Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
10 février 2016 3 10 /02 /février /2016 08:20
Boycott des produits des colonies israéliennes de Cisjordanie palestinienne: liberté pour l'action citoyenne, signez la pétition

Boycott : Liberté pour l’action citoyenne

Déjà 9400+ signatures ! Signez et partagez la pétition

http://www.avaaz.org/liberte_boycott

à M. François Hollande, Président de la République, et au gouvernement français :

Qu’il s’agisse d’Israël ou de tout autre pays, que je le pratique ou non, l’appel au boycott est une action citoyenne pour obtenir l’application du droit. En France, des militants ont été poursuivis ou même condamnés pour cela, nous ne l’acceptons pas. Nous vous demandons de rejeter tous les amalgames, de respecter la liberté d’action citoyenne, et d’abroger au plus vite les circulaires qui demandent aux procureurs de poursuivre les militants. Et si vous persistez, poursuivez-nous tous !

>>SIGNEZ ET PARTAGEZ

Pourquoi c'est important

Nous avons pris connaissance avec stupéfaction de l’arrêt de la cour de cassation du 20 octobre 2015, confirmant la condamnation de citoyens pour avoir appelé à boycotter les produits israéliens, compte tenu des violations du droit international par l’Etat d’Israël.
Au-delà des positions diverses qui peuvent être les nôtres sur ce boycott, nous voulons dire notre indignation face à une telle atteinte aux libertés publiques.
(...)
Nous appelons le Président de la République et le gouvernement français à réagir de toute urgence :

  • en abrogeant immédiatement les circulaires Alliot Marie et Mercier, qui demandent au parquet de poursuivre les citoyens qui appellent au boycott des produits d’origine israélienne exclusivement,
  • en marquant de manière claire et publique les limites entre l’antisémitisme, qui est un délit, et l’action citoyenne contre les dénis du droit international commis par l’Etat d’Israël, qui est un droit citoyen imprescriptible.

​Retrouvez le texte complet de l'appel sur :
http://www.france-palestine.org/Boycott-liberte-pour-l-action-citoyenne
Première parution sur le site de Politis :
http://www.politis.fr/articles/2016/01/pour-le-droit-au-boycott-77/

