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2 mars 2016 3 02 /03 /mars /2016 06:00

Voici une info qui nous a éété transmise par Olivier Cuzon (Solidaires, Brest):

8 MARS 2016 : se rassembler pour les droits des femmes

Les luttes des femmes ont permis de conquérir des droits et de progresser vers l’égalité entre les femmes et les hommes. La journée du 8 mars, qui célèbre l’histoire de ces luttes, est plus qu’un symbole. C’est la journée internationale pour les droits des femmes du monde entier.

Dans la société, les femmes sont partout mais l’égalité nulle part
Les femmes constituent la moitié de l'humanité et sont pourtant largement minoritaires dans les cercles de pouvoir, postes à responsabilité politique ou économique. Elles sont victimes d'inégalités de salaire et de retraite, du temps partiel subi, de la précarité. Elles sont majoritairement en charge des tâches domestiques et familiales. Elles sont les victimes de multiples formes de violences : viols, violences conjugales, violences sexistes et sexuelles au travail, lesbophobie, prostitution, agressions racistes, violences contre des femmes réfugiées et premières victimes des guerres.

Lutter tou-te-s ensemble pour l’abolition de toutes les formes de discrimination et de violence
Les politiques d’austérité, la montée des extrêmes droites et le retour des extrémismes religieux imposent plus que jamais, pour les femmes, des régressions en matière de droit :
- La loi Rebsamen (dilution des rapports de situation comparée et des négociations égalité professionnelle), la loi Macron (travail du dimanche et de nuit), précarisent encore plus la situation des femmes
- La diminution drastique des dépenses publiques met en danger les services publics et touche particulièrement les femmes : menace sur les gardes d’enfants, sur l’accès au droit à l’IVG (150 centres IVG fermés en 10 ans), sur l’accès aux soins (notamment l’éloignement des services de maternité...)
- La diminution voire la fin des subventions publiques menace l’existence même des associations féministes qui œuvrent tous les jours
- Les courants extrémistes ont réussi à faire enterrer les ABC de l’égalité à l’école, et menacent le droit à l’IVG. Ils refusent la PMA pour toutes les femmes.

Comme toutes les anonymes qui disent tous les jours STOP à toute forme de violence, comme toutes celles et ceux qui œuvrent chaque jour pour le droit des femmes, faisons entendre la voix des femmes !
Luttons pour obtenir l’égalité salariale, contre le temps partiel imposé et la précarité
Œuvrons au partage des tâches domestiques. Les femmes ne sont pas programmées génétiquement pour accomplir ce travail. Assez de la double journée !
Pour abolir le système patriarcal et obtenir l’égalité, aussi bien au travail que dans la famille et dans la société toute entière, le 8 mars ne doit pas être une journée sans lendemain.

Manifestation mardi 8 mars, 18h, place de la Liberté à Brest

Planning familial, Centre d'Information des Droits des Femmes et de la Famille, Ligue des Droits de l'Homme, ATTAC, CGT Brest, CNT, FSU, Solidaires, Parti Communiste, Europe Ecologie Les Verts, Parti de Gauche, Ensemble, Brest Nouvelle Citoyenneté, UDB

8 mars: se rassembler pour les droits des femmes à Brest
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2 mars 2016 3 02 /03 /mars /2016 05:30

Les patrons des DGSE et DGSI sont sceptiques face à la «réponse sécuritaire»

"Intervention policière dans la cité de la Meinau à Strasbourg, en 2014, pour interpeller des djihadistes de retour de Syrie. © Reuters Entendus par la commission des affaires étrangères du Sénat, les directeurs de la DGSE et de la DGSI, Bernard Bajolet et Patrick Calvar, prônent une réponse globale pour lutter contre le terrorisme. Un discours qui se démarque de celui du gouvernement."

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1 mars 2016 2 01 /03 /mars /2016 15:17

L’HUMANITE – Mardi 1er mars

Réguler les prix et les productions, refuser la course à l'agrandissement industriel en Europe, sortir l'agriculture des griffes de l'OMC, renouer avec la qualité et augmenter les revenus paysans... voilà quelques mesures qui permettraient réellement de sortir de la crise. Notre décryptage.

