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19 février 2016 5 19 /02 /février /2016 22:51

Mort des trains de nuit : le rapport « Duron » l’avait préconisé, le gouvernement le fait. (Olivier DARTIGOLLES)

Suivant les préconisations du rapport « DURON » sur l’avenir des trains d’équilibres du territoire, rendues en mai 2015, Alain Vidalies, secrétaire d’état aux transports, a annoncé ce matin la disparition quasi-totale des trains de nuit. Seules les lignes Paris-Austerlitz-Briançon et Paris-Austerlitz-La Tour-de-Carol sont maintenues. Cette annonce sera effective dès l’été prochain.

La volonté de désengagement est justifiée par l’Etat en raison du coût trop élevé que représente les trains de nuits.

Deuxième annonce, ces lignes pourront être cédées à des opérateurs privés. Une fois de plus la logique concurrentielle prônée par l’Union Européenne et soutenue par le gouvernement français met à mal le service public ferroviaire.

Ces annonces, qui concernent des trains qui relèvent de l’intérêt national, remet en cause à la fois l’égalité d’accès au territoire ainsi que l’aménagement du territoire.

Nous ne laisserons pas faire.

Engagé dans « la bataille du rail », nous continuerons à œuvrer au quotidien pour que perdure et se développe un service public ferroviaire de qualité, accessible à tous et quel que soit son lieu sur le territoire.

Mort des trains de nuit: le rapport Duron l'avait préconisé, le gouvernement l'a fait (Olivier Dartigolles, PCF)
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19 février 2016 5 19 /02 /février /2016 22:47

Pour un Front de gauche au service de la refondation de la gauche

http://mpvieu.canalblog.com/

La première interrogation que l'on peut avoir, quand on évoque le Front de Gauche porte sur la pertinence même du sujet. Y a t il encore une actualité, une vie de ce côté là?

Je le crois, et je vais m'en expliquer.

Mon propos ne peut cependant nier l'état végétatif dans lequel il est aujourd'hui.
De l'élection de François Hollande aux régionales de décembre 2015, de scrutin en scrutin, ses forces se sont dispersées, sa cohérence étiolée, son activité s'est réduite jusqu'à devenir quasi inexistante. Le Front des luttes et les fronts thématiques ont jeté l'éponge alors qu'ils constituaient avec les assemblées citoyennes, la cheville militante et citoyenne du FdG.
On a vu nombre de personnalités sociales, intellectuelles qui avaient vu dans la création même de ce rassemblement puis dans la campagne présidentielle de 2012 la marque d'un renouveau à gauche, se retirer sur la pointe des pieds, aller parfois voir ailleurs pour finalement ressortir dépités. Ce ressentiment lié à la perte de sens de notre action commune a aussi progressivement gagné les rangs militants jusqu'à nous dresser, non plus les uns aux côtés des autres, mais les uns contre les autres.

En s'engageant mercredi 10 février vers une nouvelle candidature à la Présidentielle de 2017, sans même que cette question n'ait fait l'objet d'un débat des composantes du FdG, Jean Luc Melenchon a rajouté de la confusion à la confusion, et porté un nouveau coup à l'édifice déjà suffisamment fissuré.

Cette annonce a été préjudiciable pas seulement du point de vue de sa symbolique, à savoir, la négation en acte de la 6ieme République au service de laquelle elle entend se mettre. Elle a aussi constitué un acte politique qui dans les conditions et au moment où il intervient, contribue à fragiliser plus qu'à aider la mise en mouvement des forces disponibles pour l'alternative, et hypothéque plus qu'il ne sert les bases d un grand mouvement populaire et citoyen.

Je trouve important de dire cela d'emblée et que nous en débattions, car il est important que le FdG sorte de la panne sèche l'immobilisant.

L'affirmation d'une autre politique comme la refondation de la gauche plaident pour consolider et non diviser l'unité des forces anti libérales. Elle appelle à renforcer au plan des luttes sociales, dans son assise politique et idéologique comme dans son périmètre de rassemblement, le combat anti austeritaire.