Liste des premiers signataires :
Rony Brauman, médecin, essayiste, Jean-Paul Chagnollaud, professeur de sciences politiques et directeur de l’iReMMO, Christiane Hessel, Monique Chemillier-Gendreau, professeur émérite à l’Université Paris Diderot
Ghislain Poissonnier, magistrat, Guillaume Weill-Raynal, avocat et essayiste, Ivar Ekeland, ancien président de l’Université Paris-Dauphine, Ahmed Abbes, directeur de recherche au CNRS, Paris, Sonia Dayan-Herzbrun, professeure émérite à l’Université Paris Diderot-Paris7, Michael Harris, professeur, Université Paris-Diderot, Jean-Marc Levy-Leblond, professeur émérite de l’université de Nice, directeur de la revue Alliage, Gérard Toulouse, physicien, directeur de recherche CNRS, membre fondateur de l’Académie des Technologies, Pierre Cartier, directeur de recherche émérite au CNRS, René Backmann, journaliste, Alain Gresh, journaliste, Patrick Le Hyaric, directeur du journal L’Humanité, Denis Sieffert, directeur de Politis, Dominique Vidal Sephiha, journaliste et Historien, Pascal Durand, député européen, Monique Cerisier ben-Guiga, sénatrice honoraire, Jean-Claude Lefort, député honoraire, président d’honneur de l’AFPS, Bernard Ravenel, historien, président d’honneur de l’AFPS, Jacques Muller, maire honoraire de Wattwiller, ancien sénateur du Haut-Rhin, Michèle Zémor, ancienne vice présidente agglomération Plaine Commune, Allain Graux, journaliste indépendant, Augustin Grosdoy, co-président du MRAP, Dominique Watrin, sénateur du Pas de Calais, Jean-Jacques Candelier, député du Nord, Alain Bocquet, député du Nord, Fatima Bezli, élue au conseil régional d’Auvergne-Rhône Alpes, Barbara Romagnan, députée du Doubs, Titi Robin, musicien, Saïd Bouamama, sociologue, Henri Stoll, Maire de Kaysersberg-Vignoble, Isabelle Avran, journaliste, Hassane Zerrouky, journaliste politique et d’investigation, Pierre Barbancey, journaliste, grand reporter, Rosa Moussaoui, journaliste, Clémentine Autain, porte-parole d'Ensemble, Marie-Hélène Amiable, maire de Bagneux, conseillère départementale, Jacques Couland, historien, Bernard Rodenstein, pasteur, président fondateur de l’association Espoir à Colmar, Daniel Breuiller, maire d'Arcueil, Denis Péan (Lo'Jo), artiste, Marie-Claire Cailletaud, syndicaliste, Eric Coquerel, coordinateur politique du Parti de Gauche, conseiller régional IDF, Christian Troadec, maire de Carhaix, conseiller départemental du Finistère, Pierre Ivora, journaliste à l’Humanité, Robert Clément, ancien maire de Romainville et ancien président du Conseil Général de Seine Saint Denis, Jean-Pierre Frachon, alpiniste, Azzedine Taïbi, maire de Stains et vice-président du Conseil général de Seine-Saint-Denis, Patrice Leclerc, maire de Gennevilliers, Julien Pauliac, secrétaire de l'Union Départementale CGT du Puy-de-Dôme, Myriam Martin, conseillère régionale et porte-parole d'Ensemble, Isabelle Bloch, professeure émérite à l'université de Bordeaux, Patrick Jarry, maire de Nanterre, Hakim Amokrane, Zebda, Mustapha Amokrane, Zebda, Kaddour Hadadi, chanteur de HK & les Saltimbanks, Raphaëlle Primet, conseillère de Paris, Danielle Simonnet, conseillère de Paris, Jérôme Gleizes, conseiller de Paris, Danielle Bidard-Reynet, sénateur honoraire

Partager cet article
Repost0
10 février 2016 3 10 /02 /février /2016 08:15

Le Groupe PCF/FDG au conseil de Paris condamne le voeu provocateur des Républicains qui vise à interdire la campagne BDS

Groupe Communiste Front de Gauche, lundi 8 février 2016

Le groupe Les Républicains au conseil de Paris a présenté, dans divers arrondissements, un vœu relatif à la condamnation du boycott de l’État d’Israël, qu’il avait déjà présenté en septembre dernier au conseil de Paris et qui avait été rejeté.

L’objectif du mouvement Boycott, désinvestissement, sanctions (BDS) est de faire pression sur le gouvernement d’israélien pour le forcer à mettre fin à sa politique de colonisation et d’occupation des territoires palestiniens.

C’est ce type de mobilisation qui avait contribué à la fin du gouvernement d’Apartheid en Afrique du Sud.

Cette campagne est la réponse pacifiste de la société civile pour dénoncer la politique du gouvernement de Netanyahou pour le non-respect des résolutions de l’ONU.

En tant que formation politique le PCF soutient le boycott des produits des colonies, milite pour le désinvestissement et les sanctions et proteste contre toute pénalisation de ces militants pacifistes. C’est dans ce cadre que le PCF demande l’abrogation des circulaires Alliot-Marie qui portent atteinte à la liberté d’expression. Jean-Jacques Urvoas avait lui-même écrit, le 20 Novembre dernier, à Christiane Taubira, alors Ministre de la Justice, que "la question de l’abrogation de la circulaire Alliot-Marie mérite indéniablement d’être posée".

Nous combattons pour une paix juste et durable entre israéliens et palestiniens et pour une solution à deux états avec Jérusalem-est comme capitale de la Palestine et ce combat est conforme au droit international, celui que piétine chaque jour le gouvernement d’extrême droite d’Israël.

Nous nous sommes donc opposés, dans chaque arrondissement dans lequel il était présenté, au vœu des Républicains demandant l’interdiction du boycott et nous voterons contre tout autre vœu condamnant de quelque manière le mouvement du boycott.