 La colère paysanne appelle des solutions antilibérales

«Accueil tendu, mais sans violence... » Les commentaires qui ont accompagné la visite de Manuel Valls, hier matin, au Salon de l'agriculture, laissent apparaître l'ampleur de la crise qui frappe les filières de l'élevage français, prises dans une spirale généralisée de chute des prix de leurs productions sur le marché. Les quelques jurons qui ont fusé au passage du premier ministre dans les allées, échos feutrés de ceux qui se sont déversés sur le président de la République samedi dernier, laissent, eux, entendre le fossé qui s'est creusé entre les producteurs et les représentants de l'État, accusés de démissionner face à l'Europe. Le cri de « Vous êtes les pantins de l'Europe ! » résume beaucoup de ceux entendus depuis le début du week-end.

La crise de l'agriculture est celle du libéralisme

Manuel Valls, qui recevait la semaine dernière Phil Hogan, commissaire européen à l'Agriculture en visite à Paris, aura pourtant fait montre de fermeté. « La Commission européenne doit prendre ses responsabilités, a martelé le premier ministre. Elle doit jouer de son pouvoir d'initiative et faire des annonces fortes, prendre des décisions, ne pas perdre de temps. » Et puis quoi ? Rien.

1. RÉGULER... OU PAS ?

« La crise que l'on traverse est celle du libéralisme, qui, depuis 1992, a progressivement dérégulé l'ensemble des productions européennes », relève Alain Gaignerot, directeur du Modef (confédération syndicale des exploitants familiaux). « Les seules solutions capables de nous en sortir sont celles qui casseront avec cette logique. » Tout le monde aujourd'hui est bien obligé de l'admettre : en matière de dérégulation, l'Europe est allée beaucoup trop loin. La FNSEA, partisane d'une agriculture libéralisée, en est elle-même à réfléchir à une régulation des volumes de lait ou de porc, lesquels dépassent largement la demande et font s'écrouler les prix payés aux agriculteurs. « L'expression selon laquelle le marché se régulera de lui même ne suffit plus », relevait, la semaine dernière, Xavier Beulin, président du syndicat majoritaire.

Jusqu'à l'Irlandais Phil Hogan, commissaire européen à l'Agriculture et farouche libéral, qui admet que les dégâts sont sérieux.

Côté français, Stéphane Le Foll lui adressait, le 15 février dernier, un mémorandum demandant un relèvement temporaire des prix d'intervention sur le lait ¬ autrement dit, ceux auxquels l'Europe rachète la poudre de lait et le beurre en surplus, pour les stocker le temps de retrouver un équilibre entre offre et demande. Le ministre de l'Agriculture français plaide également pour une rétribution des producteurs qui feront des efforts pour réduire leurs volumes. « Nous le soutenons », pointe Laurent Pinatel, de la Confédération paysanne, laquelle revendique ce type d'intervention. Reste à savoir si Manuel Valls en fait autant.

« Le premier ministre ne nous a rien répondu quand nous lui avons posé la question », souligne Laurent Pinatel. Reste aussi que ce mémorandum ne se suffit pas à lui-même. « Nous demandons un système qui permette de limiter les volumes produits en Europe chaque fois que les prix menacent de baisser », reprend le porte-parole de la Confédération paysanne. Maîtriser les volumes ? C'est également le b.a.-ba, juge le Modef. « Que ce soit par un retour aux systèmes de quotas, ou de quantum (prix garantis jusqu'à un certain niveau de volumes de production ¬ NDLR), la maîtrise du prix payé au producteur passe par celle des volumes », conclut Alain Gaignerot.

2. COMPATIBLE AVEC L'AGRICULTURE MONDIALISÉE ?

« On a des batailles à gagner sur l'export, en Europe ou dans le cadre d'accords de libre échange avec le Canada ou les États-Unis », lançait, toujours la semaine dernière, Xavier Beulin. très compétitif sur le marché international : c'est là l'un des nœuds du problème, quand les règles y sont dictées par celles du commerce.