L'acte de naissance du FdG est la campagne référendaire de 2005. Il est urgent qu'il s'adresse et vise à rassembler tous les déçus et victimes de la présidence Hollande pour ensemble ouvrir une autre voie que celle de la soumission aux marchés. "L ´Humain d'abord" portions-nous en 2012, " un nouveau monde en commun" avons-nous écrit en LRMP lors des dernières régionales : c'est ce terreau là qui est d'actualité, et fédérateur.

Je voudrais ajouter un mot ici. L'extrême gravité de la situation politique nous demande de nous hisser au niveau de solutions, qu'il s'agit de porter collectivement.

Le PCF est la force la plus importante du FdG, en terme militant, d'ancrage local, et de bases électorales. Il nous incombe un rôle accru pour être collectivement force d'initiative et peser positivement sur les orientations à prendre.
L'avons nous suffisamment fait, y compris entre les élections pour sortir de la notion de cartel comme nous en ambitionnions nous-mêmes?
Avons nous poussé comme il fallait, certains débats de fond qui avaient des incidences fortes sur notre existence de FDG?
J'ai par exemple la conviction que nous aurions dû mieux ferrailler sur le fait qu'être autonomes des choix gouvernementaux, ne signifiait pas en rebaisser sur notre objectif politique de transformer toute la gauche. Aujourd'hui trop de militants dans nos rangs ont perdu de vue notre ambition majoritaire qu'ils vivent désormais comme une compromission.

Ce sont toutes ces questions qui méritent d'être approfondies dans la préparation de notre congrès.

Je voudrais ici en pointer cinq autres attenant au sens de notre action politique, et à notre implication dans le FdG.

- La première concerne la situation politique dans notre pays et notre capacité à bien l'apprécier pour en tirer nos responsabilités collectives.

La recomposition à l'oeuvre fait table rase des repères commun, des solidarités existantes. Porte sur des terrains aussi structurants que le travail, la démocratie, la République, les cadres de vie et l'écologie. Elle conduit à des nouvelles ruptures d'égalité qui signifient plus de déclassements, de discrimations et de violences sociales. On parle d'éclatements possibles en Europe, de nouvelle crise financière. Le pouvoir assume ces orientations, les revendique même, la différenciation avec la droite s'opérant moins sur le fond que sur la graduation et le rythme des réformes. Sur ce terreau de régression organisée, le FN voit son rayonnement se développer exponentiellement à l'absence de perspective et à la désespérance. Le scénario d'un match à trois dès le 1er tour de la Présidentielle n'est pas un leurre. Si rien ne se passe il sera la simple reproduction de ce que nous avons connu aux régionales, en PACA ou dans le Nord.

Cela conduirait à la disparition des radars politiques de la gauche et de sa fonction transformatrice. En terme électoral, de représentation institutionnelle mais également en réduisant son rayonnement culturel.

- C'est pourquoi, deuxième point, le PCF pointe comme déterminante la convergence de toutes les forces disponibles à gauche pour la construction d une autre politique.

Disant cela nous ne sommes pas sur une logique de cartels, mais de construction populaire qui implique évidemment de travailler la question du rassemblement de partis et forces sociales mais nous demande également de lever les obstacles à l'unité de populations, catégories sociales, de publics, tous également touchés, exploités, discriminés et laissés pour compte du capitalisme. Dit autrement cela appelle à travailler le terrain de la lutte des classes et celui de l'unité sociale de toutes celles et ceux victimes du système.

Voilà plusieurs années que le FdG a fait ce même diagnostic, que la seule addition de nos composantes ne suffirait pas à donner une légitimité une assise et une vocation majoritaire aux exigences de transformation émergeant de la société. On a pointé le besoin de débattre, de lister et faire vivre ce qui faisait du commun avec ceux qui dans les rangs écologistes et socialistes contestaient les orientations gouvernementales. En même temps, de travailler les mêmes convergences avec les forces sociales et chercher à fonder des outils pour l'intervention citoyenne. Est-il besoin de préciser que cette question de rassemblement n'a de sens que si elle est lié a des batailles politiques et d'idées?

La question écologiste de ce point de vue est apparue comme une entrée universelle pour faire grandir les exigences de rupture avec le libéralisme ; pour ne citer que la conscience aujourd'hui mondiale de faire face au réchauffement climatique.