Groupe Communiste - Front de Gauche du conseil de Paris

Le Groupe PCF Front de Gauche de Paris condamne le voeu des Républicains visant à interdire la campagne BDS, Boycott des produits des colonies israéliennes
Partager cet article
Repost0
10 février 2016 3 10 /02 /février /2016 08:10
Erdogan

Erdogan

Massacre/Cizré : La Turquie d’Erdogan a franchi une nouvelle étape dans l’abjection

La Turquie d’Erdogan, en massacrant et en brûlant 60 civils, réfugiés dans les caves de deux immeubles, à Cizré a franchi une nouvelle étape dans l’abjection. Elle se livre à ce qui s’apparente à des pogroms contre la population kurde. Cizré, comme une vingtaine d’autres villes, ne sont plus que ruines et demeurent soumises à d’intenses bombardements. Plus de 250 civils y ont perdu la vie faute de soins. Des crimes contre l’humanité se produisent désormais quotidiennement au Kurdistan dans un silence assourdissant.

Le PCF condamne cette politique scélérate ainsi que le soutien que la France et l’UE apportent à la Turquie dans la cynique et vaine perspective de juguler les flux migratoires. Erdogan bafoue toutes les libertés, appuie Daesh et affirme trouver ses sources d’inspiration dans l’hitlérisme.

Une telle complicité est une honte. La France et l’UE doivent exiger d’Ankara la fin des violences contre les Kurdes et assurer leur protection. Elles doivent cesser la répression qui s’exerce contre leurs organisations et leurs rassemblements comme celui de Paris, le 8 février 2016.

Il n’y a pas de solutions militaires à cette crise. La France et l’UE doivent appuyer les efforts de paix que portent toutes les formations kurdes et turques démocratiques auxquelles le Parti communiste français apporte un total soutien.

Partager cet article
Repost0
10 février 2016 3 10 /02 /février /2016 07:30
Syrie: pour un cessez-le-feu sans condition et l'accès aux convois humanitaires (PCF)

Syrie: pour un cessez le feu sans condition et l'accès aux convois humanitaires

La suspension des pourparlers de paix inter-syriens par l'émissaire de l'ONU Steffan de Mistura et leur report au 25 février n'est pas une bonne nouvelle pour le peuple syrien et la paix dans la région.

En effet, après 5 ans de guerre, 260 000 morts, des millions de déplacés et de réfugiés, et un territoire occupé à 60 % par le groupe terroriste l’État islamique, il est plus que temps de mettre un terme au calvaire de ce peuple. C'est ce qu'a décidé le Conseil de sécurité de l'ONU sur la base des propositions des 17 pays formant le groupe international d'appui pour la Syrie qui s'est prononcé pour l'arrêt des hostilités, la mise en place d'un gouvernement de transition, une nouvelle Constitution et des élections dans les 18 mois.

Force est de constater que les acteurs du conflit, malgré leur accord de principe en faveur de l'ouverture de discussions, continuent de faire prévaloir leurs propres objectifs au détriment de la mise en œuvre de ce processus pour aboutir à la paix.

C'est le cas de l'opposition syrienne, dite du groupe de Ryiad, et de ses alliés, l'Arabie saoudite, la Turquie, le Qatar et la France, qui veut toujours s'imposer comme unique représentant de l'opposition syrienne, en excluant les autres courants notamment laïcs et les Kurdes syriens.

Steffan de Mistura a raison d'indiquer « l'ONU ne peut pas permettre que de simples questions procédurales deviennent plus importantes que les résultats concernant la situation humanitaire du peuple syrien ».

Mais c'est aussi le cas du régime qui, avec ses alliés russes, se lance dans une offensive militaire à Alep au risque de déclencher une nouvelle escalade et rendre caduque la reprise des discussions.

L'offensive du régime pousse sur le chemin de l'exode 30 000 syriens, toujours bloqués à la frontière turque, qui vont grossir le flot des réfugiés à la recherche de sécurité. A cet égard, l'appel de la Chancelière Angela Merkel et du Premier ministre turc à l'appui de l'OTAN dans la lutte contre les passeurs, ne peut qu'aboutir à de nouveaux drames.

