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4 janvier 2015 7 04 /01 /janvier /2015 11:11

Ouest-France - 3 janvier 2015

Engagement emblématique du candidat Hollande, la taxe à 75% sur les rémunérations dépassant 1 million d'euros (c'est tout de même une somme!) s'en va discrétement. Elle portait sur les revenus de 2013 et 2014. Manuel Valls avait confirmé en octobre que cette mesure ne serait pas reconduite. 

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3 janvier 2015 6 03 /01 /janvier /2015 20:13

Morlaixmag n° 135

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3 janvier 2015 6 03 /01 /janvier /2015 19:40

Les politiques libérales mènent la France et l'Europe dans le mur.

La France est devenue un pays de bas salaires, d'emplois précaires. C'est un symptôme de notre grave affaiblissement productif qui débouche sur une augmentation du chômage aux conséquences dramatiques.

C'est toujours plus de compétition au service des marchés, toujours plus de cadeaux au patronat par les sommes colossales accordées au titre du CICE,  sans aucune garantie de créations d'emplois. Rien ne différencie sur le fond les politiques menées par les gouvernements de Hollande et celles de Sarkozy.

La loi MACRON  vient concrétiser ces orientations avec un seul fil conducteur :  déréguler, déréglementer. Cette loi ne prévoit rien d’autre que la liberté d’exploiter. C’est un texte contre les libertés de 99 % de la population.


Du pouvoir d'achat pour relancer la croissance

Les salaires doivent repartir à la hausse, sans quoi il n'y aura pas de ressources pour faire repartir la consommation et favoriser ainsi l'emploi, pas de moyens pour financer la protection sociale, pas assez de rentrées fiscales et donc moins de services publics.

 

Répartir autrement les richesses

Ce sont les travailleurs qui créent les richesses. Ils sont donc en droit de réclamer une autre répartition de celles-ci en leur faveur. Un des enjeux essentiels de ces élections départementales est une prise en charge plus solidaire de la perte d’autonomie et du vieillissement, compétence essentielle du département. Il y a des besoins criants en termes d’adaptation de la société, des équipements et des services aux personnes âgées. De financement de nouvelles maisons de retraite, de foyers logement, de l’APA. Tout cela ne peut pas se faire à moyens constants. Dans une France ruinée par la guerre en 1945, on a su trouver les ressources pour créer la Sécu et le système des Retraites, et on ne serait pas capable aujourd’hui de faire contribuer les hauts revenus et la finance à la construction de nouveaux droits à l’autonomie pour les personnes âgées ? 

 

Réforme territoriale, réforme libérale

Cette réforme n'est ni plus ni moins   qu'un outil au service de la politique libérale suivie par le gouvernement Hollande-Valls.

Cette réforme territoriale a trois objectifs : imposer l’austérité, attiser la concurrence entre les territoires et ouvrir de nouveaux espaces de profit pour les marchés, tout en détruisant la démocratie locale.

Le nouveau découpage des régions s'est fait sur un coin de table, a été décidé de façon autoritaire et technocratique, en refusant tout dialogue avec les élus et les citoyens.

Ainsi, après l'absence de consultation des conseils régionaux et généraux concernés par les fusions de régions, il faut souligner que  l’alliance de l’UMP et du PS a ôté tout pouvoir d’intervention aux citoyens dans ce processus de modification des territoires de la République ; l’obligation de référendums locaux a été ainsi supprimée.

Pour notre part, nous refusons ce recul démocratique, tout comme nous refusons les fusions de régions fondées sur des visions dépassées. Avant même d’organiser cette nouvelle carte des régions, la logique aurait voulu que soient examinées en priorité les fonctions et les compétences de ces nouvelles collectivités régionales, pour déterminer l’espace qu’elles devraient occuper.

De même, avant de réfléchir aux périmètres de ces nouvelles institutions locales, il aurait fallu également s’interroger sur les moyens financiers et humains dont elles pourront disposer pour exercer leurs nouvelles compétences.

Il ne faut pas se cacher que des régions de grande taille, disposant de compétences très élargies et d’un pouvoir réglementaire, portent le germe d’une organisation fédéraliste se substituant à notre République une et indivisible. Certains comparent nos régions aux Länder allemands, évoquant leur action et leur puissance respectives, mais oublient de dire qu’ils sont non pas l’expression d’une République dont l’organisation est décentralisée, mais les structures politiques d’un État fédéral, où les lois ne sont pas les mêmes suivant que l’on habite à l’ouest ou à l’est du pays.

L’adaptation du territoire au libéralisme sacrifie les structures démocratiques pour mieux s’éloigner de l’intérêt général.

Par ailleurs, ce projet défend une conception de l’État recentré sur ses missions régaliennes, conception promue par les idéologues du libéralisme et leurs traités européens, afin de réduire les dépenses publiques.

Cet aménagement du territoire aura pour conséquence d’approfondir le fossé entre les régions à fort potentiel économique et les autres. Les régions riches ne vont certainement pas tirer vers le haut les régions les plus pauvres ; elles seront en réalité de véritables trous noirs, qui aspireront l’essentiel des richesses.

