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11 octobre 2014 6 11 /10 /octobre /2014 07:18
Le Front de Gauche pays de Morlaix et ses différentes composantes (Parti Communiste, Parti de Gauche, Ensemble!, citoyens) seront mobilisés avec les syndicats le jeudi 16 OCTOBRE à 15h devant la Caisse Primaire d'assurance maladie de la rue de Brest à Morlaix pour la manifestation de défense de la Sécurité Sociale Solidaire contre les 9,6 milliards d'économies prévues par le gouvernement sur le dos des citoyens pour compenser les baisses de cotisations sociales patronales. 

Au nom du moins d'Etat social, d'une politique "pro-business", selon les mots mêmes de Manuel Valls à Londres, on met en oeuvre: 

Une politique contre l'égalité d'accès aux droits des familles: 
- Prime de naissance divisée par 3 à partir du 2ème enfant
- Réductions de droit au congé parental
- Report d'un mois de l'allocation de base pour l'accueil du premier enfant
- Diminution des aides pour l'emploi d'une assistante maternelle
Une politique contre l'assurance-maladie: 
- Diminution de la durée des séjours à l'hôpital (favoriser le retour à domicile même après intervention chirurgicale)
- Poursuite de la réforme libérale dans les hôpitaux et de la gestion strictement comptable
Une politique contre les Retraites:
- Différer l'accès aux droits
- Décalage de la revalorisation des pensions
- Hausse des cotisations retraites complémentaires
Une politique contre les Chômeurs:
- 830 millions d'économies réalisés en remettant en cause les droits des chômeurs

Le gouvernement s'attaque au cœur du modèle social solidaire français construit après la Libération dans le sillage du programme du Conseil National de la Résistance afin de réduire "le coût du travail" (c'est à dire le salaire!) et d'augmenter les profits des entreprises et des actionnaires! C'est une Réforme réactionnaire et inégalitaire qui se poursuit sans interruption depuis des années, l'UMP et le PS menant une politique qui va dans le même sens. 

La réponse des citoyens doit être à la hauteur des enjeux!

Tous dans la rue le 16 OCTOBRE! 

front de Gauche Morlaix 
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11 octobre 2014 6 11 /10 /octobre /2014 07:08

Parti Communiste Français

Membre du Front de Gauche

Section de Morlaix

2 Petite Rue Callac 29600 MORLAIX – tel : 02 98 88 30 35

Mel : pcfmorlaix@wanadoo.fr                                           Blog : http://le-chiffon-rouge-pcf-morlaix.over-blog.com/                          

 

 

Samedi 18 octobre 2014 (9 h)

Assemblée générale

Sections PCF de Morlaix, Lanmeur, Roscoff

Local de la section (2 Petite Rue Callac – Morlaix)

 

Cher(e) Camarade,

Une conférence nationale est convoquée pour les 8 et 9 novembre 2014.

8  Son objectif

Comment mieux travailler à l'émergence d'une véritable alternative de société, de politique et de gouvernement et à la démarche de rassemblement nécessaire.

8  Son ordre du jour

-  point d'étape sur nos initiatives en cours dans une situation politique à analyser et apprécier à chaque étape,

-  notre démarche de rassemblement pour une politique, une majorité et un gouvernement de gauche,

-  la relance du Front de gauche,

-  le déploiement de nos campagnes d'action, le travail sur notre projet,

-  la préparation des échéances électorales de 2015.

 

Assemblée Générale le samedi 18 octobre 2014 de 9 h à 12 h.

Cette AG, commune aux sections PCF du Pays de Morlaix (Morlaix, Lanmeur, Roscoff) aura pour but de préparer cette conférence nationale.

Elle se terminera par un pot de l’amitié, un repas pris en commun. 

Cordialement.

Daniel RAVASIO

Secrétaire Section PCF Morlaix 

 

PS. Une autre date à retenir

Une réunion de formation se tiendra le mercredi 29 octobre (18 h) : Roland WEYL  [avocat de réputation nationale ayant consacré une part importante de son activité professionnelle à la défense politique, notamment au service des militants politiques, syndicaux, anticolonialistes / adhérent PCF depuis 1946 / membre du CN du Mouvement de la Paix)

roland-weyl-droit-international.jpg

Il envisage d’écrire un livre sur son vécu de communiste (2015 ? 2016 ?) non pas pour faire un livre nostalgique mais pour dire que les idées communistes sont plus que jamais d’actualité. Il nous a  fait part, au cours de cette réunion, de manière simple et intéressante de ses idées (le rassemblement c’est quoi ? avoir des élus ou être électoraliste ! …).

Cette réunion s’intitulera « Communiste plus que jamais ». A partir de son long parcours au sein du PCF (au niveau local et au niveau national), sur lequel il reviendra bien sûr, il tirera des perspective pour l’avenir voulant montrer que les idées communistes sont plus que jamais d’actualité.