La seule solution raisonnable et sécurisée serait que l'UE ouvre des voies légales de passage entre la Turquie et l'Europe, qui, de fait, épargneraient des centaines de vies et rendraient caduque l'usage des passeurs. Mais l'UE et certains des États membres n'en veulent pas. Le peuple syrien se trouve ainsi pris au piège entre une guerre inter-syrienne qu'il veut fuir, les groupes terroristes et une Europe qui le rejette.

Le PCF réaffirme son soutien à une solution politique telle qu'elle est définie dans le cadre des décisions du Conseil de sécurité du 18 décembre. Il se prononce pour un cessez-le-feu sans condition et l'accès aux convois humanitaires des zones où les populations sont les plus isolées et enfin pour un accueil digne et respectueux des règles internationales des réfugiés syriens par l'UE et les États qui la composent.

Partager cet article
Repost0
9 février 2016 2 09 /02 /février /2016 12:26

Sur le site internet de RFI Moyen-Orient: http://www.rfi.fr/

Dans un rapport accablant, la commission d'enquête de l'ONU sur la Syrie accuse le régime et certains groupes rebelles, comme le Front al-Nosra, d'avoir procédé à des exécutions massives visant des détenus au cours des quatre dernières années.

Dans leur rapport, qui analyse les conditions de détention en Syrie depuis le début du conflit en 2011, les enquêteurs de l’ONU relatent des cas de détenus battus à mort ou décédés des suites de leurs blessures ou d’actes de tortures. D’après eux, la politique d’extermination de prisonniers conduite et voulue par le régime syrien peut même être qualifiée de « crime contre l’humanité ».

« Les exécutions et les décès décrits dans ce rapport ont eu lieu à une fréquence élevée, sur une longue période. Ils ont eu lieu dans de multiples endroits et avec un soutien logistique qui implique des ressources étatiques considérables », précise Paulo Sérgio Pinheiro, président de la Commission d'enquête des Nations unies pour la Syrie. Officiers de haut rang, membres du gouvernement, tous ont été conscients que des décès avaient lieu à une échelle massive, affirme encore Paulo Sérgio Pinheiro. « Personne ne peut le démentir. Les conditions de vie en prison ont été maintenues avec l'intention calculée de provoquer des décès de masse parmi les détenus », poursuit-il.

Les quatre membres de la commission d’enquête de l’ONU n’ont jamais été autorisés par Damas à se rendre en Syrie. Leur travail repose sur les milliers de témoignages de victimes, de documents et de photos satellites. Ils ont interviewé 621 personnes, dont 200 ont été témoins de la mort d’un ou de plusieurs de leurs compagnons de cellule.

Le rapport de la Commission d'enquête de l'ONU accuse également plusieurs groupes affiliés à la rébellion, dont le Front al-Nosra, d'avoir commis des exécutions de masse de soldats syriens et d'avoir soumis les civils à des procès illicites.

Les exactions du régime plusieurs fois documentées

Ces crimes du régime ont été documentés par plusieurs travaux journalistiques. C’est le cas du documentaire Disparus, la guerre invisible de Syrie. Réalisé par Sophie Nivelle-Cardinale et Etienne Huver, il montre comment des dizaines de milliers de Syriens sont enlevés, torturés puis tués par le régime.

C’est le cas aussi du livre Opération César, une plongée au cœur du régime syrien, du nom de code pris par un photographe de la police militaire syrienne qui a réussi à exfiltrer 45 000 photos et documents de détenus torturés dans les geôles de Bachar el-Assad. Son auteur, Garance Le Caisne, s’est entretenu avec ce photographe pendant des dizaines d’heures. Sur RFI, elle explique de quoi meurent les détenus :

« Les détenus meurent de torture, mais ils meurent aussi de faim. César a photographié des cadavres qui pesaient 30 ou 40 kilos, alors que c’étaient des hommes qui devaient peser au moins le double avant leur arrestation. Les détenus meurent également de maladie, parce qu’ils ne reçoivent pas de médicaments.