En fait, derrière ce redécoupage des régions, sous couvert de renforcer l’attractivité de leur territoire, se cache un projet politique bien plus vaste, celui d’une réorganisation complète de notre République.

C’est un chambardement de nos institutions locales qui se prépare, une réduction des lieux d’expression de la souveraineté populaire.

 

Le gouvernement veut faire disparaître les départements

Dans le projet gouvernemental,  la disparition des départements est planifiée., tout comme d'ailleurs celle de communes, par l'obligation de fusions, pour ce qui concerne les plus petites.

Demain les intercommunalités se substitueront aux assemblées communales et les grandes régions aux départements. C’est un recul démocratique sans précédent et nous allons évidemment le combattre avec détermination.

En effet, personne ne peut croire que l’on va renforcer la démocratie dans notre pays, répondre à la crise de la représentation qui s’élargit, en réduisant le nombre d’assemblées élues, en réduisant le nombre d’élus locaux de proximité, pour la plupart bénévoles, en éloignant toujours plus les citoyens des lieux de décision et de pouvoir.

Le gouvernement prétend que c'est la constitution de régions fortes et compétitives qui va permettre de répondre aux besoins de la population.

Il n'en est rien !  Ce renforcement de la compétitivité va accentuer encore le dumping fiscal et le dumping social déjà à l'œuvre et qui font déjà tant de ravages.

 

Nous voulons des  départements au service de la population

Aujourd'hui le département continue d’avoir une place tout à fait essentielle dans l’organisation de notre République et pour répondre aux besoins de solidarité et de cohésion sociales de notre pays.

Le département c'est actuellement l'action sociale pour près de 30 % de ses dépenses (personnes âgées, personnes handicapées, enfance..) ; l'éducation (collèges et personnels TOS...) ; les transports (voirie, transports routiers des personnes et transports maritimes...) ; l'aménagement des territoires (ports maritimes, équipement rural, aménagement foncier, gestion de l'eau...) ; la compétence culturelle (bibliothèques, archives, protection du patrimoine...), autant d'actions de proximité dont les lieux de décision s'éloigneraient encore des citoyens.

Pour notre part, nous restons attachés à l’organisation de notre République, à ses trois niveaux de collectivités, même si nous pensons que d’importantes modifications doivent être mises en œuvre pour en démocratiser toujours plus le fonctionnement, pour améliorer les services publics locaux, développer tous les partenariats possibles, monter des projets communs entre collectivités territoriales, dans le respect de toutes les parties prenantes, pour renforcer l’efficacité de l’action publique et toujours mieux répondre aux besoins et aux attentes de la population.

Nous militons donc pour un changement radical, démocratique et social, pour une VIe République qui place le peuple devant toute chose et l’humain au centre de tout.

Il faut une grande décentralisation qui organise la République pour répondre à l’exigence démocratique ; décentraliser l’organisation.

Dans ce cadre le département a un rôle moteur à jouer.

Nous sommes favorables à une VIe République, sociale et démocratique, qui redonne du pouvoir au peuple au travers de nouvelles institutions, à tous les niveaux, du local au national, et au travers de collectivités territoriales construites sur la coopération et non sur une forme d’intégration contrainte, librement administrées par des assemblées élues, aux pouvoirs renforcés, et non transformées en simples guichets déconcentrés des politiques de l’État. C'est pourquoi doit être restauré au profit des départements le principe de la compétence générale que le gouvernement vient de remettre en cause, et qui lui permettraient d'intervenir pour aider directement ou indirectement le développement économique.

 

Il n'y a pas de fatalité

Nous ne sommes pas condamnés à la morosité dans laquelle on veut nous enfermer.

L'urgence est de stopper la machine infernale de l'austérité : fermer le robinet du pacte de responsabilité, ouvrir en grand le chantier d'une réforme fiscale, briser le tabou patronal et gouvernemental en matière de salaires, mobiliser pour la sécurité sociale, protéger et promouvoir l'investissement public des collectivités locales.

La gauche n'est pas morte. Cette gauche c'est celle qui vibre et ne lâche rien, qui veut changer réellement la société.

 

Un grand sursaut national et citoyen est nécessaire

Il faut ouvrir une autre voie, reconstruire l'espoir, autour d'un programme de redressement mettant résolument le cap à gauche sur la base de trois piliers :

 -          un plan de lutte immédiat contre les gâchis de la finance et une relance sociale et écologique qui engage le redressement du pays,

 -          une refondation démocratique vers une 6éme République,

 -          le retour vers une parole forte, non alignée et indépendante de la France pour changer l'Europe et l'ordre du monde.

 

Créer un large front populaire

 Le Front de Gauche a pour ambition de relever cet immense défi. Il agit pour construire un large front populaire, associant partis voulant la transformation sociale, écologique et démocratique, et citoyens et rendre possible à nouveau l’espoir de progrès et la dynamique citoyenne majoritaire sans laquelle aucune politique de changement ne sera possible.

Les élections départementales constituent un moment fort pour afficher les exigences de la population et mettre en échec les politiques qui tournent le dos aux intérêts des citoyens.