Cela a eu des conséquences dans notre pratique militante et de rassemblement comme nous l'avons vécu dans plusieurs départements et régions.

L'actualité du débat sur la déchéance de nationalité comme celle de la révision du code du travail, le remaniement gouvernemental et la stratégie de division de la gauche par Hollande doivent nous pousser à faire encore plus oeuvre de rassemblement et de mise en mouvement.

C'est pourquoi quelque soit la légitimité de la candidature de Jean Luc Mélenchon, on ne peut en rester en l'état du débat. S'il est une urgence aujourd'hu,i elle réside moins dans la personnalisation du combat à mener, que dans la clarification des termes politiques de la Présidentielle, la confrontation de projet et la construction de ponts pour créer du lien et du commun entre les exigences portées, les femmes et hommes, forces qui se retrouveront dans cette démarche de contenu.

- L urgence est aussi à construire et c'est mon troisième point, un cadre et un processus partagé pour un plate forme et d'une candidature commune pour 2017. C est ce qui a conduit le PCF mais également Ensemble! et également République et Socialisme à examiner les conditions de l'organisation de primaires.

Pourquoi? Parce qu'il existe aujourd'hui une aspiration profonde et forte à gauche de voir émerger quelque chose d'autre, de vivre une autre histoire que celle décrite plus haut d'une candidature Hollande comme ultime recours face aux faux frères ennemis droite/FN.
Parce que cette aspiration conduit une partie importante de nos concitoyens à penser qu'une primaire pourrait être le bon moyen pour permettre la dynamique d'intervention utile à une telle construction.

Nous avons trouvé important de ne pas passer à côté de cette aspiration, et de lui donner un sens. Le PCF a ainsi rendu publique jeudi 18 fevrier la proposition de l'élaboration citoyenne d'un plate forme comme socle d'entrée dans le processus, et pour les candidats à l'investiture.

Il est clair dans notre esprit comme dans beaucoup d'autres, que cette plate forme pour répondre aux exigences exprimées doit rompre avec les orientations conduites par le pouvoir ce dernier mandat. A commencer par l'Europe.

Dès lors une telle démarche de débats et de recherche de convergences à gauche avec l'ambition à terme d'une candidature commune ne peut elle pas devenir le bien commun de tout le FdG? Et pour JLM, intégrer un tel processus?

Je crois qu arriver à cette cohésion constituerait un point d appui certain pour sa réussite .

- Quatrième point. Il a trait au lien FdG/refondation de la gauche. Je suis bien consciente que ce dernier "terme" ne signifie plus grand chose pour toute une partie de ceux que nous voulons rassembler, et qu'il convient de le faire vivre par son contenu, ce qui est signifiant pour eux.
Par exemple, ce qui est facteur de progrès pour tous, de libération et d'émancipation, d'émergence de bases pour affirmer un autre monde...

Nous avons un travail d'écoute et de conviction à mener. Il ne s'oppose en rien à celui de rassemblement que nous voulons opérer. Dans son intervention politique le FdG n'a pas à exacerber la fracture peuple et partis, citoyens et établishment comme je le lis parfois sur les réseaux sociaux. Les lignes de clivage existent, il n'est pas besoin de les accroître au risque de dresser un mur entre des forces qu'il y a urgence à faire se retrouver dans une ambition commune et positive.
Je suis consciente que ce débat traverse tout le débat alternatif européen et pour l'heure d'ailleurs demeure ouvert. Pour ma part je reste convaincue qu en France on ne peut faire l'économie d une convergence politique sociale et citoyenne.

- Mon tout dernier point concerne le congrès du PCF.

Je n ai jamais considéré le FdG comme une construction électoraliste qui pourrait ponctuellement combler nos propres manques dans notre réflexion stratégique et de projet. En fait je pense tout le contraire, à savoir que le FdG a besoin pour se développer que le PCF avance dans ces débats. Il me semble alors que le triple travail que nous menons sur le projet, les évolutions militantes et 2017 doit constituer le moyen de mieux définir la fonction communiste.

