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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 07:45

- Samedi 27 juin La Forêt de Fouesnant salle Polyvalente du vieux Port

Cochon Grillé à 12h (Apéritif, Salades et Terrines, Le Cochon Grillé de Kerrun, Fromages, Tartes aux pommes, Boissons à volonté, Café: 15€ tout compris. Retenez votre place auprès des amis du PCF)

- Samedi 18 juillet - Fête du travailleur bigouden au Guilvinec, 19h-23h30 avec Gilles Marchais et Big Stew (Rock Celtique)

- Samedi 1er août - PCF Pays Bigouden Fête des Travailleurs de la Mer de Lesconil sur le Port (côté Criée), à partir de 19h - Le spectacle sera animé en première partie par Gilles Marchais (chants de marins, chansons militantes) et en deuxième partie par le groupe de variété Manec, groupe professionnel de quatre musiciens (région parisienne).

- Vendredi 7 août - Fête à la Forêt Fouesnant au Nautile Chants corses Ater Voice à partir de 21h Bar Alimentation (crêpes boisson)

- Vendredi 14 août - Fête du PCF à Fouesnant 20h Soirée crêpes, bal, discours politique du secrétaire départemental du PCF 29 à 21h30

- Samedi 22 août - Fête du travailleur Bigouden à Loctudy 19h-23h30 Souper marin sur le port (Langoustines, soupes de poisson, moules, saucisses, merguez). Discours politique du secrétaire départemental du PCF 29 à 19h.

Le spectacle sera animé en 1ere partie : gilles Marchais chants de marins ,militantes ,etc et en 2eme partie par le groupe de variété Manec : groupe professionnel de 4 musiciens (région parisienne).

- Samedi 22 août, Dimanche 23 août : fête de l'Isole à Scaër: présence de Gérard Lahellec le dimanche et du secrétaire départemental du PCF 29.

Fête du PCF à Loctudy - 2012

Fête du PCF à Loctudy - 2012

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 06:10

Comme lors du dernier conseil Municipal à Morlaix, une trentaine de militants et d'élus de Sud Solidaires s'est invité au Conseil Communautaire à Morlaix pour demander à pouvoir disposer d'un local syndical mis à disposition par la collectivité, mairie de Morlaix ou Morlaix Communauté, afin d'exercer dans des conditions normales ses activités syndicales de défense des personnels de plusieurs services publics (hôpital, poste, éducation) et entreprises privées. Les syndicalistes ont rappelé qu'à Brest, Quimper, Carhaix, Sud Solidaires dispose d'un local. Depuis 7 ans, le syndicat demande à disposer de moyens pour exercer son travail syndical dans des conditions dignes. Agnès Le Brun, après avoir promis un local aux agents communaux syndiqués de SUD, s'est rétractée sous prétexte qu'il leur manquait une voie pour atteindre la représentativité aux élections professionnelles, et déclare maintenant que certains syndicaux disposent de locaux mises à disposition dans des conditions qui pourraient être revues. Pour elle, ce n'est pas à Morlaix d'assumer seule la charge d'un local. Jean-Luc Fichet n'a pas eu l'air plus ému de l'entrave à l'expression et au travail syndical qu'impose le fait de ne pas avoir de local. Il a opposé un premier refus à un courrier de SUD Solidaires il y a quelques semaines. Et suite à l'intervention de Sébastien Ménès, il a déclaré que cette question ferait l'objet d'un bureau exécutif prochainement sans que son expression laisse espérer un changement de position.

Le Front de Gauche qui a rencontré avec deux de ses élus à Morlaix Michèle Abramovicz et Ismaël Dupont il y a trois mois des adhérents de SUD au niveau de la mairie de Morlaix soutient la demande de local de Solidaires au nom de l'effectivité de l'exercice des libertés syndicales et de l'équité entre syndicats.

La mairie de Morlaix peut selon nous tout à fait prendre en charge la mise à disposition d'un local puisqu'elle le fait pour d'autres syndicats: FO, CFDT... Ou alors, si elle pense que c'est à la Communauté de prendre en charge des locaux d'intérêt et d'activité communautaire, il faut que cela soit de même pour tous les syndicats.