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11 octobre 2014 6 11 /10 /octobre /2014 05:49
Plus de 7000 prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes,
parmi lesquels 1500 prisonniers malades
 


L’Association des Prisonniers Palestiniens a publié des nouvelles statistiques sur le nombre de prisonniers palestiniens au 1er octobre 2014:

-il y a plus de 7000 prisonniers palestiniens dont 17 prisonnières.
-près de 250 enfants palestiniens sont détenus dans trois prisons: Megiddo, Ofer et Hasharon.
-il y a environ 500 détenus administratifs, emprisonnés sans inculpation ni jugement; plus de 350 d’entre eux ont ont depuis juin 2014 mis en détention administrative.
-il y a 32 membres du Conseil Législatif Palestinien (Parlement) détenus dans les prisons de l’occupant.
-plus de 60 anciens prisonniers, libérés dans l’échange de prisonniers de Wafa al-Ahrar (octobre-décembre 2011 – YJ) sont actuellement emprisonnés à la suite de la vague d’arrestations collectives depuis la mi-juin.
-plus de 85.000 Palestiniens ont été arrêtés par les forces israéliennes depuis le 28 septembre 2000.
-il y a 1500 prisonniers palestiniens qui sont malades et qui ont besoin de soins médicaux, parmi lesquels 25 atteints de cancer, 65 ayant été grièvement blessés ou atteints de maladies dégénératives, 20 à la clinique de la prison de Ramle dans un grave état de santé et 18 atteint de pathologies neurologiques et psychologiques.

Plusieurs prisonniers sont dans un très grave état de santé et sont confrontés à un très grave danger, parmi lesquels Yousry al-Masri, Mansour Mowqada, Khaled Shawish, Moatassam Raddad, Nahed al-Aqra, Salah al-Titi, Alaa al-Hams et Riad Amour.

Le Ministère des Affaires des Prisonniers a déclaré que l’état de santé des prisonniers rend nécessaire une intervention urgente à un niveau international, disant que “la détention prolongée d’un certain nombre de prisonniers malades peut être considéré comme l’exécution et le meurtre délibéré de ceux-ci.”

Le ministère met l’accent sur huit points essentiels relatifs aux négligences médicales et aux violences auxquelles sont confrontés les prisonniers palestiniens:
1) le retard dans les interventions chirurgicales et autres traitements nécessaires qui aggrave l’état de santé de santé des prisonniers;
2) le manque de consultations auprès de spécialistes sur l’état de santé dans les cliniques des prisons;
3) le manque d’installations hospitalières étant donné que la clinique de la prison de Ramle est pire en ce qui concerne les conditions de vie que les prisons sans service médical;
4) l’imputation du coût des traitements médicaux des prisonniers comme dépenses personnelles;
5) le transfert des prisonniers malades par transport en autobus sur de longues distances,  ce qui est physiquement et moralement inhumain, plutôt qu’en ambulance;
6) le fait que les prisonniers et détenus malades pâtissent de conditions contraires à l’hygiène dans les prisons de d’Ashkelon, Neguev et Eshel;
7) le refus de pouvoir disposer d’analyses régulières ou périodiques  pour contrôler l’état de santé des prisonniers;
8) le fait que les prisonniers malades soient soumis de la même façon que les autres prisonniers à des descentes violentes des gardiens de prison, saccageant les biens personnels et les obligeant à rester debout pendant de longs moments.
logo AFPS
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8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 07:38

Courrier envoyé à la presse le 6 octobre, jour du Conseil Communautaire de Morlaix Communauté et du refus de Jean-Luc Fichet de laisser l'élu du Front de Gauche présenter une motion contre la Centrale à Gaz de Landivisiau. 

Les élus communautaires muselés
 
Jean-Luc Fichet a une nouvelle fois refusé une motion présentée par Ismaël Dupont, élu du Front de Gauche, en Conseil Communautaire. 
 
A croire qu'il y aurait des élus parias, qui ne comptent pas, ou, pire, que l'ex-sénateur se vengerait de sa non-élection aux Sénatoriales du 28 septembre dernier en privant de parole un de ses concurrents lors de cette élection. 
 
Après le refus de présentation de la motion sur le Grand Marché Transatlantique au printemps, Mr Fichet a cette fois-ci exclu que soit présentée en Conseil Communautaire une motion contre l'installation de la Centrale à Gaz à Landivisiau, installée à 20 km de Morlaix et moins de 10 km de résidences d'habitants de Morlaix-Communauté.
Cet autoritarisme en début de mandat n'augure rien de bon pour le fonctionnement futur de Morlaix-Communauté.
C'est surtout un non respect des élus (et à travers eux, des citoyens qui ont voté pour eux), lesquels devraient avoir toute liberté de faire leur travail et de mettre en discussion des questions qui intéressent au plus haut point les habitants de Morlaix-Communauté et impactent le contribuable. En empêchant la présentation d'une motion et le débat: c'est à tous les élus que Mr Fichet coupe la voix.
Comment tolérer ce refus du débat démocratique sur un projet inutile et néfaste pour la région, qui coûtera 40 millions d'euros par an (sur 20 ans) en subventions de la collectivité au groupe financier Direct Energie, que la Centrale produise de l'électricité ou pas, alors que la plupart des centrales à gaz en Allemagne sont mises en sommeil, faute de rentabilité, et que les mises en service des Centrales de Verberie dans l'Oise et d'Hambach en Moselle ont été entravées définitivement par la justice tant les arguments des opposants étaient pertinent?
Pourtant, en tant que candidat aux Sénatoriales, ce même Jean-Luc Fichet, qui prive aujourd'hui les élus de Morlaix-Communauté du droit de construire un jugement éclairé sur l'intérêt et la légitimité de la Centrale à Gaz de Landivisiau, n'a pas craint de donner des encouragements aux élus landivisiens s'opposant à cette Centrale à Gaz en faisant part de ses doutes sur ses justifications...
On est confronté une nouvelle fois à une pratique du double discours et à des postures politiciennes d'évitement et de sauvegarde de ses intérêts de carrière qui font tant de mal actuellement à la crédibilité des responsables politiques.
 