Ils sont détenus dans des conditions d’hygiène déplorables. Ils sont entassés. Ils dorment par terre quand ils peuvent s’allonger, sinon ils dorment à tour de rôle. Il vaut mieux être près de la porte où il y a un petit filet d’air que d’être au fond de la cellule, parce que si vous êtes affaibli, vous mourez d’étouffement. Comme le régime a arrêté énormément de personnes, il n’y a plus de place dans ces cellules. »

Les enquêteurs de l'ONU demandent au Conseil de sécurité d’imposer des sanctions ciblées aux responsables civils et militaires directement impliqués ou complices de la mort, de la torture et de la disparition de détenus. La liste des noms des tortionnaires se trouve dans un coffre aux Nations unies à Genève. Mais cette demande risque de se heurter à un veto de la Russie, alliée de Bachar el-Assad. Le nombre de personnes détenues dans les prisons gouvernementales syriennes est estimé à plusieurs dizaines de milliers.

Le documentaire de Sophie Nivelle Cardinale sur les tortures atroces commises par le régime de Bachar-el-Assad sur les kidnappés et prisonniers des forces de sécurité! Des méthodes d'une cruauté inouïe dignes des criminels nazis... 200 000 syriens pourraient être détenus par le régime!

Voir aussi sur le site internet de La Tribune de Genève

 

Le brésilien Sergio Pinheiro et la Tessinoise Carla Del Ponte ne parviennent plus à étouffer leur colère et leur frustration. Propulsés à la tête de la Commission d’enquête indépendante de l’ONU sur la Syrie créée en 2011, ils en sont réduits à tenir la comptabilité des crimes commis par les parties au conflit sans que les choses ne bougent. Leur dernier rapport est pourtant plus alarmiste que les précédents. Les accusations de crime contre l’humanité et de crime de guerre portés contre le gouvernement syrien sont confortées par de nouveaux témoignages et de nouveaux documents. Les troupes de Bachar el-Assad, ont emprisonné, torturé et exécuté des prisonniers. Des actions qui ont pu, dans certains cas, s’apparenter à des crimes de masse. Carla Del Ponte va jusqu’à parler «d’extermination». Les groupes armés qui combattent le régime se sont également livrés à des exactions qui relèvent du crime de guerre. Parmi les soldats capturés, certains ont été maltraités avant d’être exécutés. Des cas d’otages assassinés sont également rapportés.

Groupes armés incriminés

Le groupe Jabhat Al-Nusra, les factions se réclamant de l’Etat islamique sont cités dans le dernier rapport de la Commission d’enquête indépendante de l’ONU. Une version plus détaillée que celle communiquée lundi aux médias devrait être remise lors de l’ouverture de la séance plénière du Conseil des droits de l’homme le 22 février prochain. Le nom d’autres groupes combattants, dont celui de Jaich al-Islam devrait y figurer. La présence de ce groupe aux pourparlers de Genève et de son représentant Mohamed Allouche, avait contribué à tendre les discussions avec les représentants syriens et russes farouchement opposés à sa venue.

«L’impunité est totale!»

Jamais Sergio Pinheiro et Carla Del Ponte n’ont livré à ce point leurs états d’âme. «Pour la Yougoslavie et le Rwanda, la Conseil de sécurité avait mis à peine six mois pour réagir et activer la justice pénale internationale. Là, il n’y a pas de volonté politique. L’impunité est totale!» explose l’ex-procureur du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY).

Le brésilien est également sorti de sa réserve habituelle en ponctuant la présentation de ce nouveau rapport par «assez, c’est assez!» en rappelant combien les victimes du conflit attendaient de la communauté internationale qu’elle poursuive et punisse les criminels. A cause de cela «nous sommes énormément frustrés», a lâché Sergio Pinheiro après avoir rappelé que l’amnistie n’était pas une option envisageable pour les membres de la Commission.