" Un de nos soucis politiques est de tenter de résister à l'altération de l'identité comme un petit magot que les autres viendraient grignoter" a souligné Patrick Boucheron sur France Inter il y a quelques semaines. Il ne parlait pas du PCF en particulier, mais c'est à lui qu'il m'a renvoyée.
Je crois que la période nous intime d'être en capacité d'identifier, donner du sens et de la force à tout ce qui concourt à transformer la société. De fait à être un force ouverte à la diversité du monde.. une force en mouvement. Il est urgent que nous produisons les outils théoriques pour mieux l'inscrire collectivement au coeur de notre pratique militante.

Marie-Pierre Vieu: Pour un Front de Gauche au service de la refondation de la gauche
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19 février 2016 5 19 /02 /février /2016 22:41

A lire sur le blog de Frank Mouly, militant communiste de Chelles proche des vues de Francis Parny, cette contribution très stimulante qui rappelle la nécessité de poursuivre et de stimuler la dynamique du Front de Gauche tout en prenant en compte les enjeux globaux des transformations culturelles, sociales et économiques mondiales et en construisant des réponses pour le XXIe siècle:

http://www.frankmouly.fr/les-conditions-dun-nouvel-elan-communiste/#more-1236

Franck Mouly est aussi l'auteur d'un texte important soumis en vue des débats du Congrès du PCF:

Elargir notre rassemblement en confortant les assemblées citoyennes

Acteurs d'assemblées citoyennes du Front de gauche et membres du Parti communiste, nous voulons dire notre préoccupation et notre espoir.

Depuis des années, nous avons progressivement créé ces nouveaux espaces de la vie politique de nos villes. Ce ne fût pas simple, notamment après l'expérience des collectifs anti-libéraux. Pas simple pour les communistes, se vivant au début en extériorité d'avec le « Front de gauche » ou craignant de s'y diluer. Difficile pour nos partenaires politiques, méfiants parce que minoritaires et parfois arque-boutés pour faire exister leurs spécificités politiques. Pas simple pour des citoyens, parfois d'anciens militants échaudés, ou se vivant comme observateurs impuissants des débats nationaux souvent houleux entre les principales forces et leurs dirigeants.

Malgré ces difficultés, nous avons, année après année, scrutin après scrutin, lutte après lutte, su bâtir du commun. Les hommes et les femmes qui se côtoient dans nos assemblées, au-delà du plaisir qu'ils ont à penser et agir ensemble, se sont enrichis de leurs cultures respectives pour créer une identité politique commune. Les communistes, si attachés à juste titre à leur Parti, à leur histoire, à leur visée, ont progressivement assumé que leur appartenance à ce mouvement du Front de gauche, ne diminuait nullement leur identité communiste. Au contraire, bien souvent les communistes ont puisé dans ces espaces, une nouvelle fierté et une nouvelle légitimité, celle de jouer une rôle de premier plan, un apport décisif, organisationnel et souvent théorique. Nous nous sommes sentis utiles. Cela a contribué à un certain renouveau dans l'engagement au sein de notre parti et au dehors. Logiquement, des militants de nos assemblées citoyennes ont fini par adhérer au PCF.

Certes, les résultats électoraux n'ont pas toujours été à la hauteur de nos espoirs, notamment après le bon score de 2012. Ils ont néanmoins mis un coup d'arrêt au déclin de notre influence électorale et militante. Localement, nous comptons. Nos assemblées, leurs porte-parole, leurs élus sont devenus de véritables repères pour les populations et les mouvements sociaux. C'est une force. Nous portons un socle d'idées communes essentielles : en finir avec la finance, engager la transition écologique, partager les richesses, etc...

Nous avons observé avec inquiétude l'affaiblissement du Front de gauche dans son existence nationale. La presse s'est fait l'écho de désaccords, certes fondés sur de réels débats, mais dont l'expression violente a constitué un frein à notre activité. Nous avons par ailleurs constaté que dans les discours comme dans les actes produits nationalement par notre Parti, le Front de gauche est progressivement apparu comme une hypothèse stratégique parmi d'autres, secondarisée. Nous avons constaté que le travail sur le fond qui nous aidait à alimenter nos batailles politiques, s'est arrêté. Les actions que le PCF se proposaient d'engager nationalement, comme celles du PG ou d'Ensemble ne convergeant plus, nous nous retrouvions orphelin d'une dynamique commune.