Motion devant être présentée au Conseil Communautaire du lundi 6 octobre 2014

Par Ismaël Dupont, élu de Morlaix (Front de Gauche)

 

Sans débat public contradictoire ni consultation des citoyens, une Centrale à Gaz pourrait s'implanter à Landivisiau, construite et gérée par Direct Energie, à 20 km de Morlaix, et moins de 10 km de certaines communes de Morlaix-Communauté.
L'installation d'une Centrale à Gaz à l'ouest de la Bretagne a été décidée probablement sous la pression de l’état dans le cadre du Pacte Électrique Breton voté par une majorité de conseillers régionaux de Bretagne.
L’État qui avait le choix entre trois projets industriels portés respectivement par EDF à Brennilis, Eon à Guipavas, et Direct Énergie à Landivisiau, a choisi le projet de Direct Energie, un groupe financier qui n'a jamais construit de centrale à Gaz en France et dont l'objectif essentiel est de se positionner comme distributeur d'électricité en vendant plus cher au consommateur l'électricité d'origine nucléaire qu'EDF est obligé de vendre à ses concurrents dans le cadre de la dérégulation européenne et de la libéralisation du marché de l'électricité portée par la loi NOME.
Parmi les actionnaires principaux du groupe Direct Energie, faut-il rappeler qu'il y a Stéphane Courbit, un proche de l'ancien président Nicolas Sarkozy. De là à penser qu'il a été récompensé par l'ancien président et son ministre Mr Eric Besson, il y a un pas que les esprits chagrins n'hésiteront pas à franchir...
Cette Centrale à Gaz serait construite à proximité immédiate de la ville de Landivisiau, ayant ainsi un effet sur la dévalorisation de l'environnement, de la valeur des biens immobiliers, et sous doute aussi sur la santé des habitants et la qualité des produits agricoles puisqu'une Centrale à Gaz émet des particules fines.
L'impact global sur l'environnement et le climat est loin d'être positif puisqu'une centrale à gaz consomme de l'énergie fossile qu'on ne trouve pas en France et qui est appelée à s'épuiser et à renchérir à court terme et produit des gaz à effet de serre. Au moment où la France va organiser la conférence sur le Climat en 2015, c'est regrettable que l'on s'engage dans ces projets du passé.
S'il est loin d'être avéré que cette Centrale à Gaz soit par elle-même rentable sur la durée, il est certain en revanche qu'elle coûterait très cher au citoyen puisque Direct Énergie percevrait une prime annuelle de presque 42 millions d'euros pendant une durée de 20 ans renouvelable une fois, prime financée par la Contribution au Service Public de l'électricité (CSPE), et donc payé par l'usager sur sa facture d'électricité.
La construction du gazoduc et de la ligne THT sera aussi en partie financée par le contribuable. Cet argent n'aurait-il pas été mieux employé à développer les énergies renouvelables et l'aide à la rénovation thermique des logements sociaux et anciens ? Cela n'aurait-il pas créé davantage d'emplois ?
Au nom de quel intérêt général construirait-on cette Centrale à Gaz ?
La France exporte déjà 13 % de son électricité. La Bretagne n'a jamais connu les « black out » lors des pics de consommation que l'on met en avant pour justifier la construction de cette centrale et, de toute façon, pour être rentable, cette Centrale devrait être beaucoup plus plus qu'une centrale d'appoint et fonctionner quasiment toute l'année. La Bretagne est insérée dans une région bien plus vaste pour ce qui est de la production et de la distribution d'électricité : en quoi devrait-elle être auto-suffisante et indépendante en matière énergétique ?
Au vu de ces différents arguments, les élus du Conseil de Communauté et de Morlaix-Communauté affirment leur opposition à l'installation d'une Centrale à Gaz à Landivisiau et leur volonté que le pacte électrique breton soit réactualisé pour gagner en cohérence sur le plan de la nécessaire transition écologique tout en misant sur le développement des nouvelles filières d'activité qui y sont associés.
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8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 07:20
Voici la motion prise par le conseil municipal de Locmélar, sous la présidence de son maire, Pierre-Yves Moal, seul maire de la communauté de commune de Landivisiau à s'opposer courageusement à la centrale à Gaz: http://www.nonalacentrale.fr/wp-content/uploads/2011/04/1445-TG-06.10.14.jpg

Cette motion rejoint celles :
- de Botmeur : http://www.nonalacentrale.fr/wp-content/uploads/2013/11/Mairie-Botmeur.pdf

- de Berrien, avec son maire Front de Gauche, Paul Quemeneur : http://www.nonalacentrale.fr/wp-content/uploads/2014/10/D%C3%A9liberation-Berrien_24-09-2014.pdf

A lire aussi l'article du Télégramme de samedi, page Landerneau, truffé d'erreurs

http://www.nonalacentrale.fr/wp-content/uploads/2011/04/1439-TG-04.10.14.jpg


Landivisiau doit dire non à la centrale

 Association loi 1901 à direction collégiale
 nonalacentrale.landivisiau@gmail.com
 http://www.nonalacentrale-landivisiau.fr

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5 octobre 2014 7 05 /10 /octobre /2014 08:09

 

Purge à la française

 

Par Martine Bulard (Le Monde Diplomatique, septembre 2014)

 

« Mon véritable adversaire, c’est le salaire. » Bien sûr, ce type de conviction ne s’affiche pas publiquement, et le président de la République française ne s’exprime pas ainsi. Mieux vaut clamer son rejet de la finance pour gagner, à gauche, une élection. Mais, une fois les urnes vidées, le dogme du « coût du travail » trop élevé a dicté la conduite de M. François Hollande, quel que soit son premier ministre — tout en rondeur, comme M. Jean-Marc Ayrault, ou libéral décomplexé comme M. Manuel Valls.