Prisonniers d’un mandat très étroit qui restreint leur rôle, empêchés de se rendre sur le terrain, Sergio Pinheiro et Carla Del Ponte n’ont d’autre alternative que de ronger leur frein et d’en appeler à la responsabilité du Conseil de sécurité, seul organe habilité à enclencher la justice internationale.

Toujours plus de victimes

En attendant, la Commission aide au coup par coup les Etats qui ont ouvert des procédures pénales contre leurs ressortissants partis combattre en Syrie, en mettant ses informations à leur disposition. La liste des personnes impliquées dans des crimes de guerre et recensées par la Commission indépendante sur la Syrie ne cesse de s’allonger. «Malheureusement, au fil des mois, l’échelles de crimes, leur intensité et le nombre des victimes est en constante augmentation», déplore Sergio Pinheiro qui exhorte les acteurs du conflit à entrer dans le processus politique initié par l’ONU.

(TDG)

(Créé: 08.02.2016, 18h31)

Partager cet article
Repost0
9 février 2016 2 09 /02 /février /2016 07:04

Pour une société de bien vivre et du bien commun, non au projet d’aéroport de Notre Dame des Landes

Le développement de la crise écologique a atteint de telles proportions que c’est toute notre planète qui est en danger. Ce problème planétaire nécessite un engagement fort et contraignant immédiat de l’ensemble des pays du globe, dans le cadre d’une coopération inédite sous l’égide de l’ONU. Si la récente COP 21 n’a pas abouti, malgré l’exigence de toutes les associations environnementales, progressistes et de la société civile, à imposer les mesures contraignantes indispensables, la nécessité d’une prise en compte réelle des risques liés au réchauffement climatique est actée par l’ensemble des nations.

Alors, pourquoi le gouvernement français, qui a présidé cette 21ème COP, ne respecte-t-il pas cette exigence en passant en force sur le dossier du nouvel aéroport de Notre-Dame des Landes ?


• Malgré les engagements pris par Hollande et Ayrault d’attendre les derniers recours devant les tribunaux (concernant notamment le non-respect de lois sur l’eau et la biodiversité).

• En négation de l’esprit des engagements de réductions des émissions de gaz à effet de serre pour un développement durable de la COP 21 de décembre dernier.

• Sans examiner les solutions alternatives proposées par les organisations locales, de réaménagement et d’évolution de l’aéroport existant (Nantes Atlantique a été jugé « meilleur aéroport européen » en 2011 !) alors que les études préparatoires du dossier d’enquête public ont été notoirement bâclées et restent
contestées.

• Malgré la concession du « futur » aéroport, comme des principaux aéroports de la région, à Vinci, dans le cadre d’un Partenariat Public Privé juteux pour lui et conclu dans des conditions obscures. Ces PPP sont pourtant maintenant jugés négativement par les juridictions nationales, assimilées à un financement public d’intérêts privés.

• En mépris de la volonté affirmée des citoyens lors de plusieurs rassemblements contre ce projet onéreux et inutile, dont l’impact sur l’environnement et l’économie locale est désastreux (cf par exemple le communiqué des syndicats départementaux CGT, FSU et Solidaires)
• Pour casser une expérience encourageante de réappropriation d’espaces agricoles en parti abandonnés par Vinci par des exploitations de type coopératifs (ZAD) en résistance aux modes d’exploitation productiviste.

Ce dossier de Notre Dame des Landes est géré de façon agressive et provocatrice par Vinci et les services de l’Etat. Manuel Valls s’est engagé à réaliser ce projet sans le réévaluer, c’est irresponsable. Ainsi, le tribunal de grande instance de Nantes a confirmé le 26 janvier l’expulsion des habitants et paysans « historiques » du périmètre du « futur » aéroport, expulsion demandée par Vinci. C’est scandaleux, mais en même temps, le tribunal a refusé l’astreinte exigée par Vinci et renvoyé le gouvernement à sa responsabilité politique de maitre
d’ouvrage de cette opération très contestée.