 

 

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3 janvier 2015 6 03 /01 /janvier /2015 19:20

Cela se passe à l'hôpital de Morlaix, unité Alzheimer de Guervenan à Plougonven: une infirmière contractuelle (diplômée mais sur contrat temporaire en attente d'être stagiairisée et titularisée) qui donnait pleinement satisfaction se voit notifier le 24 décembre qu'elle ne reprend pas le service le lendemain.

Ses collègues apprennent le départ forcé et expéditif à leur retour des congés pour les fêtes.  

Quel respect humain pour des agents du service public!

Comme cela, 14 infirmières contractuelles n'ont pas été renouvelées en cette fin d'année sur l'hôpital de Morlaix.

Tristement banal:  l'administration hospitalière, désormais formée au management néo-libéral sur le modèle de l'entreprise, et encouragée à employer ces méthodes qui dégradent la qualité de la prise en charge et des conditions de travail des personnels par l'ARS et la politique d'austérité de l'Etat, dont le secteur de la Santé et l'hôpital public sont les premières victimes, subordonne tout à la rentabilité financière.

A l'hôpital de Brest-Carhaix, c'est 190 emplois que l'on supprime.

A l'hôpital de Douarnenez, on voudrait fermer le bloc opératoire et d'autres services.

A Concarneau, on ferme les urgences.

Dans le même temps, l'Etat tend à favoriser les cliniques privées qui héritent des activités rentables, parfois pratiquées par des médecins de l'hôpital, et qui sont considérées comme complémentaires de la fonction publique hospitalière.

C'est la casse progressive mais méthodique d'un système de santé qui était parmi les plus efficaces et protecteurs du monde.

Au nom de la rationalité de ceux qui percoivent la santé comme une marchandise comme les autres.

Avec les personnels des hôpitaux, les citoyens doivent redoubler de vigilance pour ne pas que leurs services hospitaliers continuent à se dégrader.  

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3 janvier 2015 6 03 /01 /janvier /2015 19:18

Veuillez cliquer sur son titre ci-dessous pour accéder à l'article qui vous est offert. Ce faisant, vous autorisez Mediapart a vous tenir informé de ses publications. Votre adresse e-mail ne sera pas divulguée.

Les Grecs voteront le 25 janvier pour élire un nouveau parlement. Syriza part favori du scrutin. Quelle politique le parti pourrait-il mettre en place ? Entretien avec Gerassimos Moschonas, de l'université Panteion à Athènes.

 

TSPIRAS Altra Europa

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3 janvier 2015 6 03 /01 /janvier /2015 17:09

Un article qui fait très fort: mettre dans la même case gauche radical et fachos, on va aller loin comme ça ...

 

http://www.lesechos.fr/monde/europe/0204051620679-une-poussee-populiste-et-anti-austerite-est-attendue-en-europe-en-2015-1079723.php

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2 janvier 2015 5 02 /01 /janvier /2015 21:53

Bonne année 2015.

La formule rituelle peut paraître un vœu pieu, une incantation stérile, d'autant plus si elle est à visée universelle. C'est aussi évidemment, quand elle est destinée à certaines personnes en particulier, une attention bienveillante, une manière de se soucier d'eux, de leur démontrer que leur sort nous importe. Un acte de générosité. Un pari par lequel on brave la mauvaise fortune en une forme de conjuration superstitieuse. Demain, il fera toujours beau. On rasera gratis. La maladie, la mort, l'accident seront oubliés.

Cela ne mange pas de pain, cela trahit aussi notre vulnérabilité à tous face à la malchance et aux affres de notre condition.

Chacun connaît l'état du monde, les innombrables causes de souffrance et d'affliction qu'affrontent les hommes, du fait d'autres hommes, de la guerre, de la dictature, de l'inégalité, de la nature.

Dans un monde où beaucoup d'hommes sont à la peine, vivent dans la crainte, la privation, la perte, la violence, il est toujours possible à certaines conditions pour l'individu d'être heureux et de jouir de la beauté de la vie qui apparaît à chaque instant quand on a l'esprit et le cœur exercés à la recevoir, quand les circonstances ne nous accablent pas, qu'on aime et qu'on est aimé. Être heureux est aussi une responsabilité que l'on a vis à vis de soi-même car la vie est courte et il s'agit de ne pas gâcher dans la morosité ou les préoccupations accessoires ce temps précieux qui nous appartient déjà si peu.

 

L'année 2015 ne s'annonce guère plus réjouissante que l'année 2014 du point de vue des espoirs que nous pouvons placer dans l'humanité, dans une amélioration de l'état du monde et de la société humaine, permettant aux hommes d'exprimer leurs dispositions natives au bonheur, à la fraternité, au don et à l'échange, à la création et à la compréhension intelligente du monde.

 

Ce n'est pas les raisons d'être inquiet, triste, en colère, désespéré qui manquent.

Un million de gens à vivre en dessous du seuil de pauvreté en plus en France depuis 2012. 850 000 personnes de part le monde qui ne mangent pas à leur faim.

Nos frères palestiniens, irakiens, syriens, libyens, et tant d'autres peuples, qui vivent un quotidien d'horreur, de violence, de peur et d'absence d'avenir.