Au début de l'année, l'annonce de la possible inscription du PCF dans un processus de primaires a semé le trouble, parmi les gens engagés dans nos assemblées citoyennes, mais aussi parmi les communistes. Elle est source de division, même si nous avons rapidement précisé qu'en aucun cas nous n'envisagions de nous rallier à la ligne Valls/Hollande. Enfin, la décision unilatérale de Jean-Luc Mélenchon, il y a quelques jours, de se porter candidat est une mauvaise nouvelle de plus. Elle ne contourne pas seulement les partis, mais également les hommes et femmes engagés dans nos assemblées citoyennes.

Il faut sortir de cette impasse. Chacun doit prendre ses responsabilités, à commencer par notre Parti. Dépasser le Front de gauche pour un plus large rassemblement, ça commence par rassembler le Front de gauche. Ce que nous avons engagé dans nos assemblées citoyennes participe, nous semble-t-il, de l'indispensable renouveau de la vie politique et des partis. Il nous semble prioritaire de préserver ces expériences, et même d'aider à les faire émerger là où elles n'existent pas. Ce qu'il faut, ce n'est pas briser des liens patiemment construits, c'est donner un nouvel élan pour un Front populaire et citoyen. C'est ainsi que nous renforcerons le Parti communiste français. Nous appelons à ce que notre congrès soit un point d'appui en ce sens.

Franck Mouly: les conditions d'un nouvel élan communiste (Contribution au Congrès du PCF)
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19 février 2016 5 19 /02 /février /2016 22:39

Loi sur le travail: le 49-3 pour assommer la majorité

"Emmanuel Macron, Myriam El Khomri et Manuel Valls le 18 janvier, au Conseil économique et social © Reuters Manuel Valls innove : avant même que le projet de loi sur la réforme du code du travail ne soit présenté en conseil des ministres, il invente le 49-3 préventif pour faire taire sa majorité. Plus la bête parlementaire regimbe, plus il faut l'assommer tôt. Il n'est pas dit que l'exercice réussisse."

Voir le communiqué du PCF:

Réforme du travail : « la menace du 49-3 est plus qu'une provocation »

Après l'ANI en 2013, la loi Macron en 2015, c'est tout le système de protection des travailleurs contre l'arbitraire patronal qui est dynamité par le projet de réforme de la ministre El Khomri : régulation du temps de travail, indemnités perçues en cas de licenciement abusif, représentation syndicale, protection des mineurs en apprentissage, expertise des CHSCT, tout y passe.

La menace de Myriam El Khomri d'une utilisation du 49-3 est plus qu'une provocation. Elle est une manière de donner raison à Manuel Valls quand il dit que rien, absolument rien, ne peut nous réconcilier avec une telle politique, applaudie et parrainée par le Medef.

Le chômage, dont le Président de la République s'était engagé à inverser la courbe, est la première préoccupation des français. A qui fera-t-on croire que le nombre de chômeurs diminuera si on rallonge la durée du travail des salariés en place et des apprentis ? Qui peut penser que faciliter les licenciements aura une autre conséquences que … faciliter les licenciements et donc précariser les salariés.

Le PCF ne laissera pas détruire le code du travail et tous les acquis des luttes menées pendant des dizaines d'années pour protéger les salariés. Il appelle à la mobilisation de toutes les forces progressiste contre ce projet. Les solutions existent pour réduire le chômage. Le PCF engage dès à présent une campagne publique pour les populariser. Elles passent notamment par la réduction de la durée du travail, la hausse des salaires, les investissements dans le logement et les transports collectifs indispensables pour répondre au défi climatique, le développement des services publics et l'intervention des salariés dans la gestion des entreprises.

Loi sur le travail: le 49-3, pour assommer la majorité (Médiapart)
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19 février 2016 5 19 /02 /février /2016 11:06

Communiqué de Ensemble ! 19 février 2016

Le projet de loi de Myriam El Khomri explose les droits du travail.

La réforme du code du travail va entrer, à partir de mars, dans sa phase législative.


P. Gattaz, président du Medef, se frotte les mains. Une fois de plus le gouvernement cède aux exigences patronales.

L'avant-projet de loi de Myriam El Khomri, ministre du travail, passe à la moulinette la protection des salariéEs.