« L'agriculture n'est pas adaptée au marché, elle ne fonctionne pas sur la même temporalité », relève Alain Gaignerot. « Il ne s'agit pas uniquement de relocaliser les productions, mais de se fixer d'autres règles que celles de l'OMC. » Imposer des barrières tarifaires permettant de n'importer que ce dont les pays ¬ tous autant qu'ils sont ¬ ont besoin; imposer un prix rémunérateur sur l'offre correspondant à la demande intérieure ; placer l'agriculture sous l'égide de la FAO, par exemple, ou revoir les priorités de productions nationales: autant d'outil mis en avant pour garantir la souveraineté alimentaire des peuples.

Le hic demeure qu'ils impliquent de remettre en cause plusieurs accords de libre-échange ou traités, tels que celui de Lisbonne. « Mais il va bien falloir avoir le courage d'enfreindre ces lois, insiste Alain Gaignerot. Sans quoi on ne pourra rien faire: la preuve par Hollande. »

. REGROUPER LES EXPLOITATIONS, QUELS BÉNÉFICES ?

S'il faut parler compétitivité, certains plaident pour se plier aux règles qu'elle impose. Face à la concurrence allemande ou néerlandaise, deux pays où le nombre de bêtes par élevage se chiffre facilement par centaines quand ce n'est pas par milliers, la FNSEA estime que les élevages français devraient suivre le même chemin. La taille moyenne d'une exploitation laitière est de 52 vaches. L'idée est de multiplier les fermes de 300 ou 500 vaches, en favorisant le regroupement des infrastructures existantes, afin de faciliter les économies d'échelle. En France, deux modèles de regroupement existent. Celui, purement industriel, de la fameuse ferme des 1000 vaches, en Picardie, gérée par l'entrepreneur en bâtiment Michel Ramery. Ou celui dont les capitaux proviennent essentiellement des agriculteurs eux-mêmes ¬ c'est le cas de la ferme dite des 1000 broutards, sur le plateau de Millevaches, dans le Limousin, dans laquelle quatre ateliers d'engraissement de jeunes bovins ont été regroupés.

« Le risque est grand de basculer complètement dans le modèle industriel, à l'opposé de systèmes autonomes favorisant la vitalité des territoires », relève Laurent Pinatel, qui juge, en revanche, le bénéfice bien incertain. « Ce type de modèle nous maintient dans le créneau du produit de base. Or l'Allemagne sera toujours meilleure que nous sur ce point. Nous avons meilleur compte de travailler sur l'expression de nos terroirs et le créneau de la qualité, laquelle nous ramènera également la confiance du consommateur. »

« Il est faux de dire que regrouper les élevages sera plus compétitif », estime quant à lui Raphaël Pouleur, éleveur laitier en Maine-et-Loire et membre de l'Association des producteurs de lait indépendants (Apli). « Rassembler quatre ou cinq élevages implique de nouveaux investissements, dans les bâtiments ou les salles de traite. Cela se chiffre en millions d'euros. Avec un lait vendu à bas coup sur le marché, cela devient impossible à rembourser et sûrement pas rentable. »

4. CHARGES TROP HAUTES VS REVENUS TROP BAS ?

Au milieu de tout cela, la mesure prise par le gouvernement, il y a deux semaines, de baisser de 7 points les cotisations sociales des exploitants agricoles apparaît cosmétique, voire comme une manière de détourner l'attention, notent beaucoup.

Philosophiquement, la baisse des cotisations MSA (la caisse maladie agricole) met en péril tout le système de protection santé agricole, note Alain Gaignerot. Et dans les faits, elle sert peu. « Pour qui paye 5000 euros de charges à l'année, ces 7 points en moins n'équivaudront qu'à une réduction de 350 euros. » Adossés au revenu des paysans, « ils ne serviront à rien à tous ceux qui n'arrivent de toute façon plus à en sortir », souligne pour sa part Raphaël Pouleur.

