Entre 2008 et 2012, quelque 800 000 personnes sont ainsi venues grossir les rangs des ménages pauvres. Qui regroupent aujourd’hui près de 9 millions d’individus.

Sur la pauvreté, Hollande déchoit beaucoup

Lors de la publication, en septembre dernier, de son baromètre annuel, le Secours populaire français (SPF) alertait déjà sur cet « enracinement » de la pauvreté. « La crainte de basculer un jour dans la précarité et de voir ses enfants connaître le même sort touche une part de plus en plus large de la population », soulignait notamment l’association. Révélant, au passage, que les deux tiers des Français (66 %) affirmaient avoir un proche dans la pauvreté et que 87 % estimaient que leurs enfants avaient un risque encore plus grand de connaître un jour cette situation.

Des riches toujours plus riches

Pour l’Insee, ces mauvais chiffres 2014 s’expliquent, avant tout, par la mauvaise conjoncture économique qui frappe en priorité les personnes les moins qualifiées et les emplois précaires. « La hausse prononcée du chômage entraîne une baisse de l’ensemble des salaires cumulés sur l’année pour ceux qui ont alterné période d’emploi et de chômage ou ceux qui travaillent à temps partiel », note ainsi l’Institut. Conséquence logique et inquiétante : le niveau de vie des 30 % des individus les moins aisés baisse davantage, en 2014, que celui du reste de la population, entraînant un accroissement des inégalités. À l’évidence, les mesures sociales et fiscales prises par le gouvernement en direction des plus modestes, notamment la réduction de l’impôt sur le revenu et la revalorisation de certaines prestations comme l’allocation de rentrée scolaire ou encore du RSA et du minimum vieillesse, sont loin d’avoir suffi à rééquilibrer ce décalage.

Sur la pauvreté, Hollande déchoit beaucoup

En la matière, la volonté politique manque cruellement, alors même que la question de la répartition des richesses et des niveaux de revenus se pose de manière aiguë. « Les inégalités de salaires ont nettement diminué entre le milieu des années 1960 et le début des années 1980, fait remarquer l’Observatoire des inégalités. Mais si l’on regarde les années récentes et la situation des plus hauts salaires, la situation s’inverse. » Les 1 % des salariés les mieux rémunérés percevaient 5,5 % de la masse salariale en 1996, contre 6,9 % en 2008. Et il en va de même pour les inégalités de patrimoine : entre 2004 et 2010, les 10 % les plus fortunés ont vu leur patrimoine moyen augmenter de 400 000 euros tandis que celui des 10 % les moins riches progressait de… 114 euros !

(1) 60 % du revenu médian.

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24 décembre 2015 4 24 /12 /décembre /2015 08:00

Chômage: Pôle emploi publie ses chiffres au terme d'une année noire
http://www.ouest-france.fr/economie/emploi/chomage/chomage-pole-emploi-publie-ses-chiffres-au-terme-dune-annee-noire-3940428

L'austérité, le libéralisme et les cadeaux aux entreprises ne font pas une politique de lutte contre le chômage. Mais depuis 35 ans ce chômage est en grande partie entretenu par le système capitaliste en France et ses serviteurs parce qu'il est bien commode pour faire pression sur les salaires, faire en sorte que les salariés acceptent la flexibilité, la précarité, les dégradations des conditions de travail. Le chômage est en partie voulu pour restaurer les marges de profit du monde patronal. Il est inéluctable si on ne partage pas de nouveaux services socialisés financés publiquement (santé, aide à l'autonomie...) et si on ne partage pas le temps de travail et les richesses produites par l'accroissement de productivité dû aux innovations techniques, à la révolution informatique.

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