Des réfugiés qui subissent un véritable calvaire pour gagner l'Europe, et en Europe même aussi souvent. Avec pour principale réponse de notre belle Europe chrétienne et donneuse de leçons, le rejet, la répression.

Des démocraties qui en Europe sont de plus en plus formelles, abîmées par la domination brutale du capitalisme et du libéralisme, servi par des élites égoïstes, irresponsables et cyniques qui bien souvent méprisent le peuple, son droit à se gouverner lui-même et ses intérêts.

Une exaspération et un sentiment d'abandon, de déclassement, qui bien souvent nourrissent le vote d'extrême-droite plus que la remise en cause progressiste du système.

Un effacement de l'espoir de progrès, de l'espoir placé en la noblesse et en l'efficacité de l'action politique.

Une perte de la conscience de classe, de l'esprit de solidarité et de lutte, une montée de la défiance, de la haine de soi et du voisin, de l'intolérance et de l'imbécillité que nourrit aussi la dégradation des conditions de travail et de vie sociale, les mass médias, la société du spectacle et de consommation qui tendent ringardiser des valeurs humaines fondamentales que l'on retrouve pourtant heureusement toujours incarnées et vivantes dans l'engagement associatif, la famille, les relations d'amitié.

Une montée des périls écologiques, climatiques. Notre environnement menacé et gravement détérioré déjà compromet la confiance que l'on peut placer en l'avenir de l'homme lui-même. Les défis à relever pour préserver les équilibres écologiques nécessaires à la préservation d'une vie bonne sur terre paraissent parfois insurmontables tant les raisonnements des décideurs sont basés sur le court-terme, le profit, et la préoccupation dominante de l'économie. Tant les peuples sont nombreux à entrer dans une phase de consommation et de modernisation alors qu'ils ont été jusqu'ici tenus à l'écart du développement matériel.

Face à ces menaces, à ces régressions, il est parfois difficile de garder la foi en l'homme, la volonté d'agir ou de réagir. Même la révolte peut céder la place au fatalisme quand les raisons de s'indigner sont trop nombreuses et les issues trop peu perçues.

Le pessimisme et l'accablement peuvent nous gagner, le repli sur ses petites affaires aussi.

Pourtant, en ce début d'année, ce qu'on peut nous souhaiter, c'est d'abord et avant tout de faire bon usage de ce qui dépend de nous : notre volonté, notre pouvoir d'action, même limité, notre intelligence critique.

Nous sommes à chaque fois libres de nous positionner en spectateurs chagrinés mais passifs, en serviteurs du système ne se posant pas trop de questions, en donneurs de leçons peu enclin à agir concrètement, en égoïstes à demi indifférents aux misères humaines pour pouvoir ménager leur plaisir, en profiteurs, exploitateurs, amoureux du pouvoir, de la richesse, de la domination. A chaque positionnement éthique ses valeurs, ses justifications, ses faux-semblants.

 

Nous, militant au Parti communiste et au Front de Gauche, humbles héritiers d'une longue histoire conflictuelle, faite de dévouements, de sacrifices, de conquêtes arrachées dans la douleur, d'illusions et de défaites cuisantes aussi, nous avons choisi de consacrer une part de notre énergie et de nos efforts à la cause du bien public, en travaillant à convaincre de la possibilité et de la nécessité de changer la société pour la rendre plus humaine, fraternelle, égalitaire, pacifique, tolérante et respectueuse de la liberté et de l'égalité des hommes, afin que les chances de l'épanouissement individuel soient mieux partagées.

Nous sommes des idéalistes. Nous croyons que l'homme n'a pas épuisé les possibilités de sa nature, qu'il peut vivre des relations plus justes et plus harmonieuses avec ses semblables, qu'il n'est pas fondamentalement, définitivement, un être égoïste, cupide, brutal, stupide. C'est une société mal organisée qui l'empêche d'être meilleur, plus riche intérieurement, plus capable de bonheur. Pour l'élever à la hauteur de sa vocation, il faut un changement des structures sociales et économiques.

Pour nous , la politique a une dimension morale, elle vise de hautes fins : ce n'est pas le règne de l'ambition, de l'arrivisme, des egos, du goût du pouvoir et des prébendes, et de la simple gestion du système rivée à un agenda réformateur et technicien.

Nous sommes aussi matérialistes et réalistes : nous ne pensons pas qu'on puisse penser l'histoire indépendamment des phénomènes sociaux et économiques de longue portée, que l'on puisse juger les individus sans tenir compte de leur ancrage social. Que l'on puisse être complètement dupes des professions de foi progressistes émanant de la bourgeoisie et de ses représentants politiques. Nous pensons que le progrès n'est pas affaire que de bonne volonté, que le changement doit se construire à partir d'une analyse du réel, en travaillant à transformer un rapport de force, un état de fait qu'il faut bien connaître dans ses contradictions et sa dynamique immanente.

Nous sommes aussi à ce titre confrontés au paradoxe d'un capitalisme producteur de crises de plus en plus violentes du fait de sa domination de plus en plus forte sur le monde et tous les champs de l'activité humaine, qui est en même temps de plus en plus vulnérable en soi du fait de ses tendances auto-destructrices, et de moins en moins perçu comme combattable, de moins en moins identifié et ciblé à travers les forces sociales qui le dirigent.