Le gouvernement s’entête en s’appuyant sur Vinci, les conseils régionaux et départementaux des Pays de la Loire et le patronat local, unis pour défendre un projet qui s’inscrit dans la concurrence entre les territoires et met l'intérêt du marché avant l'intérêt général.

Toute notre solidarité va d’abord aux familles et paysans victimes de cet acharnement d’Etat à imposer un projet dont les principaux bénéficiaires seront les 5% de la population qui utilisent régulièrement l’avion dans notre pays.


Nous ne laisserons pas imposer un projet qui ne réponds pas aux besoins de notre temps, qui sacrifie paysans, population locale, terre agricole, environnement à des intérêts privés. Le PCF 56 appelle au prochain rassemblement contre ce projet d’aéroport, le 27 février, à Notre Dame des Landes.


C’est pour cela que nous combattons, nous communistes, pour une société de bien vivre et du bien commun !

Fédération du Morbihan du Parti Communiste Français

Fédération du Morbihan du Parti Communiste Français

Partager cet article
Repost0
9 février 2016 2 09 /02 /février /2016 06:30

Le Vendredi 5 février 2016,

Nous, parents d'élèves de l'école Gambetta, avons découvert mardi 2 février qu'une lettre signée par Madame Le Brun, en date du 22 janvier annonçait la mise en place du menu unique.

Cette annonce surprise, l'est d'autant plus, que lors des derniers conseils d'écoles, il n'a jamais été mentionné. Les conseils d'écoles se prononçaient alors sur les nouvelles modalités d'inscriptions et les nouveaux règlements dans les cantines.Un débat sur le menu unique y aurait eu sa place.
Nous nous étonnons de cette façon de faire. Au lieu d'ouvrir une discussion, de débattre,cette mesure est imposée.

Nous rappellerons cette phrase de Monsieur Toubon, défenseur des droits de la République, sur France Inter, jeudi 4 février 2016 : « Respecter la différence dans les menus scolaires, c'est respecter les différences et faciliter l'intégration. Le bon accueil, la cantine ouverte à tous, favorise l'accès à l'éducation »

Il n'y avait pas de problème d'ordre communautaire dans les cantines. Avec une telle mesure, hormis le fait de désorganiser brutalement les familles, elle prive aussi les enfants de temps d'échanges, très utile au bien vivre ensemble. Cette mesure va séparer les communautés.

Madame Le Brun nous dit dans le Télégramme du jeudi 4 février, qu'elle est hors polémique.
Il n'y avait aucune polémique jusqu 'à présent. Le système des menus de substitution convenaient à tout le monde et préservait la diversité dans les écoles.
De plus, d'un point de vue économique, cette mesure n'apportera rien de plus, puisque les principales économies vont être réalisées par les nouvelles modalités d'inscriptions.

Nous souhaitons donc connaître les motivations de notre maire, pouvoir échanger avec elle, afin de faire évoluer cette nouvelle mesure.

Nous souhaitons une école publique ouverte et républicaine qui respecte la culture de chacun.
Une réflexion sur le menu unique peut être menée si il respecte l'ensemble de la population morlaisienne.

La laïcité c'est permettre de bien vivre ensemble dans le respect des différences de chacun .

Sans réunion commune, réunissant les représentants des 6 associations de parents d'élèves de Morlaix, les représentants élus aux conseils d'écoles et l'ensemble des élus, pour rechercher un consensus serein, des pétitions seront présentées à la sortie de chaque école morlaisienne.

Sébastien Portier lit le texte des parents d'élèves de Gambetta face à la mairie de Morlaix le 5 février 2016

Sébastien Portier lit le texte des parents d'élèves de Gambetta face à la mairie de Morlaix le 5 février 2016

Partager cet article
Repost0
9 février 2016 2 09 /02 /février /2016 05:20
Baie des Livres: la 5 ème édition du festival de lecture et littérature jeunesse en pays de Morlaix se prépare (Le Télégramme, 8 février 2016)
Partager cet article
Repost0
8 février 2016 1 08 /02 /février /2016 15:35