A lire dans la presse:

Conseil communautaire. Solidaires coupe la séance et demande un local
http://www.ouest-france.fr/conseil-communautaire-solidaires-coupe-la-seance-et-demande-un-local-3484693

Comme il l'avait déjà fait le mois dernier lors du conseil municipal de Morlaix, le syndicat Solidaire est venu interrompre le conseil de Morlaix communauté, ce lundi soir. Vers 18 h 15, une trentaine de personnes ont pénétré dans la salle de réunion pour réclamer l'obtention d'un local syndical qui leur a, pour le moment, été refusé. Après une intervention d'une petite dizaine de minutes, ils ont quitté la salle dans la calme. Une fois que le président de l'agglomération, Jean-Luc Fichet, leur a promis une réponse d'ici les vacances.

http://www.letelegramme.fr/finistere/morlaix/morlaix-le-syndicat-solidaires-vient-perturber-le-conseil-de-communaute-15-06-2015-10667632.php

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16 juin 2015 2 16 /06 /juin /2015 20:27

Dans l'aérien, comme dans beaucoup de branches d'activité, les restructurations pour assurer la meilleure rentabilité pour l'actionnaire se suivent à vitesse accélérée et se traduisent par des destructions d'emplois, des regroupements d'activité, des dégradations des conditions de travail et d'accueil des usagers.

Brit Air, désormais rattaché au groupe Hop!, filiale d'Air France, pourrait à nouveau en faire les frais à Morlaix.

Les représentants syndicats ont organisé une conférence de presse pour alerter sur le risque de réduction des emplois et des activités aéronautiques à Morlaix. Le PCF et le Front de Gauche soutiennent la mobilisation des salariés et dénoncent cette réduction annoncée de l'activité à Morlaix, d'autant plus inacceptable que la collectivité beaucoup d'argent pour l'aéroport et les activités de Brit Air.

Voici l'article du jour dans le Télégramme du 16 juin:

Brit Air. Rendez-vous crucial le 16 juillet.

Le 16 juillet se tiendra un comité d'entreprise extraordinaire de Hop! lors duquel seront annoncées les modalités du regroupement entre Brit Air, Airlainair, et Régional. Morlaix devrait savoir quels services seront maintenus ou pas.

Quels services de Brit Air resteront ou non à Morlaix dans le cadre du regroupement annoncé avec Airlainair et Régional? Les 350 salariés basés à Morlaix devraient avoir une réponse le 16 juillet lors d'un comité d'entreprise de Hop! C'est le directeur général de Hop! Brit Air qui l'a annoncé, hier matin, après un débrayage de 50 minutes devant une grande partie des salariés du siège. "Ce qu'on nous a dit, c'est qu'en clair, selon ce qui aura été décidé, soit le salarié concerné accepte la mobilité, soit il s'en va", s'inquiètent les représentants syndicaux (CFDT, CFE-CGC, CGT et Unsa) qui dénonçent une véritable incertitude et avouent "n'avoir aucune garantie, même sur la maintenance".

"Cette situation dure depuis trois ans. Jusqu'à présent, les salariés ont joué le jeu et ont beaucoup donné. Mais on sait qu'une annonce en plein été, ce n'est jamais non signe. Alors on est prêt à se battre s'il le faut!" lance Francis Requena de la CGT.

Les syndicats pointent une volonté de la direction de "démanteler" le site de Morlaix, avec des plans de départ volontaires successifs, dont le premier en date, qui concerne 13 postes pour la maintenance. "Petit à petit, on nous enlève des effectifs un peu partout et, à terme, nous n'aurons plus la capacité de répondre à la charge de travail et nous disparaîtrons" déplore Bernard Lachiver, de la CFE-CGC. Les syndicats alertent également sur l'ambiance qui règne actuellement au sein de l'entreprise et l'état de stress des salariés. A tel point que le CHSCT a lancé un droit d'alerte concernant les risques psychosociaux. Un expert extérieur a été nommé.

