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4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 07:11

A 18h, le mercredi 4 février, à la salle du Cheval Blanc de Plourin les Morlaix

 le Front de Gauche du pays de Morlaix (association Front de Gauche, PCF, Parti de Gauche, Ensemble) présentera aux citoyens et à la presse ses candidats pour les départementales des 22 et 29 mars sur les nouvelles circonscriptions de:


- anciens cantons de Morlaix, Saint Thégonnec, Taulé

- anciens cantons de Plouigneau, Lanmeur et Plourin

 

Nos listes "Finistère à gauche toute  (Penn ar bed a gleiz toud)" ont pour ambition:

- de faire élire au Conseil Départemental des élus de la gauche sociale, écologique et citoyenne qui a le courage de rompre avec les logiques libérales. 

- de rassembler pour faire échec à l'austérité et défendre des services publics de qualité dans le Finistère (action sociale et insertion, prise en compte du vieillissement et prévention de la perte d'autonomie, culture et éducation, logement social, transports).

- d'affirmer l'utilité des départements et du conseil général, de résister à une réforme territoriale d'inspiration néo-libérale et de mettre en place de nouveaux outils de participation démocratique pour les citoyens au niveau du département.

- de favoriser un autre mode de production agricole et des démarches innovantes pour faire face aux défis écologiques, climatiques et énergétiques.   

  

Venez nombreux participer à cette réunion publique qui sera aussi l'occasion de présenter les enjeux des départementales et d'échanger. 

 

femme front de gauche morlaix

 

 

 

 


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4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 07:10

Conseil Départemental du Finistère : Education

Fiche pour les élections de Mars 2015

 

 

Note de Daniel RAVASIO

 

 

Pour financer le Pacte de responsabilité sans s’attaquer aux coûts effarants du capital sur la société, le gouvernement a décidé d’amputer la dotation globale de fonctionnement affectée aux collectivités territoriales d’1,5 milliard d’euros en 2014.

Au total, avec les 11 milliards de ponctions nouvelles décidées pour la période 2015 - 2017, c’est un montant cumulé de 28 milliards d’euros qui aura été prélevé sur les finances locales en 2017.

Pour les départements, cette ponction représentera 52 % de leur épargne brute moyenne (différence entre recettes de fonctionnement et dépenses de fonctionnement) et fragilisera d’autant le financement de leurs investissements. Les départements assument également une charge nette croissante du financement des allocations de solidarité nationale

De fait, l’investissement des départements est gravement menacé, fragilisant le secteur du BTP, dont le chiffre d’affaires aura baissé de 9 % en 2014, mais aussi l’ensemble du tissu économique qui ne peut compter sur une relance et sur un développement sans des services publics nationaux et locaux efficaces et étendus.

La « rationalisation » et la « mutualisation » invoquées par le gouvernement pour intégrer les collectivités aux politiques d’austérité ne sont que « poudre aux yeux ». Au regard des besoins, les 28 milliards d’euros ponctionnés sur les budgets locaux rendent l’impasse financière impossible à surmonter et renforcent dangereusement le dilemme auquel sont confrontées les collectivités locales : réduire les services rendus aux populations, augmenter la fiscalité sur les ménages, réduire leurs investissements et/ou s’endetter auprès des banques et des marchés financiers.

Cette politique d’austérité ne pourra pas rester sans conséquences sur les financements éducation du Conseil Départemental.

 

 

Les collèges : 42,8 M€ en 2014

La réforme territoriale qui s’annonce envisage de transférer la gestion des collèges à la région qui a déjà en charge la gestion des lycées. Le Sénat a voté contre mais il faut rester prudent. 

Mais pour le moment, c’est le Conseil général qui a en charge les collèges.

D’après les données de « l’Observatoire de la vie collégienne », après le pic démographique de 44 115 élèves à la rentrée 2012, les effectifs des collèges finistériens devrait décroitre de 2013 à 2017 avant de remonter ensuite.

Les établissements du secteur privé pourraient perdre jusqu’a -1,5% de leurs effectifs contre 1,5 % de hausse pour le secteur public.

Basées sur les flux de rentrée des trois dernières années, les projections d’effectifs seraient en net repli pour le privé dans les pays de Cornouaille, Morlaix et Centre-Ouest-Bretagne.

 

Il y a 63 collèges publics dans le Finistère

Collèges Publics du Finistère : nombre d’élèves

 

2011

2012

2013

2014

2015

secteur de Brest

10393

10500

10545

10595

10468

Centre Finistère

1258

1320

1303

1270

1266

Cornouailles

9968

10052

10083

10093

9958

Secteur de Morlaix

3665

3736

3650

3606

3622

Totaux

25284

25608

25581

25564

25314

 

Le Conseil Général en assure la construction

-  A la rentrée 2010 un nouveau collège public a ouvert ses portes à Lesneven après plus de 30 ans de batailles y compris contre Pierre MAILLE.

-  le CG 29 avait envisagé à un moment la création d’un nouveau collège à Landerneau (sous réserve de l’accord de l’Education Nationale) : le seul collège public existant à Landerneau a vu en effet ses effectifs croître d’années en années jusqu’à atteindre plus de 900. Mais depuis ce pic les effectifs ont régressé pour se stabiliser autour de 800.