Quant à s'aligner sur les pays où la protection sociale est privée ou n'existe plus, ce n'est clairement pas une solution viable, estime encore Alain Gaignerot : « Quand on aura fait cela, on nous demandera de baisser les salaires, et après quoi ? L'esclavage ? Nos salariés sont aussi nos consommateurs : utiliser l'outil libéral pour sortir de la crise libérale, c'est un cercle vicieux. » In fine, concluent-ils tous les deux, le fond du problème est le même que pour la limitation des normes environnementales, vilipendées par nombre d'agriculteurs qui ne parviennent plus à les payer : ce ne sont pas les charges qui sont trop élevées, mais les revenus agricoles qui sont trop bas.

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1 mars 2016 2 01 /03 /mars /2016 15:12
Un collectif de jeunes vidéastes a lancé une vidéo sur Youtube, le 24 février, qui dénonce la loi travail du gouvernement et invite les salariés à témoigner de leurs conditions de travail sur Twitter grâce au Hashtag "on vaut mieux que ça".
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1 mars 2016 2 01 /03 /mars /2016 15:06
Les grands patrons prévoient une perte nette de plusieurs millions d’emplois…. Mais où ça ?

Jeudi, 25 Février, 2016

Humanite.fr

Le chômage technologique, la destruction d’emplois pour cause d’automatisation, ne fait plus débat chez les grands patrons. A Davos, au Forum économique mondial, ils se sont sérieusement penchés sur la question. La vision de Schumpeter, de la destruction créatrice a fait long feu. L’économiste expliquait que les emplois détruits par les innovations technologiques (robotisation, informatique, numérisation) étaient à plus ou moins court terme compensés par la création d’emplois et de secteurs d'activité d’un nouveau type. Les grands patrons du monde n’y croient plus.

Au Forum économique mondial de Davos de cette année, ils ont accouché d’une étude qui estime que selon eux, d’ici 2020, la balance entre destruction et création va mener à une perte nette de 5 millions d’emplois. Cette étude, qu’il faut prendre avec de belles pincettes, reste tout de même instructive tant sur le fond que sur ce que veulent les grands maîtres du capitalisme d’aujourd’hui. Elle se base sur des entretiens avec 1346 patrons d'entreprises de toutes tailles, issus des cinq continents. Ils dirigent, de manière cumulée, plus de 13,5 millions de salariés.

Les facteurs de changement

La moitié des patrons pensent les nouvelles technologies vont changer la nature de l’emploi, mener vers une forme de fin du salariat, où les travailleurs seraient payés à la tâche. Ces facteurs de changement cités par les patrons sur l'emploi sont l'automatisation et la robotique, la dématérialisation, le Big Data, l'Internet des objets, l'économie de plateforme et de pair à pair, l'intelligence artificielle, l'impression 3D et les progrès en nanotechnologie, génétique et biochimie.

Plusieurs avouent également que le décalage au delà de 65 ans de l'âge de départ à la retraite aura aussi des effets négatifs sur l'emploi. Un quart d'entre eux pensent aussi que le réchauffement climatique aura des conséquences importantes sur l'emploi.

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29 février 2016 1 29 /02 /février /2016 21:02

Roger Héré, élu d'opposition PCF-Front de Gauche, a eu l’occasion de participer le 25 février, en tant que suppléant, à une réunion du SIE de Pen ar Stang (gestion de l’eau sur Plourin, Plougonven et Plouigneau, et gestion de l’assainissement collectif sur Plourin et Plougonven).

Tout d’abord, pour ce qui concerne le SIE de Pen ar Stang, la DSP à la Nantaise des eaux arrivant à échéance le 31/12/2016, il a demandé où en était l’étude commandée sur les différentes hypothèses (Gestion en régie ou renouvellement DSP) décidée en fin d’année.

On lui a répondu qu’il y avait eu des difficultés pour trouver un bureau d’études sur le sujet, mais que c’était en cours et que l’on disposerait des éléments vers le moi de mai pour une prise de décision.

Par ailleurs, Roger Héré a obtenu lors de cette réunion un certain nombre de documents qu’il semble utile de partager avec la population.