Si ce projet va à son terme, ce sera un code du travail en charpie et une régression sociale sans précédent, que même la droite au pouvoir n'avait pu obtenir, qui en résultera.

En inversant les normes la primauté sera donné à l'accord d'entreprise.

Même sans accord, l'autorité administrative validera les décisions patronales.

C'est ouvertement le choix de la clause la moins favorable aux salariéEs.

Le temps de travail fera un bond en arrière conséquent.

Si la durée légale du travail reste à 35 heures, un accord d'entreprise pourra la porter à 44 heures ou même 46 heures sur 16 semaines. Le seuil de 60 heures hebdo sera même possible.

Le salaire versé au titre des heures supplémentaires sera revisé à la baisse : une majoration de 10% à partir de la 36e heure, au lieu de 25% avec un calcul qui pourra être effectué sur une période pouvant aller jusqu'à trois ans !

Le patronat aura tout pouvoir de licencier, sans que ce soit considéré comme un licenciement économique, unE salariéE qui n'accepterait pas les modifications apportées à son contrat de travail en raison de la conjoncture économique.

C'est une institutionnalisation inacceptable du chantage à l'emploi.

Sur la refonte des indemnités prud'hommales les organisations patronales obtiennent le plafonnement qu'elles réclament.

C'est un nouveau coup de poignard donné au mouvement syndical qui est déjà en butte à la répression dans les entreprises.

Cette réforme valide des gestions de conflit du type Air France ou Goodyear.

Contre ce funeste projet ramenant les droits des salariéEs loin en arrière et la menace de l'utilisation du 49-3, le monde du travail, la gauche sociale et politique, dans l'unité la plus large, doit se soulever en masse.

Le 19 février 2016.

Communiqué de Ensemble!, membre du Front de Gauche: le projet de loi El Khomri explose les droits du travail
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19 février 2016 5 19 /02 /février /2016 10:00
Exposition Hervé Mesdon au Roudour de St Martin des Champs à partir du 26 février
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19 février 2016 5 19 /02 /février /2016 07:38

Après le projet de loi constitutionnel sur l'état d'urgence et la déchéance de nationalité, Hollande et Valls réussisse avec la loi de nouvelle réforme libérale du Code du Travail à imposer une cohabitation à leur majorité parlementaire PS avec un gouvernement de droite, et tout cela sans dissolution! Inédit!

La future loi El Khomri achève définitivement les 35 heures "L'avant-projet de loi de la ministre sur la réforme du code du travail remet largement en cause les 35 heures et instaure un droit du travail à la carte. Mediapart publie la version du texte présentée au Conseil d'Etat, qui diffère seulement sur la semaine de 60 heures, mesure recalée. "

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19 février 2016 5 19 /02 /février /2016 07:34

Morlaix. Soixante-six postes supprimés en tout à Hop ! Brit Air
http://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/morlaix-soixante-six-postes-supprimes-en-tout-hop-brit-air-4043379

Adeline BERTIN.

Les trois compagnies régionales d’Air France fusionneront, à compter du 1er avril 2016, en une seule entité : Hop ! En tout, 66 postes seront supprimés à Morlaix (Finistère).

Les trois compagnies régionales d’Air France (Brit Air à Morlaix, Regional à Nantes, et Airlinair à Rungis) fusionneront, à compter du 1er avril 2016, en une seule entité : Hop ! qui sera présidé par Philippe Micoulot. En tout, 66 postes seront supprimés à Morlaix (Finistère) sur un total de 294 postes, au 31 janvier, hors Icare, centre de formation aéronautique. Néanmoins, aucun départ contraint n’est prévu.

« Il y aura un besoin en force de travail jusqu’au 31 décembre pour la fusion mais après, en 2017, nous craignons que des salariés n’aient plus rien à faire… Nous n'avons aucune visibilité pour la suite », alertent les syndicats (CGT, Unsa, CFDT, FO et CGC). « Il n'y aura pas de collaborateurs sans activité, assure Georges Daher, directeur général de Brit Air depuis juin 2013. Il y aura des missions pour chacun. » Georges Daher quittera ses fonctions au 1er avril. Il rejoindra Air France, à Paris.