La conscience sociale et politique, les idéaux d'émancipation, paraissent reculer aujourd'hui dans la « working class », la classe laborieuse, même si à la faveur de l'aggravation de certaines crises et des assauts impérialistes de la finance contre la souveraineté et les intérêts vitaux des peuples, comme en Grèce et en Espagne aujourd'hui, en Argentine ou dans d'autres pays d'Amérique Latine depuis des années, lorsque le capitalisme paraît vouloir se passer tout à fait de la démocratie, on observe des sursauts populaires salutaires et enthousiasmants qui manifestent que les idées de la gauche de transformation sociale, les idées révolutionnaires, n'appartiennent pas au passé (comment le pourraient t-elle puisqu'elles sont des aspirations fondamentales de la raison humaine?), qu'elles ont toujours une force d'entraînement quand le grand nombre recommence à croire en sa force et en sa capacité d'auto-détermination.

C'est aussi dans ces exemples, celui de la Bolivie, de l'Uruguay, de l'Equateur, et peut-être demain de la Grèce si elle se rebelle avec Syrisa contre l'Europe du capital, que se nourrit notre espoir que monte à nouveau en puissance, chez nous aussi, la vraie gauche, celle qui s'attaque aux privilèges, approfondit la démocratie et l'égalité des droits, musèle comme elle le peut les féodalités financières, veut changer la vie des gens, et pas qu'à la marge. Nous avons besoin d'expériences de luttes menées jusqu'à la victoire, de contre-modèles, même avec leurs limites, leurs échecs, leurs impuissances persistantes car l'ambition politique doit viser loin mais s'engage toujours dans un réseau de contraintes.

Et même si les espoirs restent pondérés, mesurés, assortis de craintes et de scepticisme, car cette entreprise s'engage dans un contexte très difficile, et que la vie politique, à travers ses contradictions, le poids des institutions présidentielles et du mode de scrutin, des bouleversements en cours, crée aussi ses crises internes, il y d'autres moteurs de l'engagement et de l'action, telle cette révolte que suscite dans la conscience humaine l'indécence des puissants autistes à l'aggravation de la pauvreté et des inégalités, qui détruisent des conquêtes sociales extraordinaires issues d'années de combats sociaux, l'indécence des riches qui en demandent toujours plus, qui cachent leur fortune pour ne pas contribuer à la solidarité nationale, qui veulent démolir encore et toujours le droit du travail afin de renforcer l'exploitation tout en exigeant des « retraites chapeaux » équivalent à des centaines d'années de salaires pour un SMICARD.

 

 

Transformer la colère en espoir, l'exigence ressentie en mode opératoire efficace, le chemin est long, mais il n'y a qu'en se réunissant qu'on pourra le parcourir.     

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2 janvier 2015 5 02 /01 /janvier /2015 09:35
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30 décembre 2014 2 30 /12 /décembre /2014 15:35
Grande pauvreté, mal logement: Une indignation bien sélective..
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Madame le maire de Morlaix brocarde à nouveau violemment dans le Télégramme  d'hier le prétendu angélisme des citoyens qui s'étaient opposés en 2009 à sa décision d'installer rue de Brest, des grilles autour d'arbres sous lesquels se regroupaient des sans-abris.
Par une curieuse inversion des rôles, ceux qui, comme aujourd'hui à Angoulême, réclament une approche non répressive de la pauvreté ou qui refusent l'exclusion sont taxés de vouloir stigmatiser la misère.
Franchement, alors que le thermomètre descend en dessous de zéro et que les moyens publics pour venir en soutien aux personnes précaires et sans abri disparaissent peu à peu, n'y a t-il pas d'autre urgence que d'entretenir ces polémiques stériles ? Le souci de considérer les pauvres comme des citoyens à part entière, avec des droits identiques, révolte t-il davantage que la pauvreté elle-même ? 
Faut-il taire le désengagement progressif de l’État face à la misère, dont la prise en charge est trop souvent abandonnée aux associations et à la charité privée ?
En France, on ne meurt pas de froid, mais on peut mourir de l'absence d'humanité et d'engagement social des pouvoirs publics.
Dans un pays qui n'a jamais été aussi riche et inégalitaire, comment expliquer qu'on abandonne à leur sort des personnes amochées par la vie et que déjà quatre dentre elles sont mortes en 48 heures  ?
Les services sociaux ont trouvé sur Morlaix des solutions de logement pour les personnes en difficulté sédentaires. Mais on sait aussi que Morlaix accueille aussi un certain nombre de sans-abris de passage. Quelle solution la ville met-elle en place pour eux ? Est-ce qu'on encourage vraiment le CCAS à les prendre en charge?  
Depuis juin 2013, Coallia n'est plus en mesure, à cause des baisses de financement du Conseil Général et de la DDCS, d'assurer un accueil de jour permanent au local de la Boissière qui permette aux gens de la rue d'avoir une assistance pour laver le linge, prendre un café, accéder aux droits élémentaires. En janvier et février 2014, cet accueil de jour a été relancé à titre temporaire et exceptionnel mais rien n'est prévu pour les mois de janvier et février 2015... Les maraudes de nuit pour trouver des solutions d'accueil aux sans abris sont interrompues elles aussi ! N'est-ce pas de la non assistance à personne en danger ?
Ce n'est pas la diminution de 15 millions d'euros des dotations d'Etat au conseil général du Finistère cette année, alors que parallèlement le nombre d'allocataires du RSA ne cesse d'augmenter, qui va améliorer la situation. A mettre en relation avec les 50 milliards d'euros de cadeaux fiscaux faits au patronat et aux entreprises !