Compétences Eau et assainissement :

I) Les dispositions de la loi NOTRE

Compétences obligatoires:

La loi n° 2015-991 du 7 août 2015 dite loi « Notre » prévoit qu’au 1er janvier 2020, les communautés de communes et d’agglomération disposeront, de plein droit, des compétences « eau » et « assainissement » au titre de leurs compétences obligatoires.

Compétences facultatives:

Les articles 64, 66 et 68 de la loi « Notre » prévoient que les communautés de communes peuvent opter pour ces mêmes compétences « eau » et « assainissement » avant le 1er janvier 2020. Dans ce cas cela implique une mise en conformité du statut des communautés de communes existantes avant le 1er janvier 2018.

Conséquences:

Les communes perdent la compétence et les syndicats mixtes existants sont dissous à la date du transfert.

Eau et assainissement: engager le débat avec la population de Morlaix Communauté (Roger Héré)
Eau et assainissement: engager le débat avec la population de Morlaix Communauté (Roger Héré)

II) Incitations pour anticipations.

Des incitations financières sont mises en place au profit des communautés de communes pour des options anticipées. Ainsi pour Morlaix-communauté cette aide serait de l'ordre de 500 000 € par an en cas de prise de la compétence au 1er janvier 2017.

III) scénarios possibles sur Morlaix Communauté.

Calendrier de décision et mise en place.

Mars : Comité technique, puis Comité de pilotage (le président des syndicats et un représentant des communes). Avril : Comité de coordination : Mai : Conseil communautaire : décision .

Les conséquences de la prise de compétence communautaire

Mode de gestion

La situation actuelle de la gestion de l'eau et de l'assainissement sur le territoire de Morlaix communauté est actuelle très disparate. La gestion est assurée, soit en régie directe, soit par délégations de service public (DSP) à des entreprises privées, et soit au niveau des communes elles-mêmes ou de syndicats mixtes.

Pour ce qui concerne les DSP, certaines arrivent à échéance fin 2016, d'autres en 2018, ou en ...2023.

Par conséquent se pose la question du mode de gestion par Morlaix communauté, d'une part durant toute la période couverte par les contrats de délégation actuels (des sectorisations sont envisagées) et la période au-delà, sachant que des hypothèses de convergence tarifaire sont effectuées à l'horizon de 2028.

Situation de l'eau

En 2015, le montant de la redevance payée, en moyenne, par les abonnés et pour une consommation de 75 m² variait de 161 € (abonnés du SIVOM Morlaix-Saint Martin des Champs) à 286 € (Lannéanou), et une moyenne sur le territoire de 196 € (cf : tableau 1).

Le scénario envisagé sur Morlaix communauté est de parvenir à une convergence tarifaire de 244 € à l'horizon 2020 (cf : tableau 3)

Situation de l'assainissement collectif

En 2015, le montant de la redevance payée, en moyenne, par les abonnés, et pour 75 m², variait de 73 € (abonnés du Cloître Saint Thégonnec) à 284 € (Carantec), et une moyenne sur le territoire de 196 € (cf : tableau 3).

Le scénario envisagé sur Morlaix communauté est de parvenir à une convergence tarifaire de 235 € à l'horizon 2020 (cf : tableau 4)

Eau et assainissement: engager le débat avec la population de Morlaix Communauté (Roger Héré)
Eau et assainissement: engager le débat avec la population de Morlaix Communauté (Roger Héré)

Schéma départemental d'eau potable (cf tableau 1)

Par ailleurs, dans un contexte où les ressources en eau potable et les besoins sont inégalement répartis sur le territoire, et face aux enjeux de sécurisation qualitative et quantitative de l’eau potable, le Conseil général avait décidé, en 2011, de se porter maître d’ouvrage du Schéma départemental d’alimentation en eau potable (SDAEP).

Dans le cadre de ce dispositif, des projets de sécurisation et d'interconnexion sont actuellement à l'étude, non seulement à l'échelle du pays de Morlaix, mais aussi en direction du bassin de l'Horn. Ainsi sont envisagés des travaux d'interconnexion entre les réservoirs de Guerlesquin et du Douron (Le Ponthou), en direction du SIVOM de Morlaix (du réservoir de Plouigneau vers celui de Langolvas, entre Plougonven et lannéanou. Une extension depuis Morlaix vers le bassin de l'Horn est aussi envisagée, tout comme vers Lanmeur.