A ce jour donc pas de nouveau collège en vu. 

-  Une demande d’ouverture d’un collège public à Ergue Gabéric a été, dans le passé, porté par les parents d’élèves du secteur. Le Conseil Général a toujours considéré que ce n’était pas prioritaire.

Les conditions (demandes des parents du secteur ; flux d’élèves ; …) sont –elles toujours réunies ? Je ne le sais pas.

-  Le Conseil  a été, dans le passé, confronté à des demandes de fermetures de collèges en raison d’une taille insuffisante. C’est ainsi que le collège de Camaret a fermé.

Les collèges de Commana et Plougasnou ont été, à certaines périodes, menacés. Pour le moment rien n’apparaît à l’horizon même si ces deux collèges ont des effectifs assez faibles (Commana : 70 en 2013 et 59 en 2014 / Plougasnou : 111 en 2013 et 126 en 2014).

Pierre MAILLE a toujours eu une attitude plutôt ambigüe face aux fermetures de collège.

 

Le réseau de 63 collèges publics devrait être conforté afin d’assurer une présence du service public au plus près de la population avec des établissements à « taille humaine ».

Reste à définir si le réseau public doit s’agrandir et où ?

 

Le Conseil Général en assure l’entretien-

 -         Chaque année le Conseil Général vote, à son budget, une enveloppe pour des travaux de rénovation, d’entretien.

 -         Sur la période 2006 – 2011 le CG 29 se sont 147 M€ qui ont été investis dans les collèges du Finistère (construction ; rénovation ; entretien).

 -         Sur la période 2012 – 2017, le CG annonce un total de 143 M€ d’investissements dans les collèges du Finistère (construction ; rénovation ; entretien).

 

Si cette somme est importante correspond-t-elle aux besoins et demandes des établissements ?

 Cela pose la question de la démocratie

Les CA des établissements sont-ils vraiment consultés en amont des décisions à prendre ?

Le CDEN (Conseil Départemental de l’Education Nationale Co-présidée par le Préfet et le Président du Conseil Général, composé de représentants des personnels, de représentants des parents, d’élus) n’a jamais réellement été consulté sur tout ce qui concerne les collèges. La consultation se résumait plutôt à une information une fois que tout était bouclé !

 

Le Conseil Général en assure le fonctionnement.

Chaque collège reçoit du  Conseil Général une somme permettant, avec d’autres crédits, d’assurer le fonctionnement de l’établissement

Une grille a été établie suivant différents critères (nombre d’élèves, nombre de demi-pensionnaires, …).

 

De nombreux collèges se sont retrouvés, dans le passé, dans une situation délicate voir difficile : qu’en est-il aujourd’hui ?

La politique d’austérité ne pourra pas rester sans conséquences sur les dotations de fonctionnement aux collèges.

Nous devons exiger que l’Etat, avec le CG, assure un fonctionnement répondant plus aux besoins et demandes.

 

Le Conseil Général a, en outre, la responsabilité de l’accueil, de la restauration, de l’hébergement.

-  Ce sont 460 personnels de l’Etat (TOS) qui ont été transféré pour assurer accueil, restauration, entretien (nettoyage, petites réparations) dans les collèges.

-  Le CG 29 s’est lancé dans une politique de restriction de moyens

 

Ce transfert s’est fait sans que l’Etat ne donne les moyens au niveau nécessaire : si cela commence à « dater » un peu, la dénonciation de ce fait reste d’actualité.

Ce transfert a été combattu par les organisations syndicales. Néanmoins les personnels y ont trouvé, en parti leur compte au niveau salarial et n’ont pas soutenu le refus du transfert porté par certains syndicats comme la FSU et la CGT.

 

Il y a 50 collèges privés dont 2 collège Diwan

Collèges Privés du Finistère : nombre d’élèves

 

2011

2012

2013

2014

2015

secteur de Brest

9051

9124

9106

9122

9115

Centre Finistère

574

550

552

548

529

Cornouailles

6158

6206

6157

6190

6041

Secteur de Morlaix

2568

2627

2641

2608

2589

Totaux

18351

18507

18456

18468

18274

Aux collèges privés sous contrat d’association le Conseil général apporte une dotation de fonctionnement et participe à leurs travaux d’investissement et à leurs équipements.

 

La participation du CG aux travaux d’investissements et à l’équipement de ces collèges correspond-t-elle aux obligations légales ? A voir !

 

Écoles maternelles et primaires

Afin de contribuer à un aménagement équilibré du territoire en favorisant le maintien d’un réseau de proximité d’écoles primaires, le Conseil Général subventionne un certain nombre d’opération.

Priorité est désormais donnée au financement des opérations portées par les petites communes, aux projets mutualisés (regroupements pédagogiques, équipements intercommunaux et multifonction) et aux projets prenant en compte globalement le temps de l’enfant. Le programme intègre dorénavant les locaux périscolaires

 

Nature des opérations subventionnables

Locaux concernés : locaux d’enseignement et locaux annexes (salles de repos, salles informatique, etc.), restaurants scolaires, services de restauration mutualisés et cuisines centrales communales (multipublic), locaux périscolaires (garderies périscolaires, centres de loisirs sans hébergement).

Travaux concernés : construction, extension, réhabilitation, installation de bâtiments modulaires.