"Ce qu'on demande d'ici le 16 juillet, c'est l'annulation du plan de départs volontaires en cours à la maintenance. Il n'est pas justifié. On sait qu'il y en aura un autre l'année prochaine", insiste Valérie Scattolin, de l'Unsa. Les syndicats en appellent également à la mobilisation car, "si on se bat, la casse sera limitée" et demandent aux élus de la région de les soutenir, notamment Agnès Le Brun, et Marylise Lebranchu, la ministre de la Fonction Publique. "Si Brit Air disparaît, ça sera la catastrophe pour le pays de Morlaix. Il faut bien mettre en avant le fait que, dans le contexte actuel, un emploi ici, c'est précieux".

Monique Keromnès.

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16 juin 2015 2 16 /06 /juin /2015 12:50
Forum européen des alternatives : le PCF dénonce le black-out médiatique

Pierre Laurent a adressé un courrier au président du CSA pour dénoncer « l’absence totale des grands médias de l’audiovisuel » place de la République, les 30 et 31 mai dernier.

Sur les chaînes d’info ou au JT du soir, du samedi 30 mai, on pouvait apprendre que Les Républicains étaient désormais « en ordre de bataille », que « la dictée des cités » avait « attiré les foules à Saint-Denis », avoir des nouvelles des « inondations au Texas », apprendre que « les cadenas vont quitter le pont des Arts » à Paris ou même s’informer sur « l’histoire du mouchoir »…

En revanche, difficile de savoir que 5 000 personnes s’étaient réunies ce jour-là en plein cœur de Paris pour débattre d’un autre avenir pour l’Europe que la promesse d’austérité qui lui est faite.

À l’initiative, en tant que président du Parti de la gauche européenne, de ce premier Forum européen des alternatives, le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, a adressé un courrier au président du CSA, Olivier Schrameck, afin de dénoncer une « situation de black-out médiatique (qui) n’existe dans aucune autre démocratie européenne ». Si la presse écrite était présente place de la République ce week-end, le responsable du PCF constate dans sa lettre « l’absence totale des grands médias de l’audiovisuel de notre pays ».

« 5 000 personnes, dont 200 invités de 20 pays »

Or, pour le dirigeant communiste, l’événement était loin, très loin, d’être anecdotique. Non seulement, « 5 000 personnes, dont 200 invités venus de 20 pays, 42 organisations politiques, 18 organisations syndicales et 80 associations ont débattu pendant deux jours, dans 3 plénières et 30 ateliers, des alternatives à l’austérité. Toutes les forces de la gauche française étaient présentes » et « un concert a donné un caractère populaire et festif à cette initiative et a rassemblé beaucoup de jeunes et de Parisiens en solidarité avec les migrants », argue-t-il. Mais en plus des personnalités grecques de premier plan ont participé à l’initiative alors même que le gouvernement Syriza est en plein bras de fer avec les institutions européennes. « Nous avons accueilli Giorgos Katrougalos, ministre grec de la Fonction publique et de la Réforme de l’État, Zoé Konstantopoulou, présidente du Parlement grec, ainsi que plusieurs membres de la direction de Syriza et des personnalités emblématiques de la lutte du peuple grec », rappelle Pierre Laurent avant d’estimer que « compte tenu de l’actualité européenne », un « traitement, fût-il critique de l’événement, aurait été normal ».

C’est enfin au nom du pluralisme, de la démocratie et du droit à l’information, que le sénateur de Paris regrette que sur les « deux actualités politiques » de ce samedi, seule celle concernant « le congrès d’une UMP relookée » ait été traitée et demande un rendez-vous au président du CSA pour « réfléchir aux moyens d’empêcher qu’une telle situation ne se reproduise ».

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16 juin 2015 2 16 /06 /juin /2015 12:32

Le Medef : les vrais assistés du gouvernement

Le crédit d'impôt compétitivité emploi – CICE – c'est 8,7 milliards pour les patrons en 2014 et zéro effet sur la courbe du chômage.

« Il faut finir le job » dit Jean-Christophe Cambadelis à Manuel Valls. Combien de cadeaux encore aux patrons sans contreparties ? Jusqu'à quand les Françaises et les Français seront-ils méprisés ?