Le montant des travaux en cause serait de l'ordre de 3 000 000 €.

Constats

1° les différentes comparaisons ne rendent pas compte des situations rencontrées en fonction du mode de gestion actuel (régie directe ou délégation de service public) ;

2° L'état du réseau est certainement très inégal suivant les communes, certaines n'ayant pas réalisé à temps les investissements nécessaires, contrairement à d'autres.

3° les tarifs étant très différents entre les communes, une convergence tarifaire se traduirait par des hausses sensibles pour nombre d'usagers du territoire.

Ouvrir le débat

Ces questions intéressent la population dans son ensemble.

Sans dénier aux élus leur rôle important dans ces domaines et leurs prérogatives, il semble que ces questions ne peuvent être relever de leur seule décision.

Cela suppose par conséquent :

1° que ces problématiques soient clairement exposées et expliquées aux citoyens ;

2° qu'un grand débat démocratique s'instaure dans lequel les citoyens auront leur mot à dire

Mais d'ores et déjà et sans attendre, n'y a-t-il pas urgence à poser la question de la nécessité d'une gestion en régie directe par le service public compétent ? D'autant que certaines DSP arrivent à échéance sous peu ?

Le point au 26 février 2016 par Roger Héré

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29 février 2016 1 29 /02 /février /2016 20:49

Un camarade du PCF, candidat du Front de Gauche aux Européennes de 2014, a été pris pour cible vendredi par le site d'extrême-droite radicale Breiz Atao pour son implication dans une action de solidarité en faveur des migrants de Calais.

Il est désigné comme un "traître" en majuscule.

D'autres militants communistes et du Front de Gauche de la région de Quimper, de Morlaix, de Douarnenez avaient été pris pour cible auparavant, mais aussi des militants de l'AFPS, de la LDH, des militants syndicaux, des artistes, des élus PS, des parents d'élèves attaqués sur leurs origines supposées par des propos racistes d'une violence extrême.

Une vidéo complètement démente paraphrasant de nombreux discours fascistes et racistes des années 30 de Boris Le Lay postée sur sa page Facebook ce week-end dit littéralement: "le peuple va bientôt exiger la tête des traîtres", qu'il faut "les répertorier", "les lister" dans toutes les communes, tous les villages, qu'il faudrait les "pendre", les exécuter "avec sauvagerie" car ils sont pires que nos "ennemis naturels", les arabes, les africains, des sauvages, des barbares inassimilables qui nous apportent toutes sortes de calamités et de maladies.

Certains militants reçoivent des messages téléphoniques de menace, ou sont ciblés aussi par des intimidations sur le site "Breiz Atao" et la page Facebook correspondant. Tout cela vise à décourager les militants de s'engager pour la solidarité et les droits des migrants et des réfugiés.

Breiz Atao est connecté à un réseau de militants ou sympathisants d'extrême-droite radicale de toute la France car le site et la page Facebook de Boris Le Lay sont très fréquentés, bien au-delà des militants d'ADSAV ou des identitaires bretons.

Boris Le Lay est d'ailleurs beaucoup plus un militant néo-nazi qu'un militant indépendantiste breton.

La fédération finistérienne du PCF va examiner les possibilités d'engager une procédure judiciaire contre ces appels à la violence politique, elle va saisir le procureur de la république et les services de l'Etat pour fermer le site raciste et d'extrême-droite radicale, si possible en concertation avec tous ceux qui ont déjà eu à se plaindre d'être livré en pâture à la rhétorique puante du petit zoo baroque de l'extrême-droite radicale.

Vous trouverez ici le communiqué du jour de la Fédération PCF du Finistère pour dénoncer ces agissements de "Breiz atao" et de ses réseaux d'extrême-droite radicale.

Communiqué de la Fédération PCF du Finistère:

Halte à l'impunité pour Breiz Atao et ses menaces contre les militants communistes et de la solidarité.