Il ne lui a pas fallu un mois après son arrivée à l’Elysée pour en faire la démonstration. Sa première décision a porté sur le smic ; il a limité le « coup de pouce » rituel à... 0,56 centime brut de l’heure. Appliquer au salaire minimum une hausse supérieure à celle prévue par la loi : à part M. Nicolas Sarkozy, qui n’avait rien accordé du tout, aucun président n’avait encore dérogé à cette tradition. Sans même remonter en 1981, quand François Mitterrand avait relevé le smic de 6,1 % (au-dessus de l’inflation), on peut citer l’exemple de M. Jacques Chirac en 1995 (+ 2,9 %) ou en 2002 (+ 3 %).

Selon l’un de ces « visiteurs du soir » que semble priser l’hôte de l’Elysée, cette « hausse limitée » vise à « préserver les entreprises ». Car il va de soi que le smic menacerait leur pérennité, y compris celle des géants de la distribution comme Carrefour, Intermarché et autres champions des bas salaires. Dans ce cas, elles devraient être comblées : entre juillet 2012 et juillet 2014, le pouvoir d’achat du smic net (une fois les cotisations sociales payées) a baissé de 1,5 % (voir la « Synthèse des mesures économiques et sociales prises depuis juin 2012 »).

Mais l’attaque va bien au-delà. Pour la première fois depuis l’après-guerre, les employeurs ont obtenu d’avoir les mains libres pour baisser les salaires, augmenter les heures travaillées ou obliger l’employé à changer d’unité de production, quel que soit son contrat. Le gouvernement a appelé cela, sans rire, la « sécurisation de l’emploi », en se targuant d’avoir simplement mis en musique un accord signé par les trois organisations patronales, dont le Medef, et par trois syndicats de salariés, dont la CFDT. Seule limite à l'omnipotence patronale : il faut obtenir l'assentiment de syndicats représentant la moitié au moins des salariés. Avec le niveau de chômage actuel, cela ne doit pas être difficile.

Chez Renault, par exemple, l'accord a conduit à augmenter le temps de travail en réduisant le nombre de congés (de 16% en moyenne), à bloquer les salaires selon le mot d'ordre « travailler plus pour gagner moins » tout en entérinant une réduction des effectifs de 15%. Pas étonnant que le groupe ait multiplié ses profits par vingt – même si ce résultat ne tient pas qu'à la France.

Les expériences précédentes ne laissaient d'ailleurs planer aucun doute. Chez Bosh, à Vénissieux, les salariés avaient accepté en 2004 de travailler 36h payées 35 et de renoncer à une partie des majorations pour travail de nuit ; leurs sacrifices n'ont servi qu'à rendre la société plus présentable : leur usine a été vendue en 2010, et plus de cent emplois ont disparu. Même scénario chez Général Motors à Strasbourg, Continental à Clairvoix, Dunlop à Amiens...

Le « toujours moins » salarial est devenue la doctrine officielle défendue par M.Hollande et sa majorité parlementaire. D'abord mezza voce, lors de la mise au point du crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE) – un vaste plan de réduction des cotisations sociales payées par le patronat, adopté en décembre 2012. L'affaire est loin d'être un détail : dès 2013, la masse salariale de toutes les entreprises (riches et pauvres, grandes et petites) diminue de 4% en moyenne, pour 6% prévus d'ici 2016. Toutefois, ce gigantesque cadeau sous forme de crédit d'impôt ne se matérialisera vraiment qu'en 2014. Pour l'heure, l'équipe Hollande peut donc se contenter de vanter ses « efforts pour l'emploi », sans revendiquer les dogmes libéraux. Et le patronat peut continuer à vilipender les « charges »insupportables et les impôts confiscatoires – chacun garde en mémoire la fronde des « pigeons » et les déclarations tonitruantes de M. Pierre Gattaz, le président du Medef.

Début 2014, le ton change. M. Hollande élargit les aides consenties, qu'il baptise du joli nom de « pacte de responsabilité ». Il abandonne alors tout cache-sexe idéologique et affirme, au cours de sa conférence de presse du 14 janvier 2014, que le pacte a un « principe simple : alléger les charges des entreprises, réduire leurs contraintes ». Du Gattaz dans le texte. Ou du Sarkozy – au choix. Au passage, le président socialiste oublie les fondements mêmes de la cotisation sociale, conçue, dès l'origine, comme une mise en commun d'une partie du salaire dû aux travailleurs au sein des organismes de la Sécurité Sociale ou dans l'assurance-chômage pour faire face aux aléas de la vie. Cette mutualisation n'a rien à voir avec la rémunération du capital (dividendes, taux d'intérêt), qui, lui, devient de plus en plus vorace. « Un salarié travaille aujourd'hui environ six semaines et demie pour les actionnaires, contre deux semaines il y a trente ans », a calculé l'économiste Michel Husson. Mais pour M. Hollande, il n'y a pas de charges liées au capital...