Quand on est de gauche on fait le choix de l'humain et non du Medef. Rassemblement de tous ceux et celles qui contestent le libéralisme pour une issue à l'austérité

Faire le bilan du CICE

Après avoir demandé le droit de licencier sans justification, le recul de l'âge de la retraite et la suppression de l’Impôt sur la fortune, le Medef obtenait du gouvernement, en 2014, le vote du Crédit d'impôt Compétitivité Emploi - CICE – censément pour « stimuler l'emploi et relancer l'investissement ». Les parlementaires du Front de gauche dénonçaient un nouveau cadeau au patronat,. Depuis effectivement, la courbe du chômage continuait de progresser, l'investissement de stagner… les dividendes aux actionnaires se portent bien. Ce week-end, au Congrès du Parti socialiste, le Premier secrétaire, Jean-Christophe Cambadelis a déclaré, en s'adressant au Premier ministre Manuel Valls : "Maintenant, il te faut finir le job! » Il a précisé :« Il faut poursuivre les réformes de fond. Ce n’est pas le moment de renverser la vapeur, ni celui de changer de conducteur".

Le CICE jackpot pour les actionnaires.

Où va l'argent du CICE. La question dérange. Peu d’entreprises osent donner les chiffres et les services de l’État sont silencieux. Dans son rapport annuel, la Direction générale des finances publiques indique qu'en 2014, avec le CICE, 900 000 entreprises ont récolté 8,7 milliards d'euros. Principalement les grands groupes, comme Sanofi, La Poste, Orange, PSA, la SNCF, Auchan… en effet, il faut faire des profits pour en bénéficier, et plus ils sont importants, plus l'entreprise touche. Or, en 2014, Sanofi a organisé 1 800 licenciements après 4 000 en sept ans, La Poste a supprimé l'équivalent de 6284 postes en équivalent agent , la réforme ferroviaire a éradiqué 1500 postes et pourrait en supprimer 10000 d'ici 2020 selon les estimations du cabinet Degest, Auchan a programmé 300 licenciements, PSA a présenté un plan de licenciement de 3.450 personnes et fermé son site d'Aulnay… Le CICE représente, pour les entreprises, 6 % de la masse salariale mais ce ne sont pas les salaires qui ont augmenté.

Intérêt général nul, on continue ?

Le Ministre des Finances et des comptes publics, Michel Sapin, a fait un premier bilan du CICE. Seuls les chiffres l'intéressent. Alors qu'il rogne sur les salaires, les APL, l'hôpital, les transports... il est peu avare sur le CICE : +50 % pour 2015 soit plus de 16 milliards, 2 milliards supplémentaires, votés en 2014, peuvent être dépensés en 2015, objectif 20 milliards de dépenses annuelles en 2017. On l'a connu plus scrupuleux en ce qui concerne les « dépenses publiques » concernant les citoyen-nes et les salarié-es… Mais là, c'est une demande du Medef .

Quand on est de gauche on fait le choix de l'humain

Ces sommes astronomiques, offertes sans contrepartie, seraient plus utiles pour les besoins humains tels la santé, l'éducation, le pouvoir d'achat… Et pour trouver de l'argent, attaquons nous à la finance et réduisons les coûts… du capital. Si on en a le courage et la volonté, les pistes sont nombreuses.

Par exemple:

►Taxer la finance

►Moduler du taux des cotisations sociales patronales pour pénaliser les entreprises qui cassent l’emploi, versent des bas salaires, préfèrent les profits financiers

►Mettre en œuvre les 61 propositions avancées par la commission parlementaire contre l’évasion fiscale ► Réformer la fiscalité pour un impôt juste, utile et éthique

►Mettre à contribution les revenus financiers des entreprises et des banques au même taux que celui de la cotisation sociale des salariés

Avec tous ceux et celles qui cherchent, à gauche, une autre voie que le libéralisme, rassemblons nous pour faire valoir une issue à l'austérité.

CICE : LE BILAN
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15 juin 2015 1 15 /06 /juin /2015 12:33
               Climat/G7 : « L'intervention des peuples est urgente »

Certes la déclaration finale du G7 traite bien des enjeux du climat dans la perspective de Paris Climat 2015 mais rien de nouveau à l'horizon.