Attention : Dorénavant seuls les projets inscrits en contrats de territoire sont éligibles aux aides du Conseil général.
Bénéficiaires

Communes ou groupements de communes.

Conditions de recevabilité particulières

Seuls sont éligibles les travaux faisant l’objet d’un permis de construire, deux exceptions :

  • prise en compte des bâtiments modulaires pour lesquels seule une déclaration de travaux est obligatoire ;
  • prise en compte des travaux de rénovation, n’exigeant pas un permis de construire, pour les écoles appartenant à un regroupement pédagogique intercommunal.

Pour les classes et écoles bilingues français-breton, le versement de la subvention est conditionné à la production de l’arrêté d’ouverture des classes délivré par l’Inspection académique.

Pour les locaux périscolaires, le demandeur doit produire les autorisations d’ouverture délivrées par les services compétents.

Pour les projets de cuisines centrales ou de services de restauration, les porteurs de projets doivent, préalablement à la demande de subvention, effectuer un examen particulier des possibilités de mutualisation sur le territoire communal ou intercommunal.

Respect du critère de performance énergétique (voir Thermo-conditionnalité des aides portant sur le bâti dans Pour en savoir + ).

Dépenses éligibles

Coût des travaux, coût de la délégation de maîtrise d’ouvrage ou de la mission d’assistance à la maîtrise d’ouvrage, indemnités de concours de concepteurs, honoraires de maîtrise d’œuvre, d’économistes et de bureaux d’études techniques ainsi que la coordination SPS obligatoire.

Sont exclus les équipements (sauf gros équipements fixes acquis dans le cadre de constructions neuves ou de restructurations), le coût d’acquisition des terrains, les VRD et les aménagements extérieurs.

Taux de subvention et plafonds

1. Locaux d’enseignement et locaux annexes :

aides réservées aux communes de moins de 2 500 habitants ;

travaux inférieurs à 300 000 € : taux de subvention de 30 % de la dépense subventionnable avec un plafond d’aide de 30 000 € ;

travaux supérieurs à 300 000 € : taux de subvention de 10 % de la dépense subventionnable, avec un plafond d’aide de 60 000 €

majoration du plafond de 40 000 € pour les opérations globales portant sur des locaux d’enseignement, un restaurant et des locaux périscolaires,

majoration du plafond de 20 000 € pour les opérations portant sur des salles de classe et un restaurant scolaire, les opérations portant sur des salles de classe et des locaux périscolaires.

Ces majorations du plafond s’appliquent uniquement pour les travaux supérieurs à 300 000 €.

 

2. Écoles et classes bilingues français-breton :

dispositif applicable à toutes les communes, quelle que soit leur taille ;

taux de subvention de 30 % de la dépense subventionnable, avec un plafond d’aide de 150 000 €.

 

3. Locaux périscolaires (garderies périscolaires, centres de loisirs sans hébergement) :

communes de moins de 2 500 habitants (même aide que pour les locaux d’enseignement) :

travaux inférieurs à 300 000 € : taux de subvention de 30 % de la dépense subventionnable avec un plafond d’aide de 30 000 €,

travaux supérieurs à 300 000 € : taux de subvention de 10 % de la dépense subventionnable, avec un plafond d’aide de 60 000 €. Majoration du plafond de 20 000 € pour les opérations portant sur des locaux périscolaires et un restaurant scolaire ;

communes de plus de 2 500 habitants

taux de subvention de 10 % de la dépense subventionnable, avec un plafond d’aide de 60 000 €,

plafond majoré de 20 000 € pour les opérations portant sur des locaux périscolaires et un restaurant scolaire.

 

4. Écoles dépendant de regroupements pédagogiques intercommunaux + îles :

travaux inférieurs à 300 000 € : taux de subvention de 30 % de la dépense subventionnable avec un plafond d’aide de 60 000 € ;

travaux supérieurs à 300000 € : taux de subvention de 20 % de la dépense subventionnable, avec un plafond d’aide de 120 000 €

majoration du plafond de 40 000 € pour les opérations globales portant sur des locaux d’enseignement, un restaurant et des locaux périscolaires,

majoration du plafond de 20 000 € pour les opérations portant sur des salles de classe et un restaurant scolaire, les opérations portant sur des salles de classe et des locaux périscolaires.

Ces majorations du plafond s’appliquent uniquement pour les travaux supérieurs à 300 000 €.

pour les travaux de rénovation non soumis à permis de construire, le montant minimum de dépense subventionnable est fixé à 10 000 €.

 

5. Restaurants scolaires intégrés ou non aux établissements :

communes de moins de 2 500 habitants

travaux inférieurs à 300 000 € : taux de subvention de 30 % de la dépense subventionnable avec un plafond d’aide de 30 000 €,

travaux supérieurs à 300 000 € : taux de subvention de 10 % de la dépense subventionnable, avec un plafond d’aide de 60 000 €. Majoration du plafond de 20 000 € pour les opérations portant sur des locaux périscolaires et un restaurant scolaire ;

communes de plus de 2 500 habitants

taux de subvention de 10 % de la dépense subventionnable avec un plafond d’aide de 60 000 €. Majoration du plafond de 20 000 € pour les opérations portant sur des locaux périscolaires et un restaurant scolaire.