Le PCF s'enorgueillit de militer activement pour une France et une Europe plus solidaires des réfugiés et des migrants, acceptant de prendre leur part pour leur offrir un avenir à l'abri des guerres et de la misère. Car personne ne fuit son pays, ses racines, de gaieté de cœur.

Actuellement, des militants communistes du département cherchent à monter avec de nombreux autres citoyens des actions de solidarité avec les migrants des camps de Calais qui manquent à peu près de tout, alors qu'ils ont déjà subi énormément d'épreuves sur le parcours du combattant de l'exil. Nous soutenons pleinement cet investissement à la fois humanitaire, social et politique qui témoigne que l'humanité n'est pas morte dans notre société, même si ces réfugiés paraissent abandonnés des pouvoirs publics.

Si la France et les pays d'Europe occidentale donnaient des visas pour les demandeurs d'asile fuyant les guerres ou les dictatures (syriens, irakiens, kurdes, afghans, érythréens, soudanais), il n'y aurait pas des millions de réfugiés à vivre dans le dénouement le plus total en Europe et à prendre des risques énormes pour gagner l'Europe occidentale en se mettant au passage à la merci des réseaux mafieux de passeurs.

Aujourd'hui, l'extrême-droite cherche à imposer la vieille thématique xénophobe de « l'immigration invasion » menaçant prétendument notre identité et à décourager toute réaction humaine de solidarité vis-à-vis des réfugiés.

De nombreux militants du Finistère sont pris pour cible depuis des mois par les propos infâmes du site internet Breiz Atao dirigé par Boris Le Lay, sévissant lâchement depuis l'étranger, plusieurs fois condamné par la justice pour ses propos racistes et d'inspiration nazie s'attaquant à la dignité des personnes, défendant l'inégalité des races et la violence contre ceux qui ne partagent pas ses idées nauséabondes.

Cette semaine encore, un militant communiste, candidat du Front de Gauche aux dernières européennes en 2014, a été désigné comme traître à abattre pour les fous furieux de la start-up nazie qui n'a strictement rien de bretonne Breiz Atao et leur petite coopérative de la haine disséminée partout en France, parce que simplement il mobilisait l'opinion et organisait la solidarité pour les migrants et réfugiés de Calais.

Avant cela, d'autres militants du PCF, du NPA, du PS, de la LDH, de l'AFPS, de syndicats, avaient été semblablement désignés comme des "traîtres" par ces curieux "patriotes" qui revendiquent l'héritage de la collaboration pendant la seconde guerre mondiale.

Trop c'est trop !

Nous ne pouvons plus accepter que nos militants reçoivent des menaces de mort sur internet ou directement par téléphone. Nous ne pouvons plus accepter que ces groupuscules qui diffusent des idées démentes et ultra-violentes continuent à exercer leur emprise sectaire sur des esprits peu équilibrés. Le PCF va engager des poursuites contre Breiz Atao, Boris Le Lay et ses complices.

Il réclame de l’État et de la justice l'interdiction du site internet Breiz Atao, la poursuite et la condamnation de ces militants de l'extrême-droite radicale qui appellent à la dénonciation et au meurtre contre quiconque défend des idéaux de solidarité.

En période de crise sociale et de désespérance, quand les peurs et les angoisses identitaires grandissent dangereusement, les républicains ne peuvent laisser prospérer ce genre de discours public anti-démocratique d'une violence inouïe qui, on le sait, dans certaines conditions, ouvriraient la voie à toutes les barbaries.

La fédération PCF du Finistère dénonce les intimidations de "Breiz Atao" et des militants de l'extrême-droite radicale contre les militants de la solidarité
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29 février 2016 1 29 /02 /février /2016 20:47

En annonçant le report de l'examen en conseil des ministres du projet de loi El Khomri, Manuel Valls, à sa manière, vient de contribuer au premier succès de la mobilisation contre le dynamitage du droit du travail. Ce recul gouvernemental est en effet à mettre au crédit de la cyber-mobilisation, des convergences sur le front syndical, des organisations de la jeunesse, de l'évolution du débat à gauche pour une indispensable "clarification". Plus profondément, ce qui est en train de s’installer dans le pays, au cœur la société française, est bien plus qu'une exaspération passagère. A la France défigurée que veulent imposer de force Hollande, Valls et son équipe, le plus grand nombre répond aujourd'hui : ça suffit.