Un horizon qui reste flou notamment en matière d'engagements concrets. Les représentants du G7 pensent le monde mais prennent peu d'engagements en ce qui les concerne alors qu'ils sont responsables pour l'essentiel des émissions de gaz à effet de serre. S'engager à réduire pour 2050 de 40 à 70 % les émissions par rapport à 2010 c'est le minimum évalué par le GIEC. Dans ces conditions le risque de dépasser les 2°C est possible.

Une nouvelle fois la promesse de doter le Fond Vert à hauteur de 100 milliards de dollars est énoncée mais le doute persiste sur la date à laquelle cela prendra effet alors que la promesse de Copenhague était de 2020.

Les dirigeants, et ce n'est pas étonnant, en appellent à la finance, au secteur privé et des assurances ; secteurs qui acceptent de payer s'ils obtiennent un bon retour sur investissement. Nous sommes bien loin d'une vision solidaire du développement durable à l'échelle de la planète.

Il n'est pas sûr que cette déclaration modifie le contenu et le rythme des négociations préparatoires à la COP 21 qui se déroulent actuellement à Bonn.

Pour qu'il en soit autrement il est impératif que les pays membres s'engagent concrètement, sans tarder et de façon exemplaire, sur les deux volets de leur feuille de route.

Décidément l'intervention des peuples est nécessaire afin de faire entendre leur voix lors du prochain rendez-vous des grands de ce monde (G20) prévu 15 jours avant l'ouverture de la COP 21, les 15 et 16 novembre, à Antalya en Turquie.

Cette intervention est urgente pour aider les États riches et industrialisés à sortir de leurs égoïsmes satisfaits. Plus que jamais le PCF appelle nos contitoyen-ne-s à s'engager dans la campagne internationale pour sauver la planète et l'humanité, qu'il vient de lancer ( http://www.pcf.fr/71505 ).

Si le climat à Elmau était au beau fixe entre gens de bonne culture libérale il n'est pas certain que cela soit suffisant à sauver le climat planétaire.

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15 juin 2015 1 15 /06 /juin /2015 12:24

Peuples d'Europe unis pour les droits et la démocratie et contre l'austérité

Du 20 au 26 juin semaine européenne de solidarité avec le peuple grec

La lutte du peuple grec est une lutte européenne qui montre qu'une autre Europe est possible

Fort du soutien populaire le gouvernement grec tient ses engagements et tiendra bon

Manifester notre solidarité avec le peuple grec, c'est en fait affirmer notre volonté d'en finir en France aussi avec l'austérité.

Une autre Europe est possible

C'est ce que le peuple grec en portant Syriza au pouvoir le 25 janvier 2015 a exprimé avec force. Les Grecs ont ouvert une voie et portent l'espoir de construire une issue progressiste à la crise européenne en répondant à l'urgence de la crise humanitaire, en relançant l'économie du pays par la relance sociale et le redressement industriel, et en engageant au plan européen une rupture avec les politiques d'austérité qui font payer aux peuples la crise financière.

La lutte du peuple grec est une lutte européenne

L'inflexibilité des créanciers de la Grèce, malgré les erreurs des politiques imposées en 2010 et 2012 – erreurs d'ailleurs reconnues par le FMI lui-même, n'a pas de cause financière ou économique, mais bien politique. Avec le FMI, ils cherchent à imposer à tous les peuples d'Europe l'idée qu'il n'y a pas d'alternative aux politiques d'austérité budgétaire qu'ils ont autoritairement mises en œuvre ces dernières années au détriment des conditions de vie et de travail des Européens.

Ce bras-de-fer est donc un bras-de-fer entre les peuples d'Europe et les fanatiques d'une « Europe » ultralibérale et de l'austérité qui font des ravages, en France également. D'autres choix s'offrent à nous : plutôt que de consacrer les 1 200 milliards d'euros aux banques pour nourrir la finance et la spéculation, la Banque centrale européenne devrait les consacrer à un Fonds européen de développement social, humain et écologique solidaire pour servir la relance des économies par l'emploi, les salaires, les services publics.