Les taux et plafonds ci-dessus s’appliquent aux restaurants communaux qui accueillent des élèves de l’enseignement public et/ou de l’enseignement privé.

 

6. Services de restauration mutualisés, cuisines centrales communales (multipublic) :

travaux inférieurs à 300 000 € : taux de subvention de 30 % de la dépense subventionnable avec un plafond d’aide de 60 000 € ;

travaux supérieurs à 300 000 € : taux de subvention de 20 % de la dépense subventionnable, avec un plafond d’aide de 120 000 € ;

calcul du montant de dépense subventionnable au prorata du nombre d’élèves des écoles publiques et/ou des élèves des écoles privées.

Application d’un coefficient de solidarité : il sera procédé, pour le calcul des subventions d’investissement aux communes et à leurs groupements (EPCI, syndicats, etc.), à l’application d’un coefficient de solidarité permettant de moduler l’aide, coefficient qui sera calculé chaque année pour chaque collectivité à partir d’indicateurs de ressources et de caractéristiques des communs.

 

 

Toutes ces subventions représentent quelle somme et comment cela évolue-t-il ? Informations à trouver.

Cette enveloppe répond-t-elle aux demandes et besoins ? A voir !

Rien ne dit si la réforme des collectivités locales, avec la perte de la compétence générale, permettra, à l’avenir, aux CG de fournir une telle aide !

 

 

Equipements sportifs

Les équipements sportifs sont un besoin important pour les écoles et collèges.

Au budget 2014 ce sont 7,9 M€ qui sont budgétisés.

 

Cette enveloppe répond-t-elle aux demandes et besoins ?

 

 

Transports scolaires

Le Conseil général organise, gère et finance les transports scolaires par autocar des élèves du public comme du privé, de la maternelle au lycée, à l’exception des agglomérations disposant de leur réseau de bus (Brest métropole océane, Quimper communauté, Morlaix communauté, Communauté de communes du pays de Quimperlé , Concarneau Cornouaille agglomération , les communes de Douarnenez et de Landerneau).

 

Aides aux déplacements des élèves externes ou demi-pensionnaires

Financement

-   Déplacements quotidiens domicile-école.

-   La participation du Conseil général est versée directement aux transporteurs dans le cadre de contrats de délégation du service public.

-   La participation des familles correspond à la différence entre le coût du transport et le montant de la participation du Département.

-   Taux : le Conseil général subventionne les transports scolaires au taux moyen de 85 % du coût du transport.
 Les familles dont plusieurs enfants sont transportés bénéficient de tarifs dégressifs et la gratuité est assurée à partir du 4e enfant transporté.

-   Plafond de la participation familiale : 200 €/an pour le 1er enfant (290 €/an lorsque la famille bénéficie de l’aide minorée), 130 €/an pour le 2e enfant (193 €/an) et 65 €/an pour le 3e enfant (97 €/an).

 

Bénéficiaires

-           Élèves de la maternelle au lycée.

 

Conditions de recevabilité particulières

L'élève doit :

-       résider à plus de deux kilomètres de l’établissement scolaire ;

-            fréquenter l’établissement public ou privé le plus proche de son domicile, sauf en cas d’option spécifique retenue au baccalauréat non dispensée dans l’établissement le plus proche. S’il choisit un établissement éloigné du domicile pour d’autres raisons, une aide minorée sera octroyée ;

-            être domicilié dans le Finistère. 

 

Sur le réseau SNCF

Pour bénéficier d’une aide aux déplacements sur le réseau de la SNCF, il est nécessaire de retirer un dossier d’inscription intitulé « Abonnement scolaire réglementé » (ASR) auprès du secrétariat de l’établissement scolaire fréquenté. Une fois rempli, ce dossier est expédié au Conseil général avant la rentrée scolaire par l’école. Après examen, il est ensuite renvoyé dans un délai de quinze jours à la SNCF.

La carte ASR est alors à retirer au guichet de la gare indiquée sur le dossier.

 

Pour un coût moyen de 1 200 € par enfants et par an, le reste à charge maximum pour une famille se monte à 200 € (1 enfant) ou 330 € (2 enfants) ou 395 € (3 enfants).

Concernant les transports scolaires la question de la gratuité mérite d’être posée.

 

Autres interventions pour la jeunesse

Le Conseil Général mène des actions pour « accompagner les jeunes dans leur projet de vie, les aider à acquérir leur autonomie et à réussir leur insertion sociale et professionnelle ».

Parmi ces actions on trouve

-        l’ « aide à la mobilité internationale des jeunes » (1 000 jeunes par an).

-        Le « soutien aux actions pédagogiques, culturelles et sportives dans les collèges ».

-        Le « soutien aux Missions Locales et aux CIO (Centre d’Information et d’Orientation) »

-        Bourses d’apprentissage artisanal

 

Deux points à soulever: 

- La question de moyens: suffisants? 

- La question des CIO: menacés! 

Voici ce que l’on trouve dans la revue « SNES Bretagne de août 2014 » (le SNES – FSU est le premier syndicat des personnels du second degré).

Pour la rentrée scolaire 2015, le ministèresouhaite que la carte nationale des Centres d’Information et d’Orientation soit redéfinie. Lors du Groupe de travail académique du 1er Juillet auquel le SNES-FSU participait, le rectorat a fait connaître son projet de réorganisation de la cartedes CIO : seuls 12 CIO sur 22 seraient conservés. Le secrétaire général a annoncé la recherche de financements pour maintenir le maillage actuel.