 

Actuellement, Coallia travaille avec 2 postes et demi sur Morlaix pour le suivi et l'accompagnement d'une quarantaine d'anciens sans-abris. Quelle garantie avons-nous que ces postes vont être pérennisés dans ce contexte d'austérité où la lutte contre l'exclusion et pour l'accès de tous aux droits élémentaires semble être considérée comme non prioritaire ? 
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29 décembre 2014 1 29 /12 /décembre /2014 13:29

DE   L'ART   D'ACCOMMODER  LA  DEMOCRATIE  ET  LES   ELUS

Conseil municipal 10 juillet 2014 assemblée 


S'il est un endroit formateur sur l'art de la cuisine à l'étouffée, où doit se rendre le citoyen au moins une fois dans sa vie et du vivant de la mandature actuelle, c'est bien au conseil municipal Morlaisien.

Le dernier conseil du 18 décembre 2014 n'a pas  eu à déroger à cette recommandation. Démonstration sur la façon du TOP CHEF en place, de cuisiner la démocratie en étouffant la parole de l'ensemble des élus, tant celle de la majorité que celle de l'opposition.

 

LA RECETTE  PRESENTEE CE 18 DECEMBRE :

L'ESTOUFFADE  AU  COURT-BOUILLON  GARNI

 

Les ingrédients :

 

Avoir au préalable fait son marché pour rassembler une majorité de 25 ingrédients  cueillis avant maturité, sans goût prononcé,  dociles à l'épluchage et coupables dans le sens du poil, qui auront la compétence en séances de se montrer insipides, inodores, incolores, ne le fussent-ils pas, au moins l'espère t-on. Ceux là mêmes auront été au préalable conditionnés, puis sèchement tranchés, parés, enfin alignés tout le long de la table de travail, avant que d'être jetés dans le bouillon. Ils savent à l'évidence se soumettre à l'oeil acéré et au hachoir tout aussi redoutable du TOP CHEF, en alignement étonnamment et sempiternellement uniforme, sans nuances et sans contradictions : ils n'ont jamais rien à exprimer, aucune précision à demander et au moment des choix, toutes leurs radicelles restent baissées ou se lèvent simultanément, et ce, quel que soit le sujet du vote. AUCUN n'élèvera jamais sa voix à l'encontre des  25  autres, la pensée est uniformémement canelée.  On remarquera l'efficacité, la qualité du lutage si hermétique de l 'appareil de 25 légumes ainsi placés à l'étouffée, par la main d'une diva de fer.

        

 Les 8 autres ingrédients de la recette bien que relevant d'une présence vivante en séance sont dits minoritaires d'opposition, présentant rugosité, piment, aspect iconoclaste et couleur prononcée, « légumes moches » très tendance réfractaires à l'épluchage, et ce qui fait leur force, capables d'exprimer des idées nuancées voire contradictoires entre eux. Ce jour là, ceux qui manquaient de tendreté au goût du TOP CHEF, étaient blanchis dans le court-bouillon pour lequel Veolia insiste à  fournir l'eau que le SIVOM voudrait agrémenter d'un  petit plus, concocté en coulisses (un bouquet garni, réutilisable encore pendant 5 ans).

 

         Ces mauvaises graines de chia, qui dégorgent trop, étaient apprêtées ce soir là,        non tant pour les faire rendre leur jus car déjà suffisamment laxatives, que   pour les faire taire.

  

Les toques attribuées :

 

La toque du gâte-sauce, palme attribuée à la sauce qui n'a pas pris, la plus légère et hautement médiocre, revient au bilan apporté par le marmiton supposé en charge et en responsabilité de l'élaboration du plan de prévention des RPS (Risques Psycho Sociaux) et de l'amélioration de la qualité de vie au travail des employés municipaux.

En effet, la pauvreté et l'inconsistance de sa prestation exprimant en deux phrases un bilan dont il voulait rapidement se débarrasser, se défaussant sur le travail du CHSCT, aura laissé l'auditoire sur sa faim et inspire au mieux, une méconnaissance des obligations des textes ministériels, au pire  une indifférence à la bientraitance des agents territoriaux. Le CHSCT n'ayant qu'une place consultative sous impulsion de l'employeur, les textes rappellent bien  l'engagement de la responsabilité pénale du seul employeur territorial et non du CHSCT, tant dans la forme que dans la qualité intrinsèque du plan de prévention, à présenter au plus tard en 2015. Rendez-vous a été donné en début d'année, pour une nouvelle dégustation qualitive de la consistance en marmite.