Manifester notre solidarité avec le peuple grec

C'est en fait affirmer notre volonté d'en finir en France aussi avec l'austérité, notre volonté de changer l'Europe. La mobilisation en France et en Europe pour soutenir le peuple et gouvernement grecs dans les négociations européennes sera déterminante pour faire respecter la voix du peuple grec, faire respecter les principes même de la démocratie.

Syriza et le gouvernement grec respectent le mandat qui leur a été confié par le peuple grec. Ils respectent aussi les engagements de remboursement de la dette de l’État grec : la Grèce a déjà versé depuis janvier 17 milliards d'euros à ses créanciers. En revanche ces derniers n'ont pas effectué les versements prévus. Aujourd'hui, ils exigent même du gouvernement d'Alexis Tsipras de nouvelles mesures d'austérité portant sur les retraites, et empêchant la reconstruction de conventions collectives.

Le gouvernement grec tiendra bon

Fort d'un soutien populaire très large dans le pays, le Conseil d'Etat grec vient même de juger inconstitutionnelles les coupes dans les pensions décidées fin 2012 sous la pression de la « Troïka ». Les pensions seront donc revalorisées. C'est une bonne nouvelle pour le peuple grec, et un point d'appui dans les négociations pour un accord raisonnable.

Le 18 juin, l'Assemblée nationale grecque rendra public les premières conclusions de l'audit de la dette qu'elle a engagée pour faire la vérité sur les montants astronomiques versés à ses créanciers depuis le début de la crise et qui ont étranglé l'économie grecque : un moment de vérité pour tous ceux qui rêvent d'une sortie de la Grèce de la zone euro pour éviter une remise en cause de la politique monétaire et du rôle de la BCE.

Solidarité, du 20 au 27 juin, dans toute l'Europe

Nous manifesterons notre solidarité avec le peuple grec, avec le gouvernement grec, avec Syriza pour dire oui à une Europe des peuples souverains, unis et solidaires.

SOLIDARITE AVEC LES GRECS
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10 juin 2015 3 10 /06 /juin /2015 18:38

Le 14 avril par 311 voix (dont celles de tous les députés socialistes du Finistère), 10 abstentions et 241 contre (dont les députés du Front de Gauche) l’Assemblée Nationale a adopté le projet de loi présenté par Marisol Touraine.

« loi de modernisation du système de santé » : il portait un joli nom ce projet. Mais il arrive que la qualité du contenu du flacon ne soit pas au niveau de la beauté de l’étiquette qui a perdu dès son premier article le qualificatif de PUBLIC.

Quelques avancées…

Comme la suppression du délai de réflexion de 7 jours pour l’IVG ; le droit aux sages-femmes de pratiquer les IVG médicamenteuses et les vaccinations ; la possibilité d’action de groupe même limitée ; le principe de la généralisation du tiers payant même si les modalités de sa mise en œuvre sont à revoir ; l’encadrement de l’activité libérale à l’hôpital ; …

…Mais pas de rupture avec la loi Bachelot. Au contraire…

-Tout d’abord le texte maintient la tarification à l’activité, logique comptable qui multiplie le déficit de centaines d’établissements hospitaliers

-Les franchises et les forfaits hospitaliers sont maintenus

-Il conforte et élargit les pouvoirs exorbitants des directeurs généraux des Agences Régionales de Santé (DGARS)

-Il accélèrerait de manière considérable les restructurations avec la mise en place obligatoire des groupements hospitaliers de territoire (GHT) qui jusqu’à présent étaient facultatifs.

…Avec une aggravation de la politique d’austérité

Dans la perspective des 50 milliards d’économies décidées par le gouvernement il s’agit, coûte que coûte, de faire « payer » 10 milliards dans le domaine de la santé dont 3 milliards pour les seuls hôpitaux. On voit le rôle que l’ARS va jouer pour imposer les regroupements de services, les réductions d’activités et/ou les fermetures d’établissement. Avec les conséquences sur la qualité des soins, le bien-être des malades, la souffrance au travail des agents… et la dégradation de l’emploi dans des communes où l’hôpital est souvent, et de loin, le principal employeur.

Cette loi est celle de la privatisation en marche de la santé et de la protection sociale, tant en ce qui concerne l’ambulatoire , l’Hôpital que l’assurance maladie

Où est la modernité ?