Sur les réseaux sociaux, le hastag "#OnVautMieuxQueCa" fait la chronique implacable de tout ce qui, au quotidien, blesse les corps et les âmes. Le projet de loi Travail est devenu le symbole des attaques visant la dignité humaine, les droits, les conquêtes sociales et démocratiques.

Valls doit aller "au bout" avec le retrait pur et simple du projet de loi El Khomri. On peut l'y aider en portant dès cette semaine la pétition citoyenne au million de signataires, en faisant converger les luttes et les mobilisation et en écrivant tous ensemble le code du travail du nouveau siècle, celui de l'émancipation et de nouveaux droits et pouvoirs pour les salariés, avec les moyens de son application.

Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF

Lire aussi sur médiapart:

Valls tente d'effacer un fiasco politique
"Devant la fronde politique, syndicale et surtout citoyenne, la présentation du projet de loi sur le travail est repoussée au 24 mars, a annoncé le premier ministre. Récit de la gestation de cette loi devenue symbole d'un fiasco. "

Marylise Lebranchu: «C’est François Hollande qui a changé»
"L'ancienne ministre, débarquée lors du remaniement, a retrouvé sa liberté de parole. Elle critique la version actuelle de la loi sur le travail. « L'équilibre entre Valls et le discours du Bourget ne se fait plus », dit-elle."

Loi travail: Valls doit aller jusqu'au bout avec le retrait du projet de loi (Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF)
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29 février 2016 1 29 /02 /février /2016 20:21

Calais : Le PCF demande la suspension de toute décision ou arrêté d'évacuation

La dramatique situation des migrants à Calais et les tensions qu'elles génèrent dans la région appelent des réformes d'ampleur de la part de la France et de l'union européenne. L'expulsion envisagée n'est pas de nature à apporter ces réponses.
Elle risque de jeter sur la route et sans solution des milliers d'enfants, de femmes et d'hommes, qui demandent le respect de leur dignité et de leur choix de quitter des pays ou des zones où les conflits et les persécutions sont le quotidien.

Le PCF salue la forte mobilisation en faveur des migrants de Calais pour des solutions de fraternité.

Le PCF demande la suspension de toute décision ou arrêté d'évacuation.

Les expulsions collectives et le refoulement, interdits par la déclaration universelle des droits de l'homme et la convention de Genève, ne régleront rien.

Le PCF prône la mise en place non seulement des politiques d'urgence pour sauver et accueillir les migrants en garantissant une entrée sécurisée et légale pour les réfugiés et les migrants ; mais aussi des politiques nationales et européennes pour créer des centres d'hébergement autour du triptyque /accueil/hébergement/intégration pour ceux qui en font la demande. Dans le même temps, les programmes permettant la réinstallation doivent être développés.

Cela ne pourra pas se faire en restant dans le carcan des accords de Dublin, ni ceux du Touquet. Le Royaume-Uni ne peut pas persévérer dans sa politique de rejet et d'exclusion qui a créé la situation de Calais.

Les migrations sont un phénomène global qui appelle des réponses solidaires pour un monde de justice, de paix, de coopération avec un engagement plus fort des États dans le renforcement des missions de l'ONU en matière de lutte contre les inégalités et de prévention et résolution des conflits

Calais: le PCF demande la suspension de toute décision ou arrêté d'évacuation
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29 février 2016 1 29 /02 /février /2016 15:46

Notre-Dame-des-Landes: le mouvement anti-aéroport décolle
"Pendant la manifestation contre l'aéroport, le 27 février 2016 (© Isabelle Rimbert). Plusieurs dizaines de milliers de manifestants contre l’aéroport du Grand Ouest : plus le gouvernement affirme sa volonté de construire l’aéroport, plus le mouvement d’opposition se constitue. Il est en train de créer une nouvelle communauté politique."

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