Les CIO de Lannion, Dinan et Loudéac pour les Côtes d’Armor, les CIO d’Auray et Ploermel pour le Morbihan, le CIOde Fougères pour l’Ille et Vilaine, les CIO de Morlaix, Landerneau, Quimperlé et l’antenne de Concarneau pour le Finistère seraient fermés à la rentrée 2015 !!!

Le secrétaire général nous a présenté ce redécoupage comme étant le « meilleur projet que l’administration puisse offrir » compte tenu des crédits de fonctionnement autorisés par l’État.

Ce projet de « restructuration », s’il était mis en œuvre, reviendrait à amputer le service public d’orientation del’académie de Rennes de la moitié de ses CIO au nom d’économies pour le moins discutables. Nous avons dénoncé ce pilotage budgétaire qui se substitue au pilotage par les missions dévolues à l’orientation scolaire et avons pointé toutes les dégradations prévisibles tant pour le service public que pour les personnels.

Quelles solutions ? Attention aux fausses bonnes idées !

Le recteur souhaite engager des discussions avec les communes, communautés de communes, conseils généraux etle conseil régional de Bretagne pour construire de nouveaux partenariats et aller au-delà du financement des 12 CIO. Mais des financements croisés vont entraîner descontreparties qui nous détourneraient de nos missions et affaibliraient le rôle et la disponibilité des personnels auprès des jeunes et des élèves (par exemple impliquer lespersonnels dans la prise en charge du Conseil en Évolution

Professionnelle pour les demandeurs d’emploi et les salariés… ). Cela provoquerait pour les personnels des conflits de priorité entre des missions légitimement renforcées au sein de l’institution scolaire et de nouvelles tâches, de nouveaux lieux de travail et modes d’organisation qu’on leurimposerait au motif qu’il faudrait « sauver » les CIO.

Nous devons tout mettre en œuvre, les uns et les autres, pour que le maillage actuel des Centres d’Information etd’Orientation soit maintenu. Les démarches engagées auprès des élus locaux doivent se poursuivre : continuons à diffuser la plaquette SNES-FSU sur les CIO qui est très bienreçue. Après les rendez-vous du mois de juin, de nombreux rendez-vous sont d’ores et déjà pris pour la rentrée.

 

Voici un communiqué du SNES – FSU (18 novembre 2014)

Conseillers d’Orientation-Psychologues et les directeurs de CIO (Centre d’Information et d’Orientation) de l’académie de Rennes, réunis lundi 17 novembre à l’initiative du SNES-FSU Bretagne, rappellent leur attachement à l’orientation scolaire alors que la carte des CIO est remise en cause par l’Etat. Ils dénoncent toutes les fermetures de CIO qui se dessinent pour la rentrée 2015. Ils n’accepteront pas que le service public d’orientation soit affaibli sur certains territoires de l’académie. Le CIO, service public de proximité doit rester accessible à toutes les familles et à tous les jeunes quelque soit leur lieu d’habitation. Ils rappellent que les CIO et l’ensemble des personnels (administratifs, conseillers d’orientation psychologues, directeurs de CIO) concourent à l’élévation des qualifications de la population et portent l’ambition de poursuites d’études pour tous les jeunes afin de leur donner les meilleures chances dans un contexte actuellement difficile pour l’emploi. Conseillers d’Orientation et directeurs de CIO restent mobilisés et seront particulièrement attentifs à tout projet de modification de la carte des CIO conduisant à une réduction du nombre des lieux d’accueil des jeunes et des familles sur l’académie de Rennes.

 

La réforme territoriale

 

Le SNES - FSU et la réforme territoriale

Sans cesse reporté et remis sur le métier, le projet de « décentralisation » du gouvernement ne semble toujours pas arrivéau bout de ses péripéties. Après le feuilleton de l’été sur la carte des régions, difficile de s’y retrouver dans la « nouvelle organisation territoriale de la république » (NOTR).

En matière éducative ce qu’on peut retenir, c’est un changement majeur pour les collèges : à la rentrée 2017, leurgestion et celle de leurs personnels TOS passerait des départements aux régions, ainsi que les compétences en matière de transport et de carte scolaire. Des responsabilitésnouvelles et très lourdes pour les régions qui posent de nombreuses questions ; notamment celle de l’éloigne ment accru des lieux de décision par rapport aux établissements et aux personnels. Ce changement d’échelon de décision permettra-t-il en retour de mieux répondre aux besoins en matière d’équipement, d’entretien, et surtout de construction de collèges publics en Bretagne? La lenteur avec laquelle la région aborde pour le moment le dossier de la construction des lycées publics ne permet pas de l’affirmer.