-Dégradation de la qualité des soins aux malades et des conditions de travail des personnels et de leur statut;

-Eloignement des centres de soins du domicile des malades et de leur famille ;

-Démantèlement du maillage du service public de santé ( casse des hôpitaux et maternités de proximité) qui s’ajoute aux attaques récurrentes contre tous les autres services publics de proximité.

Où est la modernité là-dedans ?

Une volonté de passer en force …

On se souvient que le gouvernement a imposé la loi Macron pour laquelle il n’avait pas de majorité par le « 49-3 ». C’est-à-dire en privant les députés de leur droit de vote. Comme il ne peut plus y avoir recours il a décidé de la « procédure d’urgence » pour la loi santé. Limitant ainsi le débat parlementaire à une seule lecture par chambre. Privant ainsi députés et sénateurs de possibilité de modifier et d’améliorer le texte. Pire, un certain nombre de dispositions ne seront pas votées par les parlementaires mais prises par ordonnances du gouvernement.

… Qui nécessite une résistance des citoyens

Face à la violence des coups portés par le projet du gouvernement et à son refus d’entendre les parlementaires, les élus locaux , les syndicats et la population, la résistance s’organise, souvent massive comme le montre la défense de l’hôpital de Douarnenez ou l’ampleur de la manifestation de Morlaix. Les communistes et le Front de Gauche y prennent largement part.

Mais ces actions sont souvent partielles et isolées. Il nous faut ,dans la perspective du passage de la loi au Sénat en septembre ; montrer dès maintenant les conséquences de cette loi au plan local comme régional Nous ferons porter toutes ces informations au Sénat par le Groupe Communiste , Républicain et Citoyen .

Il nous faut exiger que soient pris en compte les besoins des populations ,notion totalement absente de la politique gouvernementale comme de celle de la Droite qui ne connaissent que « l’offre de soins » et si possible « privée ».

Le plus rapidement possible, canton par canton , relevons tous les besoins et exigeons la possibilité pour chacune et chacun, quelle que soit sa situation sociale ou géographique d’avoir accès à des soins de qualité et de bénéficier des avancées des techniques médicales.

Nous sommes toutes et tous concernés par cette loi ; aussi ensemble imposons la mise en place d’une véritable démocratie sanitaire et travaillons à ce que les parlementaires soient enfin saisis de l’élaboration d’une loi-cadre sur l’ensemble de la problématique santé, y compris la prise en compte du vieillissement et de la perte d’autonomie.
Avec le report de l’examen de la loi au Sénat en septembre, il n’y a donc pas de temps à perdre pour que s’exprime la volonté populaire de cesser le bricolage et de prendre enfin le problème à bras le corps dans toutes ses dimensions.
Les communistes y tiendront évidemment toute leur place et vous invitent à prendre la vôtre.

Alain DAVID

Coordinateur de la Commission Santé, Protection Sociale et Autonomie de la Fédération du Finistère du PCF

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8 juin 2015 1 08 /06 /juin /2015 05:44

Le président de la République vient enfin de décider de demander au Parlement de réviser la constitution pour permettre la ratification de la charte européenne des langues régionales et minoritaires.

Sans en faire l’alpha et l’oméga de notre position sur ce sujet, les communistes qui militent pour la reconnaissance des langues et cultures régionales depuis de très nombreuses années, sont favorables à cette ratification.

Loin de mettre en cause l’unité et l’indivisibilité de la République et l’officialité de la langue française, cette ratification prend une dimension symbolique : contre les tentatives d’imposer l’uniformisation mondialisée de la langue de la finance, elle permet de réaffirmer notre volonté, conformément à la résolution de l’Unesco sur les langues en danger, de préserver et d’enrichir le patrimoine vivant constitué par les quelques 75 langues pratiquées en France.

Nous pensons bien sûr aux langues régionales, à celles d’outre-mer mais également aux langues issues des immigrations qui ont contribuées au peuplement de la France. Elles font toutes parties de notre histoire comme de notre richesse culturelle.