 

La toque d'or du silence authentique sera décernée à un élu d'opposition, seul vrai professionnel qualifié  cuisine, de cette assemblée habituée à se voir servir de la tambouille.

Sa sobriété verbale connue est authentique par indépendance de pensée, et non par … obligation de se taire. Des propos désobligeants à son endroit ont été servis, sur une absence régulière aux séances de l'OMS (Office Municipal des Sports), fixées malgré sa déploration, sur son temps de travail et en journée. La première élue  cautionnera le reproche fait à ses absences, faisant valoir que l'indemnité mensuelle de … 88 euros, fut votée à effet de rendre les élus disponibles ….. Que la première élue n'applique t-elle pour elle-même, le principe de 88 euros, ayant fait voter en 2014, une augmentation de sa propre indemnité à hauteur de 3834 euros, ce à quoi elle pensait décent d' adjoindre le salaire de son collaborateur de cabinet, le tout pour plus de 10% des 511.000 euros qui vont manquer à la dotation budgétaire 2015 !!!

 

La toque de l'écrevisse revient au plus résistant des minoritaires, ayant eu l'impudence lors de son tour de parole, sur le sujet SIVOM/VEOLIA de refuser l'état de légume qu'on lui réservait.

Puisque c'était ainsi, le TOP CHEF le traiterait en écrevisse qu'on châtre vivante pour lui ôter son amertune, menaçant cet élu minoritaire d'être coupé de sifflet, s'il persistait à dénoncer le mauvais goût du court-bouillon SIVOM/ VEOLIA.

Face à ce mutin obstiné du Bounty, une condescendance virant au chantage  animait  la première élue : « Je vous demande de vous taire ! Cet endroit n'est pas le lieu pour s'exprimer à ce sujet. Ici vous pouvez ouvrir vos micros par vous-mêmes, dans d'autres endroits le droit au micro est régi par l'élu qui distribue la parole ». Une élue de la majorité, profitant de son tour de parole,  et sans même avoir conscience qu'elle sciait la branche sur laquelle venait de s'asseoir sa patronne interdisant toute expression  sur la question VEOLIA,  argumentait ici et maintenant, le parti pris de la majorité de soutenir VEOLIA pour 5 ans supplémentaires : « Je ne comprends même pas pourquoi il faudrait refuser ce bouquet garni, les consommateurs sont très contents de payer le court-bouillon  le moins cher du Pays de MORLAIX ! ». Cet avis donné ne soulèvera aucun rappel à l'ordre de la première élue, qui entamait ainsi devant tous, son crédit partialité. Dont acte.

 

La toque du moule à manquer, reviendra à la première élue, qui martèle son pouvoir à distribuer la parole mais ne l'entend pas, prise en flagrant délit d'avoir démocratiquement « oublié » de mettre régulièrement aux voix, un vœu à la requête de tous les élus minoritaires. A savoir, la décision de rendre hommage au résistant Rol TANGUY, en érigeant une œuvre-portrait sur la place à son nom, à l'occasion de la restructuration du quartier de la gare.

La conclusion à cette requête de l'opposition, lue par un élu majoritaire, était  aussi inattendue que surréaliste : « On ne peut faire un nouvel hommage à Rol TANGUY, ce serait faire ombrage à ceux qui l'ont déjà honoré » !! La première élue ne jugeait probablement pas utile de passer au vote, dès lors que la cause avait déjà été entendue en sa cambuse.

Le vote n'intervenait que plus tard (et sans surprise contre le voeu, à l'unanimité de la majorité), une fois conscientisée la stupéfiante modalité d'enterrement prématuré du sujet, par une voie non démocratique s'il en est, puisque celle de la profondeur d'un inconscient individuel qui se manifestait ainsi par cet acte manqué révélateur (oubli de faire voter), dont la sincérité ne laisse aucun doute. 

 

La toque du panier plein sera décernée à une élue d'opposition pour s'être sortie du guet-apens tendu en séance, dans l'indémêlable filet des panneaux de paniers de basket . Elle eut à se justifier sur sa place et sa parole, dans un sidérant retournement de situation, alors même qu'elle déplorait que la dangerosité des panneaux mobiles de basket, n'ait pas été notifiée dans le compte-rendu de la commission des sports dont elle fait partie.

La demande de cette élue motivée par  la sauvegarde des usagers, ainsi que sa parole avaient été purement et simplement écartées, dérangeant la majorité pour on ne sait quelle obscure raison, cette majorité soutenant que, malgré 3 évènements indésirables répertoriés, les panneaux mobiles ne présentaient pas de danger... L'avenir le précisera, la responsabilité pénale des maires en cas de manquement étant de plus en plus épinglée sur ces sujets d'aménagements sportifs ou de loisirs sur la commune qu'ils administrent. La réticence affichée de la majorité à considérer l'apport de cette élue, membre de la commission des sports, l'acharnement à tancer et à rayer sa parole sous de fallacieux prétextes, constituèrent un chef d'œuvre collectif  bien pauvre, laid  et triste de ce conseil.

 

Enfin, last mais probablement pas least, la toque de la tambouille à l'étouffée, du lutage, et de la réduction au silence est indubitablement attribuée avec mention spéciale à la première élue pour la constance de sa prestation anti démocratique envers tous les élus.