Mais les conséquences les plus lourdes en matière éducative pourraient venir du renforcement du rôle des régionsen matière de développement économique. Disposant également, du fait de la Loi d’orientation pour l’Ecole dejuillet 2013, du pilotage de l’ensemble de l’offre de formation professionnelle initiale ainsi que d’un rôle accru dansl’élaboration de la carte des formations du second degré, les régions pourraient vouloir peser plus fortement pour mettre la formation des jeunes en adéquation avec les besoins économiques locaux.La région Bretagne semble en tous cas s’y préparer. Dès le mois de juin elle a détaillé dans un document les modalitésde mise en œuvre de ses nouvelles compétences, annonçant pour fin 2014 ses « grandes orientations » en matièrede carte des formations « pour répondre aux besoins en compétences des filières stratégiques bretonnes ». Elle yexpose au passage sa conception de la place des formations de l’enseignement public, technologiques et professionnelles aux côtés des autres « dispositifs et réseaux deformation »… Une approche que la région espère partager avec le rectorat dans une « logique de co-construction »,mais sans qu’aucun espace de concertation n’ait été prévu à ce niveau avec les représentants des personnels.

La réforme territoriale est surtout présentée aujourd’hui comme la panacée pour réduire la dépense publique. Ellen’a en fait jamais varié dans sa conception des territoires en termes de « compétitivité économique » pilotés pardes exécutifs aux pouvoirs renforcés. On est bien loin des citoyens et des territoires réels, où ils vivent au quotidien avec leurs aspirations. C’est ce réel qu’il nous faudra réussir à faire entendre !

 

 

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4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 07:08

Pierre Laurent était l'invité de C politique sur France 5, dimanche 1er 
février à 18h00.

La vidéo de l'émission est disponible sur le site du PCF : 
http://www.pcf.fr/

 

pierre laurent

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4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 07:00


Refuser l’impunité d’Israël, lui opposer le droit

http://www.france-palestine.org/Refuser-l-impunite-d-Israel-lui-opposer-le-droit


Le gouvernement israélien refuse toute enquête internationale sur les crimes commis cet été à Gaza. Comme en 2009 lors de l’élaboration du rapport Goldstone après l’opération « plomb durci », il a refusé toute coopération avec la commission d’enquête internationale mandatée par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU scandaleusement baptisé par son porte-parole « Conseil des droits des terroristes », lui interdisant même l’entrée dans la bande de Gaza.

Le président de cette commission d’enquête, le Canadien William Schabas, professeur de droit international, attaqué par Israël pour ses supposées sympathies pour la population de Gaza, vient de démissionner pour « ne pas gêner la rédaction du rapport d’enquête, qui doit être publié en mars ». Israël avait violemment mis en cause son impartialité. Comme il l’avait fait précédemment pour le juge Goldstone ou la juriste française Christine Chanet auteur du rapport de mars 2013 sur l’impact de la colonisation sur les droits des Palestiniens.

Qu’Israël persiste dans son refus de toute enquête indépendante ne fait que traduire sa volonté de n’avoir jamais aucun compte à rendre et de préserver sa totale impunité. En l’absence de tout rappel à l’ordre, après une campagne de dénigrement de la Cour Pénale Internationale et la volonté affichée d’obtenir sa dissolution, Israël s’active ouvertement et en toute arrogance à « empêcher la publication de ce rapport ».

En s’abstenant en août dernier lors du vote de la Commission des droits de l’Homme de l’ONU sur la création de la commission d’enquête internationale sur Gaza, en se taisant sur les obstacles mis par Israël à son travail sur le terrain, la France a pris la très lourde responsabilité d’affaiblir cette commission. Elle ne peut continuer sans risque à fermer les yeux sur ce mépris des lois internationales. Continuer à se taire, revient à décerner à Israël un brevet d’impunité permanente. C’est ouvrir la voie à de nouveaux crimes.

La France doit au contraire soutenir pleinement les travaux de la commission internationale d’enquête sur Gaza, exiger qu’elle puisse entrer à Gaza et exprimer sa confiance à son président, tout comme elle doit soutenir la démarche palestinienne auprès de la Cour pénale internationale.

Le Bureau national de l'AFPS
 

 

Paris, le 04 février 2015

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3 février 2015 2 03 /02 /février /2015 08:03

Fédération du Finistère

Commission Maritime

 

C'est un chantier polonais qui réalisera donc du 9 février au 11 mars  les travaux d'entretien techniques du « Pourquoi pas », un des navires océanographiques d'IFREMER..

Les dispositions législatives et réglementaires en vigueur ont obligé l'établissement public à procéder à un appel d'offre européen. Dont acte.

Il est cependant étonnant que ces travaux qui intéressent un bateau financé à 100% par les contribuables français et utilisé 150 jours par an par le Service Hydrographie et la Marine (SHOM) et 180 jours par an par  IFREMER échappent aux entreprises françaises.

Depuis 2005, l'entretien du « Pourquoi pas » était assuré par un groupement d'entreprises Navtis, basé à Brest.

Si la décision d'IFREMER est conforme au droit français et au droit européen on ne peut que s'étonner de ce type de mise en concurrence à la sauce libérale organiséepour une large part sur le dumping social prive les entreprises locales et leurs salariés d'un mois de travail sur un navire totalement financés par l'Etat.

 

Il y a sans doute à imaginer d'autres approches en terme d'appel d'offre qui valorisent les savoirs faire et les compétences de nos territoires.