Le pouvoir s'est doc attelé à réduire, ou même à faire disparaître (pour le SMIC en janvier 2015 par exemple) les cotisations payées par l'employeur, et à baisser les impôts sur les sociétés de cinq points à l'horizon 2020. Contraint d'augmenter les cotisations retraite, il annonce une hausse qu'il promet équitable entre les salariés et les employeurs (+0,15 point chacun), mais assure tout aussitôt que ces derniers en seront exonérés, au moins en 2014. Le contribuable paiera à leur place...

Reconnaissons que le Parti socialiste possède un don particulier pour briser les « tabous » du modèle social français. Ainsi, en 1983, s'appuyant (déjà) sur la crise – monétaire, celle-là-, le ministre de l'économie Jacques Delors avait imposé la désindexation des salaires sur l'inflation. C'est ce que l'économiste Alain Cotta appela plus tard le « don Delors », le cadeau « le plus considérable que l'entreprise privée eût jamais reçu des pouvoirs publics » : 232 milliards de francs (l'équivalent de 76 milliards d'euros) entièrement prélevés sur les salaires entre 1983 et 1986. Pour le patronat, la victoire fut à la fois financière et idéologique : l'échelle mobile (l'indexation), qui existait depuis 1952, était morte.

Cette fois, le patronat reçoit une manne non négligeable en ces temps de disette budgétaire : 40 milliards d'euros. De plus, l'idée de faire disparaître progressivement les cotisations sociales, payées par les salariés et les employeurs, au profit de la CSG ? Acquittée en grande majorité par les travailleurs et les retraités, fait son chemin. Les entreprises sont progressivement déresponsabilisées de la protection sociale. Et elles refusent même de s'engager, en contrepartie, sur quelque création d'emploi que ce soit. Pis : elles continuent à licencier. En juin 2014, le nombre officiel des demandeurs d'emploi atteignait 3 398 300, soit une hausse de 4% en un an.

Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que l'Etat alimente les entreprises à fonds perdus. En témoigne le crédit d'impôt recherche (CIR) qui a représenté plus de 5 milliards d'euros en 2011 et atteindra sans doute 6 milliards en 2014, selon les estimations officielles. Les aides vont en priorité aux mastodontes ultrarentables, tels Sanofi, Total, L'Oréal, Dassault Aviation, Peugeot, Servier, etc. En outre, les effectifs consacrés à la recherche-développement dans les entreprises ont baissé de 1,8% entre 2008 et 2011 (derniers chiffres connus). La recherche publique, elle, voit ses crédits stagner, ou même baisser : -3% à l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) par exemple.

Comme le souligne l'hebdomadaire économique L'Usine nouvelle, « les entreprises ont du cash, mais pas l'envie d'investir » . Pas assez rentable. D'autant que les débouchés se restreignent en Europe, premier marché de la France, comme sur le marché intérieur. Et pour cause, ce qui est donné aux uns doit être pris aux autres. Il faut non seulement compenser les cadeaux sociaux et fiscaux, mais aussi réduire le déficit public, conformément à la doxa européenne. Du coup, l'équipe Hollande-Ayrault-Valls a augmenté les impôts, en créant une nouvelle tranche sur les plus hauts revenus – une première depuis deux décennies-, mais surtout en matraquant tous les autres. Deux millions de ménages qui ne payaient pas d'impôts sont devenus imposables en 2013. Ce n'est qu'en juillet dernier que le gouvernement a redressé la barre pour les personnes touchant moins de 1200 euros. Et les bas revenus sont devenus si nombreux que cette seule mesure a entraîné une baisse du nombre de foyers imposés, qui est passé de 53% des familles l'an dernier à 48,5% cette année. Par ailleurs, M. Hollande a promis de fusionner la prime pour l'emploi et le RSA accordés aux très bas salaires et ainsi « d'améliorer le pouvoir d'achat des salariés les plus modestes ». Sans autre précision.

D'ores et déjà, tous les salariés, modestes ou non, financent la baisse des cotisations employeurs chaque fois qu'ils consomment, par le biais de la TVA dont les taux ont grimpé depuis le 1er janvier 2014 La TVA « sociale » concoctée par M. Sarkozy est ainsi remise au goût du jour. Tout comme la révision générale des politiques publiques (RGPP), réapparue sous le vocable de « modernisation de l'action publique ». Certes, le gouvernement a créé 24600 postes d'enseignant, mais ces créations doivent être compensées par des réductions dans d'autres secteurs.

Les objectifs n'ont pas varié : dégraisser le « mammouth », désigné comme la cause première, sinon unique, du déficit public. Pourtant, contrairement à ce que prétendent les dirigeants, la part des dépenses de l'Etat rapportée au Produit Intérieur Brut (PIB) a baissé de deux points entre 1978 et 2012. Le déficit vient essentiellement de la réduction du niveau d'imposition des familles les plus fortunées et des intérêts accordés aux riches prêteurs, deux choix assumés par les gouvernements successifs – de droite comme de gauche.

Socialement injuste, cette politique conduit tout droit à la récession, dont on voit poindre les premiers signes. En effet, l'austérité salariale entraîne dans sa chute la consommation (-0,5% au premier trimestre), qui conduit à la réduction de la production (-1,2% au second trimestre), à un report des investissements et à une pression à la baisse sur les prix : ce qu'on appelle la déflation. Dès lors, les rentrées fiscales dégringolent, et, mécaniquement, le poids de la dette augmente, incitant les idéologues du marché à exiger une baisse supplémentaire des dépenses publiques et des salaires... La spirale est connue. Le Japon tente sans succès de s'en extraire depuis quinze ans.