Force est de constater que plusieurs élus de l'opposition ont eu à se plaindre, ce 18 décembre 2014 de dénigrements verbaux antérieurs à cette séance, mais aussi ce même jour, de ségrégations comportementales par de sévères interdictions de paroles (SIVOM/VEOLIA), de pressions contradictoires, mouvements hostiles de la part de plusieurs membres de la majorité, et tentatives de culpabilisation (épisode de l'indemnité d'élu qui doit participer aux réunions de travail en journée, question des panneaux de basket que les enfants ne doivent pas installer). Celà doit cesser, la récurrence émergente de ces faits constituerait de graves atteintes à la démocratie mais aussi à la vie psychique des élus concernés, obligeant à les répertorier, au plan de prévention des RPS à présenter en 2015.  La prise en compte  des élus de l'opposition, représentants 48% des administrés, ne doit être ni écartée ni minimisée, ils ne peuvent compter pour du beurre.

On pourra réitérer la pieuse requête que les prochaines séances TOP CHEF soient filmées et mises en ligne (coût zéro), comme il se fait régulièrement dans des ailleurs moins hermétiques. La sollicitation sera probablement et à nouveau  refusée, par frilosité du chef cuistot à livrer aux concitoyens curieux, l'image et le son sur les secrets intimes de la fade tambouille morlaisienne.

 

Les prochains TOP CHEF :

Il reste alors aux concitoyens à venir nombreux assister aux séances pédagogiques TOP CHEF qui laissent le choix sur la foultitude de thèmes possibles, en vrac :

Confectionner et servir un lisse blanc-manger

Comment confondre ou pas, les gros légumes

Pigeons du SIVOM à la sauce VEOLIA

Accomoder les ingrédients en quantité minoritaire ou «  restes »

Découvrir les qualités cachées des légumes apparemment insipides

Andouille passée au grill sur préparation mielleuse

Chaud-froid d'aspic et de couleuvres     

Antidotes aux plantes urticantes servies en conseil municipal

Confectionner douceurs et autres délicatesses pour humaniser les moeurs en conseil municipal

Les secrets de la popotte de cambuse

Apprendre à atténuer les effets maltraitants des ingrédients acidulés ou citriques et abrasifs

Sujet  en active préparation : les effets pour les marchés municipaux des CETA, TISA, et autre TTIP  servis sur canapés de TAFTA.

 Bibliographie, filmographie, documentation juridique en lien :

 

Ouvrage

L'effort pour rendre l'autre fou  - SEARLES, pour  comprendre, repérer les contradictions destructrices de l'injonction paradoxale pour sortir  de ses filets.

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Citation

Lao Tzeu : « Il faut trouver la voie ! Moi je l'ai trouvée. Il faut donc que vous la trouviez aussi... Je vais d'abord vous couper la tête. Ensuite vous trouverez la vérité ! »  TINTIN  ET  LE  LOTUS  BLEU

                                                            - - - - - - - -

Livre

 A la recherche du temps perdu - PROUST y parle de la douceur de la petite madeleine qui l'envahit, et qui fait disparaître le sentiment de médiocrité par construction du processus créatif vers sa vérité :

 

         « Mais à l’instant même où la gorgée mêlée des miettes du gâteau toucha mon palais, je tressaillis, attentif à ce qui se passait d’extraordinaire en moi. Un    plaisir délicieux m’avait envahi, isolé, sans la notion de sa cause. Il m’avait      aussitôt rendu les vicissitudes de la vie indifférentes, ses désastres inoffensifs,         sa brièveté illusoire, de la même façon qu’opère l’amour, en me remplissant      d’une essence précieuse : ou plutôt cette essence n’était pas en moi, elle était        moi. J’avais cessé de me sentir médiocre, contingent, mortel......... Je pose la          tasse et me tourne vers mon esprit. C’est à lui de trouver la vérité. Mais    comment ? Grave incertitude, toutes les fois que l’esprit se sent dépassé par       lui-même ; quand lui, le chercheur, est tout ensemble le pays obscur où il doit chercher et où tout son bagage ne lui sera de rien. Chercher ? pas seulement :     créer. Il est en face de quelque chose qui n’est pas encore et que seul il peut réaliser, puis faire entrer dans sa lumière.  ».

 

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Circulairedu 25 juillet 2014 pour la mise en œuvre de l'accord-cadre du 22 octobre 2013 concernant la prévention des risques psycho sociaux (RPS) dans la fonction publique territoriale.

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Films vidéos et ouvrage sur les RPS :

1) Chroniques de la violence ordinaire - épisode N° 8 harcèlement

2) Harcèlement moral dans la fonction publique

                                                         

Le harcèlement moral au travail  - Marie-France HIRIGOYEN

                                                              - - - - - -

Article du Club Technique, décembre 2014. Observatoire des multinationales. Rapport du collectif international sur la remunicipalisation de l'eau : « La remunicipalisation de l'eau est un phénomène en plein essor ».

A paraître fin avril 2015 : livre collectif  de France Eau Publique (créée en 2012).

 

 

Défiel de Thon

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