La liberté, l’égalité et la fraternité fondements de notre culture commune prennent tout leur sens quand elles garantissent la reconnaissance et le partage des langues et des cultures diverses qui nous traversent ainsi que leur mise en relation. C’est cela aussi le vivre ensemble.

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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 09:43

2005-2015 : LES ACQUIS ET LES DÉFIS DE LA GAUCHE

4 juin 2015 Francis Wurtz

C’est une sorte d’hommage du vice à la vertu : le dixième anniversaire de la victoire du NON au projet de traité constitutionnel européen a donné lieu à une multitude d’articles de presse, de sondages d’opinion, voire de savantes études. Manifestement, tous ces organes, hier engagés dans une virulente défense et illustration du OUI et jusqu’alors habitués à prendre de haut les minorités -fatalement incultes- qui osaient mettre en doute leurs certitudes , ne semblent toujours pas totalement remis du choc psychologique que représenta pour eux , le 29 mai 2005, cette sorte d’insurrection démocratique majoritaire faisant fi des conseils généreusement prodigués par les gourous de la pensée dominante.

Alors, cela donne par exemple ceci : « Parmi les électeurs du NON, 52% ont fait leur choix sur la base d’enjeux nationaux , notamment la position prise à l’époque par le président de la République, Jacques Chirac, et seulement 42% en fonction d’enjeux européens. A l’inverse, les électeurs du OUI ont été (…) 81% (à se déterminer) d’après les questions européennes » (1) Comprenez : » les « nonistes » sont primaires, l’Europe, ça les dépasse. Quand il y a un référendum, le peuple vote contre le pouvoir en place , sans s’occuper de la question posée ». Or, si l’on se reporte à l’étude qui a inspiré cette affirmation, on découvre que « la position à l’égard de Jacques Chirac » a motivé…10% des électeurs du NON contre 6% de ceux du OUI ! Ce que recouvre avant tout la catégorie « problèmes nationaux », c’est « la situation sociale en France » (55%), autrement dit un sujet étroitement corrélé à l’ « Europe libérale » que le NON entendait précisément mettre en cause au profit d’une « Europe sociale ». (2) Est-ce donc si dur, dix ans après, de reconnaître que la campagne de gauche en faveur d’une autre Europe fut une expérience de démocratie citoyenne sans pareille ? Et qu’en l’occurrence, les faits ont donné raison à ces citoyens , dûment informés des enjeux cachés dans les discours officiels ? Le problème serait-il que cette longue et riche campagne de débats ait démontré qu’on pouvait être résolument « pour l’Europe » et radicalement opposé à celle que nous subissons ? C’est là , désormais, un acquis majeur que la gauche européenne a intérêt à faire vivre de façon très offensive.

La même question se pose aujourd’hui à l’échelle de toute une nation, gouvernement compris : la Grèce . Voilà un peuple et ses dirigeants qui, ensemble, font face à la ligue des puissants pour, tout à la fois, exiger la fin d’une politique insoutenable que « l’Europe » officielle leur impose et défendre leur droit de rester membres à part entière de l’Union européenne et de la zone euro, avec l’objectif d’agir pour les transformer . « C’est incompatible » leur répliquent en substance ceux qui se voient comme les « patrons » . C’est « la capitulation ou la sortie! » menacent, à mots à peine couverts, les Schaüble et consorts. Faire échec à cet intolérable chantage est, aujourd’hui, un défi de premier ordre à relever par la gauche en Europe. Le week-end dernier, place de la République, à Paris, clôturant le magnifique « Forum européen pour les alternatives », Pierre Laurent l’a souligné en reprenant la formule chère à Alexis Tsipras, le Premier Ministre grec : « Dans l’Europe, il n’y a pas des propriétaires et des locataires . Nous sommes tous des copropriétaires « .

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(1) Le Monde (29/5/2015)
(2) Il s’agit de l’étude de M. Yves Bertoncini -« Dix ans après le NON »- pour la Fondation Jean Jaurès, proche du Parti socialiste: une étude qui, par ailleurs , n’échappe pas à cette difficulté à reconnaître l’évidence concernant la signification et la portée du vote de 2005.

2005-2015: les défis et les acquis de la gauche, par Francis Wurtz, ancien parlementaire européen du Front de Gauche
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