Le raisonnement simpliste selon lequel la baisse des dépenses salariales assure une plus grande compétitivité, laquelle permet d'exporter plus et de booster la croissance, est inopérant. Pour au moins trois raisons : d'abord, nos clients subissent eux aussi l'austérité – même l'Allemagne, qui a misé sur le « tout export », à la manière chinoise, s'affaisse. Ensuite, l'euro fort dévore es baisses de coûts intérieurs. Enfin, la compétitivité dépend moins du niveau des salaires que de l'innovation et de la qualité des produits – et, dans ces deux domaines, la France accuse un retard que l'on ne pourra combler que par une haute qualification des salariés (et donc par de hauts salaires)...

Martine Bulard

 

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4 octobre 2014 6 04 /10 /octobre /2014 08:04

tafta_2.png

La ville de Morlaix, à l'issue d'un vote en conseil municipal où la majorité municipale s'est abstenue d'un bloc s'est déjà déclarée zone hors TAFTA au printemps 2014 et cela grâce à la motion proposée par le Front de Gauche et votée par toute l'oppostion de gauche (coopérative citoyenne dont PS et FDG).

Cette initiative symbolique évidemment n'arrête pas le rouleau compresseur ultra-libéral et si les citoyens ne se mobilisent pas fortement sur cette question pour faire pression sur les gouvernements et désamorcer cette bombe prête à détruire les garde-fous démocratiques, le droit social et environnemental, il est à craindre qu'une formidable régression adviendra avec une exension encore plus complète de la domination du capitalisme le plus brutal.  

C'est pourquoi à l'occasion de la journée Européenne contre TAFTA, le collectif morlaisien Stop TAFTA va organiser une journée d'action le samedi 11 octobre, avec notamment une campagne de sensibilisation le matin sur le marché.  

lundi 13 octobre, un film sera projeté à la MJC pour sensibiliser au caractère anti-démocratique et aux dangers sociaux et écologiques de Tafta.

 Le 13 octobre, la soirée Grand Marché Transatlantique aura lieu à la MJC de 20h30 à 22h30, ce sera un échange autour de TAFTA et des autres traités de libre échange co-organisé avec l'association le Reuz avec projection du documentaire "Les Déportés du libre-échange" de Marie-Monique Robin (30 minutes).


 


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4 octobre 2014 6 04 /10 /octobre /2014 07:35

Une semaine à venir décisive pour les fonctionnaires

3 oct. 2014, PAR Sylvain Henry

 

http://www.acteurspublics.com/img/uploaded/article/2014-10-542e5be0d5125.jpg

 

Marylise Lebranchu et Manuel Valls, ici au CESE lors de la dernière Conférence sociale, seront en première ligne sur les sujets “fonction publique”. - © Witt/SIPA

Marylise Lebranchu relancera, le 7 octobre, la négociation sur l’avenir de la fonction publique, avant des échanges sur la qualité de vie au travail des fonctionnaires, le 8 octobre, et l’installation du Conseil national des services publics, le 9 octobre. Des rendez-vous importants organisés dans un climat budgétaire tendu et à l’approche des élections professionnelles. 

Trois rendez-vous majeurs attendent les fonctionnaires la semaine prochaine. Selon nos informations, le ministère de la Fonction publique devrait relancer, mardi 7 octobre, l’importante négociation sur les parcours professionnels, les carrières et les rémunérations. La ministre Marylise Lebranchu devrait participer aux échanges. Mercredi 8 octobre, la négociation sur la qualité de vie au travail se poursuivra. Le lendemain, jeudi 9 octobre, Manuel Valls installera le nouveau Conseil national des services publics.

Un agenda annoncé à certains syndicalistes mais pas encore officialisé. Il pourrait cristalliser quelques tensions entre gouvernement et organisations syndicales après la publication du projet de loi de finances 2015, le 1er octobre, qui confirme le gel du point d’indice jusqu’en 2017 et précise la forte réduction enveloppes catégorielles destinées aux fonctionnaires sur les trois prochaines années [cliquez ici pour lire notre article “Salaires, mesures catégorielles : le gouvernement tape fort sur les fonctionnaires”].

La négociation “parcours professionnels, carrières et rémunérations”. Voilà une négociation qui n’en finit plus d’être reportée depuis des mois. Initialement programmé au printemps, son lancement officiel par Marylise Lebranchu avait été reculé au début du mois de juillet après l’appel à la mobilisation de presque toutes les organisations syndicales en mai sur les salaires des agents publics. Les échanges devaient véritablement démarrer le 9 septembre, puis le 22 septembre, mais ont à chaque fois été décalés [cliquez ici pour lire notre articleTout ce qui attend les fonctionnaires à la rentrée”]. Le rendez-vous est programmé mardi 7 octobre au matin.

“Il faut simplifier et fluidifier pour que celui qui devient fonctionnaire aujourd’hui ait la possibilité d’un vrai parcours, quelle que soit sa catégorie, confiait récemment Marylise Lebranchu à Acteurs publics. La négociation avec les syndicats commence, elle se fera par étapes. Par exemple, je leur proposerai des carrières plus intéressantes contre un allongement de ces carrières.”