"J'observe l'essor d'une idéologie néo-conservatrice au sein de l'exécutif, qui se reconnaît à trois caractéristiques: la revendication du primat de la question identitaire sur la question sociale, l'adhésion décomplexée au libéralisme économique et une vision pessimiste du monde, de son avenir. Le débat sur la refonte du Code du Travail viendra après celui sur la déchéance de nationalité, et il sera la nouvelle offensive de ce courant idéologique. Quelle est la conviction de ce dernier pour lutter contre le chômage? Ce qui empêcherait les entreprises d'embaucher, ce serait les protections trop nombreuses et coûteuses de ceux qui travaillent. En diminuant les droits des insiders (les inclus au marché du travail- NDLR), on faciliterait les outsiders (les exclus - NDLR) d'entrer sur le marché du travail. Les mêmes défendent l'idée que la dégressivité des allocations chômage encouragerait les chômeurs à chercher un emploi. Même si toutes les études démontrent exactement l'inverse. C'est injuste et inefficace, tout comme l'idée d'organiser la prévisibilité du licenciement abusif aux prud'hommes! Les signes donnés par le gouvernement depuis deux ans sont tous les mêmes. Ils ont le mérite de la cohérence mais le défaut de l'inefficacité puisque, aujourd'hui, en dépit d'un contexte économique incroyablement favorable - un pétrole à un prix extraordinairement bas, des taux d'intérêt très faibles et un euro très compétitif par rapport au dollar, sans compter les politiques de soutien massif aux entreprises à travers le pacte de responsabilité -, on a un taux de chômage supérieur à 10%, une pauvreté endémique et des inégalités qui continuent de se creuser".

Benoît Hamon, entretien à L'Humanité, lundi 8 février 2016

Partager cet article
Repost0
8 février 2016 1 08 /02 /février /2016 15:14
11 millions de syriens réfugiés et déplacés en détresse

"Plus de 11 millions de Syriens (4,6 millions de réfugiés, et 6,5 millions de déplacés) font face à leur cinquième hiver loin de chez eux. Ils ont un besoin urgent, voire vital, d'eau, de nourriture, d'assainissement, d'abris" a rappelé Manuel Sanchez-Montero, un responsable d'Action contre la faim, l'une des rares organisations internationales qui travaillent encore actuellement en Syrie.

Actuellement, 30 à 40 000 syriens fuyant l'offensive russe et de l'armée de Bachar-el-Assad sur Alep et sa région se retrouvent bloqués dans des conditions ultra-précaires à la frontière turque, pour l'heure presque hermétiquement close.

Comment le monde peut-il abandonner encore dans des conditions si inhumaines un peuple martyr pris en étau entre plusieurs barbaries? Confronté à l'une des plus grandes tragédies collectives depuis la fin de la seconde guerre mondiale, les Etats manifestent bien leur incapacité à se hisser à la hauteur de leurs responsabilités.

La Turquie, qui accueille déjà 2,5 millions de réfugiés syriens sur son sol, et que l'Union Européenne cherche à conserver au Proche-Orient contre des espèces sonnantes et trébuchantes (3 milliards d'euros pour faire obstacle à l'exil des réfugiés syriens en Europe) n'est bien sûr pas seule en cause, même si elle n'est pas exempte d'ambiguïtés et de complicités avec les groupes islamistes armés, en conflit avec les kurdes.

En tout cas, l'histoire nous jugera certainement sévèrement pour notre attentisme et notre impuissance coupable face à cette tragédie collective effroyable.

11 millions de syriens réfugiés et déplacés en détresse
Ouest-France, 9 février 2016: civils en Syrie, entre fuite et extermination

Ouest-France, 9 février 2016: civils en Syrie, entre fuite et extermination

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le chiffon rouge - PCF Morlaix/Montroulez
  • : Favoriser l'expression des idées de transformation sociale du parti communiste. Entretenir la mémoire des débats et des luttes de la gauche sociale. Communiquer avec les habitants de la région de Morlaix.
  • Contact

Visites

Compteur Global

En réalité depuis Janvier 2011