 

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1 février 2015 7 01 /02 /février /2015 10:10

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Le PCF Morlaix était à l'origine d'une formation d'élus et de militants sur la réforme territoriale ce samedi 31 janvier à Pont de Buis. Joan Espegel (formateur du Cidefe et militant PCF-Front de Gauche en région parisienne), Viviane Flatreau (formatrice de la CGT Territoriaux), et Florence Gourlay (maître de conférence à l'UBS) ont décrypté les enjeux de la réforme territoriale et de l'aménagement du territoire breton devant une trentaine d'élus (Morlaix, Plouigneau, Plouégat-Guerand, Brest, Douarnenez, Landerneau, Rosporden, Douarnenez, Landivisiau), d'anciens élus et de militants PCF et Front de Gauche de tout le département. Une formation très riche et diversifiée qui a permis de percevoir la logique et les conséquences perverses de la réforme néo-libérale des collectivités mise en place par le PS et la droite, afin de remettre en cause l'égalité républicaine des territoires au profit du dogme du moins d'engagement public et d'une vision du territoire comme champ de concurrence.  

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1 février 2015 7 01 /02 /février /2015 10:06

I

Il y avait une soixantaine de personnes rassemblées pour dénoncer le racisme et l'islamophobie dans le discours des voeux du maire de la commune le jeudi 29 janvier à Plouigneau, à l'appel du PCF et du Front de Gauche. Très vite, grâce à la démonstration et la mise en demeure d'explication de Roger Héré (élu PCF-Front de Gauche) et de Dominique Guizien (élu EELV), on s'est aperçu que l'auteur du discours, l'adjoint au maire Bernard Le Vaillant, assumait complètement son idéologie du choc des civilisations, de l'impossibilité du metissage et du pluralisme culturel réussi, tenant des propos dignes de Georges Bush fils ou de l'extrême-droite, percevant les citoyens d'origine arabe en France comme une menace en raison de leur "culture" musulmane essentialisée et diabolisée et les assimilant aux radicaux djihadistes qui ont endeuillé la France début janvier. Le débat qui a duré 45 mn sur le sujet du contenu des voeux et du rapport à la diversité et à l'Islam a été très riche grâce notamment aux interventions pleines de dignité républicaine de Roger Héré, et surtout très utile car on ne peut pas laisser le racisme se banaliser dans nos assemblées délibérantes et nos institutions. C'est actuellement ce qui se passe avec une droite décomplexée: à Rosporden, le maire de droite, en voulant "défendre l'école privée", a ainsi qualifié cette semaine l'école publique d'école coranique.   

 

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Roger Héré

Conseiller municipal

PCF-Front de Gauche

 

Madame Le Maire,

Je dois vous indiquer que les propos que vous avez tenus vendredi dernier lors de la cérémonie des vœux ont été reçus par beaucoup de personnes, qui s'en sont émues, comme particulièrement graves, et au caractère islamophobe. Les courts extraits de votre allocution ainsi que vos déclarations parues dans la presse locale du mardi 27 janvier, loin de dissiper leurs craintes, ont confirmé leurs inquiétudes.

Je dois dire aussi que j'ignore si vous êtes vous-même l'auteur direct des propos contenus dans votre allocution. Toujours est-il que c'est bien vous qui les avez tenus publiquement et qu'il vous faut bien, dès lors, en assumer toutes les conséquences, ce que vous avez d'ailleurs fait, je dois l'avouer, dans la presse locale de ce mardi

Assumer ces propos tout d'abord en tant que maire de Plouigneau, et normalement à ce titre garante des valeurs républicaines sur le territoire communal.

Mais encore tout autant en tant que candidate titulaire de l'UMP aux prochaines échéances de l'élection départementale sur le nouveau canton dit de Plouigneau, qui regroupe les anciens cantons de Lanmeur, Plouigneau et aussi les communes de Plourin lès Morlaix et Le Cloître Saint Thégonnec

Il vous faut aussi mesurer que ces propos très graves dépassent donc les  seules frontières  communales ignaciennes.

Ce vendredi 23 janvier 2015 , vous avez, de fait, opposé en termes clairs les quelques millions de musulmans de France au reste de la population française,

Vous avez reproché à l'ensemble des musulmans de manquer de volonté d'intégration,

Vous avez fait part de votre conception de l'intégration qui consiste en la dissolution des cultures dans un seul et même bain culturel,

Vous avez amalgamé l'ensemble des musulmans de France avec les extrémistes islamistes, et les avez ainsi culpabilisés par rapport aux tueries de Charlie Hebdo, de Montrouge et de l'hyper Cacher de la Porte de Vincennes,

Cette stigmatisation de citoyens français en raison de leurs croyances religieuses, est en tous points contraire au principe de laïcité qui fonde notre République et ses valeurs.

Comme si les citoyens de confession musulmane pouvaient être désignés comme a priori complices et a priori différents des autres citoyens du pays.

Force est de constater que ce discours est actuellement contenu dans diverses expressions de la droite extrême qui voudrait enfermer le débat dans une guerre de civilisation, rejetant les musulmans et les opposant au reste de la population, leur reprochant un manque supposé d'intégration, à savoir très exactement ce que vous avez indiqué dans votre discours.

Toutes choses à l'exact opposé de l'immense élan populaire du 11 janvier où des millions de français étaient dans la rue pour rappeler leur attachement viscéral à la liberté d'expression et au vivre ensemble dans le respect de l'identité de chacun dans une république laïque où les valeurs de liberté, égalité et fraternité ont un sens, et qu'il convient encore plus que jamais de développer.