La difficulté est double pour la ministre : cette concertation très importante, que le ministère a rebaptisée négociation “sur l’avenir de la fonction publique », s’organise à l’approche des élections professionnelles du 4 décembre ; par ailleurs, les annonces du projet de loi de finances 2015 ont mis les syndicats sur les dents. Certaines organisations auraient exigé la présence de Marylise Lebranchu le 7 octobre. L’occasion, sûrement, de manifester leur mécontentement. Voire de claquer la porte, comme l’avait fait voilà quelques semaines Force ouvrière. Il se dit que d’autres syndicats, tel la CGT, pourraient boycotter la séance. Il serait alors difficile, pour le ministère, de négocier faute d’interlocuteurs.

La qualité de vie au travail des fonctionnaires. La négociation “qualité de vie au travail” (QVT) se poursuivra mercredi 8 octobre. Initialement prévu mi-octobre, le protocole d’accord devrait être soumis à la signature des syndicats en novembre. Le gouvernement veut que “l'épanouissement professionnel et personnel de chacun et du bien-être au travail de tous” soit “la condition de la réussite collective du service public”, avec un volet sur l’encadrement intermédiaire [cliquez ici pour lire notre article Une négociation pour favoriser l’épanouissement des fonctionnaires”].

Mais là encore, le contexte pourrait interférer sur les échanges. Dans une déclaration commune publiée le 29 septembre, les syndicats CFTC, CGT, FSU, FA-FPT et CFDT soulignent notamment qu’“on ne peut pas traiter sérieusement de la question de la qualité de vie au travail dans la fonction publique si les choix économiques du gouvernement continuent de se faire au détriment de services publics de qualité”, “si la question des moyens est systématiquement esquivée” et “s’il n’y a pas de reconnaissance du rôle essentiel que jouent les agents, ce qui passe notamment par le dégel du point d’indice et une reconstruction des grilles de rémunération”.

L’installation du Conseil national des services publics. Sauf forte actualité, le Premier ministre, Manuel Valls, devrait installer le Conseil national des services publics jeudi 9 octobre après-midi. Cette nouvelle instance de concertation avait été annoncée par le gouvernement lors de la dernière “Grande conférence sociale”, en juillet, pour offrir “un cadre permanent de dialogue social pour discuter des évolutions du service public”, particulièrement des impacts de la réforme territoriale sur les services publics. Mais sa composition – des syndicats, des employeurs publics, des représentants d’entreprises – et son rôle réel – aucun texte officiel ne fixe pour le moment ses missions – restent à préciser. 

http://www.acteurspublics.com/2014/10/03/une-semaine-a-venir-decisive-pour-les-fonctionnaires

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4 octobre 2014 6 04 /10 /octobre /2014 07:20

Conférence de Presse OppositionTELEGRAMME

Mairie. L'opposition monte au créneau

30 septembre 2014/ Jacques Chanteau /

 L'opposition municipale de Morlaix (de gauche à droite) : Guénaëlle Clech, Michèle Abramovicz Jean-Paul Vermot, Ismaël Dupont, Loïc Digaire, Sarah Noll et Jean-Pierre Cloarec. Absente sur la photo : Elisabeth Binaisse..

L'heure de la rentrée a sonné dans les rangs de l'opposition municipale (*). Sans surprise, vendredi soir, les opposants ont tiré à boulets rouges sur le maire, Agnès Le Brun. Extraits...

« Des propositions ignorées ».

L'opposition voudrait s'investir dans la vie municipale, mais, selon elle, ses propositions ne reçoivent guère d'échos. Elle s'en explique : « Nous apportons une vigilance permanente sur les dossiers. Nous questionnons la majorité sur les choix qui sont faits. Nous faisons régulièrement des observations pour apporter plus de transparence ou de concertation à la politique municipale. Malheureusement, la co-construction avec l'ensemble du conseil municipal ne fait pas partie des pratiques de la majorité et nos propositions sont la plupart du temps, ignorées ».

Une majorité silencieuse ?

D'après la minorité municipale, « les élus de la majorité ne s'expriment pas. Ils ne font que porter la parole de Madame Le Brun ».

« Pas de conseil en septembre ».

Les huit élus s'étonnent qu'aucune séance du conseil municipal n'ait eu lieu en septembre. Et font allusion à la candidature d'Agnès Le Brun aux élections sénatoriales de dimanche. « Madame le maire a été candidate à toutes les élections et persévère sur ce principe préjudiciable au fonctionnement de la municipalité », estiment-ils.

« Des absences ». « Nous notons une absence de vision d'ensemble et de priorités des projets », regrette le groupe de Jean-Paul Vermot. Celui-ci pointe aussi du doigt « l'absence flagrante de concertation (exemple : le projet du musée) et l'absence de réaction vis-à-vis de la déliquescence commerciale de la rue de Paris ».

« Aucune nouvelle, aucune information... ». La minorité déplore qu'il n'y ait « aucun projet d'équipement structurant, destiné à la jeunesse sur Ploujean ». Et l'opposition d'ajouter : « Nous n'avons aucune nouvelle de la résidence pour jeunes et seniors, ni du pôle loisirs de Coat-Congar. Nous n'avons pas, non plus, d'informations sur les éventuels rapprochements et mutualisations avec Morlaix communauté (piscine, théâtre, Langolvas, musée...) ».