160 postes sont ouverts aux départs volontaires. Le recueil de ces derniers s'ouvre demain, vendredi 19 février, jusqu'au 31 mars. Les départs volontaires s'effectueront ensuite du 11 avril au 31 décembre. « Dans la situation actuelle, ces suppressions de postes étaient inévitables, déclare Georges Daher. Nous espérons retrouver l'équilibre en 2017 à Hop ! Nous souhaitons maintenir notre implantation régionale. »

Le directeur général évoque un projet allant dans ce sens, en lien avec des entreprises du territoire. Il devrait être dévoilé dans les détails au 2e trimestre 2016.

Les représentants syndicaux de Hop ! Brit Air. De gauche à droite : Hervé Kergutuil (CFDT) ; Valérie Scattolin (Unsa) ; et Francis Requena (CGT). | Ouest-France

Les représentants syndicaux de Hop ! Brit Air. De gauche à droite : Hervé Kergutuil (CFDT) ; Valérie Scattolin (Unsa) ; et Francis Requena (CGT). | Ouest-France

Et ça continue, les conséquences désastreuses des logiques de profit sur l'emploi: Morlaix: soixante-six postes supprimés à Brit Air (Ouest-France)
Le Télégramme 19 février 2016

Le Télégramme 19 février 2016

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19 février 2016 5 19 /02 /février /2016 07:30
Réunion publique du collectif "Landivisiau doit dire Non à la Centrale" salle des Capucins à Landivisiau

Extrait du Gaz Infos, le mag du collectif "Landivisiau doit dire non à la Centrale"

http://www.nonalacentrale-landivisiau.fr/

LA COMMISION EUROPÉENNE REMET EN CAUSE LE PROJET DE CENTRALE

Dans un document de 27 pages, la Commission européenne précise les raisons pour lesquelles elle estime que le projet de DIRECT ENERGIE à Landivisiau n’est pas nécessaire et constitue un obstacle au développement des énergies renouvelables. Publication au journal officiel de la Commission Européenne (voir lien sur le site) http://www.nonalacentrale-landivisiau.fr

Parmi les arguments évoqués nous en citons quelques-uns :

Besoin d’électricité ? : L’état Français ne justifie pas un manque d’électricité en Bretagne ; aucun chiffre, aucune étude ne sont transmis à la Commission

Développement d’autres technologies : la subvention de 40 millions d’euros d’argent public qui serait versée à DIRECT ENERGIE serait nuisible au développement des énergies renouvelables car elles passeraient au second plan

DIRECT ENERGIE gagnerait-il de l’argent ? OUI. Sans la subvention la centrale n’est pas rentable selon la Commission.

Afin d’informer les citoyens sur cette procédure

Nous organisons une réunion publique d’information

Vendredi 19 février 2016

Salle des Capucins à Landivisiau

20 h 30

La lutte contre ce projet inutile se gagnera en étant présent sur tous les fronts : juridique, blocage de chaque avancée du projet. Venez nombreux et agissons ensemble.

N'hésitez pas à contacter la Commission

Par courrier : Commission européenne-direction générale de la concurrence- Place Madou-1049 Bruxelles – Belgique

Par mail : Stateaidgreffe@ec.europa.eu

Agenda

Vendredi 26 février : Réunion publique – 20h30 - salle Le Saint - Commana

Landivisiau doit dire Non à la Centrale

4 Impasse des Ecureuils 29400 Landivisiau

http://www.nonalacentrale-landivisiau.fr/

https://www.facebook.com/LDDNLC

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19 février 2016 5 19 /02 /février /2016 07:08

Lucienne Nayet interviendra lundi 22 février devant deux classes de 3ème du collège Mendès France à Morlaix sur le thème de la résistance et de la déportation, avant qu'une exposition sur la résistance dans le TREGOR de l'ANACR 22 ne soit présentée au CDI du collège pendant un mois et demi.

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Présentation

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  • : Favoriser l'expression des idées de transformation sociale du parti communiste. Entretenir la mémoire des débats et des luttes de la gauche sociale. Communiquer avec les habitants de la région de Morlaix.
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