Dans cette démonstration populaire la foule a porté une exigence forte d'être ensemble le peuple de France, loin de toute haine, de discrimination et du rejet de l'autre, ce qu'ils exprimaient par « Je suis Charlie ».

Mais l'histoire nous enseigne aussi que de ce sentiment de communion démocratique et fraternelle peut aussi naître le pire, si le débat ne nourrit pas les réflexions

Il en va ainsi des tentatives d'adosser les meurtres à une religion qui se trouve ainsi prise en otage, l'Islam en l'occurrence.

Cela se situe dans un climat nauséabond entretenu par les tenants d'un certain déclin français, tout comme par les mauvais prophètes d'un asservissement à l'Islam, qui se relayaient encore sans arrêt sur les plateaux de télévision jusque dans les jours qui ont précédé les tueries.

Cette entreprise de stigmatisation des musulmans s'est poursuivie dès le lendemain. D'Eric Zemmour en passant par Florian Philippot (FN), un lien a été fait entre terrorisme, intégrisme islamiste, musulmans et immigration, avec en toile de fond l'idéologie du choc des civilisations. Ce à quoi très précisément vous vous êtes livrée vendredi

Cette injonction binaire, et qui repose sur une vision manichéenne du monde « le bien contre le mal » commence par une sommation à choisir entre un « eux ou nous » civilisationnel. Sachez aussi et mesurez-le bien que c'est précisément et exactement ce que les assassins espéraient bien renvoyer en miroir à ceux qui se lèveraient contre leur monstruosité !

Comme si les sociétés devaient être d'une seule couleur au nom d'appartenances uniques et irréconciliables,

Comme si la citoyenneté fraternelle, laïque, c'est-à-dire respectant toutes les croyances, autant aussi que l'athéisme dont on ne parle d'ailleurs que trop peu, dès lors qu'aucune religion ne prétend mettre les institutions et la société sous tutelle,

Comme si cette citoyenneté devait se dissoudre dans une assignation à une identité communautarisée, exclusive et excluante,

Comme si la société était immuable, figée, structurée dans des parois étanches, emmurée dans des certitudes absolues, dans des espaces délimités par des parpaings, des murs que l'on érige encore et toujours aujourd'hui, comme en Palestine ou ailleurs, et qui ne font qu'engendrer les exclusions, les incompréhensions et la haine.

Aujourd'hui tout cela ne peut qu'attrister la communauté tout entière.

Nous sommes bien tristes aussi que le territoire de la commune de Plouigneau ait pu constituer le théâtre du développement de cette campagne aux relents de d'exclusion, de racisme et de xénophobie.

Mais, soyez-en sûre, les démocrates sauront se lever, et brandir l'étendard de la liberté, de l'égalité et de la fraternité, devise qu'il faut rendre encore plus concrète aujourd'hui et qui, soit dit au passage, ne figure pas au fronton de notre pourtant toute nouvelle mairie.

Pour notre part nous militons pour cette République sociale et solidaire, une République réellement de liberté, d'égalité et de fraternité, fondée sur le principe de laïcité qui a été acté dans la loi de décembre 1905 et dont nous allons fêter le cent dixième anniversaire dans quelques mois. Cent dix ans c'est long, mais c'est manifestement encore trop court, semble-t-il, pour avoir eu le temps d'imprégner tous les esprits.

Donner du sens à la liberté, dont une liberté d'expression véritable et non celle du « oui mais » que Charlie Hebdo lui-même dénonçait dans son numéro qui a suivi les tueries ;

Donner du sens  à l'égalité dans une société austéritaire, de plus en plus inégalitaire, quand on nous annonce aujourd'hui que plus de la moitié de la richesse mondiale sera détenue en 2016 par moins de 1 % de la population ;

Donner du sens à la fraternité aussi, au vivre ensemble, dans une société où tout pousse à l'individualisme, au rejet des valeurs collectives et de tout ce qui constitue la solidarité nationale ;

Toutes ces idées que le Front de Gauche met en avant et qui sont à l'exact opposé des valeurs inquiétantes vers lesquelles vous voulez nous entraîner.

C'est pourquoi, oui nous serons toujours « Charlie » ! fidèles à ces valeurs-là, auxquelles adhéraient d'ailleurs volontiers les Charb, Wolinski ou autres Tignous...

 

Quant à vous, en maintenant ce que vous avez déclaré publiquement, vous vous désolidariseriez définitivement des milliers de français qui, toutes opinions ou croyances confondues, ont préféré ce 11 janvier la solidarité et la fraternité contre les haines ou les intégrismes de tout genre. Dans ce cas, non décidément,  vous ne seriez pas « Charlie » !

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1 février 2015 7 01 /02 /février /2015 10:05

Le trégor 29 janvier 2015

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1 février 2015 7 01 /02 /février /2015 09:58

 

Morlaix. Hop ! BritAir, nouvel avion et galette indigeste

Les syndicats dénoncent l'écart entre le luxe des festivités et les suppressions d'emplois qui s'annoncent à Brit Air. 

      http://www.entreprises.ouest-france.fr/article/morlaix-hop-britair-nouvel-avion-galette-indigeste-22-01-2015-187626

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30 janvier 2015 5 30 /01 /janvier /2015 07:25

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