« Pas d'étude, pas de transparence... ». « Il n'y a pas eu d'étude du coût du fonctionnement de la salle de tennis de table (à Coat-Congar). Ses utilisateurs émettent des réserves », soulignent les élus de l'opposition, qui dénoncent également « l'inexistence des prises en compte des soucis environnementaux : pas de pistes cyclables, goudronnage surabondant, coupe des arbres... ». La minorité municipale proteste aussi contre « le manque de transparence dans les critères d'attribution des subventions municipales, dans la commission culture, par exemple ». * L'opposition regroupe huit des 33 élus du conseil municipal de Morlaix : Jean-Paul Vermot, Sarah Noll, Jean-Pierre Cloarec, Ismaël Dupont, Élisabeth Binaisse, Jean-Pierre Cloarec, Michèle Abramovicz, Loïc Digaire et Guénaëlle Clech. L'opposition municipale tient une permanence à la mairie tous les samedis, de 10 h à 12 h.

EN COMPLÉMENT

Impôts. Le maire pointé du doigt

À la suite de l'incendie du centre des impôts, le 19 septembre, une partie de l'opposition municipale (*) regrette l'attitude du maire de Morlaix, ce soir-là. « Sur une chaîne d'info, indiquent les quatre élus, Agnès Le Brun a condamné la violence, mais ce fut pour affirmer, deux phrases plus loin, qu'elle était logique. Avant de déplorer que pèsent sur l'agriculture des charges épouvantables. Pour notre part, nous pensons qu'il faut affirmer clairement que rien ne saurait justifier de mettre le feu à des bâtiments publics ».

« Mme Le Brun simple spectatrice ? »

Le Front de gauche du pays de Morlaix, par la voix de son chef de file, Ismaël Dupont, également conseiller municipal de l'opposition municipale morlaisienne, s'interroge aussi : « Mme Le Brun semble avoir assisté comme simple spectatrice à ces événements fort prévisibles au centre des impôts. A-t-elle joué son rôle de maire en tentant de dissuader ces actes de destruction ? Pourquoi a-t-elle tenu le même discours que le bonnet rouge, Thierry Merret, et pourquoi fait-elle preuve de mansuétude par rapport aux organisateurs de ces destructions, qui pouvaient aussi mettre en danger des habitations et des biens de Morlaisiens ? ». * Il s'agit de quatre élus de la Coopérative citoyenne : Jean-Paul Vermot, Jean-Pierre Cloarec, Sarah Noll et Guénaëlle Clech.

Manifestation ce matin au Pouliet

En réaction à l'incendie qui a touché le centre des impôts le 19 septembre lors de l'opération coup-de-poing des agriculteurs, l'ensemble des syndicats des finances publiques du Finistère (CGT, CFDT, Solidaires et FO) appellent à un rassemblement, aujourd'hui, à 11 h, sur la place du Pouliet. Cette manifestation pacifique et citoyenne sera suivie d'un pique-nique. Les agents réclament « le relogement rapide et sans dépeçage des unités de travail dans des locaux adaptés et décents pour exercer les missions de service public dans des conditions matérielles autres que la précarité qu'ils ont déjà connue. Ils demandent aussi que « l'administration s'engage à maintenir le pôle de Morlaix et tous les services qui y fonctionnent dans leur intégralité ». Plusieurs organisations et partis politiques (unions locales CGT et CFDT, Europe Écologie - Les Verts) ont déjà appelé à se joindre au mouvement. Ils ont été rejoints hier, par deux autres : le Mouvement de la paix, « en soutien aux personnels qui ne sont pas responsables des difficultés du monde agricole », et le Front de gauche qui « condamne les violences d'une minorité d'agriculteurs et de bonnets rouges, qui se trompent de combat, car les vrais responsables de la chute des prix et des revenus agricoles sont les tenants de l'hyper-concurrence, du productivisme à tous crins et la grande distribution ».

http://www.letelegramme.fr/finistere/morlaix/mairie-l-opposition-monte-au-creneau-30-09-2014-10364665.php?utm_source=rss_telegramme&utm_medium=rss&utm_campaign=rss&xtor=RSS-21

 


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3 octobre 2014 5 03 /10 /octobre /2014 06:26

Maël de Calan double Bui sur sa droite

Maël de Calan double Gwenegan Bui sur sa droite...

Admirez le discours ultra-réactionnaire de l'ancien responsable de la campagne d'Agnès le Brun aux législatives, et actuel membre du Conseil National de l'UMP et ex responsable de l'UMP à Sciences Po Paris, Maël de Calan. Cela donne envie de se retrouver en 2017 avec ces esclavagistes au pouvoir!

Néanmoins, rappelons comme me l'a signalé notre ami Yves-Marie Le Lay que la révision des normes environnementales est bien engagée par Stephane Le Foll et c'est une sénatrice PS bretonne qui détricote la loi littoral.

Rappelons aussi que si la dérive du pouvoir PS Hollande et Valls vers la droite et le néo-libéralisme était moins forte, affaiblissant considérablement et pour longtemps la popularité et de le crédit de la gauche de gouvernement, le MEDEF et la droite seraient moins à l'offensive et prompts à demander une révolution réactionnaire : temps de travail ramené à 39h pour tous les salariés sans augmentation de salaires, réduction à  peau de chagrin du salaire différé de la protection sociale pour ouvrir tout l'espace à l'assurantiel privé et aux fonds de pension, 600 000 postes de fonctionnaires supprimés, réduction des dépenses publiques multipliée par 3, augmentation de la TVA... 

        
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